Année universitaire 2021/2022 - Master 2 Politiques sociales territoriales - Université Paris-Saclay

 
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UFR des Sciences Sociales

       Master 2 Politiques sociales territoriales

               Année universitaire 2021/2022
Responsables : Matthieu Hély (matthieu.hely@uvsq.fr) & Jean-Marc Berthet (jean-
marc.berthet@uvsq.fr )
Laboratoire Printemps – Bâtiment Vauban 6e étage

Secrétariat : Mélanie Talneau (melanie.talneau2@uvsq.fr)
Bureau 427. Bâtiment Vauban
Tel : 01.39.25.56.31

Formation Continue : Clarisse Magalhes : (clarisse.magalhaes@uvsq.fr)

Référencement France compétences :
https://www.francecompetences.fr/recherche/rncp/29845/

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Présentation Générale du Master
Un parcours (niveau M1 et M2) de la mention sociologie du Master de l’Université Paris-Saclay
qui offre une formation spécialisée sur la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des
politiques publiques territoriales
Objectifs du parcours :
    • former les étudiant(e)s à l’analyse des problématiques d’emploi, éducation, logement
    de l’échelle nationale à celle des dispositifs publics locaux.
    • Devenir experts des méthodologies d’analyse et d’intervention sociologiques (gestion
    de projets, diagnostics territoriaux, enquêtes …)
Les activités communes à ces parcours :
    • Produire des données : maîtrise des techniques d’enquêtes, quantitatives et qualitatives, sur
        une question démographique ou sociologique, adaptation de bases de données diverses
    •   Produire des connaissances originales sur une question démographique ou sociologique.
    •   Analyser des situations sociales
    •   Mettre en place des outils et des méthodes d'investigation sociologiques et réalisation
        d'enquêtes de terrain
    •   Pratiquer des interventions sociales sous forme de diagnostics, de préconisations, mettre en
        place des dispositifs et les méthodes d'évaluation de ces dispositifs.
    •   Conseiller et accompagner les dirigeants d’entreprises ou les chefs de service sur les stratégies
        de transformation et la conduite du changement
    •   Etablir des diagnostics organisationnels permettant d’anticiper les risques et difficultés d’une
        entreprise ou d’un service et accompagner les managers et les collaborateurs dans les
        transformations.
Compétences professionnelles
   • Repérage des grands champs de la sociologie et spécialisation dans certains d’entre eux (selon
        les thématiques des mémoires et des enquêtes)
    •   Capacité à construire des problématiques et de traiter scientifiquement des faits sociaux.
    •   Compétences d'analyse des situations et de production de protocoles d’enquête à partir d’un
        diagnostic.
    •   Mise en place, réalisation, suivi et évaluation de dispositifs d'enquêtes qualitatives et/ou
        quantitatives.
    •   Capacité à lire, décrypter et analyser les données statistiques institutionnelles (Eurostat, Insee,
        Ined, Cereq, Depp, etc.)
   •    Evaluation de situations et de dispositifs et préconisations.
   •    - Maîtrise de techniques informatiques pour le traitement des données
Compétences transversales et linguistiques :
   • Capacité à répondre à des appels d'offre et à rédiger des rapports. - Capacité de rédiger des
        documents de taille importante.
    •   Capacité d’analyse de situations complexes et de synthèse
    •   Capacité au travail en équipe et à l’écoute
    •   Travail en équipe, animation de groupe de travail, organisation de séminaires.
    •   Maîtrise d’une langue étrangère.

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   Chantiers collectifs 2019 : ...................................................................................................... 4
   Lieux de stage et descriptifs des missions en 2019-2020 : .................................................... 4
   Les perspectives professionnelles sont nombreuses à l’issue du Master : ............................. 5
Organisation des enseignements ................................................................................................ 6
   Consignes de rédaction du mémoire ...................................................................................... 7
   UE M2PST311 : Enquête collective ...................................................................................... 9
   UE M2PST312 : Les Migrations : discriminations et inégalités .......................................... 11
   UE M2PST313 : Veille de l’actualité .................................................................................. 13
   UE M2PST317 Politiques sociales et de santé publique...................................................... 13
   UE M2PST329/ UE M2PST420 : Épistémologie de la recherche ....................................... 15
   UE M2PST414 : Sociologie des politiques publiques ......................................................... 15
   UE M2PST316 : De la politique de la ville à l'égalité des territoires .................................. 17
   M2PST314/M2PST415 : Ingénierie de la participation 1 & 2 ............................................. 20
   UE M2PST315 : Gestion de projet et aspects budgétaires ................................................... 20
   UE M2PST419 : Perspectives internationales ..................................................................... 21
   UE M2PST418 : Sociologie des engagements ..................................................................... 22
   UE M2PST413 : Sociologie de l’économie sociale et solidaire .......................................... 23
   UE PST 318 : Conférences de professionnels ...................................................................... 25
   UE PST 417 : Communication, management & insertion professionnelle .......................... 25
Présentation des intervenant(e)s du Master .............................................................................. 27

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Chantiers collectifs 2019 :
L’organisation des enseignements au niveau du M2 est sur le modèle de l’alternance (une
semaine de cours par mois) afin de favoriser l’implication sur des chantiers collectifs :
-M1 :
    •   Ville de Guyancourt
    •   Entraide Scolaire Amicale (Guyancourt et Trappes)
    •   AFEV des Yvelines
-M2 :
    •   Ville de Trappes sur les politiques éducatives
    •   Ville de Paris (14ème) : politique de la ville

Lieux de stage et descriptifs des missions en 2020-2021 :
-Association intermédiaire (Chantiers Yvelines)
-Conseil général du 94
-Association Espoir-CFDJ (protection de l’enfance)
-Bailleur social (1001 vie)
- LES RESIDENCES VERSAILLES France
-

