Société médicale du Nouveau-Brunswick - Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018
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Société médicale du Nouveau-Brunswick – Sondage d’opinion publique sur des enjeux de santé 2018 Rapport final Confidentiel La reproduction en tout ou en partie n’est pas permise sans le consentement exprès de Société médicale du Nouveau-Brunswick NBM001-1001 Rédigé pour le compte de : juin 2018 www.cra.ca 1-888-414-1336
Table des matières Page Introduction ................................................................................................................................. 1 Sommaire ..................................................................................................................................... 2 Conclusions .................................................................................................................................. 3 Recommandations ....................................................................................................................... 6 Analyse détaillée .......................................................................................................................... 8 Médecins de famille ................................................................................................................. 8 Demande de consultation auprès d’un médecin spécialiste ................................................. 11 Temps d’attente prévus pour les rendez-vous avec des médecins spécialistes ................... 12 Perceptions du public par rapport aux temps d’attente actuels........................................... 18 Priorités de financement les plus importantes ..................................................................... 20 Utilisation actuelle des cliniques sans rendez-vous et des salles d’urgence ......................... 21 Système actuel réglementant le nombre de médecins ......................................................... 25 Profil démographique ............................................................................................................ 26 Méthodologie de l’étude ........................................................................................................... 27
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 1 Introduction Le présent rapport présente les résultats du Sondage d’opinion publique sur des enjeux de santé mandaté par la Société médicale du Nouveau-Brunswick et mené par Corporate Research Associates Inc. (CRA). L’objectif général de la cette étude était de sonder l’opinion publique actuelle au Nouveau-Brunswick sur des enjeux clés en matière de soins de santé auxquels la province fait face. L’étude cherchait plus précisément à : Comprendre les opinions des habitants du Nouveau-Brunswick en ce qui a trait aux temps d’attente dans la province pour les rendez-vous avec des médecins spécialistes et certains traitements et interventions chirurgicales; Évaluer les expériences des habitants du Nouveau-Brunswick concernant l’accès aux soins de santé; Prendre le pouls des opinions des habitants du Nouveau-Brunswick à propos du processus actuel de répartition des médecins dans la province. Une méthodologie de sondage aléatoire par téléphone a été utilisée pour recueillir les données dans le cadre du présent sondage. Un échantillon à la fois de téléphones conventionnels et de téléphones cellulaires a été utilisé afin d’assurer une représentation fidèle de la population. L’échantillon a été recueilli proportionnellement dans l’ensemble de la province selon la distribution réelle de la population et le sondage a été effectué en français et en anglais selon la préférence des personnes choisies pour un entretien. La durée moyenne de temps des entretiens était de 12 minutes. Au total, 502 entretiens ont été effectués auprès de résidents adultes au Nouveau-Brunswick de 18 ans ou plus. Un échantillon de cette taille procure un degré de fiabilité statistique global de 95 % avec une marge d’erreur de +/- 4,4 %. Les résultats de la présente étude sont également analysés selon trois régions géographiques distinctes de la province, comme il est indiqué dans la section de ce rapport consacrée à la méthodologie. La fiabilité statistique pour ces sous-échantillons est plus faible que pour les résultats globaux. Le présent rapport fournit une analyse globale des données, une série de conclusions tirées de ces résultats et des recommandations fondées sur les conclusions, ainsi qu’un aperçu de la méthodologie d’étude. Notons qu’en raison de l’arrondissement des chiffres, il arrive parfois que les pourcentages totaux n’arrivent pas à 100 %. Quand des réponses multiples sont possibles, le total dépassera même 100 %. