15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale

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15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
15 16
                      SPECTACLES
                        VIVANT S

UNE SCÈNE NATIONALE   UN SERVICE PUBLIC   DEUX THÉÂTRES D’AGGLOMÉRATION
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
L’ a P O S T R O P H E
S C È N E N AT I O N A L E
D E C E R GY- P O N T O I S E
E T D U VA L D ’ O I S E
UN SE RVICE PUBLIC
D E U X T H É ÂT R E S D ’AG G L O M É R AT I O N

L’-T H É ÂT R E D E S A R T S
P L AC E D E S A R T S / C E R G Y- C E N T R E

• mardi au vendredi / 13h30-18h30
• samedi / 15h-18h
• vacances scolaires, mardi
  au vendredi / 15h-18h

L’-T H É ÂT R E D E S L O U V R A I S
P L AC E D E L A PA I X / P O N T O I S E

• mardi au vendredi / 16h30-18h30
• samedi / 15h-18h
• vacances scolaires / fermé

L’ a P O S T R O P H E
S C È N E N AT I O N A L E D E C E R G Y- P O N T O I S E
E T D U VA L D ’ O I S E

BP 60307 - 95027 Cergy-Pontoise Cedex
Tél 01 34 20 14 25 - fax 01 34 20 14 20

I N F O R M AT I O N
ET BILLETTERIE
01 34 20 14 14
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La direction se réserve le droit de modifier ce programme.
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
ÉDITO
UN THÉÂTRE PUBLIC
C’est quoi le théâtre public ?... un Étonnant équilibre qui exprime, par de multiples
moyens, le projet de son directeur pour la rencontre des publics avec les œuvres
et les artistes d’une saison en mouvement, forcément en mouvements.
Projet singulier tourné vers la population du territoire, dans le cadre d’un
Contrat d’objectifs et de moyens discuté et adopté par les partenaires publics
co-financeurs et des représentants de spectateurs, L’apostrophe n’est pas une
initiative individuelle subventionnée mais le fruit de la volonté des collectivités
publiques.
Lieu des émotions et des passions les plus extrêmes, carrefour des contradictions
comme des expérimentations jugées conventionnelles ou audacieuses, trop ou
pas assez… la scène de théâtre permet cette approche large, nourrie à l’échelle
régionale, nationale et internationale capable de suggérer une vision, d’aider au
jugement esthétique, à la discussion sur les œuvres émergentes comme sur le
répertoire, sans cesse revisité. Elle nous incite cette année encore à de belles
occurrences avec de grands créateurs : Joël Pommerat, Roméo Castellucci, Maguy
Marin, François Verret, Jean François Sivadier, Peeping Tom, Brad Melhdau…
Dans la tourmente planétaire de l’époque, qui devrait nous rendre plus forts, si elle
ne nous tue pas, la paupérisation du secteur artistique pourrait paraître dérisoire.
La sanctuarisation par l’Etat du budget du spectacle vivant et le pacte proposé
aux collectivités locales laissent pourtant entrevoir un espoir puisqu’au plus haut
niveau on estime* que le soutien à la culture est aussi une réponse à la crise.
La mission de l’institution théâtrale est au cœur d’enjeux réels pour la défense des
artistes, le soutien aux créations… tout autant que symboliques en reposant sur
des valeurs d’ouverture aux autres, de curiosité, de tolérance, de laïcité.
La Scène nationale met ainsi en œuvre son cahier des charges dans un engagement
au service de la cité, et une action faite de diversité et d’exigence attentive aux
territoires et aux partenariats, aux projets nouveaux, aux mixités qu’illustre
l’intense travail d’action culturelle menée auprès des élèves des établissements
scolaires et universitaires qui, chaque année dans les Melting’potes, témoignent
par exemple de l’extraordinaire vitalité des jeunes générations.
Dans ce monde de fêlures idéologiques, sociales, politiques, celles des créateurs
sont, elles, poétiques. C’est l’espace des possibles par où passe la lumière, qui
donne sens et épaisseur aux interrogations humaines les plus futiles et les plus
profondes.
L’interstice ou transitent les joies, les misères, les colères, les déceptions relève
de cet informulable nécessaire à l’existence laissant à penser, comme le suggère
Cesare Pavèse**, que L’art est la preuve que la vie ne suffit pas.

Jean Joël Le Chapelain
Directeur

* Manuel Valls -Les matins sur France culture - 18/5/2015
** Cesare Pavese : écrivain italien - 1908/1950
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
LÉGENDE
     théâtre            arts plastiques                         TDA > L’-Théâtre des Arts / Cergy-centre     La direction se réserve le droit de modifier
     musique            actions artistiques                     TDL > L’-Théâtre des Louvrais / Pontoise     ce programme.
     danse              performance / acrobatie / humour        Ext. > en extérieur

SEPTEMBRE
M1                                           L 19                                                     V4      Ça ira (1) – Fin de Louis TDL
M2                                           M 20                                                     S5
J3                                           M 21                                                     D6
V4                                           J 22                                                     L7
S5                                           V 23                                                     M8
D6                                           S 24                                                     M9
L7                                           D 25                                                     J 10 Paroles du dedans TDA p.33
M8                                           L 26                                                     V 11 Umwelt TDL p.34
M9                                           M 27                                                     S 12 Rencontre Paroles du dedans
J 10                                         M 28                                                             Paroles du dedans TDA
V 11                                         J 29                                                     D 13
S 12                                         V 30                                                     L 14
D 13                                         S 31                                                     M 15
L 14                                                                                                  M 16
M 15                                                                                                  J 17 Stéréoscopia TDA p.35
                                             N OV E M B R E
M 16                                                                                                  V 18 Stéréoscopia TDA
J 17                                         D1                                                               Celui qui tombe TDL p.36
V 18                                         L2                                                       S 19 Stéréoscopia TDA
S 19 Sacré Sucré Salé Ext. p.74              M3                                                               Celui qui tombe TDL
D 20 Journées du Patrimoine TDL              M4                                                       D 20
       Sacré Sucré Salé Ext. p.74            J5     Dedans-dehors #2 TDA p.22                         L 21
L 21                                                Conférence Marcel Bozonnet                        M 22
M 22 Rencontre La belle… TDA p.14                   Ext. p.30                                         M 23
M 23                                         V6     Dedans-dehors #2 TDA                              J 24
J 24                                                Le silence de l’exode Ext. p.24                   V 25
       Métamorphoses géométriques            S7     Dedans-dehors #2 TDA                              S 26
V 25
       TDL p.12                              D8                                                       D 27
       Le crocodile trompeur TDL p.13        L9                                                       L 28
S 26 Le crocodile trompeur TDL               M 10                                                     M 29
D 27                                         M 11                                                     M 30
L 28                                         J 12 Il ne faut jurer de rien TDL p.26                   J 31
M 29                                         V 13 Il ne faut jurer de rien TDL
M 30                                         S 14
                                             D 15                                                     JA N V I E R
                                             L 16
OCTOBRE                                                                                               V1
                                             M 17 The last supper TDL p.27
                                                                                                      S2
J1     La belle au bois dormant TDA p.14     M 18
                                                                                                      D3
V2     La belle au bois dormant TDA          J 19
                                                                                                      L4
S3     La belle au bois dormant TDA          V 20
                                                                                                      M5
D4                                           S 21 La nuit du jazz 8 e TDL p.28
                                                                                                      M6
L5                                           D 22
                                                                                                      J7      Lettres de l’intérieur TDA p.37
M6     Onomatopée TDL p.15                   L 23
                                                                                                      V8      Lettres de l’intérieur TDA
M7     Onomatopée TDL                        M 24
                                                                                                              Mobiles de pierre TDL p.38
J8     Onomatopée TDL                        M 25
                                                                                                              Orestie TDL p.39
V9     Une fresque VI TDA p.16               J 26 Nijinski à minuit TDL p.29
                                                                                                      S9      Orestie TDL
       L’amphithéâtre sanglant TDA p.17      V 27 Soulèvement(s) TDA p.30
                                                                                                      D 10
S 10 Prés. Jazz au Fil de l’Oise TDL p.18    S 28 Théâtre du présent TDA p.31
                                                                                                      L 11
D 11                                                Soulèvement(s) TDA
                                                                                                      M 12 Rép. publique Dibouk TDA p.64
L 12                                         D 29 Théâtre du présent TDA
                                                                                                      M 13
M 13 Gala TDL p.19                           L 30
                                                                                                      J 14 Vader TDL p.41
M 14
                                                                                                      V 15 Vader TDL
J 15
                                             DÉCEMBRE                                                 S 16
V 16
                                                                                                      D 17 Le yark Ext. p.8
S 17                                         M1
                                                                                                      L 18 Le yark Ext.
D 18 Il trionfo del tempo… TDL p.20          M2
                                                                                                      M 19 Les ballets de Monte-Carlo TDL p.42
                                             J3     Ça ira (1) – Fin de Louis TDL p.32
                                                                                                              Le yark Ext.
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
MARS

M 20 Les ballets de Monte-Carlo TDL      M1                                        M 19
       Le yark Ext.                      M2                                        M 20

