LA RADIOTHÉRAPIE GUIDÉE PAR IRM - Une technique révolutionnaire au service des patients
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LA RADIOTHÉRAPIE GUIDÉE PAR IRM Une technique révolutionnaire au service des patients Contacts presse : Ivannick Chataigné : 04 67 61 45 15 / Ivannick.Chataigne@icm.unicancer.fr Frédérique Planet : 04 67 61 25 94 / Frederique.Planet@icm.unicancer.fr
Inauguration du Mridian® Linac à l’ICM Vendredi 14 juin 2019 – 11 h En présence de M. Pierre Pouëssel, Préfet de l’Hérault et Président du Conseil d’Administration de l’ICM, Mme Carole Delga, ancienne Ministre, Présidente de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, M. Kléber Mesquida, Président du Conseil Départemental de l’Hérault, M. Philippe Saurel, Président de Montpellier Méditerranée et Maire de Montpellier, M. Pierre Ricordeau, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé Occitanie, Pr Marc Ychou, Directeur Général de l’Institut du Cancer de Montpellier, Pr David Azria, Directeur Scientifique de l’Institut du Cancer de Montpellier.
SOMMAIRE Communiqué de presse 4 I. La radiothérapie guidée par IRM, une technique 6 révolutionnaire au service des patients 1 Le projet SUN-FAIR 6 2 La radiothérapie guidée par IRM : une révolution 6 technologique 3 M ise en place du MRIdian® Linac de ViewRay 7 4 Financement : un soutien unanime de l’Etat et des 7 collectivités territoriales 5 Améliorer les traitements personnalisés en radiothérapie 7 6 Suni-ART : un projet d’’intelligence artificielle pour la 7 radiothérapie II. Un département de radiothérapie unique en région 9 1 L’ICM pionnier dans le domaine de la radiothérapie 9 2 Une expertise médicale et un plateau technique de pointe 10 pour les patients 3 U ne recherche au plus haut niveau 12 4 Un pôle d’excellence reconnu internationalement 13 Les collectivités partenaires 14
COMMUNIQUÉ DE PRESSE LA RADIOTHÉRAPIE GUIDÉE PAR IRM, une technique révolutionnaire au service des patients L’Institut du Cancer de Montpellier inaugure le vendredi 14 juin un équipement de pointe, le « MRIdian® Linac » de ViewRay, premier système de guidage par IRM pour la radiothérapie. Cet appareil révolutionne la prise en charge par radiothérapie en utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et permettra des irradiations plus ciblées et plus efficaces sur des tumeurs, tout en protégeant mieux les organes sains voisins. L’innovation technologique pour mieux soigner les patients La radiothérapie par IRM est une véritable innovation technologique. Cette technique guide les rayons par IRM, et non plus par scanner, et permet – outre la réalisation d’imageries de contrôle non ionisantes - de vérifier parfaitement le mouvement de l’organe ciblé dans toutes ses dimensions, en prenant compte le caractère déformable, pendant toute la séance d’irradiation. « Lors des séances de radiothérapie, des changements tant sur la forme que sur la localisation de la tumeur ou du tissu environnant peuvent avoir lieu. La visualisation en temps réel de la tumeur, désormais possible grâce à cet équipement, nous permettra de dispenser des doses élevées de rayonnement pour traiter plus efficacement les tumeurs, sans toucher des tissus sains ou des organes critiques se trouvant à proximité. Nous allons pouvoir suivre la tumeur pendant le traitement et ainsi délivrer les rayons avec une extrême précision ». Pr David Azria, coordonnateur du Département de radiothérapie oncologique et Directeur scientifique de l’ICM. Cet appareil, dont il n’existe qu’une dizaine d’exemplaires dans le monde et jusqu’à ce jour seulement un en France, à l’Institut Paoli Calmettes de Marseille, permettra aussi de traiter plus de tumeurs, notamment du foie et du pancréas, particulièrement difficiles à soigner avec la radiothérapie classique. « L’acquisition du MRIdian® Linac est l’aboutissement du projet SUN-FAIR, soutenu par l’Etat et les collectivités territoriales. Elle s’inscrit totalement dans la dynamique d’innovation que nous impulsons à l’ICM et en particulier, dans le département de radiothérapie. Véritable axe de la médecine du futur, le MRIdian® Linac réaffirme notre position de leader en radiothérapie oncologique dans la région mais aussi au niveau national et international.» Pr Marc Ychou, Directeur Général de l’ICM. Le département de radiothérapie de l’ICM accueillera les premiers patients traités avec cet appareil en septembre 2019, au rythme de 9 patients par jour. Améliorer les traitements personnalisés en radiothérapie Un consortium de recherche, regroupant l’ICM, l’Institut Paoli-Calmettes et le Centre Georges-François Leclerc, qui a aussi validé l’acquisition de l’équipement, a été créé. Il mènera une étude qui évaluera le bénéfice apporté aux patients par le MRIdian® en termes de toxicité, en comparaison à la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité guidée par CBCT (cone beam computed tomography). Plusieurs projets de recherche clinique devraient aussi démarrer en 2019-2020, parmi lesquels 8 projets portés par l’ICM. Des collaborations sont également prévues avec l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), et le VU Medical Center (VUMC) à Amsterdam. 4
