VOYAGE AU CŒUR DES DONNÉES TEMPORELLES - de l'IGN 28es Journées de la Recherche
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VOYAGE AU CŒUR DES DONNÉES TEMPORELLES 28 es Journées de la Recherche de l’IGN 18 et 19 avril 2019 http://recherche.ign.fr #JRIGN2019
Code WIFI : Amphi Picard https://authentification.ensg.eu Identifiant : Forum VOYAGE AU CŒUR Mot de passe : Recherche2019 DES DONNÉES TEMPORELLES Les 28es Journées de la Recherche de l’IGN Marne-la-Vallée, 18 et 19 avril 2019 Session d’ouverture Jeudi 18 avril 2019 Amphithéâtre IFSTTAR 09h15 . . . . . Ouverture des Journées de la Recherche. S. LATARGET, Directeur général adjoint de l’IGN. 09h35 . . . . . Time Machine : Les big data du passé pour le futur de l’Europe. (p. 6) F. KAPLAN, Directeur de Digital Humanities Laboratory (DHLAB), EPEFL. ................. 10h35 Pause 11h00 . . . . . Tout est question de temps. F. FUCHS, Délégué scientifique et technique de l’IGN. 11h15 ..... Présentation de l’UMR LaSTIG. M. PIERROT-DESEILLIGNY, Chef de l’UMR LASTIG. 11h35 . . . . . Présentations des posters. (p. 34-35) ................. 12h15 - 14h00 Buffet (Salle polyvalente) Posters (Salle polyvalente et Hall Sud) Code WIFI : Amphi IFSTTAR Utiliser le réseau «Conférence» Identifiant : hbaweuhb Mot de passe : z6gAuwppzZ 2 3
JEUDI 18 AVRIL 2019 JEUDI 18 AVRIL 2019 Amphithéâtre IFSTTAR Amphithéâtre Picard 28es Journées de la Recherche de l’IGN 28es Journées de la Recherche de l’IGN Base de données et processus temporels Analyses des risques humains et environnementaux 14h00 . . . . . Modérateur : 14h00 . . . . . Modérateur : A. Le Bris. L. Landrieu. 14h10 . . . . . Venise Time Machine (p. 7) 14h10 . . . . . Polluscope : Observatoire participatif pour la surveillance de l’exposition I. di Lenardo. individuelle à la pollution de l’air en lien avec la santé. (p. 13) M. Chachoua, S. Srairi. 14h40 . . . . . Géoréférencement automatique d’images aériennes anciennes. (p. 8) S. Giordano, A. Le Bris. 14h40 . . . . . Les formes possibles d’un îlot urbain : contraintes géométriques et performance énergétique. (p. 14) 15h10 . . . . . Retour sur un exercice d’extraction de données géo-historiques de la Carte de France P. Chapron. de Cassini, 1750-1789. (p. 9) J. Perret, S. Baciocchi, J. Chadeyron, P. Cristofoli, B. Duménieu. 15h10 . . . . . Géocubes à l’École. (p. 15) O. Martin, J.-P. Souchon. ................. 15h40 Pause ................. 15h40 Pause 16h05 . . . . . Création d’une base de connaissances sur les redécoupages administratifs durant la Révolution française : l’exemple des paroisses constitutionnelles. (p. 10) 16h05 . . . . . Signature gravitationnelle du séisme de Tohoku (11 mars 2011) dans A. Keller, N. Abadie, B. Duménieu, S. Baciocchi, E. Kergosien. les géoïdes GRACE. (p. 16) I. Panet, S. Bonvalot, C. Narteau, D. Remy, J.-M. Lemoine. 16h35 . . . . . Exploration des dimensions spatiale et temporelle de l’imagerie satellite pour la classification de parcelles agricoles. (p. 11) 16h35 . . . . . Détection du vandalisme dans l’information géographique volontaire par V. Sainte-Farge-Garnot, L. Landrieu, S. Giordano, N. Chehata. apprentissage automatique. (p. 17) Q. T. Truong, G. Touya, C. de Runz. 17h05 . . . . . Homogénéisation de séries temporelles GNUSS du contenu intégré en vapeur d’eau avec le package R GNUSSseg. (p. 12) 17h05 . . . . . Des expériences en réalité augmentée, embarquées sur smartphone pour A. Quarello, O. Bock, E. Lebarbier. apprendre un territoire dans un contexte ludique. (p. 18) B. Grelaud. ................. 17h35 Fin de la première journée ................. 17h35 Fin de la première journée 4 5
A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R jeudi 18 avril 09h35 jeudi 18 avril 14h10 Session d’ouverture Base de données et processus temporels Time Machine : Les Big Data du passé pour le futur de l’Europe. Venice Time Machine. F. Kaplan I. di Lenardo Director, Digital Humanities Laboratory (DHLAB), EPFL Digital Humanities Laboratory (DHLAB), EPFL Le projet Time Machine, présélectionné 1. Le développement des nouveaux axes La Venice Time Machine est un pro- Des milliers de sources primaires et par la Commission européenne comme de recherche en intelligence artificielle et gramme de numérisation et de recherche secondaires ont été compilées pour l’une des six initiatives à grande échelle technologie de l’information nécessaire lancé en 2012 par l’École Polytechnique créer un premier modèle 4D de la ville (LSRI) pour les dix prochaines années, pour le traitement massif des données Fédérale de Lausanne (EPFL) et l’univer- de Venise, mettant en lumière le tissu pousse les frontières de la recherche culturelles, géographiques et patrimo- sité Ca’Foscari. En six ans, des millions urbain et social sur une période de plus scientifique dans le domaine des techno- niales ; de pages ont été numérisées à l’Archive de 1 000 ans. Les résultats du projet ont logies de l’information et la communication, 2. La construction d’une infrastructure d’État de Venise et à la Fondation Giorgio donné lieu à une exposition à la Biennale l’intelligence artificielle et les sciences paneuropéenne ancrée sur un modèle de Cini. Ces documents sont analysés par d’architecture de Venise en 2018 et le humaines et sociales. Son ambition est développement durable, sur la base de des systèmes d’extraction et d’analyse projet prépare maintenant la numérisa- de développer les sciences et les franchises (les Time Machines locales) automatique développés par le labora- tion de la ville dans son ensemble de technologies pour l’extraction massive et l’organisation des communautés parti- toire en Humanités Numériques de l’EPFL façon à doter la municipalité d’un de « Big Data du passé », un système d’in- cipant à son développement et exploitation ; et entraînés sur des annotations d’expert outil unique permettant d’envisager formation distribué cartographiant en paléographie et en histoire de l’art. son futur à la lumière des données 3. Le développement de plateformes ap- l’évolution sociale, culturelle et géogra- Leurs contenus textuels et iconogra- denses de son passé. plicatives, notamment dans les domaines phique de l’Europe. Cette infrastructure de phiques sont désormais accessibles via des médias et de la culture, du tourisme, numérisation et de traitement permettra un moteur de recherche ouvert. des “smart cities” et de l’utilisation des à l’Europe de transformer sa longue sols et des politiques territoriales. histoire, et sa richesse linguistique et culturelle, en une ressource économique 4. Le développement du cadre structurel et sociale vivante permettant d’inventer et légal permettant le développement du ensemble un futur commun. Pour réaliser projet, le transfert technologique et un ses objectifs, le projet Time Machine est ancrage durable en Europe. structuré en quatre piliers : 6 7
