Solidaire Tourisme - www.petitfute.com - Numilog
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Edito EDITION Directeurs de collection et auteurs : Dominique AUZIAS et Jean-Paul LABOURDETTE Auteurs : Nicolas KLEIN, Camille FONTAINE, Jean-Paul LABOURDETTE, Dominique AUZIAS et alter Directeur Editorial : Stéphan SZEREMETA Responsable Editorial Monde : Patrick MARINGE Réchauffement climatique, raréfaction des ressources Rédaction Monde : Caroline MICHELOT, naturelles, détérioration des paysages, notre planète Morgane VESLIN, Pierre-Yves SOUCHET et Leena BRISACQ souffre et le secteur du tourisme n’y est pas étranger. Rédaction France : François TOURNIE, Première industrie mondiale, le tourisme génère Jeff BUCHE, Perrine GALAZKA et Talatah FAVREAU 12 % du PIB de la planète soit trois fois plus que FABRICATION la valeur créée par le secteur agricole. Selon les Responsable Studio : Sophie LECHERTIER assistée de Romain AUDREN prévisions de l’OMT (Organisation mondiale du Maquette et Montage : Julie BORDES, tourisme), le nombre de touristes dans le monde Élodie CLAVIER, Sandrine MECKING, pourrait rapidement doubler pour atteindre 1,6 milliard Delphine PAGANO et Laurie PILLOIS Iconographie et Cartographie : Audrey LALOY de voyageurs en 2020. Si le tourisme engendre une WEB ET NUMERIQUE manne financière importante, celle-ci bénéficie à Directeur Web : Louis GENEAU de LAMARLIERE l’heure actuelle majoritairement, pour ne pas dire Directeur technique : Lionel CAZAUMAYOU exclusivement, aux pays du Nord au détriment Chef de projet et développeurs : Jean-Marc REYMUND, Cédric MAILLOUX, des pays du Sud bien souvent cantonnés à jouer Florian FAZER et Anthony GUYOT le rôle de terre d’accueil sans profiter de réelles Community Manager : Cyprien de CANSON opportunités de développement. Pire encore, à l’ère de DIRECTION COMMERCIALE la mondialisation, certains espaces subissent de plein Responsable Régies locales : Michel GRANSEIGNE fouet les ravages du tourisme de masse. Pollution, Responsable recrutement Régies locales : dégradation des sites, paupérisation des populations Victor CORREIA Relation Clientèle : Vimla MEETTOO locales, voire augmentation de la mendicité infantile, sont les principaux méfaits d’un tourisme aux seuls REGIE NATIONALE Responsable Régie Nationale : objectifs lucratifs. Voyagistes et voyageurs ont Aurélien MILTENBERGER longtemps ignoré ces effets négatifs. Aujourd’hui, les assisté de Sandra RUFFIEUX Chefs de Publicité : Caroline AUBRY, mentalités sont en passe de changer. Gouvernements, Perrine DE CARNE MARCEIN, Caroline GENTELET, ONG et associations insufflent une nouvelle manière Florian MEYBERGER, Stéphanie MORRIS de voyager, sensibilisant les vacanciers à une autre et Caroline PREAU façon d’envisager le tourisme de demain. Un tourisme REGIE INTERNATIONALE Directrice : Karine VIROT utile qui apporterait des solutions viables aux pays assistée de Elise CADIOU et Elisa MORLAND en mal de développement. Tous les deux ans, le FITS Chefs de Publicité : Jean-Marc FARAGUET (Forum international du tourisme solidaire, dont la et Guillaume LABOUREUR prochaine édition aura lieu en 2016) constitue le grand DIFFUSION ET PROMOTION rendez-vous du tourisme solidaire et responsable. Directrice des Ventes : Bénédicte MOULET assistée d’Aissatou DIOP et Alicia FILANKEMBO L’objectif de ce forum ? Renforcer le réseau d’acteurs Responsable des ventes : Jean-Pierre GHEZ oeuvrant pour un tourisme plus juste et concrétiser assisté de Nathalie GONCALVES Relations Presse-Partenariats : les échanges entre ONG, voyagistes et associations Jean-Mary MARCHAL afin de participer à une meilleure commercialisation ADMINISTRATION des destinations. Qu’ils soient solidaires, équitables, Président : Jean-Paul LABOURDETTE indigènes ou écotourisme, ces séjours offrent aux Directeur Administratif et Financier : Gérard BRODIN touristes la possibilité de voyager autrement. Loin Directrice des Ressources Humaines : d’être didactique ou exhaustif, cet ouvrage tente Dina BOURDEAU assistée de Sandra MORAIS et de Naommi CHOQUET d’abord de définir les enjeux du tourisme solidaire, Responsable informatique : Pascal LE GOFF il recense également les associations, ONG et Responsable Comptabilité : voyagistes qui vous permettent de passer de l’envie Valérie DECOTTIGNIES assistée de Jeannine DEMIRDJIAN, Oumy DIOUF à la réalisation. et Christelle MANEBARD Recouvrement : Fabien BONNAN assisté de Sandra BRIJLALL Standard : Jehanne AOUMEUR PETIT FUTE TOURISME SOLIDAIRE 2015 - 2016 Petit Futé a été fondé par Dominique AUZIAS. Il est édité par Les Nouvelles Editions de l’Université 18, rue des Volontaires - 75015 Paris. & 01 53 69 70 00 - Fax 01 42 73 15 24 Internet : www.petitfute.com SAS au capital de 1 000 000 E - RC PARIS B 309 769 966 Couverture : © Bartosz Hadyniak Impression : Imprimerie de Champagne – 52200 Langres Dépôt légal : 25/05/2015 ISBN : 9782746986961 Pour nous contacter par email, indiquez le nom de famille en minuscule suivi de @petitfute.com Pour le courrier des lecteurs : info@petitfute.com