L’Intelligence artificielle en ligne de mire La mise en place d’une IRM embarquée sur un accélérateur de radiothérapie sera la base de développement d’un programme d’intelligence artificielle, Suni-ART, appliquée à la radiothérapie. L’ICM souhaite ainsi développer un algorithme pour permettre d’automatiser le tracking (ou système de guidage par imagerie) de la tumeur, grâce à la modélisation informatique des images issues du traitement des patients. Ce programme est en parfaite concordance avec les travaux de l’équipe de radiobiologie (INSERM U1194 IRCM, en lien avec le programme 2 du SIRIC Montpellier Cancer) évaluant les effets radiobiologiques de la radiothérapie et développant la recherche de marqueurs de toxicités radio-induites des tissus sains. Le projet porté par le Pr David Azria, en collaboration avec le Pr Benoît Gallix, professeur associé à l’Université McGill à Montréal et Directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg, est réalisé avec le support fonctionnel du SIRIC Montpellier Cancer. Ce projet d’avenir – une première mondiale - fédérera médecins, chercheurs et industriels et permettra la mise en synergie des questions de santé avec les sciences « dures » et technologiques. L’enjeu est de taille : placer Montpellier parmi les acteurs incontournables de l’Intelligence Artificielle sur l’échiquier international. Cet équipement de 8,9 millions d’euros a été financé grâce au plan État Métropole « Montpellier Capital Santé » - 2,52 millions d’euros de l’État et 1,05 million d’euros de Montpellier Méditerranée Métropole, avec le soutien de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée (1.05 millions d’euros), et celui du Conseil départemental de l’Hérault (1,5 millions d’euros). L’ICM a complété le financement sur ses fonds propres pour, notamment, réaliser les travaux nécessaires pour accueillir l’appareil. « Je suis heureuse et fière de contribuer à cette belle aventure technologique et humaine. Ces progrès scientifiques sont avant tout de formidables espoirs pour les patients et leurs familles. Ce travail collectif, alliant la connaissance des praticiens à celle des chercheurs, est une très belle avancée dans la lutte contre le cancer. Je souhaite que nous continuions à nous unir pour que la médecine soit la plus performante, la plus humaine, et bien sûr, pour que les soins prodigués se déroulent dans les meilleures conditions pour les praticiens et les patients. » Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. « Montpellier est historiquement un centre d’excellence dans le domaine de la santé. Elle constitue un des enjeux fondamentaux du développement de notre Métropole au niveau national et international. Avec plus de 200 entreprises dans le domaine de la santé sur son territoire, représentant plus de 7500 emplois, la Métropole est l’une des plus engagées en France dans ce secteur qu’elle considère comme un véritable axe de développement économique. Aujourd’hui, plus que jamais nous mettons cette excellence au service de la lutte contre le cancer. » Philippe Saurel, Maire de la Ville de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole. 5
I. L A RADIOTHÉRAPIE GUIDÉE PAR IRM, une technique révolutionnaire au service des patients 1 Le projet SUN-FAIR Le 29 mai 2017, l’ICM - 1er établissement en France - officialisait avec la société américaine ViewRay l’acquisition d’un MRIdian® Linac, un accélérateur de particules couplé à un système embarqué d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM). Cette acquisition, envisagée dans le cadre du projet « SUN- FAIR » porté par le Pr Marc Ychou, Directeur général de l’ICM, et le Pr David Azria, directeur scientifique de l’ICM, en collaboration avec le SIRIC Montpellier Cancer, était une excellente opportunité de mettre en synergie les questions de santé et de technologie. De nombreux partenaires étaient associés, comme l’Université (l’Institut d’Electronique et des Systèmes (IES) et le Laboratoire d’Informatique, Robotique et Microélectronique de Montpellier (LIRMM), des industriels (la société Montpelliéraine Intrasense, …), des start-ups (NovaGray, … ) et le pôle de compétitivité BioMed. SUN-FAIR permettait d’intégrer l’ensemble des acteurs afin de développer : • les tests de radiosensibilité des tissus sains développés en photon, • une étude fondamentale radiobiologique pour comparer la réponse adaptative in vitro et in vivo, • un programme d’analyse fine des images. 