A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R jeudi 18 avril 14h40 jeudi 18 avril 15h10 Base de données et processus temporels Base de données et processus temporels Géoréférencement automatique d’images aériennes anciennes. Retour sur un exercice d’extraction de données géo-historiques S. Giordano , A. Le Bris 1 1 de la Carte de France de Cassini, 1750 - 1789. Univ. Paris-Est, LASTIG STRUDEL, IGN, ENSG, F-94160 Saint-Mandé, France 1 J.Perret1, 3, S. Baciocchi1, J. Chadeyron2, P. Cristofoli1, B. Duménieu1 1 EHESS, CRH En France, plus de 3 millions de pho- images. Nous proposons une méthode 2 Université de Clermont-Ferrand (UCA) tographies aériennes anciennes sont de géoréférencement fin en deux étapes. ³ LASTIG STRUDEL, IGN, ENSG, Univ. Paris-Est disponibles sur Remonter le temps. Leur Des orthoimages et MNS approchés sont exploitation offre à des thématiciens la d’abord calculés à partir de métadonnées En construisant un système d’informa- d’un poster, les principales propriétés possibilité de suivre finement les évolu- basiques associées aux images d’archives. tion géographique (SIG) dédié à l’étude cartographiques. Mais c’est aussi par tions du paysage à des résolutions Une détection automatique de points de l’histoire du territoire français, nous la méthode mise en œuvre pour effec- spatiales et sur des périodes de temps d’appui, robuste aux évolutions tempo- avons extrait des informations spatiales tuer ce travail que nous allons nous inenvisageables jusqu’à présent. Ces relles du paysage, est ensuite réalisée en de la Carte de France de Cassini sous la intéresser. En effet, la mise en pratique images sont pour l’instant seulement comparant la solution approchée à forme de données vecteur. Suite à un d’une approche résolument ouverte, accompagnées d’informations très gros- une référence récente. Le géoréférence- premier travail d’analyse de la carte et interdisciplinaire et collaborative ouvre sières de géolocalisation (~100m) ne ment fin est finalement produit avec une de construction d’une base de données des possibilités qui nous semblent permettant pas de réaliser ces analyses. méthode d’aérotriangulation utilisant ces nationale principalement focalisée sur le nouvelles pour la construction de don- Un géoréférencement fin (~1m) et la points d’appui. Nos expérimentations sur réseau routier et les zones urbanisées, un nées géo-historiques mais interrogent en génération d’orthoimages et de Modèles plusieurs zones d’étude (urbaine et rurale) second travail, plus minutieux, a été mené permanence les pratiques des différentes Numériques de Surface (MNS) est pos- montrent la validité de notre approche et sur la feuille numérotée 52 en collabora- disciplines impliquées, de la modélisa- sible avec l’utilisation d’une chaîne de la bonne qualité des résultats, permettant tion avec l’université de Clermont-Ferrand. tion des données au rapport aux sources traitements photogrammétriques mais ainsi l’exploitation des images anciennes Ce travail a notamment permis de mieux primaires en passant par les pratiques de nécessite la saisie manuelle de points pour de nombreux cas d’application thé- comprendre le contenu de la carte et d’en description du travail effectué. d’appui. Le principal verrou réside dans matique. Ces travaux s’inscrivent dans le restituer, notamment sous la forme l’identification de ces points en densité contexte des projets ANR HIATUS (2019-22) suffisante pour pallier les défauts des et FET Flagship Time Machine. Fig.1 (a) une vue de la Carte de France de Cassini originale (feuille 52, 1759-1777). Exemple de production automatique d’orthoimages et MNS anciens sur la commune de Fréjus (83). Fig.1 (b) les données extraites cartographiées avec le style «Cassini» (2019). 8 9
A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R jeudi 18 avril 16h05 jeudi 18 avril 16h35 Base de données et processus temporels Base de données et processus temporels Création d’une base de connaissances sur les redécoupages Exploration des dimensions spatiale et temporelle de l’imagerie administratifs durant la Révolution française : satellite pour la classification de parcelles agricoles. l’exemple des paroisses constitutionnelles. V. Sainte-Farge-Garnot, L. Landrieu, S. Giordano, N. Chehata A. Keller , N. Abadie , B. Duménieu , S. Baciocchi , E. Kergosien 1 2 3 3 4. Univ. Paris-Est, LaSTIG STRUDEL, IGN, ENSG, F-94160 Saint-Mandé, France 1 École Navale, Lanvéoc 2 LASTIG STRUDEL, IGN, ENSG, Univ. Paris-Est, Saint-Mandé Le recensement des cultures produites En effet, les réseaux de neurones artificiels 3 CRH, EHESS, Paris sur l’ensemble des parcelles agricoles ont prouvé leur capacité à exploiter la 4 GERiiCO, Université Lille 3, Villeneuve-d’Ascq, Lille du territoire français permet chaque année structure spatiale de données grâce aux l’attribution des subventions aux agricul- architectures convolutionnelles ainsi que teurs, ainsi que diverses autres applications la structure temporelle avec des archi- Si les ressources cartographiques et icono- de l’Assemblée Constituante. Ce travail pour des problématiques de gestion en- tectures récurrentes. graphiques anciennes sont de plus en plus propose une chaîne de traitement semi-au- vironnementale. Cette cartographie est La classification de parcelles agricoles intégrées dans des Systèmes d’Information tomatique pour créer une base de connais- actuellement effectuée à la main par les sur des séries temporelles d’images Géographique (SIG) historiques pour sances géoréférencées sur la réorganisation agriculteurs. L’arrivée dans les dernières satellites (STIS) nécessite le développe- servir de référentiels géohistoriques, peu du maillage paroissial, structurée sous années de satellites d’observation four- ment d’architectures hybrides capable de travaux en revanche se sont intéressés forme de graphe spatio-temporel conforme nissant des données publiques à des d’exploiter la structure spatio-temporelle à l’extraction d’information géographique au modèle Snapshot et mettant à profit résolutions spatiales et temporelles de de ce type de données. Afin de créer les à partir de textes anciens pour alimenter de les standards du Web de données pour la plus en plus fines, permet d’envisager architectures les plus pertinentes, nous tels référentiels. Pourtant, certains textes structuration des connaissances extraites une automatisation, au moins partielle, explorons l’importance relative des offrent des descriptions du territoire an- et l’explicitation des connaissances impli- de cette classification. dimensions spatiale et temporelle des cien et de ses infrastructures très précises cites du texte. Pour y parvenir, les algorithmes d’intel- STIS pour la classification de parcelle à et détaillées et constituent parfois la seule ligence artificielle dits ”d’apprentissage l’aide de réseaux de neurones artificiels. source d’information disponible. Les utili- profond” semblent les plus prometteurs. sateurs désireux de s’y référer doivent alors découvrir et traiter manuellement ces archives textuelles, imprimées ou manus- crites, afin d’acquérir les connaissances sur l’espace ancien nécessaires à leur analyse. Ainsi, le remembrement des paroisses religieuses d’Ancien Régime lors de la mise en place de l’Église constitutionnelle (1790- 1793) est très précisément décrit dans les archives des débats et délibérations Évolution du statut des paroisses de l’Ancien Régime dans le Puy de Dôme, extraite des décrets de l’Assemblée Nationale de 1791. 10 11