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 2 Sommaire Les résultats du Sondage d’opinion publique sur des enjeux de santé 2018 indiquent clairement que le public a des attentes élevées en ce qui a trait à l’accès à des médecins spécialistes et à certains types importants de traitements et d’interventions chirurgicales. En effet, iI est probable que les attentes actuelles du public par rapport aux temps d’attente ne sont pas réalistes et que la Société médicale puisse contribuer à établir des attentes relatives aux temps d’attente qui soient à la fois réalisables et ne posent pas de risques pour la santé. Par ailleurs, il est clair qu’il y a un écart important entre les attentes liées à l’accès aux médecins spécialistes et à certains types d’interventions chirurgicales et de traitements importants et les temps d’attentes actuels qui a incité le grand public à estimer que les temps d’attentes actuels sont généralement déraisonnables. Il serait dans l’avantage de la Société de recommander non seulement une réduction des temps d’attente actuels (les normes canadiennes au minimum), mais une meilleure information du public sur ce qui serait considéré comme des temps d’attente raisonnables et sûrs. Une écrasante majorité d’habitants du Nouveau-Brunswick estiment qu’avoir un plus grand nombre de médecins dans la province constitue la priorité de financement la plus importante. La Société devrait tirer parti de ce sentiment et en faire un enjeu primordial. Les résultats semblent indiquer que la proportion de personnes ayant un médecin de famille a lentement baissé au cours des dernières années. L’étude confirme qu’il existe un pourcentage d’adultes au Nouveau-Brunswick qui sont présentement à la recherche d’un médecin de famille. En fait, sept pour cent de la population adulte n’a pas de médecin à l’heure actuelle, mais s’en cherche un. La Société devrait utiliser ces données pour expliquer l’ampleur du défi au public (et au gouvernement) et suggérer le nombre approprié de médecins nécessaire pour réduire l’écart (et possiblement cerner les régions de la province où les besoins sont les plus grands). En réclamant un nombre précis de médecins supplémentaires et en déterminant les régions où les besoins sont les plus grands, la Société rehausserait sa réputation et sa crédibilité auprès du public sur cette question. Il semblerait également qu’il s’agisse d’une occasion pour la Société de recommander d’autres méthodes de prestation de soins de santé, notamment des cliniques sans rendez-vous. Cela est particulièrement important compte tenu de la mauvaise utilisation apparente dans la province des salles d’urgence pour des problèmes de santé non urgents. Il est important de noter qu’une nette majorité de la population utilise déjà soit des cliniques sans rendez-vous ou des salles d’urgence d’hôpitaux lorsqu’elle n’a pas accès à des médecins de famille. L’adoption croissante par le public d’autres options de soins de santé devrait être mise à profit. Il est évident que le public est généralement divisé dans son soutien et son opposition au système actuel réglementant où les médecins peuvent pratiquer. Cette situation est susceptible de perdurer en l’absence de solution de remplacement viable. Si la Société estime que le système actuel doit changer, elle devra alors élaborer une solution de remplacement viable et la mettre de l’avant. Enfin, les résultats de la présente étude doivent être largement diffusés, en tout ou en partie, afin de contribuer à un dialogue public sur les enjeux soulevés et de soutenir les positions que la Société médicale du Nouveau-Brunswick décidera de défendre. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 3 Conclusions Les conclusions suivantes sont tirées d’une analyse des résultats présentés dans cette étude. Bien que la vaste majorité de la population a présentement un médecin de famille, il semblerait que le pourcentage des gens qui en ont un ait diminué au cours des dernières années. Près de neuf adultes sur dix au Nouveau-Brunswick ont présentement un médecin. Cependant, il semblerait que le pourcentage des gens qui ont un médecin ait lentement baissé au cours des dernières années, selon les données de suivi de CRA. Il est intéressant de noter que ce ne sont pas toutes les personnes qui n’ont pas de médecin qui en cherchent un présentement. En effet, environ cinq pour cent de la population n’est pas présentement à la recherche d’un médecin de famille pour différentes raisons. Il y a un faible pourcentage de la population qui soit n’a pas présentement besoin d’un médecin de famille (particulièrement les personnes de moins de 35 ans) ou qui utilise les services d’une infirmière praticienne pour ses soins médicaux. Les résultats semblent indiquer qu’environ 7 % de la population adulte est présentement à la recherche d’un médecin de famille au Nouveau-Brunswick. Il semblerait que les temps d’attente pour voir un médecin au Nouveau-Brunswick se soient allongés ces dernières années. Il y a eu une augmentation des temps d’attente pour voir un médecin de famille depuis 2014. En fait, un nombre nettement moins important de personnes indiquent être capables d’obtenir un rendez-vous