J 21 Les années TDA p.43                 J3                                        J 21
                                         V4                                        V 22
V 22 Rencontre Les années TDA p.43
                                         S5                                        S 23
S 23 Les années TDA
                                         D6                                        D 24
D 24
                                         L7                                        L 25
L 25
                                         M8     Stefano Di Battista TDL p.54       M 26
M 26                                     M9                                        M 27
M 27 Les palmiers sauvages TDA p.44      J 10                                      J 28
J 28 Les palmiers sauvages TDA                La fin du monde est pour             V 29
                                         V 11
                                              dimanche TDL p.55
       Les années Ext. p.43                                                        S 30
                                              La fin du monde est pour
V 29                                     S 12
                                              dimanche TDL
S 30 Brigitte TDL p.45                   D 13
                                                                                   MAI
D 31                                     L 14
                                         M 15 Melting’Potes TDL p.56               D1
                                         M 16 Melting’Potes TDL                    L2
FÉVRIER                                  J 17 Melting’Potes TDL                    M3     Tenir le temps TDL p.66
                                         V 18                                      M4
L1
                                         S 19                                      J5
M2
                                         D 20                                      V6
M3
                                         L 21                                      S7
       Les danseurs ont apprécié…
J4                                       M 22                                      D8
       TDL p.46
V5     Les danseurs ont apprécié… TDL    M 23                                      L9
S6                                       J 24                                      M 10 Rencontre Les époux Ext. p.72 - 73
D7                                       V 25 Cupidon est malade TDL p.57          M 11
L8                                       S 26 Cupidon est malade TDL               J 12 Retour à Reims TDA p.68
M9     Yiddish Cowboys TDA p.48          D 27                                      V 13 Retour à Reims TDA
M 10                                     L 28                                      S 14
J 11   Les années Ext. p.43              M 29 Badke Ext. p.58                      D 15
       La mélancolie des dragons         M 30 Badke TDL                            L 16
V 12
       TDL p.49
                                         J 31                                      M 17
       Les années Ext.                                                             M 18 Brad Mehldau Trio TDL p.69
       Yom et Aurélien Naffrichoux                                                 J 19 Le procès de Socrate Ext. p.71
       Ext. p.50                         AV R I L
                                                                                   V 20 Des villes refuges TDA p.71
S 13
                                                Les mémoires d’un seigneur…               Le procès de Socrate TDA & Ext.
D 14 Piano campus TDL p.51               V1
                                                Ext. p59
                                                                                          Sacré Sucré Salé Ext. p.74
L 15
                                         S2     Les mémoires d’un seigneur… Ext.          Rencontre Le Procès de Socrate
M 16                                                                               S 21
                                                Identité TDA p.60                         TDA p.70
M 17 Les liaisons dangereuses TDL p.52                                                    Le procès de Socrate TDA
                                         D3
J 18 Les liaisons dangereuses TDL                                                  D 22
                                         L4
       Staring girl TDA p.53                                                       L 23
                                         M5     Figures tutélaires TDL p.62
V 19 Les liaisons dangereuses TDL                                                  M 24 Richard III TDL p.72-73
                                                Jamais assez TDL p.63
       Staring girl TDA                                                            M 25 Les époux TDA p.72-73
                                         M6
       Tenir le temps Ext. p.66                                                    J 26 Richard III TDL
                                         J7     Dibouk TDA p.64
S 20 Staring girl TDA                                                                     Les époux TDA
                                         V8     Dibouk TDA
D 21                                                                               V 27 Sacré Sucré Salé Ext. p.74
                                         S9
L 22                                                                               S 28 Sacré Sucré Salé Ext.
                                         D 10
M 23                                                                               D 29
                                         L 11
M 24                                                                               L 30
                                         M 12 Dom Juan TDL p.65
J 25                                                                               M 31 Agamemnon TDL p.75
                                         M 13 Dom Juan TDL
V 26
                                         J 14 Dom Juan TDL
S 27                                                                               JUIN
                                         V 15
D 28
                                         S 16                                      J2     Sacré Sucré Salé Ext p.74
L 29
                                         D 17                                      V3     Roméo et Juliette TDL p.76
                                         L 18                                      S4     Roméo et Juliette TDL
                                                                                   V 17 Le silence de l’exode Ext. p.24
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
T H É ÂT R E / C I RQU E           Le silence de l’exode • P 24
La belle au bois dormant • P 14     La Nuit du Jazz 8è • P 28
Onomatopée • P 15                   Brigitte • P 45
Il ne faut jurer de rien • P 26     Yiddish Cowboys • P 48
The last supper • P 27              Yom et Aurélien
                                    Naffrichoux • P 50
Soulèvement(s) • P 30
                                    Piano Campus • P 51
Théâtre du présent
Rendez-vous d’auteurs • P 31        Stefano di Battista • P 54
Ça ira (1) – fin de Louis • P 32    Brad Mehldau Trio • P 69
Paroles du dedans
(Le fleuve) • P 33                   OPÉ R A / T H É ÂT R E M USIC A L

Lettres de l’intérieur • P 37       Le crocodile trompeur • P 13
Orestie (une comédie                L’amphithéâtre sanglant • P 17
organique ?) • P 39
                                    Il Trionfo del Tempo e del
Les années • P 43                   Disinganno • P 20
Les liaisons dangereuses • P 52     Dibouk • P 64
Cupidon est malade • P 57           Agamemnon • P 75
Identité • P 60
Dom Juan • P 65                     PE R FOR M A NC E / AC ROBAT I E / H U MOU R

Retour à Reims • P 68               Celui qui tombe • P 36
Des villes refuges • P 71           La fin du monde est pour
Le procès de Socrate • P 71         dimanche • P 55
Richard III • P 72                  En classe • P 61
Les époux • P 73
                                    PÉR IPHÉR IQ UE
Sacré Sucré Salé • P 74
                                    F ESTIVA L D E S ARTS MÊ LÉ S
                                    Vader • P 41
DA N S E
                                    Les palmiers sauvages • P 44
Gala • P 19
                                    Les danseurs ont apprécié
Dedans-Dehors #2 • P 22             la qualité du parquet • P 46
Nijinski à minuit • P 29            La mélancolie des dragons • P 49
Umwelt • P 34                       Staring girl • P 53
Stéréoscopia • P 35
Les ballets de Monte-Carlo • P 42    V E R N IS SAGE S D ' E X P O SI T ION S

Badke • P 58                        Métamorphoses
Les mémoires d’un seigneur          géométriques • P 12
ou l’homme disparu • P 59           Frasques en fresque -
Jamais assez • P 63                 une fresque VI • P 16
Tenir le temps • P 66               Mobiles de pierre • P 38
Roméo et Juliette • P 76            Figures tutélaires • P 62

 MUSIQUES                           INF OR M ATION S
                                    PRATIQ U ES • P 77
Jazz au Fil de l’Oise
présentation 2015 • P 18                T H É ÂT R E &
                                        POLITIQUE
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
TROIS ARTISTES
EN R ÉSIDENCE
                   L’apostrophe a développé au fil des saisons une politique de
                   résidence affirmée, soutenant ainsi la présence des artistes
                   sur le territoire. La scène nationale accueille, pour une durée
                   moyenne de deux ou trois saisons, trois compagnies en rési-
                   dence : l’une en théâtre, une autre en danse, une, enfin, en
                   musique jazz. Un lien particulier se tisse ainsi avec les habi-
                   tants et les publics. L'artiste et le théâtre nouent une relation
                   d'échange et d'hospitalité, construisant un véritable compa-
                   gnonnage artistique. Ateliers dans des établissements par-
                   tenaires (établissements scolaires ou spécifiques tels que
                   milieu hospitalier ou carcéral), sensibilisations auprès de
                   classes, rencontres et répétitions publiques… et autres mul-
                   tiples possibles à inventer !
                   F RA NÇOIS V ER R ET – DA N S E ( D E P U I S 2 014 )
                   D ed ans - d eho rs #2
                   5 AU 7 NOV EM B R E
                   L’ -Théâtre d es Arts / Cerg y- centre (P 22)

                   L E S CHIENS D E NAVA R R E – T H É Â T R E ( D E P U I S 2 014 )
                   Les d ans eurs o nt ap p réc ié la q ualité du parquet
                   4 & 5 F ÉV R IER
                   L’ -Théâtre d es Lo uvrais / Po nto is e (P 46)

                   YO M – JA Z Z ( D E P U I S 2 015 )
                   • Le s ilence d e l’exo d e
                   6 N OV EM B R E
                   M a i s o n d e l’Ile / Auvers - s ur- O is e (P 24)
                   1 7 J U IN
                   Au dito rium d e Co ulang es / Go ness e (P 24)
                   • Yi d d is h Cow b oys
                   9 F ÉV R IER
                   L’ -Théâtre d es Arts / Cerg y- centre                          (P 48)

                   • Yom et Aurélien Naf f ric ho ux
                   1 2 F ÉV R IER
                   Le Fo rum / Vauréal (P 50)

