Termes de Référence Evaluation du Programme de DVV International au Mali (Nord et Centre)

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DVV International - Evaluation 2018 (projet « Mali Nord »)

                                    Termes de Référence
                Evaluation du Programme de DVV International
                           au Mali (Nord et Centre)

Pays : Mali (Nord et Centre)
Période de financement : 2017-2019 (identique avec la période d’évaluation)
Date de publication : 03.09.2018 (TdR en français et anglais)

1. Introduction
DVV International est l’Institut de Coopération internationale de Deutscher Volkshochschulverband
(DVV), la Confédération allemande pour l’Education des adultes. Il représente les intérêts de
quelques 920 universités populaires (Volkshochschulen), les plus grands prestataires d’offres de
formation continue en Allemagne. Leader dans le secteur de l’éducation des adultes et de la
coopération au développement, DVV International soutient dans le monde entier l’apprentissage
tout au long de la vie et apporte son aide à la création et la consolidation de structures durables
d’éducation des jeunes et des adultes.

Financé dans une grande partie par le budget du Ministère fédéral pour la Coopération économique
et du Développement (BMZ) pour la création/le renforcement des structures sociales
(Sozialstrukturförderung - SSF), l’Institut coopère avec plus de deux cents partenaires dans plus de
trente pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe. DVV International promeut,
conjointement avec des associations nationales, régionales et mondiales d’éducation des adultes,
des activités de lobbying et de plaidoyer en faveur du droit humain à l’éducation et de
l’apprentissage tout au long de la vie. Ce faisant, il s’inscrit dans les Objectifs de développement
durable (ODD) de l’ONU, de l'Agenda Mondial pour l’Education (Éducation 2030) et des conférences
internationales de l’UNESCO sur l’éducation des adultes (CONFINTEA).

L’utilisation de la méthodologie « REFLECT » (Regenerated Freirean Literacy Through Empowering
Community Techniques) comme stratégie d’apprentissage des adultes a permis aux groupes cibles de
lire, écrire et calculer dans leurs langues locales, et de gérer efficacement leurs activités génératrices
de revenus. Ces nouvelles compétences techniques et professionnelles transférées aux
communautés et collectivités s’inscrivent dans un processus de durabilité pour renforcer leur
autonomisation. En collaborant avec les décideurs et responsables de la politique de l’Education, en
renforçant les multiplicateurs en éducation non formelle pour les jeunes et les adultes et, finalement,
en soutenant des groupes cibles divers à apprendre divers sujets, l’Institut contribue à la
consolidation de structures durables.

DVV International soutient, aux plans européen et mondial, l’échange d’informations et l’interaction
entre professionnels par le biais de conférences, de séminaires et de publications. Les interventions
de DVV International dans son secteur de spécialisation couvrent trois niveaux : premièrement les
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politiques, les stratégies, normes et standards, ainsi que le financement (niveau macro),
deuxièmement, les institutions et leurs capacités ainsi que le personnel d’enseignement (niveau
méso), et troisièmement les interventions modèles à la base pour les populations (niveau micro) avec
un potentiel de reproduction aux niveau régional, national et même international.

Afin d'améliorer continuellement ses programmes et de s'assurer qu'ils répondent aux besoins des
pays dans lesquels nous travaillons, DVV International les évalue régulièrement. Dans ce contexte, Il
sollicite les candidatures pour réaliser une évaluation de son projet au Mali Nord, conformément
aux orientations et aux lignes directrices ci-dessous.
2. Références du programme
Le Mali, pays sans littoral, entouré par sept pays (Guinée, Sénégal, Mauritanie, Algérie, Niger, Burkina
Faso, Côte d’Ivoire), compte selon l’Index de Développement Humain (IDH) des Nations Unies parmi
les pays les plus pauvres du monde (rang 175 de 188 pays en 2016). Sur 1,24 million de km², le Mali
compte, une population de 18 millions (croissance démographique : presque 3%). Sa population est
très dispersée et inégalement répartie. La densité moyenne est à environ 12 habitants/km² au niveau
national (estimé en 2009), en variant d’environ 0,4 habitant/km² (région de Kidal) à près de 7.400
habitants/km² (District de Bamako). Les zones les plus en proie à la crise (Kidal, Gao, Tombouctou)
représentent près de 2/3 du territoire malien, mais ne sont peuplées que par 9% environ de la
population. Son territoire traverse plusieurs zones climatiques.

Presque la moitié de la population vit sous le seuil de la pauvreté monétaire (48,3% en 2015). Près de
2/3 de la population (61,5%) de 6 ans et plus ne sont pas instruits. En 2015, près de 33,1% des
adultes sont analphabètes, ce qui fait une croissance depuis 2001 (21,3%). Le Mali connait un faible
niveau de développement social. La situation macroéconomique du Mali est caractérisée par un
ralentissement de la croissance économique du fait de la crise sécuritaire et institutionnelle (taux de
croissance moyen estimé à 4,1% pendant la crise, une reprise de la croissance économique de 2,3%
en 2013 pour atteindre 6,0% en 2015).

Depuis 2012, le Mali traverse une crise sécuritaire, politique et institutionnelle majeure sans
précédent. Depuis la Révolution de 1991, le pays semblait pourtant s’imposer comme un modèle de
démocratie sur le continent africain. Dans les faits, la démocratie malienne a été mise à l’épreuve dès
le début des années 2010 par des mouvements rebelles touarègues revendiquant
l’autodétermination. La rébellion armée se radicalise ensuite en 2011 et bénéficie du soutien
d’islamistes qui ont infiltré le nord du pays à la faveur du chaos qui y régnait depuis l’affaiblissement
du pouvoir central malien. En 2012, l’occupation de 2/3 du territoire Nord du Mali par les Touarègues
rebelles et les djihadistes-terroristes ont conduit à un déploiement des forces françaises (Serval et
Barkhane) et à une mission onusienne pour stabiliser le pays.

