UN MUNDO RARO cabaret lyrique - Musiques Éclatées
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Belinda Kunz UN MUNDO mezzo-soprano Avec Iida Hirvola en compagnie de violoncelle Quentin Gouraud RARO Monteverdi Merula Massenet guitare(s) cabaret lyrique Vivaldi Schubert Conception Belinda Kunz Eisler Mise en images Marie Duisit mais aussi Collaboration artistique Armelle de Frondeville Jimenez Chorégraphie Annamirl van der Pluijm Brassens Brel...
Un Mundo Raro Cabaret lyrique « Un Mundo Raro », un monde étrange et étonnant : celui d’une chanteuse d’opéra qui s’autorise des promenades sur des sentiers inattendus, hors du monde codifié de l’opéra, offrant airs lyriques, chansons sépharades, mexicaines, françaises, aussi bien que le répertoire grinçant et humoristique du cabaret berlinois, mêlant la danse à la voix, et proposant des rencontres inventives avec des instruments inattendus : guitare tantôt acoustique tantôt électrique, violon- celle. « Un Mundo Raro » brouille à plaisir les frontières musicales et fait le pari du mélange des timbres et des genres. Note d‘intention Avec « Un Mundo raro », j’ai voulu rechercher dans la simplicité et la pureté du duo chant / guitare, et plus tard en trio avec le violoncelle, une liberté de ton pour explorer un vaste répertoire. Ces musiques chères à mon coeur interrogent, en forme de fil rouge, la solitude, la possibilité de l‘amour, du dépassement des passions, l‘humour. « Il me faudra dire un mensonge, je dirai que j‘arrive d‘un monde étrange... de un mundo raro... que je ne connais pas la douleur, que j‘ai triomphé en amour et que je n‘ai jamais pleuré », poursuit la chanson. Entourée de la guitare et du violoncelle, je propose ici, à ma manière, celle d‘une chanteuse lyrique, une forme d‘hommage à des chanteuses et chanteuses qui, outre mes modèles opéra- tiques, peuplent ma vie : Marlene Dietrich, Nina Hagen, ou Chavela Vargas, et aime à explorer une gestuelle différente. Ce spectacle porte l‘empreinte du travail avec la chorégraphe Anna- mirl van der Pluijm, et du regard plein d‘intelligence, d‘humour et de générosité de Marie Duisit et d‘Armelle de Frondeville. Belinda Kunz Inspirations
Merci aux scènes qui nous ont accueillis : Auditorium de la maison du parc, saint brisson (création, novembre 2018) salle raymond gudin, dommartin (juillet 2019) bal blomet («Des bulles au Bal Blomet, événement privé «Normaliens Autrement», fév. 2019) église de dompierre sur héry (Version concert, juillet 2019) centre équestre a cheval sur soi, bard-le-régulier (août 2019) Prochainement : Version concert le 28 mars à Strasbourg Dans le cadre du festival Les Musiques Éclatées Le public en parle « De la tristesse nostalgique au sourire et au rire… » « Un moment suspendu et habité ! Formidable ! Mon admiration. » « Belinda : ton interprétation de « Il n’y a pas d’amour heureux : à pleurer d’émotion. » « Merci pour ce moment d’évasion, de grâce, de poésie... » « Merci pour cette traversée de l’Europe, depuis les patios andalous jusqu’aux cabarets surréalistes ber- linois, du duende tout en contrôle au lâcher prise débordant de fantaisie. Un duo voix/guitare tout en respect et en virtuosité complice. Bravo ! » « Bravo pour le joli spectacle d’hier soir, tout en délicatesse, qui met en valeur la voix de Belinda, si puissante et bien timbrée, douce pour l’amour et mélancolique pour la mort, subtile pour notre Brel germanisé, et nostalgique pour notre Brassens dont les rimes tristement lucides sont si actuelles. Et vive le porte jarretelle, les bas de soie noirs et les menaçants talons à aiguille. » « Je sors juste du concert, et c’était juste fantas...tique ! Un beau voyage dans divers mondes comme une escapade en bateau où on accoste d’abord sur les rives du flamenco, de l’âme sépharade avant de changer d’univers et de se diriger ves des rives plus lyriques, baroques, puis incursion au cabaret au charme décalé avec à la fin une escale surprenante et très électrique au pays de Carmen, une version moderne et ébouriffante de virtuosité... Ce qui m’a touchée dans ce concert, c’est la créativité des deux interprètes, qui s’approprient totalement ces airs connus pour nous les offrir reinventés avec profondeur et fraîcheur. On sent leur talent indéniable, leur complicité musicale, sous couvert de ne pas se prendre au sérieux. Ils ont l’art de nous emporter avec eux, de l’émotion au rire avec de vrais moments de grâce... » (avec Olivier Mesnier à la guitare, novembre 2018 et juillet 2019)
