WINTER FAMILY No World/FPLL - Spectacle de théâtre documentaire
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THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5 CH-1007 LAUSANNE Presse et communication Sarah Turin Roxane Cherubini T +41 (0)21 619 45 21/80 s.turin@vidy.ch r.cherubini@vidy.ch WINTER FAMILY No World/FPLL Spectacle de théâtre documentaire © Yochai Matos
WINTER FAMILY NO WORLD/FPLL 2 Conception, mise en scène, scénographie : Winter Family (Ruth Rosenthal et NO WORLD/FPLL Xavier Klaine) Lumière : EN TOURNÉE Jérémie Cusenier Julienne Rochereau 2015 Conseil chorégraphique : Damien Jalet La Chartreuse, Festival Silvia Bidegain d’Avignon Consultant vidéo : 5.07 – 12.07 Jérôme Vernez Ingénieur du son : Teatro Sociale, Bellinzone Sébastien Tondo 16.07 Régie son et vidéo : Théâtre Paul Eluard, Xavier Klaine Choisy-le-Roi Régie Générale : 4.12 Julienne Rochereau Construction du décor : Le Centquatre, Paris Ateliers Théâtre de Vidy 8.12. – 11.12. Avec : Johanna Allitt 2016 Mamadou Gassama Guy-Marc Hinant Ruth Rosenthal Théâtre de la Joliette, Voix additionnelles : Marseille Emmanuelle Klaine 28.04 – 29.04 Evelyne Klaine Festival Théâtre en Mai, Saralei Klaine Dijon Olivier Pérola Traductions : 21.05 – 23.05 Yves Valentin CDN d’Orléans/Loiret/ Marlon Jones Centre, Orléans Remerciements : Yael Perlman Avec les équipes de technique, de production, de communication et d’administration du Théâtre Vidy-Lausanne Production : Théâtre Vidy-Lausanne Winter Family Coproduction : Centquatre-Paris Les Quinconces – L’ESPAL, Scène conventionnée Le Mans Théâtre Paul Eluard, Choisy-le-Roi Avec le soutien de : CDN d’Orléans/Loiret/Centre, Orléans Centre culturel ABC, La Chaux-de Fonds La Fonderie, Le Mans Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture Aide à la production de la région Ile-de-France et de la DRAC Ile-de-France Répétitions et création à Vidy Durée : 1h15 Genre : Théâtre documentaire En français et anglais sous-titré en français et anglais Winter Family sont artistes associés au Centquatre-Paris depuis 2011 HTTP://WWW.WINTERFAMILY.INFO/THEATER.PHP
WINTER FAMILY NO WORLD/FPLL 3 PRÉSENTATION Ode au monde tel que nous sommes. Des modèles, des réponses sans question, la joie planétaire. La beauté du monde est telle que nous le partageons: lisse, démocratique, sucré, multiculturel, blanc et saturé. No world the world is her home and she knows every road, every turn, every spot when she looks in the mirror she see them, million twin sisters all look the same same hair, same dress, same smile tastes become sweeter, colors reduce their range she likes them all no dangerous corners, no sharp edges, no threats the world is her home and it‘s beautiful Alors que l’humanité perd ses détails et s’approche de l’oubli, nous sommes là pour perpétuer l’adoration de nos pouvoirs. Ce purgatoire deviendra-t-il notre enfer? Nous sommes le système. We’ve got the Power! Ruth Rosenthal, face à son ordinateur, incarne une créature type Steve Jobs Reprenant et étirant les codes des conférences TED, elle présente les 9 features & apps, 9 cercles d’un nouveau produit: le Monde. Beauté. Sociale démocratie. Amour. Jeunesse. Femmes. Nourriture. Capitalisme. Multiculturalisme. Joie. Dans l’abstraction d’un décor suédois, elle scroll, danse et présente des textes recomposés à partir d’éléments récoltés sur internet: l’Héritage Mondial. Johanna Allitt, performeuse anglaise, est assise sur scène, check son portable, twerk un peu et tente de rester sous la lumière des projecteurs une semaine de plus. Mamadou Gassama, breackdancer parisien, est assis sur scène, check son portable, travaille dur, danse parfaitement et ne sera jamais le boss. Ces 