A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D jeudi 18 avril 17h05 jeudi 18 avril 14h10 Base de données et processus temporels Analyses des risques humains et environnementaux Homogénéisation de Séries Temporelle GNSS du contenu intégré Polluscope : Observatoire participatif pour la surveillance de en vapeur d’eau avec le Package R GNSSseg. l’exposition individuelle à la pollution de l’air en lien avec A. Quarello1, 2, O. Bock1, E. Lebarbier2 la santé. 1 IPGP, IGN, ENSG, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, M. Chachoua1, S. Srairi2 UMR 7154 CNRS, Paris, France 1 École des Ingénieurs de la Ville de Paris – EIVP 2 AgroParisTech, UMR MIA 518, Paris, France 2 CEREMA Les séries longues de contenu intégré en proposée. L’application aux données La pollution atmosphérique, aux origines à mesurer l’exposition réelle à l’échelle vapeur d’eau (CIVE) mesurées par GNSS réelles est également présentée à l’aide diverses, est un défi à relever pour les individuelle. C’est dans ce contexte que sont affectées par des inhomogénéités des données CIVE quotidiennes de 120 grandes métropoles, en raison des risques s’inscrit le projet ANR POLLUSCOPE. liées aux changements d’équipements au stations GNSS réparties dans le monde encourus sur la santé et le bien-être Démarré en septembre 2016 pour une cours du temps. L’homogénéisation de ces pour la période allant de janvier 1995 à des citadins. Les réseaux traditionnels durée de 5 ans, l’objectif de ce projet séries est une étape cruciale pour leur décembre 2010. La méthode proposée est d’observation de la qualité de l’air, bien est d’étudier l’exposition individuelle interprétation en termes de tendance et de implémentée dans le package R « GNSSseg » que relativement fiables, sont épars et ren- à la pollution au moyen de dispositif variabilité climatique. Nous avons développé qui sera disponible sur le site du CRAN. voient des mesures moyennées sur une multicapteurs et de mettre en place une un algorithme de segmentation dédié à la période assez longue. De plus, ces me- plateforme informatique de collecte et détection de changements abrupts dans sures ne s’appliquent pas aux environ- d’analyse des informations transmises la moyenne qui prend en compte un biais nements intérieurs. Afin de compléter par ces capteurs mobiles, mettant en fonctionnel et une variance hétérogène ces réseaux traditionnels d’observation œuvre des méthodes et outils des dans les différences entre les observations de la qualité de l’air, divers projets sciences des données et du Big Data. Le GNSS, et la réanalyse ERA-Interim. Dans récents se sont orientés vers l’utilisa- projet Polluscope implique des partenaires un premier temps, le nombre de ruptures tion d’une technologie émergente de de disciplines différentes, notamment étant fixé, il estime de manière robuste la capteurs mobiles connectés ultralégers. les sciences environnementales, la santé, variance mensuelle, puis de manière itérative Cette technologie vise à multiplier les les géosciences et l’informatique. successivement : (i) le biais variable et (ii) lieux de mesure de la qualité de l’air et les positions des points de rupture et les moyennes du signal. Dans la deuxième étape, le nombre opti- mal de ruptures est choisi à l’aide d’une méthode de sélection du modèle (trois Partenaires : critères de pénalités sont proposés). Une DAVID (Porteur), étude de simulations a été réalisée pour AIRPARIF, évaluer les performances de la méthode Exemple de segmentation sur une série simulée. En rouge, nous CEREMA, avons le signal périodique et la moyenne estimée, en orange IRENAV, la moyenne du segment estimée et en pointillé bleu les points de rupture détectés. EIVP, EPAR/IPLESP, ERES/IPLESP, LSCE. 12 13
A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D jeudi 18 avril 14h40 jeudi 18 avril 15h10 Analyses des risques humains et environnementaux Analyses des risques humains et environnementaux Les formes possibles d’un îlot urbain : contraintes géométriques Géocubes à l’École. et performance énergétique. O. Martin1, J.-P. Souchon1 P. Chapron 1 LASTIG/ACTE, IGN, ENSG, Univ. Gustave Eiffel, Marne-la-Vallée LASTIG, STRUDEL, IGN, ENSG, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris L’Institut National de l’Information Géo- résolution/précision des capteurs, notions graphique et Forestière (IGN) a dévelop- de statistiques... L’ambition est à terme Les textes réglementaires (Plan Local cas il s’agit donc d’optimiser le volume pé ces dernières années des géocubes, d’élargir ce réseau à d’autres établisse- d’Urbanisme) qui encadrent le droit à la de la forme bâtie simulée. Nous nous capteurs géolocalisés pour l’étude de ments scolaires hors de nos frontières. construction précisent un certain nombre interrogeons sur la perspective de chan- l’environnement. Le projet « Géocubes à de contraintes géométriques sur la ger la fonction objectif, et d’y incorporer l’École » a pour objectif de faire partager dimension d’un bâtiment et son place- des mesures morphologiques reliées à la à un réseau d’écoles en Île-de-France ces ment sur la parcelle. Pour estimer le volume performance énergétique et de raisonner avancées scientifiques et de faire contri- constructible, le simulateur SimPLU3D à deux niveaux : celui de la parcelle indi- buer les élèves à un projet de recherche développé à l’IGN procède par une mé- viduelle et celui de l’îlot urbain. Ce chan- en faisant d’eux des producteurs de données thode d’optimisation itérative qui consiste gement de fonction objectif et la prise environnementales et en les initiant à à « remplir » au mieux l’espace délimité en compte de deux niveaux d’agrégation l’analyse comparative de ces données. par les contraintes réglementaires à l’aide posent plusieurs questions que nous L’ambition du projet est de faire de chacun de formes géométriques simples. Dans ce aborderons dans cet exposé. de ces élèves un acteur de la recherche scientifique et de susciter ainsi de l’inté- rêt pour les matières scientifiques et pour la recherche appliquée dans un domaine sensible. Un réseau d’établissements scolaires d’Île -de-France (de l’école élémentaire au ly- cée) seront équipés de géocubes 3G mul- ticapteurs, outils de mesures sismiques, environnementales et géographiques : me- sures de qualité de l’air avec comptage de particules, sonomètres, capteurs météo... L’IGN accompagnera les enseignants dans leur mission éducative, en leur apportant Prototype du nouveau Géocube doté d’une couche un complément de supports pédagogiques anémomètre à ultra-sons et d’une couche batterie. adaptés et différenciés pour le primaire, le collège et le lycée pour une meilleure com- préhension des phénomènes observés : données physiques observées, notions de 14 15