D I X- S E P T A R T I S T E S E N R É S I D E N C E D E P U I S 1 9 9 9 !
C H A R L E S C R É - A N G E ( DA N S E , 1 9 9 9 -2 0 0 1 ) , C H A R L I E B R O Z Z O N I ( T H É ÂT R E , 1 9 9 9 -2 0 0 1 ) ,
B É AT R I C E M A S S I N ( D A N S E , 2 0 0 1 - 2 0 0 3 ) , D A N I E L D O B B E L S ( D A N S E , 2 0 0 3 - 2 0 0 5 ) ,
M I C H A E L B AT Z ( DA N S E , 2 0 0 3 -2 0 0 5 ) , A N DY E M L E R (JA Z Z , 2 0 0 5 -2 0 07 ) , A B B I PAT R I X
( T H É ÂT R E , 2 0 0 5 -2 0 07 ) , F R A N Ç O I S V E R R E T ( DA N S E , 2 0 0 5 -2 0 07 ) , Y V E S B E A U N E S N E
( T H É ÂT R E , 2 0 0 7 - 2 0 1 1 ) , F R A N Ç O I S M E C H A L I (J A Z Z , 2 0 0 7 - 2 0 1 1 ) , N A S S E R M A R T I N -
G O U S S E T ( DA N S E , 2 0 07-2 0 1 1 ) , J AC Q U E S R E B O T I E R ( T H É ÂT R E - M U S I Q U E , 2 0 1 2 -2 0 1 3 ) ,
O L I V I E R D U B O I S ( D A N S E , 2 0 1 2 - 2 0 1 4 ) , A N T O I N E C A U B E T ( T H É ÂT R E , 2 0 1 2 - 2 0 1 4 ) ,
P I E R R E D E B E T H M A N N (JA Z Z , 2 0 1 2 -2 0 1 5 )

R E T R O U V E Z N O S C A R N E T S D E R É S I D E N C E E N V E N T E À L’A C C U E I L D E S D E U X
T H É ÂT R E S D ’AG G L O M É R AT I O N
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
LES ARTISTES DE LA
   SAISON EN TOUR NÉE
    DANS LE VAL D’OISE
     L E S I L E N C E D E L’ EXO D E
     YOM
     V E N D R E D I 6 N OV EM B R E 20 H 3 0
     M a i son d e l ’ Il e / Auvers - s ur- o is e
     V E N D R E D I 1 7 J U IN 20 H 3 0
     Au d i tor i u m d e Co ulang es / Go ness e
     L E YA R K
     É L O D I E S É G U I – C I E L’ O R G A N I S AT I O N
     D I M A N C H E 1 7 JA NV IER 16 H 30
     LU N D I 1 8 E T M A R D I 19 JA NV IER 10 H E T 14H 30
     M E R C R E D I 2 0 JA NV IER 15 H
     Cen t re c u l t u re l Le Fig uier Blanc / Arg enteuil
     LES ANNÉES
     A N N I E E R NAU X
     J E A N N E C H A M PA G N E – T H É ÂT R E É C O U T E
     J E U D I 2 8 JA N V IER 20 H 30 – D ô me / Po nto is e
     J E U D I 1 1 F É V RIER 10 H & 14H
     V E N D R E D I 1 2 F ÉV R IER 20 H 3 0
     Au d i tor i u m d e Co ulang es / Go ness e
     YO M E T AU R É LIEN NA F F R ICHO UX
     CO N C E RT CO M M ENTÉ
     V E N D R E D I 1 2 F ÉV R IER 20 H 3 0 – Le Fo rum / Vaur éal
     T E N I R L E T E MPS
     R ACHID OUR AMDANE
     V E N D R E D I 1 9 F ÉV R IER 2 1 H – Es p ace Germinal / Fosses
     BADKE
     K VS , L E S B A L L E T S C D E L A B , A . M . QAT TA N F O U N DAT I O N
     M A R D I 2 9 M A RS 21H – Théâtre Paul É luard / B ezons
     L E S M É M O I R ES D ’ U N S EIG NEU R
     OLIVIER DUBOIS
     V E N D R E D I 1 E R E T SA M ED I 2 AV R IL 21H
     Th éâ t re Pa u l Éluard / Bezo ns
     E N C L ASS E
     JULIE NIOCHE
     D U 4 AU 1 5 AVR IL
     E n ét a b l i ssem ents s co laires à Cerg y- Po nto is e
     et G a rg es - l ès- Go ness e
     SAC R É S U C R É SA LÉ
     S T É P H A N I E S C H WA R T Z B R O D
     C I E L’ O U B L I D E S C E R I S I E R S
     SA M E D I 1 9 E T/O U D IM A NCHE 20 S EPTEM B R E
     Sa l l e J a cq u es Brel / Go ness e
     V E N D R E D I 2 0 M A I 20 H 3 0 M ais o n d e q uartier
     d e L a C h a l l e à E rag ny- s ur- O is e
     V E N D R E D I 27 M A I 20 H 3 0
     Th éâ t re d e J ouy / Jo uy- le- M o utier
     SA M E D I 2 8 M AI 20 H 30 L’Antarès / Vauréal
     JE U D I 2 J U I N 20 H 3 0 D ô me / Po nto is e                              8
S E R E N D R E DA N S L E S L I E U X P 8 8
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
R ENCONTR ES
    AVEC
    LES ARTISTES
      RÉPÉTITIONS PUBLIQUES
      DIBOUK
      F R A NÇ OI S M E C HA L I ET A L A I N T I M Á R    (VOIR P 64)
      M A R D I 12 JA NV IER 19 H 30
      L’ -Théâtre d es Arts / Cerg y- centre

      RENCONTRE
      JEAN-MICHEL RABEUX
      AU TO UR D E L A BEL L E AU BOI S DOR MANT                 (VOIR P 14)
      M A R D I 22 S EPTEM B R E 19 H 3 0
      L’ -Théâtre d es Arts / Cerg y- centre

      R E N C O N T R E S - D É B AT S
      OL I V I E R BRU N H E S
      AU TO UR D E PAROL ES DU DEDANS                  (VOIR P 33)
      SA MED I 12 D ÉCEM B R E 17 H
      L’ -Théâtre d es Arts / Cerg y- centre
      J E A N N E C H A M PA G N E E T A N N I E E R N AU X
      AU TO UR D E L ES ANNÉES (VOIR P 43)
      V E N D R ED I 22 JA NV IER 19 H 3 0
      L’ -Théâtre d es Arts / Cerg y- centre

      AU TO UR D E L E P ROCÈS DE SOC RATE                (VOIR P 71)
      SA MED I 21 M A I 17 H
      L’ -Théâtre d es Arts / Cerg y- centre

      R E N C O N T R E S À L’ I S S U E D E S R E P R É S E N TAT I O N S
      V E N D R ED I 6 NOV EM B R E
      D E DANS - D EH O RS #2 D E F R A N Ç O I S V E R R E T
      V E N D R ED I 11 D ÉCEM B R E
      UM WELT D E M A G U Y M A R I N
      V E N D R ED I 8 JA NV IER
      O R ESTI E D E R O M É O C A S T E L L U C C I
      JE UD I 4 F ÉV R IER
      L E S DANS E URS O NT AP P RÉCI É LA QUA LITÉ
      D U PARQ UE T D E S C H I E N S D E N AVA R R E
      M A R D I 9 F ÉV R IER
      Y I D D I S H COWBOYS D E Y O M
      V E N D R ED I 1 er , SA M ED I 2 AV R IL
      L E S M ÉM O I RE S D ’UN S EI GNEUR D ' O L I V I E R D U B O I S
      MARDI 3 MAI
      T E NI R LE TEM P S D E R A C H I D O U R A M D A N E

9
      V E N D R ED I 27 M A I
      SAC RÉ S UC RÉ SALÉ D E S T É P H A N I E S C H WA R T Z B R O D
15 16 SPECTACLES VIVANTS - Nouvelle Scène Nationale
LA
SAISON
MÉTAMOR-
             PHOSES
       GÉOMÉTRIQUES
A N I A B OR Z OB OH AT Y – S C U L P T EU R

Métal et hologrammes
Ania Borzobohaty a su retrouver le fil qui la
relie à l’Art construit de l’Europe de l’Est du
début du vingtième siècle. Ainsi, une filiation
existe entre elle et Katarzyna Kobro, sculp-
teur polonaise de référence, auteur de sculp-
tures dans les années trente, en accord avec
les théories de l’Unisme*. Utilisant les moyens
technologiques actuels, Ania Borzobohaty
a mis au point une méthode de conception
informatique pour la réalisation de ses sculp-
tures en métal coloré qui sont pensées, en
fonction du lieu de leur présentation, comme
une suite logique de propositions formelles,
où chaque élément de la suite découle de
l’élément qui le précède selon un processus
de métamorphose géométrique qui est res-
titué dans des sculptures holographiques.
Cette démarche résolument contemporaine,
reste fidèle à l’esthétique d’un art géomé-
trique devenu classique.
* Unisme : Théorie esthétique élaborée par Wladyslaw
Strzeminski en 1925, qui prône la pureté d’un art géomé-
trique. Un recueil de textes publiés en revue de Kartazyna
Kobro et Wladyslaw Strzeminski ont été réunis sous le titre :
« L’espace uniste »

 VERNISSAGE AVEC L’ARTISTE
VENDREDI 25 SEPTEMBRE 18H30
EXPOSITION DU 25 SEPTEMBRE
AU 1 9 D É C E M B R E
L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
 ARTS PLASTIQUES