Lieux de stage et descriptifs des missions en 2019-2020 :
-Université La Rochelle : Évaluation ex-post des actions d’animation de l’interdisciplinarité au
sein d’un laboratoire de recherche.
-Mission Locale SQYWAY 16/25 : Animation d'atelier de TRE (technique recherche d'emploi)
et atelier ARE (Aide à la recherche d'emploi).
-Les Mureaux, direction des solidarités en lien avec le CCAS.
-SAVI (association sportive) : Analyse des tâches réalisées et conseil afin d'optimiser les
actions et l'insertion sociale et professionnelle. Organisation d'une matinée sport.
-COMMUNE DE TRAPPES : Analyser la manière dont les parents se saisissent des offres
d'accompagnement à la parentalité proposées par les différents partenaires de la Cité éducative.
-La CRAVATE SOLIDAIRE : Mobiliser la communauté bénévole sur le projet La Cravate
Solidaire Mobile.
-BGE 4128 : Evaluation de l'impact du Citéslab et soutien des entrepreneurs accompagnés.
Enquête " Que sont ils devenus?". Promotion du concours Talent des cités et soutien des
entrepreneurs à la préparation du concours. Soutien à l'organisation d'évènement
-Association Article 1 : Activité historique d’Article 1, le pôle Mentorat a pour vocation
d’accompagner les jeunes talents des milieux populaires pour favoriser la construction d’un
parcours d’études ambitieux, pour une insertion professionnelle réussie en adéquation avec
leurs aspirations et leur potentiel.
-LTC PARIS NORD OUEST (LTCPNO) : Chargée de mission pour le projet Des Etoiles et
des Femmes.
-MISSION LOCALE DE PARIS : Accompagner la démarche d'évaluation du Contrat de ville,
mise en place d'outils d'évaluation et de comparaison en lien avec les données de l'APUR et
celles de la Mission Locale. Accompagner de manière ponctuelle les référents de parcours sur
des actions "hors les murs".
-CAISSE NATIONALE MILITAIRE DE SECURITE SOCIALE : Monter dossier de demande
de prise en charge, tâches administratives, secrétariat accueillir et traiter des différents dossiers,

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mettre des prises en charge en place, accompagner les demandes d'espertise faites par le
médecin, suivre les CRA (commission de recours amiable)
-ANALYSE SOCIOLOGIQUE DE L'ORGANISATION (Cabinet de conseil) : Études,
évaluation, conseil pour le secteur public
-Mairie de Massy : Assurer un appui pour l’élaboration d’un projet de direction du service
municipal Jeunesse et Vie de Quartier.

Les perspectives professionnelles sont nombreuses à l’issue du
Master :
Du fait de la longévité du parcours, il existe maintenant un réseau d’anciens diplômés qui sont
en activité dans la politique du logement (bailleurs sociaux), la fonction publique territoriale,
ou encore le secteur associatif. Interviennent régulièrement dans le Master des anciens
étudiants soit dans les conférences de professionnels en M1 ou M2, soit encore en assurant
un cours propre (sociologie de l’éducation, gestion de projet, etc, …). Une liste de diffusion
électronique a été créée en 2017 qui recense environ cinquante membres à l’adresse :
parcours-pst-master-mention-sociologie-paris-saclay@googlegroups.com

Pour la promotion 2014, le Bureau des enquêtes et analyses (DEFIP) a interrogé 6 personnes
sur les 8 diplômés. Sur ces 6 personnes, 5 ont obtenu un emploi dans les 30 mois consécutifs
à l’obtention du M2. Pour 4 d’entre-deux, il s’agit d’un employeur public (collectivité
territoriale probablement) ou associatif. Les intitulés d’emploi sont : « chargé de mission en
santé publique » ou animateur. Les 5 personnes en emploi se déclarent satisfaites de leur
emploi. Le salaire moyen est de 24 000 euros bruts par an soit 1 600€ nets mensuels.

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Organisation des enseignements
                                          SEMESTRE 3
        Codification
Choix                     Enseignements obligatoires (30 ECTS)           ECTS CM TD RCC
            UE
                    Chantier collectif et cadrage méthodologique
           M2PST311                                                         7      12    24    CC
                    de l'intervention
           M2PST312 Discriminations, inégalités et désaffiliation           3      12          CC
        M2PST313        Veille de l'actualité sociale                       3            12    CC
        M2PST314        Ingénierie de la participation 1                    3            12    CC
        M2PST315        Gestion de projets                                  3            18    CC
                        De la politique de la ville à l'égalité des
        M2PST316                                                            4      12    12    CC
                        territoires
        M2PST317        Politiques sociales et santé publique               4      24          CC
        M2PST318        Conférences des professionnels                      3      15          CC
                          Enseignement optionnel-Ouverture (3
                                          ECTS)
           □
                        Option recherche 1                                  3      18          CC
        M2PST319

                                          SEMESTRE 4
        Codification
Choix                     Enseignements obligatoires (30 ECTS)           ECTS CM TD RCC
            UE
           M2PST413 Sociologie de l'économie sociale et solidaire           3      12    3     CC
        M2PST414        Sociologie des politiques publiques                 5      39    9     CC
        M2PST415        Ingénierie de la participation 2                    3            12    CC
        M2PST416 Mémoire                                                   10                  CC
                 Communication, management & insertion
        M2PST417                                                            3      12    12    CC
                 professionnelle
        M2PST418 Sociologie des engagements                                 3      24          CC
                 Perspectives internationales dans l'analyse
        M2PST419                                                            3      18          CC
                 des politiques sociales
                   Enseignement optionnel- Ouverture (3
                                    ECTS)
           □
                 Option recherche 2                                         3      18          CC
        M2PST420

Les cours sont répartis sur les 2 semestres et sont assurés par des intervenants dont la liste figure
en fin de livret. Une partie des enseignements est dispensée par des enseignants-chercheurs de
l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, rattachés pour la plupart au laboratoire
PRINTEMPS (Professions, Institutions, Temporalités). Une autre partie des enseignants sont
des professionnels en activité (consultants, chercheurs en entreprises, responsables de projets
ou de services opérationnels) qui dispenseront des cours plus orientés vers la pratique.