A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D jeudi 18 avril 16h05 jeudi 18 avril 16h35 Analyses des risques humains et environnementaux Analyses des risques humains et environnementaux Signature gravitationnelle du séisme de Tohoku (11 mars 2011) Détection du vandalisme dans l’information géographique dans les géoïdes GRACE. volontaire par apprentissage automatique. I. Panet1, S. Bonvalot2, C. Narteau3, D. Remy2, J.-M. Lemoine4 Q. T. Truong1, G. Touya2, C. de Runz3 1 IPGP, IGN, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, UMR 7154 CNRS, Paris, 1 Univ. Paris-Est, LASTIG MEIG, IGN, ENSG, F-94160 Saint-Mandé, France France 2 Univ. Paris-Est, LASTIG GEOVIS, IGN, ENSG, F-94160 Saint-Mandé, France 2 GET, Université de Toulouse, IRD, UMR 5563 CNRS, CNES, Toulouse, France 3 Modeco, CReSTIC, Université de Reims Champagne-Ardenne, CS 30012, 3 IPGP, Univ. Paris Diderot, UMR 7154 CNRS, Sorbonne Paris Cité, Paris, France F-51687, Reims cedex 2, France 4 GET, Université de Toulouse, CNES, UMR 5563 CNRS, IRD, Toulouse, France Le vandalisme dans la saisie collaborative au concept d’anomalie, nous présentons de données géographiques est un les résultats de détection du vandalisme Nous étudions l’apport des observations signaux extrêmes concentrés à proximité phénomène encore peu étudié, bien que dans OpenStreetMap par une approche de gravimétrie spatiale pour la compré- de l’épicentre, nous détectons des varia- réel. En effet, puisque le système de non-supervisée. Nous discuterons alors de hension des grands séismes de subduc- tions de gravité dans les mois précédant saisie collaboratif donne la possibilité aux l’intérêt de se tourner vers les méthodes tion, des zones côtières qui peuvent être la rupture, à l’échelle régionale sur plus contributeurs d’éditer librement les élé- d’apprentissage supervisé pour résoudre densément peuplées et sont le siège des de 2000 km le long de la subduction des ments cartographiés, il permet aux plus ce problème. évènements les plus dévastateurs. Ce type plaques Pacifique et Philippine sous la malintentionnés de dégrader la base de d’observation est en effet le seul sensible plaque Eurasie. Nos résultats suggèrent données, par exemple, en intégrant des aux mouvements tout le long de l’inter- que la rupture géante fait partie d’une informations erronées ou fictives sur la face de subduction, non seulement près déformation qui migre de la profondeur carte. Par conséquent, le risque de van- de la surface mais aussi à de plus grandes vers la surface et même l’intérieur de deux dalisme de l’information géographique profondeurs dans le manteau, et présente plaques océaniques, à travers tout le sys- volontaire constitue un frein à l’utilisation une couverture homogène à terre comme tème de subduction. de ce type de données. Il est donc impor- en mer. Les mouvements ainsi détectés dans les tant de pouvoir définir formellement ce Dans ce contexte, nous présentons une géoïdes GRACE apparaissent considéra- qu’est le vandalisme cartographique afin analyse originale des variations tempo- blement plus étendus que d’après les ob- de pouvoir le détecter. relles du champ de gravité issues de la servations de mouvements crustaux et de Dans une démarche de qualification de mission GRACE, dans une large fenêtre sismologie. Ces comparaisons soulignent l’information géographique volontaire, spatio-temporelle autour du séisme de la nécessité d’intégrer la gravimétrie sa- nous cherchons à mettre en place une Tohoku (Mw 9.0, mars 2011). Conduite à tellitaire aux autres types d’observations méthodologie de détection du vandalisme des échelles spatiales et temporelles in- géophysiques et géodésiques pour décrire dans les données OpenStreetMap. En rap- termédiaires (quelques centaines de ki- pleinement les déformations associées à prochant le vandalisme cartographique lomètres, sur des périodes allant du mois une rupture géante. à quelques années), elle nous permet de mettre en évidence et replacer dans un scénario global la séquence de transferts de masses associés au séisme. En plus des 16 17
A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D N OT ES jeudi 18 avril 17h05 Analyses des risques humains et environnementaux .......................................................................................................................... Des expériences en réalité augmentée embarquées sur smartphone .......................................................................................................................... pour apprendre un territoire dans un contexte ludique. .......................................................................................................................... B. Grelaud Conseil départemental de l’Isère .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... Le Département de l’Isère développe, dans On veut étudier : une logique R&D montée en partenariat L’utilisation conjointe des différents .......................................................................................................................... avec l’Université Grenoble-Alpes et l’Institut capteurs équipant les outils mobiles (GPS, National de l’Information Géographique et gyromètre, accéléromètre, magnétomètre, .......................................................................................................................... Forestière (IGN), des applications mobiles caméra) pour visualiser des contenus destinées à faire découvrir son territoire externes précisément positionnés dans .......................................................................................................................... et son patrimoine, notamment naturel. Il la réalité. .......................................................................................................................... s’agit