TA R I F E N T R É E L I B R E ,
S U R R É S E R VAT I O N P O U R
L E V E R N I S S AG E © D R                                    12
( RE) CRÉATI ON 2015-2016

     LE CROCODILE
     TROMPEUR /
     DIDON ET ÉNÉE
                             H EN RY PU RCEL L
                             SA M U E L AC H AC H E – J E A N N E C A N DE L

                             Esprit farceur pour opéra tragique
                             « Crocodile trompeur » : ce sont les mots que
                             lance Didon, reine de Carthage, à l’adresse
                             du prince troyen Énée, lorsque ce dernier
                             l’informe de son départ pour l’Italie. Leurs
                             amours contrariées ont inspiré à Henry Purcell
                             un chef d’œuvre d’opéra baroque. Trois siècles
                             plus tard, Jeanne Candel et Samuel Achache
                             en reprennent le cours, sous la direction musi-
                             cale du jazzman Florent Hubert. Si la partition
                             de Purcell, même transposée dans de nou-
                             velles et vives couleurs, est respectée dans
                             son intégrité, la mise en scène et le jeu des
                             acteurs-chanteurs s’en donnent à cœur joie.
                             Sur fond d’éboulis (les ruines de Carthage), la
                             tragédie prend ici des allures de farce savam-
                             ment dosée, où le sens de l’absurde et du
                             décalage touche à l’euphorie.

                             VENDREDI 25 SEPTEMBRE 20H30
                             SAM E DI 26 SE PTE M BRE 20H30
                             L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
                               OPÉRA

     C R É AT I O N D ’A P R È S H E N RY P U R C E L L E T AU T R E S M AT É R I AU X • M I S E E N
     S C È N E S A M U E L AC H AC H E , J E A N N E C A N D E L • D I R E C T I O N M U S I C A L E
     F L O R E N T H U B E R T • AV E C M AT T H I E U B L O C H , A N N E - E M M A N U E L L E
     DAV Y, V L A D I S L AV G A L A R D , F L O R E N T H U B E R T, C L É M E N T J A N I N E T,
     O L I V I E R L A I S N E Y, L É O - A N T O N I N L U T I N I E R , T H I B A U LT P E R R I A R D ,
     J A N P E T E R S , J E A N N E S I C R E , M A R I O N S I C R E E T L AW R E N C E W I L L I A M S .
     ( D I S T R I B U T I O N C O M P L È T E S U R W W W. L A P O S T R O P H E . N E T ) © V I C TO R
     TO N E L L I - A R TC O M A R T

13   TA R I F A P L E I N 2 4 € • R É D U I T 1 9 € • G R O U P E S C O L A I R E 9 € • TA R I F S
     A B O N N É S 6 € À 17 € ( P. 8 0)
LA BELLE AU
     C R ÉATIO N 2 015- 2 016

                     BOIS DOR MANT
C H A R L E S PE R R AU LT
J E A N-M ICH EL R A BEU X

L’effrayant merveilleux des contes
Les contes, avec toute leur part d’« effrayant merveil-
leux », Jean-Michel Rabeux les affectionne tout parti-
culièrement. Vogue alors le plateau vers les contrées
de l’enfance, sans édulcorant : « le conte dit toute la
vie, avec ses beautés, mais aussi ses inadmissibles
cruautés. » Avec La Belle au Bois dormant, Rabeux
passe Perrault au mixeur de ses rêves, entrechoque
époques et langages : les princes et les princesses
se déplacent en skate et sur roulettes, et la Reine
est une « ogresse du dollar », qui veut dévorer tout
le royaume, à commencer par sa bru et ses petits-
enfants. Mais que les « adultes de plus de six ans »,
comme dit Rabeux, se rassurent : tout finira bien.
Dans la marmite à cuire les méchants !
 EN FAMILLE À PARTIR DE 6 ANS
 MARDI 22 SEPTEMBRE 19H30 : VENEZ RENCONTRER L'ÉQUIPE
 ARTISTIQUE
 EN PARTENARIAT AVEC RGB 99.2 FM

J E U D I 1 ER O C TO B R E 1 0 H & 1 4 H 3 0
VE NDRE DI 2 OCTOBRE 10H & 14H30
SAM E DI 3 OCTOBRE 17H
L’-T h é â t r e d e s A r t s / C e r g y - c e n t r e
 T H É ÂT R E

J E A N - M I C H E L R A B E U X À L’ a P O S T R O P H E : A R L E Q U I N P O L I
P A R L’A M O U R ( 2 0 0 2 ) , L A B A R B E B L E U E ( 2 0 1 0) , L A P E T I T E
S O L D AT E A M É R I C A I N E ( 2 0 1 5 ) .

C R É AT I O N D ’A P R È S C H A R L E S P E R R A U LT • T E X T E E T M I S E E N S C È N E
J E A N - M I C H E L R A B E U X • AV E C M O R G A N E A R B E Z , JAC I N T H E C A P P E L L O ,
C O R I N N E C I C O L A R I , R E N A U D T R I F FA U LT © B É R E N G È R E VA L L E T
( D I S T R I B U T I O N C O M P L È T E S U R W W W. L A P O S T R O P H E . N E T )
TA R I F C P L E I N 1 3 € • R É D U I T 1 0 € • M O I N S 1 2 A N S 6 , 5 € • G R O U P E S C O -
L A I R E +1 2 A N S 8 € • TA R I F S A B O N N É S 4 € À 9 € ( P. 8 0)                                14
ONOMATOPÉE
                            T G S T A N , D E K O E , D O O D PA A R D ,
                            M A AT S C H A PPI J DIS C OR DI A

                            Une banderole d’agit-prop
                            Entre Flandre et Pays-Bas, le théâtre semble
                            avoir trouvé une potion magique tout à fait
                            revigorante. Ses ingrédients ? Un appétit de
                            jeu que rien ne semble entamer, une liberté
                            assumée dans le rapport aux textes, et un
                            zeste d’effronterie. Dans Onomatopée, ils
                            sont cinq esprits libres, issus de différentes
                            compagnies, à faire vivacité commune en
                            passant d’un poème sonore à une badinerie,
                            d’un monologue raté à un inénarrable choix
                            de mots sibyllins. La scène devient alors une
                            formidable banderole d’agit-prop, magistrale-
                            ment déployée par nos cinq compères, mués
                            en garçons de café, qui opposent à « l’envi-
                            ronnement néolibéral qu’est actuellement
                            la société », la salutaire insolence du « geste
                            spontané ».
                             DANS LE CADRE DU FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS
                             ATTENTION : PLACEMENT LIBRE !

                            MARDI 6 OCTOBRE 20H30
                            ME RCRE DI 7 OCTOBRE 20H30
                            JEUDI 8 OCTOBRE 19H30
                            L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
                              T H É ÂT R E

     D E E T AV E C G I L L I S B I E S H E U V E L , DA M I A A N D E S C H R I J V E R , W I L L E M
     D E W O L F, P E T E R VA N D E N E E D E , M AT T H I A S D E K O N I N G © S A N N E
     PEPER
     ( D I S T R I B U T I O N C O M P L È T E S U R W W W. L A P O S T R O P H E . N E T )

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     A B O N N É S 5 € À 1 4 € ( P. 8 0)
FR ASQUES
                            EN FR ESQUE
                                 U NE FR ESQUE VI

ROLAND SHÖN – ARTISTE

Vent de fraîcheur pataphysique
Dans l’univers du spectacle vivant, Roland
Schön n’est pas un inconnu. On lui doit de
nombreuses créations où son invention
est sans limite. Gyromances, Ni fini ni infini,
Visites obliques, nous ont éblouis par un uni-
vers entre farces métaphysique, rêveries sur
les mathématiques floues, et transmutations
joyeuses du langage. Représentant exclusif
en France de la Fondation Volter Notzing*
et frère de cœur du peintre Loxias, adepte
de l’art Coucou, Roland Shön est un artiste
multidimensionnel sans pourtant adhérer
aux théories d’Herbert Marcuse. Plus proche
de la pataphysique que du structuralisme
idéologique, il est à la fois metteur en scène,
comédien, écrivain, musicien, marionnettiste,
et peintre. C’est dans ce costume qu’il don-
nera un air de frasques à la nouvelle Fresque
tout en conservant ses multiples panoplies
en réserve. Un vent de fraîcheur va souffler,
venant de tous les coins de la pensée, dans le
couloir de L’-Théâtre des Arts.
* Volter Notzing est un fameux explorateur ayant découvert
les franges de l’invisible.