Depuis 2013, le pays est engagé dans un processus de paix et de réconciliation. Malgré ce processus
enclenché à la suite de la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale en mai 2015,
les groupes armés occupent certaines parties du territoire au détriment de l’Etat et s’affrontent
régulièrement, les terroristes continuent de faire des victimes civiles et militaires dans la partie Nord-
Est et le Centre du pays. Toutefois, la situation, malgré le climat politique relativement apaisé,
demeure encore précaire particulièrement en certains endroits et dans les zones de conflits du Nord
et du Centre du pays. La réélection du Président Ibrahim Boubacar Keita pour un second mandat
permettra, de l’avis de certains, de faire face aux défis sécuritaires.

L’Education nationale au Mali se porte mal du fait de plusieurs facteurs : Le poids des traditions,
l’insuffisance des moyens, l’inadéquation entre les curricula de formation et le marché du travail et la
crise politique dans le Nord et le centre. Les pesanteurs traditionnelles et culturelles continuent
d’entraver la scolarisation des enfants, et surtout des jeunes filles. Des enfants, en majorité des
jeunes filles en âges d’être scolarisées, sont gardés par leurs parents qui pensent qu’elles n’ont pas

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leur place à l’école. Les crises à répétitions que traverse l’Education formelle, du fait des exigences
d’amélioration des conditions de vie des enseignants et des infrastructures, ont influé négativement
sur les résultats scolaires. Le chômage des jeunes qui finissent leurs cursus et se retrouvent sur le
carreau, constitue aussi une mauvaise exemplarité pour les cadets qui se disent que l’école n’offre
plus les garanties de la réussite dans la vie. La crise politique que traverse le Mali depuis 2012 a
provoqué des déplacements massifs de populations, des abandons des structures étatiques par les
fonctionnaires et des retraits d’ONG de leurs zones d’intervention.

L’éducation est le secteur le plus affecté en termes de pertes d’effectifs suite aux abandons des
écoles par les enseignants et élèves. Les djihadistes, réfractaires à l’enseignement en français, ont
attaqué les structures scolaires, occasionnant la fermeture d’écoles et engendrant la chute des taux
de fréquentation, et la montée exponentielle des abandons. Au total, près de sept cent trente-cinq
(735) écoles sur l’ensemble du territoire sont fermées, dont 60% dans la Région de Mopti, obligeant
les enseignants à anticiper sur leurs vacances. L’éducation non formelle a souffert de la crise créée
par l’insécurité grandissante, avec son corolaire, les enlèvements et les multiples assassinats de gens,
et la psychose généralisée dans laquelle vivent les populations. Les services techniques décentralisés
ont simplement suspendu leurs interventions à la faveur des retraits des ONG qui financent leurs
activités de suivi sur le terrain.

La crise dans le centre et le nord du pays, qui a rendu difficile la situation de l’Ecole formelle, impose
que l’Etat et l’ensemble des partenaires qui interviennent dans l’Education nationale répertorient les
problèmes qui se posent à ce secteur et qu’ils s’évertuent à leur trouver des solutions. En effet, la
promotion de l’Education non formelle induit le relèvement de plusieurs défis. Il y a de nombreux
obstacles à lever sur le chemin de ce secteur, et le Programme Décennal de l’Education (PRODEC II)
en cours d’élaboration pour la période 2019-2028 en a énuméré.

La crise sécuritaire a eu des conséquences désastreuses sur le système éducatif, y compris du secteur
de l’éducation non-formelle, au nombre desquelles, on peut retenir entre autres :
       La menace sur l’accès à l’éducation pour des milliers d’enfants en âge d’être scolarisés,
        notamment dans le Nord du pays, du fait des déplacements massifs des populations et des
        fermetures d’écoles ;
       la destruction des infrastructures et des équipements scolaires dans les régions affectées et
        la dégradation de l’environnement d’apprentissage dans les régions d’accueil au Sud du
        pays ;
       l’exacerbation de la pénurie d’enseignants et des difficultés liées à leur gestion ;
       la réduction drastique des ressources des familles, notamment dans les régions du Nord du
        pays, posant ainsi la question du coût d’opportunité de l’école et orientant les choix,
        prioritairement, vers des dépenses de survie sécuritaire et alimentaire ;
       la baisse des dotations financières pour le secteur de l’éducation, avec notamment le gel des
        budgets de fonctionnement pour l’année 2012, l’arrêt des financements extérieurs, la
        suspension de l’aide budgétaire, et donc une baisse drastique des ressources pour les écoles
        situées dans les zones occupées.

Le nouveau PRODEC II propose de renforcer les capacités d’accueil au niveau national de
l’Alphabétisation et de l’Education non formelle.

Le système éducatif malien est administré principalement par trois ministères : le Ministère de
l’Education Nationale (MEN) ; le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique (MESRS) ; et le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MEFP). C’est un
système qui comprend plusieurs ordres et types d’enseignements, avec une diversité de parcours et
de passerelles, dont la finalité est de permettre une insertion socio-professionnelle réussie pour tous.

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La Coopération Suisse donne des financements au secteur non-formel de l’éducation. La Fondation
Karanta créée par cinq états ouest-africain, qui la finance en même temps, soutient les politiques des
états membres en matière d’éducation non-formelle/alphabétisation.