Sommaire INVITATION Volontariat international........................44 Vie et via...............................................45 AU VOYAGE Vcat......................................................45 Le tourisme solidaire en 20 mots-clés...8 Vsi........................................................46 Le tourisme et ses conséquences.........18 Sve.......................................................46 Histoire du tourisme..............................18 Pourquoi payer pour travailler ?............47 Effets pervers du tourisme....................21 Les acteurs...........................................48 Voyager responsable : définitions et enjeux..............................24 Penser et agir solidaire.........................32 VOYAGER Transports, les plus gros ......................32 RESPONSABLE consommateurs d’énergie....................32 Tourisme équitable................................54 Hébergement........................................32 Bons et mauvais réflexes......................33 Introduction – Etat des lieux..................54 Ecoproduit : la consomm’Action !........37 Comment agir ?....................................57 Souvenirs, souvenirs….........................37 Nos adresses........................................58 Choisir son voyage................................38 En contact avec Déterminer ses engagements...............38 les populations locales..........................73 Service civique.....................................42 Introduction – Etat des lieux..................73 Volontariat de service civique................42 Comment agir ?....................................73 Le congé de solidarité...........................43 Nos adresses........................................75 © EMOTION PLANET / WWW.EMOTIONPLANET.COM Emotion Planet en Mongolie.
© DOUBLE SENS Excursion aux pics de Sindo (Burkina Faso) avec Double Sens. ENVIRONNEMENT Introduction – Etat des lieux................134 Comment agir ?..................................139 ET PATRIMOINE Nos adresses......................................140 Ecotourisme et écovolontariat..............84 Société civile........................................145 Introduction – Etat des lieux..................84 Introduction – Etat des lieux................145 Comment agir ?....................................88 Comment agir ?..................................146 Nos adresses........................................90 Nos adresses......................................146 Préserver le patrimoine.......................103 Introduction – Etat des lieux................103 AVANT DE PARTIR Nos adresses......................................106 S’informer............................................154 Salons – événements..........................154 SOCIAL ET SANTE Presse................................................154 Précarité...............................................114 Bibliographie.......................................166 Introduction – Etat des lieux................114 Acheter Solidaire.................................168 Acheter équitable................................168 Nos adresses......................................116 Librairies............................................175 Soigner.................................................123 Introduction – Etat des lieux................123 Comment agir ?..................................125 ALLER PLUS LOIN Nos adresses......................................125 Se former.............................................178 Monter son projet solidaire.................182 EDUCATION Solidarité internationale en bas de chez soi...............................184 ET SCOLARISATION Comment et à qui donner....................187 Enfants.................................................134 Index....................................................189
4 Groenland Alaska Islande Norvèg Royaume- Uni Danem Canada Irlande Pays-B Belgique All Luxembourg Autriche Suisse France Etats-Unis Espagne Portugal M Tu Maroc Rep. Sahara Algérie Bahamas Dominicaine occidental Cuba Mexique Guadeloupe Bélize Haïti Martinique Mauritanie Honduras Mali N Costa RicaTrinité-et- Sénégal Burkina Guatemala Tobago Gambie Faso Guyana Guinée-Bissao Guinée El Salvador Nig Vénézuéla Suriname Sierra Léone Ghana Nicaragua Libéria Ca Panama Colombie Guyane Togo Gu Côte d’Ivoire Bénin Equa Equateur Ga Pérou Brésil Bolivie Chili Paraguay Les Uruguay Argentine Tourisme solidaire
5 Russie Suède Finlande Norvège e- Estonie Lettonie Danemark Lituanie Pays-Bas Pologne Biélorussie Allemagne Rép. Tchèque Ukraine Kazakhstan Slovaquie Moldavie Slovénie Mongolie France Roumanie Ou Corée du Nord Croatie Hongrie zbé Géorgie kis Bulgarie tan Kirghizistan spagne Italie Turkmékistan Turquie Tadjikistan Albanie Grèce Macédoine tan Chine Japon Tunisie Syrie Iran nis Liban Irak fgha Bhoutan an Israël Jordanie A Nép ist Koweït Algérie al k Bahreïn Corée du Sud Libye Pa Egypte Arabie Qatar Birmanie Saoudite E.A.U. n Taïwaï a Inde Laos Mali Niger Soudan Om Yemen Bangladesh urkina Tchad Erythrée Viet Nam Papouasie- Faso Cambodge Nouvelle-Guinée Nigéria Djibouti Thaïlande Philippines Ghana Rep. Centrafricaine Ethiopie Somalie Sri Lanka Malaisie Cameroun Ouganda Maldives Togo Guinée Congo Bénin Equatoriale Kenya Gabon R.D.C Rwanda Burundi Indonésie Tanzanie Mozambique Angola ie Zamb Madagascar Namibie Botswana Malawi Australie Zimbabwé Lesotho Swaziland Afrique du Sud Nouvelle-Zélande ANTARCTIQUE