2 La radiothérapie guidée par IRM : une révolution technologique L’imagerie a connu une révolution technologique avec des systèmes embarqués sur les accélérateurs offrant des possibilités de réalisations d’images radiologiques planaires (KV/KV), voire en trois dimensions (CBCT). Il s’agit de la radiothérapie guidée par l’image. Aujourd’hui, la possibilité de combiner les technologies d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) avec accélérateur permet un suivi de la position de la tumeur en temps réel et une adaptation du traitement en tenant compte du changement de la configuration tumorale. Cette technologie, qui a fait son apparition sur le marché depuis quelques années aux USA, a été commercialisé dans un premier temps par la compagnie ViewRay. L’imagerie de contrôle et l’intérêt de l’IRM L’IRM utilise des champs magnétiques et des ondes radioélectriques pour construire des images détaillées des structures anatomiques internes avec des contrastes élevés entre les tissus. > Cette imagerie sans radiation ionisante est produite à l’aide d’un aimant de forte puissance en forme de cylindre et de bobines de surface autour du patient. Dans le contexte de planification et d’exécution d’un traitement de radiothérapie guidée par l’image, l’IRM facilite le ciblage et la définition des tissus sains entourant la tumeur. 6
> L’IRM est la modalité de choix pour visualiser les structures de tissus mous, celles du système nerveux central et pelvienne, de faible densité. Des agents contrastant peuvent être également utilisés pour rehausser le contraste entre les tissus de structures différentes. > La technologie de radiothérapie guidée par l’IRM ouvre la voie à l’utilisation de la radiothérapie dans les situations où le mouvement du patient (ou les mouvements internes) et la présence d’organes à risque à proximité rendent l’irradiation risquée. 3 Mise en place du MRIdian® Linac de ViewRay La mise en opérationnalité du MRIDian® Linac a réclamé la formation des utilisateurs. Deux physiciens ont été formés sur le site de développement du MRIDian de Cleveland (Ohio) début mai. Un oncologue radiothérapeute et un physicien seront également formés courant juillet sur un site clinique européen et le reste de l’équipe sera formé sur place la semaine précédant les premiers traitements. Un bâtiment additionnel (ou bunker) a été également construit à proximité du département de radiothérapie. Les travaux, démarrés en septembre 2018, se sont achevés en avril. 4 Financement : un soutien unanime de l’État et des collectivités territoriales Cet équipement de 8.9 millions d’euros a été financé grâce au plan Etat Métropole « Montpellier Capital Santé » - 2,52 millions d’euros de l’Etat et 1,05 millions d’euros de la Montpellier Méditerranée Métropole, complété par le soutien de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée (1,05 millions d’euros), et celui du Conseil départemental de l’Hérault (1,5 millions d’euros). L’ICM a complété le financement sur ses fonds propres pour notamment réaliser les travaux nécessaires pour accueillir l’appareil. 5 Améliorer les traitements personnalisés en radiothérapie Un consortium de recherche, réunissant l’ICM, l’Institut Paoli-Calmettes (Marseille) et le centre Georges-François Leclerc (Dijon) a été créé pour faire progresser les traitements personnalisés en radiothérapie. L’objectif consiste à évaluer scientifiquement le bénéfice apporté par le MRIdian Linac® aux patients en termes de toxicité, comparativement à la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité guidée par CBCT (cone beam computed tomography). Plusieurs projets de recherche clinique devraient aussi démarrer en 2019-2020, parmi lesquels 8 projets portés par l’ICM. Des collaborations sont également prévues avec l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), et le VU Medical Center (VUMC) à Amsterdam. 6 Suni-ART : un Projet d’intelligence artificielle pour la radiothérapie > La mise en place du MRIdian Linac® va servir de base au développement d’un programme d’intelligence artificielle, Suni-ART, appliquée à la radiothérapie. L’ICM souhaite ainsi développer un algorithme pour permettre d’automatiser le « tracking » (ou système de guidage par imagerie) de la tumeur, grâce à la modélisation informatique des images issues du traitement des patients. Malgré toutes ces avancées, les traitements de radiothérapie sont complexes à mettre en place. En effet, les médecins doivent planifier ces irradiations avec une extrême précaution afin de s’assurer qu’aucun organe vital ne puisse être endommagé. Avec l’oncologue radiothérapeute, le physicien et le dosimétriste optimisent le plan d’irradiation de façon à traiter au mieux la tumeur tout en épargnant les tissus sains voisins afin d’obtenir le plus haut gradient de dose possible entre les tissus sains (dose minimale) et les tissus cancéreux (dose maximale). Etablir la carte détaillée des zones à traiter, et de celles à éviter, avant d’administrer la radiothérapie, demande en moyenne quatre heures aux professionnels aidés de logiciels. Associer l’intelligence artificielle à la radiothérapie permettra de réduire le temps de la segmentation de quatre à environ une heure. De plus, les manipulateurs en radiothérapie doivent à chaque séance repositionner les volumes à irradier au millimètre près afin de s’assurer de la cohérence de ces informations journalières par rapport aux informations ayant permis d’établir le plan de traitement. Cette vérification se fait par des imageries 7
