L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE EN 2014

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L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
          EN 2014
L’environnement économique actuel est difficile, du fait de la conjoncture et des
incertitudes.

 Le financement des ETI et des PME est aujourd’hui impacté par cet
  environnement économique, par les faibles marges dégagées et par des flux de
  trésorerie volatiles

 90% des financements des PMI/ETI sont assurés par les banques

 L’offre de financement est également en mutation puisque la réglementation
  bancaire est plus contraignante

Pour faire face à cette problématique de financement, plusieurs leviers sont à la
disposition des entreprises :
 Une communication financière claire, adaptée à la conjoncture
 Croissance PMI, outil de l’UIMM
BER 2014
Création                          Extension

                   Exo d’I.S.                           Jusqu’à 7 ans

                  Exo d’I.F.A.                          Jusqu’à 7 ans
Volet
Fiscal            Exo de C.E.T                          Jusqu’à 5 ans                      Jusqu’à 5 ans

                  Exo de T.F.                           Jusqu’à 5 ans                      Jusqu’à 5 ans

 Volet            Exo de C.S.                           Jusqu’à 7 ans                      Jusqu’à 7 ans
URSSAF

 Ces exonérations sont cumulables dans le respect des règles « De minimis » ou plus sur option en zone A.F.R .
Pour toutes les opérations réalisées entre le 01/01/2014 et le 31/12/2014 :

                                                                     Création                              Extension

           Volet                 Exo d’I.S. et d’IFA                Jusqu’à 5 ans

           Fiscal            Exo de CET et de TF (*)                Jusqu’à 5 ans                         Jusqu’à 5 ans

           Volet                    Exo de C.S.                     Jusqu’à 5 ans                         Jusqu’à 5 ans
          URSSAF

            Nouvelle condition d’application : pas de distribution de dividendes pendant la durée des exonérations

                                  Ces exonérations sont cumulables dans le respect des règles
                                       « De minimis » ou plus sur option en zone A.F.R

      (*) En matière de CFE et de taxe foncière, il convient de s’assurer que les collectivités territoriales et les
      EPCI n’ont pas voté contre ces exonérations.
La Commission européenne soumet à consultation publique

   jusqu’au 12 février 2014, un projet de règlement général d’exemption, destiné à
    remplacer le règlement 800/2008, prorogé jusqu’en 30 juin 2014

   Jusqu’au 20 février 2014, un projet de nouvelles lignes directrices des aides à la
    recherche, au développement et à l’innovation
Deux nouveaux règlements de minimis applicables au 1er janvier 2014 ont été publiés :

-   le plafond de 200 000 € n’est pas modifié

-   Les entreprises en difficulté financière ne sont plus exclues du champ d’application

-   Les prêts subventionnés d’un montant maximal de 1 million € peuvent égelment
    bénéficier du règlement de minimis sous certaines conditions

-   Les aides qui répondent aux conditions fixées par le règlement 2013 peuvent être
    mises en oeuvre jusqu’au 30 juin 2014
LOI DE FINANCE RECTIFICATIVE
         POUR 2013
L’article 15 de la loi crée un mécanisme de soutien aux PME innovantes en permettant aux entreprises
soumises à l’IS d’amortir sur 5 ans certaines de leurs souscriptions au capital de ces sociétés.

Entreprises concernées :
Toute personne morale soumise de plein droit ou sur option à l’impôt sur les sociétés, quelle que soit leur
taille.

Investissements éligibles :
Pour être qualifiée de PME innovante, la PME doit
 Avoir réalisé au cours de l’exercice précédent des dépenses de recherche représentant au moins 15%
    des charges déductibles (10% pour les entreprises industrielles). Ces dépenses sont définies par
    référence à celles éligibles au CIR
 Ou bien justifier de la création de produits, procédés ou techniques dont le caractère innovant est
    reconnu par Bpifrance

Sont éligibles à l’amortissement exceptionnel les sommes versées pour la souscription en numéraire au
capital de PME innovantes ou pour la souscription en numéraires de parts ou actions de certains
organismes de placement collectif.
L’entreprise souscriptrice ne doit pas détenir directement ou indirectement plus de 20% du capital ou des
droits de vote de la PME innovante (au cours de la période d’amortissement).

Calcul :
La souscription est amortissable linéairement sur 5 ans.
L’article 20, III de la loi prévoit le report au 15 mai de la date limite de dépôt du relevé de solde de l’IS pour
les entreprises dont l’exercice coïncide avec l’année civile.

En sus, la restitution des excédents d’impôts sur toutes les sociétés est opérée dans un délai de trente jour
à compter de la date du relevé de solde et de la déclaration de résultat.

