PINOCCHIO PÈRE ET FILS - de Jeanne Benameur Production Théâtre et Figures

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PINOCCHIO PÈRE ET FILS
     de Jeanne Benameur

   Production Théâtre et Figures
L'auteur

COMPAGNONNAGE

        C’est Laurent qui a initié le travail ensemble. J’ai accepté tout de suite. En
confiance.
        Depuis, nous nous rencontrons.
        Nous imaginons, nous réfléchisssons, nous confrontons.
        La parole nous lie et nous relie avant que chacun de nous ne reparte, seul,
sur son territoire singulier de travail.
        Ce compagnonnage fait partie, absolument, de l’aventure.

AVENTURE

Je ne suis pas du tout habituée à travailler ainsi. Ni à partir d’un texte déjà écrit. Ni
en partageant la gestation du texte avec quelqu’un.
         D’ordinaire je suis seule et j’y tiens.
         Savoir que les marionnettes vont être créées, à partir de mon texte, est une
joie inconnue. Une peur aussi. Et si mes mots ne pouvaient porter la vie jusqu’à la
scène ? Le compagnonnage vécu avec Laurent Bancarel me donne force. Alors j’y
vais. J’ose. Et l’épreuve du plateau, je suis prête à l’affronter.
         C’est un travail qui me fait grandir, comme Pinocchio, comme Gepetto.

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L'auteur

MA LECTURE

          Une lecture n’arrive jamais au hasard. Je viens de finir un roman qui inter-
roge la filiation par la face mère-fille. L’autre face du même pic c’est le rapport
père-fils. Comment devient-on père de quelqu’un ? Comment devient-on fils de ?
C’est cette question qui porte ma lecture de Pinocchio.
          Le père n’a pas l’évidence du ventre.
          Il lui faut souffrir autrement pour passer du stade de simple géniteur à celui
de père. C’est l’histoire de Gepetto, de tous les hommes qui un jour sont pris par ce
désir de l’engendrement.
          La créature arrive, imparfaite. Reconnaissante d’être créée et pleine
d’appétits qui n’honorent pas forcément le désir du géniteur. Grandir, c’est faire sien
un désir qui nous fait du bien, malgré le travail que cela suppose. C’est se reconnaî-
tre, libre, dans la parole du père. Et pouvoir œuvrer.
          Le féminin dans le texte de Collodi a une place métaphorique. Les puissantes
vagues qu’il faut affronter, le ventre du requin où il faut séjourner mais dont il faut
sortir, le manifestent plus sûrement à mes yeux que l’expression par le personnage
de la Fée.
          C’est bien le féminin dans son rapport à la mort et l’effroi qu’il engendre chez
l’homme qui sont présents dans le texte de Collodi. C’est cet effroi, dépassé à
l’intérieur de soi qui permet de rejoindre l’extérieur, de sortir du ventre du requin.
D’être un homme. Libre.

MON TRAVAIL D’ECRITURE

        J’écris depuis « toujours ». C’est ma façon de vivre. D’être au monde.
        Chaque texte est une nécessité. Je découvre en travaillant des espaces
ignorés à l’intérieur de moi. Mon rapport au monde s’élargit. Cela n’a pas de fin.
        C’est l’acte poètique qui fonde mon travail. Ma vie.
        Et la psychanalyse qui me permet de le réfléchir.
        Depuis 1989 des textes sont publiés. Romans, textes poètiques, travail
théâtral, articles de reflexion sur la lecture, l’écriture, ma place du sujet dan la
transmission. Les lecteurs de mes textes peuvent être des enfants, des adolescents,
des adultes, c’est toujours l’enfance que j’interroge chez chacun de nous. Elle est à la
source de notre liberté.