Le tourisme solidaire en 20 mots-clés Alphabétisation cependant parfois apporter une contribution Aujourd’hui, 773 millions d’habitants sur notre financière. Encadrés par une équipe qualifiée planète, soit un adulte sur cinq, dont deux tiers s’apparentant à des animateurs coordinateurs, de femmes ne savent ni lire ni même écrire leur les volontaires des chantiers acquièrent le sens nom, ce qui signifie que, pour ces hommes et des responsabilités et apprennent à évoluer ces femmes, remplir un simple formulaire, signer au sein d’une organisation. Chaque année, au bas d’un papier ou se servir d’un ordinateur différentes organisations entreprennent des est un acte irréalisable. Plus de 67 millions chantiers partout dans le monde. d’enfants, dont une grande majorité de filles, n’ont pas accès à l’enseignement primaire. On Déforestation estime que 75 % des adultes analphabètes Menace principale de nos écosystèmes fores- dans le monde vivent dans seulement 15 pays. tiers, la déforestation est aujourd’hui une Nombreuses sont les organisations qui œuvrent réalité. Les arbres sont coupés pour faire du en faveur de l’alphabétisation, de la scolarisation bois de chauffage, construire des maisons, et de l’éducation des enfants dans le monde. fabriquer du papier, ou, bien pire encore, Selon les projections de l’Unesco, le nombre pour aplanir des terres afin de développer d’adultes analphabètes devrait descendre en des activités commerciales, agricoles et/ dessous des 700 millions en 2015, soit un ou industrielles, ou toutes sortes d’autres objectif de taux d’alphabétisation de 50 % en activités humaines. A l’heure actuelle, toutes 2015. Le terme d’illettrisme est à distinguer de les quatre secondes, l’équivalent d’un terrain l’analphabétisme : c’est un néologisme créé en de football de forêt disparaît à cause de la 1981 par la Fondation ATD Quart Monde afin de déforestation. Soit 15 000 hectares par jour désigner les seuls Français, sortis en situation environ ou 6,4 millions d’hectares par an. Les d’échec de l’école, ayant une connaissance forêts tropicales sont les plus touchées, et les insuffisante de l’écrit. premiers pays destructeurs de forêts sont le Brésil et l’Indonésie. Selon le WWF, si rien Chantier n’est fait, la moitié de la forêt amazonienne Un chantier réunit une dizaine de jeunes aura disparu en 2030. Les conséquences majeurs de tous horizons dont la moyenne néfastes de la déforestation sont multiples : d’âge est d’environ 23 ans, même si certains perte de biodiversité, recul des forêts primaires chantiers sont ouverts aux mineurs, sous au profit des plantation artificielles, réchauffe- certaines conditions. Durant un week-end, ment local et global, augmentation du taux de ou plusieurs semaines, ces jeunes gens vont CO2 atmosphérique... Régulièrement, les orga- bénévolement mettre leur temps et leurs nismes environnementaux tirent la sonnette aptitudes au service de projets à vocation d’alarme mais, en dépit de tous leurs efforts, sociale, culturelle ou environnementale. Le la déforestation sauvage avance et, avec elle, chantier permet de découvrir le métissage et le désert. Il est aujourd’hui impératif d’entre- les cultures lointaines, tout en faisant acte de prendre une course de vitesse à l’échelle solidarité. En échange du travail effectué, les planétaire pour préserver ce bien commun bénévoles sont souvent hébergés et nourris universel, en se gardant d’oublier que ces par l’association auprès de laquelle ils se sont millions de kilomètres carrés de forêts contri- engagés ; dans certaines structures, ils doivent buent à l’équilibre de notre écosystème. Retrouvez le sommaire en début de guide
TOUS LES SAMEDIS 20:10 © David Merle Ushuaïa le mag Arnaud Ardoin ouvre de nouveaux horizons sur la planète ! canal 89 canal 131 canal 116 canal 200 canal 215 canal 129 Plus d’infos sur www.ushuaïatv.fr
10 Le tourisme solidaire en 20 mots-clés Don aptitudes mentales et physiques ; inculquer Le besoin de donner est réel. Il serait même à l’enfant le respect des droits de l’homme et l’un des socles des sociétés. Sociologues et des libertés fondamentales ; inculquer à l’enfant anthropologues se sont accordés à dire qu’il le respect de ses parents, de son identité, existerait un homo donator comme il existe un de sa langue et de ses valeurs culturelles ; homo oeconomicus. Nos personnalités sont préparer l’enfant à assumer les responsabi- façonnées par les rencontres, nous recevons lités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, beaucoup et c’est pourquoi, lorsque nous d’égalité entre les sexes et d’amitié entre tous donnons, finalement, nous transmettons ce les peuples ; enfin, inculquer à l’enfant le respect que nous avons reçu. Mais contrairement aux du milieu naturel. L’éducation comporte donc apparences, le don n’est pas unilatéral, et il de nombreux enjeux éthiques ! L’éducation est, n’est pas gratuit. Le don par nature est un étymologiquement, l’action de « guider hors échange qui appelle le contre-don selon une de », c’est-à-dire développer. Il est important logique cyclique que l’on peut résumer ainsi : de distinguer l’éducation de l’enseignement « donner, recevoir, rendre ». Finalement, le don qui vient de « signe » et est un terme qui fait est le moteur de la recréation permanente référence au langage, parlé et écrit. Enseigner du lien social ! Pour respecter la dignité des est donc éduquer, mais éduquer n’est pas personnes, et ce, dans toutes les sociétés, il forcément enseigner. est impératif de veiller au respect du cycle du don : ne pas donner si l’on ne peut pas vous Ethique rendre et surtout, ne pas refuser un contre- « L’éthique » se donne pour but d’indiquer don, même minime... comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers Éducation ce qui les entoure. Bien que le terme soit Le droit de toute personne à l’éducation a été utilisé dans le langage ordinaire comme un consacré dans la Déclaration universelle des synonyme de morale, il convient de distinguer droits de l’homme de 1948. Selon la Convention les deux termes. On entend par la « morale » internationale des droits de l’enfant, rédigée l’ensemble des normes propres à un individu, à en 1989 sous l’égide de l’ONU, et signée par un groupe social ou à un peuple, à un moment 193 Etats, mais dont les Etats-Unis et la Somalie précis de son histoire et on appelle « éthique » ne font pas partie, l’éducation doit : favoriser la recherche du bien par un raisonnement l’épanouissement de la personnalité de l’enfant conscient. En bref, la morale concerne les et le développement de ses dons et de ses mœurs quand l’éthique s’intéresse aux valeurs. © CLAUDE TRAVAILLE Suivi par des membres de l’association D.E.P.A.R.T.S des progrès scolaires réalisés par les enfants au Bénin, équipés grâce aux budgets solidaires des voyages.
