TOMAS GONZALEZ/ IGOR CARDELLINI - Jérôme Bel d'après Jérôme Bel de Jérôme Bel

 
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TOMAS GONZALEZ/ IGOR CARDELLINI - Jérôme Bel d'après Jérôme Bel de Jérôme Bel
TOMAS GONZALEZ/
                    IGOR CARDELLINI
                       Jérôme Bel
                 d’après Jérôme Bel de Jérôme Bel
© Sabina Bösch
TOMAS GONZALEZ/ IGOR CARDELLINI - Jérôme Bel d'après Jérôme Bel de Jérôme Bel
GÉNÉRIQUE                                                                                                             2
                                                                                        Création
Jérôme Bel (Lausanne)                                                                     Vidy

de Jérôme Bel

Texte, vidéos, chorégraphies
Jérôme Bel

Mise en scène                                       Production
Tomas Gonzalez/Igor Cardellini                      Théâtre Vidy-Lausanne

                                                    Coproduction
Production
                                                    R.B. Jérôme Bel, STAGES - Sustainable Theatre Alliance for
Tristan Pannatier                                   a Green Environmental Shift : Dramaten Stockholm, National
Juliette Hug                                        Theater & Concert Hall Taipei, NTGent, Piccolo Teatro di Milano
                                                    -Teatro d’Europa, Teatro Nacional D. Maria II, Théâtre de Liège,
Régie générale                                      Lithuanian National Drama Theatre, Croatian National Theatre in
Véronique Kespi                                     Zagreb, Slovene National Theatre Maribor, Trafo, MC93 - Maison
                                                    de la culture de Seine-Saint-Denis
Avec (à Lausanne)                                   Avec les équipes techniques, administratives, de production et
George Altaras                                      de développement des publics & communication du Théâtre
Davide Brancato                                     Vidy-Lausanne.

Isabelle Chladek                                    La pièce comporte des scènes de nudité.
Luciana Croatto
Morad Essa
                                                    Cofinancé par l’Union Européenne
Laura Gaillard
                                                    Ce spectacle fait partie du projet Sustainable theatre ?, conçu
Béatrice Gomes
                                                    par Katie Mitchell, Jérôme Bel, Théâtre Vidy-Lausanne, en
Léna Gomes                                          collaboration avec le Centre de compétence en durabilité de
Tomas Gonzalez                                      l’Université de Lausanne : deux spectacles et un workshop qui
Christophe Frieda Grillon                           voyagent sous forme de scripts et recréés dans chaque théâtre
                                                    partenaire par une équipe locale.
Pascal Guignard
Casper Pfister                                      La première mondiale du spectacle Jérôme Bel, interprété et
                                                    mis en scène par Jérôme Bel, a été produite par R.B. Jérôme Bel
Siri Pfister
                                                    (assistant à la mise en scène : Maxime Kurvers ; conseil artistique
Océane Pomini                                       et direction exécutive : Rebecca Lasselin ; administration : Sandro
Jules Razanadravony                                 Grando), en coproduction avec la Ménagerie de Verre (Paris), La
Rafael de Souza                                     Commune centre dramatique national d’Aubervilliers, Festival
                                                    d’Automne à Paris.
Antoine Weil
                                                    Les images photos et vidéos utilisées sont de Herman
Et : Frédéric Seguette, Claire Haenni, Gisèle       Sorgeloos, Marie-Hélène Rebois, Aldo Lee, Pierre Dupouey,
Pelozuelo, Yseult Roch, Olga De Soto, Peter         Chloé Mossessian et ont été produites par CND Centre national
Vandenbempt, Sonja Augart, Simone Verde,            de la danse, Opéra national de Paris/Telmondis en association
                                                    avec France 2 avec la participation de Mezzo et du Centre
Esther Snelder, Nicole Beutler, Eva Meyer Keller,
                                                    national de la cinématographie, Theater Hora/R.B. Jérôme Bel,
Germana Civera, Benoît Izard, Ion Munduate,         French Institute Alliance Française – FIAF.
Cuqui Jerez, Juan Dominguez, Carine Charaire,
                                                    Jérôme Bel remercie Caroline Barneaud, Daphné Biiga Nwanak,
Hester Van Hasselt, Dina Ed Dik, Amaia Urra,        Jolente De Keersmaeker, Zoé De Sousa, Florian Gaité, Chiara
Carlos Pez, Henrique Neves, Johannes Sundrup,       Gallerani, Danielle Lainé, Xavier Le Roy, Marie-José Malis,
Véronique Doisneau, Damian Bright, Matthias         Frédéric Seguette, Christophe Wavelet.

