Une bouteille explose dans une piscine. Deux morts dans une fosse à lisier.
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Une bouteille explose dans une piscine. Deux morts dans une fosse à lisier. : Du 17 au 31 mars, 9 accidents mortels de travail et 29 graves. Source : 72 alertes Google sur adresse mail et « Accident du travail : silence des ouvriers meurent », page twitter de Mathieu Lépine (@DuAccident). Une actu judicieuse pour cette revue ? 06 61 35 24 19 L’actualité de la quinzaine : LUXEMBOURG : Alors qu’il voulait aider son frère, le second homme a chuté à l’intérieur de la fosse. Une fois le lisier pompé, les forces d’intervention n’ont pu que constater le décès des deux individus de 31 et 32 ans. THOUROTTE : Une bouteille d’air comprimé a explosé alors qu'il la manipulait, ce lundi 28 mars, à la piscine Georges-Bonichot de Thourotte (Oise). Un moniteur, et responsable du club de plongée, a été grièvement blessé et a succombé à ses blessures. A la loupe :. ACCIDENT MORTEL DU TRAVAIL EN LABORATOIRE : En 2019 et 2021, deux salariées de l’Inrae avaient trouvé la mort après avoir contracté la maladie de Creutzfeldt-Jakob. L’Institut de recherche vient de reconnaître que les contaminations sont dues à des accidents de laboratoire LEPTOSPIROSE à Mayotte, Un taux d’incidence de 66 pour 100 000 habitants. Mayotte a recensé 180 cas de leptospirose en 2021, un chiffre record depuis le pic atteint en 2011. La couleur rouge des pompiers : OBUS DECOUVERT : Un blessé un obus a été découvert avenue Foch au Havre (Seine-Maritime). Un pompier ayant inhalé des vapeurs durant son intervention a été transporté à l'hôpital. Les marches du palais : ACCIDENT DU BUS SCOLAIRE : Ce lundi débute le procès d’une affaire qui a bouleversé la France. Il y a six ans, un accident de car scolaire avait tué six adolescents et complètement bouleversé la région de Rochefort en Charente-Maritime. Retour sur ce fait divers traumatisant. TRAVAIL ILLEGAL : En 2012, Abdel Kader Oukina travaille au noir dans un mas ostréicole. En charge du transport des huîtres, il a un accident sur son lieu de travail et devient paraplégique. Depuis maintenant dix ans, Abdel Kader et sa femme se battent pour obtenir réparation auprès de l'employeur. PIERRE MONIN : En hommage à Pierre Monin, ouvrier tué à 21 ans sur le chantier d’un lotissement à Mulsanne (Sarthe) en 2013, la ville a pris l’initiative de proposer à sa famille une rue à son nom. Plus de 700 personnes meurent chaque année en France dans un accident du travail. Les couleurs de l’égout : GASPILLE : Dans le monde, 50% de l’eau puisée par le réseau d’une collectivité n’est jamais redistribuée aux foyers, en raison de canalisations perforées. En France, ce pourcentage tourne autour de 20%. Des solutions pourtant très prometteuses, issues de l’intelligence artificielle, existent pour moins gaspiller 1
: AMT 91 AGT 145 AMEC 001 AGEC 005 ST: 19 AMT : accident mortel de travail. AGT : accident grave de travail. AMEC : accident mortel en espace confiné ou à proximité. AGEC : accident grave en espace confiné ou à proximité. ST : suicide au travail- Le 17 mars : Article d’Actu Paris : Accident mortel de travail : À Fretin, Un employé de la Ville de Paris est mort, samedi 5 mars 2022. Il s’appelait Moussa Gassama et était laveur de vitres. Il a perdu la vie dans le cadre de son travail : alors qu’il nettoyait les vitres du Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) du 20e arrondissement, il a fait une chute mortelle, le 21 février 2022. Il faisait partie d’une société sous- traitante pour Paris. Sa mission était rémunérée 11,29 euros de l’heure, précise la CGT Paris dans un communiqué. « Cet accident mortel démontre une nouvelle fois que la sous-traitance imposée par les clients donneurs d’ordre, comme la Ville de Paris et son centre d’action sociale, met la vie des travailleuses et des travailleurs en danger tous les jours. Les marchés publics ont beau comporter un cahier des charges qui prescrit, sur le papier, les conditions de sécurité nécessaires et la « responsabilité sociale », la réalité ressurgit parfois de manière dramatique, » poursuit le syndicat. La société qui l’employait sous-traitait des missions pour la Ville de Paris. Le 18 mars : Article d’Horizon : Un accident a fait un blessé sur un chantier, jeudi, à Méricourt. Un arbre de plusieurs tonnes est tombé sur un tractopelle lors d'un chantier d'Eiffage au sein de l'école Saint-Exupéry selon La Voix du Nord. Après plusieurs heures d’intervention des pompiers, l’ouvrier de 55 ans sérieusement blessé a pu être extrait de sa cabine qui a été écrasée par l'arbre. Il a été transporté à l’hôpital de Lens. Article de la commère 43 (2) : Jeudi, deux accidents du travail ont eu lieu dans deux entreprises de plasturgie. A Bas- en-Basset, l'accident s'est produit à 12 h 30 chez IPS, sur la zone de la Gare. Un homme de 37 ans a eu les doigts écrasés par une machine. Au moment de placer des scotchs sur un rouleau, un coup donné par la machine a décalé une main sous le rail de sécurité. L'ouvrier a été transporté par les pompiers à l'hôpital de Firminy. Et à 21 heures, au sein de l'entreprise Barbier sur la zone de Chavanon