12 Le tourisme solidaire en 20 mots-clés Équitable 1998). Le premier G5 a été réuni en 1975 sur Les échanges commerciaux se sont multipliés, l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing, alors et cela aux dépens des milliards d’individus président de la République française. Le but de vivant en dessous du seuil de pauvreté, la coalition était de répondre à des questions creusant les inégalités entre les hommes et mondiales d’ordre économique. A cette fin, menaçant l’équilibre planétaire. Les plus petits les chefs d’Etat, les ministres et les chefs des cultivateurs et de modestes ouvriers de tous banques centrales des pays concernés se les pays sont tributaires du marché mondial. rencontrent une fois par an. Depuis quelques Afin de satisfaire une clientèle mondiale en années, ces réunions sont remises en cause constante augmentation, les pays les plus par les mouvements altermondialistes, qui riches achètent leurs productions à des prix craignent que les décisions prises lors de ces bien en dessous du prix de revente, ne leur « réunions au sommet » par les 8 pays totalisant laissant parfois pas même de quoi nourrir leurs 55 % du PIB mondial n’aient pour résultat un familles. Le commerce équitable s’emploie à appauvrissement encore plus grand des pays respecter les producteurs en leur assurant les plus démunis. Ainsi, en 2009, lors de la une juste rétribution et en instaurant avec eux crise alimentaire mondiale, les dirigeants du une relation durable. Dans les années 1940, G8 avaient promis de consacrer 22 milliards les Américains sont les premiers (Thousand de dollars sur trois ans à la sécurité alimen- Villages – SERRV) à tenter l’aventure du taire et à l’agriculture. Seuls 22 % de cette commerce équitable. A la fin des années somme ont été effectivement engagés. Le G20 a 1950, l’OXFAM, qui regroupe aujourd’hui été créé en marge du G7 du 25 septembre 13 organisations indépendantes à travers le 1999 de Washington, à l’initiative du ministre monde, fonde la première organisation de de l’économie canadien. Le G20 représente commerce alternatif : ATO. On peut citer les 85 % du commerce mondial, les deux tiers de la principaux acteurs de cette nouvelle façon de population mondiale et plus de 90 % du produit « commercer » : Max Havelaar, Yamana, mondial brut. Au niveau de la société civile, Solidar’monde, Echoppe-Artisans du Soleil… la mobilisation associative s’est notamment organisée autour du Centre de Recherche et Famine d’Information pour le Développement (CRID) La question alimentaire est à ce jour le problème qui déclare : « Le G20 est constitué de 20 pays majeur qui concerne l’ensemble de la planète. parmi les plus riches au mépris de tous les La menace pèse sur près de 40 millions de autres. Il a maintenu la dictature de la finance qui personnes dans le monde qui risquent de déploie son emprise sur tous les aspects de notre mourir de faim dans les années qui viennent. existence : logement, travail, éducation, agricul- Les pénuries alimentaires chroniques touchent ture, climat, connaissance, biodiversité… ». La environ 850 millions de personnes dans le coalition est à l’origine du site Internet d’infor- monde, dont 20 % de la population des pays mation : www.mobilisationsg8g20.org en développement, soit au total près d’une personne sur trois. Les besoins énergétiques Humanitaire minimum d’un être humain sont d’environ L’action humanitaire reste encore pour 1800 kcal par jour. La maladie, notamment le beaucoup une notion un peu vague. Le concept sida, et les conflits sont généralement le résultat humanitaire englobe toutes les associations de cette situation, quand ils ne l’engendrent pas. et ONG qui participent à l’aide internationale. L’insécurité accroît les mauvaises conditions L’aide humanitaire est inspirée par une vision de vie et, par conséquent, tend à développer le du monde qui met l’être humain au-dessus de phénomène de famine ou de sous-alimentation toute chose et au centre de son action, quels dans ces régions et notamment en Afrique, le que soient sa nationalité ou son statut social. continent à ce jour le plus touché. On distingue l’aide d’urgence, qui intervient en situation de conflit ou de catastrophe clima- G8 et G20 tique et sanitaire, et l’aide au développement Le Groupe des Huit, dit le G8, fut dans le passé durable qui s’étend sur un plus long terme. le G5, puis le G6 et le G7. Il s’agit d’un regrou- Mais, dans les deux cas, l’action humanitaire pement des huit pays les plus riches au monde s’attache à redonner à l’homme son pouvoir référencés selon leur PIB : les Etats-Unis, le de décision et sa liberté de penser et d’agir Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, en répondant à ses besoins les plus urgents : l’Italie, le Canada (en 1976), puis la Russie (en se nourrir, s’instruire, se soigner, se loger.