Les nouvelles disposition s’appliquent à compter du 1er janvier 2014. Les entreprises qui clôturent le 21
décembre 2013 auront donc jusqu’au 15 mai 2014 pour acquitter leur solde d’IS ou devront patienter un
mois de plus pour obtenir le remboursement d’un éventuel excédent.
L’amortissement exceptionnel de 25% dont bénéficient les PME qui construisent ou rénovent des
immeubles à usage industriel ou commercial dans les zones de revitalisation rurale ou de redynamisation
urbaine est prorogé jusqu’au 31 décembre 2014.

Ainsi, les PME qui construisent ou font construire, avant le 1er janvier 2015, des immeubles à usage
industriel ou commercial pour les besoins de leur exploitation dans les zones explicitées ci-dessus peuvent
pratiquer, à l’achèvement des travaux, un amortissement égal à 25% du prix de revient.

Cet amortissement exceptionnel concerne également les travaux de rénovation réalisés dans ces mêmes
immeubles avant le 1er janvier 2015.
L'article 29, I-6° de la loi proroge d'une année le dispositif de dispense de réintégration des loyers de
crédit-bail immobilier prévu à l'article 239 sexies D du CGI en faveur des PME qui acquièrent des
immeubles situés dans les zones AFR, de revitalisation rurale ou de redynamisation urbaine à l'issue d'un
contrat d'une durée au moins égale à quinze ans.

Le régime de dérogation à l'obligation de réintégration d'une partie des loyers versés dans les résultats de
l'exercice au cours duquel l'option d'achat est levée s'applique par conséquent aux contrats conclus
jusqu'au 31 décembre 2014.
La taxe d’apprentissage est fusionnée avec la contribution additionnelle dite « contribution au
développement de l’apprentissage » et recodifiée (art. 60).

La taxe d’apprentissage et la contribution au développement de l’apprentissage ont le même champ
d’application, la même assiette et sont recouvrées de la même manière. Ces éléments demeurent
identiques pour la taxe d’apprentissage « rénovée ».

Le taux retenu pour la taxe rénovée est l’addition des taux de la taxe d’apprentissage (0,5%) et de la
contribution au développement de l’apprentissage (0,18%), soit 0,68%.

La réforme s’applique aux contributions et taxes dues au titres des rémunérations versées à compter du
1er janvier 2014.
Le télérèglement de la taxe sur les salaires sera généralisé à compter de la taxe due sur les rémunérations
versées en 2015 (art 20, I et II).

Le non-respect de l’obligation de télérèglement ou de paiement par virement est sanctionné d’une
majoration de 0,2% des sommes dont le versement a été effectué selon un autre mode de paiement.
LOI DE FINANCE 2014
La participation de l'employeur aux contrats obligatoires et collectifs complémentaires garantissant les
risques maladie, maternité ou accident est imposable comme un salaire à compter de l'imposition des revenus
de 2013 (art. 4).

Restent déductibles du revenu imposable les contributions versées tant par l'employeur que par le salarié
couvrant les risques suivants : incapacité de travail, invalidité et décès.

ATTENTIO N : prendre en considération ce point pour le revenu fiscal des bulletins de paie.

Plafond de déduction des cotisations :

Le plafond de déduction des cotisations ou primes versées aux régimes de prévoyance complémentaire - y
compris les versements de l'employeur qui demeurent exonérés - est abaissé dans les limites suivantes :
 5 % (au lieu de 7 % auparavant) du montant annuel du plafond de la sécurité sociale (PLSS) ;

   2 % (au lieu de 3 % auparavant) de la rémunération annuelle brute, sans que le montant total puisse excéder
    2 % de huit fois le montant annuel du PLSS. En cas d'excédent, celui-ci est ajouté à la rémunération.

Cette mesure s'applique à compter de l'imposition des revenus de 2013.
L’article 16 de la loi relève de 5% à 10,7% le taux de contribution exceptionnel sur l’IS à laquelle sont assujettis
les redevables de cet impôt dont le chiffre d’affaires excède 250 M€.

Cette mesure s’applique aux exercices clos à compter du 31 décembre 2013.
Les intérêts versés par une entreprise soumise à l’IS à une entreprise liée qui n’est pas assujettie à raison de
ces mêmes intérêts à une imposition d’un montant au moins égal au quart de celle déterminée dans les
conditions de droit commun ne sont plus déductibles.

