Séance du 23 février 2017 Prévention - promotion de la santé : conduite de la politique - Sécurité sociale
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Séance du 23 février 2017 Prévention – promotion de la santé : conduite de la politique HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM Le HCAAM est membre du réseau HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 1
Rappel des travaux conduits jusqu’à présent Séance plénière du HCAAM 22 septembre 2016 : cadrage 24 novembre 2016 : présentation de Pierre Corvol, Collège de France : "La prévention du risque en médecine. Une introduction" ; présentation sur la prise en charge des dépenses de promotion de la santé et de prévention par l’assurance maladie Séances des groupes de travail 28 septembre 2016 : réunion d’installation 19 octobre : séance transversale sur l’effort financier et les apports de l'analyse économique 18 novembre : séance transversale sur l’élaboration des politiques de santé publique 16 décembre : séance thématique sur l’obésité 13 janvier 2017 : séance thématique consacrée à l'alcool et au tabac 3 février : séance thématique sur les enjeux émergents dans le domaine des addictions Auditions : principalement auprès d’associations investies dans le champ de la promotion de la santé ou de la prise en charge du handicap HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 2
Prévention – promotion de la santé Les fondements conceptuels pour une action stratégique HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 3
Rappel de quelques concepts • Les stratégies populationnelles Axées sur le risque moyen • Les stratégies du haut risque Axées sur le risque élevé • Les stratégies de l’idéal • La question du gradient social HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 4
Quels outils utilise-t-on concrètement? • Indicateurs épidémiologiques – Sur la morbidité (prévalence / incidence) des maladies et/ou déterminants de santé – Sur la mortalité par cause (maladies et/ou déterminants de santé) • Mortalité générale • Mortalité prématurée (avant 65 ans) – Mortalité évitable par des actions de prévention primaire / campagnes de dépistage (tabac, alcool, suicides)… – Années potentielles de vie perdues (APVP) (accent mis sur les pathologies du sujet jeune) • Indicateurs composites – DALYs (somme des années de vie perdues par mortalité prématurée et des années en bonne santé perdues par l’incapacité due à la maladie) = Années de vie corrigées de l’incapacité (AVCI) – QALYs (année de vie pondérée par la qualité) HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 5
Quelles voies de progrès possibles? • Les DALYs insistent sur la charge de morbidité/mortalité pour élaborer les priorités • Les QALYs (concept de « préférences ») permettent d’aider à la décision d’aval dans le choix des stratégies à mettre en œuvre • « La santé dans toutes les politiques » L’action coordonnée, au niveau interministériel, sur l’ensemble des déterminants de la santé (déterminants sociaux, environnementaux, éducatifs, etc.) est reconnue comme le principal levier d’amélioration de l’état de santé d’une population. HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 6
Quelles voies de progrès possibles? (2) Le fardeau des maladies… HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 7
Prévention – promotion de la santé Gouvernance HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 8
La gouvernance horizontale (1) • Cartographie simplifiée sur le périmètre de la prévention et promotion de la santé : Etat - assurance maladie – agences nationales associations HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 9
La gouvernance horizontale (2) HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 10
La gouvernance horizontale (3) La Stratégie nationale de santé comme matrice • La version 2012-13 peut être considérée comme une sorte de prototype • Les versions futures de la SNS ont été décrites par le décret n° 2016-1621 du 28 novembre 2016 relatif à la stratégie nationale de santé « Art. R. 1411-1.-La stratégie nationale de santé est définie par décret pour une durée qui ne peut excéder dix années. Ce décret précise les domaines d'action prioritaires et les objectifs d'amélioration de la santé et de la protection sociale contre les conséquences de la maladie, de l'accident et du handicap, poursuivis par la stratégie nationale de santé. Il comporte des dispositions relatives aux priorités de la politique de santé de l'enfant. Cette stratégie a une vocation englobante. Elle a notamment vocation à consolider o Les plans ou programmes arrêtés par les différents ministres o Les projets régionaux de santé o Les plans, projets et programmes déjà mentionnés au CSP, CSS et CASF o Ainsi que ceux mis en œuvre par les organismes gestionnaires de l’assurance maladie et les opérateurs de l’Etat • Le décret précise les modalités d'adoption ou de révision de la stratégie nationale de santé ainsi que les modalités du suivi de sa mise en œuvre et de son évaluation. HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 11