Indicateur de développement humain (IDH) 2011 de 0,25 à 0,50 de 0,50 à 0,70 de 0,70 à 0,80 0,80 à 1,00 Données non disponibles L’indicateur de développement humain est calculé en fonction de trois variables: l’espérance de vie, le niveau d’instruction et le revenu par habitant corrigé des différences de pouvoir d’achat. Indicateur de développement humain 13
14 Le tourisme solidaire en 20 mots-clés croissance économique considérable, mais © STÉPHANIE VANHECKE que les inégalités dans le monde sont plus criantes aujourd’hui qu’il y a dix ans. Interculturalité Il existe plus de 255 définitions du terme de « culture ». Nous en retenons une ici : la culture est un ensemble complexe qui comprend la connaissance, les croyances, l’art, la morale, le droit, les coutumes et les autres capacités ou habitudes acquises par l’homme en tant que membre de la société. La culture est évolutive et poreuse : elle s’en- gendre et se structure par rapport au passé mais aussi dans le présent, et se modifie au contact des différentes autres cultures. Chaque individu porte en lui la culture de la société dont il provient. Dans la même logique que la réflexion sur le don, le terme d’interculturalité introduit les notions de réci- procité dans les échanges et de complexité dans les relations et dans la communication entre les différentes cultures. L’apprentissage interculturel se produit lorsque surgissent des difficultés, des antagonismes qui ne peuvent être perçus que progressivement et dans un cadre spatio-temporel précis, et qui ELANS au Cameroun. ne peuvent être surmontés qu’en coopéra- tion. Cette rencontre avec l’altérité peut être Inégalités violente, destabilisante, source de conflits, Le rapport sur la crise de l’inégalité, publié par mais aussi et surtout une expérience riche l’Organisation des Nations Unies, dénonce les favorisant la réflexion sur soi et son propre inégalités qui, loin de diminuer, s’accroissent comportement social. La notion d’intercultu- sur la planète. Le rapport s’intéresse plus ralité est préférée à celle de multiculturalité particulièrement au fossé qui s’est creusé qui désigne une cohabitation des cultures entre économie structurée et économie non sans contact. structurée, à l’écart qui ne cesse d’augmenter entre travailleurs qualifiés et travailleurs non Laïcité qualifiés, ainsi qu’aux disparités croissantes La laïcité désigne le principe de séparation en matière de santé, d’éducation et de possi- dans l’Etat de la société civile et de la société bilités d’intégration dans les domaines social, religieuse. Dans une perspective laïque, les économique et politique. Selon le rapport, croyances et convictions qui ont rapport à la contrairement à beaucoup d’avis de groupes religion ne sont que des opinions privées. La industriels, la croissance économique ne serait plupart des ONG ne sont d’aucune confes- donc pas la panacée face aux problèmes de sion, donc laïques, c’est-à-dire qu’elles développement. Le rapport ajoute qu’une respectent les différences culturelles et spiri- analyse axée sur la croissance et la création tuelles. Cependant certaines associations de revenus ne permet pas d’appréhender suffi- sont d’origine religieuse, comme le Secours samment la transmission de la pauvreté d’une catholique ou bien encore l’Ordre de Malte. génération à l’autre, ni d’y porter remède ; Ces deux derniers organismes reçoivent tous or, la croissance peut favoriser le cumul des types de volontaires et n’exigent d’eux aucune richesses par une partie de la société et pratique religieuse particulière. La plupart aggraver la pauvreté du plus grand nombre. des organismes préfèrent rester en dehors Le constat de ces quelques années de déve- de toute obédience religieuse, afin de ne loppement économique fait apparaître que pas jouer le rôle de missionnaire, plutôt mal de nombreuses régions ont enregistré une porté de nos jours.