Champ d’application :
 Les entreprises concernées sont celles soumises à l’IS de plein droit ou sur option
 Ce dispositif vise les entreprises liées, c’est-à-dire :
     Lorsque l’une est directement ou indirectement actionnaire majoritaire de l’autre ou y exerce le pouvoir
        de décision
     Ou lorsqu’elles sont placées sous le contrôle d’une même tierce entreprise
L’article 20 de la loi met en place un amortissement exceptionnel sur 24 mois des robots industriels acquis ou
créés par les PME entre le 1er octobre 2013 et le 31 décembre 2015.

Bien concernés :
Les robots industriels éligibles à l’amortissement exceptionnel doivent présenter les caractéristiques suivantes :
- Être destinés à un usage multi-application
- Être reprogrammables commandés automatiquement,                                             norme ISO
- Être programmables sur trois axes ou plus,                                                     8373
- Être fixés ou mobiles
- Être destinés à une utilisation dans des applications industrielles d’automatisation,
- Avoir été acquis ou créés entre le 1er octobre 2013 et le 31 décembre 2015

Modalités d’application :
La durée nominale des robots est de 10 ans, l’amortissement linéaire accéléré sur 24 mois présente donc un
avantage de trésorerie pour les entreprises.
Le point de départ est fixé à la date de mise en service des matériels. Lorsque l’investissement est réalisé en
cours d’exercice, la part amortie est réduite prorata temporis.
Ce régime est facultatif.

Exemple d’un robot de 60K€ acquis le 1er juillet 2014 :
                                                          2014           2015           2016
    Amortissement exceptionnel                            15 K€          30 K€          15 K€
    Amortissement classique                               3 K€           6 K€            6 K€
    Décalage de trésorerie (33,3% x la différence)        +4 K€          +8 K€          +3 K€
L'article 26 de la loi abroge le régime permettant aux PME soumises à l’IS de déduire de leurs résultats
imposables les déficits subis par leurs succursales ou filiales implantées à l'étranger (CGI art. 209 C).

Les entreprises concernés sont les PME françaises qui emploient moins de 2000 salariés (hors salariés de
succursales étrangères) et dont le capital et le droit de vote ne sont pas détenus à plus de 25% par une ou
plusieurs entreprises qui emploient individuellement 2000 salariés ou plus.

Ce régime d'imputation des déficits réalisés à l'étranger par une PME française est supprimé pour les exercices
clos à compter du 31 décembre 2013.

Les déficits déjà déduits suivent la législation en vigueur au moment de leur déduction.
Le régime d’exonération d’impôt sur les bénéfices applicable aux JEI est prorogé en faveur des entreprises
créées jusqu’au 31 décembre 2016.

Ce statut de jeune entreprise innovante réalisant des projets de recherche et de développement était applicable
aux entreprises créées jusqu’au 31 décembre 2013.

Ce dispositif prévoit :
- Une période d’exonération totale des bénéfices suivie d’une période d’abattement de 50% de douze mois
   chacune
- Une exonération facultative d’impôts locaux d’une durée de 7 ans, accordée sur délibération des collectivités
   territoriales.
Les entreprises qui versent en 2013 et 2014 des rémunérations supérieures à 1 000 000 € doivent acquitter
une taxe exceptionnelle égale à 50% de la fraction des rémunérations ayant excédé ce montant (article 15).

Entreprises concernées :

Sont concernées par la présente taxe les entreprises individuelles, les sociétés assujetties à l'impôt sur le revenu
ou à l'impôt sur les sociétés, les personnes morales (associations, GIE...) et les groupements ou organismes non
dotés de la personnalité morale (sociétés en participation...) qui exploitent une entreprise en France.
En revanche, les filiales ou établissements stables d'entreprises françaises situés à l'étranger ne sont pas dans
le champ de la mesure, sous réserve cependant de l'éventuelle application des dispositions relatives aux
refacturations d'éléments de rémunérations (n° 10).

Rémunérations à prendre en compte dans l’assiette de la taxe :

   les traitements, salaires, revenus assimilés et tout avantage en nature ou en argent
   les jetons de présence
   les pensions, compléments de retraite, indemnités, allocations ou avantages assimilés attribués en raison
    du départ à la retraite
   les sommes attribuées au titre de l'intéressement, la participation et l'épargne salariale
   les stock-options, les attributions d'actions gratuites et les attributions de bons de souscription de parts de
    créateur d'entreprise
   les remboursements à d'autres entités d'éléments de rémunération mentionnés ci-dessus
Pour les dépenses exposées à compter du 1er janvier 2014, la condition de stabilité de l'effectif salarié
permettant le doublement de l'assiette du crédit d'impôt recherche pour l'embauche de « jeunes docteurs » ne
concerne plus que le personnel de recherche.