3 performeurs évoquent, affleurent le «Non Monde» en proposant des postures et des comportements viraux. Guy-Marc Hinant, intellectuel wallon, idéologue du FPLL, attend sur le plateau puis débute une conférence brute, tentative de libération du Non-Monde à travers l’établissement des Territoires Libérés en L. Notre environnement quotidien est projeté sur 2 écrans. Un son domestique et urbain est diffusé dans la salle. Toutes les personnes présentent sur le plateau incarnent leur propre archétype, jouant leur propre rôle. Tous les sons, les images et les chorégraphies sont documentaires. Les écrans de veilles nous apaisent, des entretiens lotharingiens sont diffusés, des nuggets sont frits, des femmes sont abusées, des célébrités apparaissent, un marteau est léché et des dossiers sont remplis: fun. Proposant un fourre-tout volontairement populiste, apocalyptique et joyeux, Winter Family tente, à travers ces 9 tableaux, de partager avec le public cette forme nouvelle, banale et si particulière de bien-être et d’embarras confortable que nous ressentons tous en ce plus grand dénominateur commun. Célébrons le simulacre! WINTER FAMILY
WINTER FAMILY NO WORLD/FPLL 4 NOTE D’INTENTION Initialement inspirés par le concept «Iconographie et Circulation» crée par Jean Gottmann, Winter Family a conçu ce travail par accumulation et juxtaposition des manifestations du réel guidés par la «Théorie de la Dérive» de Guy Debord. Afin de finalement poser au plateau, peut-être, le niveau de «la satisfaction» badiousienne. Le rappeler. S’en amuser. Le tordre, le saturer, le déplier à peine, proposer aussi aux spectateurs de le respirer (les nuggets), de l’ingérer (les nuggets) mais surtout de ressentir, de façon collective, le temps d’un court spectacle, l’embarras addictif que nous connaissons dans nos solitudes respectives à travers en autres symptômes, la sur-utilisation des médias connectés. Non pas pour valider cette satisfaction comme on validerait un désastre annoncé, mais au contraire pour devenir les sujets conscients de nos responsabilités et donc de notre pouvoir. «No World / FPLL» est un spectacle documentaire dont l’axe est la nouvelle iconographie mondiale née des forces de circulation. Loin de la résignation libérale injuste, cruelle et inopérante, loin du statu quo préconisant qu’une classe économico-culturelle issue d’elle-même et satisfaite de sa capacité d’indignation illumine l’Autre afin de l’extirper de l’obscurité vers ses propres Lumières en lui proposant cette forme de «bonheur universel» qui lui ressemble, Winter Family suggère de «nous accaparer les biens, non pas pour en jouir, mais pour les délaisser». Comme le dit Guy-Marc Hinant dans son texte fondateur du FPLL, tentative de libération du Non-Monde qu’il tente d’exposer lors de ce spectacle. Avant d’être absorbé lui aussi vers une fin, puisque «le progrès n’est qu’un moment parmi d’autres» – le suicide n’étant pas une faute – l’humanité se consume courageusement dans la lumière. RUTH ROSENTHAL ET XAVIER KLAINE © Samuel Rubio
WINTER FAMILY NO WORLD/FPLL 5 ENTRETIEN Dans votre présentation de «No World/FPLL», vous parlez de la beauté du monde. Vous écrivez: elle «est lisse, démocratique, sucrée, multiculturelle, blanche et saturée». Pouvez-vous commenter ce constat, ironique ou désabusé, qui semble être au cœur de votre prochain spectacle? Xavier Klaine: C’est un constat assez optimiste finalement plutôt qu’ironique. Apocalyptique donc optimiste. Ruth Rosenthal: Dans «Jérusalem Plomb durci», comme dans «No World/FPLL», on a une vision politique, un avis, mais on ne veut pas les déposer comme ça sur le plateau. C’est plus intéressant de découper un morceau de réalité et de