APPEL A PROJETS - Conseil régional ...
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car APPEL A PROJETS PLAN DE COMPETITIVITE ET D’ADAPTATION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES (PCAE) - VOLET ELEVAGE REGLEMENT DE L’APPEL A PROJETS « MODERNISATION DES BATIMENTS D’ELEVAGE » TYPE D’OPERATIONS 4.1.1 DU PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT RURAL DE LA REGION DES PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 Prolongé - Version du 21 mai 2021
SOMMAIRE 1. Préalables ................................................................................................................................................................ 5 2. Action des financeurs et gestion des enveloppes de crédits ................................................................................... 5 3. Appels à projets ....................................................................................................................................................... 6 4. Instruction des projets ............................................................................................................................................. 6 5. Critères d’éligibilité .................................................................................................................................................. 7 6. Engagements ......................................................................................................................................................... 10 7. Démarche de progrès ............................................................................................................................................ 11 8. Sélection des projets.............................................................................................................................................. 13 9. Décision d’attribution et paiement ........................................................................................................................ 15 10. Modalités d’aide .................................................................................................................................................... 16 11. Investissements éligibles ....................................................................................................................................... 20 12. Attribution et paiement ......................................................................................................................................... 22 13. Durée ..................................................................................................................................................................... 22 Liste des annexes ........................................................................................................................................................... 22 PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 2
VU les articles 107 et 108 et suivants du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne, VU le règlement (UE) n°1303/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant dispositions communes relatives au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion, au Fonds européen agricole pour le développement rural et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, portant dispositions générales applicables au Fonds européen de développement régional, au Fonds social européen, au Fonds de cohésion et au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, et abrogeant le règlement (CE) n° 1083/2006 du Conseil, VU le règlement (UE) n°1305/2013, modifié, du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au soutien au développement rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), VU le règlement (UE) n°1306/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au financement, à la gestion et au suivi de la politique agricole commune, VU le règlement délégué (UE) n°480/2014 de la Commission du 3 mars 2014 complétant le règlement (UE) n°1303/2013 du Parlement européen et du Conseil sus visé, VU le règlement d'exécution (UE) n°808/2014 de la commission du 17 juillet 2014 portant modalités d’application du règlement (UE) n°1305/2013, modifié, du Parlement européen et du Conseil relatif au soutien au développement rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural, modifié, VU le règlement d'exécution (UE) n°809/2014 de la Commission du 17 juillet 2014 établissant les modalités d'application du règlement (UE) n°1306/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au financement, à la gestion et au suivi de la politique agricole commune, VU le règlement (UE) n°2020/2220 du 23/12/2020 établissant des dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) en 2021 et 2022, et modifiant les règlements (UE) no 1305/2013, (UE) no 1306/2013 et (UE) no 1307/2013 en ce qui concerne les ressources et leur application en 2021 et 2022 et le règlement (UE) no 1308/2013 en ce qui concerne les ressources et la répartition de ce soutien pour les exercices 2021 et 2022 VU la décision d’exécution de la Commission européenne C (2014) 5752 du 8 août 2014 portant approbation de certains éléments de l’accord de partenariat conclu avec la France, VU la décision d’exécution de la Commission européenne C (2015) 6093 du 28 août 2015 portant approbation du programme de développement rural de la région (PDRR) des Pays de la Loire en vue d’un soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural, modifié, VU la décision portant approbation de la modification du PDDR en cours (Version 9), VU la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles du 27 janvier 2014, VU le décret n°2014-580 du 3 juin 2014 relatif à la gestion de tout ou partie des fonds européens pour la période 2014-2020, VU le décret n°2015-445 du 16 avril 2015 relatif à la mise en œuvre des programmes de développement rural pour la période 2014-2020, VU la délibération du Conseil régional des 30 et 31 janvier 2014 demandant l'autorité de gestion du FEADER pour la période 2014-2020, VU la délibération du Conseil régional du 26 juin 2014 relative à l’organisation et au pilotage des politiques européennes, VU la délibération de la Commission permanente du 29 septembre 2014 relative à la candidature de la Région aux fonctions d'autorité de gestion des fonds européens pour la période 2014-2020 et la décision du Préfet du 14 octobre 2014, VU le budget voté au titre de l’exercice 2020 lors des séances du Conseil régional relatives au budget de la Région, VU le règlement financier de la Région des Pays de la Loire, VU la délibération du Conseil régional du 18 décembre 2015 modifiée donnant délégation du Conseil régional à la Commission permanente, PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 3