d’utiliser la réalité augmentée (c’est La manière de penser les interfaces à dire l’ajout d’une information visuelle ou utilisateurs en jouant à la fois sur l’in- .......................................................................................................................... textuelle à ce qui est perçu en vrai) à des teractivité pour pallier à l’absence de fins pédagogiques, pour inviter les utilisa- certains capteurs et/ou diversifier les .......................................................................................................................... teurs à s’immerger dans les lieux où ils se usages, en proposant notamment trouvent, à les observer différemment et différentes approches ludiques. .......................................................................................................................... à en apprendre « l’invisible ». Le projet de R&D consiste à élaborer puis tester auprès .......................................................................................................................... de publics et d’acteurs socioprofession- nels locaux ciblés, les premiers prototypes .......................................................................................................................... de ces expériences en réalité augmentée. .......................................................................................................................... Il comporte deux volets : Sciences sociales : évaluation de la récep- .......................................................................................................................... tion et de l’appropriation de ce genre de médias par les usagers (touristes, locaux) .......................................................................................................................... et les acteurs socioprofessionnels (guides, gardes, gardiens), ainsi que sur leurs im- .......................................................................................................................... pacts sur la sensibilisation à l’environne- ment. .......................................................................................................................... Technique : L’outil devra permettre de déclencher au- .......................................................................................................................... tomatiquement des contenus permettant de visualiser une autre réalité, y compris © Parc national de la Vanoise - Marion Le Ralle, Lauriane Miara Traversée du lac des Vaches (Pralognan-la-Vanoise), entre Tarentaise dans des lieux déconnectés du réseau. et Maurienne. 18 19
VENDREDI 19 AVRIL 2019 VENDREDI 19 AVRIL 2019 Amphithéâtre IFSTTAR Amphithéâtre Picard 28es Journées de la Recherche de l’IGN 28es Journées de la Recherche de l’IGN Apprentissage automatique pour données spatiales Traitement large échelle et géovisualisation 09h00 . . . . . Modérateur : 09h00 . . . . . Modérateur : C. Mallet. S. Christophe. 09h10 . . . . . Localisation basée image en conditions difficiles par apprentissage de modalités. 09h10 . . . . . Géovisualisation 3D Urbaine : Expérimentations en Réalité Augmentée et (p. 22) Réalité Mixte In Situ. (p. 28) N. Piasco, D. Sidibé, V. Gouet-Brunet, C. Demonceaux. A. Devaux, C. Hoarau, M. Brédif, S. Christophe. 09h40 . . . . . Segmentation supervisée de nuages de points 3D par apprentissage profond 09h40 . . . . . «50 nuances de Roboto : quelle typographie dans les cartes topographiques de métrique. (p. 23) multi-échelles». (p. 29) M. Boussaha, L. Landrieu. S. Biniek, G. Touya, G. Rouffineau. 10h10 . . . . . L’évaluation de modèles 3D reconstruits : l’étape oubliée. (p. 24) 10h10 . . . . . Simulations de télémétrie laser sur satellites pour le futur observatoire O. Ennafii, A. Le Bris, F. Lafarge, C. Mallet. géodésique fondamental de Tahiti dans le cadre du projet GÉODÉSIE. (p. 30) ................. 10h40 Pause D. Coulot, A. Pollet, V. Schott Guilmault, F. Deleflie, F. Reinquin, J.-C. Marty, R. Biancale. 11h05 . . . . . ⍳0 - plane pursuit : approximation planaire par morceaux de données 3D 10h40 Pause par optimisation sur graphes. (p. 25) ................. S. Guinard, L. Landrieu, L. Caraffa, B. Vallet. 11h05 . . . . . ForM@Ter le pôle de données et de services pour la Terre Solide 11h35 . . . . . Optimisation de tournées de véhicules avec informations incertaines. (p. 26) au sein de l’IR «Système Terre». (p. 31) A. Le Guilcher, S. Martel, M. Brasebin. M. Diament, E. Deschamps-Ostanciaux, M. Mandea, O. Jamet. 12h05 . . . . . Caméra intelligente embarquée pour le suivi, robuste d’objets sur plateforme 11h35 . . . . . La signature des déglaciations passée et actuelle dans le repère international mobile. (p. 27). de référence terrestre. (p. 32) I. Salhi, V. Gouet-Brunet, E. Piriou, M. Ojail, M. Poreba. L. Métivier, Z. Altamimi, A. Sanchez, K. Chanard, P. Rebischung. ................. 12h35 Fin des Journées de la Recherche ................. 12h35 Fin des Journées de la Recherche 20 21
A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R vendredi 19 avril 09h10 vendredi 19 avril 09h40 Apprentissage automatique pour données spatiales Apprentissage automatique pour données spatiales Localisation basée image en conditions difficiles par Segmentation supervisée de nuages de points 3D par apprentissage apprentissage de mobilités. profond de métrique. N. Piasco1, 2, D. Sidibé1, V. Gouet-Brunet2, C. Demonceaux1 M. Boussaha1, L. Landrieu2 1 ImViA-VIBOT ERL CNRS 6000 Univ. Bourgogne Franche-Comté 1 LASTIG ACTE, IGN, Univ. Paris Est, Saint-Mandé 94160, France 2 LASTIG ACTE, IGN, ENSG, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris 2 LASTIG STRUDEL, IGN, Univ. Paris Est, Saint-Mandé 94160, France La localisation basée image est cruciale Dans cet exposé, nous présenterons Nous proposons une nouvelle approche dans de nombreux domaines comme un nouveau descripteur d’image appris d’apprentissage supervisée pour la la navigation en milieu urbain, la robo- pour la localisation basée image en mi- sur-segmentation de nuages de points 3D tique autonome, la réalité augmentée, lieu urbain. Cette nouvelle méthode se en super-points. Cette méthode opère en etc. On peut assimiler cette approche base sur l’apprentissage de la géométrie deux temps : calcul de descripteurs des de localisation à un problème d’indexation de la scène afin d’être robuste aux chan- points 3D par apprentissage profond, puis d’images ou l’on cherche à géolocaliser gements visuels dus à l’illumination ou à partition du nuage de points en zones une nouvelle donnée visuelle à partir l’évolution du paysage au cours du temps. uniformes, appelées super-points. d’un ensemble d’images dont les posi- Au