 VERNISSAGE AVEC L’ARTISTE
VE NDRE DI 9 OCTOBRE 18H30
E X P O S I T I O N D U 9 O C TO B R E AU 2 5 J U I N
L’-T h é â t r e d e s A r t s / C e r g y - c e n t r e
 ARTS PLASTIQUES

TA R I F E N T R É E L I B R E , S U R R É S E R VAT I O N P O U R L E V E R N I S S AG E
© DR                                                                                        16
L’AMPHI-
     THÉÂTR E
     SANGLANT
                            J E A N-PI ER R E CA M US
                            F L OR E NC E BE I L L AC OU

                            Baroque et cruel, à la lueur des bougies
                            Tremblez, mécréants ! Les « nouvelles tra-
                            giques » de Jean-Pierre Camus, zélé prédica-
                            teur du XVIIe siècle naissant, évoquent avec
                            force détails les rudes et sanglants châti-
                            ments réservés à ceux qui emprunteraient
                            les voies du mal et du vice. Mais l’auteur ne
                            se délecte-t-il pas lui-même des descriptions
                            imagées de carnages, et du sadisme des per-
                            sonnages ? En exhumant ces textes, Florence
                            Beillacou, jeune metteure en scène, y décèle
                            un théâtre de la Cruauté avant l’heure. Dans
                            une ambiance qui tient du cabinet de curio-
                            sités, éclairé à la bougie, avec violoncelle à la
                            clé (Louise Amazan) en costumes et diction
                            d’époque (Vivien Guarino), elle retourne aux
                            sources du baroque, violentes et terrifiantes,
                            mais aussi gourmandes et jubilatoires.
                             DANS LE CADRE DU FESTIVAL BAROQUE DE PONTOISE

                            VE NDRE DI 9 OCTOBRE 20H30
                            L’-T h é â t r e d e s A r t s / C e r g y - c e n t r e
                             T H É ÂT R E M USIC A L

     C R É AT I O N C I E L U M I N E U S E • T E X T E J E A N - P I E R R E C A M U S • M I S E E N
     S C È N E F L O R E N C E B E I L L A C O U • AV E C L O U I S E A M A Z A N ( V I O L O N -
     CELLE BAROQU E), VIVI E N G UAR I N O © G U I LLE R M O CA SA S
     ( D I S T R I B U T I O N C O M P L È T E S U R W W W. L A P O S T R O P H E . N E T )

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JAZZ AU FIL
                                DE L’OISE
                         6 NOV EMBR E > 13 DECEMBR E
            PR É SENTATION DE L’ÉDITION 2015

F R E D PA L L E M
N E I L YOU NG N E V E R SL E E PS

Sur les brisées de Neil Young, capable du folk
le plus touchant comme de la tempête élec-
trique la plus violente, le bassiste Fred Pallem,
jazzman amoureux des télescopages musi-
caux, engage les cuivres du Sacre du tympan,
son fameux big band rejoint pour l’occa-
sion par Juliette Paquereau, la chanteuse du
groupe pop Diving With Andy. Un tribute de
grande tenue.

H UG H C OLT M A N

Hugh Coltman, le plus francophile des
songwriters britanniques, se souvient que sa
mère faisait swinguer le tourne-disque domes-
tique du côté du jazz, avec un faible pour Nat
King Cole, crooner mâtiné de blues et de soul.
En double hommage, maternel et musical, il
ranime un répertoire où les standards ont par-
fois éclipsé des titres moins connus, mais tout
aussi épatants.
 ACCUEIL ET COCKTAIL EN COMPAGNIE
 DE L’ENSEMBLE DE VIOLONCELLES DIVERSION

SAM E DI 10 OCTOBRE 18H30
L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
 JAZZ

F R E D P A L L E M D I R E C T I O N , G U I TA R E S , C L AV I E R S , C H A N T F R E D
PA L L E M • B AT T E R I E E M I L I A N O T U R I • C H A N T J U L I E T T E PAQ U E R E AU •
S A XO P H O N E S F R É D É R I C G A S TA R D • G U I TA R E S , C H A N T G U I L L AU M E
M AG N E • B A S S E É L E C T R I Q U E J E A N - M A R C P E L E TA N • T R O M P E T T E ,
B U G L E S Y LVA I N B A R D I AU • T R O M B O N N E T É N O R M AT T H I A S M A H L E R
© DR
H U G H C O LT M A N VO I X H U G H C O LT M A N • G U I TA R E M I S JA F I T ZG E R A L D -
M I C H E L • P I A N O G A Ë L R A KOTO N D R A B E • B A S S E L AU R E N T V E R N E R E Y •
B AT T E R I E R A P H A Ë L C H A S S A I N © M A R C O B I N
TA R I F E N T R É E L I B R E S U R R É S E R VAT I O N                                           18
GALA                             CRÉATI ON 2 01 5- 2 01 6

                            JÉRÔME BEL

                            Le bal des singularités
                            Déclaration d’amour au spectacle. Après The
                            Show must go on et Cour d’honneur (conçu
                            pour le Festival d’Avignon en 2013), l’iné-
                            galable Jérôme Bel réunit une vingtaine de
                            personnes, en un groupe qui mêle profes-
                            sionnels et amateurs (enfants, adolescents,
                            retraités, handicapés…) dans une forme qui
                            rappelle joyeusement le gala de fin d’année.
                            Loin d’une quête de virtuosité ou d’excellence,
                            mais faisant appel aux outils et à l’imaginaire
                            des participants, Gala questionne la « culture
                            du spectacle » en offrant « une représentation
                            la plus large possible des corps. » Une uto-
                            pie égalitaire, au fond, qui met en jeu la mise
                            en valeur des singularités et le partage des
                            savoirs. Un foisonnement où chacun a enfin
                            sa place.
                             DANS LE CADRE DU FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS

                            MARDI 13 OCTOBRE 20H30
                            L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
                              DA N S E

     C R É AT I O N C O N C E P T I O N , M I S E E N S C È N E J É R Ô M E B E L • I N T E R -
     P R É TAT I O N E N A LT E R N A N C E TA O U S A B B A S , C É D R I C A N D R I E U X ,
     M I C H È L E B A R G U E S , C O R A L I E B E R N A R D , C H I A R A B E R S A N I , VA S S I A
     C H AVA R O C H E , H O U D A D A O U D I , R A P H A Ë L L E D E L A U N AY, D I O L A
     D J I B A , S H E I L A D O N OVA N , N I C O L E D U FA U R E , C H I A R A G A L L E R A N I ,
     S T É P H A N I E G O M E S , M A R I E -YO L E T T E J U R A , A L D O L E E , F R A N Ç O I S E
     L E G A R D I N I E R , M A G A L I S A B Y, M A R L E N E S A L DA N A , O L I V I A N E
     S A R R A Z I N , F R É D É R I C S E G U E T T E , S I M O N E T R U O N G , S H U N TA R O
     YO S H I DA © H E R M A N S O R G E L O O S
     ( D I S T R I B U T I O N C O M P L È T E S U R W W W. L A P O S T R O P H E . N E T )

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IL TRIONFO
C R ÉAT I ON 2015- 2 016

DEL TEMPO E DEL
    DISINGAN NO
 G . F. H A E N DE L
 OPHÉLIE GAILLAR D

 Le raffinement du style italien
 À 21 ans, en 1706, Haendel arrive à Rome.
 Quelques mois plus tard, après avoir travaillé
 avec Corellli et Scarlatti, il maîtrise déjà le
 raffinement du style italien et compose son
 premier oratorio, Il Trionfo del Tempo e del
 Disinganno. Une allégorie du combat que
 mènent, pour conquérir la Beauté, le Plaisir
 d’une part, le Temps et la Désillusion d’autre
 part, que Haendel pare d’airs inspirés, avec un
 sens profond du drame. A la tête de l’Ensemble
 Pulcinella, en résidence au Festival Baroque
 de Pontoise, la violoncelliste Ophélie Gaillard
 réunit un collectif de virtuoses passionnés par
 l’interprétation sur instruments historiques.
 Un écrin pour les voix de la soprano Raquel
 Camarinha, de la mezzo-soprano Blandine
 Staskiewicz et du ténor Mathias Vidal.
  DANS LE CADRE DU FESTIVAL BAROQUE DE PONTOISE

 DIMANCHE 18 OCTOBRE 16H
 L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
  OPÉRA

 C R É AT I O N E N S E M B L E P U LC I N E L L A • D I R E C T I O N M U S I C A L E O P H É L I E
 G A I L L A R D • S O L I S T E S R AQ U E L C A M A R I N H A ( S O P R A N O) , B L A N D I N E
 S TA S K I E W I C Z ( M E Z ZO - S O P R A N O) , M AT H I A S V I DA L ( T É N O R ) , L U C I L E
 R I C H A R D O T ( A LTO) • T H I B A U LT N OA L LY ( 1 E R V I O LO N S O LO) , N I C O L A S
 M A Z Z O L E N I ( 2 E V I O LO N S O LO) , M A R I E K E B O U C H E ( V I O LO N ) , P I E R R E
 VA L L E T ( A LTO) , O P H É L I E G A I L L A R D ( V I O LO N C E L L E ) , B R I C E S A I L LY
 (O R G U E S O L O , C L AV E C I N , C H E F D E C H A N T ) , A N T O I N E T O R U N C Z I K
 ( H AU T B O I S S O LO) ( E N C O U R S ) © C A R O L I N E D O U T R E ( D I S T R I B U T I O N
 C O M P L È T E S U R W W W. L A P O S T R O P H E . N E T )
 TA R I F A P L E I N 2 4 € • R É D U I T 1 9 € • G R O U P E S C O L A I R E 9 € • TA R I F S
 A B O N N É S 6 € À 17 € ( P. 8 0)                                                                     20
ESCALES DANSE
EN VAL D’OISE
                        L’époque est révolue où la danse contempo-
                        raine était censée ne s’adresser qu’à un public
                        « d’initiés ». À l’initiative d’un réseau de 11 struc-
                        tures sur tout le territoire du Val d’Oise, Escales
                        danse déploie une large palette d’univers cho-
                        régraphiques, théâtralisés ou plus abstraits.
                        Julie Nioche suscite l’imaginaire corporel
                        des plus jeunes, et François Verret invente le
                        laboratoire commun « d’autres manières de
                        percevoir et de ressentir… » Olivier Dubois,
                        lui, convoque sur le plateau une toute autre
                        forme de choralité pour soutenir la figure soli-
                        taire d’un « seigneur ». Et quand bien même le
                        mouvement se fait « abstrait », il traduit, avec
                        Fabrice Lambert et Rachid Ouramdane, « la
                        capacité de l’humanité à concevoir son propre
                        avenir », face à la course des temps.