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Mode de validation des enseignements
     Les cours ont lieu environ une semaine par mois, du lundi au vendredi, selon le calendrier
transmis en début d’année. La présence aux cours est obligatoire, y compris pour les chantiers
de groupe ou les ateliers, visites, conférences organisées. Les retards doivent être exceptionnels
et justifiés.
     Les enseignements donnent lieu, pour certains, à une évaluation qui se fait en contrôle
continu (dossiers, cas d’entreprises, fiches de lectures, exposés…) ou sous forme d’examen sur
table pendant les semaines de cours.
     Les évaluations sont notées et rentrent en compte, avec le mémoire, dans l’attribution du
master selon les modalités de contrôle des connaissances (MCC), qui sont décrites dans un
document spécifique.
     Aucun retard dans le rendu des travaux à rendre ne sera accepté. Tout devoir non rendu
donnera lieu à un zéro.

L’alternance
    Le rythme de l’alternance est d’1 semaine de cours et au S1 le temps restant est consacré à
la conduite du chantier collectif en coordination avec un enseignant référent.
    Au S2, le stage ayant commencé dès le mois de janvier, l’étudiant est donc sur son lieu de
stage en dehors des semaines de cours.

Le mémoire
La rédaction et la soutenance d’un mémoire est une condition d’obtention du Master. Un
directeur de mémoire est affecté à chaque étudiant (courant octobre) en fonction du thème de
sa mission. Le travail avec le directeur de mémoire (rendez-vous, échanges téléphoniques ou
électroniques) se fait tout au long de l’année. C’est à l’étudiant de contacter son directeur de
mémoire pour assurer le suivi de son travail, en le sollicitant suffisamment à l’avance pour
programmer des temps d’échange.
    En dehors de ce suivi individuel, les différents enseignements fournissent à l’étudiant des
occasions d’échanger sur sa mission, d’en travailler les différents aspects théoriques, pratiques
et méthodologiques et de préparer progressivement son mémoire. Un suivi collectif a lieu à
chaque début de semaine de cours pour échanger collectivement sur les expériences en
entreprise. La soutenance a lieu courant Septembre. La note ainsi attribuée au mémoire
constitue une grande partie de la note du Master. Les tuteurs de l’organisme de stage sont invités
à participer et à attribuer une note relative à la qualité de la soutenance qui contribue pour 20%
de la note finale.

Consignes de rédaction du mémoire
Votre mémoire démontre votre capacité à porter un « regard sociologique » sur une situation,
une population ou un objet social, à montrer votre capacité à problématiser et à construire un
raisonnement sociologique, à développer votre expertise sur une question sociale, à partir d’une

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demande professionnelle dans le champ du Développement social Urbain/politiques de la
ville/politiques sociales territoriales, socio-éducatives …

Les questions traitées dans le mémoire peuvent dépasser la ou les missions confiées au stagiaire.
Une problématique sociologique de recherche doit être élaborée, travaillée, mise à l'épreuve
dans le mémoire, à l’aide de lectures d’une part, de données d’enquêtes d’autre part, d’un
raisonnement sociologique, enfin.

Problématique
Vous devrez vous attacher à développer une problématique sociologique. Il s’agit d’une façon
spécifique de poser une question et d’y répondre. Le mémoire ne peut donc être constitué de
l’exposé linéaire de données rassemblées autour de la connaissance d’un sujet. Il n’est pas non
plus un simple rapport de stage qui ferait le récit de l’expérience vécue.

La problématique doit lier éléments théoriques et empiriques. A cette fin, le travail d’enquête
de terrain est obligatoire (enquête par entretiens, enquête ethnographique). Le plan doit
permettre de traiter cette problématique en plusieurs points qui sont autant d’éléments de
démonstration. L’articulation entre les différentes parties est importante pour parvenir à une
conclusion qui répond à la problématique.

Gestion de votre temps : importance du calendrier
Il est nécessaire de construire un calendrier pour cadrer votre travail dans ses différentes
dimensions : découverte du terrain, réponse à la mission demandée, construction de la
problématique, travail bibliographique, construction et réalisation de l’enquête, traitement des
données, rédaction du plan et du mémoire. Le calendrier est validé par votre directeur(trice) de
mémoire.

Relations avec votre directeur/trice de mémoire
Pour réaliser ce mémoire, chaque étudiant est encadré par un(e) directeur(trice) de mémoire.
C’est à vous de le/la solliciter aux différentes étapes de votre recherche (définition de la question
de recherche, mise en route de l’enquête, analyse du matériau, élaboration de la problématique,
rédaction finale).
Vos rencontres avec votre encadrant(e) académique doivent être régulières, au minimum une
fois par mois. Ces rencontres sont préparées par un écrit que vous aurez préalablement envoyé.
Votre directeur/trice de mémoire doit vous donner son accord sur la problématique et sur le
plan avant la rédaction finale du document. Avant la pause d'été (mi juillet-mi aout selon les
collègues), assurez vous d'avoir son accord pour l'orientation de votre travail.

Qu’est-ce qu’on bon mémoire ?
L’évaluation d’un « bon » mémoire repose sur la prise en compte des critères suivants : intérêt
de la problématique sociologiquement construite, clarté d’exposition, traitement et mise en
forme des résultats, présence d’une bibliographie (i.e. référencée dans le corps du mémoire et
non plaquée) et une démonstration qui permet d’éclairer une question sociologique dans un
contexte professionnel.

Introduction et conclusion
Votre mémoire doit bien sûr comporter une introduction et une conclusion. L’introduction doit
poser un problème et expliquer pourquoi et en quoi il est intéressant. Les questions que vous

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posez en introduction sont essentielles. Votre introduction explique également votre plan en
montrant le sens que revêt l’articulation entre les parties (ou les chapitres).
La conclusion doit ramasser vos observations. Elle peut être l’occasion de porter un regard
autocritique sur votre travail (ce que j’ai fait et ce que j’aurais voulu ou pu faire). La conclusion
peut se terminer par des perspectives de poursuite et éventuellement des recommandations
fondées sur des données sociologiques.