successives lorsque le patient est sur la table de traitement. Associer l’intelligence artificielle à la radiothérapie permettra un recalage automatisée des imageries IRM initiales et celles réalisées quotidiennement afin d’éviter toute erreur de fusion d’images ainsi qu’une segmentation automatique des différents organes afin d’adapter le traitement à la morphologie du jour si celle-ci avait changée. > Le programme Suni-ART est en parfaite concordance avec le développement de l’équipe de radiobiologie (programme 2 du SIRIC, INSERM U1194 IRCM) évaluant les effets radiobiologiques de la radiothérapie et la recherche de marqueurs de toxicités radio-induites des tissus sains. Le projet, porté par le Pr David Azria - également coordonnateur de la fédération universitaire de radiothérapie oncologique de Montpellier-Nîmes - est réalisé en collaboration avec le Pr Benoît Gallix, Professeur associé à l’Université McGill à Montréal et Directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg, et avec le support fonctionnel du SIRIC Montpellier Cancer. Ce consortium inclut trois Centres hospitaliers universitaires (l’ICM et les CHU de Montpellier et Nîmes), 5 Instituts de recherche biomédicale (IRCM, IGF, IGMM, CRBM, IGH) et 2 centres de recherche en sciences humaines et sociales (Epidaure et Epsylon). Deux laboratoires phares de l’Université, l’Institut d’Electronique et des Systèmes (IES) et le Laboratoire d’Informatique, Robotique et Microélectronique de Montpellier (LIRMM), participeront aux travaux de recherche visant à mieux quantifier et modéliser les phénomènes physiques et biologiques mis en jeu. De plus et dans le cadre de programme i-site (MUSE) porté par l’Université de Montpellier, une collaboration étroite sera initiée avec l’Université d’Heidelberg. En effet, ce site est également acquéreur de l’IRM accélérateur permettant un partenariat européen constructif et en phase avec nos orientations. Ce projet d’avenir – une première mondiale - fédérera médecins, chercheurs et industriels et permettra la mise en synergie des questions de santé avec les sciences « dures » et technologiques. L’enjeu est de taille : placer Montpellier parmi les acteurs incontournables de l’Intelligence Artificielle sur l’échiquier international. Un soutien des industriels et start-ups impliquées en cancérologie et dans les applications médicales : > la start-up Montpelliéraine NovaGray, seule capable de développer le test de radiosensibilité issue des travaux du SIRIC Montpellier, > la société Montpelliéraine Intrasense, en collaboration avec l’équipe universitaire ICAR (LIRMM), > le pôle de compétitivité Eurobiomed, > les industriels technologiques tels que Viewray, Varian et GE Healthcare ont affirmé leur intérêt de soutenir ce programme sur Montpellier > des collaborations avec des start-ups canadiennes comme Imagia seront mises en place notamment avec la start-up Québécoise (Imagia), leader dans le domaine de l’intelligence artificielle et leader mondial de l’imagerie médicale (GE Santé). 8
II. UN DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE UNIQUE EN RÉGION 1 L’ICM pionnier dans le domaine de la radiothérapie La recherche permanente pour améliorer la qualité du traitement en utilisant les performances des appareils est plus qu’une tradition au sein du département de radiothérapie oncologique de l’ICM, c’est un état d’esprit, et ceci depuis près de 35 ans. L’équipe (radiothérapeutes oncologues, physiciens, dosimétristes) travaille, en effet, à utiliser toutes les fonctionnalités des appareils et mettre en place de nouvelles techniques. La conséquence pour les patients : des radiothérapies de qualité ouvrent sur d’autres protocoles de chimiothérapie et de chirurgie, et ce grâce à leur bonne tolérance. Et, c’est ainsi que la radiothérapie oncologique à l’ICM occupe une position de promoteur, d’initiateur et de leader, au niveau national et international. Cette spécificité s’inscrit également dans la mission universitaire de l’ICM, mission d’enseignement, de recherche et de développement de nouvelles thérapeutiques contre le cancer, ainsi que de validation des protocoles. À maintes reprises, le service de radiothérapie a été précurseur et pilote, sous l’impulsion du Pr Jean-Bernard Dubois puis du Pr David Azria : En 1995 : 1er centre français à se doter d’un scanner de simulation dédié à la radiothérapie, améliorant de fait la qualité de la définition des volumes à irradier et de ceux à protéger. En 2001 : Mise en œuvre d’une technique de traitement par modulation