Par ailleurs, les dépenses de droits de propriété industrielle sont prises en compte dans l'assiette du crédit
d'impôt sans restriction géographique sauf pour celles exposées dans le cadre du crédit d'impôt collection (art.
71).
Le crédit d’impôt métiers d’art est replacé sous le plafond de minimis pour les dépenses exposées en 2013.

Le plafond de minimis autorise les allégements fiscaux dont le montant n’excède pas 200 000 € sur une période
de 3 ans.
A compter du 1er janvier 2014, le crédit d’impôt apprentissage est limité à la première année du cycle de
formation des apprentis et pour les seuls apprentis préparant un diplôme de niveau inférieur ou égal à BAC +2.

Pour l'année 2013, l'entreprise ayant embauché des apprentis en deuxième ou troisième année de leur cycle de
formation ou des apprentis préparant un diplôme supérieur à bac + 2 peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt dont
le montant est réduit de moitié.

Calcul du crédit d’impôt

Le crédit d'impôt apprentissage est égal au produit de 1 600 euros par le nombre moyen annuel d'apprentis (2
200 € dans des cas particuliers).

Comme dans le régime en vigueur jusqu'à présent, le nombre moyen annuel d'apprentis calculé au titre d'une
année est obtenu en divisant par douze le nombre total de mois de présence de l'entreprise des
apprentis employés depuis au moins un mois.

Pour les crédits d'impôt calculés au titre de l'année 2013, un dispositif transitoire est mis en place. Il permet aux
entreprises ayant employé des apprentis en 2013 pendant au minimum un mois de prétendre au bénéfice du
crédit d'impôt, dans les conditions suivantes :
        1 600 € par le nombre annuel moyen d'apprentis en première année de leur cycle de formation et
       préparant un diplôme ou un titre équivalent au plus à un BTS ou un diplôme des IUT
        800 euros pour les apprentis préparant d'autres diplômes ou en deuxième et troisième année de leur
       cycle de formation
        2 200 € pour les cas spécifiques mentionnés dans la loi
Un nouveau barème de calcul de la cotisation minimum de CFE, comportant 6 tranches au lieu de 3, est institué.
Parallèlement, l’exonération temporaire des auto-entrepreneurs est supprimée (article 76).

Le nouveau barème de fixation de la base minimum de CFE comprend 6 tranches au lieu de 3 :

           Montant du chiffre d'affaires ou des recettes      Montant de la base minimum compris

                           ≤ 10 000 €                                entre 210 € et 500 €

                    > 10 000 € et ≤ 32 600 €                         entre 210 € et 1 000 €

                   > 32 600 € et ≤ 100 000 €                         entre 210 € et 2 100 €

                  > 100 000 € et ≤ 250 000 €                         entre 210 € et 3 500 €

                  > 250 000 € et ≤ 500 000 €                         entre 210 € et 5 000 €

                           > 500 000 €                               entre 210 € et 6 500 €

Cas des auto - entrepreneurs :

L’article 76 de la loi supprime l’exonération de CFE prévue pour les auto-entrepreneurs. Ils doivent désormais
être soumis au même régime de CFE que les autres redevables de taille comparable.

Toutefois, les droits acquis sont maintenus : les auto-entrepreneurs ayant bénéficié au titre de 2013 de leur
première année d'exonération (c'est-à-dire les auto-entrepreneurs ayant créé leur activité en 2012) demeureront
exonérés de CFE au titre de l'année 2014.
L'article 99 de la loi crée une obligation de présentation de leur comptabilité analytique et, le cas échéant, de
leur comptabilité consolidée pour les grandes entreprises faisant l'objet d'une vérification de comptabilité.

Présentation de la comptabilité analytique :

Seules les entreprises qui tiennent effectivement une comptabilité analytique peuvent être soumises à
l'obligation de la présenter.

Les entreprises soumises à l'obligation de présentation de la comptabilité analytique, si elles en tiennent
effectivement une, sont celles qui satisfont à des conditions de seuils de chiffre d'affaires ou de total de bilan
ou encore à une combinaison de ces critères (ex : CA supérieur à 152,4 M € pour la vente de marchandises,
objets, fournitures, et denrées à consommer, ou total de l’actif brut > 400 M€).

Présentation des comptes consolidés :

Les entreprises tenues à l'obligation de présentation de leur comptabilité consolidée sont celles qui établissent
déjà, en application de l'article L 233-16 du Code de commerce, une comptabilité consolidée.

