SAISON 2022/2023 THÉÂTRE - Théâtre de la Renaissance
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© Christophe Raynaud de Lage THÉÂTRE SAISON 2022/2023 Relations presse : Sandrine Julien PAULINE RIBAT 04 72 39 74 78 COMPAGNIE DEPUIS L’AUBE 06 65 69 70 53 12→15/10 s.julien@theatrelarenaissance.com
INFORMATIONS DISTRIBUTION PRATIQUES PETITE SALLE : Durée 1h15 Texte, mise en scène Pauline Ribat Dramaturgie Lise Werckmeister Collaboration mise en scène Lise Werckmeister, Baptiste Girard Scénographie Anne Lezervant Lumières François Menou Musique Guillaume Léglise Mercredi 12 octobre 20h Costumes Aude Désigaux Jeudi 13 octobre 20h + bord de scène Vidéo Vladimir Vatsev Vendredi 14 octobre 20h Régie générale et lumière Florian Delattre Samedi 15 octobre 19h Régie son et vidéo Antoine Meissonnier Administration, production Marie Cassal Diffusion Histoire de … Presse Murielle Richard Avec Pauline Ribat jeu Production : Compagnie Depuis l’Aube. Coproduction : Château-Rouge – Annemasse, Malraux – Scène nationale Chambéry Savoie. Théâtre de La Renaissance – Oullins Lyon Métropole, Théâtre du Gymnase Bernardines – Marseille. Soutien : Région Auvergne-Rhône-Alpes, Conseil départemental de Savoie, Ville de Chambéry, PLEAC, Théâtre Paris- Villette, Studios de Virecourt, Chartreuse-CNES, La Maison Mainou, Les Nouvelles Hybrides, DRAC Auvergne-Rhônes- Alpes, Théâtre 13. Texte publié aux éditions Koïnè. La compagnie Depuis l’aube est conventionnée par la ville de Chambéry et associée à Château Rouge – scène conventionnée d’Annemasse. © Christophe Raynaud de Lage
PRÉSENTATION Tout commence toujours par une histoire d’amour (soliloque autour d’une disparition) est une pièce- puzzle en 28 mouvements écrite pour une actrice où s’entremêlent écriture numérique, écriture musicale et écriture scénique. Chaque fragment de ce puzzle raconte un morceau de l’histoire de Mlle R. Tantôt Mlle R. a 7 ans, puis 2x7 ans, 3x7 ans, 4x7 ans, 5x7 ans. Assemblés, ces fragments tentent de reconstituer une disparition : celle de l’homme au regard bleu turquin, son papa, vivant encore dans la maison aux volets rouge. Maison dans laquelle ils auront vécu ensemble - lui, elle, sa maman et ses deux sœurs - seulement six mois. Des chiffres cognent dans sa tête, dessinent des constellations calendaires, les tables de multiplication la hantent : 7x1=7, 7x2=14, 7x3=21, 7x4=28… Des définitions reviennent en boucle : disparaître = cesser d’être visible. Cesser d’être présent. Cesser d’exister. Orpheline = privée de. Aveugle. C’est avec cette minutie obsessionnelle, qu’elle convoque ses souvenirs - toujours les mêmes - et retrace les évènements de son enfance telle la patineuse artistique combinant les meilleures figures pour ne pas tomber. © Christophe Raynaud de Lage
GENÈSE ET INTENTION DISPOSITIF SCÉNIQUE « Absence = Fait pour quelqu’un, quelque chose de ne pas Le spectacle s’appuie sur une scénographie minimaliste, se trouver à l’endroit où l’on s’attend à ce qu’il soit. Fait « un espace vide » pour reprendre les termes de Peter pour quelqu’un ou quelque chose de ne pas exister ou de Brook. Car le « vide » fait place à l’infini. Et dans cet manquer. infini, chacun.e est libre de projeter son imaginaire. Chacun.e a un rapport intime à l’absence - adulte, enfant, L’objet - qui fut un élément important dans l’écriture de la adolescent.e. pièce, qu’il soit cahier d’école, boucle d’oreille, peluche, Le mot absence est ici employé au sens large : un deuil photographie ou lettre… est à la fois transmetteur et une séparation une disparition un abandon. protecteur du souvenir. Il est aussi révélateur d’images. Comment raconter l’absence ? Comment la représenter ? Associé à la lumière, l’objet est un élément structurant Quelle place, quel rôle joue l’absent.e ? À quelle place, à de la spatialité du vide du plateau. La lumière en tant que quel rôle sont assigné.es les présent.es? source est pensée comme sentinelle de la mémoire. Un Pour écrire ce texte et élaborer ce spectacle, j’ai eu besoin dispostif presque immatériel de jeu de miroirs nous offre de retrouver le langage des enfants : deux fois par mois des fenêtres sur l’universel mnésique, tel des échos, des (entre septembre 2020 et mai 2021), je me suis rendue - éclats infinis du souvenir. accompagnée de la vidéaste Tiffany Duprès, dans l’école primaire qui fut la mienne pour interroger des enfants de À l’instar des servantes de théâtre et de leur élégante CE1/CE2 sur les grands évènements de leurs vies. sobriété, la compagnie joue avec ses veilleuses-objets Approcher leur histoire m’a permis de reconvoquer la comme avec autant de flocons luminescents, de mienne : l’articulation entre ces récits biographiques et fantômes, de morceaux d’âmes, d’étoiles oscillantes mon propre vécu a donné vie au personnage de Melle R. entre le rassurant ou le terrifiant. L’association objet- Ce qui m’intéresse, à travers l’histoire de Melle R. - qui lumière-reflet permet par le tangible d’évoquer le réel et a 7 ans, puis 2x7ans, 3x7ans, 4x7ans - c’est d’observer ses distorsions pour glisser dans l’imaginaire mémoriel comment l’absence se sédimente dans l’esprit d’un enfant, de Mlle R. Tout devient possible. À travers un jeu de comment elle se stratifie à travers les âges et la mémoire glissement de miroirs, nous traversons des espaces- et comment le regard qu’on porte sur un évènement a le temps où il est concevable que la neige tombe sur des pouvoir d’agir sur lui et d’en modifier le prisme. rings aux volets rouges… Ces «objets-lumière» ponctuent Tous ces âges, l’actrice qui incarne Melle R., les traverse le voyage que Mlle R. se propose de nous confier ; ils nous en cherchant sans cesse son équilibre : elle se retrouve donnent à voir, percevoir autrement. parfois suspendue entre mouvement et chute - essayant de tenir debout et de ne pas tomber. L’univers de Christian Boltanski ou encore les machines Le spectateur est lui aussi pris dans ce déséquilibre : au de Tinguely ont accompagné l’écriture scénographique cours de la représentation, il est à la fois un des membres ainsi que les peintures de Wilhelm Hammershoi pour de la famille de Melle R., son confident, un témoin de son leurs intérieurs froids, solitaires et vides. La multiplication enquête, et se retrouve pris à parti par les questions que par ce dispositif optique et la spatialisation de ces « l’actrice lui adresse. objets-lumière » dessinent sur le plateau la géométrie du Ensemble - public et actrice - plongent dans une intimité parcours de vie d’enfant, d’adolescente et enfin d’adulte commune et tentent de reconstituer la disparition de de Mlle R. l’homme au regard bleu turquin - le papa de Melle R. - vivant toujours dans la maison aux volets rouge.» À travers cette constellation poétique, c’est notre propre parcours et les fractures de l’enfance qui sont éclairés. Pauline Ribat
LA MUSIQUE L’écriture de la musique revêt également un enjeu central. Elle a en charge les différents paysages sonores qui constituent la vie de Mlle R. Comme la lumière, elle incarne un espace très concret et l’instant d’après offre une dimension onirique voire lyrique à l’imaginaire de Mlle R. Le son devient parfois le rythme intérieur de Mlle R., le battement de son cœur, sa respiration. Il se fait l’écho de son état émotionnel, et témoigne des voix incessantes qui colonisent son monde intérieur. La musique évolue avec l’âge de Mlle R. : comme une berceuse apaisante pour l’enfant (Mazzy Star) ou une partie plus rock psychédélique à son adolescence (à l’instar de Janis Joplin). À travers la musique et le sound design,se raconte une partie de Mlle R., la part indicible que les mots seuls ne peuvent révéler. ÉCRITURE VIDÉO Place des archives Mise en scène de l’image « Dans Tout commence toujours par une histoire d’amour « Pour mettre en jeu ces axes de réflexion, nous utilisons (soliloque autour d’une disparition), la place des archives la technique du mapping. Les images tournées, les personnelles est prégnante. Je me suis servie de photos archives personnelles retravaillées, les paysages, les de famille, de dessins d’enfance, de documents réels pour textures sont ainsi projetés sur des zones ciblées de construire en partie l’écriture de la