VU l’arrêté de la Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire relatif aux délégations de signature aux agents de l’Etat pour l’ensemble des documents nécessaires à l’instruction, à l’attribution et au retrait des aides FEADER en vigueur, VU la convention relative à la mise en œuvre des dispositions du règlement (UE) n°1305/2013 du 17 décembre 2013, modifié, concernant la politique de développement rural dans la région des Pays de la Loire du 31 décembre 2014 et ses avenants, VU les conventions relatives à la délégation de certaines tâches de l’autorité de gestion du programme de développement rural des Pays de la Loire aux Directions départementales des territoires (et de la mer) de la région des Pays de la Loire pour la période de programmation 2014-2020 en dates du 16, 20, 23 et 26 mars 2015 et leurs avenants, VU les conventions destinées à confier la gestion administrative et la signature des décisions d’attribution des aides régionales octroyées dans le cadre du Programme de développement rural des Pays de la Loire 2014-2020 aux Direction départementales des territoires (et de la mer) des Pays de la Loire en dates du 9, 16, 23, 24, et 27 novembre 2015 et leurs avenants, VU l’arrêté de la Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire relatif aux délégations de signature aux agents de l’Etat pour l’ensemble des documents nécessaires à l’instruction, à l’attribution et au retrait des aides FEADER en vigueur, VU l’avis du Comité régional de suivi lors de la consultation écrite du 24 mars au 14 avril 2021 sur les critères de sélection et les plafonds des opérations au financement FEADERVU l’Instruction technique DGPE/SDC/2017-430 du 11 mai 2017 relative aux modalités de financement de la gestion des effluents d’élevage dans le cadre du Plan de Compétitivité et d'Adaptation des Exploitations agricoles PCAE. Modifications relatives à l'application des délais de financement dans le bassin Loire-Bretagne, VU la délibération de de la commission permanente du Conseil régional du 21 mai 2021 approuvant le présent règlement d’intervention. PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 4
1. Préalables Le présent règlement définit les modalités de soutien pour les investissements du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE), volet élevage en Pays de la Loire. Il concerne les productions de bovins, ovins, caprins, équins, porcins, volailles (dont gibiers à plumes et pigeons) et lapins. Le PCAE accompagne les investissements pour développer la performance économique, favoriser la préservation de l’environnement, la biosécurité, le bien-être animal et améliorer les conditions de travail ; ceci par la modernisation des élevages, le développement d’une démarche agroécologique, l’amélioration de la performance énergétique, l’amélioration de la qualité des produits, la valorisation des liens entre produits et territoires. Il s'inscrit, conformément aux dispositions du règlement (UE) n°1305/2013 du Parlement et du Conseil, au sein de l’opération 4.1.1 – Investissements dans les bâtiments d’élevage du programme de développement rural régional (PDRR) Pays de la Loire 2014-2020 prolongé. Les projets retenus doivent répondre à l’un des deux domaines prioritaires de l’Union européenne pour le développement rural : • « Compétitivité » (domaine prioritaire 2A : Améliorer les résultats économiques de toutes les exploitations agricoles et faciliter la restructuration et la modernisation des exploitations agricoles, notamment en vue d'accroître la participation au marché et l'orientation vers le marché, ainsi que la diversification agricole) • « Environnement » (domaine prioritaire 5B : Développer l'utilisation efficace de l'énergie dans l'agriculture et la transformation alimentaire). Les actions doivent également s’inscrire dans les trois priorités transversales de l’Union que sont l’innovation, le climat, l’environnement. La politique d’investissement doit privilégier une approche globale de l’exploitation permettant de s’assurer que l’investissement améliore de façon durable la situation de l’exploitation, tant sur le plan économique qu’environnemental (cf. principe de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles). Tous les projets doivent intégrer une démarche de progrès. Ils doivent tendre vers des objectifs d'amélioration de la qualité et/ou de l'impact environnemental. 2. Action des financeurs et gestion des enveloppes de crédits Gestion des enveloppes de crédits L’enveloppe de dépense publique totale prévue pour le dispositif PCAE élevage, sur la période 2014-2020, est de 145,86 M€ et sera complétée pour la période de transition 2021-2022. Les besoins seront estimés chaque année en fonction de la conjoncture et de différents paramètres (évolution de la réglementation…). Des enveloppes par appel à projets pourront être définies. Afin de prendre en compte la diversité des filières animales et leurs besoins spécifiques et dans un souci d’équité dans l'accès aux aides, 3 sous-enveloppes annuelles sont établies selon les 3 groupes de filières suivants : herbivores (bovin lait, bovin viande, veaux de boucherie, ovins, caprins, équins), avicole-cunicole (dont les élevages de gibier à plumes et de pigeons) et porcin avec le principe suivant : • La répartition des crédits annuels (80%) entre les 3 sous-enveloppes basée sur le chiffre d’affaires régional et les besoins exprimés par chaque filière, soit 55% bovins ovins caprins équins, 30% aviculture/cuniculture, et 15% porcs, • La fongibilité annuelle des 3 sous-enveloppes : les crédits pourront être basculés d'un groupe sur l'autre à l'issue de la sélection des dossiers, selon la consommation et les besoins constatés, • La constitution d’une réserve de 20% pour tenir compte lors du dernier appel à projets d'un éventuel retard d'une filière, lié à un événement conjoncturel particulier. Action des financeurs PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 5