                        • D E DA N S - D E H O R S # 2 François Ve rret ( p 2 2 )
                        • B A D K E K V S , L e s b a l l e t s C d e l a B , A . M .
                           Q a t t a n F o u n d a t i o n ( p 5 8)
                        • L E S M É M O I R E S D ’ U N S E I G N E U R O U
                           L’ H O M M E D I S PA R U O l i v i e r D u b o i s ( p 5 9)
                        • E N C L A S S E J u l i e N i o c h e ( p 6 1 )
                        • J A M A I S A S S E Z Fa b r i c e L a m b e r t ( p 6 3 )
                        • T E N I R L E T E M P S R a c h i d O u r a m d a n e (p66)

L E R É S E A U E S C A L E S DA N S E E N VA L D ’ O I S E T H É ÂT R E PAU L- É L UA R D
S C È N E C O N V E N T I O N N É E D E B E ZO N S • L'A P O S T R O P H E S C È N E N AT I O -
N A L E D E C E R G Y- P O N TO I S E E T D U VA L- D ' O I S E• D I R E C T I O N D E L’AC-
T I O N C U LT U R E L L E E T D E L' O R A N G E B L E U E * D ' E AU B O N N E • E S PAC E
G E R M I N A L , S C È N E D E L’ E S T VA L D O I S I E N , D E F O S S E S • D I R E C T I O N D E
L’AC T I O N C U LT U R E L L E D E G A R G E S - L È S - G O N E S S E • D I R E C T I O N D E S
AC T I O N S C U LT U R E L L E S D E L A V I L L E D E G O N E S S E • D I R E C T I O N D E
L’AC T I O N C U LT U R E L L E D E L A V I L L E D E G O U S S A I N V I L L E • D I R E C T I O N
D E L’AC T I O N C U LT U R E L L E D E J O U Y- L E - M O U T I E R • E S PAC E C U LT U R E L
L U C I E N J E A N D E M A R LY- L A - V I L L E • C O O R D I N AT I O N D E L'A C T I O N
C U LT U R E L L E D E S A I N T- G R AT I E N • C E N T R E C U LT U R E L D E TAV E R N Y
S O U T E N U PA R L E M I N I S T È R E D E L A C U LT U R E E T D E L A C O M M U N I C A -
T I O N E T L E C O N S E I L D É PA R T E M E N TA L D U VA L D ’ O I S E
Zoom sur François Verret
Dans ses chorégraphies, qui restent depuis les années 1980 comme
autant d’étoiles charbonneuses, ou en fondant les Laboratoires
­d’Aubervilliers, qu’il a dirigés de 1993 à 2000, François Verret n’a ces-
 sé de cultiver une fibre soucieuse des désordres du monde. À nou-
 veau en résidence à L’apostrophe (après y avoir été accueilli de 2005
 à 2007), il développe un projet au long cours, Chantiers 2014-2018,
 qui engage « la construction d’une mémoire commune et une critique
 de l’héritage politique et culturel du XXe siècle. »

F R A N Ç O I S V E R R E T DA N S L E C A D R E D E S A R É S I D E N C E :
C HA NTI ER M U S I L (20 05), I N TH E B AC K O F M Y M I N D
( 2 0 0 6 ) , S A N S R E T O U R ( 2 0 0 6 ) , L A B O R AT O I R E D E
R E C H E R C H E S A R T I S T I Q U E S ( 2 0 07 ) , R H A P S O D I E D É M E N T E
(2015)

C R É AT I O N C I E F V • C O N C E P T I O N , C H O R É G R A P H I E F R A N Ç O I S V E R R E T •
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M A M I YA , M A R C S E N S , F R A N Ç O I S V E R R E T, PA U L P O N C E T J E A N LO U I S
FERNANDEZ
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DEDANS-DEHORS
     #2
      CRÉATI ON 2015-201 6

            FR ANÇOIS VERR ET
             ARTISTE EN RÉSIDENCE

            Atelier commun, forge d’expériences
            Dans Rhapsodie démente (la saison passée à
            L’apostrophe), François Verret engageait, en
            chair et en os, la bataille « contre les forces
            d’abandon, de renoncement, de résignation,
            qui cherchent à nous posséder. » N’y a-t-il
            pas urgence, en effet, à « conjurer certains
            enfermements obsessionnels » et à déjouer
            « la langue de la marchandise qui forge cer-
            taines habitudes-réflexes » ? Le plateau de
            théâtre, que le chorégraphe perçoit comme
            « lieu d’exorcisme », viendra en temps utile
            distiller, tout au long d’un cycle de « formes-
            laboratoire » ce qui aura été éprouvé lors de
            dispositifs de rencontre et d’échange, notam-
            ment alimentés par des textes de Primo Levi,
            de Dürrenmatt et d’André Gorz. Un atelier
            commun, une forge d’expériences, pour inven-
            ter « d’autres manières de percevoir, ressentir,
            associer… »
             RENCONTRE AVEC L’ÉQUIPE ARTISTIQUE
             À L’ISSUE DE LA REPRÉSENTATION DU 6 NOVEMBRE
             EN PARTENARIAT AVEC RGB 99.2 FM

            J E U D I 5 N OV E M B R E 1 9 H 3 0
            V E N D R E D I 6 N OV E M B R E 2 0 H 3 0
            S A M E D I 7 N OV E M B R E 2 0 H 3 0
            L’-T h é â t r e d e s A r t s / C e r g y - c e n t r e
             DA N S E

23
Zoom sur Yom
Formé au Conservatoire de Paris, Yom a la clarinette voyageuse.
Depuis 2007, c‘est en toute liberté qu’il mêle sa passion pour le klez-
mer, cette musique des joies et des peines ashkénazes, à la guim-
barde chinoise de Wang Li, ou encore aux sons de l’électro-rock,
du jazz ou de la country (avec Yiddish Cowboys). Des univers fan-
tasques, qui laissent pourtant poindre, dans Le Silence de l’exode, des
accents plus mystiques.

YO M À L’ a P O S T R O P H E : Y O M & FA R I D D ( 2 0 1 4)

C R É AT I O N C O M P O S I T I O N , C L A R I N E T T E S YO M • V I O LO N C E L L E FA R I D
D . • C O N T R E B A S S E C L A U D E T C H A M I T C H I A N • Z A R B , DA F, B E N D I R
B IJAN CH E MIR ANI © AR NO WE IL
TA R I F PA R T I C U L I E R P L E I N 1 6 € • R É D U I T 1 2 € • TA R I F S A B O N N É S 5 € E T
1 0 € • E N T R É E L I B R E P O U R L E S M O I N S D E 1 0 A N S ( P. 8 1 )
TA R I F PA R T I C U L I E R À G O N E S S E ( P. 8 1 )                                               24
LE SILENCE
     DE L’EXODE
     CONCERT D’OU V ERTU R E
     DE JA ZZ AU FIL DE L’OISE

              YOM
               ARTISTE EN RÉSIDENCE

              Les notes croisées d’une épopée
              Entre puissante ancestralité et étonnante
              modernité, fruit d’une commande du Festival
              d’Île-de-France, Le Silence de l’Exode part de
              l’histoire fondatrice de la sortie d’Egypte du
              peuple juif et de ses longues années d’errance
              dans le désert du Sinaï. À cette aune, le com-
              positeur et clarinettiste Yom fait germer la
              vibrante traversée d’un ailleurs mystique, à
              la croisée des musiques juives, orientales et
              moyen-orientales. Les envolées véloces de sa
              clarinette, aux sons lourds et graves, tissent le
              fil initiatique d’une épopée où prennent part
              les percussions persanes de Bijan Chemirani,
              le violoncelle orientalisant, façon oud, de
              Farid D, et la contrebasse inspirée de Claude
              Tchamitchian. En lumineuse et brûlante
              ferveur.
               ACCUEIL ET COCKTAIL EN COMPAGNIE
               DE LA FANFARE KLEZMER D’ILE-DE-FRANCE
               EN PARTENARIAT AVEC RGB 99.2 FM

              V E N D R E D I 6 N OV E M B R E 2 0 H 3 0
              M a i s o n d e l ’ I l e / A u ve r s - s u r- O i s e
               JAZZ