pièce. Ces archives l’espace scénique. sont disséminées le long du texte, on y fait référence fréquemment, on les retrouve en creux tout du long : on Sur un miroir, sur les miroirs, à travers les miroirs, sur aperçoit des visages, on retient des mots, des couleurs. un tulle en fond de scène. En fragmentant les images, on L’un des axes forts de la pièce est la démultiplication. La souligne ce sentiment de démultiplication, on contribue trinité autrice/actrice/personnage. Celle qui raconte, celle à la mise en abîme. On a l’autrice, l’actrice, le personnage qui interprète, celle qui est racontée. La scénographie, au plateau et son image, ses fantasmes, ses souvenirs tout en miroirs, donne à voir ce dédoublement. projetés en divers endroits de l’espace qu’elle occupe. Ces diverses images et textures projetées se substituent aussi La vidéo, quant à elle, multiplie le prisme en démultipliant parfois aux éclairages. Elles servent à remplir la scène les surfaces de projection : on projette le visage de d’autres couleurs. Parfois elles éclairent seules le plateau. l’actrice sur les miroirs, les détails du visage, les mains. Parfois elles complètent les lumières, se mêlent à elles Le visage de l’actrice se confond, se fond dans le visage pour en créer de nouvelles. projeté, et on ne sait plus qui est le visage de qui. L’image est fragmentée et fragmentaire. On projette parfois des En un sens, on peut dire que le travail de l’image prolonge écritures, la voix intérieure de l’actrice, les intentions de l’espace scénique en le transformant, en le rendant l’autrice dites « notes de l’autrice ». mouvant.» Les mots et les images projetés prennent alors le relais de Pauline Ribat la voix, des mouvements.»
BIOGRAPHIES PAULINE RIBAT LISE WERCKMEISTER Texte, mise en scène, jeu Collaboration à la mise en scène, dramaturgie Pauline Ribat s’est formée à l’Académie-Théâtrale Lise Werckmeister est née à Strasbourg en 1984. Elle Françoise Danell-Pierre Debauche à Agen, et au fait des études de lettres et se passionne pour le théâtre. Conservatoire national supérieur d’Art dramatique. En 2006, elle intègre le Conservatoire national d’Art Depuis sa sortie en 2009, elle joue sous la direction de dramatique de Paris. Une nouvelle vie s’ouvre à elle faite Jacques Kraemer, Guy-Pierre Couleau, Stéphanie Tesson, de rencontres, de lectures et de jeu. À sa sortie en 2009, Grégoire Callies qui lui proposa d’être artiste-associée au elle joue tout aussi bien du Shakespeare, La Petite Sirène Théâtre Roublot à Fontenay-sous-Bois entre 2014 et 2017. adaptée du conte d’Andersen, que dans des séries TV Prochainement elle jouera Rose dans Kairos (création à ou au cinéma. En 2015, elle change de cap et d’envies. la MCA en 2023) de Nicolas Kerszenbaum. Son premier Elle ne joue plus les textes mais les lit en travaillant au texte Depuis l’aube (ode aux clitoris) - soutenu par la développement dans la société de production Easy Tiger Chartreuse - CNES est repéré en Avignon-Off 2017. La (Divines de Houda Benyamina, Caméra d’or à Cannes en presse salue l’audace de ce geste artistique. Après plus 2016). de soixante représentations, le spectacle sera repris à Paris en 22/23. C’est en janvier 2015, dans les murs de la Chartreuse que Pauline Ribat croise la route d’Adrien Cornaggia, Riad Gahmi, Kevin Keiss, Julie Ménard et Yann Verburgh. Ensemble, ils décident de se fédérer et fondent le collectif d’auteurs et autrices Traverse. En 2018, ils co- signent Pavillon Noir, un spectacle du collectif OS’O. Actrice, autrice, Pauline Ribat s’affirme comme metteuse en scène. En 2015, elle signe avec Grégoire Callies Hors de moi et Joséphine Serre lui confie la collaboration à la mise en scène de Amer M., ainsi que celle de Data Mossoul. Tout commence toujours par une histoire d’amour (soliloque autour d’une disparition) a été créé en mars 2022 à Château-Rouge - Scène conventionnée d’Annemasse - où elle est artiste-associée. La compagnie Depuis l’aube est implantée en Savoie, conventionnée par la ville de Chambéry. Le travail d’écriture de Pauline Ribat est fidèlement suivi par La Chartreuse-CNES.