Le système éducatif comprend l’éducation non-formelle, ciblant les jeunes non scolarisés ou
déscolarisés de 9 à 15 ans et les adultes analphabètes, à qui il propose des formes appropriées
d’éducation permettant d’assurer leur promotion socio-culturelle et économique. Pour cela, l’Etat
malien a installé des Centres d’Education pour le Développement (CED), des Centres d’Education
pour l’Intégration (CEI), des Centres d’Alphabétisation Fonctionnelle (CAF), et des Centres
d’Apprentissage Féminin (CAFé). Le système cible également les jeunes non scolarisés ou
déscolarisés de 9 à 15 ans, les jeunes et adultes analphabètes, ou les sortants des CED dans le cadre
de la formation professionnelle, et vise à les doter de compétences requises pour l’exercice d’un
emploi ou d’un métier.

Selon les analyses du MEN, en 2015, près de 70% des adultes maliens de 15 à 44 ans (soit un peu plus
de 5 millions d’adultes) sont encore analphabètes, alors que le Mali s’était déjà engagé à réduire de
moitié la population d’adultes analphabètes à l’horizon 2015. L’analphabétisme touche relativement
plus les femmes (78%) que les hommes (62%). Parmi ces 5 millions d’adultes analphabètes,
seulement 75.000 adultes (1,5%) étaient pris en charge par tous les centres d’alphabétisation
fonctionnelle en 2015-16.

L’Etat reconnait lors des travaux du PRODEC II que les différents programmes d’alphabétisation et
d’éducation non formelle doivent être questionnés, revisités et réorientés vers plus de résultats,
notamment sur le plan de la couverture quantitative des besoins, mais surtout sur le plan de
l’installation effective des compétences durables d’alphabétisation auprès des adultes. Le budget
que l’Etat malien met à la disposition du secteur de l’éducation non-formelle est insignifiant : il est
de 0,3% du total du budget de l’éducation.

Le travail de DVV International au Mali

Présent au Mali dès le début des années 2000, DVV International était dirigé depuis son bureau de la
Guinée. C’est en 2010 qu’elle a transféré son bureau à Bamako. DVV International a conclu un
accord-cadre avec le gouvernement malien ; l’interlocuteur officiel pour DVV est le ministère
d’Enseignement et de l’Alphabétisation (MEN). Parmi les rares partenaires œuvrant dans le secteur
de l’éducation, DVV International est, à côté de la Coopération Suisse, la seule structure
internationale promouvant l’éducation des adultes / l’éducation non-formelle. A part ses deux
projets dans le cadre de la promotion des structures durables (SSF), financé par le BMZ, DVV
International exécute encore deux projets financés par la GIZ, le premier projet dans le cadre de son
programme « Un seule monde sans Faim » (Centres d’innovations vertes), et l’autre dans le cadre de
la décentralisation. Un autre projet est financé par la Deutsche Telekom.

Au Mali, DVV International utilise l’approche « REFLECT » lors de ses projets d’alphabétisation dans
les communes. Les cercles REFLECT se tiennent en langues locales des régions ; les participants de
ces cercles suivent un cycle de trois ans. DVV International met en œuvre une démarche de
développement des connaissances instrumentales et des compétences techniques. A part
l’alphabétisation, DVV International promeut également la formation professionnelle.

DVV International a une vision holistique de son programme de l’éducation des jeunes et adultes au
Mali pour renforcer l’approche de développement communal et communautaire autour des centres
d’apprentissage. De même que sur la gouvernance démocratique locale, ainsi que les capacités
intellectuelles et professionnelles à plusieurs niveaux. Le programme consiste en :

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       L’appui à la conception et à la mise en œuvre des projets communautaires d’éducation de
        base des adultes ;
       Le renforcement des capacités institutionnelles et techniques des structures partenaires ;
       La promotion du lobbying et du plaidoyer en faveur de l’Éducation de base non-formelle en
        général, et de l’alphabétisation en particulier.

Une évaluation du programme 2014-2016 de DVV International en Afrique de l’Ouest a eu lieu en
2015. La discussion des résultats et les considérations de l’équipe de DVV International au niveau
national et régional ont conduit à certaines adaptations par rapport au choix des partenaires (choix
des partenaires liés plus à leur performance, moins de partenariats avec des ONG qui opèrent au
niveau national, plus de partenariats avec des OSC de la base, organisations faitières et un début de
partenariats avec des communes). De même que l’orientation du programme de DVV International
au niveau continental, qui vise, entre autre, l’appui à l’émergence des centres d’éducation
communautaire.

Un aspect supplémentaire s’est ajouté dans le programme de DVV International au Mali suite aux
échanges au niveau régional depuis 2017 : l’introduction d’une approche post-alphabétisation en
utilisant les technologies de l’information et de la communication. Cette approche doit s’approfondir,
avec l’aide des tablettes munies d’une application en plusieurs langues locales (Bamanakan, Peulh,
Soninke, Tamashek, Sonrai) spécifiquement créée, les acquis en matière d’alphabétisation et/ou de
formation professionnelle.

Pour permettre de faire un plaidoyer en faveur de l’éducation non-formelle et des adultes au niveau
régional, DVV International soutient le réseau PAMOJA Afrique de l’Ouest, une structure régionale
spécialisée dans le soutien des réseaux nationaux en alphabétisation et éducation non formelle qui,
en partie, travaillent avec des enseignants et autres jeunes cadres sortant des institutions
d’enseignement supérieur et professionnel, utilisant l’approche/la méthode REFLECT. Ce réseau est
coordonné depuis Cotonou/Bénin.