Les données empiriques
Les données empiriques collectées seront analysées et exposées dans le mémoire : extraits de
journaux de terrain, extraits d’entretien, extraits de documents peuvent être cités dans le corps
du mémoire, accompagnés d’une analyse.
Vous expliquerez la façon dont vous avez analysé vos données.
Pour des raisons déontologiques, vous veillerez à rendre anonymes les citations émanant de
personnes observées ou interviewées (utilisation de nom fictifs, etc.)

Présentation détaillée des enseignements
Les enseignements fondamentaux permettent de poser un socle de connaissances pour
comprendre les transformations actuelles des politiques publiques en mobilisant des apports
théoriques (en histoire, en science politique et sociologie), des connaissances fondamentales
sur la gouvernance territoriale et son actualité

UE M2PST311 : Enquête collective
Sandrine Nicourd

Cet enseignement rappelle et approfondit les fondamentaux de l’enquête sociologique
appliquée à une politique publique ou un dispositif associatif. Un encadrement
méthodologique progressif permet le déroulement des différentes phases de l’enquête en
parallèle. Des cadres d’interprétation sociologiques sont proposés pour soutenir les étudiants
dans la construction des raisonnements. Le cadrage théorique propose d’aborder de façon
articulée l’analyse des contextes sociopolitiques et socioéconomiques, les formes de
l’organisation du travail et des emplois, les rapports sociaux de pouvoir et les processus
de socialisation.

Cette enquête se réalise par groupe tout au long du semestre au cours de 3 semaines par mois
où les étudiants doivent s’auto-organiser.
Il s’agit pour chaque groupe de répondre à une demande d’une collectivité ou d’une
association. Cette demande fait l’objet d’une analyse puis d’une enquête et enfin d’une
restitution des résultats début janvier ou fin décembre.
Le travail de chaque groupe est suivi par un.e enseignant.e qui est présent.e qui participe à la
négociation de la demande et à la restitution.

Chaque séance est organisée autour d’un apport/rappel méthodologique qui accompagne le
processus d’élaboration de l’enquête et d’un apport théorique qui prépare la phase
d’interprétation des données.

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 Une séance mensuelle jusqu’en décembre, le lundi matin.
          Apport méthodologique                              Apport théorique
         Cheminement et réflexivité            Les dimensions du "losange" pour l'analyse
                                                                sociologique
Construction du questionnement : De la Dimension 1 : contexte institutionnel et
demande à la problématique                   analyse du territoire : données socio
Analyse du cahier des charges et rédaction démographiques.
de la lettre de cadrage
Déroulement de l’enquête                     Dimension 2: la structure, l'organisation du
De la pré-enquête à l’enquête,               travail et la régulation formelle
Guide d’entretien et conduite
Corpus d'articles sur l'entretien en
sociologie : cf biblio : débat sur les
méthodologies
Analyse des données d’enquête                Dimension 3: socialisations : trajectoires et
Dépouillement des données qualitatives       socialisations dans les interactions.
Analyse thématique transversale
Interprétation       des      données     et
construction du raisonnement                 Dimension 4 : analyse des relations de
Travail bibliographique                      pouvoir.
Charpente de la démonstration
Ecriture du rapport et restitution orale.

Modalités d’évaluation :
Deux            notes           sont             attribuées             aux   étudiant.es :
Une note collective pour le dossier écrit final et la restitution orale
Une note individuelle sur le récit réflexif de l’expérience d’enquête à partir d’un cadre
d’analyse donné aux étudiant.es et du corpus bibliographique.

Bibliographie
Barbot, Janine. 2012. « Mener un entretien de face à face ». In L’enquête sociologique, 115-41.
Quadrige. Paris: Presses Universitaires de France.
Beaud, Stéphane. 1996. « L’usage de l’entretien en sciences sociales. Plaidoyer pour
l’«entretien ethnographique» ». Politix. Revue des sciences sociales du politique, 226-57.
Beaud, Stéphane, et Florence Weber. 1997. Guide de l’enquête de terrain. La découverte.
Bourdieu, Pierre. 1993 « Comprendre », La misère du monde, Seuil
Braconnier, Céline. 2012. « À plusieurs voix. Ce que les entretiens collectifs in situ peuvent
apporter à la sociologie des votes ». Revue française de sociologie 53 (1): 61-93.
Chamboredon, Hélène, Fabienne Pavis, Laurent Willemez, et Muriel Surdez. 1994. « S’imposer
aux imposants. A propos de quelques obstacles rencontrés par des sociologues débutants dans
la pratique et l’usage de l’entretien ». Genèses. Sciences sociales et histoire 16 (1): 114–132.
Darmon, Muriel. 2005. « Le psychiatre, la sociologue et la boulangère : analyse d’un refus de
terrain ». Genèses 58 (1): 98-112.
Dauvin, Pascal, et Johanna Siméant. 2001. « Travailler sur l’humanitaire par entretiens —
Retour sur une « méthode » ». Mots. Les langages du politique 65 (1): 117–133.
Demazière, Didier, et Olivia Samuel. 2010. « Inscrire les parcours individuels dans leurs
contextes ». Temporalités. Revue de sciences sociales et humaines 11.

                                                                                           10
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Dubar, Claude, et Sandrine Nicourd. 2017. Les biographies en sociologie. Repères ? Paris: La
Découverte.
Kaufmann, Jean-Claude. 1996. L’entretien compréhensif. Colin.
Laurens, Sylvain. 2007. « « “Pourquoi” et “comment” poser les questions qui fâchent ? ».
Réflexions sur les dilemmes récurrents que posent les entretiens avec des « imposants » ».
Genèses 69 (4): 112-27.
Mauger, Gérard. 1991. « Enquêter en milieu populaire ». Genèses. Sciences sociales et histoire,
125-43.
Nicourd, Sandrine. 2019. « L’enquête collective de recherche comme démarche pédagogique ».
Sociologos, no 14 en ligne.
Pialoux, Michel. 1995. « L’ouvrière et le chef d’équipe ou comment parler du travail ? »
Formation Emploi 62 (1).
Pinson, Gilles, et Valérie Sala Pala. 2007. « Peut-on vraiment se passer de l’entretien en
sociologie de l’action publique ? » Revue française de science politique 57 (5): 555-97.
Yohana, Emmanuelle. 1995. « Relations d’enquête et positions sociales. Une enquête auprès de
jeunes d’une cité de banlieue ». Genèses. Sciences sociales et histoire 20 (1): 126–142.