Les éléments à présenter sont le bilan consolidé, le compte de résultat consolidé et les annexes.
LE CRÉDIT D’IMPÔT RECHERCHE
     Un dispositif fiscal d’aide à l’innovation

            I. Son principe
     II. Les dépenses éligibles
        III. Nouveautés 2014
      IV.Notre valeur ajoutée
PARTIE 1 : SON PRINCIPE
   Créé en 1983, remanié 24 fois avec des réformes majeures avec les lois de finances 2004 &
    2008.

   Un dispositif qui peut prendre en charge 50% des charges de personnel d’un ingénieur, 200%
    dans le cas d’un « jeune docteur ».

   Une opportunité de sous-traiter des travaux de recherche à des organismes publics (ex :
    INRIA, CNRS, établissement d’enseignement supérieur…) avec une prise en compte à hauteur
    de 200% de ces dépenses.

   Un dispositif qui peut se coupler avec le statut JEI et la PAT, qui permet à la France de
    constituer actuellement un paradis fiscal en matière de recherche.
Toutes les entreprises industrielles, commerciales ou agricoles, soumises à l’impôt (quelque soit
leur taille ou leur secteur d’activité) sont concernées.

Les activités de recherche éligibles au CIR concernent (définition OCDE) :

                                         • Acquérir des connaissances nouvelles
                  La recherche
                                         • Résultats : schémas explicatifs ou
                 fondamentale              théories interprétatives

                                         • Acquérir des connaissances nouvelles
                 La recherche              dans un domaine d’application
                  appliquée              • Résultats : Modèles probatoires

                     Le
                                         • Résultats : prototypes ou installations
               Développement               pilotes
                expérimental
Deux notions distinctes

    Innovation :                                        Recherche :

Ensemble          des        moyens      de        Ensemble des travaux entrepris de

différenciation              technologiques,       façon systématique en vue d’accroître

méthodologiques         ou     créatifs, qui       la somme des connaissances pour de

permet de développer de nouveaux                   nouvelles applications.

services,    procédés         ou    produits
concurrentiels      sur      des   marchés
solvables.
R&D            Amélioration           Production        Marché
                   continue

                3 cas :     Avant la R&D  C.I.R.
Innovation                  Pendant la R&D  C.I.R.
                            Après la R&D  C.I.I.

                                         Assiette

Depuis 2013 :             C.I.R. – R&D          C.I.I. – Innovation
Seules les opérations qui visent à dissiper des incertitudes scientifiques et/ou technologiques
sont prises en compte : l’innovation n’est pas systématiquement éligible au CIR même si elle
peut faire l’objet d’un brevet.

Les trois piliers des critères d’éligibilité :
         La nouveauté technique par rapport à l’état de l’art

         Les incertitudes et aléas techniques

         Une démarche professionnelle de gestion de projet scientifique

   Le fait qu’un projet soit aidé par BPI France (ex Oséo) ou qu’il soit à l’origine d’un dépôt de
                        brevet ne le rend pas automatiquement éligible au CIR.
NON

OUI

            NON

OUI
PARTIE 2 LES DÉPENSES ELIGIBLES
Dépenses
                               de
                           normalisation

         Dotations aux                         Dépenses de
                                                  veille
        amortissements                        technologique

                          Le CIR de l’année
                                 civile
                                                         Frais de prise,
                            est calculé en
Dépenses de                  fonction des                maintenance et
 personnel                                                  défense
                         charges supportées
                                                           de brevets
                           pendant l’année
                                 civile

                                                Primes et
          Dépenses de                          cotisations,
        fonctionnement                         assurance
                                                 brevet
                           Dépenses de
                          R&D effectuées
                           en dehors de
                            l’entreprise
C’est un poste important : en moyenne, il représente 50% des dépenses déclarées.

                                    •Docteurs et ingénieurs affectés à la recherche (50% des frais)
                                    •La qualification d’ingénieur peut être acquise par expérience
                                     professionnelle
                                    •Forfait de 200% des frais dans le cas d’un jeune docteur (premier CDI)
                                     pour les 24 premiers mois à condition que l’effectif du personnel de
                                     recherche ne soit pas inférieur à celui de l’année précédente

                                    •« Personnes qui travaillent en étroite collaboration avec des
                                     chercheurs pour assurer le soutien technique indispensable aux
                                     travaux de recherche et de développement expérimental »

                                    •Secrétaire, personnel de sécurité et de maintenance
Les dépenses couramment rencontrées :

                                  •Exclusion des biens acquis d’occasion

                                  •Dépenses de personnel de soutien, dépenses administratives et
                                   consommations de matières premières et consommables
                                  •Ils sont retenus de manière forfaitaire pour un montant égal à
                                   •50% des frais de personnel (chercheurs et techniciens)
                                   •75% des dotations aux amortissements
                                   •200% des dépenses d’un jeune docteur