Brücker, Remo Beuggert, Julia Häusermann,           R.B. Jérôme Bel reçoit le soutien de la Direction régionale des
                                                    affaires culturelles d’Île-de-France - Ministère de la Culture
Tiziana Pagliaro, Miranda Hossle, Peter Keller,
Gianni Blumer, Matthias Grandjean, Sara Hess,
Lorraine Meier, Simone Truong, Catherine Gallant
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PRÉSENTATION                                                                                 3

Avec Jérôme Bel, le chorégraphe propose une auto-bio-choréo-graphie. Soit un autoportrait
où il livre une image sensible de l’artiste qui prend un temps pour jeter un regard rétrospectif
sur sa propre trajectoire avant de formuler la possibilité d’un nouvel horizon.

Assis, accoudé à une table, devant son ordinateur, il relie ses chorégraphies passées à ses
rencontres, choix, doutes et engagements. Cette pièce, écrite durant la pandémie, s’inscrit
dans le projet au long cours Théâtre durable?, mené conjointement par le Théâtre Vidy-
Lausanne, Katie Mitchell et Jérôme Bel. Le texte, joué par Jérôme Bel à la Ménagerie de
Verre à Paris à l’automne 2021, est appelé à voyager en tournée à l’étranger sous forme de
script mis en scène et interprété par des artistes locaux·ales. À Lausanne, où se tiennent les
premières représentations de cette tournée particulière, Igor Cardellini et Tomas Gonzalez
se sont emparés de cette auto-bio-choréo-graphie et proposent leur interprétation qui se
décline à travers plusieurs médias : une exposition Jérôme Bel sur les réseaux sociaux et
devant le pavillon du Théâtre de Vidy et le spectacle Jérôme Bel où Tomas Gonzalez donne le
texte de Jérôme Bel à la première personne. Par ce dispositif, ils activent un questionnement
autour de la copie et de l’original ainsi que sur le spectaculaire, les lieux et les objets du
spectacle aujourd’hui.
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NOTE D’INTENTION                                                                               4
par Tomas Gonzalez et Igor Cardellini