La gouvernance horizontale (4) Le niveau interministériel Le Comité interministériel pour la santé Décret n° 2014-629 du 18 juin 2014 portant création du comité interministériel pour la santé « Art. D. 1411-30.-I.-Le comité interministériel pour la santé est chargé : « 1° De veiller à l'amélioration de l'état de santé de la population et à la réduction des inégalités de santé ; « 2° De favoriser la prise en compte de l'éducation pour la santé et la promotion de la santé dans l'ensemble des politiques publiques ; « 3° De veiller à ce que la coordination des politiques publiques en faveur de la santé soit assurée au niveau régional. « II.- Pour l'exercice de ses missions, le comité, sur proposition du ministre chargé de la santé : « 1° Adopte un rapport annuel sur l'état de santé de la population et sur les inégalités de santé ; « 2° Suit l'élaboration et la mise en œuvre des plans ou programmes d'actions préparés par les ministres dans le cadre de leurs attributions lorsque les mesures envisagées sont susceptibles d'avoir un impact significatif sur la santé de la population ou sur les inégalités de santé ; « 3° Adopte une synthèse des bilans d'activité des commissions de coordination des politiques publiques dans les domaines de la prévention, de la santé scolaire, de la santé au travail et de la protection maternelle et infantile mentionnées à l'article D. 1432-1 du code de la santé publique Bilan du CIS depuis sa création : un plan interministériel de lutte contre l’antibiorésistance HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 12
La gouvernance horizontale (5) Le niveau interministériel Exemple d’un point de vue transversal : extrait du Projet stratégique DGS (2017-2019) HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 13
La gouvernance horizontale (6) Comment renforcer l’approche stratégique ? • Les objectifs – Outiller la gouvernance interministérielle : • Sélection des problèmes en fonction du fardeau • Prégnance des problématiques interministérielles • Construction de l’inter-ministérialité en routine et non forcément pour fabriquer de nouveaux plans et programmes – Contribuer à la hiérarchisation des priorités concourant à la SNS HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 14
La gouvernance horizontale (7) Comment renforcer l’approche stratégique ? • Les compétences attendues : – Capacité de prospective et de veille – Compétences stratégiques (tenir toute la chaîne : cf. schéma page suivante) – Liens avec le milieu de la recherche – Liens avec le système d’agences HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 15
La chaine stratégique… HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 16 HCAAM 2017 (d’après SG-MAP)
La gouvernance horizontale (8) • Les moyens existants : la Mission stratégie et recherche Arrêté du 10 avril 2016 de réorganisation de la DGS (article 8) : 5 ETP + 1 assistante • Contribue pour la DGS à la définition, au suivi et à l’évaluation de la stratégie nationale de santé ; • Appui à l’élaboration des plans et programmes de santé • Coordonne les activités de veille scientifique et d’appui à l’innovation de la direction. • Activités d’expertise scientifique et la programmation des appels à projets de recherche. • Assure le secrétariat et l’animation - du comité permanent restreint du comité interministériel pour la santé - du comité pour la recherche en santé des ministères sociaux - du Haut Conseil de la santé publique HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 17
La gouvernance verticale (1) Représentation de la gouvernance Etat-ARS HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 18
Complexité…. Illustration HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 19
