ALLIANCE-ENVIRONNEMENT POINT DE VUE - Session spéciale '17 Conseil national - ATE Association transports et environnement

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ALLIANCE-ENVIRONNEMENT POINT DE VUE - Session spéciale '17 Conseil national - ATE Association transports et environnement
ALLIANCE-ENVIRONNEMENT

POINT DE VUE
Session spéciale ’17
Conseil national
ALLIANCE-ENVIRONNEMENT POINT DE VUE - Session spéciale '17 Conseil national - ATE Association transports et environnement
Point de vue                                                                          Page 2

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                   Table des matières

Rubrique           Thème                                                                                 Page

Conseil national   16.080     Transport régional de voyageurs 2018-2021 ..................                 3

                   16.056     Loi sur le génie génétique .............................................     5

                              Recommandations relatives aux objets parlementaires .....                    7

Impressum          ALLIANCE-ENVIRONNEMENT I UMWELTALLIANZ                                                  8
                   Postgasse 15 I case postale 817 l 3000 Bern 8
                   Téléphone 031 313 34 33 l Fax 031 313 34 35
                   info@alliance-environnement.ch
                   www.alliance-environnement.ch
                   Rédaction: Rahel Loretan, Anne Briol Jung
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Point de vue                                                              Page 3

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                        Conseil national

                        Objets du Conseil fédéral (second conseil)

Transport régional de   Jusqu’à présent, la Confédération, les cantons et les clients des transports
voyageurs 2018-2021.    publics payaient chacun un tiers du développement des transports publics. Le
Crédit d‘engagement.    Conseil des Etats tient à ce principe. La première des deux « minorités
Projets 1, 2 (16.080)   Bühler » (art.1 du projet 2), le Conseil fédéral et une majorité de la commis-
                        sion des finances veut déroger à ce principe et quasiment diminuer de moitié
                        (CHF 150 millions au lieu de CHF 294 millions) la participation de la Confé-
                        dération aux lignes de transports publics entre 2018 et 2021. Les nouvelles
                        offres se trouveraient ainsi dans une situation bien plus défavorable en ma-
                        tière de co-financement que les lignes existantes.

                        Les tronçons concernés, qui d’après des décisions antérieures du Conseil na-
                        tional et du Conseil des Etats devraient être mis en service durant cette pé-
                        riode, seraient notamment les tronçons Genève-Annemasse (CEVA) et Berne-
                        Soleure (sur la liste de projets FAIF STEP 2025) ainsi que la liaison Ceneri-
                        tunnel de base (NLFA).

                        Les deux décisions concernent également les modalités de financement : la «
                        minorité Giezendanner », qui recommande de ne pas entrer en matière, veut
                        financer le transport régional de personnes par le budget ordinaire plutôt que
                        par un crédit quadriennal. La « minorité Bühler » (art. 2 projet 2) veut délé-
                        guer la compétence au Conseil fédéral pour la deuxième moitié de la période
                        de crédit.

                        Le financement de la Confédération en faveur du transport régional de per-
                        sonnes joue un rôle déterminant sur l’offre, le prix des billets et la participation
                        des cantons. Le Parlement, le peuple et les états ont explicitement décidé de
                        développer ponctuellement les infrastructures. En cas de réductions budgé-
                        taires, certaines constructions coûteuses déjà réalisées ou des infrastructures
                        en cours de construction deviendraient inutiles donc les investissements au-
                        raient été faits pour rien.

                        La « minorité Bühler » concernant l’art. 1 projet 2 aurait également les consé-
                        quences suivantes :

                            •   Diminution des trains régionaux et des liaisons de bus : il faut
                                 s’attendre à ce que les extensions rentables de RER des CFF soient
                                 mises en service même en cas de coupes budgétaires et que le trans-
                                 port régional moins lucratif dans les campagnes soit réduit, avec pour
                                 conséquence une réduction des trains régionaux et des lignes de bus
                                 dans les campagnes.
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                     •   Les restrictions budgétaires prévues auraient pour conséquence une
                         augmentation des prix des billets. Aujourd’hui déjà, une augmenta-
                         tion de 3% est prévue avec FAIF. Avec la variante de la majorité de
                         la CTT-CN et du Conseil des Etats, les prix des billets augmenteraient
                         « seulement » à hauteur de l’augmentation de l’offre (environ 3% par
                         an). Dans la variante « minorité Bühler » une augmentation de 4 à
                         5% par an est prévue.

                     •   Charges financières supplémentaires pour les cantons: les cantons
                         devraient payer 51 au lieu de 33% des coûts non couverts des nou-
                         velles lignes de transports publics.