à Monistrol-sur-Loire, un chariot élévateur s'est renversé. Le conducteur se plaignait de douleurs aux cervicales et au dos. Il a été évacué par les pompiers à l'hôpital. Article d’info Normandie : Accident mortel de travail : Un homme est décédé accidentellement alors qu’il effectuait une opération de bûcheronnage à Flamets-Frétils en Seine-Maritime. Le drame est survenu ce vendredi vers 16 heures. A l’arrivée des secours, l’homme âgé de 37 ans a été retrouvé coincé sous un arbre. Il a été dégagé à l’aide de coussins de levage. Malgré les soins prodigués, il a été déclaré décédé par le médecin du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR). Article de L’Est républicain : Une jeune femme de 28 ans a été héliportée à l’hôpital de Besançon ce vendredi 18 mars, suite à un accident du travail au sein de la société de menuiserie Druet. Les circonstances sont assez floues. Selon les premiers éléments, les fixations d’un palan (un appareil de levage relié à un câble ou un crochet servant à soulever verticalement une charge N.D.L.R.) auraient cédé, entraînant sa chute au sol. La victime aurait été projetée et coincée sous des matériaux. Blessée à la tête, elle a perdu connaissance avant de revenir à elle et d’être héliportée à l’hôpital de Besançon. Le 21 mars : Article de La dépêche : Accident mortel de travail : Rapidement sur place, les pompiers de Sainte-Bazeilles renforcés de leurs collègues de Marmande n'ont rien pu faire pour sauver la vie d'un ouvrier âgé d'une quarantaine d'années, ce lundi 21 mars, à la mi-journée, à Sainte-Bazeille. Pour une raison encore indéterminée, l'homme a été happé par une toupie à béton. D'après les premiers éléments, l'homme venait livrer du béton avec un camion-citerne dans le centre-ville de cette commune du Marmandais. Ce père de famille domicilié dans le Marmandais est décédé sur le coup. Article de France Bleu : Un homme est blessé au visage et souffre de plusieurs côtés cassés selon les gendarmes après un accident du travail ce lundi 21 mars 2
vers 10 heures dans l'entreprise Saint-Astier spécialisée dans la chaux à Saint-Astier, route de la chaux atérienne. Il a été blessé après la chute d'un chariot élévateur, on ignore pour le moment les circonstances de l'accident. Son pronostic vital n'est pas engagé. La victime, qui travaille dans la maintenance est âgé d'une cinquantaine d'années selon l'entreprise. Il a été transporté sur l'hôpital de Limoges. Article de l’Avenir : Depuis plusieurs jours, des travaux d’élagage sont menés à Saint-Laurent-Blangy, le long de la route départementale 950, menant à Vitry-en-Artois. Lundi 21 mars, un homme, employé du conseil départemental du Pas-de-Calais, a été grièvement blessé pendant ces travaux. Article Martinique 1 : Un homme de 63 ans a été grièvement brûlé ce lundi matin (21 mars 2022) aux environs de 10 heures, sur son lieu de travail, chemin Duferret à Trinité. L’ouvrier conduisait une récolteuse de canne à sucre, lorsque l’engin a percuté deux câbles électriques, ce qui a provoqué un début d’incendie et une décharge de 20 000 volts et l’a propulsé sur une distance de 10 mètres. Le feu a été maitrisé. Le blessé qui présente des brûlures aux pieds et aux jambes, a été pris en charge par l'hôpital Pierre Zobda Quitman à Fort-de-France. Article de France bleu : Accident mortel de travail : Un accident a coûté la vie à un dameur sur le domaine de La Clusaz à Thônes. Ce dimanche soir, un homme de 59 ans a été retrouvé mort sous sa dameuse sur le plateau de Beauregard. Il s'agit du gérant de la société d’aménagement de Beauregard, qui s'occupe du damage des pistes de La Clusaz. L'alerte a été donnée peu avant 20 heures par l'un de ses collègues. L’hélicoptère Dragon 74 du PGHM d'Annecy est intervenu sur l'accident. Sur place, le médecin du SAMU n'a pu que constater le décès. Les circonstances du drame commencent à s'éclaircir. Selon le parquet d'Annecy, l'homme a chuté en descendant de la dameuse et il a été écrasé par l'engin. La piste de l'accident ne fait aucun doute. Le 22 mars : Article d’Horizon : Un accident de travail a fait un blessé grave, lundi après-midi à Saint- Laurent-Blangy près d'Arras. Un homme de 55 ans a été touché au visage alors qu'il effectuait des travaux d'élagage au bord de la Départementale 950 dans le sens Douai vers Arras, selon le communiqué du Sdis 62. En arrêt cardio respiratoire à l'arrivée des secours, l'homme a pu être réanimé et conduit à l'hôpital dans un état grave. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident. Article du Dauphiné : Un jeune homme de 18 ans travaillant pour le compte d'une entreprise de maçonnerie a accidentellement chuté depuis la benne d'un camion, haute d'environ deux mètres et est tombé sur le dos, ce lundi 21 mars peu après 16h30 alors qu'il travaillait le long de la RD 1092 (route de Romans) sur la commune de Chatte. Le 23 mars : Article de Nice matin : Dans des circonstances qui restent à déterminer, un homme d’une trentaine d’années a chuté sur son lieu de travail, ce mercredi vers 15 heures, à Châteauneuf. Engagé sur un chantier, chemin de la Treille, l’ouvrier a terminé sa course dans une tranchée, avant d’être partiellement enseveli sous terre, par l’un des engins présents. Rapidement sur place, les pompiers ont pu extraire le malheureux du trou, avant qu’il ne soit pris en charge par l’infirmier. Le médecin du Samu a, ensuite, pris le relais, avant que l’homme, polytraumatisé (pour l’heure, nous ne connaissons pas l’ampleur de ses blessures), ne soit transporté en hélicoptère vers l’hôpital Pasteur II de Nice. Article de 20 minutes : Une fuite d’ammoniac s’est produite ce mercredi matin au sein de l’usine Yara à Ambès près de Bordeaux, faisant deux blessés graves tandis que douze salariés ont été incommodés par les vapeurs. L’incident s’est produit vers 9h45 dans ce site industriel classé Seveso seuil haut. La fuite a eu lieu lors du chargement d’un camion avec de l’ammoniac liquide. Le nuage de vapeur d’ammoniac qui s’est formé est à l’origine de deux blessés graves par brûlure, tandis que douze salariés ont été incommodés par ces vapeurs. Article de Martima : Accident mortel du travail : Un nouveau drame de la route a fait un mort tôt ce matin sur la N113 dans le sens Salon- Nîmes à hauteur de la sortie 7. Un poids lourd s'est couché sur la barrière de sécurité vers 5h13 pour des raisons qui restent à déterminer. Le chauffeur, un homme de 40 ans, a été découvert sans vie après avoir été désincarcéré par les pompiers. Une deuxième victime, un homme de 54 ans qui se trouvait aussi dans le camion, a été blessée et hospitalisée. Article de Maville : Accident mortel de travail : Une voiture et un scooter sont entrés en collision, dans la soirée du mardi 22 mars 2022, à La Roche-sur-Yon (Vendée). Le scootériste, 3
un livreur de repas à domicile Uber Eats, a été transféré au CHU de Nantes (Loire-Atlantique) dans un état grave. Il est décédé des suites de ses blessures. Le 24 mars : Article de 20 minutes : Un terrible accident du travail s’est produit ce jeudi, en fin de matinée, à Toulouse. Un ouvrier de 39 ans qui travaillait sur un chantier impasse de l’Ormeau, dans le quartier de la Terrasse, est tombé dans un trou « d’environ 1,50 mètre de profondeur » selon les pompiers, avec la foreuse qu’il manipulait. Constatant que le bras de l’ouvrier était coincé par l’engin, les secouristes ont fait appel à un chirurgien orthopédique qui a dû se résoudre à amputer sur place l’avant-bras du trentenaire. L’opération a duré plus de trois heures. La victime a ensuite été transportée au CHU de Purpan, « en urgence absolue ». Article de Sud-Ouest : Ce jeudi 24 mars, un technicien de maintenance a été victime d’un accident du travail dans une usine de conditionnement de cosmétiques, à Neuvic-sur-l ’Isle (Dordogne). Le salarié était en intervention sous les combles lorsqu’il s’est écarté involontairement du périmètre sécurisé. Il a fait une chute de 2,50 m, en passant à travers le faux plafond. Article du parisien (2): Scène surréaliste, ce jeudi matin, à deux pas du Pont d’Issy-les-Moulineaux. Sur les quais, C’est peu avant 7h30 que l’engin, stationné au niveau du 102, quai Franklin-Roosevelt a soudainement plongé dans les eaux froides de la Seine, avec à son bord, le chauffeur et un passager. « Sur les images du système de vidéo protection, on voit le camion se mettre à dévaler la pente sans raison apparente, puis tomber dans l’eau, confie une source policière. Selon les premiers éléments, le frein à main aurait lâché ou était mal serré. » Par chance, les deux occupants de la bétonnière sont parvenus à s’extirper de la cabine alors qu’elle était peu à peu engloutie par les eaux. Ils ont ensuite été pris en charge par les secours, arrivés très vite sur place. Un massage cardiaque a été effectué sur le passager, âgé de 44 ans qui a été transporté à l’hôpital Georges-Pompidou, dans le XVe arrondissement de Paris. Le 25 mars : Article de La voix du nord : Accident mortel de travail : Un élagueur gravement blessé lundi à Saint-Laurent-Blangy est décédé des suites de ses blessures, ce vendredi. Lundi en début d’après-midi, un élagueur âgé d’une cinquantaine d’années a été victime d’un grave accident alors qu’il travaillait avec des collègues au bord de la D 950, à hauteur de Saint-Laurent-Blangy. Grièvement blessé au niveau de la mâchoire, le quinquagénaire, pris en charge par les pompiers et le SAMU, avait d’abord été transporté à l’hôpital d’Arras avant d’être finalement transféré au CHRU de Lille.... Le 28 mars : Article de la voix du nord : Ce lundi matin, peu après 9 heures, à quelques mètres de là, sur le chantier du futur tiers-lieu, à la place de l’ancien hypermarché Dia. Un ouvrier, spécialisé dans la pose de revêtement sur les couvertures, se trouvait sur le toit. Il allait semble-t-il assurer sa mise en sécurité quand il a glissé avant de tomber dans le vide, d’une hauteur estimée à sept mètres. Il a été grièvement blessé. Les secours, gendarmes, urgentistes du SMUR et sapeurs-pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux. Ils ont pris en charge l’homme qui a été transporté dans un centre hospitalier du Hainaut. Article de Ouest France (2) : Peu avant minuit dimanche 27 mars 2022, les pompiers de Redon sont intervenus au sein de la société Fonte ardennaise, rue de Vannes, pour un accident du travail. Ils ont pris en