Avec Jérôme Bel, pièce écrite et jouée en première mondiale à Paris en octobre 2021 par
Jérôme Bel lui-même, le chorégraphe propose un autoportrait. Il livre une image sensible
de l’artiste qui prend un temps pour jeter un regard rétrospectif sur sa propre trajectoire
avant de formuler la possibilité d’un nouvel horizon. Assis, accoudé à une table, devant son
ordinateur – utilisant les codes minimalistes de la conférence – il égraine certaines étapes
de sa vie personnelle et de sa carrière dans un espace dépouillé, archives filmiques à l’appui.
Ce texte écrit durant la pandémie, et qui s’inscrit dans le projet Sustainable Theatre? autour
des questions de durabilité, est appelé à être mis en scène et joué par des artistes différent.e.s
dans chaque endroit où il voyage. À Lausanne, où, se tiennent les premières représentations
qui échappent à l’auteur, Igor Cardellini et Tomas Gonzalez choisissent d’activer l’une des
tensions principales dans le travail du chorégraphe. À savoir, entre le désir de spectacles
et la critique du « spectacle » au sens de Guy Debord.
Au départ de cette approche, il y a l’interrogation suivante : s’il faut interpréter Jérôme
Bel – apôtre de la non-danse et artiste conceptuel – comment le faire? Comment le faire
sans l’annuler dans un personnage, mais au contraire en mobilisant ce que le chorégraphe
apporte de réflexion et de critique dans le champ des arts vivants depuis les années 1990?
Igor Cardellini et Tomas Gonzalez créent donc deux spectacles : un matérialisé en dehors
du théâtre (devant la salle et sur les réseaux sociaux), sous la forme d’une exposition de
photographies mettant en scène un Jérôme Bel fun, pop, figé dans l’image. Les supports
retraçant la performance method acting d’un interprète attaché à ressembler au chorégraphe
et produisant une version glamour de « Jérôme Bel ». L’autre performance, à l’intérieur
de la salle de théâtre cette fois-ci, où l’autobiographie du chorégraphe est prononcée par
Tomas Gonzalez, dans ses vêtements quotidiens, avec sa voix, ses gestes propres et dans
une attention portée au moment présent. Ce dispositif en deux temps visant à créer un effet
de « non-mise en scène ».
Les metteurs en scène utilisent une imagerie sophistiquée, stéréotypique, convoquant le
publicitaire et le kitsch. Ceci, afin de créer des attentes autour de ce que sera l’expérience à
vivre à l’intérieur et la déjouer en plongeant les spectateur.ice.s dans l’essentiel : transmettre
cette traversée autobiographique dans l’instant présent, dans un rapport à l’échelle 1:1. Le
procédé est inspiré de ce que Jérôme Bel fait dans Shirtologie et The show must go on lorsqu’il
utilise des symboles du capitalisme et les détourne pour nous faire réfléchir à la manière
dont la société du spectacle agit sur nous, sur nos corps. Ici, le symbole, la marque, l’icône
détournée, c’est Jérôme Bel même.
Par cette proposition, les metteurs en scène Igor Cardellini et Tomas Gonzalez poursuivent
aussi une interrogation autour du spectaculaire, des lieux et des objets du spectacle, de la
performance aujourd’hui, ainsi que de la raison d’être du théâtre. En effet, l’unique endroit
où l’accès à la « transmission » de Jérôme Bel est rendue possible est la salle de théâtre. En
dehors, n’existe que l’évocation d’une version spectaculaire glam-divertissante.
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© Sabina Bösch

© Sabina Bösch   © Sabina Bösch
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ENTRETIEN AVEC JÉRÔME BEL                                                                    6
Propos recueillis par Florian Gaité pour le Festival d’Automne à Paris, 2021.

Vous avez présenté des pièces qui étaient toutes des récits de soi dansés, performés,
ceux d’une chorégraphe, d’une interprète et de vous-même. Quelles distinctions
établissez-vous entre elles ?
Jérôme Bel : Chacune s’inscrit dans la lignée des portraits biographiques de danseurs
initiée avec Véronique Doisneau en 2005 à l’Opéra de Paris. Isadora Duncan articulait
certains événements tirés de l’autobiographie de cette danseuse et chorégraphe américaine
à certaines de ses danses interprétées par Elisabeth Schwartz. C’est durant les répétitions
de cette pièce que je me suis dit que ce serait drôle de faire un Jérôme Bel. Pandémie,
confinement et couvre-feux obligent, j’ai profité de l’occasion pour écrire seul chez moi
mon « auto-bio-choréo-graphie » à partir des archives filmiques de la compagnie. Dans
ce solo, je déploie les différentes opérations artistiques que j’ai pu produire depuis bientôt
trente ans... en seulement deux heures.