                                  •200% des dépenses de recherche confiées à des organismes de recherche
                                   publics, universités ou centres techniques exerçant des missions d’intérêt
                                   général (à condition qu’il n’existe pas de lien de dépendance)
                                  •100% des dépenses de recherche confiées à des organismes de recherche
                                   agréés (sociétés privées, experts scientifiques)
PARTIE 3 CALCUL ET NOUVEAUTÉS 2014
   Le CIR est assis sur le volume annuel déclaré de dépenses éligibles par les entreprises

   Le taux du crédit d’impôt accordé aux entreprises est

           30% des dépenses éligibles pour une première tranche jusqu’à 100M€

           5% des dépenses éligibles au-delà de ce seuil de 100M€

   Le CIR vient en déduction de l’IS au titre de l’année au cours de laquelle les dépenses de recherche ont été
faites :

                           Année N                                             Année N+1

                        Dépenses N                                     15/04/N+1 :
                                                                       imputation IS

    Si CIR > IS, alors le reliquat est imputé sur l’impôt des 3 prochaines années. Si cela ne suffit pas, il est
    restitué à l’expiration de cette période.

    Possibilité d’un remboursement immédiat pour les entreprises nouvelles, les entreprises en difficulté, les
    JEI et les PME.
Exemple de l’embauche d’un jeune docteur

Dépenses prises en compte dans l’assiette CIR doublées pendant les 24 mois suivant le recrutement

                                            Sans CIR                    Avec CIR

      Dépenses jeune docteur                  -100                        -100

                Effet IS                      +33                         +33

    Impact résultat net avant CIR              -67                        -67

       Détermination du CIR :
    Dépenses jeune docteur (200%)                                    100x2 = 200

    Frais de fonctionnement (200%)                                       200

    Assiette                                                             400

    Taux CIR                                                             30%

                  CIR                                                     120
   Impact résultat net après CIR               -67                        +53
Sans CIR   CIR à 30%

  Frais de fonctionnement affectés    -100        -100

                 Effet IS              +33        +33

    Impact résultat net avant CIR      -67         -67

        Détermination du CIR :
 Frais de personnel                              100

 Frais de fonctionnement                          50

 Assiette CIR                                    150

 Taux CIR                                        30%

                   CIR                             50
    Impact résultat net après CIR      -67         -17
La loi de finance 2013 a introduit le dispositif de préfinancement par OSEO du CIR pour les PME.

                                         •Les PME : un effectif de moins de 250 salariés, un CA
                 Pour quelles             inférieur à 50M€, un total bilan inférieur à 43M€
                 entreprises ?           •Avoir plus de 3 ans d’existence et deux liasses fiscales
                                          disponibles

                   Conditions            •Il faut avoir déclaré au moins une fois du CIR
                                         •Présenter une situation financière satisfaisante selon le
                    d’accès               barème d’OSEO

                                         •Le dispositif PréfiCIR 2013 permet d’obtenir une avance
                      Le                  égale à 80% de l’estimation prévisionnelle du CIR 2013
                                         •La PME bénéficiaire devra payer des frais de dossier à
               préfinancement             hauteur de 0,4% du montant avancé
                                         •Le taux de l’avance se situe autour de 4,5%

Le dispositif Preficir permet également de préfinancer le crédit d’impôt innovation.
Modification de la
condition de stabilité
 de l’effectif pour le
   jeune docteur

  La prise en compte
des dépenses de prise
  et maintenance de
brevet est simplifiée et
     harmonisée
PARTIE 3 NOTRE VALEUR AJOUTEE
   Le bénéfice de ce dispositif fiscal induit généralement un contrôle :

        •   Contrôle de l’administration fiscale sur la partie financière

        •   Contrôle de la DRRT (Direction Régionale à la Recherche et la Technologie) sur le fond scientifique

   La procédure de rescrit auprès de la BPI anticipe le contrôle et valide l’éligibilité des travaux d’un point de
vue scientifique.

   Annuellement, il est important de ne pas se limiter à la déclaration fiscale mais de constituer un dossier
technique et financier justificatif.