d’intensité. L’ICM est parmi les trois premiers centres français. En 2008 : 1er centre français (4e centre au monde) à implémenter une technique révolutionnaire appelée Rapidarc. Une rotation unique de la machine autour des patients permet une réduction du temps de traitement de 3 fois moins que lors d’une RCMI conventionnelle), une meilleure définition de la zone tumorale à traiter et une plus grande précision dans le choix de la dose. Plus de 60% des patients en bénéficie chaque jour à l’ICM. En 2011 : >1er patient traité à l’ICM avec l’accélérateur TrueBeam. Ce nouvel accélérateur à particules permet de suivre le déplacement de la tumeur au cours de l’irradiation et d’adapter en temps réel la délivrance du traitement, amenant de la sorte à une certitude sur le dépôt de dose dans le volume cible à irradier et à une préservation accrue des organes à protéger. Une des nouveautés réside également dans la possibilité de délivrer jusqu’à six fois plus de dose qu’un accélérateur conventionnel dans un temps équivalent. > L’ICM pionnier du traitement de radiothérapie per-opératoire pour le cancer du sein. Ce traitement permet de réaliser, dans le même temps, l’ablation de la tumeur (ou tumorectomie) et l’irradiation. Les patientes sont traitées en une journée. Elles sont hospitalisées le matin pour l’intervention et rentrent chez elles le soir sans avoir à revenir dans les semaines qui suivent. En 2012 : l’ICM, 1er centre français à utiliser l’accélérateur TrueBeam Novalis STX (type Robot). Il permet d’utiliser des techniques d’asservissement respiratoire (gating) et de repositionnement automatique à la recherche de la tumeur (tracking). Ce traitement de haute précision, qui permet de traiter les récidives et les tumeurs jusqu’alors sans traitement, a été conçu pour traiter une cible en mouvement avec une vitesse et une précision incomparables. La révolution majeure de ce nouvel accélérateur est aussi de réaliser des images pendant l’irradiation, ce qui permet de reconnaître avec certitude la position de la tumeur. Il permet de réaliser des images 3D avec 60% de temps en moins et 25% de réduction de dose, tout en conservant une excellente qualité d’image. L’imagerie n’est plus limitée au pré-traitement pour la vérification de la position du patient. Elle réside encore dans la possibilité de délivrer jusqu’à six fois plus de dose qu’un accélérateur conventionnel dans un temps équivalent. Le traitement avec TrueBeam Novalis STX est particulièrement 9
adapté pour les re-irradiations. Elle s’applique également aux patients souffrant de tumeurs mobiles, à savoir les tumeurs thoraciques et les tumeurs digestives supérieures : poumon, foie, voies biliaires, qui sont des tumeurs souvent inopérables et qui ne peuvent être traitées par la radiothérapie conventionnelle. En 2016 : 1er patient traité en Europe par le système Calypso. Il s’agit d’un nouveau traitement du cancer de la prostate par radiothérapie. Grâce à l’utilisation de transpondeurs implantés dans ou à proximité immédiate de la cible (tumeur), un suivi permanent et non irradiant est réalisé durant la délivrance du traitement. Ce système, qui peut être comparé au fonctionnement d’un GPS, analyse en continu (technique de Tracking) le mouvement interne de la tumeur et couper l’irradiation dès que ce dernier s’éloignera de sa position initiale. Cette nouvelle technique permet une meilleure protection des organes et une diminution des effets secondaires. Actuellement, l’ICM utilise ce traitement dans le cadre d’un essai clinique, mené en partenariat avec le CHU de Montpellier et la Clinique Beau Soleil. 2 Une expertise médicale et un plateau technique de pointe pour les patients L’activité de radiothérapie est marquée à l’ICM par une pratique médicale de haut niveau assortie d’une forte implication dans le développement technologique et la recherche. Tous les cancers y sont traités. L’offre de soins s’adresse aussi bien aux patients traités à l’ICM qu’à ceux venant de l’extérieur ; elle couvre d’une manière homogène l’ensemble de la Région. Doté d’un plateau technique à la pointe du progrès et d’un personnel hautement qualifié, le département a mis au cœur de son action une exigence de qualité et de sécurité. Offrir au patient un accueil de qualité, une expertise médicale, un confort psychologique et un suivi personnalisé est une priorité. La haute technicité des équipements s’accompagne d’une démarche qualité et sécurité permanente au service des 200 patients traités quotidiennement. Le département de radiothérapie oncologique suit une méthodologie de démarche qualité permettant d’appréhender des situations à risque inévitables dans un domaine d’activité très complexe tel que la radiothérapie. De l’arrivée dans le service, jusqu’au suivi de post-traitement, toutes les étapes du parcours du patient sont quadrillées de contrôles : identito- vigilance, contrôles qualité des appareils de traitement, contrôles d’imagerie de repositionnement, dosimétrie in vivo, imagerie de contrôle pendant l’irradiation. En 2018 : 2 814 patients traités par radiothérapie 200 patients par jour en moyenne 1 900 consultations d’annonce infirmière 2 775 préparations sous dosimétrie 50 764 séances de traitement 81 patients pour la curiethérapie PDR et 154 pour la curiethérapie HDR 10