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Le metteur en scène

“...les marionnettistes sont des démiurges, créateurs de monde qu’ils façonnent à
leur image...” dit-on.
         Avec Pinocchio nous prenons l’image au mot, ce mythe nous le permet.
         Quand je pense au personnage Pinocchio , je vois des mains façonnant ,
modelant travaillant une motte de terre. La forme alors naît. Fragile et précieuse
comme une intuition, celle qui nous conduit et nous pousse au départ de chaque
création.
Cette aventure, au delà de l’histoire à raconter, m’interroge et me murmure une
vérité troublante sur le métier que nous exerçons, nous marionnettistes. Témoins du
continuel conflit entre vie et mort, animé et inanimé, que nous impose l’objet mani-
pulé.
“J’écris pour faire un vivant avec un mort.” écrit Valère Novarina, voilà une formule
que nous pouvons nous approprier.
         Je ne dissocie jamais le travail réalisé en atelier et mon rapport avec le
plateau. Ces deux univers, même s’ils appartiennent à des territoires différents,
s’entrechoquent et se nourrissent l’un l’autre.
         Geppeto rêve seul de l’enfant alors il le conçoit.

        “Ecris moi une marionnette, Pinocchio”, aurais je pu dire à Jeanne, depuis
nous construisons ensemble, nous partageons, nous confrontons. Nos intuitions que
nous alimentons sont en passages, en partage.
        J’écris ces mots alors que le texte est encore en “écriture”, les marionnettes
non réalisées. Alors, les questions du “jeu” et de la “dramaturgie”, de leur rapport,
se posent avec plus d’évidence et de force. C’est un véritable compagnonnage
stimulant.
        Il nous engage dans une relation plus mature et plus vraie, entre un auteur et
un collectif au service du plateau.

Toujours dans cet esprit de compagnonnage, nous éditerons un livre qui retracera
cette aventure :

A paraître en 2009 aux éditions “Le bec en l’air”
du livre “Pinocchio père et fils “, photos de Olivier Placet.

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La scénographie

        Avec Jean-Marie Eichert nous réaliserons le dispositif grâce à l’amical et
précieux accueil du Théâtre de l’Épée de bois à la Cartoucherie de Vincennes.
        Nous souhaitons un dispositif léger dans un espace réduit. Trois interprètes
(2 comédiens manipulateurs et 1 musicien) devront évoluer. Espace multiforme qui
accueillera différents types de marionnettes et d’objets manipulés. Dans le dévelop-
pement de l’action dramatique, les trois interprètes accompagneront les marionnet-
tes pour être à la fois personnages, narrateur et témoin.

        Fiche technique :

Personnel : 3 personnes

Détail : 2 comédiens marionnettistes, 1 musicien
(la régie plateau est assurée par les acteurs)

Lumière

Circuits intégrés au dispositif

Découpes : basse tension avec couteaux

1 jeu d’orgue manuel

Son intégré au dispositif

Dispositif :
Espace scénique : plateau ouverture : 4,50m - hauteur : 2,70m - profondeur : 4 m

Salle permettant l’obscurité complète

Montage :
1 service + 1 service de raccord comédiens.

Durée du spectacle : 60 mm
Jauge : 200 maximum

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L'équipe

Laurent BANCAREL :
Mise en scène, jeu, manipulation, conception des marionnettes.

Après des ETUDES THEATRALES à l’École Jacques Lecoq (1987), Laurent BANCAREL
étudie l’Histoire de l’Art et le Théâtre de Marionnettes à l’Université de Paris VIII (1986-
1990). Ses professeurs sont : Michel Bernard, Bernard Dort, Michel Vinaver.
De 1989 à 1993, il est comédien au Théâtre de l’Épée de Bois à la Cartoucherie de Vincen-
nes : Volpone (Ben Johnson), Tamerlan (Christopher Marlowe), Don Juan (Tirso de Molina).

En 1995, il crée sa propre COMPAGNIE THEATRE ET FIGURES avec un spectacle bilingue
tout public : Le Jeu de Don Cristobal , “Retablillo de don Cristobal”de Federico Garcia
Lorca. Depuis lors, Laurent Bancarel joue ses spectacles en France et à l’étranger.
1997, il crée Comment Hamid raconta au Portefaix les Aventures de Sindbad le Marin,
texte arabe traduit par René Khawam. Cette création est présentée au Théâtre de LA
DIGUE (Toulouse).
2000/2002 : La ballade de mister Punch de Eloi Recoing (en collaboration avec l’auteur)

2005/2007 : Soldat Joseph ou l’histoire du soldat de Charles Ferdinand RAMUZ sur une
musique originale (Benjamin Glibert et Julien Barbarasco) spectacle de marionnettes tout
public.