d’ici un jour environ et un nombre considérablement plus élevé doivent attendre une semaine pour voir leur médecin de famille. Cela suggère une demande accrue pour les médecins qui pratiquent déjà dans la province. Il semble y avoir une incidence relativement élevée de demandes de consultation pour un médecin spécialiste au cours des douze derniers mois au Nouveau-Brunswick. On peut s’étonner que quatre habitants du Nouveau-Brunswick sur dix ont été dirigés vers un médecin spécialiste par leur médecin de famille au cours de la dernière année. Les femmes présentent une incidence plus élevée de demandes de consultation à un médecin spécialiste et, ce qui est prévisible, le nombre de consultations augmente avec l’âge. Il serait intéressant de comparer ce taux d’incidence avec d’autres provinces au Canada. Les temps d’attente prévus par le public pour les rendez-vous avec des médecins spécialistes sont nettement plus courts que les temps d’attentes réels observés en ce moment au Nouveau-Brunswick. Il est clair qu’il existe un écart important entre les attentes du public par rapport aux temps d’attente et les temps d’attente réels pour les rendez-vous avec des médecins spécialistes. Ces constatations sont particulièrement vraies pour les cardiologues et les oncologues. L’écart est beaucoup moins marqué pour les orthopédistes, donc pour des problèmes qui ne mettent manifestement pas la vie en danger. Il sera difficile de réduire cet écart et cela peut requérir à la fois un changement des attentes par rapport aux temps d’attente et une amélioration des temps d’attente actuels. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 4 Considérant les attentes relatives aux temps d’attente, il n’est pas surprenant que le public ne perçoive pas comme raisonnables les temps d’attente actuels pour différents types de traitements ou d’interventions chirurgicales au Nouveau-Brunswick. Compte tenu des écarts actuels entre les attentes par rapport aux temps d’attente et les temps d’attente réels, il n’est pas étonnant que la plupart des habitants du Nouveau-Brunswick ne trouvent pas les temps d’attente actuels raisonnables pour certains types de traitements ou d’interventions chirurgicales. Les attentes les plus élevées des habitants du Nouveau-Brunswick sont pour les interventions chirurgicales visant à enlever une tumeur cancéreuse (dans un délai d’un mois). La majorité de la population s’attend à ce que les interventions chirurgicales cardiaques et orthopédiques non urgentes soient effectuées dans un délai de trois mois. Cependant, les temps d’attente actuels pour ces procédures sont considérablement plus élevés dans la province. Les temps d’attente actuels au Canada pour des traitements ou des interventions chirurgicales sont perçus plus favorablement que ceux observés au Nouveau-Brunswick. Les temps d’attente au Canada, particulièrement en cardiologie et en oncologie, sont bien meilleurs que les temps d’attente au Nouveau-Brunswick. Comme on peut s’y attendre, les habitants du Nouveau- Brunswick sont plus susceptibles d’avoir une perception plus favorable des normes canadiennes. Quoi qu’il en soit, l’écart entre les temps d’attente prévus et réels pour la cardiologie demeure important. Cela souligne le besoin d’avoir des normes nationales à la fois raisonnables et réalistes. En ce qui concerne les priorités de financement, la vaste majorité des résidents estiment qu’avoir davantage de médecins de famille représente la priorité de financement la plus essentielle. La vaste majorité considère qu’avoir davantage de médecins de famille constitue la priorité de financement la plus importante au Nouveau-Brunswick. Par ailleurs, une nette majorité d’habitants du Nouveau-Brunswick considèrent également le besoin de réduire les temps d’attente pour voir un médecin spécialiste ou un médecin de famille comme des priorités de financement tout aussi importantes pour la province. On observe une utilisation courante de cliniques sans rendez-vous et de salles d’urgence au Nouveau- Brunswick, peu importe si les résidents ont ou non un médecin de famille. Près de six adultes sur dix au Nouveau-Brunswick se sont rendus dans une clinique sans rendez-vous ou une salle d’urgence au cours des douze derniers mois. Il importe de mentionner que quatre adultes sur dix au Nouveau-Brunswick ont utilisé une salle d’urgence pour des problèmes de santé non urgents au cours de la dernière année. Cela met en évidence les défis auxquels font face la plupart des salles d’urgence dans la province. L’augmentation tant de la disponibilité que de l’utilisation des cliniques sans rendez-vous pourrait détourner cette utilisation non urgente des salles d’urgence. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 5 On remarque un niveau important d’insatisfaction à l’égard des temps d’attente pour voir un médecin parmi les personnes qui se sont rendues dans une salle d’urgence au cours de la dernière année. Compte tenu du pourcentage de personnes dans les salles d’urgence qui ont attendu six heures ou plus pour voir un médecin, il n’est pas étonnant que près de la moitié de ce groupe soit insatisfait des temps d’attente. L’utilisation non urgente de ces installations a clairement eu une incidence négative sur les temps d’attente. L’opinion publique est généralement divisée au sujet du système actuel réglementant le nombre de médecins dans des régions géographiques précises de la province. La complexité associée à la réglementation du nombre de médecins dans des régions géographiques précises de la province se reflète dans une certaine mesure dans le niveau variable de soutien et d’opposition au système actuel. En l’absence d’une solution de remplacement viable, le public aura de la difficulté à évaluer si le système actuel convient ou non à la province. C’est le cas avec les limites budgétaires en particulier. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 6 Recommandations Les recommandations suivantes, qui sont fondées sur les résultats de la présente étude et les conclusions tirées de ces résultats, sont présentées au client. 1. La Société médicale doit envisager de recommander une réduction des temps d’attente conjointement à une stratégie de sensibilisation du public afin d’établir des attentes de manière raisonnable. Il semble évident qu’il existe en ce moment un écart important entre les attentes relatives aux temps d’attente et les temps d’attente réels pour les rendez-vous avec des médecins spécialistes et pour certains types de traitements ou d’interventions chirurgicales. Les temps d’attente actuels au Nouveau-Brunswick pour les types de traitements et d’interventions chirurgicales étudiés sont plus longs que les temps d’attente à l’échelle nationale. Il est clair qu’un pourcentage élevé de la population considère que les temps d’attente actuels évalués sont déraisonnables. Par ailleurs, on pourrait avancer que les temps d’attente prévus au sein de la population sont également déraisonnables et peut-être même inutiles pour la santé de la personne. Par conséquent, la recommandation de réduire l’écart ne doit pas seulement inclure la diminution des temps d’attente, mais également l’éducation du public au sujet des attentes appropriées en matière de temps d’attente pour voir un médecin spécialiste ou pour certains types de traitements ou d’interventions chirurgicales. 2. La Société doit également consacrer ses efforts à augmenter le nombre de médecins de famille dans la province. Une écrasante majorité d’habitants du Nouveau-Brunswick indique qu’avoir davantage de médecins de famille constitue la priorité de financement la plus importante pour la province parmi les quatre priorités examinées. Il semblerait qu’environ sept pour cent de la population adulte du Nouveau- Brunswick est présentement sans médecin de famille, mais qu’elle en cherche un. L’utilisation de cette information pour déterminer le nombre approprié de médecins de famille requis pour réduire l’écart et possiblement cerner les régions de la province où les besoins sont les plus grands aiderait la Société à présenter correctement le défi au grand public et à donner de la crédibilité à ses efforts à cet égard. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 7 3. La Société devrait envisager de recommander une utilisation adéquate des salles d’urgence d’hôpitaux aux fins prévues et le recours à d’autres solutions pour les problèmes de santé non urgents. Une nette majorité d’habitants du Nouveau-Brunswick ont utilisé un autre moyen qu’une rencontre avec leur médecin de famille au cours de la dernière année pour traiter un problème de santé, y compris soit des cliniques sans rendez-vous ou des salles d’urgence d’hôpitaux. Il est préoccupant de constater que près de quatre adultes sur dix dans la province affirment être enclins à visiter des salles d’urgence d’hôpitaux pour des soins médicaux non urgents. Il s’agit d’une mauvaise utilisation évidente de ces ressources qui allonge les temps d’attente pour voir un médecin dans les salles d’urgence. En recommandant le recours à d’autres canaux comme des cliniques sans rendez-vous pour des problèmes de santé non urgents afin de détourner l’achalandage des salles d’urgence, la Société se positionnerait favorablement auprès de ses membres et du public. 4. La Société devrait songer à faire connaître les résultats de la présente étude tant avec le public qu’avec ses membres afin de promouvoir un dialogue sur les enjeux examinés. Il faudrait envisager de diffuser les résultats complets de la présente étude, tant par souci de transparence que pour promouvoir un dialogue public sur les enjeux examinés. La société devrait également élaborer une réponse précise aux résultats de l’étude dans le cadre de sa stratégie de défense durant la période précédant les prochaines élections. La diffusion de certains résultats serait également avantageuse, particulièrement ceux qui portent sur les temps d’attente prévus. 