              HORS-LES-MURS
              VENDREDI 17 JUIN 20H30
              A u d i to r i u m d e C o u l a n g e s / G o n e s s e

25
IL NE FAUT
             JUR ER DE RIEN
ALFR ED DE MUSSET
Y V E S B E AU N E S N E

La stratégie amoureuse, un champ de bataille
Si Valentin aime l’alcool, le jeu et les femmes,
il ne croit pas en grand-chose et surtout pas
à l’amour. Tout du moins s’en convainc-t-il. Et
lorsque son oncle, qui finance bon gré mal gré
ses frasques, l’engage à se marier avec une
jeune aristocrate, Valentin va s’ingénier, pour
prouver la futilité des femmes, à séduire inco-
gnito et en peu de jours sa promise. Las, pour
avoir sous-estimé l’intelligence d’une femme
plus rouée qu’il ne le soupçonnait, le dandy
sera lui-même vaincu par sa vanité. Cette
pièce d’Alfred de Musset, Yves Beaunesne
l’avait déjà abordée en 1996, alors tout jeune
metteur en scène. « La pièce », dit-il, « est
construite comme un champ de bataille dont
les généraux sont femmes, celles de la straté-
gie amoureuse moderne. »
 EN PARTENARIAT AVEC RGB 99.2 FM

J E U D I 1 2 N OV E M B R E 1 9 H 3 0
V E N D R E D I 1 3 N OV E M B R E 1 4 H 3 0 & 2 0 H 3 0
L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
 T H É ÂT R E

Y V E S B E AU N E S N E DA N S L E C A D R E D E S A R É S I D E N C E :
L’ É C H A N G E ( 2 0 0 8 ) , L E C A N A R D S A U VA G E ( 2 0 0 8 ) ,
LO R E N Z A C C I O ( 2 0 0 9) , R É C I T D E L A S E R VA N T E Z E R L I N E
( 2 0 1 0) , C O S I FA N T U T T E ( 2 0 1 1 ) , P I O N N I E R S
À I N G O L S TA DT ( 2 0 1 1 )

C R É AT I O N T E X T E A L F R E D D E M U S S E T • M I S E E N S C È N E Y V E S
B E A U N E S N E • AV E C F L O R E N C E C R I C K , FA B I A N F I N K E L S , O L I V I E R
M A S S A R T, O L I V I A S M E T S , A L E X A N D R E VO N S I V E R S ( D I S T R I B U T I O N
C O M P L È T E S U R W W W. L A P O S T R O P H E . N E T ) © G U Y D E L A H AY E
TA R I F B P L E I N 1 9 € • R É D U I T 1 6 € • G R O U P E S C O L A I R E 9 € • TA R I F S
A B O N N É S 5 € À 1 4 € ( VO I R P. 8 0)                                                            26
THE LAST
     SUPPER
                           A H M E D E L AT TA R
                            SPECTACLE EN ARABE SURTITRÉ EN FRANÇAIS

                           Une satire de l’élite égyptienne
                           La charge est féroce. Figure incontournable de
                           la scène indépendante au Caire, fondateur du
                           théâtre Falaki et du Downtown Contemporary
                           Arts Festival, Ahmed El Attar dresse, dans The
                           Last Supper, un portrait cinglant de l’élite éco-
                           nomique égyptienne. La chute du régime de
                           Moubarak semble ne pas avoir entamé l’arro-
                           gance d’une caste pour laquelle le peuple n’est
                           que « tas de cafards ». Attablés pour un dîner
                           familial, treize personnages conversent de
                           tout et de rien. Futilité, autoritarisme, allusions
                           maladives à l’argent : dans un art consommé
                           de l’oralité et une mise en scène parfaitement
                           maîtrisée, Ahmed El Attar révèle, sous le ver-
                           nis des richesses extérieures, l’égoïsme et la
                           superficialité d’une bourgeoisie que l’on disait
                           autrefois « éclairée ».
                            DANS LE CADRE DU FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS

                           M A R D I 1 7 N OV E M B R E 2 0 H 3 0
                           L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
                             T H É ÂT R E

     C R É AT I O N T E M P L E T H E AT R E C O M PA N Y • T E X T E E T M I S E E N S C È N E
     A H M E D E L AT TA R • AV E C B O U T R O S B O U T R O S - G H A L I ( P I S S O ) ,
     M A H M O U D E L H A D D A D , A H M E D FA R A G , M O N A FA R A G , M O H A M E D
     H AT E M , N A N D A M O H A M M A D , R A M S I L E H N E R , A B D E L R A H M A N
     N A S S E R , S AY E D R A G A B , M O N A S O L I M A N E T M A R WA T H A R WAT •
     M U S I Q U E H A S S A N K H A N ( D I S T R I B U T I O N C O M P L È T E S U R W W W.
     L A P O S T R O P H E . N E T ) © M O S TA FA A B D E L AT Y

27   TA R I F B P L E I N 1 9 € • R É D U I T 1 6 € • G R O U P E S C O L A I R E 9 € • TA R I F S
     A B O N N É S 5 € À 1 4 € ( P. 8 0)
LA NUIT
                                       DU JAZZ 8 E
                               SONIA W IEDER-ATHERTON
                                         AV ISHAI COHEN

S O N I A W I E D E R-AT H E R T O N
LITTLE GIR L BLUE , FROM NINA SIMONE

Sonia Wieder-Atherton, l'une des grandes
violoncellistes de sa génération, refuse
les carcans et poursuit depuis toujours
une « quête du chant de l'instrument ».
Accompagnée par le piano coloriste de
Bruno Fontaine et les percussions bigarrées
de Laurent Kraif, elle substitue la voix de son
violoncelle au timbre de Nina Simone, dont
elle réveille les mélodies, comme un souvenir
lointain, une ritournelle enfantine.

AV I S H A I C O H E N T R I O
F RO M DA R K N E S S

Quand l’harmonie du jazz se mêle au lyrisme
des modes orientaux… Depuis deux décen-
nies, le compositeur et contrebassiste
Avishai Cohen, parfaitement à son aise en
trio avec le pianiste Nitai Hershkovits et le
batteur Daniel Dor, a su s’imposer comme
l’icône d’une musique israélo-new-yorkaise
où les mesures asymétriques flirtent avec
des improvisations maîtrisées.
 DANS LE CADRE DU FESTIVAL JAZZ AU FIL DE L'OISE
 EN PARTENARIAT AVEC RGB 99.2 FM

S A M E D I 2 1 N OV E M B R E 2 0 H
L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
 JAZZ

AV I S H A I C O H E N À L’ a P O S T R O P H E : A U R O R A ( 2 0 1 1 )
S O N I A W I E D E R - AT H E R T O N D I R E C T I O N A R T I S T I Q U E , V I O L O N C E L L E
S O N I A W I E D E R - AT H E R T O N • C O L L A B O R AT I O N M U S I C A L E , P I A N O
B R U N O F O N TA I N E • C O L L A B O R AT I O N M U S I C A L E , P E R C U S S I O N S
L A U R E N T K R A I F © X AV I E R A R I A S
AV I S H A I C O H E N T R I O C O N T R E B A S S E AV I S H A I C O H E N • P I A N O N I TA I
H E R S H KOV I T S • B AT T E R I E DA N I E L D O R © YO U R I L E N Q U E T T E
TA R I F A P L E I N 2 4 € • R É D U I T 1 9 € • G R O U P E S C O L A I R E 9 € • TA R I F S
A B O N N É S 6 € À 17 € ( P. 8 0)
                                                                                                       28
NIJINSKI
     À MINUIT
     INSPIR É DE L’APR ÈS-MIDI D’U N FAU NE
                                                           C RÉ AT I ON 2 01 5- 2 01 6

                           KO M U ROBUSH I

                           Le Faune et les étincelles du Butô
                           Danse des ténèbres, corps obscurs. En procla-
                           mant la « révolte de la chair », dans le Japon
                           des années 1960, Tatsumi Hijikata répandait
                           le soufre du Butô, cette danse d’avant-garde
                           autant qu’archaïque, que l’on pourrait qualifier
                           d’animisme contemporain. Ko Murobushi en
                           est aujourd’hui l’un des plus fidèles héritiers,
                           en incarnation d’une spiritualité organique
                           que la lecture de Nietzsche, Georges Bataille
                           ou encore Michel Foucault vient nourrir. « Mon
                           corps n’est jamais un, il est toujours innom-
                           brable », dit-il à l’orée d’une nouvelle création
                           qui vise à réveiller, avec une dizaine d’inter-
                           prètes, le fantôme du Faune immortalisé par
                           Nijinski. Avec la conviction qu’il y a là un formi-
                           dable combustible pour émettre de nouvelles
                           étincelles.