RENCONTRES et formations divers :
1989 : Stage « le masque Balinais » avec Mas Soegeng
1998 : Stage « la tentation de l’objet » avec Jean Louis Heckel (NADA théâtre) et Abbi
Patrix (la Compagnie du cercle) (AFDAS) Ibsen « Peer Gynt »
2002 : Stage de danse KATHAKALI à Cochin (Kerala –INDE) (AFDAS) avec Kottakal
Nandakumaran Nair
2002/2003 Stages avec le Teatro MALANDRO – théâtre de la ville (Paris) et Scène
Nationale de Châteauroux.Durenmatt « La visite de la vieille dame ».

ENCADREMENT des stages de FORMATIONS :
2007 : Partenaires Rectorat de le Réunion, public d’enseignants. Théâtre d’objets
2006 : Centre d’éducation renforcé (Ministère de la Justice) travail sur “Punch” Tarbes
(65)
2004 : Derniers partenaires : DAAC de Saint Denis de la Réunion, DRAC Réunion,
Ateliers marionnettes à partir de Sindbad le marin ou la route maritime de la soie
2003 : Atelier de recherche manipulation de marionnettes pour les comédiens du
TEATRO MALANDRO (Genève) (Marionnettes conçues par la compagnie théâtre et
figures)
2000 : Stage organisé par la compagnie théâtre et figures pour la création de la ballade
de Mister Punch
1999 : Stage organisé par la compagnie Théâtre et Figures dans le cadre d’ateliers théâtre
Madrid (lycée Français)
1997 : Stage organisé par la compagnie Théâtre et Figures. Atelier de recherche pour la
création des Aventures de Sindbad le Marin
1989 : En EQUATEUR avec le Théâtre de l’Epée de Bois - CARTOUCHERIE de Vincennes et
les Alliances Françaises.
Depuis 1996 : Ateliers Lycées, Collèges , Ecoles primaires, FOL, Centres CCAS, MJC .

AUTEURS travaillés dans le cadre d’ateliers de recherche et lectures.
2002-Durrenmatt « La visite de la Vieille Dame. 2000-Samuel Beckett « Nouvelles et
textes pour rien » . 1998-IBSEN « Peer Gynt ». 1996- Michel DE Ghelderode – « Le Peroquet
de Charles Quint » . 1995-Contes « Le vieilard et l’enfant ». 1989-Juan MONTALVO « Los
Clericales »

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L'équipe

Jack COUDERT
Jeu, manipulation.

Formé par le Théâtre-École de Caen (1974-76), Jack COUDERT élargit très vite le
champ de son expression artistique, notamment en multipliant les stages de haut
niveau dirigés par de très grands artistes et des « maîtres » non moins illustres.
Citons quelques-unes de ces étapes essentielles : Eugenio Barba (1978), Ariane
Mnouchkine (1983 et 1987), Jerzy Grotowski et Cieslak (1983 et 1984), Étienne
Decroux et le mime (1983 et 1984), I. Made Djimat et le masque balinais (1995 et
1996), Tanaka Min et la danse butôh (1985), Karuna Karan et le Théâtre Indien
Kathakali (1986), les Frères Dagar pour la voix et le chant dhrupad (1990), Blanche
Salant et l’Actor’s Studio (1997).

Très diversifiée, son expérience professionnelle de comédien se décline au gré de ses
compagnonnages avec telle ou telle équipe artistique : Les Fourberies de Scapin de
Molière, Stries d’après Michel Foucault au « Théâtre des Alephs » de Hugues Dupuy
(1976-79); Antigone de Sophocle, Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare au «
Théâtre d’Ostrelande » d’A. Malartre (1979-80); Woyzzeck de Büchner, Don Juan de
Molière, l’Eden et les Cendres d’après Dante, Le Songe d’une nuit d’été de Shakes-
peare au « Théâtre du Radeau » de François Tanguy (1983-86). En 1986-87, il joue
avec la Compagnie de « L’Embellie » de P. Hottier Oncle Vania et Ivanov de
Tchekhov, Roméo et Juliette de Shakespeare.