                     •   Ces conséquences s’additionnent.

                 Il faut également noter qu’en adoptant la « minorité Bühler » concernant
                 l’art.1 projet 2, le principe de parité des coûts entre la Confédération et les
                 cantons prévu dans la loi serait menacé. Dans les faits, les cantons paieraient
                 plus de la moitié des coûts non couverts. Si la participation des cantons devait
                 tomber en-dessous de CHF 4 milliards, la Confédération devrait réduire sa
                 participation en conséquence.

                 Les nouvelles liaisons de transports publics devraient toucher plus et non pas
                 moins d’argent de la Confédération: en effet, pour les nouvelles lignes, la
                 demande, donc les recettes, augmente seulement après quelques années. A la
                 demande du Parlement, le Conseil fédéral va entreprendre, encore durant
                 cette législature, un projet de réforme des transports publics régionaux (mo-
                 tion CTT-CE 16.3663). Une modification du financement devrait être discutée
                 dans le cadre de cette réforme.

Recommandation   Les organisations environnementales recommandent en particu-
                 lier de rejeter la première des deux minorités Bühler concernant
                 le projet 2 et d’assouplir ainsi le frein à l’endettement qui lui est
                 lié. Il s’agit donc de suivre le Conseil des Etats et la majorité de
                 la commission des transports (art. 1 du projet 2).

                  ATE, Matthias Müller, matthias.mueller@verkehrsclub.ch, 079 757 00 91
Point de vue                                                              Page 5

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Loi sur le génie génétique. Le Conseil fédéral recommande, dans son message du 29 juin 2016 sur la
Modification (16.056)        modification de la loi sur le génie génétique (LGG), une prolongation du mo-
                             ratoire et une réglementation légale de la coexistence. Le Conseil national et
                             le Conseil des Etats se sont exprimés clairement pour la prolongation du mo-
                             ratoire mais ils rejettent la coexistence. Les divergences qui subsistent entre les
                             chambres concernent l’utilisation de gènes de résistance aux antibiotiques, le
                             monitoring environnemental et les mesures administratives prévues en cas de
                             violation de la loi.

                             Le Conseil fédéral veut lever l’interdiction de l’utilisation de gènes de résis-
                             tance à des antibiotiques utilisés en médecine humaine et vétérinaire et ainsi
                             soulager la recherche fondamentale (dissémination expérimentale) car, selon
                             le Conseil fédéral, cette interdiction entraverait l’échange international de
                             matériel entre les chercheurs. Mais, toujours selon le Conseil fédéral, il existe
                             d’autres types de marqueurs. Le fait qu’ils coûtent plus cher que les gènes de
                             résistance aux antibiotiques n’est pas un argument valable. Le maintien de
                             l’interdiction encouragerait l’utilisation de marqueurs alternatifs et les ren-
                             draient moins onéreux. De plus, l’interdiction est limitée aux antibiotiques
                             utilisés en médecine humaine et vétérinaire. Lever cette interdiction serait une
                             régression. La réglementation en Suisse est plus restrictive que les normes de
                             l’UE. Les organisations environnementales européennes demandent depuis de
                             nombreuses années un durcissement des réglementations de l’UE. L’UE recon-
                             naît elle-même que l’utilisation de tels gènes de résistance est problématique,
                             raison pour laquelle leur utilisation pour des plantes commercialisées est in-
                             terdite depuis 2009 dans l’UE également. La recherche suisse a su sans pro-
                             blème s’adapter à cette interdiction. La dissémination expérimentale sur des
                             Protected Site concerne des projets européens.

                             Le système de surveillance (monitoring) des OGM dans l’environnement est
                             important, même sans autorisation de culture, pour détecter la présence acci-
                             dentelle d'OGM ou de matériel génétique transgénique dans l'environnement.
                             Il a permis de détecter des plants de colza transgénique dans le port du Rhin
                             et le long de lignes de chemins de fer. L’article proposé ancre l’obligation
                             générale de monitoring environnemental. Un monitoring permet de fournir des
                             données pour une protection préventive et judicieuse de l’environnement.
                             L’article n’est pas une nouvelle réglementation mais sert de bases légales du
                             monitoring environnemental prévu dans l’art. 51 de l’ordonnance sur la dis-
                             sémination dans l’environnement.