UE M2PST312 : Les Migrations : discriminations et inégalités
Enseignante : Lamia Missaoui, lamia.missaoui@uvsq.fr
Cours magistral M2 PST

Présentation du cours

        Cet enseignement vise à comprendre et appréhender comment la sociologie et l’an-
thropologie permettent de saisir le phénomène des migrations internationales : comprendre
ses fonctionnements, ses transformations comme ses mécanismes. Le regard sociologique,
porté au-delà de l’espace national, est particulièrement utile à la compréhension des liens d’ap-
partenance et du poids des logiques migratoires dans la structuration des rapports sociaux de
classes, de sexe, de race et de générations. Il permet de révéler des situations de domination
sociale, de violences physiques ou symboliques, auxquelles les migrants doivent faire face en
développant des stratégies de contournement et de résistance.

De plus, Le cours souhaite familiariser les étudiants avec les catégorisations construites de l'al-
térité qui s'élaborent à divers niveaux : celui des interactions sociales quotidiennes, celui des
représentations sociales, celui des institutions étatiques. Elles peuvent servir à la constitution
de mobilisations identitaires ou d'assignation à des identités. Les catégorisations de l'altérité
de nature cognitive et effective sont ainsi des objets de lutte sociale, mobilisant une multiplicité
d'acteurs et pouvant fonder l'action publique. Les catégorisations sociales de l'altérité, ici eth-
niques et raciales, sont autant des conceptualisations de la réalité sociale que des luttes de
classement visant à la reconnaissance ou non de groupes mobilisés ou constitués.
Trois axes de recherches formeront le corpus de notre réflexion.

-Deux paradigmes pour une même réalité : La sociologie des migrations internationales et la
sociologie de l’intégration et leur articulation.

-Interroger l’Etat-Nation à partir des migrations et comprendre l’étendue de son action même
au-delà de ses frontières géographiques (Externalisation du contrôle depuis les pays de départ,

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privatisation et technicisation de la surveillance des frontières, accords politico-juridique bina-
tionaux et multilatéraux).

-les courants émergents : postcolonialisme où l’articulation des paradigmes : classes so-
ciales/sexes/races. Eclairage des phénomènes et controverses.

Travail attendu
L’UE sera validée par un dossier fait par les étudiants en groupe, ou individuellement une note
sur 20 sera délivrée.
       Conseil aux étudiants :
   -   Lecture par toutes et tous des articles distribués en cours
   -   Participation aux cours : assiduité obligatoire et participation active aux discussions
       provoquées par l’enseignant et/ou par les étudiants.

   1) Présentation du programme des séances et discussion autour de la prise en compte des
      migrations dans la sociologie Française et Européenne.
   2) Sociologie de l’immigration : question de l’intégration et de l’installation des migrants.
   3) « L’homme marginal » ou l’influences sur les relations ethniques.
   4) Les Catégorisations de l’altérité
             • L’expérience de la domination
             • La stigmatisation
             • La naturalisation des différences
             • Logiques d’exclusion : l’étude de Norbert Elias
   5) Intégrer les minorités ? peut-on penser un renversement des perspectives ?
             • L’intégration une responsabilité de la majorité ?
             • Assimilation et naturalisation
             • Islam et intégration : malaise scolaire
             • La doctrine française officieuse de l’intégration : comment et pourquoi a-t-
                  elle évoluée ?
   6) Quelques notions pour penser l’articulation des rapports sociaux de race, de classe et
      de sexe.

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UE M2PST313 : Veille de l’actualité
Matthieu Hély

Descriptif : ce cours a pour objectif d’acquérir des savoir-faire en matière de suivi de
l’actualité. Il s’agit de développer l’esprit de synthèse, la rigueur et la maîtrise de certaines
techniques qui sont des qualités indispensables pour la rédaction du mémoire professionnel.
Ces séances sont l’occasion de découvrir et d’approfondir les enjeux d’une question d’actualité.
C’est aussi un bon entraînement pour la préparation de concours administratifs ou de la fonction
publique.
Mode de validation : il s’agit de réaliser un article sur une thématique d’actualité (en lien avec
les thématiques PST) et d’approfondir par des observations ou des entretiens avec les acteurs
locaux. Ce module s’appuie sur un partenariat avec le Trappy Blog fondé par Medhi Litim
Exemple :
2019 :
   •     http://www.trappyblog.fr/le-terrain-et-les-vestiaires-deviennent-un-lieu-de-rencontre-pour-
         les-habitants-de-la-verriere/
2020 :
   •     http://www.trappyblog.fr/livreur-un-metier-facile-dacces-mais-pas-facile-du-tout/
   •     http://www.trappyblog.fr/une-journee-agitee-au-centre-socioculturel-marc-sangnier/
   •     http://www.trappyblog.fr/la-maison-de-securite-du-quotidien-a-la-reconquete-republicaine-
         de-son-quartier/
   •     http://www.trappyblog.fr/confines-a-jouer/
2021 :

UE M2PST317 Politiques sociales et de santé publique
Odile Join-Lambert
Patrick Hassenteufel

Les politiques sociales couvrent le champ large des interventions des pouvoirs publics au cours
du temps pour résoudre ce que l’on a d’abord appelé la « question sociale » au XIXe siècle, puis
les « problèmes sociaux ». Elles sont en redéfinition permanente, comme en témoignent les
changements réguliers de dispositifs qui conduisent aujourd’hui à en redessiner les frontières.
Prendre pour fil directeur l’action des pouvoirs publics (Parlement, gouvernement,
administrations, collectivités territoriales) ne signifie nullement négliger l’importance des
mouvements sociaux et des autres acteurs (entreprises, organisations professionnelles et
syndicales, associations de tous ordres, Union européenne).
Les définitions retenues pour traiter des politiques sociales sont plus ou moins extensives selon
les pays. En France, la définition initiale est large et englobe la plupart des conditions
d’existence des individus. Pour comprendre les transformations des politiques sociales, le
cours articule deux perspectives analytiques : une analyse des processus de réformes
récentes et un éclairage comparatif du cas de la France. L’objectif est de porter un regard