De 1990 à nos jours, on a pu le voir dans Jonas de Jean Grosjean (Théâtre Essaion
1990); Ferhat et Chirine du poète Nazim Hikmet (1991); Macbeth de Shakespeare
(1992); Pièces en un acte de Tchekhov (Compagnie « Grande Magia Théâtre » 1993);
Pourvu que le monde (spectacle de Chantal Morel, 1995); Partie de campagne d’après
J. Renoir (Festival d’Avignon 1996); Antonin Artaud (Théâtre des « Quartiers d’Ivry »
1998); Dans la solitude des champs de coton de B. M. Koltès (« Théâtre de l’Aube »
de Christophe Bident, 2000-2001).

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L'équipe

Joan MELCHIOR CLARET
composition, musique sur scène, jeu.

Ma passion pour la musique, la poésie et l'expression scénique commence tôt (1968)
par l'histoire d'une rencontre forte avec des artistes Ibéro-américain tel Paco Ibañez,
Cuateto Cedron, Jaime Torres.... ainsi que de singulières personnalités de la pensée
et de l'écriture tel Armand Gatti ( “Archéoptérix”- Toulouse 1983.), Raphael Alberti,
Jean Beaudriard... Ces rencontres déterminantes aiguiseront ma sensibilité aux
rapports étroits qu'il peut y avoir entre la musique, l'écriture, la narration, le geste et
à l'importance d'un engagement philosophique dans l'expression artistique.
C'est aussi là que je reçoit et capte la force des rythmes balancés d'Amérique latine
et découvre la guitare.

Puis vient Jimi Hendrix, la guitare peut donc parler, même crier ! Je me lance dans
l'aventure Rock des années 70. Une période revendicative et riche en expériences
humaines et innovations musicales.
Poussé par le besoin d'approfondir mes connaissances, j'étudie l'écriture musicale et
me passionne pour les musiques du XXème siècle et le Jazz.
Retour sur les bancs de l'école, études musicales à Barcelone, Conservatoire, Ecoles
de Musique (1982 -1992).

Se concrétise alors une nouvelle passion pour l'écriture en créant plusieurs forma-
tions instrumentales autour d'un répertoire propre. Musique descriptive mais aussi
aux influences jazz et populaires. En composant des musiques pour l'image (Ciné
concert « Grass » de M C Cooper, E B Schoedsack - Festival de cinéma muet
d’Anères, Cinémathèque de Toulouse / « Bon Appetit Monsieur Soleil de Boris Claret
- Prix du meilleur documentaire au 2ème Festival International du Film Ecologique de
Bourges), le spectacle et la scène, théâtre («Les tristes champs d’Asphodèles», mise
en scène Solange Oswald, compagnie Merci - 1998), danse (« Celle qui marche »,
création chorégraphique - Cie Emmanuel Grivet - 2002), marionnette (« El reblillio de
Don Cristobal » - Cie Théâtre et Figures Laurent Bancarel -2007)...
Ces pratiques m'amène vers les musiques plus expérimentales, mais aussi les techni-
ques informatiques appliquées à la musique. Aujourd’hui, je recherche et privilégie
les "rencontres" qui me permettent d’offrir et d’exprimer la diversité de mes prati-
ques et de mes influences musicales.

Jean-Marie EICHERT
scénographie.
C’est en 1971, après avoir obtenu son diplôme de l’École Nationale Supérieure des
Beaux-Arts de Paris, que Jean-Marie EICHERT devient membre du Théâtre de
l’Aquarium installé à la Cartoucherie de Vincennes. Douze années durant, il est le
scénographe attitré de cette équipe dont le travail marquera le théâtre des années
1970-80. Avec Jacques Nichet, Didier Bezace et Jean-Louis Benoit, il crée de nom-
breuses pièces, dont Le Marchand de Ville, Gob, Tu ne voleras point, Pépé… Depuis
1974, Jean-Marie Eichert enseigne la scénographie pratique à l’Université de Paris
VIII et devient, en 1989, le conseiller permanent du Théâtre de l’Épée de Bois.