BIOGRAPHIES BELINDA KUNZ mezzo-soprano Appréciée pour tant pour sa voix que pour sa versatilité, Belinda Kunz construit peu à peu un chemin atypique. On la retrouve tantôt sur scène dans le répertoire d‘opéra, tantôt en concert, parfois en sex- tuor vocal dans le répertoire contemporain, parfois accompagnée d‘un ensemble baroque. En récital, elle explore un vaste répertoire, allemand, français, espagnol, anglais, américain, ou russe, ancien, classique, ro- mantique ou contemporain, ainsi que le répertoire de music-hall. Elle est à l‘origine de plusieurs créations : Voix en Miroir avec la poétesse Irina Breitenstein (2013), Un Mundo Raro (2018) et La Barca d‘Amore, cabaret baroque et contemporain créé avec d‘autres collègues de la Gé- nération Baroque 2018 du Parlement de Musique de Strasbourg (2019). * Franco-allemande et parfaitement bilingue, fille d’une chanteuse lyrique et d’un pianiste chef de chant, Belinda Kunz se forme d‘abord auprès de ses parents, parallèlement à de hautes études littéraires à l’École Normale Supérieure de Lyon. Elle participe à des masterclasses de Ludovic Tézier, Evelyn Brunner, et se perfectionne aujourd‘hui auprès d‘Ivan Geissler. À Strasbourg, elle se forme au répertoire baroque auprès de Martin Gester, travaille le lied et l’interprétation avec Denis Dercourt et assiste régulièrement aux cours de direction de Theodor Guschlbauer. En 2013/14, elle poursuit sa formation théâtrale à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq. Membre depuis 2008 de la Compagnie Opéra Autrement, elle interprète Orphée, Chérubin, 2e Dame, Carmen, Mercedes, Rosine, Isabella, Prinz Orlovsky, la Belle Hélène, la compagnie re- prenant le grand répertoire lyrique à travers un travail d’arrangement et de recréation. Sur scène, on a pu l‘entendre dernèrement dans le rôle d‘Endymion dans Diana oder der sich rächende Cupido de Keiser dans le cadre du projet Génération Baroque 2018 du Parlement de Musique de Martin Gester et dans une mise en scène de Benjamin Prins, ainsi que dans le rôle-titre de la Grande Duchesse de Gérolstein à Oberhausbergen sous la direction du jeune chef Etienne Ferrer. Son répertoire de concert va de la musique baroque à la musique contemporaine. Elle chante notamment depuis 2017 avec les Voix de Stras / dir. Catherine Bolzinger, sextuor vocal dédié au réper- toire contemporain. On a pu l‘entendre par ailleurs sous la direction de Michael Balke (Opéra National de Lorraine, Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, Masterclasse Ludovic Tézier), et de Theodor Guschlbauer (Kammerensemble Kehl-Strasbourg). Belinda Kunz se produit régulièrement en récital en France et en Allemagne. Elle est sélection- née, avec le pianiste strasbourgeois Valentin Mansard, pour participer au prestigieux concours Wigmo- re Hall / Independant International Song Competition à Londres, en septembre 2019.
IIDA HIRVOLA, violoncelle Violoncelliste d‘origine finlandaise, Iida Hirvola obtient son diplôme en violoncelle et pédagogie à l‘Académie de musique de Tampere et son diplôme de Master d‘interprétation à l‘Académie Supérieure de Musique de Strasbourg dans la classe de Véronique Fuchs. Elle a eu l‘occasion de se produire au sein de l‘ensemble Accroche Note, AxisModula et Tampering Ensemble, qui se consacrent à la création con- temporaine. Elle a aussi joué au sein de l‘Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Pori Sinfonietta et Nordea Jean Sibelius Orchestra et a pu se plonger dans la musique de chambre dans des concerts, le plus récem- ment avec son trio Céphéïde avec la violoniste Janna Joncheray-Kuipers et le pianiste Matthieu Brechet et avec le quatuor de violoncelles Celim. Passionnée par les possibilités que la voix humaine apporte dans le jeu instrumental, son projet solo se focalise sur le répertoire contemporain pour violoncelle seul qui intègre la voix de l‘interprète, et ainsi à la si- multanéité du jeu instrumental et vocal. Iida Hirvola partage sa passion de la musique en tant que professeur de violoncelle à La Vill’A, Maison d’Enseignement et de Pratique des Arts d‘Illkirch-Graffenstaden ainsi que comme intervenante DEMOS Stras- bourg (Dispositif éducatif et orchestrale à vocation sociale). QUENTIN GOURAUD, guitare(s) Bercé par les disques de son père, qui mélangeaient le jazz de Duke El- lington, Ella Fitzgerald, les chansons de Brassens, Boris Vian, Les Frères Jacques, les spectacles de Pierre D’ac et Francis Blanche, de Desproges, c’est presque inconsciemment qu’il s’intéresse à l’âge de 12 ans, à la fois au jazz et au théâtre. Guitariste autodidacte, il monte un groupe de funk (les Lobsters) qui lui fera expérimenter la scène et la composition pendant plusieurs années. En 2005 il intègre la troupe Nutella Sunrise et joue, arrange puis compo- se respectivement la musique de leurs spectacles « Flopstar » (2006) et « Un Conte Refait » (2009). Il continue la composition et/ou le jeu pour d’autres spectacles (« Quand on n’a que la haine », « Bal Trap »,...) et intègre l’école de jazz de Didier Lockwood (CMDL) en 2011. Compositeur pour l’image (TV, documentaires, courts métrages...), gui- tariste et pianiste pour des formations diverses de rock (Aïtone), d’electro pop (Lizaé), de jazz (JustSo Group), de funk (fanfare du Gros Tube), Quentin se consacre également depuis 2017 à l’accompagnement du théâtre improvisé avec la LIP, Paris Impro, les Bonnets M, et en intégrant le collectif de « Vibration ».