charge un ouvrier grièvement blessé à la main. Selon les gendarmes, il aurait deux doigts arrachés et le reste de la main blessée, alors qu’il portait des gants. Dans un premier temps, l’homme de 50 ans a été transporté au centre hospitalier de Redon avant une évacuation vers un centre spécialisé. La raison de l’accident pourrait être la manipulation d’une chaîne ou d’une courroie qui aurait entraîné la main de l’ouvrier. Une enquête de gendarmerie est ouverte, doublée en pareil cas d’une seconde de l’inspection du travail. Un second ouvrier brûlé par la fontte. Rude loi des séries, ce lundi 28 mars 2022 autour de 6 h du matin, un autre ouvrier a été brûlé par un déversement de fonte en fusion. Pris en charge par le Smur il a été transporté à l’hôpital. Son état de santé n’est pas connu. Article de Ouest France : n accident du travail s’est produit dans la zone artisanale du Petit-Raidit à Teloché, au sud du Mans (Sarthe). La jambe d’un homme s’est retrouvée écrasée par une machine. La victime, âgée de 22 ans, a été transportée au centre hospitalier du Mans. Pour l’instant, les circonstances de cet accident, ainsi que la gravité des blessures, ne sont pas encore connues. 4
Le 29 mars : Article de Ouest France : Aux alentours de 9 h 30, mardi 29 mars 2022, un salarié de l’entreprise Bel’Agri, installée à La Graverie, commune déléguée de Souleuvre-en-Bocage (Calvados), s’est blessé alors qu’il réparait un tracteur dans l’atelier. L’homme de 36 ans s’est sectionné les extrémités de trois doigts en opérant au niveau du châssis de l’engin agricole. Les pompiers sont intervenus pour porter secours au blessé qui a été transporté en urgence au CHU de Caen. Article de La Dépêche : Un chauffeur routier a perdu le contrôle de son poids-lourd hier à Eget, avant de chuter dans un ravin. Grièvement blessé, il a été évacué par hélicoptère vers l’hôpital Purpan à Toulouse. Article de 42 infos : Un homme de 43 ans s’est très grièvement blessé à Montbrison. Il souffre de plusieurs fractures. Il s’est fait happer la jambe par un motoculteur, un engin de jardinage utilisé pour retourner la terre. Il a été transporté par hélicoptère en urgence absolue dans un hôpital Lyonnais. Article de Lorraine actu : Un accident de la circulation s’est produit sur la RD906 entre Briey et Trieux (Meurthe-et-Moselle), ce mardi 29 mars 2022. Sur cet axe particulièrement fréquenté par les travailleurs frontaliers, selon les forces de l’ordre, un agent du conseil départemental a été fauché par une voiture et gravement blessé. Un automobiliste venant de Trieux aurait été surpris par la présence des piétons et aurait pilé à l’intersection, raconte une source policière d’après les premières constatations. Derrière lui et ne s’attendant pas à un arrêt aussi brutal, une conductrice aurait donné un coup de volant et fauché l’un des ouvriers. L’agent a été héliporté à l’hôpital Central de Nancy dans un état jugé grave, d’après les forces de l’ordre. Article de Oise hebdo : (voir actualité de la quinzaine) Une bouteille d’air comprimé a explosé alors qu'il la manipulait, ce lundi 28 mars, à la piscine Georges-Bonichot de Thourotte (Oise). Un moniteur, et responsable du club de plongée, a été grièvement blessé Le 30 mars : Article de Le journal du Gers (2) : Un accident du travail a fait deux blessés ce mardi à 15h50 au lieu-dit Bordegeille. Alors qu'ils effectuaient des travaux en hauteur, deux ouvriers ont chuté d’une hauteur d'environ 2 mètres 50. Si le plus jeune, âgé de 18 ans, s'en est sorti avec quelques légères blessures ayant nécessité des soins sur place, son aîné, un homme de 30 ans a été plus sérieusement atteint. Considéré comme blessé grave, celui-ci a été transporté sur l'hôpital d’Auch. Le SAMU et les pompiers d’Aignan, de Nogaro et de Riscle sont intervenus sur cet accident. Une enquête a été diligenté par la gendarmerie pour déterminer les causes de cet accident du travail Le 31 mars : Article du figaro : Accident mortel de travail : Un homme de 38 ans est mort mercredi 30 mars après-midi sur un chantier à Nantes, après la chute d'une « plaque de plusieurs tonnes » qui l'a percuté sur le dos, ont fait savoir les pompiers. Article du Progrès : un impressionnant accident du travail est survenu dans la commune de Mézères, aux alentours de 13 h 30. Alors qu’il travaillait en hauteur, devant la mairie, un ouvrier paysagiste de 25 ans a, pour une raison inconnue, perdu l’équilibre, avant de faire une vertigineuse chute. À l’arrivée des pompiers, prévenus rapidement, le jeune homme avait perdu connaissance. Il a été rapidement pris en charge et transporté en urgence au centre hospitalier du Puy-en-Velay. Article de Maville : Accident mortel de travail : Un arbre qui venait d’être coupé est tombé sur un bûcheron âgé de 60 ans à Fauguerolles (Lot-et-Garonne), mercredi 30 mars 2022. Transporté à l’hôpital pour un traumatisme crânien notamment, le sexagénaire a succombé à ses blessures. Une enquête a été ouverte. Un homme âgé de 60 ans est décédé mercredi 30 mars 2022 dans un accident de bûcheronnage à Fauguerolles (Lot-et-Garonne). En début d’après-midi, un arbre que le sexagénaire venait de couper lui est tombé dessus, rapporte Le