laisser les spectateurs comprendre, chercher, décider ou ne pas savoir. «Jérusalem Plomb durci» était un spectacle politique mais pas un acte politique. C’est très différent. L’activisme est utile mais la voie est étroite. C’est peut-être pour ça que ce spectacle a posé des problèmes aux activistes des deux côtés. Dans «No World/FPLL», c’est pareil. On propose ce nouveau produit, le Monde, lisse, démocratique, prétendument multiculturel, fait par les blancs: on le partage beaucoup, jusqu’à la saturation. Nous voulons faire ressentir l’embarras agréable que nous ressentons tous face à cette saturation. XK: Dans cette société de flou, l’indignation rassurante et connectée nous empêche de chercher un nouveau modèle. Ce qui n’est pas très important: il n’y a pas de véritables enjeux de toute façon parce qu’on ne meure pas de faim en masse là où l’on s’indigne sur un ordinateur Apple. Que l’on cache la pomme avec un autocollant Occupy ou pas. Alors on share un lien, on hérite doucement, on prend en photo son assiette et ses gosses. C’est plutôt joli, addictif, et en effet embarrassant. Mais quelle est votre position, alors? Et pourquoi monter un spectacle? RR: Peut-être qu’on est nihilistes malgré nous. Ou alors plutôt situationnistes. Avec notre théâtre documentaire, on désire capter les flux, nos apriori face à nos postures, zoomer et les restituer. XK: Ce qu’on cherche aussi, c’est ouvrir la possibilité d’une troisième voie pendant le spectacle. Le FPLL. Va-t-on réussir ou échouer ? On n’en sait rien encore. Nous travaillons avec Guy-Marc Hinant, l’idéologue wallon du FPLL. Ce qui nous intéresse au fond, c’est la nausée perpétuelle. L’embarras doux que nous ressentons tous. C’est comme les résolutions de l’ONU sur la question israélo-palestinienne: l’ONU «reste saisie de la question». Nous aussi, nous restons saisis. On est populistes, mais sans haine, sans ennemi. Est-ce possible? On verra. RR: Toute notre matière première pour ce spectacle est documentaire. On vit dans un mille-feuilles, dans un fourre-tout énorme, et ce que l’on veut montrer, ce sont les nimbes, l’engourdissement, l’état dans lequel on se trouve après le choc de la saturation, la saturation est installée depuis longtemps déjà, elle ne choque plus personne. On est dans l’aprèssaturation. C’est simplement notre monde. XK: On peut tomber sur une vidéo de massacre partagée sur Facebook et alors, mécaniquement, on scroll, scroll, scroll, et le regard se vide par le bas, la pensée se perd dans l’existence de l’autre... On retrouve dans ce grand dénominateur commun qui nous contient tous, et dont Ikea ou Hollande-Merkel pourraient être la métaphore. Ce grand dénominateur commun qui nous laisse pourtant complètement abandonnés, seuls. RR: L’esthétique du spectacle nous importe peu. Elle est assez inintéressante, rien d’extraordinaire. Il s’agit d’images et de fonds d’écran projetés, de chorégraphies virales, uniquement du déjà vu. Je suis sur scène, archétype, accompagnée de performers eux aussi archétypes. Et ce que je vais faire ressemble à une présentation de Steve Jobs, à une Ted conférence, à un guide bouddhiste ou völkisch, tout ça c’est pareil, c’est les «ideas worth spreading». Nous allons partager le monde tel que nous sommes, avec les spectateurs. Notre montage, tant vidéo que scénique, est toujours un peu brut, qualité MP3. Célébrons ce simulacre qu’est le monde, le théâtre subventionné et les nuggets. Célébrons ce purgatoire. Afin de le cerner un peu mieux peut être. On a tous les pouvoirs. Ce monde, c’est nous. Nous sommes le système. XK: Le «eux», «ils», «illuminati», ça nous ennuie. Nous l’avons construit et choisi ce monde embarrassant. En tout cas, notre monde qui like, qui share et qui mange. Nous sommes des consommateurs hystériques et des allocataires déprimés et nous sommes tous touchés, émus et bercés par le plus grand dénominateur commun. RR: C’est la vie. On est tous au même niveau. On est tous englués, on attend la fin et on se brûle gentiment dans la lumière. Life is beautiful. PROPOS RECUEILLIS PAR MICHÈLE PRALONG POUR LE THÉÂTRE VIDY LAUSANNE