5. La Société devrait songer à élaborer et à présenter une autre méthode pour réglementer à quels endroits les médecins peuvent s’installer afin de promouvoir une discussion publique sur cette question. La population est généralement divisée en ce qui a trait au soutien ou à l’opposition au système actuel réglementant où les médecins ont le droit de pratiquer. Cette situation n’est peut-être pas étonnante en l’absence d’une autre solution à envisager. Si la Société estime que le système actuel n’est pas juste, elle doit alors mettre au point un autre système et en faire la promotion auprès des décideurs et du grand public. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 8 Analyse détaillée Dans cette section du rapport se trouve une analyse détaillée des données, ainsi que les principales conclusions tirées des résultats. Médecins de famille Bien que la vaste majorité de la population a présentement un médecin de famille, il semblerait que le pourcentage des gens qui en ont un ait diminué au cours des dernières années. Près de neuf adultes sur dix au Nouveau-Brunswick ont actuellement un médecin de famille. Il semblerait qu’il y ait une diminution du nombre d’habitants du Nouveau-Brunswick qui ont actuellement un médecin de famille, d’après le suivi continu effectué par CRA sur cette question au cours des dernières années. (Tableau 1) L’incidence des personnes ayant un médecin de famille augmente avec l’âge et, ce qui est étonnant, elle semble moins importante dans le Sud que dans le Nord de la province. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 9 Fait intéressant, une partie seulement des personnes sans médecin (57 %) sont activement à la recherche d’un médecin de famille. Ceux qui font partie du groupe d’âge le plus jeune (moins de 35 ans) étaient les moins susceptibles de chercher un médecin de famille. (Tableau 2) Parmi les personnes qui ne sont pas activement à la recherche d’un médecin de famille, les raisons les plus souvent invoquées pour ne pas en chercher un étaient de ne pas en avoir besoin ou d’utiliser les services d’une infirmière praticienne. (Tableau 3) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 10 Il semblerait que les temps d’attente pour voir un médecin de famille au Nouveau-Brunswick se soient allongés ces dernières années. Selon une recherche antérieure menée par CRA en 2014, il semble que le nombre de jours pour obtenir un rendez-vous ait augmenté chez les personnes qui ont actuellement un médecin de famille. Un peu moins de la moitié d’entre eux peuvent voir leur médecin de famille dans un délai d’une semaine. Cependant, un nombre croissant de personnes ont dit devoir attendre plus d’une semaine pour obtenir un rendez-vous. (Tableau 4) Les personnes vivant dans le Sud de la province sont susceptibles de voir leur médecin plus rapidement que ceux qui habitent dans le Nord du Nouveau-Brunswick ou dans la région de Moncton. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 11 Demande de consultation auprès d’un médecin spécialiste Il semble y avoir une incidence relativement élevée de demandes de consultation pour un médecin spécialiste au cours des douze derniers mois au Nouveau-Brunswick. Quatre habitants du Nouveau-Brunswick sur dix ont été dirigés vers un médecin spécialiste par leur médecin de famille au cours des douze derniers mois. Il se peut qu’un plus grand nombre ait été dirigé vers un médecin spécialiste, mais ne l’ait pas vu au cours de la dernière année pour une raison ou une autre. Le taux d’incidence pour ce genre de demande de consultation est plus élevé chez les femmes et, ce qui n’est pas surprenant, les demandes de consultations augmentent avec l’âge. Étrangement, les personnes habitant dans les régions urbaines de la province étaient plus susceptibles que les gens des régions rurales d’être dirigées à un médecin spécialiste. Cette situation s’explique possiblement par le fait que les gens vivant en milieu urbain bénéficient d’un meilleur accès aux médecins spécialistes. (Tableau 5) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 12 Temps d’attente prévus pour les rendez-vous avec des médecins spécialistes Les temps d’attente prévus par le public pour les rendez-vous avec des médecins spécialistes sont nettement plus courts que les temps d’attentes réels observés en ce moment au Nouveau-Brunswick. Les attentes concernant les temps d’attente pour les rendez-vous avec des médecins spécialistes parmi le grand public indiquent qu’en ce qui concerne les cardiologues et les oncologues, la majorité s’attend à ce que ces rendez-vous aient lieu dans un délai d’un mois ou moins. Les attentes pour voir des orthopédistes sont un peu plus longues pour la majorité. La majorité s’attend à obtenir un rendez-vous avec un orthopédiste dans un délai de trois mois. (Tableaux 6 a-c) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 13 Une autre manière d’analyser les temps d’attente consiste à déterminer le pourcentage de la population qui serait satisfait à différents temps d’attente. Pour les cardiologues, le point critique pour satisfaire la majorité de la population est plus d’un mois. Le temps d’attente prévu pour voir un oncologue est le même que pour un cardiologue, c’est-à-dire dans un délai d’un mois. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 14 Pour un rendez-vous avec un orthopédiste, le point critique d’attente pour satisfaire la population est beaucoup plus long que pour voir un cardiologue ou un oncologue, c’est-à-dire dans un délai de trois mois. Cela reflète probablement le fait que les problèmes associés au cœur et au cancer mettent la vie en danger. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 15 Compte tenu de la gravité des problèmes de santé, le public a des attentes élevées en ce qui concerne un temps d’attente raisonnable pour une intervention chirurgicale destinée à enlever une masse cancéreuse, en l’occurrence dans un délai d’un mois pour la vaste majorité. Pour les interventions chirurgicales cardiaques, du genou ou de la hanche non urgentes, les temps d’attente raisonnables sont beaucoup plus longs pour la majorité, c’est-à-dire dans un délai de trois mois. (Tableaux 7 a-c) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 16 Le point critique pour satisfaire la majorité des habitants du Nouveau-Brunswick en matière d’attente pour les interventions chirurgicales cardiovasculaires non urgentes est de moins de trois mois. À l’heure actuelle, le temps d’attente pour ces interventions chirurgicales est de neuf semaines au Canada et de 15 semaines au Nouveau-Brunswick. Les normes actuelles au Nouveau-Brunswick ne satisferaient pas la majorité de la population. Pour satisfaire une majorité d’habitants du Nouveau-Brunswick, le point critique de temps d’attente raisonnable pour une intervention chirurgicale destinée à enlever une tumeur cancéreuse est dans un délai de deux semaines. Il s’agit clairement d’une norme élevée à respecter. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 17 Pour satisfaire une majorité d’habitants du Nouveau-Brunswick, le point critique de temps d’attente raisonnable pour une intervention chirurgicale du genou ou de la hanche est dans un délai de trois mois. À l’heure actuelle, le temps d’attente pour ces interventions chirurgicales est de 23 semaines au Canada et de 32 semaines au Nouveau-Brunswick. Présentement, la norme relative au temps d’attente au Nouveau- Brunswick est beaucoup plus longue que les attentes de la population pour ce type d’intervention chirurgicale. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 18 Perceptions du public par rapport aux temps d’attente actuels Les perceptions du public sont que les temps d’attente actuels pour différents types de traitements ou d’interventions chirurgicales au Nouveau-Brunswick ne sont pas particulièrement raisonnables, ce qui n’est probablement pas surprenant compte tenu des attentes relatives aux temps d’attente. Compte tenu des attentes du public par rapport à ce qu’il considère comme des temps d’attente raisonnables pour des traitements, il n’est probablement pas surprenant que les temps d’attente actuels au Nouveau-Brunswick pour différents types de traitements ou d’interventions chirurgicales ne soient pas perçus comme raisonnables. Ces constatations sont particulièrement vraies pour les interventions chirurgicales orthopédiques. (Tableaux 8 a-c) Les temps d’attente au Canada pour des traitements ou des interventions chirurgicales sont perçus plus favorablement que ceux au Nouveau-Brunswick. Les normes relatives aux temps d’attente actuels au Canada sont perçues plus favorablement que celles au Nouveau-Brunswick en raison de l’amélioration des temps d’attente à l’échelle nationale. Quoi qu’il en soit, la majorité ne considère pas que les temps d’attente généralement observés actuellement au Canada pour les interventions chirurgicales orthopédiques sont raisonnables, alors qu’une nette majorité juge que les normes relatives aux temps d’attente à l’échelle nationale pour les interventions chirurgicales cardiovasculaires non urgentes sont raisonnables. (Tableaux 9 a-c) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 19 Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 20 Priorités de financement les plus importantes En ce qui a trait aux priorités de financement, la vaste majorité des résidents estiment qu’avoir davantage de médecins de famille constitue la priorité de financement la plus importante. Si elle avait le choix et compte tenu du financement disponible limité, la vaste majorité de la population jugeait qu’une augmentation du nombre de médecins de famille dans la province constituait la priorité de financement la plus importante pour le système de santé du N.