La gouvernance verticale (3) Les relations Etat- ARS dans le champ de la prévention : • Les ARS sont chargées du pilotage régional du système national de santé. Elles déclinent les politiques nationales et les adaptent à leurs caractéristiques régionales (populationnelles, épidémiologiques, géographiques…) ; • Les CPOM Etat-ARS pour la prévention et la promotion de la santé : – 1ère génération de CPOM : « prescriptifs » avec 11 indicateurs permettant d’évaluer l’atteinte de 2 finalités de santé publique • améliorer l’espérance de vie en bonne santé • promouvoir l’égalité devant la santé, – 2ème génération de CPOM (2015-2018) : « à la main des ARS » pour les objectifs sur les déterminants de santé « faire le choix de la prévention et agir fortement sur les déterminants de santé » • La problématique retenue en priorité est celle de la qualité de l’eau (9 régions parmi 13 en France métropolitaine) • Les enjeux autour de l’obésité arrivent en 2e position (6 régions – mais seulement 2 régions l’ont classé en priorité principale) HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 20
La gouvernance verticale (4) Les moyens territoriaux des ARS : le fonds d’intervention régional (FIR) Vecteur financier des plans et programmes nationaux de santé publique destinés à la prévention des maladies, le handicap et la perte d’autonomie, créé par la loi de financement de la sécurité sociale 2014 Pilotage opérationnel assuré par le CNP des ARS Missions restructurées en 5 axes stratégiques dans le cadre de l’article 56 de la LFSS 2015, dont l’axe 1 consacré à la promotion de la santé et à la prévention des maladies, des traumatismes, du handicap et de la perte d’autonomie : 13,3% des dépenses réalisées en 2015 soit 440 M€ Avantages : • fongibilité asymétrique, • financement projets à la main des ARS en fonction des besoins locaux Inconvénients : • Pas de possibilité de financement pluriannuel HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 21
La gouvernance verticale (5) Dispositif de péréquation, visant à renforcer l’adéquation des moyens aux besoins de santé régionaux depuis 2015 : - la mortalité brute ; - un indice synthétique de précarité ; - le taux d’ALD standardisé (pour tenir compte des maladies chroniques). En prenant en compte les crédits de prévention, la péréquation s’applique à 60% du total des crédits relevant du FIR. Mission 1 du FIR : Répartition des dépenses en 2015 HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 22
La gouvernance verticale (6) Les Commissions de coordination des politiques publiques de santé régionales chargée de la prévention, de la santé scolaire, de la santé au travail et de la protection maternelle et infantile • Instaurées par le décret n° 2010-346 du 31 mars 2010 relatif aux commissions de coordination des politiques publiques de santé • Missions principales : – organiser la mise en commun de données pour l’établissement de diagnostic partagé, – contribuer à l’élaboration des PRS, – favoriser la complémentarité des actions et des modalités de cofinancement • Inclut outre le DG de l’ARS et le représentant du préfet de région, les représentants de l’Etat compétents, des représentants des collectivités territoriales (conseil départemental, représentants de commune ou de groupements de communes) et des représentants des organismes de sécurité sociale HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 23
La gouvernance verticale (7) • Pas de bilan de ces commissions depuis leur création : fonctionnement a priori très hétérogène voire inexistant Réaliser ce bilan • La coordination des acteurs est impérative au niveau des territoires : l’action interministérielle n’est pas « réservée » à l’échelon national ; au contraire, elle est susceptible de prendre tout son sens à l’échelon régional et local. Le compte n’y est pas. • Comment activer les Commissions régionales? – définir une politique commune en région, clarifiée quant à la place de chaque acteur – faire ce qu’on a fait à travers les plans et programmes en termes de mobilisation d’acteurs : priorisation, concertation, organisation, moyens dédiés – associer les professionnels de premier recours et les associations en tant qu’acteurs majeurs de la prévention et de la promotion de la santé HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 24
Prévention – promotion de la santé Les supports de la stratégie HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 25
Les lois de santé publique 09 août 2004 26 janvier 2016 – LMNSS Loi 1902 04 mars 2002 Loi de santé publique 21 juillet 2009 – HPST Loi de santé publique Stratégie nationale de Politique de santé sur Approches globale et Territorialisation des santé, intégrateur des Création Comité objectifs pluriannuels transversale politiques de santé plans et programmes consultatif d’hygiène Définition de la politique 100 objectifs de santé Continuum prévention- nationaux et territoriaux publique de prévention publique / 5 plans soin-médicosocial de santé stratégiques « La stratégie nationale de santé est définie par décret pour une durée qui ne peut excéder dix années. Ce décret précise les domaines d'action prioritaires et les objectifs d'amélioration de la santé et de la protection sociale contre les conséquences de la maladie, de l'accident et du handicap, poursuivis par la stratégie nationale de santé. » (Art. R. 1411-1 du CSP) HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 26