WINTER FAMILY NO WORLD/FPLL 7 © DR WINTER FAMILY Winter Family est un duo de musique franco-israélien composé de Ruth Rosenthal et Xavier Klaine. Ruth Rosenthal est une artiste diplômée de la visual Theater School of Jerusalem, Xavier Klaine est un musicien titulaire d’une médaille d’or en piano et en musique de chambre au CNR de Nancy et d’un DEA en géographie politique (Université Paris IV -Sorbonne). Ils se sont rencontrés à Jaffa en Israel en 2004 et résident entre Paris et Tel-Aviv. Ils jouent une musique minimale, obsessionnelle, saturée et politique qualifiée parfois de Weird Wave. Ruth dit ses textes, joue de la batterie et des machines, Xavier joue du philicorda, du piano, des grandes orgues et des harmoniums. Ils ont publié plusieurs albums salués par la critique sur les labels référence Sub Rosa (Bel), Alt.vinyl (UK), Ici d’Ailleurs (Fr) et Psychic Mule (Usa) et ont joué dans un grand nombre de clubs, musées, cryptes, galeries d’art, salles de concerts et églises à travers le monde. Winter Family a collaboré avec des musiciens, plasticiens, metteurs en scène, techniciens, cinéastes et chorégraphes tels que Paco Decina, Arthur Nauzyciel, Sébastien Tondo, Norsola Johnson («Godpseed you! black emperor»), Olivier Mirguet, Anne Laurin, Olivier Perola, Rodolphe Burger, Damien Jallet, Olivier Demeaux (Cheveu), Roland Edzard, Yael Perlman, Philippe Petit, Maïder Fortuné, Guy-Marc Hinant, Vesolt, Olivier Robert, Julienne Rochereau, Edouard Plongeon, Jean-Baptiste Toussaint, composant un grand nombre de bande sons pour le cinéma, les arts vivants, les arts plastiques, une ligne de train franco-suisse et quelques publicités (Chanel, Union Européenne). Prolongeant «Jerusalem syndrome» un atelier radiophonique enregistré pour France Culture en 2009, ils ont créé le spectacle de théâtre documentaire «Jerusalem Plomb Durci voyage halluciné dans une dictature émotionnelle», lauréat du Festival Impatience de Paris en 2011 et encore en tournée actuellement après plus de soixante représentations en Europe, Israël, Japon et Canada. En 2010, Winter Family a séjourné grâce au programme Villa Medicis - Hors les Murs (Institut Français) dans les quartiers populaires caribéens de Brooklyn (Crown Heights et Flatbush) à New York City, USA. Ils y ont débuté un travail de réflexion, d’écriture et de collecte inspiré par le concept «Iconographie et Circulation» élaboré par le géopoliticien Jean Gottmann en 1951 dans son livre «La politique des Etats et leur Géographie». Décidant de prolonger leur séjour pendant deux ans en prenant part à la vie active de ces quartiers et nourris de nombreux allers et retours entre les Etats-Unis et l’Europe, ils ont enregistré et créé des sons, des images et des textes afin d’imaginer «No World/FPLL», leur deuxième spectacle créé essentiellement au Centquatre à Paris et à la Fonderie du Mans, dont la Première est prévue au Théâtre Vidy-Lausanne le 13 mars 2015 (tournée en 2015/2016). Winter Family sont actuellement artistes associés au Centquatre à Paris. Outre la création du spectacle «No World/FPLL», ils élaborent parallèlement un livre-cd homonyme aux Editions Dis/ Voir (Paris), dont la sortie est prévue en mai 2015 et enregistrent «Happy New Year», leur troisième album qui sera publié en septembre 2015.