Républicain Lot-et-Garonne. Selon La Dépêche du Midi, il intervenait pour le biais d’une société du Marmandais. Il s’agit donc d’un accident du travail. Article du progrès : Un accident du travail s’est produit dans une scierie de Sembadel, aux alentours de 11 heures, mercredi. Alors qu’il était affairé à son poste un ouvrier de 58 ans s’est sérieusement blessé à la main. La machine sur laquelle il travaillait a violemment renvoyé un morceau de bois en direction de l’employé. L’homme n’a pas pu l’éviter, et l’une de ses phalanges a été sectionnée. Article de France bleu : Deux poids-lourds sont entrés en collision jeudi matin sur la N104, dans l'Essonne. L'accident s'est produit peu après 10h00, à hauteur de Saint-Michel-sur-Orge. Une personne est grièvement blessée, une 5
autre plus légèrement selon les pompiers de l'Essonne. L'accident perturbe fortement la circulation puisque la Francilienne est fermée en extérieur entre Linas et Sainte-Geneviève-des-Bois pour une durée indéterminée. L’actualité de la quinzaine LUXEMBOURG : Deux frères décèdent après être tombés dans une fosse à purin Alors qu’il voulait aider son frère, le second homme a chuté à l’intérieur de la fosse. Une fois le lisier pompé, les forces d’intervention n’ont pu que constater le décès des deux individus de 31 et 32 ans. Article de 20 minutes, publié le 25 mars 2022 Samedi après-midi, à 15 h 25, un homme de 31 ans effectuait des travaux près d’une fosse à purin dans une ferme à Oberkirch (LU). Pour des raisons encore inconnues, il est soudain tombé dans ladite fosse. Son frère de 32 ans, qui était également sur place, s’est précipité pour l’aider mais il a aussi chuté à l’intérieur de la fosse. Arrivées sur place, les forces d’intervention ont rapidement vidé la fosse en pompant le lisier, explique la police cantonale lucernoise. Elles n’ont malheureusement pu que retrouver les deux hommes morts. Le ministère public du Sursee a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident. 6
Thourotte. L’éducateur du club de plongée grièvement blessé après l’explosion d’une bouteille d’air comprimé Une bouteille d’air comprimé a explosé alors qu'il la manipulait, ce lundi 28 mars, à la piscine Georges-Bonichot de Thourotte (Oise). Un moniteur, et responsable du club de plongée, a été grièvement blessé. Article de Oise Hebdo, publié le 29 MARS 2022 La piscine Georges Bonichot à Thourotte. « C’est un homme aguerri, qui a de l’expérience. Il a un brevet d’État et des diplômes fédéraux qui permettent d’assumer la partie technique de préparation des bouteilles d’air comprimé. Ce qui est arrivé nous a tous surpris», confie un maître-nageur de la piscine Georges-Bonichot, au lendemain de l’accident. Il était près de 17 heures, lorsque l’accident s’est produit. Cet éducateur du club de plongée préparait les bouteilles d’air comprimé du club, pour la session qui devait s’ouvrir à 20 heures. Que s’est-il passé au moment des faits ? Accident de matériel ? Erreur humaine ? Les gendarmes de la compagnie de Compiègne ont ouvert une enquête. 7
Pris en charge dans un état critique Quant à l’éducateur, un homme de 61 ans, il a été secouru par l’un des membres de l’association Thourotte Natation Sportive qui venait d’arriver sur place pour prendre son créneau. Cette femme, infirmière de profession, lui a prodigué les premiers soins. Grièvement blessé dans l’explosion, la victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers alors qu’elle se trouvait dans un état critique. Le moniteur a d’abord été transporté vers le centre hospitalier de Compiègne, avant d’être héliporté vers le CHU d’Amiens (Somme). Au lendemain de l’accident, les cours de natation ont repris à la piscine Bonichot. « Une partie du matériel de plongée a été mis de côté pour permettre aux gendarmes de poursuivre leurs investigations. Le bassin reste ouvert, les activités ont repris. Mais tout le monde, ici, est dans un état un peu particulier », confie l’un des maîtres-nageurs de la piscine. La couleur rouge des pompiers Le Havre. Un obus découvert sur un chantier de terrassement : un pompier transporté à l'hôpital Mardi 29 mars 2022, un obus a été découvert avenue Foch au Havre (Seine-Maritime). Un pompier ayant inhalé des vapeurs durant son intervention a été transporté à l'hôpital. Article de 76actu, publié le 29 mars 2022 C’est lors d’un chantier de terrassement qu’un obus a été découvert, avenue Foch au Havre (Seine-Maritime), mardi 29 mars 2022. À leur arrivée, les pompiers ont constaté la présence de fumée sur place. L’un d’eux en ayant inhalé, il a été transporté au Centre hospitalier Monod. Un pompier de 43 ans inhale des vapeurs L’obus a été repéré vers 13h30, lors d’une manœuvre avec une tractopelle. « L’engin a été recouvert de terre, il sera déplacé et pris en charge par le service de déminage mercredi », ont indiqué les pompiers. Huit d’entre eux, ainsi que 17 autres des équipes spécialisées en risques technologiques, sont effectivement intervenus à la suite de cette découverte. « Lors de la reconnaissance, un sapeur-pompier âgé de 43 ans a légèrement inhalé des vapeurs », indique encore le Centre opérationnel d’incendie et de secours. La zone a été sécurisée pendant l’intervention de ces équipes, un barriérage et un gardiennage ont été mis en place. 8