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Le texte

Sur scène, Gepetto et une motte de glaise. Il travaille la terre. On entend en voix-off

Le bois dont sont faites les forêts
Où se perdent les enfants

Le bois dont sont faites les bûches
Qui réchauffent les maisons.

Pinocchio apparaît. Il marche et ses pas font « clic-clic-clac ». Gepetto est absorbé par son
travail, il chantonne « gobo tu papa, gobo tu mamma »

PINOCCHIO J’ignore de quel bois je suis fait. Comment s’appellent les arbres ?
J’entre dans le monde à pas comptés. Clic-clic-clac.

GEPETTO qui ne le regarde pas, ne l’entend pas. Mon fils sera un prince. Il dansera…il
dansera…

PINOCCHIO Je bringueballe. Je claudique. Tout le monde va rire.

GEPETTO Mon fils ne manquera jamais de rien. De rien.
Moi qui étais le vieux à la perruque de travers, moi qui n’avais de feu que celui que
j’ai peint sur le mur de ma pauvre maison, je fais mon enfant. Tout seul. Parfait.
Parfait.

PINOCCHIO Je dansotte comme un canard.
Mon corps fait d’étranges bruits. Pas d’oreille. Je ne veux pas d’oreille pour les
clic-clic-clac qui cassent chacun de mes pas.

GEPETTO Mon fils ira loin. Dans le monde, loin. Il sera fier comme un prince.
Fait de mes mains. De mes mains.

Pinocchio le rejoint, lui prend les mains. Il regarde à l’intérieur des paumes.
GEPETTO Des mains de travailleur, mon enfant, qui t’ont fait.
Pinocchio regarde ses mains à lui.
PINOCCHIO Je n’ai pas toutes les lignes comme toi dans la main. Ma paume est toute
lisse.

GEPETTO Il faut des mains bien lisses pour tenir le savoir, mon enfant. Me smains de
travailleur n’ont retenu que les outils.

PINOCCHIO Donne-moi tes outils. Les outils qui m’ont fait.

GEPETTO Impossible. Ce sont mes mains et je ne peux pas te les donner.

PINOCCHIO clic-clic-clac
                Clic-clic-clac
Mon corps fait trop de bruit.
Je n’entends pas si j’ai un cœur qui bat.

GEPETTO Ecoute. Il bat. Là. Il met la main de Pinocchio contre sa poitrine à lui.

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Distribution

                             Texte : Jeanne Benameur
                     Mise en scène : Laurent Bancarel

                               Jeu :Laurent Bancarel, Jack Coudert
 Composition et musique sur scène : Joan Melchior Claret
                      scénographie :Jean Marie Eichert
    Conception des marionnettes :   Laurent Bancarel, Jean Marie Eichert
                        Graphisme : Pierre-Alexandre Loy
                  Création lumière :(en cours)
                    Photographies : Olivier Placet
            Chargé de production :  Guillaume Bourain
                    Administration :Joëlle Petitjean
                        Production :Compagnie Théâtre et Figures
          co réalisation (en cours) :
                                    Théâtre aux mains nues, Parvis scène nationale
                                    de Tarbes, Centre Dramatique Régional de
                                    l'Océan Indien (Saint-Denis, la Réunion), Théâtre
                                    Canter, MJC Ville de Manosque, Théâtre de l'Épée
                                    de Bois.
          Coproduction (en cours) : Ville de Château Arnoux (04)
Subventions (en cours de demande) : Conseil Général (65), Conseil régional Midi-Pyré-
                                    nées, DRAC.

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COMPAGNIE
     THEATRE et FIGURES
        Mairie (Siège)
        65 150 Anères

     contact production :
        Guillaume Bourain
          06 69 55 00 19
theatrefiguresproduction@yahoo.fr

     direction artistique :
        Laurent Bancarel
         06 71 92 93 96
      theatre.figures@free

   www.theatreetfigures.com
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