BAPTISTE GIRARD ANNE LEZERVANT Collaboration à la mise en scène Scénographie Né en 1987 à Rouen il se passionne très tôt au théâtre. D’abord formée à la danse classique, elle est titulaire Après un Bac option théâtre, et une année en licence d’un diplôme d’architecture DPLG et d’un master en arts. d’art du spectacle à la Sorbonne Nouvelle, il entre au Elle se forme ensuite à l’École du Théâtre National de Conservatoire de Rouen dans la classe de Maurice Attias. Strasbourg en scénographie et costumes. Après sa sortie, En 2007, il intègre l’Ecole Supérieure de Théâtre de elle co-fonde en 2011 le collectif Notre Cairn avec lequel Bordeaux Aquitaine (éstba) dirigée par Dominique elle réalise la scénographie et les costumes de Sur la Pitoiset. A sa sortie, il décide avec ses camarades grand-route, de Tchekhov et de La Noce de Brecht. Elle restés à Bordeaux de créer le Collectif OS’O, collectif a travaillé en tant que scénographe et costumière avec d’acteurs avec lequel il a créé plusieurs spectacles : une Daniel et William Mesguich, Noël Casale, Juliette Roudet, adaptation de L’Assommoir de Zola, mis en scène par Jacques Hadjaje, Denis Guénoun, Hugues de La Salle, David Czesienski, Timon/Titus d’après Shakespeare mis Catherine Schaub et Léonore Confino, Lola Naymark, en scène par David Czesienski, ce spectacle a été lauréat Suzanne Aubert. Elle a travaillé en tant que costumière du prix du jury et du prix du public du festival Impatience avec Mireille Larroche et Victor Gauthier Martin. Elle 2015, Mon prof est un Troll de Dennis Kelly et Pavillon travaille actuellement avec Sébastien Desjours, Pauline Noir avec le collectif d’auteurs et d’autrices Traverse, X du Suzini et Sarah Tick. jeune auteur britannique Alistair McDowall et récemment en automne 2022 un spectacle tout public Qui a cru Kenneth Arnold ? en collaboration avec l’auteur Riad Gahmi. Outre les projets du Collectif OS’O, il a travaillé avec Yann Dacosta dans Le Village en Flammes de Fassbinder, Cyrielle Bloy et Aude Le Bihan dans Pique-Nique, Nuno Cardoso dans Class Enemy de Nigel Williams, Jean Luc Ollivier dans Phèdre de Racine. Il s’intéresse également à ce qui se passe hors scène. A la fin de ses études il est parti faire un stage d’assistant à la mise en scène au théâtre du Trident à Québec, auprès de Gill Champagne, il a été répétiteur pour Dominique Pitoiset pour le spectacle Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, avec le collectif OS’O, il a mis en scène Débris de Dennis Kelly et est coordinateur artistique sur le spectacle Pavillon Noir. Il travaille également comme collaborateur à la mise en scène de Pauline.