Au début de votre parcours, vous neutralisiez la dimension personnelle de votre
recherche au profit du concept. Dans Jérôme Bel, deuxième du nom, vous vous
dévoilez au contraire comme jamais pour donner à comprendre votre travail. À
quoi rapportez-vous ce changement d’approche ?
Jérôme Bel : À la découverte de mon inconscient. Au début de mon travail, au milieu des
années 90, je lis la pensée structuraliste et, pour faire vite, décide que mon travail aura
comme terrain d’étude le social et le culturel. Je mets alors le personnel de coté. C’est
sans doute ce qui a le plus surpris le milieu de la danse à l’époque, bien plus habitué à
l’expression de soi. Certains l’ont compris, d’autres pas du tout. En tout cas j’ai pu continuer
à ausculter la culture avec la danse comme outil. Moins d’une dizaine d’année après, lorsque
j’ai entamé une psychanalyse, j’ai compris que la dimension personnelle avait infusé mon
travail sans que je m’en aperçoive, provoquant bon nombre de malentendus dans son
interprétation. Il était alors nécessaire pour moi d’y opérer un certain rééquilibrage. J’ai
ainsi dû prendre en compte mon inconscient pour continuer mes recherches. Ce qui s’est
au final révélé joyeux car mon travail m’a permis de me rendre compte du ressort créatif de
ma vie privée. Et ce solo Jérôme Bel (« deuxième du nom » comme vous dites) est le récit de
cette prise de conscience.
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Dans cette création, vous dressez votre propre « portait dansé », série initiée avec
Véronique Doisneau une danseuse sur le point de prendre sa retraite. Après Le
Dernier spectacle, et plus encore, le film Rétrospective, cette pièce annonce-t-elle (à
nouveau) votre fin de carrière ? Pourquoi cette obsession de la fin ?
Jérôme Bel : Il me semble qu’il est toujours intéressant de savoir où l’on en est, de mesurer,
parfois, le présent au passé, et au futur. À vrai dire, je ne sais pas très bien pourquoi
j’entretiens ce rapport au temps. Ce que je sais, c’est que j’ai une conscience très forte de
l’histoire, qui est sans doute due à ma pratique de la psychanalyse. Mais il est vrai que
dernièrement, avec ma prise de conscience écologique, la question de la fin a ressurgi.
Dans la mesure où j’avais décidé que ni moi, ni ma compagnie ne prendrions plus l’avion,
l’idée d’arrêter mon activité artistique m’a traversé l’esprit (même si au final, je travaille
encore plus et les projets s’accumulent les uns sur les autres). Je ne l’avais plus envisagé
depuis des dizaines d’années. C’est dire combien ma prise de conscience écologique a
été un choc. Peut-être est-ce cela qui m’a poussé à faire ce « dernier » spectacle. Enfin, le
dernier jusqu’au prochain...ou peut-être pas. J’aime jouer avec l’idée de ma mort possible.

                                                                 Lire l’entretien complet ici.
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LE PROJET THÉÂTRE DURABLE?                                                                 8
Comment aborder les multiples enjeux de la durabilité sur scène ? Comment tenir compte
de ces enjeux tout au long du processus de création et de tournée d’un spectacle ? Comment
les institutions théâtrales peuvent-elles se rassembler et interroger leurs pratiques et leurs
modèles de travail ?
Pour réfléchir concrètement à ces questions, Katie Mitchell, Jérôme Bel et le Théâtre Vidy-
Lausanne ont entrepris ensemble un exercice de durabilité grandeur nature, en partenariat
avec le Centre de compétence en durabilité de l’Université de Lausanne et les équipes de
dix festivals et théâtres européens.
Durant la saison 21/22, Katie Mitchell et Jérôme Bel créent chacun·e un spectacle au
Théâtre Vidy-Lausanne. Ces productions aborderont différentes questions liées à la
durabilité, du contenu des spectacles à la manière de les produire. Après leur création
à Lausanne, ces spectacles seront présentés à l’international dans les lieux partenaires,
mais sans aucun déplacement de personne ni de matériel depuis Lausanne : chaque
théâtre partenaire adaptera et reprendra le spectacle avec une équipe locale, sur la base
des scripts écrits par Katie Mitchell et Jérôme Bel. Ces scripts comporteront à la fois des
demandes artistiques et des paramètres techniques visant à réduire l’empreinte carbone
de la représentation concernée.

 KATIE MITCHELL                  JÉRÔME BEL/                     WORKSHOP
 Une pièce pour les              TOMAS GONZALEZ/                 Getting into
 vivant·e·x·s en temps           IGOR CARDELLINI                 the Doughnut !
 d‘extinction                    Jérôme Bel
 de Miranda Rose Hall            de Jérome Bel