Actuellement, les programmes SSF au Mali comportent deux projets. Tandis que « Mali Sud »
constitue le projet classique de promotion de l’éducation des adultes et l’éducation non-formelle, le
projet « Mali Nord » a été initié par DVV International, sur demande du BMZ afin de répondre à la
situation des personnes déplacées internes (PDI) après la crise. La détente relative et le retour partiel
des PDI, combiné avec une nouvelle reprise de la vie économique dans cette zone ont conduit DVV
International à travailler dans ces régions, qui n’étaient pas servies par ces interventions jusque-là.
Basée sur des expériences d’autres pays, comme la Géorgie, la Turquie ou la Jordanie, DVV
International avait déjà expérimenté avec succès les approches holistiques appliquées dans les
domaines alphabétisation fonctionnelle, éducation et formation non-formelle, apprentissage tout au
long de la vie portant sur des contextes de (post)crise. A la fin d’une première phase en 2016, et pour
continuer le travail important dans le nord et le centre du Mali, le BMZ a tenu à soutenir ces efforts
sous l’angle de la promotion des structures durables (SSF).

Le projet « Mali Nord » œuvre dans les régions de Kidal, Gao, Tombouctou, Ménaka ainsi que dans la
région de Mopti dans le cadre de l’alphabétisation fonctionnelle et la formation professionnelle avec
trois partenaires sur le terrain. Il consiste à aider les autorités communales à mettre en place et gérer
au niveau communautaire des structures d’apprentissage tout au long de la vie, non-formelles et
pérennes répondant aux besoins d’éducation et de formation professionnelle des jeunes et adultes.
Des ONG de base de la société civile coordonnent les activités sur le terrain (stratégie du « faire-
faire »). Les cercles REFLECT sont gérés par les organisations partenaires, suivis par leurs superviseurs
et DVV International lui-même.

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DVV International met l’accent, d’une part, sur le transfert de connaissances aux membres des
cercles REFLECT, et d’autre part, sur le renforcement des capacités pour les organisations partenaires
pour un suivi à moyen et longue-terme. Les cours d’alphabétisation touchent des sujets socio-
économiques, environnementaux, liés à la citoyenneté, au genre, et incluent, en phase avancée, des
séances d’auto-apprentissages à travers des TIC. Jusqu’à présent, les cercles d’alphabétisation par la
méthode REFLECT n’ont pas subi de contraintes, ni dans le sud du Mali, ni dans les régions touchées
par la violence ou l’extrémisme. Néanmoins, il reste à constater que la situation de crise dans le nord
et le centre du Mali pose des problèmes au niveau de la bonne exécution du projet, par exemple le
manque d’accès à certaines zones d’intervention.

La coopération avec le ministère de tutelle se fait, à travers deux de ses départements qui luttent
contre l’analphabétisme et renforcent l’aspect de l’éducation non formelle et l’utilisation des
diverses langues du Mali :
     La Direction national de l’éducation non-formelle et de la promotion des langues nationales
        (DNENF_LN)
     Le Centre National de la Recherche pour l’éducation non-formelle (CNR ENF).

Il y avait une période dans laquelle l’Etat a créé un ministère spécifiquement pour l’Alphabétisation.
Cependant, cette décision avait été révisée. La mise sur pied d’un fonds national pour l’éducation
non-formelle suivant l’exemple de Burkina Faso, n’a pas réussi, malgré les efforts des organisations
de la société civile appuyées par DVV International et l’Etat. Officiellement, le MEN a accepté toutes
les obligations dans le cadre des initiatives ciblées vers « Education pour tous » ainsi que pour la
poursuite des ODD. Néanmoins, les allocations des ressources personnelles, physiques et financières
n’ont pas reflété la politique de soutien aux analphabètes et ceux qui ont besoin des moyens pour
l’apprentissage tout au long de la vie (ODD No. 4).

Tout en gardant le fil du dialogue et d’échange avec le ministère de tutelle, qui a reconnu
officiellement la méthode « REFLECT », DVV International s’interroge sur l’avenir de la gouvernance
du système pour l’éducation des jeunes et des adultes qui répond aux exigences des ODD et aux
nouveaux défis (mondialisation effective avec des tendances contradictoires de nationalisme,
digitalisation, changement climatique etc.) qui demandent en principe une réponse qui s’adresse aux
populations actives et au-delà des secteurs. A part cela, pour bien coordonner ses activités sur le
terrain, DVV International échange avec d’autres organisations du domaine de l’éducation et des
ONG œuvrant dans le nord.

3. Les objectifs du programme
      (1) Dans au moins 20 sites, jeunes et adultes disposent des espaces d’apprentissage, conçus
          pour la durabilité (niveau micro) ;
      (2) Les nouveaux espaces créés pour l’apprentissage tout au long de la vie sont
          institutionnellement ancrés dans les différentes communes, et disposent d’un personnel
          formé pour l’organisation et la gestion des processus d’apprentissage appropriés pour les
          jeunes et les adultes (niveau meso) ;
      (3) Des décideurs de divers horizons ont reconnu l’importance de l’apprentissage tout au long
          de la vie pour établir et maintenir la paix (sociale) et pour l‘épanouissement des circuits
          économiques locaux, et s’engagent politiquement pour la dissémination des approches
          expérimentées dans le cadre du projet (niveau macro).

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4. Les activités du programme
Dans le but de développer durablement des structures sociales pour l'éducation des adultes, les
programmes de DVV International visent à produire un impact à trois niveaux conformément aux
objectifs susmentionnés.
Concernant l’objectif 1 (niveau micro): « Dans au moins 20 sites, jeunes et adultes disposent des
espaces d’apprentissage conçus pour la durabilité »
 Création et fonctionnement de 30 cercles d’alphabétisation REFLECT et de groupements d’auto
  promotion, dont 50% de femmes, dans des communes choisies dans les régions de Gao, Ménaka
  et Kidal.
    Formation de recyclage des facilitateurs REFLECT sur l’approche REFLECT et la vie associative, le
    fonctionnement des cercles REFLECT, et la formation qualifiante et en gestion des micro- ou
    petites entreprises pour jeunes et renforcement des unions locales de la FNAM quelques
    communues choisies.
 Création ou redynamisation de deux centres d’apprentissage communautaire dans deux
  communes de la région de Mopti.