Le tourisme solidaire en 20 mots-clés 15 Microcrédit Pour s’y retrouver quelque peu et objectiver Permettre l’accès aux prêts à des artisans ou à cette notion délicate et révélatrice de nos des entrepreneurs qui ne peuvent pas contracter conditions de fonctionnement, les institutions de prêts classiques auprès des banques, c’est internationales ont tenté de penser la pauvreté tout l’objet du microcrédit. Initialement présent de manière effective : le seuil d’extrême dans les pays en voie de développement, il se pauvreté a été fixé de manière très sûre, mais pratique aujourd’hui dans les pays en transition aussi très cruelle, à 1,25 US$ par jour et par et les pays développés. Ce type de finance- habitant en 2005. Le nombre de personnes ment permet de développer des micropro- vivant sous le seuil d’extrême pauvreté dans le jets à l’échelle locale permettant à terme de monde s’est réduit de 1,9 à 1,4 milliard entre rendre les petits producteurs indépendants. 1981 et 2005. En doublant ce seuil extrê- mement bas à 2,5 US$ par jour, on compte INVITATION AU VOYAGE Le microcrédit a été développé et théorisé par le professeur d’économie Muhammad Yunus aujourd’hui plus de trois milliards de pauvres, qui obtint en 2006 le prix Nobel de la paix pour soit plus de la moitié de la planète. Selon les la banque qu’il a créée, la Grameen Bank. La prévisions de la Banque Mondiale, le monde Banque mondiale a recensé 10 000 institutions comptera encore un milliard de pauvres qui de microfinance dans 85 pays, au service de survivront avec moins de 1,25 US$ par jour en 130 millions de personnes pour un encours de 2015. A titre de comparaison, en France, un 30 milliards d’euros. individu peut être considéré comme « pauvre » quand ses revenus mensuels disponibles Mondialisation sont inférieurs à 954 E, soit 50 % du revenu La mondialisation est l’extension à l’échelle médian. 380 % des populations qui vivent mondiale des modes de production, des actuellement dans une extrême pauvreté marchés, des investissements et des capitaux, habitent dans 13 pays du monde. Dix de ces jusqu’à l’uniformisation des modes de vie et de derniers ont pourtant un secteur touristique la qualité des produits fabriqués. A un stade important dont la croissance a été supé- élevé de mondialisation, les hommes, les poli- rieure à la moyenne au cours des dernières tiques et les intérêts financiers seront à ce point années. liés que la chute de l’un provoquera la chute des autres. Selon l’OCDE, la mondialisation Responsable recouvre trois étapes : l’internationalisation, Opter pour un tourisme solidaire fait du c’est-à-dire le développement des flux d’expor- voyageur lambda un consommateur dit tation ; la transnationalisation, qui est l’essor « responsable », c’est-à-dire « qui doit des flux d’investissement et des implantations répondre de ses actes ». Cette toute nouvelle à l’étranger ; la globalisation, avec la mise en notion fait appel à la conscience de chacun : place de réseaux mondiaux de production et il faut en effet savoir que l’attitude de chaque d’information. Le développement durable se touriste, ses agissements et ses choix ont bat contre cet effet d’universalisation, pour un impact à long terme sur les populations harmoniser les divers modes de production qui l’accueillent et sur le développement et respecter les autres cultures ; de même, économique du pays qu’il visite. Il faut que il œuvre pour un critère de qualité plutôt que le voyageur se garde de bouleverser par de quantité. Le Sommet de la Terre à Rio en quelque geste que ce soit l’équilibre culturel, 1992 inaugure l’ère du développement durable. économique et environnemental de son lieu de vacances. Pour ce faire, le tourisme respon- Pauvreté sable doit être axé sur la connaissance des Le terme de « pauvreté » n’a pas le même réalités locales, de la culture, des modes sens pour un individu vivant dans un pays de vie mais aussi de la situation politique et développé que pour un habitant du Sahel. sociale des populations.
16 Pandémie du SIDA Pourcentage de la population adulte (15-29 ans) vivant avec le virus du sida en 2007 0,00 à 0,08 % 0,08 à 0,15 % 0,15 à 0,23 % 0,23 à 0,30 % 0,3 à 7,2 % 7 à 14 % 14 à 21 % 21 à 28 % Pas de données
Le tourisme solidaire en 20 mots-clés 17 Sida tourisme participatif s’adresse à un voyageur Depuis l’identification du virus en 1983, le qui souhaite rencontrer les habitants, au-delà sida a fait plus de 20 millions de victimes et de toute relation marchande, pour « voir le continue ses ravages au rythme de 3 millions pays de l’intérieur ». Les interactions entre de nouvelles contaminations par an. Un peu les touristes et la population d’accueil sont plus de 30 millions d’adultes et d’enfants largement favorisées par l’accès à Internet et vivent avec le sida. En 2010, le nombre de notamment par le développement du web 2.0 : décès liés au sida a été établi à 1,8 million. Greeters (bénévoles qui vous accompagnent L’Afrique subsaharienne est la région la plus pour découvrir les secteurs non touristiques touchée avec 28,2 millions de cas recensés. de leur ville) et autres Couchsurfers (qui vous Le virus sévit également dans les îles des accueillent quelques nuits sur leur canapé) se multiplient et offrent une autre forme de INVITATION AU VOYAGE Caraïbes. En Asie du Sud-Est, même la faible prévalence du VIH se traduit par un nombre voyage chez l’habitant, plus humain, plus important de personnes contaminées. Ces authentique et convivial. chiffres démontrent qu’il y a une vraie urgence à améliorer la