WINTER FAMILY NO WORLD/FPLL 8 JOHANNA GUY-MARC ALLITT HINANT Interprétation Conférencier Johanna Allitt est une performeuse anglaise vivant à Guy Marc Hinant réside à Bruxelles. Cinéaste, auteur, il est Londres, UK. Diplômée avec mention en art dramatique et le co-fondateur des maisons de productions Sub Rosa et en «theater studies», elle est la co-fondatrice, la productrice de OME L’Observatoire (plus de 400 disques publiés à ce et une des performeuses du spectacle disco-cabaret «Saucy jour dont «An anthology of noise and electronic music Jack and the Space Vixens» qu’elle a joué plus de 2000 fois (2001-12), De l’avant-garde en Belgique 1917-78)». Il a co- à travers la Grande-Bretagne. Spécialisée en «Forum réalisé plus de 15 films documentaires en 10 ans («Luc Theater», Jo a récemment travaillé comme créatrice et Ferrari», «David Toop», «Charlemagne Palestine»…), a écrit performeuse dans diverses productions du London Based avec Dominique Goblet «Les hommes loups» (2010) et Cardboard Citizens. Elle a joué notamment dans autres récits alarmants. Il a publié de nombreux textes «Glasshouse» de Kate Tempest’s, en tournée en Angleterre. insistant sur l’intensité de l’écoute («Luna Park», Jo collabore actuellement à «Vesper Time», le nouveau «Leonardo Music Journal», «Sic»…). Co-fondateur et spectacle de Stacy Makishi et enseigne la musique et le Idéologue du FPLL - comité wallonie, il a donné de théâtre. Elle a rencontré Winter Family par hasard dans un nombreuses lectures, conférences, interventions discutées et mixages limites à travers le monde. Il achève actuellement la réalisation de deux films: «Birobidjan» (une vaste fresque sur une région oubliée) et «Rage» (avec Dominique Lohlé) MAMADOU qui confronte une anarchie théorique aux diverses utopies et au vivant. GASSAMA RUTH Interprétation ROSENTHAL Mamadou Gassama, aka B-boy Gass, est né en 1984 en France et réside à Paris. Breakdancer, il a débuté la danse Interprétation, conception, mise en scène et à 14 ans en s’entraînant devant des videos avant d’apprendre scénographie auprès d’autres breakdancers dans la rue. Il est le fondateur du fameux collectif parisien Def Dogz avec lequel il a Ruth Rosenthal, née à Haïfa en 1977, est une artiste de remporté un grand nombre de «battles» à travers le monde. Jérusalem. Diplômée de la School of Visual Theatre de Son style très particulier est un mélange de Poppin’, electric Jérusalem, elle a créé et participé en tant que performeuse boogaloo, boogaloo et de hype dance mais il puise aussi et créatrice-lumières à diverses pièces, installations et son inspiration dans des mouvements de ballet, jazz rock performances en Israël et en Europe et a travaillé pendant et mime. Il a participé pendant plusieurs années en plusieurs années à l’Opéra de Tel-Aviv. En 2004, elle crée à Hollande aux spectacles de la compagnie «Dont hit Mama». Jaffa Winter Family avec Xavier Klaine. Depuis 2009, Ruth Il est actuellement danseur dans la «Compagnie Par Terre» Rosenthal a joué en outre dans «My Flowers» de Valeria fondée et dirigée par Anne Nguyen et subventionnée par Apicella et psalmodie dans «Le Cantique des cantiques - le Ministère de la Culture et la Région Ile de France. Gassama et Winter Family se sont rencontrés au Cenquatre XAVIER à Paris. KLAINE Conception, mise en scène et scénographie Xavier Klaine est né à Nancy en 1973. Bassiste de plusieurs groupes de hardcore avec lesquels il publie des albums et fait de nombreux concerts dans les années 90, il obtient un Premier Prix (médaille d’or) de piano et de musique de chambre au Conservatoire National de Région de Nancy puis enseigne le piano à Paris. Il poursuit un 3ème cycle de Géographie Politique et Culturelle à l’Université Paris IV- Sorbonne et se spécialise dans l’étude des diasporas centre-asiatiques sous la direction de Paul Claval. Il se tourne en 2001 définitivement vers la création musicale. Il collabore alors avec un grand nombre d’artistes puis rencontre rapidement Ruth Rosenthal à Jaffa et forme le duo Winter Family. Il est l’un des fondateurs du FPLL.