 Création 25.09 - 3.10.2021      Création 16.06 - 25.06 2022
TOMAS GONZALEZ/ IGOR CARDELLINI - Jérôme Bel d'après Jérôme Bel de Jérôme Bel
BIOGRAPHIES
   JÉRÔME BEL                                                                                9
   Jérôme Bel est un chorégraphe français dont les
   premières œuvres, dans les années 1990,
   exploraient la théâtralité littérale du moindre
   geste: chaque apparition ou mouvement valait
   pour ce qu’il était littéralement, faisant de la
   scène le lieu d’une observation attentive,
   recentrée et évocatrice en défaisant le
   spectaculaire. Plus tard, ses pièces, poursuivant
   leur ouverture à ce qui habituellement n’a pas
   sa place dans un théâtre, se firent documentaires :
   Véronique Doisneau (2004), une commande de
   l’Opéra de Paris, voit une danseuse du ballet
   raconter son expérience dans l’institution. Ou
   encore Disabled Theater, dans lequel il invite les
   acteurs·rices handicapé·e·s du Theater Hora
   zurichois à partager leurs danses et leurs
   histoires. À Vidy, il a présenté Gala (2017, reprise
   en 2018), Rétrospective et Conférence sur rien lors
   de Programme Commun 2019, Danses pour une
   actrice (Valérie Dréville) en 2020 et Isadora
   Duncan en 2021. Depuis 2019 et pour des raisons
   écologiques, Jérôme Bel réinterroge ses pratiques       © DR             © Herman Sorgeloos
   de production et de diffusion, notamment en ne
   prenant plus l’avion.

                                                          © Elisa Larvego
BIOGRAPHIES
   TOMAS GONZALEZ                                                                       10
   Tomas Gonzalez s’est formé en Lettres à
   l’Université de Lausanne et en théâtre à La
   Manufacture-HEARTS, école dans laquelle il
   enseigne depuis 2017. Il s’intéresse aux procédés
   de copie, d’imitation et de réactivation. Il a

                                                                                         © Francesca Palazzi
   collaboré avec Jérôme Bel, Mohammad Al Attar,
   Sara Leghissa ou Émilie Charriot. Au bénéfice
   d’une bourse de compagnonnage de la Ville de
   Lausanne et du Canton de Vaud, il assiste Milo
   Rau et Yan Duyvendak. À Vidy, il collabore avec
   Stefan Kaegi pour les créations de Boîte noire et
   Société en chantier, et il participe au séminaire
   Imaginaire des futurs possibles avec la philosophe
   Vinciane Despret. Avec Igor Cardellini, il fonde
   le duo CARDELLINI | GONZALEZ, dont les
   projets sont créés au Théâtre de Vidy, notamment
   L’Âge d’or cette saison aussi.

   IGOR CARDELLINI                                        © DR             © Jasper Kettner

   Igor Cardellini a suivi un parcours universitaire
   en anthropologie, sociologie et sciences
   politiques à l’Université de Lausanne. Il collabore
   à la dramaturgie des projets d’Émilie Charriot,
   adaptations dans lesquelles il se focalise sur les
   rapports entre genre, sexe et classe, mais aussi
   de ceux du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui. Il
   s’intéresse plus largement aux relations de
                                                                                         © Francesca Palazzi

   pouvoir et à la manière dont la situation théâtrale
   permet de les réactiver et de les mettre en jeu. Il
   est par ailleurs journaliste pour plusieurs
   quotidiens romands et membre du comité du
   Festival Belluard Bollwerk.

                                                         © Elisa Larvego
CONTACTS                                                         11

PRODUCTION                            PRESSE

Directrice des projets artistiques    Directrice des publics
et internationaux                     et de la communication
                                      Astrid Lavanderos
Caroline Barneaud
                                      a.lavanderos@vidy.ch
c.barneaud@vidy.ch
                                      M +41 (0)79 949 46 93
T +41 (0)21 619 45 44

Chargé de production                  Chargée de communication
Tristan Pannatier                     presse et tournées
t.pannatier@vidy.ch                   Pauline Amez-droz
T + 41 (0)21 619 45 84                p.amez-droz@vidy.ch
                                      T +41 (0)21 619 45 21
Diffusion
Elizabeth Gay
elizabeth.gay@vidy.ch                 SERVICE DE PRESSE FRANCE
T +41 (0)79 278 05 93                 Rémi Fort
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TECHNIQUE
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