Une équipe pluridisciplinaire et experte L’équipe médicale est composée de 8 radiothérapeutes oncologues, de 6 physiciens, 1 cadre coordonnateur – responsable qualité, 2 cadres de santé, 34 manipulateurs dont 6 dosimétristes, 2 techniciens, 13 infirmières, 7 aides-soignants, 7 agents de service, 5 attachés de recherche clinique dont 1 ARC experte, 1 technicienne de recherche clinique, 7 assistantes médicales, 4 secrétaires administratives. Tout est mis en place pour assurer au patient qualité et sécurité des soins, suivi, confidentialité et respect de l’intimité. L’action de l’équipe se coordonne avec la prise en charge initiale du patient faite par le médecin radiothérapeute oncologue référent. Un plateau technique de pointe Le département de radiothérapie oncologique dispose d’un plateau technique, de très haute qualité et en évolution constante, ce qui lui permet de dispenser les traitements les plus innovants et donc les plus rassurants pour les patients. Les principales localisations tumorales traitées à l’ICM sont : le sein, les tumeurs digestives et gynécologiques, les sarcomes, les tumeurs ORL, de la prostate, des bronches, les tumeurs cérébrales et les tumeurs de l’enfant. L’équipement Radiothérapie externe : 6 accélérateurs linéaires (4 TrueBeam dont 2 Novalis STX robotisé dont un avec le système Calypso, 2 Varian 21 EX), 2 scanners simulation virtuelle Radiothérapie peropératoire : 1 IntraBeam Curiethérapie : PDR, HDR, prostate, bas débit Les techniques • La radiothérapie stéréotaxique intra et extra-cranienne dans les malformations artério-veineuses du cerveau, les métastases cérébrales, les tumeurs digestives et pulmonaires, • La curiethérapie gynécologique en débit pulsé, • La radiothérapie par modulation d’intensité des cancers ORL et de la prostate, • La radiothérapie guidée par l’imagerie, • L’innovation dans l’IMRT par la technique RapidArc (1er en France, 4e en Europe) Un département régional de Curiethérapie Une des missions de ce département est de recevoir en consultation et de traiter en curiethérapie pelvienne les patientes venant des 5 départements d’Occitanie-Est, en réseau avec les oncologues radiothérapeutes des 5 centres de traitements de radiothérapie de la région. Un service d’hospitalisation dédié à cette technique prend en charge les curiethérapies de patients atteints du col utérin, de cancer de la prostate, de cancer du canal anal et d’autres pathologies plus rares. Ce service accueille environ 150 patientes par an. Les techniques de curiethérapie permettent d’optimiser la dose à la tumeur tout en protégeant les organes sains avoisinants. Un service de radiothérapie pédiatrique L’ICM est le seul service universitaire, dans la région Occitanie-Est, à faire de la radiothérapie pédiatrique, et reçoit, chaque année, 30 enfants et adolescents âgés de 3 à 18 ans (majoritairement les moins de 14 ans). Les jeunes patients sont traités pour des leucémies, des lymphomes, des tumeurs embryonnaires (neuroblastomes, nephroblastomes), des tumeurs du système nerveux, des sarcomes et des tumeurs rares. 11
3 U ne recherche au plus haut niveau Le département de radiothérapie oncologique se distingue aussi par son activité en recherche clinique et ses travaux menés dans le domaine de la recherche fondamentale et de transfert, plus précisément de la radiobiologie. L’ICM, sponsor et investigateur de projets de recherche clinique L’équipe de radiothérapie est très impliquée en recherche clinique à l’ICM, depuis l’évaluation de combinaisons innovantes en phase précoce jusqu’à la validation de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le cadre d’essais cliniques multicentriques de phase III. Au-delà de l’étude de nouveaux protocoles et modalités d’irradiation (niveaux de dose de rayonnement, type de fractionnement, nouvelles technologies), le département de radiothérapie est l’un des centres pionniers en France pour l’évaluation de nouvelles associations entre radiothérapie et molécules innovantes de chimiothérapie ou thérapie ciblée. Pour soutenir le développement de ses programmes de recherche, le département de radiothérapie a su établir des partenariats stratégiques avec l’industrie pharmaceutique et les groupes académiques nationaux et internationaux. En 2018, 175 patients ont été inclus dans l’un des 33 essais cliniques menés en radiothérapie. Ces projets concernent de nombreuses localisations tumorales telles que la sénologie, l’oncologie digestive, gynécologique, urologique et les voies aérodigestives supérieures, mais aussi les