Concernant l’objectif 2 (niveau meso) : « Les nouveaux espaces créés pour l’apprentissage tout au
long de la vie sont institutionnellement ancrés dans les différentes communes, et disposent d’un
personnel formé pour l’organisation et la gestion des processus d’apprentissage appropriés pour
les jeunes et les adultes. »
 Post alphabétisation à travers les techniques de l’information et de la communication (TIC)
  L’alphabétisation à travers les TIC : utilisation d’une application spécifique traduit en trois
  langues locales pour la phase de la post-alphabétisation
 Suivi - appui-conseil des projets des organisations partenaires
  L’équipe technique et comptable du bureau national poursuivra les activités de suivi autour des
  cercles REFLECT, la gestion comptable et administrative, les activités autour des centres
  d’animation pédagogique (CAP), de la post alphabétisation avec TIC et les activités génératrices
  de revenus.
 L’évaluation à mi-parcours du projet
 L’atelier de formation sur la gestion des centres d’apprentissage communautaire :
 L’atelier de formation Winpaccs pour le personnel comptable du projet et les organisations
  partenaires

Concernant l’objectif 3 (niveau macro): « Des décideurs de divers horizons ont reconnu
l’importance de l’apprentissage tout au long de la vie pour établir et maintenir la paix (sociale) et
pour l‘épanouissement des circuits économiques locaux, et s’engagent politiquement pour la
dissémination des approches expérimentées dans le cadre du projet. »

 Forum national de partage et de plaidoyer sur l’ENF/LL à travers les centres d’éducation
  communautaires (CEC), Contribution SSF Mali Nord
  L’organisation d’une foire expositions et foras de dialogue qui mettent en exergue des éléments
  de plaidoyer lobbying pour la promotion de l’éducation non formelle et l’apprentissage tout au
  long de la vie à travers les centres d’apprentissage communautaire.

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 Participation aux rencontres d’échange avec les acteurs humanitaires, les partenaires étatiques
  et société civile sur l’ENF/EA pour intensifier la question de l’éducation dans le contexte
  d’insécurité du Mali

Structures d’organisations partenaires
•   Associations locales : 1) Fédération Nationale des Artisans du Mali (FNAM) et ses organisations
    membres dans les régions de Mopti, Gao, Tombouctou et Ménaka ; 2) l’ONG internationale Aide
    de l’Église Norvégienne (AEN) ; 3) l’ONG Eveil.
•   Collectivités territoriales
•   Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation

5. But de l’évaluation
DVV évalue régulièrement ses projets et programmes. Cette évaluation qui se passe dans la
deuxième année de la mise en œuvre de la phase du projet en cours (2017-2019) a pour but
d’analyser l’efficacité et l’efficience en lien avec les objectifs, l’impact du projet et ses nouvelles
orientations pour le futur. L’évaluation doit donner une vue sur la globalité du projet, et aboutir aux
recommandations sur le travail et l’engagement du DVV International au Mali, surtout au Nord et au
centre du pays.
L’évaluation doit également considérer le fait que le bailleur BMZ souhaite une réorientation des
programmes financés sur une planification de moyen à long terme pour une phase de 3 à 12 ans au
maximum. Aussi doit être pris en compte le fait qu’il y a une différence de besoins dans le nord du
Mali qui se trouve, après la crise, toujours dans un état d’urgence. Or, sous la prise en compte des
spécificités de Mali Nord, l’évaluateur devrait mettre l’accent de son analyse sur la question jusqu’à
quelle mesure les activités doivent rester au niveau micro ou être transférées au niveau macro. Avec
un focus sur la crise au Mali, l’évaluation de ce projet doit prendre en considération le contexte
spécifique des secteurs sociaux et économiques dans les zones d’intervention (Nord et Centre) ; les
modalités spécifiques de la gouvernance du système d’éducation dans un contexte d’insécurité avec
une implication des tiers encore plus forte (comme par exemple les agences d’aide humanitaire) ;
ainsi que le niveau de départ et les perspectives socio-économiques des populations dans les lieux
d’intervention.
L’évaluation devrait utiliser toutes les sources (primaires et secondaires) et informations, les analyser
et synthétiser, afin de recevoir de données de haute qualité. Ces données devraient mettre
l’évaluateur en mesure de donner des conclusions basées sur des évidences ainsi que des
recommandations réalisables. L’évaluation doit expliquer si et jusqu’à quelle mesure les objectifs que
DVV International avait conclus ont été achevés, et si les mesures appliquées sont efficaces et
appropriées pour les atteindre.

6. Questions guide pour l’évaluation
L’évaluation suivra les cinq principes du Comité d’aide au développement (CAD) pour l’évaluation de
l’aide au développement, ainsi que les questions ci-dessous.
   Pertinence
La mesure dans laquelle l'activité d'aide est adaptée aux priorités et aux politiques du groupe cible,
du bénéficiaire et du donateur.