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sur les différentes dimensions de ces politiques dans chaque pays : le paradigme qui sous-tend
leur élaboration, le contexte économique, social et politique dans lequel elles sont adoptées,
l’organisation qui la met en œuvre et les acteurs qui la font vivre, ainsi que leur impact sur les
publics qu’elles visent.
Modalités d’évaluation
Chaque séance comprend une partie cours magistral et une partie échanges à partir d’un exposé
en binôme/trinôme. La première partie concerne l’enseignement magistral durant lequel seront
présentées les principales notions théoriques permettant de donner du sens à l’élaboration et à
l’application des politiques sociales dans chaque pays. Une note de participation sera donnée.
La seconde partie correspond à la présentation des exposés/dossiers par les étudiants. L’exposé
doit porter prioritairement sur le traitement comparatif du sujet d’un enjeu actuel de
réforme des politiques sociales (à discuter avec l’enseignant en fonction des sujets). Il peut
s’agir de comparer le cas français avec des pays comparables (Europe de l’Ouest, Amérique du
Nord principalement), soit de comparer des pays partageant des caractéristiques du fait de
l’histoire de leurs systèmes de protection sociale et des enjeux auxquels ils sont confrontés (par
exemple les pays d’Europe centrale, d’Amérique latine, d’Asie du Sud-Est, d’Afrique de
l’Ouest …). L’objectif est de travailler à chaque fois sur un aspect théorique et empirique
illustré par des données concrètes (statistiques notamment, mais aussi rapports
d’évaluation parlementaire, etc.). Dans le domaine des politiques sociales, ces données
accessibles par internet abondent (cf. bibliographie) et sont largement sous-utilisées.
Une première note sera donnée lors de l’exposé. L’exposé oral devra être amélioré en fonction
des discussions, et remis sous la forme d’un dossier écrit de 10 à 15 pages au plus tard le 15
juin (tenant compte des remarques faite en séance pour obtenir la note définitive).
Planning des séances
Après un cours introductif, les thèmes des séances peuvent varier et s’orienter sur les politiques
de santé.
Cours 1 : Les politiques sociales en crise
Cours 2 : Enjeux contemporains de l’évaluation et des indicateurs des politiques sociales
Cours 3 : Des politiques de lutte contre la pauvreté aux politiques de lutte contre l’exclusion
Cours 4 . Des politiques du chômage aux politiques d’emploi
Cours 5 : Les politiques de logement
Cours 6 : Les politiques de retraite

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UE M2PST329/ UE M2PST420 : Épistémologie de la recherche
Ce cours est optionnel est en dehors des semaines banalisées. Il est indispensable de l’avoir
suivi pour se présenter au concours pour l’obtention d’un contrat doctoral organisé par l’école
doctorale de Paris Saclay. Ce concours se déroule généralement à partir du mois d’avril.
Coordination : Laurent Willemez (avec Benoît Gaudin, Morgan Jouvenet et Lamia Missaoui)
Mode de validation : une fiche de lecture à partir d'ouvrages que nous proposons.

1er semestre : Fondements de l’épistémologie des sciences sociales (Laurent Willemez)

- Introduction : Définitions et grandes questions : mercredi 29 septembre, 14h-17h

- Qu’est-ce qu’une théorie en sciences sociales : définition des concepts, portée des théories et
enjeux du pluralisme : mercredi 13 octobre, 14h-17h

- Enjeux et logiques de la comparaison : mercredi 10 novembre, 10h-13h

- La construction des catégories : étude des catégories profanes et production des catégories
savantes : mercredi 1er décembre, 9h30h-12h30

- Les enjeux des méthodes : de la « boite à outils » à la réflexivité : mercredi 1er décembre,
14h-17h

- L’épistémologie prise dans les enjeux institutionnels et disciplinaires : mercredi 12 janvier,
14h-17h

2e semestre : questions actuelles de l’épistémologie des sciences sociales (les créneaux ne
sont pas encore fixés)

- Le sociologue dans l’espace public : engagement scientifique et engagement social (Laurent
Willemez)

- Les pièges de la naturalisation et les enjeux de sa déconstruction (Benoît Gaudin) - SHS et
sciences de la nature (1) (Morgan Jouvenet)

- SHS et sciences de la nature (2) (Morgan Jouvenet)

- L’internationalisation et l’indigénisation de la sociologie (Lamia Missaoui)

- Post-colonial studies et tournant global de la sociologie (Lamia Missaoui)

UE M2PST414 : Sociologie des politiques publiques
Jean-Marc Berthet

Le cours est construit en 4 séquences

Séquence 1 : La première séquence propose un premier cadrage théorique des notions suivantes
(exclusion, insertion, inclusion, d’abord…) et de leurs évolutions au fil du temps. Un second
cadrage complémentaire propose une lecture synthétique de deux ouvrages récents sur la
« préférence française pour les inégalités », celui du François Dubet et celui de Patrick Savidan.

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Séquence 2 : La seconde séquence est une présentation des principaux concepts de l’analyse
des politiques publiques à partir des trois ouvrages de Patrick Hassenteuffel ‘Sociologie de
l’action publique », Patrice Duran et Pierre Lascoupes « sociologie de l’action publique » et
l’ouvrage de Jacques De Maillard et Daniel Kubler « analyser les politiques publiques ».

Séquence 3 : La troisième séquence présente sous une perspective historique les premières
réformes territoriales en lien avec la décentralisation depuis les années 1980. Première
décentralisation, création des EPCI en 1999, deuxième décentralisation, montée des
métropoles, loi Notr et Maptam.