pathologies plus rares et complexes telles que sarcomes et métastases cérébrales. L’équipe de recherche est également accompagnée de méthodologistes de l’Unité de Biométrie de l’ICM proposant des designs innovants d’essais cliniques en radiothérapie. Ces efforts de recherche permettent de faire bénéficier les patients des dernières innovations thérapeutiques, mais aussi d’améliorer la qualité, la sécurité et l’efficacité des traitements. Un test sanguin pour déterminer les patients à risque de toxicité tardive Démarrée en 2013, l’étude internationale REQUITE a pour objectif d’évaluer de manière prospective et multicentrique l’utilisation d’un test sanguin pour prédire quels patients sont les plus à risque de présenter des toxicités tardives dans les cancers du sein, de la prostate et du poumon. Cette étude représente un enjeu majeur pour les patients radiosensibles (5 %), pouvant présenter des effets secondaires importants, parfois longtemps après la fin du traitement. Ce test est basé sur l’analyse de la radiosensibilité des lymphocytes prélevés par une simple prise de sang. Un taux d’apoptose lymphocytaire élevé est corrélé à un risque quasi nul de développer des séquelles tardives après radiothérapie curative (valeur prédictive négative de l’ordre de 99%). « Les patients ne sont pas égaux devant les rayons. Certains sont beaucoup plus à risque de toxicité tardive. L’objectif de l’étude est de les repérer avant pour, à l’avenir, leur proposer une alternative », Pr David Azria, coordonnateur de REQUITE. Jusqu’à présent, aucun modèle prédictif du risque de développer des effets secondaires n’avait pu être validé par manque de données, les données collectées n’étant pas les mêmes d’un hôpital à l’autre. REQUITE a résolu ce problème. En effet, les premiers résultats de l’étude ont montré que les mêmes données peuvent être collectées sur plusieurs hôpitaux, à travers plusieurs pays. L’étude REQUITE a inclus au total 4 438 patients - traités dans 26 hôpitaux, issus de 7 pays européens et des USA - dont 2 069 patients pour le cancer du sein, 1 808 pour la prostate et 561 pour le poumon. Au total, plus de 30 000 questionnaires ont été recueillis. Les échantillons de sang collectés ont permis de réaliser le génotypage sur l’ensemble des 4 438 patients inclus. L’étude REQUITE a également permis de développer des modèles prédictifs pour le cancer du sein, de la prostate et du poumon pour indiquer quel patient aura des effets secondaires à long terme après la radiothérapie. Ils se basent sur des informations comme l’âge des patients, leur statut tabagique ou la dose de radiation délivrée sur les tissus sains. Les modèles semblent conformes et sont prêts à être testés (validation) avec les données de REQUITE. 12
La Direction de la Recherche Clinique et de l’Innovation de l’ICM a promu, en France, ce projet européen qui a permis d’inclure 726 patients de l’ICM, dont 411 pour le cancer du sein, 261 pour le cancer de la prostate et 54 pour le poumon. L’équipe REQUITE de l’ICM travaille en étroite collaboration avec les soignants, avec le centre investigateur du CHU de Nîmes et l’équipe projet européenne. 4 Un pôle d’excellence reconnu internationalement La position de pionnier dans la recherche technologique fait du département de Radiothérapiede l’ICM, non seulement un site référent pour les centres qui souhaitent se doter de nouvelles machines ou s’initier à des techniques de traitement, mais aussi un partenaire de choix pour les constructeurs qui innovent avec l’équipe. L’activité scientifique est aussi en évolution. Le nombre de publications et présentations scientifiques produites par l’ensemble de l’équipe ne cesse de croître, représentant souvent des références à suivre pour la communauté internationale. 13
La Région Occitanie place l’innovation médicale au cœur de ses projets, au service de l’humain ! « Je suis heureuse et fière de contribuer à cette belle aventure technologique et humaine. Ces progrès scientifiques sont avant tout de formidables espoirs pour les patients et leurs familles. Ce travail collectif, alliant la connaissance des praticiens à celle des chercheurs, est une très belle avancée dans la lutte contre le cancer. Je souhaite que nous continuions à nous unir pour que la médecine soit la plus performante, la plus humaine, et bien sûr, pour que les soins prodigués se déroulent dans les meilleures conditions pour les praticiens et les patients. » Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. L’Occitanie, terre de médecine : Avec l’une des plus anciennes universités de médecine d’Europe, trois CHU de renommée nationale à Nîmes, Montpellier et Toulouse, près de 7 000 chercheurs dans 120 laboratoires, 19 unités mixtes de l’Inserm et 3 Centres d’Investigation Clinique, le secteur de la santé occupe une place majeure dans le développement de l’Occitanie. 