travers d’une évaluation exhaustive, Les descripteurs sont appris de telle sorte tions sont connues a priori. Afin d’évaluer nous montrerons en particulier que ce qu’ils présentent de forts contrastes à l’in- de façon efficace la similitude entre les nouveau descripteur est efficace pour terface des objets, assurant que la partition images de référence et la requête à la localisation inter-saison et sur le long suit leurs vrais contours. Nos expériences localiser, il est nécessaire de comparer terme. sur des scènes intérieures et extérieures des descripteurs d’image qui produisent montrent la nette supériorité de notre une signature compacte, robuste et approche sur l’état de l’art, qui restait discriminante pour chaque image. jusque-là non supervisée. En effet, à précision égale, notre algorithme permet d’obtenir une diminution par plus de 5 du nombre de super-points nécessaires à la segmentation d’une scène. Enfin, nous montrons que notre approche peut être combinée à un algorithme de classification de super-points pour obtenir d’excellents résultats en termes de segmentation sémantique, améliorant ici aussi l’état de l’art. Illustration d’une scène compliquée avec un tableau blanc sur un mur blanc : à partir du nuage de points rgb (a), on calcule des descripteurs Schéma explicatif de notre nouvelle méthode d’indexation d’images pour la localisation par point (b) qui seront utilisés par notre méthode de sur-ségmentation en milieu urbain en conditions difficiles. (c) tout en restant fidèle à la vérité terrain (d). 22 23
A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R vendredi 19 avril 10h10 vendredi 19 avril 11h05 Apprentissage automatique pour données spatiales Apprentissage automatique pour données spatiales L’évolution de modèles 3D reconstruits : l’étape oubliée. l0 - plane pursuit : approximation planaire par morceaux de O. Ennafii , A. Le Bris , F. Lafarge , C. Mallet 1, 2 1 2 1 données 3D par optimisation sur graphes. 1 Univ. Paris-Est, LaSTIG STRUDEL, IGN, ENSG, Saint-Mandé, France S. Guinard1, L. Landrieu2, L. Caraffa1, B. Vallet1 2 Inria, TITANE, Sophia Antipolis, France 1 Univ. Paris-Est, LaSTIG ACTE, IGN, ENSG, F-94160 Saint-Mandé, France 2 Univ. Paris-Est, LaSTIG STRUDEL, IGN, ENSG, F-94160 Saint-Mandé, France La modélisation automatique de scènes type forêt aléatoire, dans le but de prédire la urbaines en 3D, à partir de données géos- qualité du modèle du bâtiment en ques- Nous proposons une nouvelle méthode problème d’optimisation non-convexe patiales, a été étudiée pendant plus de tion. Nous avons testé cette approche pour l’approximation par morceaux de global grâce à une structure de graphe trente ans. Cependant, les modèles sur trois zones urbaines françaises diffé- données 3D telles que les nuages de points sous-jacente. Ainsi, l’utilisation d’une heu- résultants de telles méthodes demandent rentes. Les erreurs les plus fréquentes ou les maillages triangulés. Notre méthode ristique adaptée permet de résoudre effica- des corrections manuelles fastidieuses. sont repérées avec un F-score compris est conçue pour traiter de grands jeux cement ce problème. Nous proposons une Le but de ce travail est de proposer une entre 80% et 99%. Le passage à l’échelle, de données (contenant plusieurs millions méthode hiérarchique pour efficacement nouvelle approche pour évaluer automa- en termes de transférabilité, généralisa- de points/triangles), et composés majori- résoudre ce problème : l0 - plane pursuit. tiquement la qualité de modèles 3D de tion et représentativité, de cette méthode tairement de structures planaires (routes, Enfin, nous comparons nos résultats avec bâtiments. Une taxonomie d’erreurs est de qualification a aussi été étudié. En gar- façades, …). De telles structures sont fréquentes une méthode de segmentation de type proposée dans un premier temps. Dans un dant toutes les données multimodales dans les zones façonnées par l’homme, « croissance de région » et observons des second temps, des attributs, basés sur extrinsèques, ainsi qu’en mélangeant les comme les zones urbaines. Notre approche améliorations importantes, aussi bien en les propriétés géométriques intrinsèques modèles de différentes zones urbaines, est adaptative à la géométrie locale de la termes de précision de l’approximation, des bâtiments ainsi, dans la mesure du la stabilité des taux de détection peut scène. Notre principale contribution est la que de temps de calcul. possible, des images à hautes résolutions être garantie même avec peu de données formulation du problème d’approximation et des cartes de profondeur, sont extraits. d’entraînement. planaire par morceaux sous la forme d’un Ces attributs alimentent un classifieur de Nuage de points Initialisation Itération Résultat final 24 25
A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R A M P H I T H É ÂT R E I FST TA R vendredi 19 avril 11h35 vendredi 19 avril 12h05 Apprentissage automatique pour données spatiales Apprentissage automatique pour données spatiales Optimisation de tournées de véhicules avec informations Caméra intelligente embarquée pour le suivi robuste d’objet sur incertaines. plateforme mobile. A. Le Guilcher1, S. Martel2, 3, M. Brasebin1. I. Salhi1, 2, V. Gouet-Brunet2, E. Piriou1, M. Ojail1, M. Poreba2. 1 LASTIG, IGN, ENSG, Univ. Paris-Est Marne-La-Vallée 1 CEA, LIST, 91191 Gif-sur-Yvette Cedex, France 2 LHSV, École des Ponts ParisTech, EDF R&D, Cerema 2 Univ. Paris-Est, LASTIG MATIS, IGN, ENSG, 94160 Saint-Mandé, France 3 CERMICS, École des Ponts ParisTech Le suivi d’objets et plus généralement de différents types de données/capteurs). Les épisodes d’inondations fragilisent difficile par les incertitudes entourant la localisation est un sujet complexe et Puisque la fusion des données multicap- les territoires. Tous les acteurs doivent à la fois les quantités de déchets pro- crucial de recherche en systèmes embar- teurs donne accès à une information alors s’organiser pour assurer le plus duites et la praticabilité des différentes qués autonomes (ex. lunettes intelligentes, globale plus fiable et complète, nous rapidement possible un retour au fonc- voies du réseau. Pour aider à la résolution caméras intelligentes ou drones). nous focalisons ainsi sur l’exploitation tionnement normal pour les services de ce problème, nous proposons une Ces systèmes imposent de fortes de plusieurs modalités pour améliorer essentiels (santé, éducation, mobilité, …). approche résolvant en amont le problème contraintes en termes d’intégration, de le suivi d’objets dans un contexte em- Dans ce cadre, la collecte des déchets est de tournées de véhicules simultanément consommation d’énergie et de complexité barqué. En particulier, nous passons en un problème