                                                                                                       8
DVV International - Evaluation 2018 (projet « Mali Nord »)

     Effectivité
Dans quelle mesure le projet de DVV International au Mali atteint ses objectifs. En évaluant
l’efficacité du projet, il est utile d’examiner les questions suivantes :
     Efficacité
Dans quelle mesure les résultats (qualitatifs et quantitatifs) du projet représentent-ils une utilisation
efficace des intrants (ressources) ? Les ressources ont-elles été utilisées de manière rentable pour
atteindre les résultats souhaités ? Ou encore, des approches alternatives auraient-elles produit les
mêmes résultats de manière plus rentable ?
     Impact
Quels changements positifs et négatifs le projet a-t-il produit, directement ou indirectement,
intentionnellement ou non ? Quels sont les principaux impacts et effets résultant du projet sur les
plans social, économique, environnemental et par rapport aux autres indicateurs de développement
? L'évaluation devrait également explorer l'impact positif et négatif des facteurs externes sur les
activités et les objectifs du projet, tels que les changements économiques, politiques,
environnementaux ou sociaux.
     Durabilité
Les avantages des activités du projet sont-ils susceptibles de se poursuivre (soutenir) après le retrait
du financement des donateurs ? Les projets sont-ils durables sur le plan environnemental et
financier?
     Coordination
Quelles sont les autres organisations internationales clés travaillant dans le domaine de l’éducation
des adultes ? Quels mécanismes de coordination existent-ils entre les différentes parties prenantes
de l’AE ? Les différents programmes dans le domaine de l'éducation des adultes sont-ils
complémentaires ? Comment DVV International pourrait-il améliorer la coordination avec les autres
parties prenantes ? Serait-il possible de s’unir dans certains domaines et de créer des synergies avec
d’autres institutions ? Comment et avec qui ?

    Questions – guide spécifiques au contexte du projet au Mali (Nord et Centre)

                   Micro                           Meso                          Macro
                   Les avantages du projet
                   sont-ils pertinents pour        Dans quelle mesure les
                    l'utilisateur final atteint   activités de développement
                                                                                 Dans quelle mesure le
                       des activités               des capacités du projet
                                                                                 système d'éducation des
                       l’apprentissage des         répondent-elles aux besoins
                                                                                 adultes maliens fait-il
    Pertinence         jeunes et des adultes?      en termes de gestion
                                                                                 référence aux discussions
                    les fournisseurs de           technique et financière, de
                                                                                 internationales sur
                       l’apprentissage des         rapportage et de
                                                                                 l’apprentissage des jeunes et
                       jeunes et des adultes       responsabilité des
                                                                                 des adultes?
                       (YALE) (personnel,          partenaires (OSC et
                       direction ....)             communautés) ?
                   et leurs besoins actuels?

                                                                                                       9
DVV International - Evaluation 2018 (projet « Mali Nord »)

               Dans quelle mesure les           Dans quelle mesure les
               objectifs sont atteints /        objectifs sont atteints /
                                                                                 •   Dans quelle mesure les
               susceptibles d’être atteints ?   susceptibles d’être atteints ?
                                                                                     objectifs sont atteints /
                                                                                     susceptibles d’être
               Quels sont les principaux        Quels sont les principaux
                                                                                     atteints ?
               facteurs influant sur la         facteurs influant sur la
 Effectivité                                                                    •    Quels sont les principaux
               réalisation ou la non-           réalisation ou la non-
                                                                                     facteurs influant sur la
               réalisation des objectifs en     réalisation des objectifs en
                                                                                     réalisation ou la non-
               prenant en compte les            prenant en compte les
                                                                                     réalisation des objectifs?
               approches pratiques des          approches pratiques des
               organisations partenaires        organisations partenaires
               (AEN, FNAM) ?                    (AEN, FNAM) ?
                                                Les activités étaient-elles
                                                rentables ?                     •    Est-ce que le partenaire
               Les activités étaient-elles
                                                Les organisations partenaires        ministériel agit de façon
               rentables ?
 Efficacité                                     ont-elles atteint les objectifs      rentable ?
               Les objectifs ont-ils été
                                                à temps ?                       •    Les objectifs ont-ils été
               atteints à temps ?
                                                Proposez des alternatives à          atteints à temps ?
                                                envisager pour l'avenir.
                                                                                •    Y a-t-il un impact global?
                                                                                     Si oui, spécifiez.
               Y a-t-il un impact global ?
               Si oui, spécifiez.                                                • Dans quelle mesure les
                                                                                   parties-prenantes
 Impact      Des effets intersectoriels,       Y a-t-il un impact global ?         (maliens) du système
             tels que l'emploi,                Si oui, spécifiez                   éducatif ont-ils fait un
             l'environnement, la paix, du                                          plaidoyer efficace pour la
             genre, etc., peuvent-ils être                                         promotion de l'éducation
             observés ?                                                            des jeunes et des adultes
                                                                                   pour le Mali du Nord et du
                                                                                   centre ?
                                                                              • Dans quelle mesure le
                                                                                   cadre élaboré par l'État
                                               Dans quelle mesure les              malien atteint-il la phrase
             Dans quelle mesure                formateurs peuvent-ils              2 de l'ODD 4? Si non, quoi
             l’émergence des structures        travailler de manière               faire pour l’atteindre ?
             locales pour l’éducation des      indépendante et/ou             • Le cadre (juridique,
 Durabilité
             jeunes et adultes/l’éducation appliquer les connaissances             administratif, logistique
             tout au long de la vie peut-      de manière durable ?                etc.) établi par d’Etat
             elle être observée ?              Que faut-il, en cas de besoin,      malien est-il approprié
                                               pour assurer la durabilité ?        pour atteindre des
                                                                                   structures sociales
                                                                                   durables ?
             • Le pilotage (gestion à distance) du projet dans le nord et le centre du Mali depuis Bamako
                  est-il approprié pour la mise en œuvre du projet ou existe-t-il d'autres alternatives? Si oui,
                  spécifiez.
 Perspective • Suggérer des contributions possibles de DVV International afin de parvenir à une plus
 future           grande cohérence des politiques nationales d'ALV pour le nord, le centre et le sud du
                  Mali.
             • Comment répondre des enseignants du nord et du centre du Mali en tenant compte des
                  conditions locales (groupes armés, islamisme/djihadisme, attaques violentes, etc.) ?