240 000 personnes travaillent pour la santé en Occitanie, un secteur pourvoyeur d’emplois de plus en plus nombreux et qualifiés. Son développement est un enjeu régional majeur. Afin d’accompagner ce secteur et lui permettre de maintenir son rang à la pointe de l’innovation, la Région Occitanie est allée au-delà de ses strictes compétences en participant au financement, à hauteur de plus d’un million d’euros, de cet appareil de dernière génération. La Région Occitanie, garante de la recherche et de l’innovation dans le domaine médical : La Région Occitanie apporte une importante contribution à la recherche biomédicale, notamment à travers 3 de ses dispositifs : >L e soutien à la pré-maturation en laboratoire : cet appel à projets accompagne les différentes étapes d’un processus, depuis les résultats de la recherche des laboratoires jusqu’à un stade de développement suffisamment avancé pour leur transfert vers l’industrie ou la création d’entreprises. En 2017 et 2018, la moitié des projets soutenus par la Région relève de la thématique biomédicale, pour un montant total de 4 M €. > Les Allocations Doctorales contribuant à l’accueil de doctorants au sein des centres de recherche, leur permettant développer des projets scientifiques. Depuis 2017, 56 allocations en lien avec le domaine de la médecine du futur ont été accordées par la Région pour un montant de 3,1 M €. >L es Plateformes Régionales de Recherche et d’Innovation : depuis 2017, 7 plateformes en « bio-santé » ont bénéficié d’un soutien régional de 7 M € (dont 3,5 M € de FEDER). La Région Occitanie œuvre pour les synergies entre acteurs, au bénéfice des patients : La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée s’est positionnée très tôt sur les secteurs innovants. L’un des actes fondateurs de cette volonté est la signature de l’accord de partenariat de 3 ans (2019-2021) avec l’Université de Montpellier pour soutenir l’ISITE MUSE qui associe 10 organismes de recherche, 4 écoles, 3 établissements de santé et plus de 150 partenaires en région. Aujourd’hui, la Région est fortement mobilisée pour garantir la pérennité de ce projet. Autres projets phares, la Région soutient INSPIRE, sur la prévention du vieillissement et CARTIGEN, dont l’objectif est de reprogrammer les cellules du cartilage et lutter contre le vieillissement articulaire. Ils s’appuient sur les écosystèmes régionaux, avec notamment l’Oncopole, l’industrie pharmaceutique, les incubateurs de starts-ups et les équipes pluridisciplinaires d’experts de renom. « Au-delà de la recherche biomédicale, l’accès aux soins est une priorité pour les 5,8 millions d’habitants d’Occitanie. Cet impératif de solidarité passe par la création de Maisons de Santé et Centres de Santé Pluriprofessionnels. Nous avons accompagné plus de 120 projets pour plus de 14 M€. Nous pouvons nous réjouir de la vitalité de notre territoire en faveur de la santé, car jamais les promesses d’être mieux soignés n’ont été si importantes. » Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. 14
« Montpellier est historiquement un centre d’excellence dans le domaine de la santé. Elle constitue un des enjeux fondamentaux du développement de notre Métropole au niveau national et international. Avec plus de 200 entreprises dans le domaine de la santé sur son territoire, représentant plus de 7500 emplois, la Métropole est l’une des plus engagées en France dans ce secteur qu’elle considère comme un véritable axe de développement économique. Aujourd’hui, plus que jamais nous mettons cette excellence au service de la lutte contre le cancer. » Philippe Saurel, Maire de la Ville de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole. À propos de l’ICM Créé en 1923, l’ICM (Institut du Cancer de Montpellier) est le Centre de Lutte Contre le Cancer (CLCC) du Languedoc-Roussillon. Il est reconnu au niveau national pour son expertise et son innovation dans la prise en charge des patients atteints de cancers. L’ICM fait partie des 18 CLCC membres du groupe UNICANCER, 1er groupe hospitalier exclusivement dédié au cancer. Il est un des seuls établissements en France à regrouper sur un même site des unités de soins, de prévention, de recherche clinique, translationnelle et fondamentale en cancérologie. L’ICM est habilité à recevoir des dons, legs et donations pour financer la recherche. L’ICM en chiffres : plus de 31 000 patients reçus et 66 056 consultations en 2018, 161 lits en hospitalisation complète, 30 lits en hospitalisation de jour, 6 lits en entrée non programmée, 12 lits en chirurgie ambulatoire. 1 028 salariés dont 126 médecins et plus de 88 personnes dédiées à la recherche clinique et translationnelle, 17 équipes de recherche mixtes (Inserm/ICM/UM1). 705 patients inclus dans 163 essais cliniques. 15
Contacts presse : Ivannick Chataigné : 04 67 61 45 15 / Ivannick.Chataigne@icm.unicancer.fr Frédérique Planet : 04 67 61 25 94 / Frederique.Planet@icm.unicancer.fr 16
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