important car les inonda- pour différentes réalisations des aléas. calculatoire afin de pouvoir répondre revue différents algorithmes de suivi tions occasionnent la création de grandes Lors d’une inondation, la tournée pré- aux exigences de différentes applica- basés sur caméra seule, ou bien, sur son quantités de déchets, et la collecte de calculée pour les paramètres les plus celles-ci est indispensable, parfois pour proches de la situation réelle peut alors tions telles que la cartographie, la réalité couplage avec IMU (Inertial Measurement dégager les voies, mais aussi pour des servir de base pour trouver rapidement augmentée, la navigation autonome, etc. Unit). Puis, nous étudions l’intégration considérations visuelles et sanitaires. une solution de collecte efficace. Le suivi d’objets (points d’intérêt) pour d’approches complémentaires pondérant L’optimisation de cette collecte est rendue la localisation peut être fait de manière complexité algorithmique et multimodalité monomodale (un seul type de données/ pour pouvoir répondre avec optimalité à capteurs), ou multimodale (un couplage différentes conditions applicatives. Réseau routier étudié et deux solutions de tournées de véhicules. Dans le deuxième cas, certaines voies sont submergées. 26 27
A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D vendredi 19 avril 09h10 vendredi 19 avril 09h40 Traitement large échelle et géovisualisation Traitement large échelle et géovisualisation 50 nuances de Roboto : quelle typographie dans les cartes Géovisualisation 3D Urbaine : Expérimentations en Réalité topographiques multi-échelles. Augmentée et Réalité Mixte In Situ. A. Devaux, C. Hoarau, M. Brédif, S. Christophe S. Biniek1, 2, G. Touya1, G. Rouffineau2 LASTIG GEOVIS, IGN, ENSG, Univ. Paris-Est 1 LASTIG GEOVIS, IGN, ENSG, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris 2 ESAD GRENOBLE VALENCE Nous présentons dans cet exposé les mixée avec le virtuel. Ce mélange produit résultats de nos récentes expérimenta- un nouvel environnement et des visuali- Le développement de cartes multi-échelles tions en réalité mixte dans un contexte sations où les objets physiques du monde et multi-représentations nécessite de majoritairement In Situ : la rue. En particulier, réel et numérique du monde virtuel penser les ressources et les protocoles nous explorons comment adapter, voir coexistent et peuvent interagir en temps cartographiques dans une logique d’in- créer de nouveaux concepts en géovisua- réel. Parmi les sujets investigués, l’aména- teropérabilité. Dans le domaine de la lisation exploitables aujourd’hui à l’aide gement urbain, la visualisation à travers toponymie, cela nécessite, en particulier, des récents périphériques de réalité mixte le sol, les murs, et enfin le voyage dans de réfléchir à leur organisation et leur tel que l’Hololens permettant de projeter le temps. structuration avec plus de granularité. sur la rétine de son utilisateur une réalité Partant du principe que la typographie, en tant qu’outil de visualisation de l’information toponymique, est un outil dont le potentiel est encore sous-exploité, nous nous de- mandons comment le domaine du design typographique peut améliorer notre com- préhension des catégories toponymiques et aider à les structurer dans une logique multi-échelle. L’approche adoptée pour répondre à cette question consiste à analyser différents géoportails pour trouver les bonnes et les mauvaises pratiques, en corrélant les entités géographiques symbolisées et les variables visuelles toponymiques employées. Spécifications typographiques déduites de l’analyse comparative de trois géoportails (IGN-FRance, OSM & GoogleMaps) au niveau de zoom 14. Image du haut : Visualisation In Situ en réalité mixte d’un portail temporel. Image du bas : 4 étapes d’un cas d’utilisation de modification de bâtiment existant en Réalité Mixte In Situ. 28 29
A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D vendredi 19 avril 10h10 vendredi 19 avril 11h05 Traitement large échelle et géovisualisation Traitement large échelle et géovisualisation Simulations de télémétrie laser sur satellites pour le futur ForM@Ter le pôle de données et de services pour la Terre Solide observatoire géodésique fondamental de Tahiti dans le cadre au sein de l’IR «Système Terre». du projet GEODESIE. M. Diament1, E. Deschamps-Ostanciaux1, M. Mandea2, O. Jamet3 D. Coulot1, 2, 4, A. Pollet1, V. Schott Guilmault3, 1, F. Deleflie4, F. Reinquin5, 1 IPGP, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, CNRS UMR 7154, GRGS, Paris J.C. Marty5, R. Biancale6 2 CNES, Toulouse 1 IPGP, IGN, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, CNRS UMR 7154, GRGS, 3 IPGP, IGN, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, CNRS UMR 7154, GRGS, Paris Paris 2 ENSG, Champs-sur-Marne 3 CNES, GRGS, Paris La création du pôle national de données ForM@Ter a pour ambition de s’inscrire 4 IMCCE, Observatoire de Paris, PSL Université Paris, CNRS UMR 8028, et de services pour la terre solide a été dans les paysages national, européen et Sorbonne Université, Université de Lille, GRGS initiée par le CNES et le CNRS avec une international en articulation étroite avec 5 CNES/Géosciences Environnement Toulouse, Observatoire Midi Pyrénées, participation active de l’IGN. Aujourd’hui les infrastructures de recherche en place GRGS, Toulouse plus d’une dizaine d’organismes sont ou en construction. Il participe à l’anima- appelés à signer la convention fondatrice tion de la communauté utilisatrice et 6 GFZ, GRGS, Potsdam de ce pôle. Fédéré au sein de l’Infrastruc- développe des services distribués dans ture nationale de recherche « Données les domaines de la découverte et Le projet GEODESIE (geodesie-anr.ign.fr) également un bref panorama du projet pour le Système Terre » avec les autres pôles du téléchargement de données et de vise à poser les jalons pour la géodésie de GEODESIE. Les résultats des simulations Aeris, Odatis et Théia dédiés respective- produits, du traitement par des méthodes demain, par une assimilation de données pour la technique VLBI seront présentés ment à l’atmosphère, l’océan et aux à l’état de l’art, et du support aux utili- de géodésie spatiale sans précédent, per- dans le poster de Vladimir Schott Guilmault surfaces continentales, le pôle ForM@ter a sateurs non experts, notamment dans le mettant notamment une prise en compte et ses collègues. pour objectif de faciliter l’accès aux don- domaine de l’observation de la forme et de l’ensemble des liens possibles entre les nées spatiales et « in-situ » sur la Terre des mouvements du sol. techniques spatiales mises en jeu et d’une interne et la géodésie, de contribuer à la grande majorité des mesures disponibles création de nouveaux produits et de depuis l’avènement de l’ère spatiale. Dans délivrer des services pour les communautés ce cadre, l’équipe du projet a apporté sa scientifiques concernées. contribution aux réflexions actuellement en cours sur le futur observatoire géodé- sique de Tahiti (Polynésie française). Cette contribution repose sur des simulations pour étudier l’intérêt de disposer d’une antenne VLBI et d’une station de télémé- trie laser rénovée sur ce site géodésique. Dans cette présentation, nous présente- rons les résultats de ces simulations pour Logo du projet GEODESIE. Crédits : David Coulot, IGN. la télémétrie laser et nous proposerons 30 31