                                                                                                     10
DVV International - Evaluation 2018 (projet « Mali Nord »)

En outre, l’évaluation devrait examiner le projet par rapport aux différents indicateurs, examiner les
phases de financement précédentes et la phase de financement actuelle, tout en formulant des
recommandations pour la prochaine phase de financement sur trois ans et la perspective à plus long
terme.
7. Le groupe cible des résultats de l’évaluation
Les groupes cibles de l’évaluation sont les équipes de gestion du projet : bureau régional et national
de DVV International Mali, le siège de DVV International en Allemagne. Les résultats de l'évaluation
sont également envoyés au bailleur de fonds du projet, le BMZ. Les résultats de l'évaluation seront
également présentés aux institutions partenaires et serviront de source-clé pour une réflexion
critique sur les activités et les orientations du projet et pour informer la planification et la mise en
œuvre futures.
8. Apport attendu / proposition financière:
Le nombre indicatif de jours ouvrables est fixé à 25. Les candidats doivent soumettre leurs propres
propositions pour le nombre de jours ouvrables, les phases de travail et la répartition des jours
ouvrables par phase :

             1 jour   Briefing et de débriefing
            3 jours   Examen des documents
             1 jour   Préparation du rapport initial
            2 jours   Préparation de la mission
           10 jours   Mission sur le terrain
            3 jours   Analyse de données
            3 jours   Rédaction du rapport
            2 jours   Finalisation du rapport
Veuillez prendre en compte la distribution indicative des jours de travail dans vos suggestions
concernant la méthodologie d'évaluation.
Les propositions financières pour l'évaluation doivent être aussi détaillées que possible et inclure
tous les honoraires et tous les coûts éventuels d'interprétation / traduction, ainsi que tous les frais
de voyage envisagés et tout autre coût (y compris les taxes).
9. Méthodologie
Une combinaison de collecte de données primaires et de revue de données secondaires est attendue
pendant l'évaluation. Les sources de données secondaires seront mises à la disposition de
l'évaluateur. Les documents secondaires suivants seront fournis :
•   Propositions du projet
•   Rapports annuels du projet
•   Rapports finaux du projet
•   Évaluation à mi-parcours et autres types d’autoévaluation concernant le projet
•   Documents partenaires de la mise en œuvre du projet (dans la mesure des disponibilités)
•   Politiques et stratégies nationales en matière d’éducation des adultes
•   Politiques et stratégies régionales en matière d’éducation des adultes

Pour collecter des informations à partir de sources de données primaires, des entretiens avec les
principales parties prenantes sont recommandés, notamment :
 Sources d’information au niveau du DVV International :

                                                                                                     11
DVV International - Evaluation 2018 (projet « Mali Nord »)

             o  Management (y compris la gestion financière) des bureaux régionaux et de pays de
                DVV International
           o Senior management au siège de DVV International
•    Sources d'information sur le niveau macro
           o des représentants d'institutions gouvernementales nationales / régionales
                s'occupant de l'éducation des adultes
           o des représentants d’organisations non gouvernementales nationales s’occupant d’AE
           o des représentants d'autres organisations internationales traitant de l'AE au Mali
•    Sources d’information sur le niveau méso - parties prenantes des institutions partenaires
           o formateurs et enseignants d'institutions partenaires pertinentes
           o bénéficiaires d'institutions partenaires
•    Sources d’information au niveau micro
           o enseignants / animateurs de divers programmes
           o les participants à divers programmes de formation professionnelle non formelle de
                DVV International
           o Eventuellement, les participants aux programmes d’enseignement professionnel non
                formel fournis par d’autres institutions
           o Familles d'apprenants / participants (également des années précédentes)
Dans la mesure où des données sont disponibles, des données qualitatives et quantitatives doivent
être collectées et triangulées.
10. Calendrier indicatif
Le calendrier indicatif de l'évaluation est le suivant :
•   Sélection et passation de contrats d’évaluateurs :           Septembre à octobre (1ère semaine)
•   Briefing :                                                   Octobre (1ère semaine)
•   Soumission et acceptation du rapport de démarrage :          1ère quinzaine d’Octobre
•   Activités d'évaluation et travail sur le terrain :           Octobre/Novembre
•   Débriefing avec le bureau de DVV International :             Dernier jour de l’évaluation sur le
                                                                 terrain
•   Premier projet d’évaluation :                                1ère semaine de Décembre
•   Retour sur la première version :                             2ème semaine de Décembre
•   Deuxième version :                                           2ème semaine de Décembre
•   Feedback sur le deuxième projet :                            3ème semaine de Décembre
•   Rapport final et compte rendu :                              Dernière semaine de Décembre
Une proposition détaillée pour le calendrier des activités est incluse à la fin de ce document.
11. Tâches de l’évaluateur/équipe d’évaluation
L'équipe d'évaluation devra accomplir les tâches suivantes :
• Conception méthodologique et planification de l'évaluation en communication avec DVV
  International ;
• Etude documentaire de la documentation pertinente du projet (application et cadre logique,
  plans et rapports annuels, autres documents de suivi et rapports de projet, matériel pédagogique
  et de relations publiques) ;
• Conception d'instruments de collecte de données pour la phase de terrain; préparation d’un
  rapport initial ;

                                                                                                   12
DVV International - Evaluation 2018 (projet « Mali Nord »)

• Conduite de la phase de terrain avec la participation de toutes les parties prenantes concernées
  (voir l’approche méthodologique ci-dessus) ;
• Compilation du rapport d’évaluation préliminaire, intégration des commentaires et finalisation du
  rapport.
12. Livrables
Les livrables suivants sont attendus :
•   Rapport initial : L'expert / l'équipe d'experts présentera un rapport fournissant des informations
    détaillées sur les méthodes et les questions d'évaluation. Ce rapport sera présenté à DVV
    International, discuté et, le cas échéant, adapté.
•   Débriefing dans le pays : en accord avec le bureau de pays de DVV International, l'équipe (ou les
    experts) présentera les résultats préliminaires de l'évaluation, répondra aux questions et fournira
    toutes les clarifications nécessaires, documentant la discussion, qui formera ensuite la partie du
    rapport final.
•   Projet de rapport d'évaluation : DVV International recevra une première version du rapport
    final, qui sera examinée sur la base des normes de qualité de l'évaluation du CAD. Sur cette base,
    des commentaires seront faits sur le premier projet avant qu’il ne soit renvoyé aux experts. Un
    deuxième projet sera ensuite soumis pour d'autres commentaires et suggestions.
•   Rapport d'évaluation final : Le rapport final tiendra compte de tous les commentaires sur le
    projet de rapport, fournira des informations détaillées sur l'ensemble du processus d'évaluation
    et détaillera tous les résultats et recommandations.