BIOGRAPHIES FRANÇOIS MENOU GUILLAUME LÉGLISE Lumières Musique Diplômé des Métiers d’Art en lumière, François Menou Né à Brest, Guillaume Léglise est compositeur, travaille, crée des lumières pour le théâtre, la danse, producteur, mixeur pour des artistes des labels (La l’opéra. Fasciné depuis son enfance par la lumière, ses Tebwa, Pan European Recording, Her Majesty’s Ship,...) atmosphères, ses métamorphoses, très tôt il s’essaie à la et musicien muti-instrumentiste notamment au sein du travailler, à l’apprivoiser… groupe Vox Low (Born Bad Records). Il travaille depuis Il rencontre le travail d’Étienne Dousselin puis de 2010 dans le spectacle vivant enchaînant les créations Dominique Bruguière avec laquelle il collabore pendant comme compositeur et sound-designer pour le théâtre plusieurs années en France et à l’étranger. (Philippe Calvario, Nicolas Kerszenbaum, Pauline Ribat), Aujourd’hui il éclaire régulièrement les spectacles de la danse contemporaine (Aude Lachaise, Marjory Duprès). Macha Makeïeff, Marc Paquien, Juliette Deschamps, Guillaume Léglise offre ainsi l’écrin musical le plus adapté Benjamin Lazar, Louis Arène, Thierry Malandain ou à chaque personnalité, chaque spectacle. encore Peter Stein… C’est au sein de son projet solo, que le prolifique En 2019 il éclaire son premier projet Dans les Cordes musicien parisien se réinvente en entité pop singulière, auprès de Pauline Ribat. au carrefour de toutes ses expériences, comme un Passionné par tout ce qui a trait à la création, des prolongement, ou une synthèse, de ses multiples visages. univers les plus classiques aux plus contemporains : Seul maître à bord de son studio de Belleville, il compose théâtre, danse, opéra, peinture, photographie. Il a été ainsi une galerie de portraits, qu’il dévoile peu à peu en particulièrement influencé par le travail de Robert Wilson, EPs aussi sensuels que conceptuels, mariant la musique Claude Régy, Patrice Chéreau, Joël Pommerat, Pina de club aux mélodies limpides des dandys pop français Bausch, ou encore Jiri Kylian. (Serge Gainsbourg, Alain Chamfort, Philippe Chany), le français lettré à l’ivresse du noctambule, la poésie décadente à la langueur d’une after.
AUDE DÉSIGAUX VLADIMIR VATSEV Création costumes Vidéo Aude Désigaux s’est formée à L’ENSATT au sein des Né en 1986 à Sofia en Bulgarie, Vladimir Vatsev arrive à départements costumier Coupeur puis Concepteur. Au Paris à 18 ans. Diplômé d’un Master de Cinéma Recherche théâtre elle travaille avec les collectif Os’O, Traverse et et d’un Master Cinéma Professionnel – Réalisation, les metteurs en scène Thomas Bouvet, Pascale Daniel- Production de l’Université Paris I, il réalise son premier Lacombe, Jean-Claude Grumberg, Baptiste Guiton, film en 2012, un court-métrage de 27 minutes, produit par Pauline Laidet, Shady Nafar, Christophe Perton, Sylvie Les Films d’Ici et le Musée du Louvre, avec Denis Lavant, Peyronnet, Pauline Ribat. Philippe Grimbert et Marie-Claude Pietragalla. En 2012 il À l’opéra, elle signe une création costumes pour l’Atelier suit des masterclass de réalisation à Moscou et à Saint Lyrique de l’Opéra de Paris ainsi qu’une création Petersbourg. costumes pour la maîtrise de l’Opéra de Lyon. Elle assure En 2013, il réalise Journal d’une Apparition, un film autour les créations costumes de quatre opéras mis en scène par des derniers mois de la vie du poète Robert Desnos. Le Claude Montagné pour le festival de Sédières. En 2020, film est projeté au Théâtre National de Chaillot lors de elle signe les costumes d’Orphée et Eurydice, mis en la saison 2013-2014 et accompagne la pièce de théâtre scène par Thomas Bouvet à l’Opéra de Rouen. du même nom, mise en scène par Gabriel Dufay avec qui Pour la danse, elle a travaillé avec Frédéric Cellé, Rachel il continue de travailler régulièrement. Depuis 2014, il Matéis, Farid Berki, Nina Vallon et assuré la recréation est co-concepteur et vidéaste avec le metteur en scène des costumes d’un ballet de Merce Cunningham pour et réalisateur Pippo Delbono. Depuis 2015, il réalise et l’Opéra de Lyon. coproduit une série de documentaires avec la société de Elle a travaillé également comme chargée de production production Le Passage, nommée À l’Œuvre. En 2015, son costumes sur une production de Robert Hossein, et des film Corpus, portrait de l’artiste Richard Laillier, obtient le opéras de Macha Makeïeff, Laurent Pelly et David Marton. grand prix au Marché international du film sur les artistes contemporains du Mans. Les films sont projetés dans de nombreuses galeries d’art et musées. Il signe également un cycle de performances nommé Les Rhapsodies Bâtardes avec le musicien Antoine Bataille et un collectif d’artistes pluridisciplinaires, et réalise en 2020 le court métrage musical De l’Indécence qui accompagnera la sortie de l’album d’Antoine Bataille du même nom. En 2019, il réalise un long-métrage documentaire Europe Terminus, produit par les Films d’Ici. La même année, il commence sa collaboration avec la revue de cinéma La Septième Obsession.