Séquence 4 : La dernière séquence présente une lecture des inégalités territoriales à partir de
lectures croisées de différents auteurs : Estebe Guilluy, Davezies, Bouba-Olga, etc, …
J
    • Jean-Marc BERTHET, évaluation des politiques publiques :

Séquence 1 : La première séquence est dédiée à une approche historique de l’évaluation : de la RCB
à la performance.
Les différentes approches de l’évaluation, (rétropsective, prospective, in itinere)
Les résistances à l’évaluation : l’appel des appels Roland Gori, la place des psychanalystes dans les
débats relatifs à l’évaluation.
Séquence 2 : La deuxième séquence est consacrée à la méthodologie d’évaluation et à ses outils
(arbre des objectifs, critères et impacts, référentiel d’évaluation).
Séquence 3 et 4 : Les deux dernières séquences sont consacrées à l’écriture de l’arbre dans sa
totalité avec les impacts, les résultats et les réalisations et les critères et indicateurs qui les
accompagnent ainsi que les questions évaluatives. Les étudiants travaillent en sous-groupe à partir
du travail déjà fait dans le cours Gestion de projet qu’ils finalisent.

    •   Sociologie de l’éducation : Jean-Marc Berthet 18 heures/Samy Mamlouk 6 heures

Séquence 1 : l’histoire des politiques éducatives locales
Des ZEP aux PEDT, la montée des politiques éducatives locales, la montée des dispositifs le contrat
éducatif local en 1998, la réussite éducative en 2005, l’appel de Bobigny, les Pedt en 2013, la
question de la forme scolaire et sa recomposition

Séquence 2 : la question du décrochage scolaire
Le paradoxe du décrochage : une diminution du nombre de décrocher corrélées à une montée
constante de sa préoccupation. Le programme interministériel de recherche de 1999 sur la
déscolarisation, la montée de la préoccupation au sein de l’Education Nationale, la mise en oeuvre
d’une politique publique à partir des années 2010 (SIEI, PSAD, MLDS, …)

Séquence 3 : la relation école-parents
La place des parents au sein de l’école au fil du temps (exclus, représentés, relation individualisée)
La pression au diplôme et l’importance de l’école
Le lien des parents des classes populaires à l’école

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UE M2PST316 : De la politique de la ville à l'égalité des territoires
    Plan détaillé des cours d’Eric Lenoir, chef de projet outre-mer, Agence nationale de la
                                  cohésion des territoires (ANCT)

Ces cours organisés en 4 séquences visent à dresser un panorama de l’origine, de l’évolution
et de l’actualité des politiques publiques de l’aménagement du territoire et de la politique de
la ville aujourd’hui rassemblées dans le cadre de la politique de cohésion des territoires pilotée
de façon opérationnelle par l’ANCT à la suite du Commissariat général à l’égalité des territoires
(CGET). Ils sont organisés à partir d’une présentation des éléments de contexte socio-
démographiques, économiques et institutionnels, des grandes étapes historiques des
politiques publiques afférentes, des orientations, dispositifs et outils, ainsi que des acteurs qui
concourent à leur mise en œuvre. Nourris par plus de 20 ans d’expériences auprès de l’Etat,
d’un établissement public de l’Etat, d’une commune et dans le conseil, cet enseignement
s’attache à faire le lien entre théorie, fabrique et mise en œuvre des politiques publiques. Il
intègre un petit module nouveau porte sur l’égalité femmes-hommes sous le prisme de la lutte
contre les inégalités territoriales et sexuées. Enfin, il est ajouté une rapide approche
internationale et européenne sur les politiques de cohésion et de prévention de la
délinquance

I.Approche historique des politiques publiques : de l’aménagement du territoire à l’égalité
et à la cohésion des territoires

-Grandes caractéristiques et évolutions économiques et démographiques des territoires en
France depuis la Révolution

-Génèse de l’aménagement du territoire : une conception française historiquement basée sur
un Etat unitaire et centralisé ; les grandes évolutions de Colbert à la seconde guerre mondiale
en passant par l’organisation départementale et communale et l’instauration des préfets sous
Napoléon ;

-les débuts de la politique d’aménagement du territoire juste après la 2 e guerre mondiale
(« Paris et le désert français » de Jean-François Gravier ; Une vision jacobine de
l’aménagement du territoire impulsé par l’Etat jusqu’en 1982 : 1er Plan national
d’aménagement du territoire en 1950 porté par Eugène Claudius-Petit, Commissariat général
au plan, DATAR, principales réalisations) ;

-A partir de 1982 : de nouvelles relations Etat/espace local sous le prisme de la
décentralisation (déploiement de l’intercommunalité et montée en puissance des régions ;
affirmation de l’Europe et de la mondialisation ; prévalence du développement
local ; l’irruption des enjeux du développement durable ; diffusion de la notion de
démocratie participative ; développement de nouveaux thèmes (innovation, compétitivité,
attractivité, accessibilité) ;

-Vers l’égalité des territoires, puis la cohésion des territoires (années 2010 : la nécessité de
repenser le système français d’aménagement du territoire dans un nouveau contexte
démographique, de mobilité et de nouvelles relations urbain/rural ; penser l’articulation entre

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justice sociale et justice spatiale, entre égalité des personnes et égalité des territoires ;
prendre en compte les grandes transitions démographiques, numériques, écologiques dans
les territoires ; création et missions du CGET avec prise en compte des territoires fragiles ;
nouvelle donne liée à la création en 2020 de l’ANCT avec double objectif de soutien à
l’ingénierie et d’accompagnement des politiques de cohésion des territoires) ;

-Les principaux outils et programmes actuels en matière de cohésion des territoires sous le
prisme de l’aménagement du territoire, avec focus sur les territoires ruraux : CPER ; FESI ;
contrats de ruralité ; programme Action cœur de ville ; Territoires d’industrie ; numérique ;
France services ; Petites villes de demain…

II.Evolution et veille de l’actualité de la politique de la ville

-Un bref détour historique sur le logement social et son évolution ;

-Génèse et grandes étapes de l’histoire de la politique de la ville après la 2 e guerre mondiale
(de la construction des ZUP à la prise de conscience dans les années 1970 des limites du
modèle des grands ensembles ; les premières démarches à la fin des années 1970 ;
l’émergence et la structuration de la politique de la ville (1981-88) dans le contexte nouveau
de la décentralisation ; la maturité et consolidation de la politique de la ville par l’intégration
dans une démarche globale (1989-2002) ; les évolutions induites par les lois Borloo du
1/8/2003 et Lamy du 21/2/2014 ;