Les lois de financement de la sécurité sociale et la prévention Articuler stratégie et financement • L’idée n’est pas neuve ! – La loi organique de 1996 : avait imposé en annexe du PLFSS l’élaboration d’un « rapport présentant les orientations de la politique de santé et de sécurité sociale » : disposition abrogée ; – La loi sur les droits des malades de 2002 : avait proposé une procédure d’élaboration de la politique de santé précédant la discussion de la loi de financement : disposition jamais mise en œuvre ; – La loi Mattéi de 2004 : lui a substitué le principe d’une loi quinquennale de santé publique fixant « les objectifs de la politique de santé publique » et l’établissement d’un rapport annexé à la loi pour préciser ces objectifs et les principaux plans d’action prévus pour sa mise en œuvre ; – La Stratégie nationale de santé au fondement de la Loi de modernisation de notre système de santé de 2016 : s’est efforcée de travailler par-delà cette frontière soin/prévention. HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 27
Les lois de financement de la sécurité sociale et la prévention Articuler stratégie et financement : propositions cibles Pour éclairer le Parlement sur les moyens que l'assurance maladie versera au titre de sa contribution à la politique de prévention : • les plans et programmes de santé publique devraient être assortis d’une évaluation d’impact budgétaire pour l’assurance maladie, transmises au Parlement ; • PQE maladie calé sur les objectifs de la SNS : - renvoie à la nécessité d’énoncer des objectifs clairs en matière de politique de prévention, sous forme éventuellement d’un tableau de bord centré sur les principaux objectifs à atteindre dans le calendrier de la stratégie nationale de santé • poursuivre les travaux conduits par la CNAMTS depuis plusieurs années visant à un découpage de la dépense de santé par groupes de pathologies pour identifier parmi ces dépenses celles relevant de la prévention : l’idéal serait un découpage distinguant dépenses de prévention, dépenses de soins et dépenses médico-sociales. HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 28
L’action par les plans (1) Questions : o Stratégie : quelle est la place des plans dans l’action publique en matière de santé ? o Opérationnalité : comment articule-t-on les plans et les autres dispositifs d’action publique (politique par objectifs, dispositifs génériques ou spécifiques…), qui plus est dans une action multi-échelons? o Objectifs : pourquoi a-t-on besoin de cette façon d’ordonnancer l’action publique en santé? o Morphologie : à quoi ressemblent les plans de santé? Forme, temporalité, moyens, gouvernance? o Benchmarking : est-ce spécifique à la santé publique? Comment fait-on chez nos voisins? HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 29
L’action par les plans (2) • 22 plans et 5 programmes de santé publique de la DGS en cours en 2017 • 7 plans pilotés DGS, 10 co-pilotés, 10 simple 2017 contributeur • Empilement et juxtaposition de plans et programmes selon un ordonnancement peu lisible Horizon temporel des plans (Classement HCAAM) HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 30
L’action par les plans (2) • 22 plans et 5 programmes de santé publique de la DGS en cours en 2017 Horizon temporel des plans • 7 plans pilotés DGS, 10 (Classement HCSP) 2017 co-pilotés, 10 simple contributeur • Empilement et juxtaposition de plans et programmes selon un ordonnancement peu lisible HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 31
L’action stratégique au plan régional et local (1) • Le pilotage de la politique de santé publique en région recouvre : – l’observation de la santé ; – la veille et la sécurité sanitaires ; – la définition, le financement et l’évaluation des actions de prévention et de promotion de la santé ; – l’anticipation, la préparation et la gestion des crises sanitaires, en liaison avec le préfet. Projets régionaux de santé HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 32
L’action stratégique au plan régional et local(2) Organisation HPST (2009) Cadre d’orientation stratégique fixé pour 10 ans, en lien avec la SNS Schéma régional d’organisation fixé pour 5 ans LMNSS : Le schéma régional de santé absorbe les schémas spécialisés Disparition d’un schéma de prévention identifié HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 33