LA COMPAGNIE DEPUIS L’AUBE « UNE AVENTURE ARTISTIQUE NE PEUT ÊTRE LA RÉSULTANTE DU TRAVAIL D’UNE SEULE PERSONNE, IL S’AGIT D’UN TRAVAIL D’ÉQUIPE ET D’UNE AVENTURE HUMAINE AVANT TOUT. » Originaire de Savoie, Pauline Ribat a été formée, en tant qu’actrice, au Théâtre École d’Aquitaine - Pierre Debauche et au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique (2006-2009), et c’est tout naturellement qu’elle a choisi d’implanter sa compagnie à Chambéry - ville où elle a grandi et découvert le théâtre. Délibérément inspirée par les préoccupations de son époque, l’écriture théâtrale impulsée par Pauline Ribat, actrice, autrice et metteuse en scène, s’empare de thématiques sociétales fortes. Depuis l’aube (ode aux clitoris), son premier projet d’écriture et de mise en scène, interroge les rapports de force femme-homme, le harcèlement de rue, les multiples diktat de la beauté imposés par les magazines, et tente de dénouer les tabous liés à la sexualité féminine. Il est accessible dès quinze ans. Ce premier spectacle a été produit grâce à l’engagement et à la confiance du Pilier des Anges-Théâtre Roublot, la compagnie de théâtre dirigée par Grégoire Callies, ex-directeur du TJP-CDN de Strasbourg. Dans les cordes, sa deuxième pièce, met en jeu un couple blanc, hétérosexuel, la trentaine, et décortique nos constructions sociales et psychologiques tout en nous mettant face à notre désir et nos représentations de l’amour rêvé. L’écriture de Pauline Ribat est à la fois frontale et directe, crue et poétique. La musique en est un élément fondamental. Ses textes sont comme des partitions, très musicaux, hauts en couleurs, et offrent à l’acteur.rice une place centrale. Pauline Ribat est très soucieuse de la question de l’adresse. À qui s’adresse-t-on ? Pour qui fait-on du théâtre ? Pour qui fabrique-t-on des spectacles ? Son théâtre est à la fois populaire et exigeant, il pose des questions, bouscule nos certitudes, joue avec nos émotions. Dans son travail au plateau et au sein même de ses textes, Pauline Ribat cherche sans cesse à instaurer une relation immédiate et volontairement intime avec chaque spectateur.ice. Sa recherche artistique est issue d’un long temps de création et de conception du texte, période préliminaire au travail de répétition scénique qui permet un échange régulier entre l’autrice et les habitant.es du territoire (et aussi lycéen.es, étudiant.es, primaire…), les impliquant dans l’élaboration du projet artistique. Aussi, son travail de jeu, d’écriture et de mise en scène est en prise directe avec le réel. La compagnie Depuis l’Aube est conventionnée par la ville de Chambéry, et le travail d’écriture de Pauline Ribat est fidèlement suivi par la Chartreuse - Centre National des Écritures du Spectacle.
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