À travers l'eSport, un vent de révolution souffle sur le Sport Business - Une discipline sur laquelle il faudra désormais compter

La page est créée Baptiste Reynaud
 
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À travers l'eSport, un vent de révolution souffle sur le Sport Business - Une discipline sur laquelle il faudra désormais compter
À travers l’eSport, un vent
de révolution souffle sur le
Sport Business
Une discipline sur laquelle il faudra désormais compter…
À travers l'eSport, un vent de révolution souffle sur le Sport Business - Une discipline sur laquelle il faudra désormais compter
À l’heure où de nombreuses disciplines sportives peinent à
exister au sein d’un marché où trônent des mastodontes que
sont le football, le rugby ou encore le tennis, un nouvel
arrivant est en train de se faire une place en brisant tous
les codes.
Bien plus qu’une simple tendance, l’eSport possède des
arguments que ne peuvent plus ignorer les professionnels du
Sport Business qui sont de plus en plus nombreux à succomber
aux atouts de cette pratique en devenir.

Une discipline sur laquelle il faudra désormais compter

Si l’eSports divise l’opinion du grand public quant à son
appartenance ou non au sein des disciplines sportives, les
acteurs du sport business ont de leur côté déjà tranché. En
effet, peu importe au fond, que les compétitions de jeux vidéo
soient reconnues comme un sport à part entière, la discipline
et sa communauté s’appuient sur des codes et des valeurs qui
intéressent les acteurs du Sport Business, que ce soit les
institutions, les sponsors, les médias ou encore les clubs
professionnels.
Voilà déjà plus d’une vingtaine d’années que les passionnés
suivent la croissance de l’eSports notamment en Asie où le
succès de la discipline n’est plus à démontrer. En France,
l’eSport fait de plus en plus de bruits et ce depuis seulement
2014-2015. Pour rappel, en 2016 l’UEFA déclinait déjà l’Euro
de manière virtuelle en partenariat avec la startup française
eSports World Gaming Federation.
De nombreux arguments expliquent cette dynamique à commencer
par l’audience générée par les compétitions de sports
électroniques. En 2015, lors de la finale des Championnats du
Monde du jeu League of Legends (LoL), l’eSport enregistre des
chiffres records puisqu’en plus de remplir la fameuse
Mercedez-Benz Arena du Bayern Munich, plus de 36M de visiteurs
uniques ont été recensé sur les plateformes de diffusion en
ligne. Depuis, l’engouement autour du jeu ne s’est pas
estompé, les finales 2017 atteignant même un pic de 80M de
visiteurs uniques.
Au-delà de ses audiences qui rivalisent avec de nombreux
événements sportifs de par le monde, l’eSport possède une
communauté très active sur la toile qui commente et partage de
nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux, les plateformes de
vidéos dont Youtube et Dailymotion ou encore les sites
spécialisés à l’instar de Twitch. Selon une enquête du groupe
Webedia, plus 7,5 M de Français s’intéressent régulièrement à
l’eSport. Sur le plan international, on estime que près de 500
Millions de fans suivront régulièrement l’eSport d’ici 2020.
Une audience capable de rivaliser avec certains événements
sportifs internationaux, une communauté engagée en forte
croissance en France, un marché prometteur à l’international,
autant d’atouts qui ont permis à l’eSports de se faire une
place au sein du Sport Business à l’heure où de nombreuses
instances poursuivent leur stratégie de mutation sur le
digital.
Les professionnels du Sport Business s’emparent des manettes