                            RETROUVEZ LE SPECTACLE DU 30 NOVEMBRE AU 4
                            DÉCEMBRE À LA GRANDE HALLE DE LA VILLETTE À
                            PARIS

                           J E U D I 2 6 N OV E M B R E 1 9 H 3 0
                           L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
                            DA N S E

     CRÉATION K & ASSOCIÉS / KO & EDGE • CHORÉGRAPHIE KO MUROBUSHI •
     MUSIQUE OSAMU GOTO • SCÉNOGRAPHIE ET LUMIÈRE SALLAHDYN KHATIR •
     COSTUMES LAURENCE BRULEY • INTERPRÉTATION AYMERIC BICHON, KEVIN
     FRANC, FHUNYUE GAO, IZASKUN INSAUSTI, ANAÏS MICHELIN, YO NAKAMURA,
     ALEXANDRA ROGOVSKA, FANNY SAGE, HÉLÈNA SAMPAIO VAN RIEMSDYK,
     SARJO SANKAREH, KAORI SEKI, OLIVER TIDA, LEANDRO VILLANVICENCIO
     CRUPI, HANNA WIADROWSKA © LAURENT ZIEGLER
     ( D I S T R I B U T I O N C O M P L È T E S U R W W W. L A P O S T R O P H E . N E T )

29   TA R I F B P L E I N 1 9 € • R É D U I T 1 6 € • G R O U P E S C O L A I R E 9 € • TA R I F S
     A B O N N É S 5 € À 1 4 € ( P. 8 0)
C R ÉAT I ON 2 015- 2 016

SOULÈ­V EMENT(S)
M ARCEL BOZON NET
L E S C OM É DI E N S VOYAG EU R S

La force subversive de l’éloquence
À quel moment une révolution s’incarne-t-
elle ? Qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné
les événements se précipitent, que le temps
s’emballe et se condense, et qu’il crée une
rupture qui réoriente l’histoire ? Et quels dis-
cours en portent le flot ? Au cœur des sou-
lèvements populaires qui renversent l’ordre
des choses, des paroles s’élèvent. Force sub-
versive de l’éloquence, bouche qui délivre, art
oratoire. En complicité avec la comédienne
Valérie Dréville et avec le metteur en scène et
compositeur Richard Dubelski, qui fut l’inter-
prète et le collaborateur de Georges Aperghis,
Marcel Bozonnet fait jaillir, à travers un mon-
tage de textes, « la parole collective de la révo-
lution, son bruissement, ses craquements, ses
inquiétudes et son enthousiasme. »
 DANS LE CADRE DU THÉÂTRE DU PRÉSENT
 CONFÉRENCE DE MARCEL BOZONNET À L’UNIVERSITÉ
 DE CERGY-PONTOISE, DANS LE CADRE DE L’UNIVER-
 SITÉ OUVERTE, EN LIEN AVEC LA LICENCE MÉDIATION
 CULTURELLE : JEUDI 5 NOVEMBRE – 18H
 EN PARTENARIAT AVEC RGB 99.2 FM

V E N D R E D I 2 7 N OV E M B R E 2 0 H 3 0
S A M E D I 2 8 N OV E M B R E 2 0 H 3 0
L’-T h é â t r e d e s A r t s / C e r g y - c e n t r e
 T H É ÂT R E

C R É AT I O N C I E L E S C O M É D I E N S V O YA G E U R S • T E X T E M A R C E L
B O Z O N N E T, J U D I T H E R T E L D ’A P R È S L E S T E X T E S D E M I R A B E A U ,
A B D E LWA H A B M E D D E B , R O B E S P I E R R E , A N T O N I N A R TA U D , O LY M P E
DE GOUGES… • MUSIQUE ORIGINALE RICHARD DUBELSKI • SCÉNO -
G R A P H I E E T C O S T U M E S R E N AT O B I A N C H I • AV E C M A R C E L B O Z O N N E T,
VA L É R I E D R É V I L L E , R I C H A R D D U B E L S K I © D R
TA R I F C P L E I N 1 3 € • R É D U I T 1 0 € • M O I N S 1 2 A N S 6 , 5 € • G R O U P E S C O -
L A I R E +1 2 A N S 8 € • TA R I F S A B O N N É S 4 € À 9 € ( P. 8 0)                              30
THÉÂTR E
                                   DU PR ÉSENT
                                   R ENDEZ-VOUS D’AU TEU RS
                                   28 & 29 NOV EMBR E
                                   L’-THÉÂTR E DE S ARTS / CERGY-CENTR E

« Hauteur, altitude de la parole, de la prise
de parole. Comment creuse-t-elle un
silence où ensuite s'épanouir, d'où monter
et se propager dans l'air et dans les têtes. »
Note de Denis Podalydès autour du projet
Soulèvement(s), juillet 2014.

Focus sur les écritures dramatiques contem-
poraines, Théâtre du Présent permet de
mettre le texte au centre. La porosité,
aujourd'hui remarquable, entre les fonc-
tions autrefois clairement définies d'auteur     S A M E D I 2 8 N OV E M B R E 1 5 H
et de metteur en scène, ouvre de nouveaux        • Lecture de deux textes coups de cœur
champs et témoigne de l'importance d'in-           14-15 du comité de lecture
terroger la place du texte dans la création      • Rencontre-débat avec des artistes de la
contemporaine.                                      programmation (Marcel Bozonnet, Jeanne
Mis en voix par des comédiens, trois textes         Champagne, Joël Pommerat, Jean-Michel
– sélectionnés au cours de la saison dans le        Rabeux, sous réserve)
cadre du Comité de lecture de la scène natio-    • S oulèvement(s) de Marcel Bozonnet à
nale – d'auteurs dits émergents, seront don-        20h30
nés à entendre : L’Attentat disparu d’Anaïs
                                                 D I M A N C H E 2 9 N OV E M B R E 1 5 H
de Clercq, Le bon grain de François
                                                 • Lecture du troisième texte coup de cœur
Dumont, Ogres de Yann Verburgh. Soumis
                                                   14-15 du comité de lecture
au choix des spectateurs, un vote détermi-
                                                 • Rencontre-débat avec les auteurs
nera le texte favori qui, avec les deux textes
                                                 • Sélection et vote du texte lauréat du Comité
lauréats élus en 2013 et 2014 lors des précé-
                                                   de lecture
dentes journées Théâtre du Présent, seront
                                                 • Annonce du lauréat du Comité de lecture
proposés à un artiste qui mettra l'un d'eux
en scène. Une façon stimulante et vivante         EN COMPLICITÉ AVEC LES ÉDITIONS THÉÂTRALES

de s'interroger sur les enjeux du théâtre        TA R I F S : E N T R É E L I B R E S U R R É S E R VAT I O N .
                                                 P O U R S O U L È V E M E N T( S ) L E 2 8 N OV E M B R E : TA R I F C
aujourd'hui !                                    PLEIN 13 € • RÉDUIT 10 € • MOINS 12 ANS 6,5 € •
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  31
ÇA IR A (1)
            C RÉ ATIO N 2 015- 2 016            FIN DE LOUIS

JOË L P OM M E R AT
 DURÉE EXCEPTIONNELLE

La Révolution au présent
Sculpteur de mots, Joël Pommerat a l’art de révéler
ce qui, sous les subterfuges de la « communication »
et du storytelling publicitaire, hante notre inconscient
contemporain. Sa nouvelle création attaque le noyau
dur, si l’on ose dire, de toutes nos représentations.
Questionnant « l’avènement et l’évènement de la
démocratie », il s’agit de mettre en scène « une épo-
pée politique et une histoire des idées. En dehors des
grandes figures et des stéréotypes historiques, com-
ment redonner vie à une matière qui est devenue un
mythe auquel le présent ne cesse pourtant de nous
renvoyer ? » Partant du processus qui a conduit à la
Révolution française, de 1787 à 1789, Joël Pommerat
nous prend à témoin d’une histoire déployée au vif de
l’action et des débats qui la traversent.
 DANS LE CADRE DU FESTIVAL THÉÂTRAL DU VAL D’OISE
 RETROUVEZ ÇA IRA (1) – FIN DE LOUIS DU 4 AU 29 NOVEMBRE
 AU THÉÂTRE NANTERRE-AMANDIERS
 EN PARTENARIAT AVEC RGB 99.2 FM

JEUDI 3 DÉCEMBRE 19H30
VENDREDI 4 DÉCEMBRE 19H30
L’-T h é â t r e d e s L o u v r a i s / P o n to i s e
 T H É ÂT R E

J O Ë L P O M M E R AT À L’ a P O S T R O P H E :
A U M O N D E ( 2 0 0 4) , L E P E T I T C H A P E R O N R O U G E ( 2 0 0 6 ) ,
L E S M A R C H A N D S ( 2 0 0 9) , M A C H A M B R E F R O I D E ( 2 0 1 2 ) ,
U N E A N N É E S A N S É T É ( 2 0 1 4) , C E N D R I L LO N ( 2 0 1 4)

C R É AT I O N C I E L O U I S B R O U I L L A R D • C R É AT I O N J O Ë L P O M M E R AT •
AV E C S A A D I A B E N TA Ï E B , A G N È S B E R T H O N , YA N N I C K C H O I R AT,
E R I C F E L D M A N , P H I L I P P E F R É C O N , Y VA I N J U I L L A R D , A N T H O N Y
M O R E A U , R U T H O L A I Z O L A , G É R A R D P O T I E R , A N N E R O T G E R , DAV I D
S I G H I C E L L I , M A X I M E T S H I B A N G U , S I M O N V E R J A N S , B O G DA N Z A M F I R
(EN COU RS) © CICI OL SSON
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