Marie Duisit, Mise en images Elle se consacre principalement à la scène avec les premiers rôles du répertoire lyrique traditionnel (Mozart, Gounod, Massenet, Bizet, Tchaikovsky), baroque (Rameau, Lully, Monteverdi, rôles de Phèdre, Poppée, Vénus) ou contemporain (Aperghis, Boucourechliev, Prodominès) sous la direction de chefs tels que Theodor Guschlbauer, Peter Eötvös, Gabriel Schmura, William Christie, Gustav Leonardt ou Jean-Claude Malgoire, dans les théâtrers parisiens (Théâtre Musical de Paris, Opéra-Comique) et en province (Opéra du Rhin, de Lille, de Nantes… Festivals deVaison-la-Romaine et d’Aix-en-Provence) ainsi qu’à l’étranger et à Radio-France. Elle possède également un important répertoire d’oratorio, de mélodies, et chante aussi l’opérette. Cofondatrice avec Jean-Dominique Burroni et directrice artistique de la compagnie Opéra Autrement, elle a à son actif la conception et la création d’une dizaine de spectacles et d’interventions « autour de la voix » qui lui ont donné de multiples occasions de faire ses armes en mise en scène et direction d’acteur. Armelle de Frondeville, Collaboration artistique Formée initialement à l’Opéra-Studio de Paris, Armelle de Frondeville participe à de nombreuses créations musicales, notamment de G. Aperghis, F.B. Mâche, A. Boucourechliev, J.J Werner, D. Keane, M. Ohana, G. Marais, à l’Opéra-Comique, à Chaillot, à l’Opéra de Lyon, de Strasbourg, de Nan- cy et de Metz, aux festivals d’Avignon, de Montpellier (France-Musique), au Midem (Festival des Iles de Lerins), et avec l’Atelier lyrique du Rhin, à Rennes, Bordeaux, Mulhouse, Colmar et Toulouse. À la scène, elle a travaillé avec des chefs tels que Gustav Lé- onhart, J.M Cochereau, Dini Ciacci, Claire Gibault, Yves Prin, P.A Biget, C. Poletti, J.L Forestier, Annick Minck, et des metteurs en scène tels que Antoine Vitez, Louis Erlo, Jean-Marie Villégier, Pierre Barrat, Claude Régy, A. Savelli, Michel Rostain, Christian Frégnet, Alain Maratrat, M. Beretti, et Luis Pascuel à la Comédie Française. Elle dirige également des Ateliers lyriques, pour lesquels elle conçoit et met en scène des spectacles dont l’objectif pédagogique est l’esprit de troupe, alternant avec tous, solos, duos, trios, quatuors… et chœurs. Annamirl van der Pluijm, Chorégraphies Annamirl van der Pluijm, hollandaise d'origine, finit ses études à l'académie de danse de Rotterdam en 1983. Pendant 10 ans elle travaille ensuite comme danseuse et assistante chorégra- phe avec Jan Fabre (Belgique) et comme danseuse soliste avec Reinhild Hoffmann (Allemagne). Depuis 1992, elle conçoit ses propres solos qu'elle interprète lors de nombreux festivals internationaux. Elle collabore également avec la Cie Mossoux- Bonté, Marc Vanrunxt, Elisabeth Maesen. En 2007 elle s'installe définitivement en Bourgogne dans la Nièvre. Elle commence à enseigner à l'abbaye à Corbigny et travaille avec plusieurs compagnies sur le territoire (Cie Alfred Alert,Cie Dévia- tion, Cie Métalovoice, Serge Ambert). Elle crée dernièrement le solo 'Le fil de M.'.
Vous pouvez aussi lire