À l’image de l’UEFA, nombreux sont les acteurs historiques à
avoir sauté le pas de l’eSport ces dernières années. En
France, la Ligue de Football Professionnel organise depuis
deux saisons maintenant son championnat virtuel avec l’Orange
E-Ligue 1. En parallèle, de nombreux clubs ont constitué leur
équipe professionnelle sur des simulations de football mais
également sur d’autres jeux à l’instar du PSG engagé sur
League of Legends. À l’international, la NBA a également
annoncé la création d’une ligue virtuelle où s’affronteront
certaines de ses franchises en 2018.
Sur le petit écran, la grande majorité des chaînes sportives
consacre désormais une partie de sa programmation aux
compétitions de jeux vidéo. La chaîne L’Équipe a parié dès
2015 sur la discipline en diffusant l’E-Football League. De
son côté, BeIN Sports propose une émission hebdomadaire
baptisée beIN eSports alors que le groupe Canal a lancé le
Canal ESport Club en plus de diffuser une compétition du jeu
Counter Strike via sa chaine C8. Enfin, SFR Sport n’est pas en
reste puisque la chaine du groupe Altice propose également une
émission hebdomadaire dédiée avec le Mag Esport.
Une visibilité dans les médias qui n’a pas échappé aux
sponsors. Si les géants de l’électronique et de l’informatique
ont toujours suivi de près ce qui se passait dans l’univers de
l’eSport, les sponsors traditionnels du sport sont également
désormais de la partie. En effet, de nombreuses marques ont
choisi de s’associer à des équipes ou à des compétitions
d’eSports à l’instar d’Orange, du PMU, de Winamax mais
également d’Adidas qui fournit les maillots de l’équipe
française Vitality. Dernier arrivé en date, EDF vient
d’intégrer deux spécialistes du jeu League of Legends à sa
Team d’ambassadeurs.

Et à l’avenir ?

Le gouvernement a officialisé en 2016, la création de France
ESports, dont l’objectif est de favoriser et d’encadrer à
l’avenir, le développement des sports électroniques en
collaborant avec les différentes parties prenantes de la
discipline. De son côté, le CIO a fait grand bruit au mois
d’octobre en indiquant que l’eSport pourrait être un jour
considéré comme une discipline sportive par le mouvement
Olympique. L’eSport pourrait ainsi faire son entrée aux Jeux
Olympiques mais sous certaines conditions de structuration et
de respect des valeurs du CIO. Enfin, la FDJ mise également
sur l’eSport en organisant un système de paris en ligne autour
des compétitions de jeux vidéo. Totalement gratuits pour le
moment puisque les jeux d’argent ne sont pas encore autorisés
autour des jeux vidéo, l’opérateur parie lui-aussi sur une
discipline en pleine croissance. Et pour cause, l’eSport
devrait représenter d’ici 2020, un marché équivalant à plus de
4 Mds d’euros.
Michael Tapiro

Le marché du sport se développe aujourd’hui au sein des BRICS
(Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) mais aussi au
sein des pays asiatiques, africains, moyen-orientaux et sud-
américains. Les grandes compétitions sportives internationales
se déroulent aujourd’hui partout dans le monde : Jeux
Olympiques à Sotchi (2014) et à Rio de Janeiro (2016) ; Coupes
du Monde de Football au Brésil (2014), en Russie (2018) et au
Qatar (2022); Jeux Européens à Bakou (2015)… Plus que jamais,
le sport se mondialise et permet à des pays émergents
d’organiser de grands événements.

Au regard de l’évolution géographique du secteur, l’objectif
de Sports Management School est de former des managers
internationaux polyglottes, à travers un programme sur mesure,
la découverte des cultures, et l’immersion linguistique pour :

– Travailler en France ou à l’étranger dans des domaines aussi
variés que les médias, le droit, le management, le marketing,
l’évènementiel ou encore la vente ;
– Acquérir des connaissances pointues sur l’univers sportif à
l’étranger ;
– Initier des projets de recherche en coopération avec
d’autres établissements européens ou internationaux.

SMS propose deux cycles d’études, sur deux campus, Paris et
Lausanne :

– Un cycle Bachelor (bac+3) recrutant à niveau bac et
diplômant à bac+3.
Ce programme forme des profils opérationnels correspondant aux
besoins réels du secteur et permet de rentrer dans l’univers
du sport dès le premier emploi.

– Un cycle MBA, composé d’une 4e et d’une 5e année, et
délivrant un MBA.
Cette formation très spécialisée est destinée aux futurs
managers et experts du Sport Business.
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