A la loupe Santé : les décès de la maladie de Creutzfeldt-Jakob liés à des accidents de laboratoire La maladie de Creutzfeldt-Jakob est plus connue sous le nom « maladie de la vache folle ». Article de Sud-ouest avec AFP, Publié le 17 mars 2022 En 2019 et 2021, deux salariées de l’Inrae avaient trouvé la mort après avoir contracté la maladie de Creutzfeldt-Jakob. L’Institut de recherche vient de reconnaître que les contaminations sont dues à des accidents de laboratoire L’Inrae a reconnu que ses deux salariées décédées de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, en 2019 et 2021, avaient probablement été contaminées par accident de laboratoire de recherche sur les prions, ouvrant ainsi la voie à une indemnisation des familles. Le conseil d’administration de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) a voté « à l’unanimité » une résolution faisant « le lien entre le développement de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et les accidents du travail, par piqûre ou coupure avec du matériel contaminé », a annoncé le PDG Philippe Mauguin. Une assistante ingénieur de 33 ans et une agente retraitée sont mortes, en 2019 et en 2021, après avoir contracté la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MJC), maladie à prions plus connue 9
sous le nom de « maladie de la vache folle », qui se caractérise par une dégénérescence rapide et fatale du système nerveux central. Rare, la MJC peut être d’origine sporadique, génétique ou infectieuse à la suite d’une contamination. L’assistante ingénieure s’était blessée au cours d’une expérimentation en 2010. Une publication scientifique basée sur son cas avait conclu, en 2020, à un lien de causalité. Une possible indemnisation L’annonce du deuxième cas de MCJ, à l’été 2021, avait ensuite conduit l’Inrae et les autres établissements de recherche (Inserm, Anses, CNRS et CEA) à suspendre par précaution les manipulations sur les prions infectieux « le temps de faire la lumière sur les circonstances » des contaminations. Dans son message, le PDG explique vouloir « assumer, en tant qu’employeur, le caractère probable de l’origine professionnelle de ces contaminations ». « C’est une avancée majeure car l’Inrae prétendait l’inverse depuis deux ans et demi », a réagi auprès de l’AFP l’avocat des proches de la retraitée décédée, Me Julien Bensimhon. Selon lui, cette décision va permettre une indemnisation devant la justice administrative. Leptospirose : Mayotte a enregistré un taux record en 2021 Article de LINFO.RE, publié le 18 mars 2022 JOLY LEWIS/SIPA 10
D’après Santé Publique France, la chute du nombre de cas de leptospirose à Mayotte en 2020 est liée à un "sous-diagnostic" pendant les épidémies de Covid et de dengue. Un taux d’incidence de 66 pour 100 000 habitants Mayotte a recensé 180 cas de leptospirose en 2021, un chiffre record depuis le pic atteint en 2011. Sur la période 2008-20201, la moyenne annuelle est de 117 cas. D’après les données de l’Institut Pasteur, en 2018, l’incidence de la leptospirose dans le 101e département (66 cas pour 100 000 habitants) était 70 fois supérieure à l’Hexagone (0,9 cas). Seule la Polynésie française a enregistré 72 cas/100 000. En 2020, la baisse importante du nombre de cas à 71, est liée à un sous-diagnostic pendant les épidémies de Covid et de dengue, a souligné Santé Publique France. De plus, les confinements ont également diminué les activités à risque. Appel à la vigilance maximale Les hommes sont les plus touchés par la leptospirose avec 131 cas contre 49 chez les femmes. "Pour 20 des cas, ils ont été contaminés lors d’activité agricole, sans port de botte et de gant, pour 14, lors de lavages ou baignades en rivières, et pour 27 cas, par la présence de rats dans, ou à proximité du domicile.", détaille le Journal de Mayotte. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance maximale entre mars et mai. Les zones insalubres susceptibles d’attirer les rats vecteurs de transmission par leurs urines doivent être bien nettoyées. Il faut également se protéger au maximum, car les blessures sont des points de fragilité. "Il est fortement déconseillé de marcher pieds nus ou en chaussures ouvertes sur les sols boueux ou dans les eaux de ruissellement.", souligne SPF. La leptospirose se manifeste dans sa forme modérée par une fièvre élevée avec frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires et des douleurs articulaires diffuses. Elle peut ensuite évoluer vers une atteinte rénale, hépatique, méningée ou pulmonaire. La complication atteint 20% des cas et se présente par un syndrome hémorragique. Les marches du palais Rochefort : Accident de car scolaire tuant six adolescents : Quel est le profil du chauffeur accusé ? Article du Tribunal du net, Publié le 28 Mars 2022 Ce lundi débute le procès d’une affaire qui a bouleversé la France. Il y a six ans, un accident de car scolaire avait tué six adolescents et complètement bouleversé la région de Rochefort en Charente-Maritime. Retour sur ce fait divers traumatisant. 11