-B. Une majorité de la population estimait également qu’une réduction du temps d’attente pour voir soit un médecin spécialiste ou un médecin de famille était la priorité suivante la plus importante, suivie de loin par une réduction du temps d’attente pour les interventions chirurgicales non urgentes. (Tableaux 10 a-d) L’importance primordiale perçue pour chacune de ces priorités augmente avec l’âge. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 21 Utilisation actuelle des cliniques sans rendez-vous et des salles d’urgence On observe une utilisation importante des cliniques sans rendez-vous et des salles d’urgence au Nouveau- Brunswick, peu importe si les résidents ont ou non un médecin de famille. Pour obtenir des soins médicaux lorsqu’un médecin de famille n’était pas disponible ou que les personnes n’avaient pas de médecin de famille, les cliniques sans rendez-vous ou les cliniques ouvertes après les heures normales de service représentaient les choix plus fréquents auprès des personnes ayant un médecin, alors que les salles d’urgence constituaient des choix plus fréquents chez les personnes n’ayant pas de médecin de famille. Dans l’ensemble, les cliniques sans rendez-vous étaient utilisées plus souvent pour des problèmes médicaux non urgents Il est intéressant de souligner le nombre relativement élevé d’habitants du Nouveau-Brunswick (quatre sur dix) qui utilisaient les salles d’urgence pour des problèmes médicaux non urgents, mettant en lumière les défis auxquels font face les soins d’urgence. (Tableaux 11 et 12) Un nombre étonnamment élevé d’habitants du Nouveau-Brunswick (quatre sur dix) ont reçu des soins médicaux dans une salle d’urgence d’hôpital au cours de la dernière année. Fait intéressant, l’incidence de l’utilisation de salles d’urgence d’hôpitaux au cours de la dernière année baissait avec l’âge, mais il n’y avait pas de différence notable entre ceux qui avaient un médecin de famille et ceux qui n’en avaient pas. Les hommes étaient beaucoup plus susceptibles d’utiliser les salles d’urgence d’hôpitaux que les femmes. On observe une incidence plus élevée d’utilisation des salles d’urgence d’hôpitaux chez les gens habitant en milieu rural de la province, comparativement à ceux habitant en milieu urbain. L’utilisation la plus élevée de salles d’urgence d’hôpitaux se trouvait dans le Nord du Nouveau-Brunswick et la plus faible était dans la région de Moncton. Cela laisse supposer que le recours aux soins d’urgence est devenu une pratique courante dans la province. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 22 Un peu moins du tiers de la population avait utilisé une clinique sans rendez-vous qui offrait des rendez- vous la même journée, soit durant la journée ou en soirée. L’utilisation de ces cliniques sans rendez-vous est nettement plus marquée dans la région de Moncton qu’ailleurs. Les gens faisant partie de la catégorie d’âge la plus âgée sont les moins susceptibles d’utiliser une clinique sans rendez-vous pour obtenir des soins médicaux. Les gens vivant dans des milieux urbains et ceux qui ont des enfants à la maison ont généralement un taux d’incidence plus élevé d’utilisation des cliniques sans rendez-vous. (Tableaux 13 a et b) Près de six adultes sur dix dans la province ont utilisé soit une clinique sans rendez-vous ou une salle d’urgence d’hôpital au cours de la dernière année. (Tableaux 13 a-c) La vaste majorité des gens qui se sont rendus dans une clinique sans rendez-vous pour obtenir des soins médicaux ont pu voir un médecin le jour même. L’incidence de voir un médecin dans une clinique sans rendez-vous la même journée était la plus faible dans le Nord du Nouveau-Brunswick, parmi les gens vivant dans des milieux ruraux et ceux ayant des enfants. (Tableau 14) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 23 La majorité des gens qui étaient allés dans une salle d’urgence d’hôpital au cours de la dernière année avaient dû attendre au moins deux heures avant de voir un médecin durant cette visite. Plus de quatre personnes sur dix avaient dû attendre au moins quatre heures avant de voir un médecin. (Tableau 15) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 24 Le temps d’attente pour voir un médecin dans une salle d’urgence semblait être nettement meilleur dans le Sud du Nouveau-Brunswick que dans le reste de la province. On remarque un niveau important d’insatisfaction à l’égard des temps d’attente pour voir un médecin parmi les personnes qui se sont rendues dans une salle d’urgence au cours de la dernière année. Bien qu’une majorité de personnes ait indiqué être plutôt ou entièrement satisfaites du temps d’attente pour voir un médecin lors de leur dernière visite dans une salle d’urgence, un peu moins que la moitié n’étaient pas satisfaites et un quart était entièrement insatisfaites du temps d’attente. (Tableau 16) La satisfaction était la plus marquée parmi les personnes ayant utilisé des salles d’urgence dans le Sud du Nouveau-Brunswick et la plus faible chez les personnes ayant utilisé des salles d’urgence dans la région de Moncton. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 25 Système actuel réglementant le nombre de médecins L’opinion publique est généralement divisée au sujet du système actuel réglementant le nombre de médecins dans des régions géographiques précises de la province. Les habitants du Nouveau-Brunswick étaient généralement divisés dans leur soutien et leur opposition au système actuel en vertu duquel le nombre de médecins est réglementé dans des régions géographiques précises du Nouveau-Brunswick. Le nombre de personnes qui s’opposaient au système actuel était légèrement plus élevé que celui des personnes qui l’appuyaient. Il s’agit manifestement d’une question complexe qui pourrait nécessiter davantage de recherches afin de mieux comprendre l’opinion publique à propos de la réglementation du nombre de médecins dans la province. (Tableau 17) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 26 Profil démographique Le profil démographique des personnes ayant été interrogées dans le cadre de la présente étude ressemble de près aux caractéristiques connues de l’ensemble de la population adulte du Nouveau- Brunswick. (Tableaux B-C et 19-22) Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 27 Méthodologie de l’étude Conception du questionnaire Le questionnaire utilisé pour cette étude a été élaboré en étroite collaboration avec le client et a comporté un certain nombre d’itérations avant de faire l’objet d’un test préliminaire sur le terrain. Conception de l’échantillon et sélection Une stratégie d’échantillonnage stratifié a été utilisée pour recueillir les données afin de s’assurer qu’elles étaient représentatives de la population selon la géographie, la langue, le sexe et l’âge. Au total, 502 entrevues ont été réalisées pour la présente étude. À des fins d’analyse, la province a été subdivisée en trois régions géographiques : le Nord du Nouveau-Brunswick, la Sud du Nouveau-Brunswick et la région de Moncton. Méthodologie de sondage Les données pour cette étude ont été recueillies à l’aide d’une méthodologie de sondage aléatoire par téléphone auprès d’un échantillon représentatif d’adultes du Nouveau-Brunswick. Un échantillon à la fois de téléphones conventionnels et de téléphones cellulaires a été utilisé afin d’assurer une représentation fidèle de l’échantillon. Le sondage a été effectué en français et en anglais, les répondants ayant eu le choix de la langue pour répondre au questionnaire. Le temps moyen requis pour réaliser un entretien était de 12 minutes. Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 28 Tolérances et fiabilité de l’échantillonnage Un échantillon global de 502 présente une marge d’erreur de +/- 4,4 % avec un degré de fiabilité statistique de 95 %. La marge d’erreur pour les sous-groupes variera tant en fonction du nombre de réponses aux questions que du nombre de répondants. Le tableau de tolérances d’échantillonnage suivant présente la marge d’erreur pour ces sous-groupes selon la taille de l’échantillon et le nombre de réponses aux questions du sondage. Tolérance d’échantillonnage pour les résultats en pourcentage en fonction de la taille de Taille de l’échantillon l’échantillon 10 ou 90 % 20 ou 80 % 30 ou 70 % 40 ou 60 % 50 % 500 entretiens 2,6 % 3,5 % 4,0 % 4,3 % 4,4 % 400 entretiens 2,9 % 3,9 % 4,5 % 4,8 % 4,9 % 200 entretiens 4,2 % 5,5 % 6,3 % 6,8 % 6,9 % 100 entretiens 5,9 % 7,8 % 9,0 % 9,6 % 9,8 % 50 entretiens 8,3 % 11,1 % 12,7 % 13,6 % 13,9 % Tolérance d’échantillonnage pour les résultats en pourcentage en fonction de la taille de Taille de l’échantillon l’échantillon 10 ou 90 % 20 ou 80 % 30 ou 70 % 40 ou 60 % 50 % 116 entretiens 5,5 % 7,3 % 8,3 % 8,9 % 9,1 % 151 entretiens 4,8 % 6,4 % 7,3 % 7,8 % 8,0 % 234 entretiens 3,8 % 5,1 % 5,9 % 6,3 % 6,4 % Corporate Research Associates Inc., 2018
Sondage d'opinion publique sur des enjeux de santé 2018 29 Résultats de la réalisation Parmi tous les répondants admissibles du Nouveau-Brunswick joints, le taux de réponse a été de 5 pour cent. Le taux de réponse est calculé par le nombre de contacts coopératifs (655) divisé par le nombre total de numéros de téléphone admissibles appelés (13 580). Le statut final de tous les numéros de téléphone composés est indiqué ci-dessous dans un format suggéré par l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (ARIM) dans son Formulaire de relevé des communications courantes. Résultats de la réalisation A. Total des numéros essayés 31 174 Numéro interrompu/pas en service 17 433 Ligne de fax ou de modem 74 Numéro non résidentiel 78 Mauvais numéro/numéro bloqué 9 B. Numéros admissibles 13 580 Tonalité d’occupation 270 Répondeur 1 850 Pas de réponse 7 625 Rappel prévu 493 Occupé – rappel 6 Maladie, incapacité 18 Problème de langue 37 Personne non disponible 0 C. Total des sollicitations 3 281 Refus du sujet interrogé 2 248 Terminé avant la fin 7 Liste Ne pas appeler 371 A raccroché 0 D. Répondants qui ont collaboré 655 N’était pas admissible 153 Terminé 502 Corporate Research Associates Inc., 2018
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