A M P H I T H É ÂT R E P I C A R D N OT ES vendredi 19 avril 11h35 Traitement large échelle et géovisualisation .......................................................................................................................... La signature des déglaciations passée et actuelle dans le repère .......................................................................................................................... international de référence terrestre. .......................................................................................................................... L. Métivier1, Z. Altamimi1, A. Sanchez1, 2, K. Chanard1, P. Rebischung1 1 IPGP, IGN, ENSG, Univ. Paris Diderot, Paris .......................................................................................................................... 2 CNES, Paris .......................................................................................................................... Le rebond postglaciaire (ou réajustement surpasser les effets du rebond postglaciaire .......................................................................................................................... isostatique glaciaire) est connu pour être sur le mouvement des stations, à savoir la une des sources géophysiques majeures fonte des glaces actuelle au Groenland, en .......................................................................................................................... de mouvements verticaux sur le long Antarctique, et en Alaska, voire en Islande terme des stations de géodésie spatiale et au Spitzberg. Nous étudions ici la part .......................................................................................................................... autour du globe. Il affecte en particulier les de ces deux phénomènes dans les mou- stations qui servent à construire le repère vements de stations du point de vue de .......................................................................................................................... international de référence terrestre (ITRF l’ITRF, de ses différentes solutions. Nous .......................................................................................................................... pour International Terrestrial Reference abordons aussi le problème de la prise Frame), construction dont l’équipe de en compte des mouvements non-linéaires .......................................................................................................................... géodésie de l’IPGP-IGN a la charge. Mais engendrés par la déglaciation actuelle depuis quelques années un autre phéno- dans la construction de l’ITRF2020. .......................................................................................................................... mène d’origine glaciaire semble vouloir .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... .......................................................................................................................... Vitesses verticales des stations GNSS de l’ITRF2014. Les stations présentant des déformations post-sismiques importantes ou des déformations d’origine anthropogénique évidentes ne sont pas représentées sur la carte. 32 33
LISTE DES POSTERS Jeudi 18 avril 12h15 - 14h00 - Buffet (Salle polyvalente) Posters (Salle polyvalente et Hall Sud) Ana Sanchez Mattia Bunel Contribution des déglaciations passées et actuelles sur les déformations et le champ Modélisation et raisonnement spatial flous pour l’aide à la localisation de victimes en de pesanteur de la Terre : comment séparer les sources ? montagne La doctorante Qualliscope : Souheir Mehanna Raphael Sulzer Data Quality: from Sensors to Indicators and Predictions Reconstruction de bâtiments à partir de données image et LiDAR aériennes et terrestres Anatol Garioud Imane Fikri Suivi de la dynamique des prairies permanentes par analyse des séries temporelles Géoréférencement précis d’images terrestres d’un véhicule par hybridation de multimodales photogrammétrie aérienne et terrestre Yilin Zhou Sébastien Giordano Reconstruction 3D de scènes type corridor à partir d’images aériennes et de données gnss ANR HIATUS2019-2022 : Historical Image Analysis for Territory evolUtion Stories Dimitri Gominski Clément Mallet, Arnaud Le Bris, Jordi Inglada, Mathieu Fauvel, Utilisation des réseaux génératifs pour la recherche d’images basée contenu Nesrine Chehata ANR MAESTRIA : Multi-modAl Earth obServaTion Image Analysis Marie Ballère Détection quasi temps-réel de la déforestation en Guyane à partir des séries Anouk Schleich et Hugo Boulze temporelles Sentinel-1 Génération automatique de courbes de niveau à partir d’un MNT sur les plateaux karstiques Maïlys Lopes Maxime Parant et Louis-Marie Gauer Assessment of Sentinel-1 and Sentinel-2 time series to mapping natural vegetation Géoréférencement de quadrillages issus de plans de pistes in a West African protected area Zacharie Aoulad-Lafikh et Manon Payoux Gauthier Fillières-Rivau Caractérisation de la pollution lumineuse sur le territoire parisien Relief map design tool for visually impaired people Hubert Dupuy et Thomas Parsy Pierre Biasutti Modèle de contruction d’isochrones lors de randonnées en montagne Détection d’objets dans un nuage de points LiDAR en topologie capteur Apolline De Wit et Hugo Senges Evelyn Paiz-Reyes Représentation multiscalaire des relations matrimoniales au Nord-Est de l’Inde Image-based rendering of large historical image collection Hugo De Paulis et Lucas Tacito Qasem Safariallahkheili GNSS cinématique pour la photogrammétrie Style Exploration & Interpolation for 3D Geovisualization Marie Bastien et Luc Béraud Ibrahim Maidaneh Abdi Intégration de l’environnement urbain dans la mesure du potentiel de marche à pieds Qualification de données collaboratives par comparaison avec des données d’autorité des territoires urbains : Application à la ville d’Olomouc en République Tchèque 34 35
http://recherche.ign.fr www.ensg.eu ign.fr jr@ign.fr #JRIGN2019
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