   Dans un dossier de formalisation il convient de documenter soigneusement :

        •   que l’entreprise possède effectivement une capacité de recherche en terme de moyens humains,
        financiers et matériels

        •   que les travaux réalisés relèvent effectivement de la recherche au sens entendu par le CGI

        •   la réalité et le détail des temps consacrés à la recherche, l’entreprise ne pouvant se borner à produire
        des tableaux faisant apparaître le nombre de jours dédiés à des opérations de recherche
1 - Audit des      2 - Assistance dans
activités de R&D et     la procédure de
    d’innovation             rescrit

                       3 - Mise en place
4 - Détermination
                       d’une procédure
 annuelle du CIR
                           interne de
   et/ou du CII
                         formalisation
Conseil et
                   • Elaboration du dossier
assistance dans    • Suivi des relations avec l’administration
la procédure de
     rescrit

 Assistance à la   • Désignation d’un comité de pilotage
 mise en place     • Accompagnement à la segmentation de vos
                     projets et de vos phases de développement
d’une procédure    • Présentation de matrices spécifiques pour le
   interne de        suivi de projet
formalisation du   • Organisation de la comptabilité générale ou
  CIR et du CII      analytique
   Optimisation du CIR et du CII : Analyse exhaustive de vos activités techniques et valorisation totale des
dépenses éligibles

   Contrôle de cohérence du CIR avec l’application de votre statut JEI

   Etablissement d’un rapport synthétique annuel sur les modalités de calcul du crédit d’impôt recherche

   Rédaction des déclaration fiscales relatives au CIR ET AU cii

   Si c’est applicable nous pouvons également mettre en œuvre les procédures liées au remboursement du CIR
et du CII
LE CRÉDIT D’IMPÔT INNOVATION

        I.   Champ d’application
       II. Les dépenses éligibles
             III. Son calcul
        IV. Notre valeur ajoutée
Sont éligibles au Crédit d’Impôt Innovation les opérations de conception de
prototypes ou installations pilotes de nouveaux produits.

Est considéré comme nouveau produit un bien corporel ou incorporel qui
satisfait aux deux conditions suivantes :

I.    Il n’est pas encore mis à disposition sur le marché
        critère de nouveauté

II.   Il se distingue des produits existants par des performances supérieures
      sur le plan technique, de l’éco-conception, de l’ergonomie ou de ses
      fonctionnalités
        critère de la supériorité des performances
INNOVATION

          Innovation de              Innovation de          Innovation            Innovation de
             produit                    procédé           d’organisation        commercialisation

                                         Non éligible       Non éligible         Non éligible

    Bien corporels        Services
    ou incorporels        nouveaux
      nouveaux
                          Non éligible

        Produit               Produit
    nouveau pour          nouveau pour
     le marché*            l’entreprise

       Eligible             Non éligible

* « Le marché se définit comme l’entreprise et ses concurrentes. La portée géographique de la notion de
  nouveauté pour le marché dépend donc de l’environnement concurrentiel » (extrait du BOI sur le CII)
Le nouveau produit doit présenter une supériorité sensible de ses performances

   Soit sur le plan technique (fiabilité, précision, temps de réponse, vitesse, débit, poids etc…)

   Soit sur le plan de l’éco-conception (critère de pollution, durabilité, recyclabilité etc…)

   Soit le plan de l’ergonomie (critère de l’exigence physique requis pour l’utilisation du produit,
    exigences cognitives etc…)

   Soit sur le plan de ses fonctionnalités
Dépenses
                               de
                           normalisation

         Dotations aux                         Dépenses de
                                                  veille
        amortissements                        technologique

                          Le CIR de l’année
                                 civile
                                                         Frais de prise,
                            est calculé en
Dépenses de                  fonction des                maintenance et
 personnel                                                  défense
                         charges supportées
                                                           de brevets
                           pendant l’année
                                 civile

                                                Primes et
          Dépenses de                          cotisations,
        fonctionnement                         assurance
                                                 brevet
                           Dépenses de
                          R&D effectuées
                           en dehors de
                            l’entreprise
Par rapport au crédit d’impôt recherche, les éléments suivants sont à considérer :

                                    •Pas de forfait spécifique dans le cas d’un jeune docteur (premier
                                     CDI)

                                    •Pas de forfait spécifique pour les dépenses de recherche confiées
                                     à des organismes de recherche publics, universités ou centres
                                     techniques exerçant des missions d’intérêt général

                                    •Les travaux doivent être sous-traités à des entreprises agrées CII
                                     pour être éligibles
                                    •Le formulaire d’agrément a été publié en Janvier 2014. Les
                                     agréments pour l’année 2013 pourront être sollicités, de manière
                                     rétroactive, jusqu’au 31 janvier 2014.
   Taux applicable :

         Le taux du crédit d’impôt accordé aux entreprises est fixé à 20 %

   Plafond applicable:

           Les dépenses entrent dans la base de calcul du crédit d’impôt dans la limite globale de 400 000€
            par an. Ce plafond s’applique une seule fois par an, quel que soit le nombre de prototypes ou
            installations pilotes réalisé par l’entreprise

