Train. Railcoop va relier Rennes à Tou-louse en passant par Le Mans, Tours, Poitiers
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! Bretagne ! ouest-france.fr du 18 février 2021 ! 572 mots Train. Railcoop va relier Rennes à Tou- louse en passant par Le Mans, Tours, Poitiers… Les trains Railcoop devraient desservir la gare de Rennes à partir de 2023. Joël Le Gall, Ouest-France La jeune société coopérative compte ouvrir sa première ligne en juin 2022, entre Bor- deaux et Lyon. Le lancement d’une ligne Rennes-Toulouse, sans passer par Paris, est prévu l’année suivante. Fondée en 2019 à Figeac (Lot), la société coopérative Railcoop vient de franchir une étape décisive. Le nombre de sociétaires vient de dépasser les 5 000, portant le capi- tal au-delà du seuil exigé par l’État pour délivrer une licence d’opérateur ferroviaire. « Nous étions 3 000, .n décembre, s’enthousiasme la directrice déléguée, Alexandra Debaisieux. Depuis qu’Envoyé spécial (France 2) a parlé de nous (voir ci-dessous), le
14 janvier, nous avons reçu 2 000 nouvelles souscriptions en 15 jours ! » Parmi ces sociétaires, des citoyens qui veulent davantage de trains, mais aussi des associa- tions, des entreprises, des communes, des départements. Des centaines de Bretons et Ligériens déjà sociétaires Les obstacles administratifs levés, la coopérative pourra acheter ses premiers trains, sans doute des TER d’occasion qui seront rafraîchis, et recruter la centaine de sala- riés qui seront nécessaires pour faire fonctionner la première ligne entre Bordeaux et Lyon. Trois allers-retours quotidiens seront proposés, à partir de juin 2022, au prix de 38 € le trajet.
Alexandra Debaisieux, directrice générale déléguée de Railcoop Lucas Madebos Bretons et Ligériens, dont plusieurs centaines sont déjà sociétaires, pourront obser- ver cette expérience inédite. Ils sont les suivants sur la liste. Railcoop veut mettre en service, en 2023, une ligne Thionville-Lyon et une autre entre Rennes et Toulouse. Cette dernière, à raison de deux allers-retours par jour, desservira Laval, Le Mans, Tours, Poitiers, Limoges, Brive-la-Gaillarde, Cahors. Durée du trajet : environ 8 heures et tarif low cost. « On s’aligne sur le coût moyen du covoiturage, 15 centimes le ki- lomètre » , précise Alexandra Debaisieux. Parallèlement à ces lignes entre grandes villes, des études sont en cours pour déve- lopper des dessertes locales et le transport de fret.
Railcoop prévoit de mettre en service en 2023 une ligne entre Rennes et Toulouse. service infographie Ouest-France « Mettre des trains là où il n’y en a plus » Convaincus de répondre à une forte attente, les initiateurs de Railcoop entendent « prendre des parts de marché à la route » et « être complémentaires à l’offre ferro- viaire existante » . Autrement dit, il n’est pas question de concurrencer la SNCF. « On veut mettre des trains là où il n’y a en plus » , résume la directrice déléguée . Neuf Français sur dix vivent à moins de 10 km d’une gare, souligne l’Autorité de régulation des transports. Mais un tiers des 6 442 gares ne sont plus desservies. Pourtant, agrme la jeune société coopérative, « le transport des voyageurs par train émet 8 à 20 fois moins de CO2 (gaz carbonique) que la voiture ». Le train
« consomme moins d’espace que la route et est très complémentaire des mobilités douces (vélo, marche…) ». Les sociétaires réunis lors de la première assemblée générale. Lucas Madebos Pour devenir sociétaire de Railcoop, il sugt d’acquérir une part à 100 €. Certains le font pour soutenir le projet . D’autres pour y apporter leur voix, leurs idées ou prêter main-forte aux sept salariés. « Des cercles locaux ré\échissent à des projets de dessertes, se réjouit Alexandra Debaisieux. C’est la force de la coopérative : partir des besoins des territoires et construire les futurs services. » C’est ainsi que, sur le trajet de la future ligne Bordeaux-Lyon, des communes sont devenues sociétaires et vont, pour certaines, redonner vie à leur gare abandonnée. Serge POIROT.
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