prévention, les systèmes de Transparence soins et l’accès aux médicaments. Fin 2011, Le tourisme équitable repose sur une notion de ONUSIDA/UNAIDS a lancé un appel dont le transparence totale des modes de décisions, mot d’ordre est : « Zéro nouvelle infection au des transactions financières et des comptes VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au généraux relatifs à toutes les activités. Cela sida ». Au total, 11 pays ont mis en place un permet à tous les membres de la société plan national en vue d’atteindre les objectifs du voyage équitable et à toutes les parties mondiaux consistant à réduire de 90 % le prenantes de participer à l’évolution de cette nombre de nouvelles infections au VIH chez nouvelle forme de voyage, mais aussi, à long les enfants et de 50 % le nombre de décès terme, de vérifier de manière sûre que toutes maternels liés au sida, à l’horizon 2015. Mais les décisions prises vont dans le sens du les firmes pharmaceutiques, qui détiennent développement durable des pays et peuples les brevets, imposent encore à ce jour des concernés. Cette transparence concerne prix trop élevés pour la démocratisation des également tous les acteurs du tourisme traitements de trithérapie. solidaire et permet de vérifier que chacun d’eux respecte les règles essentielles de ce Tourisme participatif mode de voyage. Il est nécessaire aussi que Notion en pleine expansion, le tourisme parti- le voyageur soit mis au courant de toutes les cipatif désigne, comme son nom l’indique, modalités de son voyage, de la manière la plus un tourisme qui fait participer la population réaliste qui soit : plutôt que de lui vanter un d’accueil aux activités touristiques et les paradis sur Terre, lui permettre d’approcher visiteurs à la vie locale du territoire visité. Le les réalités quotidiennes d’un peuple. © ACTLP ULPOTHA D.R. Village d'Ulpotha.
Index nAn ASSOCIATION D.E.P.A.R.T.S. . . . . . . . . . . 64 ASSOCIATION DES COMPAGNONS 4D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 BATISSEURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 A/R MAGAZINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 ASSOCIATION FREEDOM ACT & HELP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 TOGO-SÉNÉGAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 ACTED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 ASSOCIATION GENERATIONS POUR ACTION CONTRE LA FAIM . . . . . . . . . . . 120 LES CHANTIERS INTERNATIONAUX . . . . 111 ACTION D’URGENCE ASSOCIATION LE MAT – VILLAGE INTERNATIONALE (AUI) . . . . . . . . . . . . . . 96 COOPERATIF DU VIEL AUDON. . . . . . . . . 108 ADIFLOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 ASSOCIATION OMONDE. . . . . . . . . . . . . . 78 AFRIQUE INTELLIGENCE . . . . . . . . . . . . 154 ASSOCIATION POUR AGENCE FRANÇAISE DU PROGRAMME L’E DEVELOPPEMENT . . . . . . . . . . . . . . 187 EUROPEEN JEUNESSE EN ACTION ASSOCIATION POUR LA PARTICIPATION (AFPEJA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 ET L’ACTION REGIONALE. . . . . . . . . . . . 110 AGENDA 21. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 ASSOCIATION POUR LE TOURISME AGIR (ASSOCIATION GENERALE EQUITABLE ET SOLIDAIRE (ATES). . . . . . . 59 DES INTERVENANTS RETRAITES). . 148, 149 ASSOCIATION QOSQO MAKI. . . . . . . . . . 134 AGIRPOURLAPLANETE.COM. . . . . . . . . . 158 ASTVS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 AGRONOMES ET VETERINAIRES ATD QUART MONDE VOLONTARIAT SANS FRONTIERES. . . . . . . . . . . . . . . . 116 INTERNATIONAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 AIDE MEDICALE ET DEVELOPPEMENT. . 128 ATELIERS DU BOCAGE (LES) . . . . . . . . . 187 ALLIBERT TREKKING. . . . . . . . . . . . . . . . 63 ATES ASSOCIATION POUR UN TOURISME EQUITABLE ET SOLIDAIRE. . . . . . . . . . . . 48 ALTER AFRICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 AU VIEUX CAMPEUR . . . . . . . . . . . . . . . 176 ALTERMONDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 INDEX AZIMUT VOYAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 ALTERNATIVE TOURISM GROUP. . . . . . . . 78 AMAP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 AMIS DE LA TERRE (LES). . . . . . . . . . . . . 87 AMNESTY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 nBn AMORCES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 BALAGUERE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 ANCIEN CARMEL DE CONDOM. . . . . . . . 106 BAOBAB VOYAGEUR. . . . . . . . . . . . . . . . . 66 ANDINES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 BASTINA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 ANIMAFAC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 BITS BUREAU INTERNATIONAL DU TOURISME SOCIAL. . . . . . . . . . . . . . . 48 APIKRI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 BLUE ENERGY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 ARCHELON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 BOMA AFRICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 ARCHEOLO-J . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 BOUTIQUE MICHELIN (LA) . . . . . . . . . . . 176 ARDELAINE – MUSEE VIVANT DE LA LAINE ET DU MOUTON . . . . . . . . 174 BOUTIQUE SOLIDAIRE (LA). . . . . . . . . . . 173 AREMDT : TOURISME RESPONSABLE BRIGADES DE PAIX ET SOLIDAIRE EN MEDITERRANEE. . . . . . 49 INTERNATIONALES (BPI) . . . . . . . . . . . . 152 ARTISANS DU MONDE. . . . . . . . . . . . . . 175 BTCV CHANTIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 ARVEL VOYAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 BURLE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 ASHOKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 ASMAE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ASPAL (ASSOCIATION DE SOLIDARITE nCn AVEC LES PEUPLES D’AMERIQUE CARDISSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 LATINE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168, 173 CARE FRANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 ASSOCIATION BASTINA. . . . . . . . . . . . 106 CASE A VOYAGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 69 ASSOCIATION CAMELEON. . . . . . . . . . . 142 CASE D’ALIDOU (LA). . . . . . . . . . . . . 60, 65