Un accident de car scolaire meurtrier Nous sommes le 11 février 2016, il est 7h10 lorsque le car scolaire percute un camion-benne de la société Eiffage. Les conditions météo n’étaient pas bonnes : il faisait encore nuit et il bruinait. Le choc est terrible sur la route entre Saint-Pierre-d’Oléron et Surgères. L’accident bouleverse toute la région. Six adolescents âgés entre 15 et 18 ans sur les 15 présents dans le véhicule ont perdu la vie. Leur mort était affreuse : ils ont été cisaillés par la ridelle de 450 kg du camion anormalement baissée à 90 degrés. Ce lundi, s’ouvre donc un procès difficile. Le chauffeur du camion, seul face aux juges Le coupable présumé : le chauffeur du camion. Selon l’avocat maître Régis Sainte-Marie Pricot, il y a eu un réel manque de vérification et de précaution : « Avant de prendre la route, il aurait dû faire le tour de son camion pour s’assurer que tout était en ordre. Visiblement il ne l’a pas fait. Il a pris le risque d’effectuer le trajet depuis le dépôt jusqu’au chantier avec la ridelle ouverte », a-t-il rapporté à Ouest-France. Placé en contrôle judiciaire pour homicides involontaires et blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois, le prévenu est âgé de 30 ans. Il risque cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Ravagé par le drame selon ses avocats, il sera le seul à se présenter devant les juges. La société Eiffage a réussi à obtenir un non-lieu dans cette affaire. Cette audience sera publique. Ce procès s’annonce horrible : l’émotion des familles sera évidemment au rendez-vous. Elles sont surtout fatiguées d’avoir attendu 6 ans pour arriver à ce procès alors que la reconstitution 12
de l’accident avait été faite quelques jours après. Jusqu’à mercredi, les 42 parties civiles vont revivre le drame face à un seul homme. Il devient paraplégique après un accident de travail au noir, un habitant de Sète tente d'obtenir justice Article de France Bleu, publié le Lundi 28 mars En 2012, Abdel Kader Oukina travaille au noir dans un mas ostréicole. En charge du transport des huîtres, il a un accident sur son lieu de travail et devient paraplégique. Depuis maintenant dix ans, Abdel Kader et sa femme se battent pour obtenir réparation auprès de l'employeur. Le travail dissimulé est devenu monnaie courante. Certains ont recours au travail au noir pour compléter leur salaire, leur retraite, d'autres en font même leur emploi principal sans se rendre compte des risques potentiels. Le travail au dissimulé est illégal, vous vous exposez à de lourdes sanctions et vous prenez le risque de ne pas être couvert en cas d'accident sur votre 13
lieu de travail. C'est le cas d'Abdel Kader Oukina, cet habitant de Sète a eu un accident du travail en 2012. À l'époque, il travaillait pour un mas ostréicole, il s'occupait notamment de transporter des huîtres vers différents restaurants. Depuis son accident sur son lieu de travail, il est paraplégique et surtout il n'a jamais obtenu justice face à son employeur. Il travaillait depuis 22 ans pour ce mas ostréicole de manière illégale Abdel Kader Oukina se bat depuis maintenant dix ans avec sa femme Yamina Oukina pour faire reconnaître son accident de travail. Le couple a porté plainte contre l'employeur, le patron du Mas Ostréicole. À l'époque, Abdel Kader Oukina travaille depuis 22 ans dans ce mas ostréicole, sa femme Yamina revient sur le fameux jour de l'accident : "Normalement, il devait s'occuper des huîtres pour livrer les restaurants. Alors qu'il récupère les huitres, il a eu son accident, il a eu un malaise et a heurté une potence. Il a eu une lésion de la moelle épinière, le traumatisme a fait qu'il est devenu paraplégique." Heureusement, des témoins lui portent assistance, comme l'explique sa femme : "Il y a un jeune qui travaillait à côté lui a porté secours. Ce jeune a essayé d'appeler le patron de mon mari, mais il n'est pas venu à son secours. Il y a déjà non-assistance à personne en danger. Le traumatisme a fait qu'il est devenu paraplégique, il ne peut pas uriner comme tout le monde, il vit désormais dans un Ehpad." Depuis son accident, Abdel Kader Oukina est paraplégique Une fois hospitalisé, Abdel Kader Oukina demande à son employeur de l'aider : "Quand mon mari lui a dit, tu ne vas pas me laisser tomber, j'ai eu cet accident chez toi. Son patron a répondu il n'en n'est pas question et il est parti. Il l'a laissé tombé. Pour mon mari ça a été très dur, ça lui a fait mal parce qu'il s'est dit je me suis fait avoir. Il a eu des remords, il me dit je n'aurai pas dû continuer à travailler pour lui sans contrat." Le couple cherche à obtenir réparation aux prud'hommes et va également se lancer dans un procès au tribunal correctionnel. Pour l'instant, leur dossier n'a jamais abouti aux prud'hommes, la procédure pénale bloque la procédure aux prud'hommes. Yamina Oukina ne veut pas lâcher et continuera à se battre pour son mari : "Je me dis que la vie de mon mari est perdue, elle ne sera plus jamais comme avant. Il souffre énormément, il a beaucoup de soins. On ne vit plus ensemble, on vit le calvaire. En le voyant souffrir, c'est terrible. Son seul souhait c'est que son employeur passe en justice. Il voudrait que la justice soit rendue, c'est tout ce qu'il demande." Accident mortel du travail : une rue Pierre Monin à Mulsanne en mémoire de l'ouvrier tué sur un chantier 14