Le rapport d'évaluation devrait être rédigé en français et soumis à DVV International par voie
électronique. Un modèle respectif pour le rapport final sera fourni à l'entrepreneur lors de la phase
de démarrage. Un résumé / une section introductive devrait également être disponible en anglais.
13. Responsables au niveau de DVV International et logistique
DVV International Allemagne       est l’autorité contractante pour cette évaluation. Les principaux
interlocuteurs seront :
    •   Le directeur principal du suivi et de l’évaluation au siège de DVV International à Bonn, en
        Allemagne
    •   Le responsable de la région d’Afrique de l’Ouest de DVV International à Bonn, en Allemagne
    •   La directrice régionale de DVV International en Afrique de Ouest
    •   Le directeur national de DVV International au Mali
    •   Le coordinateur du projet « Mali Nord » de DVV International au Mali
Le bureau de pays de DVV International fournira tous les documents pertinents et le soutien à
l'évaluateur/à l'équipe d'évaluateurs, et aidera à organiser des entretiens et des visites sur le terrain,
et autres, avec les parties prenantes et les partenaires.
L’acceptation du rapport final sera assurée par le responsable principal du suivi et de l’évaluation et
le chargé de dossier principal de DVV International à Bonn, en Allemagne.
14. Qualifications et expérience de l’évaluateur/équipe d’évaluation
Le ou les consultants doivent posséder les qualifications et l'expérience suivantes :
    •   avoir fait ses preuves dans la réalisation d'évaluations de projets de développement (veuillez
        fournir une preuve de cette expérience);

                                                                                                       13
DVV International - Evaluation 2018 (projet « Mali Nord »)

    •   être capable de démontrer une bonne connaissance des méthodes et des instruments
        d'évaluation;
    •   avoir une bonne connaissance du secteur de l'apprentissage et de l'éducation des jeunes et
        des adultes, de l'éducation non formelle et de l'apprentissage tout au long de la vie;
    •   avoir une expérience de la participation des parties prenantes et de la gestion transparente
        des connaissances;
    •   connaître le contexte national du Mali, surtout du Nord et du Centre et le contexte régional
        de l’Afrique de l’Ouest,
    •   Avoir d'excellentes compétences d'analyse et de rédaction ;
    •   Maîtrise du Français, la maitrise de l’Anglais est un atout.
15. Standards de qualité
Les candidats doivent proposer une conception et une méthodologie d'évaluation appropriées, bien
adaptées aux objectifs du projet et aux termes de référence de l'évaluation, afin d'atteindre le but et
les objectifs de l'évaluation.
L'évaluation doit respecter les normes et directives suivantes :
    •   Principes du CAD-OCDE pour l'évaluation de l'aide au développement
16. Application
Tous les candidats intéressés doivent soumettre les documents suivants :
a) CV de la ou des personne/s à impliquer dans la mission ;
b) Proposition technique couvrant les aspects suivants (max. 8 pages) avec

   → Aperçu narratif affichant une compréhension de la tâche
   → Méthodologie détaillée
   → Plan de travail, y compris les étapes détaillées proposées pour la mise en œuvre
   → Examen des éventuelles exigences spécifiques envisagées pour l'évaluation
   → Gestion de la qualité interne
c) Proposition financière détaillée avec tous les coûts attendus.
Toutes les candidatures doivent être envoyées avant 17h00 (heure allemande) le 21 Septembre
2018 aux adresses électroniques suivantes :
    •   Dr. Thomas Lichtenberg (Directeur principal du suivi et de l’évaluation au siège international
        de DVV à Bonn) : lichtenberg@dvv-international.de
    •   Gerhard Quincke (Responsable pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord au siège
        international de DVV International à Bonn) : quincke@dvv-international.de
    •   Christina Wagner (Directrice régionale, DVV International Afrique de l’Ouest, Bamako) :
        wagner@dvv-international.de
    •   Ibrahim Maiga (Coordinateur sénior, projet « Mali Nord », DVV International Mali) :
        maiga@dvv-international-ao.org
17. Critères d'évaluation des propositions /Evaluation criteria of proposals
Les propositions seront évaluées selon les critères suivants :
    •   Qualifications de l'équipe d'évaluation (compte un tiers) (sur la base des critères mentionnés
        ci-dessus) ;

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DVV International - Evaluation 2018 (projet « Mali Nord »)

    •   Proposition technique (compte un tiers) (sur la base des critères mentionnés ci-dessus) ;
    •   Proposition financière (compte un tiers) (meilleure relation coût-service).
18. Demandes de clarification
Si vous avez des questions concernant ce processus de candidature, veuillez envoyer vos questions
aux personnes de contact de la section 16 ci-dessus. La date limite de soumission des questions est le
14 Septembre 2018 à 17h00 (heure allemande). Les réponses à toutes les questions seront publiées
sur notre site Web (https://www.dvv-international.de/dvv-international/stellenangebote/) pour
toutes les personnes intéressées.

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