190 INDEX CAVOTOGO (CARREFOUR ECOTOURISME ET ÉCOVOLONTARIAT. . . . 84 DU VOLONTARIAT-TOGO). . . . . . . . . . . . 146 ECOTOURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 CEFODE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 ECOVOLUNTEER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 CENTRE EUROPEEN DE SANTE ECPAT FRANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 HUMANITAIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 EFTA – THE EUROPEAN FAIR TRADE CENTRE FRANÇAIS DES FONDS ASSOCIATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 ET DES FONDATIONS. . . . . . . . . . . . . . . 50 EKIMUNDI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 CENTRE MEDITERRANEEN ELANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 DE L’ENVIRONNEMENT . . . . . . . . . . . . . 100 EMMAÜS DEFI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 CEVIED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 EMOTION PLANET. . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 CHAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 EN CONTACT AVEC LES POPULATIONS CHAMINA VOYAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . 62 LOCALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 CHEVAL D’AVENTURE . . . . . . . . . . . . . . . 63 ENFANTS DU MEKONG . . . . . . . . . . . . . 143 CIVIWEB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 ENFANTS, LE JEU ET L’EDUCATION CLEAN CLOTHES CAMPAIGN. . . . . . . . . 173 (EJE) (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 CLONG VOLONTARIAT. . . . . . . . . . . . . . . 46 ESCD 3A. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 COMITE DE COORDINATION DU SERVICE ESPRIT TIBÉTAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 VOLONTAIRE INTERNATIONAL (CCSVI). . . 44 ETHIC ET CHIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 COMITE FRANÇAIS DE L’UICN . . . . . . . . . 87 ETHICAL TRADE SHOP. . . . . . . . . . . . . . 172 COMPTOIR DES VOYAGES. . . . . . . . . . . . 63 ETHIQUABLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 CONCORD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 ETUDES ET CHANTIERS UNAREC. . . . . . 112 CONSEIL INTERNATIONAL DES EVANEOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 MONUMENTS ET DES SITES (ICOMOS). 106 EVANEOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 COORDINATION SUD. . . . . . . . . . . . . . . . 52 CORAL CAY CONSERVATION . . . . . . . . . . 95 COTRAVAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 nF/Gn COULEURS SENSATIONS. . . . . . . . . . . . . 65 FACULTE DE MEDECINE COURANTS DE FEMMES. . . . . . . . . . . . 151 COCHIN – PORT-ROYAL. . . . . . . . . . . . . 180 COURRIER DE LA NATURE (LE). . . . . . . . 164 FEDERATION NATIONALE CROIX-ROUGE ECOUTE. . . . . . . . . . . . . 131 ACCUEIL PAYSAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 CROQ’NATURE ET AMITIE FONDACIO-VOLONTAIRES FRANCO TOUAREG . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 POUR LE MONDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 CULTURE CONTACT. . . . . . . . . . . . . . 60, 68 FONDATION JATUN SACHA . . . . . . . . . . . 98 CYBELLE PLANETE . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 FRANCE VOLONTAIRES . . . . . . . . . . . . . . 46 GLOBAL ECOVILLAGE NETWORK. . . . . . . 77 GLOBAL HERITAGE FUND (GHF). . . . . . . 105 nD/En GRAND ANGLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 D.E.P.A.R.T.S. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 GREEN ATTITUDE . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 DELEGATION CATHOLIQUE GREEN VOLUNTEERS. . . . . . . . . . . . . . . . 89 POUR LA COOPERATION (DCC). . . . . . . . 151 GREENFORCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 DOUBLE SENS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 GREENPEACE FRANCE. . . . . . . . . . . . . . 102 EARTHWATCH INSTITUTE. . . . . . . . . . . . . 95 GROUPE DE TOURISME E-CHANGEONS LE MONDE . . . . . . . . . . . 71 ALTERNATIF (ATG). . . . . . . . . . . . . . . . . 108 ECM VOYAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 GUILDE EUROPEENNE DU RAID (LA). . . . 143 ECO SAPIENS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 ECO-BÉNIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 ECOCONUT TOURS . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 nH/In ECODAIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 HABITAT NATUREL. . . . . . . . . . . . . . . . . 164 ECOLANKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 HIMALAYAS VOYAGES . . . . . . . . . . . . . . . 71 ECOLES DE BROUSSE AU SENEGAL. . . . 147 HORIZON COSMOPOLITE. . . . . . . . . . . . . 78 ECOLOGISTE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . 164 HUMACOOP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 ECOLOMAG (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 HUMANITAIRE SANS FRONTIERE TOGO. 146
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