Article de France Bleu, publié le Lundi 28 mars 2022 En hommage à Pierre Monin, ouvrier tué à 21 ans sur le chantier d’un lotissement à Mulsanne (Sarthe) en 2013, la ville a pris l’initiative de proposer à sa famille une rue à son nom. Plus de 700 personnes meurent chaque année en France dans un accident du travail. Familles, amis, proches… Une cinquantaine de personnes était réunie à Mulsanne (Sarthe) vendredi pour l'inauguration de la rue Pierre Monin, du nom de cet ouvrier intérimaire tué sur le chantier de construction d'un lotissement tout proche. Ce jeune homme de 21 ans avait été écrasé par un engin, le 26 mars 2013. 200 décès par an dans le BTP C’est en 2015, deux ans après les faits, que la municipalité propose de nommer une rue au nom de Pierre Monin pour deux raisons comme l’explique Eliane André, deuxième adjointe à la mairie de Mulsanne. "Tout d’abord, cela nous semblait normal mais nous voulions aussi alerter sur les accidents du travail dans le secteur du BTP", indique-t-elle. La cérémonie d'inauguration de la rue Pierre Monin de Mulsanne a réuni une cinquantaine de personnes le vendredi 25 mars 2022, en mémoire de jeune ouvrier victime d'un accident mortel du travail Selon les derniers chiffres communiqués par la CGT Construction, 200 décès dans le BTP sont recensés par an. Neuf ans après les faits, la famille de Pierre Monin est toujours en justice. L’affaire sera portée devant la cour d’appel le 10 mai prochain. Tous secteurs d'activité confondus, plus de 700 personnes meurent chaque année en France dans un accident du travail, selon le recensement effectué par le professeur d'histoire- géographie Matthieu Lépine qui tient un compte Twitter dédié à cette question 15
Les couleurs de l’égout Gaspillage : l’intelligence artificielle au secours des fuites d’eau potable Article de Europe 1, publié le 22 mars 2022 Dans le monde, 50% de l’eau puisée par le réseau d’une collectivité n’est jamais redistribuée aux foyers, en raison de canalisations perforées. En France, ce pourcentage tourne autour de 20%. Des solutions pourtant très prometteuses, issues de l’intelligence artificielle, existent pour moins gaspiller. Le forum de l’eau à Dakar, le plus grand événement international sur ce thème qui a lieu tous les trois ans, entame ce mardi sa deuxième journée. Les discussions se concentrent, pour cette neuvième édition, autour des enjeux de sécurité liés à l’approvisionnement en eau douce, en particulier dans les pays du Sud. Parmi les moyens d’éviter des conflits, la lutte contre les fuites d’eau potable se hisse en tête des priorités. Dans le monde en effet, 50% de l’eau puisée par une collectivité n’est jamais redistribuée aux foyers, en raison de canalisations perforées au sein du réseau. En France, ce pourcentage tourne autour de 20%. Des solutions pourtant très prometteuses, issues de l’intelligence artificielle, existent pour réduire cette proportion à moins de 10%. Des capteurs pour localiser et sélectionner les tuyaux qu’il faut en priorité réparer Le plus grand réseau français, le syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), a récemment déployé une série de nouvelles technologies pour améliorer ses rendements. Depuis 2018, des capteurs placés sur les tuyaux repèrent les fuites et collectent des données sur la façon dont les canalisations, invisibles car profondément enfouies sous nos pieds, s’abîment au cours du temps. "L’intelligence artificielle nous permet d’investir dans le renouvellement des canalisations aux endroits qui sont les plus critiques", explique Delphine Alrivie, gestionnaire de patrimoine, chargée des outils techniques du Sedif. "Et de remplacer des canalisations qui sont susceptibles de casser de manière rapide, sans aller remplacer quelque chose qui est encore en bon état", poursuit-elle au micro d'Europe 1. "On n’investit pas l’argent au bon endroit" 16
La solution technologique utilisée en Île-de-France a été développée il y a trois ans par Altereo. Christian Laplaud, son fondateur, est persuadé que l’investissement dans les réparations de canalisations françaises pourrait être bien plus efficace. "On a la déconvenue de constater que chaque année, un milliard de mètres cubes d’eau potable se perdent en fuite en France", rapporte-t-il en citant les chiffres du ministère de la Transition écologique. "Et ce, malgré un investissement de 2,5 milliards d’euros par an dans le renouvellement des canalisations. On n’investit pas l’argent au bon endroit, puisqu’on remplace des tuyaux présentant moins de défaillances que d’autres", regrette-t-il. Sa société, Altereo, opère également en Afrique, où deux milliards de personnes, majoritairement urbaines, vivront en 2050. Les villes y déplorent aujourd’hui 60% de leur eau potable perdue sous forme de fuites, au sein de leur réseau. Un fléau qui a besoin d’être combattu le plus vite possible. Contactez-nous https://mayday-formation.com/ Nous sommes ouverts du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 18h Téléphone 03.44.65.08.00 06.34.36.09.00 17
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