WINTER FAMILY NO WORLD/FPLL 9 EXTRAITS DE PRESSE «JÉRUSALEM PLOMB DURCI» C’est un théâtre éminemment politique, une performance comme un uppercut, un voyage introspectif qui remue le couteau dans la plaie. Une pièce qui donne à voir et à entendre la société israélienne de l’intérieur, une société beaucoup plus complexe que l’on veut bien le croire. Israël n’est-il pas une démocratie? Ce geste théâtral est un pari sur l’intelligence du spectateur, un geste d’une grande liberté qui ose défier le poids des vérités immobiles et bien accommodantes. [...] Voilà une pièce qui ne tombe pas dans le piège grossier de la provocation mais vient éclairer notre lanterne depuis un point de vue. Ruth Rosenthal et Xavier Klaine qui, par ailleurs, font dans la musique expérimentale, signent là une sacrée performance. MARIE-JOSÉ SIRACH, «L’HUMANITÉ» Sur scène presque rien. Quelques blocs sombres chorégraphiant l’espace, une chaise. Au fond, un écran géant. Complétés par des dizaines de drapeaux israéliens qui finiront par obturer tout l’espace, ces quelques éléments constituent l’unique décor de «Jérusalem Plomb Durci». Une dénonciation grinçante et désespérée de la situation politique en Israël, de ses manipulations affectives et de sa propagande. [...] Une magnifique mise en images, en sons et en mots du malaise qui nous saisit face à Israël, à son histoire et à ses choix. Un pays où commémoration rime le plus souvent avec occupation et où chaque pas vers l’existence semble s’appuyer sur la défaite de l’autre. MIREILLE DESCOMBES, «POLARS, POLIS ET CIE» La pièce, bouleversante, à la forme sèche et radicale, est portée à bout de bras chétifs par Ruth Rosenthal. Rejouant tel un automate ces danses apprises dès son plus jeune âge, agitant ses drapeaux bleus et blancs en bon petit soldat, l’artiste révèle le conditionnement permanent auxquels est soumise la population. [Elle] pointe la «tristesse nationale» dans laquelle son pays s’est enfermé, lesté par l’héritage de la Shoah et la peur de l’ennemi extérieur. MARIE LECHNER, «LIBÉRATION» Cette vision de l’intérieur sous-titré [...] «voyage halluciné dans une dictature émotionnelle» est un choc. Elle révèle tout le poids pesant, dès l’enfance, sur le corps de citoyens grevés par l’héritage douloureux de la Shoah, puis entravés par la peur de l’ennemi au-dehors. Comment sortir de cette spirale infernale? Klaine et Rosenthal ne donnent pas de réponse, mais posent la question dans un précipité scénique – entre danse, installation plastique et litanie théâtrale – d’une radicalité bouleversante. EMMANUELLE BOUCHEZ, «TÉLÉRAMA» You might expect polemic from the subtitle – “a hallucinatory journey in an emotional dictatorship” – but the work is more nuanced. Visually and acoustically, it pits a tiny, frail individual against gigantic representations of state machinery and symbols, removing the protective filter of family or community. CLARE SHINE, «FINANCIAL TIMES» © DR
WINTER FAMILY NO WORLD/FPLL 10 CONTACTS DIRECTION : VINCENT BAUDRILLER PRODUCTION, TOURNÉE : CAROLINE BARNEAUD C.BARNEAUD@VIDY.CH +41 (0)21 619 45 44 NOÉMIE DOUTRELEAU N.DOUTRELEAU@VIDY.CH +41 (0)21 619 45 69 PRESSE & COMMUNICATION : SARAH TURIN S.TURIN@VIDY.CH +41 (0)21 619 45 21 DIRECTION TECHNIQUE : CHRISTIAN WILMART / SAMUEL MARCHINA DT@VIDY.CH +41 (0)21 619 45 16 / 81
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