Par conséquent, le montant maximum de crédit d’impôt pouvant être déclaré par une entreprise au titre d’une
même année civile est de 80 000 €.
LE CRÉDIT D’IMPÔT POUR L’EMPLOI ET LA
             COMPÉTITIVITÉ

                   Qu’est-ce que le CICE ?
                      Le calcul du CICE
            Utilisation du CICE et préfinancement
       Suivi de l’utilisation du CICE et risques associés
                 La comptabilisation du CICE
Pour quelles    •Sont concernées toutes les entreprises soumises à l’IS
                •Ce dispositif s’applique quelle que soit la nature de
entreprises?     l’activité

En cumul de     •Le CICE peut être cumulé avec le CIR et le CII, et
                 également avec les mesures du Bassin d’Emploi à
quels autres     Redynamiser (BER)
                •Il ne peut pas être cumulé avec le Crédit Impôt Métiers
dispositifs ?    de l’Art (CIMA)

Le CICE est     •Son impact sur la trésorerie se fait ressentir en N+1,
                 hors mécanisme particulier
 un crédit      • Il est calculé sur une base précise, réglementée, et
                 justifiable
  d’impôt       •Il se comptabilise en diminution des charges salariales
Base de calcul

 Sont prises en considération les rémunérations brutes qui n’excèdent pas 2,5 fois le SMIC soit un brut
annuel inférieur à 42,9K€ par an.
Les rémunérations versées aux dirigeants au titre de la rémunération du mandat social sont exclues du CICE.

 Sont exclues de cette assiette la participation, l’intéressement et les dividendes versées.

                                                 Taux du crédit d’impôt

Le taux du CICE était fixé en 2013 à 4% des rémunérations versées qui ouvrent droit au dispositif.
Ce taux est de 6% en 2014.

                                                    Utilisation du CICE

Le CICE est calculé par année civile quelle que soit la date de clôture de l’exercice.
Exemple : Pour une clôture en mars N, le CICE déclaré en mars N est calculé sur la base des rémunérations éligibles de
l’année civile N-1.
 Même principe que le pour le CIR : le montant non imputé du CICE pourra être
imputé sur l’impôt au titre des 3 années suivant la constatation.

 Pour les PME/PMI :
Un mécanisme de préfinancement par la BPI existe : « Avance+ Emploi ». Le
préfinancement de 85% du crédit d’impôt à un taux de 3% à 4% est envisagé.
Site : www.cice-oseo.fr

 Possibilité de remboursement pour :
     les PME
     les entreprises nouvelles
     les JEI
    Les entreprises en difficulté : procédure de sauvegarde, de redressement
    judiciaire …
L’administration impose des contreparties à l’utilisation du CICE

 Le CICE ne peut ni financer une hausse des dividendes ni augmenter les
rémunérations des dirigeants

 L’entreprise doit retracer dans ses comptes l’utilisation du CICE

 L’administration fiscale peut remettre en cause a posteriori le bénéfice du
CICE si ces règles n’ont pas été respectées.

Si une entreprise bénéficiaire du CICE pratique une hausse des dividendes ou
une augmentation de la rémunération des dirigeants :

    - elle devra justifier une amélioration de ses résultats

    - ou, pour le cas de l’augmentation de la rémunération, une compétence
    particulière du dirigeant lui permettant d’améliorer sa compétitivité
COMMUNICATION FINANCIÈRE
 La clé pour communiquer avec votre écosystème
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                                France

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                     Clients                      Salariés
 Un arrêté des comptes rapide

 Identification des points forts et des points faibles

 Mise en perspective des résultats de l’entreprise par rapport à son marché
     Ex : l’industrie automobile est décotée en France mais le positionnement de votre
     entreprise est différent selon que vos donneurs d’ordre ont des marchés en France ou à
     l’export

 Prévisionnel d’exploitation sur 36 mois

 Financements nécessaires et répartition entre les Fonds Propres et les dettes

 Le Business Plan est l’outil idéal pour se démarquer dans cet environnement
 Compréhension des enjeux de l’entreprise

 Identification des besoins financiers

 Assistance dans la détermination des grands équilibres financiers (Fonds Propres,
BPI, dettes financières, …)

 Réalisation du Business Plan

 Accompagnement auprès des différents partenaires et montage des dossiers

   Un service sur-mesure à forte Valeur Ajoutée pour répondre à vos
                               enjeux !
CONTACTS

 CLÉMENT BROCHON
  TÉL. : 06 26 93 63 13
   CBROCHON@CLB-CONSEIL.FR

 NICOLAS REY
  TÉL. : 06 89 53 83 50
  NREY@CLB-CONSEIL.FR
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