                             L‘art. 35a prévoit explicitement des mesures concrètes en cas de dommages,
                             d’abus ou de non-respect des prescriptions figurant dans la LGG. Il apporte
                             transparence et sécurité juridique. Il est indépendant de la culture d’OGM et
                             s’applique par conséquent à toute utilisation d’OGM.
Point de vue                                                    Page 6

                 environnemental

Recommandation   Les organisations environnementales recommandent, de suivre
                 la majorité du Conseil national concernant l’article 6, alinéa c.
                 Pour les deux autres articles, la majorité du Conseil des Etats
                 doit être suivie.

                  Greenpeace, Philippe Schenkel, philippe.schenkel@greenpeace.org,
                   044 447 41 07
Point de vue                                                        Page 7

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          Recommandations relatives aux objets parlementaires sur liste séparée

                                                                                              Recomman-
                                                                                              dation
          DETEC
16.3048   Mo. Graf Maya. Dissimulation d'un accident grave. Le Conseil fédéral doit exiger    Accepter
          la fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim
16.3171   Mo. Müller Leo. Remplacer Mühleberg par des bâtiments commerciaux, agricoles        Accepter
          ou résidentiels
16.3251   Mo. Jans. 16.3251Créer une task-force pour empêcher la faillite des entreprises     Accepter
          d'électricité
16.3441   Mo. Munz. Faire réévaluer par des experts indépendants la procédure relative aux    Accepter
          hypothèses d'aléa sismique pour les centrales nucléaires suisses
16.3483   Mo. Imark. Non à la pénalisation inutile des entreprises d'électricité              Rejeter
15.4094   Po. Chevalley. La Suisse doit tendre à se passer de pétrole                         Accepter
16.3195   Po Grossen. Protection anachronique contre le bruit                                 Accepter
16.3200   Po. Groupe VL. Centrale nucléaire de Beznau. Les propriétaires doivent verser sans Accepter
          tarder les moyens financiers nécessaires à la désaffectation et à la gestion
16.3208   Po. Rytz Regula. Mesures pour contrer l'introduction de mégacamions en Suisse      Accepter
16.3385   Po. Béglé. Mieux valoriser nos barrages en vendant une assurance contre le black- Rejeter
          out électrique

          DFF
15.3404   Mo. Schelbert. Produits financiers durables. Faire la transparence                  Accepter
15.4185   Mo. Grüter. Fabi. FAIF. Charges administratives excessives pour les propriétaires   Rejeter
          de véhicules d'entreprise
15.3428   Po. Munz. De l'eau du robinet comme eau potable                                     Accepter

          DFJP
15.3713   Mo. Leutenegger Oberholzer. Rapports sur le développement durable des entre-        Accepter
          prises cotées en Bourse

          Initiatives parlementaires 1ère phase
15.493    Pa.Iv. Jans. Pas de subventions en faveur des publicités pour la viande (CER)       Accepter
Point de vue                                                         Page 8

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              ALLIANCE-ENVIRONNEMENT
Portrait      L’Alliance-Environnement a pour membres quatre grandes organisations envi-
              ronnementales de Suisse. L’Alliance-Environnement veut assurer la coordination
              et l’information relatives aux activités politiques du Palais fédéral et de
              l’administration.

              Alliance-Environnement, Postgasse 15, case postale 817, 3000 Bern 8
              T 031 313 34 33, Fax 031 313 34 35, info@alliance-environnement.ch

Membres       Pro Natura
              Pro Natura, case postale, 4018 Basel
              T 061 317 91 91, F 061 317 92 66
              www.pronatura.ch

              VCS / ATE
              VCS, Aarbergergasse 61, case postale 8676, 3001 Berne
              T 0848 611 611, F 0848 611 612
              www.vcs-ate.ch

              WWF
              WWF Schweiz, case postale, 8010 Zürich
              T 044 297 21 21, F 044 297 21 00
              WWF Suisse, Avenue Dickens 6, 1006 Lausanne
              T 021 966 73 73, F 021 966 73 74
              www.wwf.ch

              Greenpeace
              Greenpeace Schweiz, case postale, 8031 Zürich
              T 044 447 41 41, F 044 447 41 99
              www.greenpeace.ch

Partenaires   Fondation suisse de l’énergie
              FSE, Sihlquai 67, 8005 Zürich
              T 044 275 21 21, F 044 275 21 20
              www.energiestiftung.ch

              BirdLife Suisse
              ASPO/BirdLife, Wiedingstrasse 78, case postale, 8036 Zürich
              T 044 457 70 20, F 044 457 70 30
              www.birdlife.ch

              Initiative des Alpes
              Initiative des Alpes, Herrengasse 2, case postale 28, 6460 Altdorf UR
              T 041 870 97 81
              www.alpeninitiative.ch
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