-les grands principes transversaux qui constituent le fil directeur de la politique de la ville du
début des années 1980 à aujourd’hui : territorialisation des politiques publiques, diagnostic
partagé, transversalité et approche intégrée, démarche partenariale, interministérialité,
contractualisation, participation des habitants ;

-les infléchissements en termes d’orientations et de ciblage territorial avec évolution de la
géographie prioritaire (des ZUS aux QPV) ;

-évolution de la gouvernance nationale et territoriale et des opérateurs ;

-Politique de la ville et politique d’intégration : des histoires parallèles ;

-Le renouvellement urbain ;

-Les nouveaux contrats de ville (2015-2020) : orientations avec 3 piliers thématiques ; priorités
transversales ; co-construction ; principales catégories d’actions et dispositifs ; évolutions
récentes ; exemples ;

-Les orientations sous le Quinquennat Macron : du discours de Tourcoing, au rapport Borloo
et aux mesures de la mobilisation nationale pour les habitants des quartiers (18 juillet 2018) ;

-Les métiers de la politique de la ville (métiers de la maîtrise d’œuvre de la PV ; du côté des
collectivités territoriales, de l’Etat, des opérateurs urbains ; les métiers associés (conseil,
travail social, nouveaux métiers en lien avec la médiation…).

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III.Approche des inégalités territoriales et sexuées

-bref retour historique sur les questions d’égalité, sur le féminisme et sur les droits des
femmes ; avancées en France traduites dans la loi : mais comment passer de l’égalité formelle
à l’égalité réelle ?;

-les chiffrés clés de l’égalité en France ;

-la Grande cause nationale du quinquennat ;

-Des inégalités sexuées renforcées dans les territoires fragiles (QPV et territoires ruraux)
objectivées par les travaux de l’Observatoire national de la politique de la ville et de
l’Observatoire des territoires du CGET;

-La lutte contre les inégalités sexuées et territorialisées : une des priorités transversales au
titre de la cohésion des territoires (avec une attention aux QPV et aux territoires ruraux) se
traduisant dans des travaux d’observation, d’études et à travers le soutien à de multiples
actions au sein en particulier des Contrats de Plan Etat Région (CPER), des contrats de ville,
des contrats de ruralité, des FESI, mais aussi des programmes de l’ANCT ;

-Focus sur les travaux du CGET sur les freins et leviers pour l’accès à l’emploi des femmes des
territoires ruraux (8 mars 2019) ;

-Les outils proposés par l’Observatoire des territoires pour réaliser des diagnostics sexués
territorialisés.

4. petite ouverture internationale et européenne sur les politiques de cohésion et de
prévention de la délinquance

-L’ONU et ses agences spécialisées : focus sur ONU Habitat et la Conférence des Nations unies
Habitat 3 sur le logement et le développement urbain durable (Quito, 2016) : l’Agenda urbain
mondial;
-L’Agenda urbain pour l’Union européenne (Pacte d’Amsterdam de mai 2016, 12 partenariats
européens dont celui sur la pauvreté urbaine co-piloté par le CGET ;
-Le programme Urbact III (2014-2020) : programme Européen de coopération territoriale
visant à promouvoir le développement intégré et soutenable dans des villes européennes ;
-Le Réseau européen de prévention de la criminalité (EUCPN) ;
-ONG et réseaux d’acteurs internationaux et européens sur le champ de la prévention de la
délinquance et de la sécurité urbaines (Forum européen pour la sécurité urbaine (EFUS) ;
Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC)).

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13/01/22

M2PST314/M2PST415 : Ingénierie de la participation 1 & 2
Barbara SERRANO

Objectifs pédagogiques visés
1) contenu et plan développé
Ce cours, organisé en 8 séances, vise à dresser un panorama des pratiques de consultation, de
concertation et de participation des citoyens aux décisions publiques, de son origine dans les
années 1970 jusqu’à nos jours.
Il commence par rappeler les grandes étapes en France en les mettant en relation avec les
expériences internationales (circulation et appropriation de certains modèles, influence des
conventions internationales…).
Sont ensuite étudiés différents outils participatifs (débat public, concertations, conférences de
consensus, jurys citoyens, budgets participatifs…) en fonction des différents enjeux auxquels
ils visent à répondre (résoudre des situations de controverse, recherche d’inclusion des citoyens
dans la fabrique des politiques publiques…) et des problèmes et secteurs concernés
(principalement l’environnement et l’urbanisme).
Enfin, le cours aborde à partir de cas concrets, les aspects techniques de la pratique
participative : quels outils utiliser pour quels enjeux ? Quel public cibler ? Comment animer
une réunion publique ? Comment restituer les conclusions d’une concertation auprès du
public ? Comment éviter les effets d’exclusion sociale ? Quelle place pour le numérique ?
Lors du cours, des professionnels seront ponctuellement invités pour faire part de leur
expérience.

4) déroulement et organisation pratique

I. Evolution de la participation en France : du militantisme à une politique de l’offre.
II. Panorama des pratiques participatives et délibératives dans le monde.
III. Etude comparative des outils participatifs

UE M2PST315 : Gestion de projet et aspects budgétaires
Jean-Marc BERTHET et Marc COELHO

Le cours de gestion de projet de 18 heures est partagé. Jean marc Berthet en assure 12 h
décomposée de la façon suivante

Séquence 1 : la gestion de projet et le diagnostic territorial
Le diagnostic territorial
Les outils du diagnostic : (recueil de données qualitatives et qualitatives)
La synthèse du diagnostic (matrice EMOFF, tableau des besoins et des priorités)

Séquence 2 : la mobilisation des partenaires
Les outils de la mobilisation
Les outils de l’analyse stratégique (cartographie des acteurs, matrice EIO)
Coordination, coopération : la différence des constructions partenariales
Partenariat, réseau, milieu, les types de partenariat
Les enjeux de la comitologie

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