La Stratégie nationale de santé désormais Temporalités de programmation et de financements SNS (10 ans) PRS (10 ans) cadre d’orientation stratégique CPOM Etat-ARS (3 ans) Schéma régional (5 ans) PRGR (2 ans) LFSS (FIR) (annuel) HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 34
La SNS a une vocation d’intégration forte • Questions quant aux objectifs qu’elle se donne : – Comment articuler les calendriers ? Quelle synchronisation? Quelles durées? – Comment gérer la gouvernance multi-échelon ? – Comment mettre en œuvre l’interministérialité dans ce cadre commun ? • Questions quant aux outils / dispositifs mis en œuvre – Les outils d’intégration des plans et programmes de santé publique au niveau national (PNSP / tableau de bord) – Typologie des plans en fonction de leur finalité (filière, déterminants) : caractère prescriptif ou non pour les ARS HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 35
Prévention – promotion de la santé Les questions de l’évaluation HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 36
Finalités de l’évaluation • Définir des priorités d’action – Compte tenu du fardeau – Compte tenu de la performance attendue / révélée • Hiérarchiser des modalités d’intervention • Qualifier des innovations techniques, organisationnelles HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 37
L’évaluation des politiques • De quoi parle-t-on? « Evaluer une politique, c'est rechercher si les moyens juridiques, administratifs ou financiers mis en œuvre permettent de produire les effets attendus de cette politique et d'atteindre les objectifs qui lui sont fixés » (décret du 22 janvier 1990 relatif à l’évaluation des politiques publiques) • Qui conduit aujourd’hui des évaluations de politique? Dans le champ de la santé publique, les évaluations de politique sont rares : - la DREES peut être amenée à mettre en place des études à vocation évaluative ; - le HCSP s’est pour l’essentiel consacré à de l’évaluation de programmes et de plans (cf. infra) ; - la Cour des comptes est le principal opérateur concourant à l’évaluation ; - des travaux de recherche peuvent également y contribuer ; - il n’y a pas de dispositif institutionnalisé en la matière : les évaluations interministérielle des années 1990-2000 sur la loi Evin ou sur la politique de lutte contre le sida n’ont pas eu de suite ; - les effets sur la santé peuvent néanmoins être pris en compte dans des évaluations de politique diligentées par d’autres ministères HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 38
L’évaluation des politiques • Quelles voies de progrès ? – Clarifier la doctrine (notamment en termes d’indépendance de l’évaluation) – Définir l’organisation : qui instruit les projets? Qui décide du lancement des évaluations? Qui les met en œuvre? – Renforcer les ressources de l’évaluation au niveau interministériel : rôle de France Stratégie notamment – Doter le ministère en ressources propres d’évaluation des politiques de santé (évaluations ex post, évaluations d’impact sur la santé, analyses coût bénéfice) HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 39
L’évaluation de programmes • De quoi parle-t-on? Dans le contexte français, l’évaluation de programme est principalement à l’œuvre en matière de plans de santé publique ou pour ce qui concerne l’action d’opérateurs nationaux (CNAMTS ou agences), parfois dans un cadre interministériel • Qui conduit aujourd’hui de tels travaux? La HAS réalise des évaluations de programmes (en matière de dépistage par exemple). Si on considère l’évaluation des plans de santé, celle-ci a été conduite au cours de ses deux mandats successifs par le Haut conseil de la santé publique, en lien avec - ou sous l’égide - d’autres instances lorsque le plan concerné dépassait le périmètre du ministère de la santé (PNSE, PNNS, Plan cancer). Quels enseignements? • Quelles sont les voies de progrès? Dans le cadre du nouveau partage des missions prévues par la LMNSS : place du HCSP (Article L1411-4 du CSP), de la HAS? HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 40
L’évaluation des actions et des opérateurs • Les formes de l’évaluation – Autoévaluation – « Bonnes pratiques » – Évaluation tutélaire – Évaluation scientifique externe • Pas d’organisation en routine et à l’inverse surévaluation de certaines actions • Quel rôle pour Santé publique France? Pour la HAS? HTTP://WWW.SECURITE-SOCIALE.FR/L-ACTUALITE-DU-HCAAM 41
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