La répartition de l’aide publique totale fixée dans le PDR est la suivante : FEADER (53%), contreparties nationales (47%). Les contreparties aux fonds européens pour cet appel à projets pourront être amenées par : • L’État qui intervient dans le cadre du plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles (PCAE). En plus des crédits État socle, il sera notamment mobilisé pour les années de transition 2021 et 2022 une enveloppe État supplémentaires de 10 millions d’euros pour la Région Pays de la Loire dans le cadre du Pacte Biosécurité et Bien-Être Animal (Pacte BBEA) du Plan France Relance annoncé et mis en place par le gouvernement français. • La Région des Pays de la Loire qui intervient dans le cadre du schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation et du rapport agriculture et développement durable, Répartition indicative des financements : Type d’investissements Répartition de l’aide publique totale (cf. point 8) Investissements de FEADER (53%) modernisation (hors mise aux Cofinancement national (47%) : Etat, Région normes) Investissements de mise aux FEADER (53%) normes pour la gestion des Cofinancement national (47%) : Etat effluents d’élevage 3. Appels à projets Deux appels à projets seront réalisés par an. Les dates limites prévisionnelles pour le dépôt des dossiers de demande d’aide sont fixées chaque année au 12 mars et au 15 septembre. Pour être éligibles, les demandes d’aides doivent être envoyées pendant la période d'ouverture de chaque appel à projets (cachet de la poste faisant foi). Elles sont à adresser au guichet unique, à la Direction Départementale des Territoires (DDT) ou la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) du département dans lequel le siège de l'exploitation se situe. Les documents relatifs à chaque appel à projets sont mis en ligne sur le site internet de la Région à l’adresse suivante : www.europe.paysdelaloire.fr. Seuls les dossiers composés à partir des documents en vigueur lors de l’appel à projets sont recevables. 4. Instruction des projets L’instruction des projets porte sur la vérification des critères d'éligibilité (cf. 5), du respect des engagements (cf. 6), et de la consistance de la démarche de progrès (cf. 7). Toutes les pièces constitutives du dossier doivent impérativement être à la disposition de la DDT(M) pour que les services puissent procéder à l’instruction de la demande. L’administration se réserve le droit de recevoir certaines pièces complémentaires au-delà de la date de clôture de l’appel à projets. Pour les projets nécessitant un arrêté d’enregistrement ou d’autorisation ICPE : le dossier pourra être considéré complet sur présentation du récépissé du dépôt de demande d’enregistrement ou d’autorisation ICPE. L’arrêté d’enregistrement ou d’autorisation ICPE devra être fourni à la DDT(M) avant la demande de versement du premier acompte. Dans un délai d’un mois à compter de la réception de la demande de subvention, la DDT(M) adresse au deman- deur un courrier d’accusé réception précisant la date de début d’éligibilité des dépenses (correspondant à la date de réception du dossier par la DDT(M)). Il ne peut être délivré que si le formulaire est dûment rempli. Tout engagement de la part du demandeur en faveur de l’exécution des travaux présentés dans le dossier de demande PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 6
d’aide (signature de devis pour accord, versement d’acompte, facturation…) établi antérieurement à la date de début d’éligibilité des dépenses entraîne l’inéligibilité des dépenses correspondantes. Dans un délai de deux mois à compter de la date de fin d’appel à projets, la DDT(M) adresse un courrier au demandeur : • Si toutes les pièces requises sont présentes à la date de relevés périodiques correspondante de l’appel à projets, le courrier précise que le dossier est complet et qu’il sera instruit ; A défaut, le demandeur recevra un courrier lui précisant que la demande est rejetée. o Si l’arrêté de permis de construire ou déclaration de travaux pour les projets le nécessitant n’est pas présent, un courrier précisant cette pièce manquante à fournir sera adressé au demandeur dans un délai de 2 mois à compter de la date de dépôt de la demande. Il dispose d’un délai d’un mois à compter de la date d’envoi du courrier pour transmettre les pièces. Si le dossier a été complété dans le délai imparti, la DDT(M) adresse un courrier précisant que le dossier est com- plet et qu’il sera instruit. A défaut la demande sera rejetée. o Pour les JA et nouveaux installés en cours d’installation en forme sociétaire, le demandeur devra communiquer au plus tard le dernier jour de l’appel à projets, une preuve de dépôt au registre du commerce s’il n’est pas en mesure de fournir un Kbis à jour. Le Kbis définitif sera à communi- quer au plus tard à la première demande de paiement ; o De même ces JA et nouveaux installés en phase d’installation devront joindre l’attestation MSA « à jour de ses cotisations » au plus tard à la première demande de paiement, o De même les JA et nouveaux installés en cours d’installation en forme sociétaire devront joindre un relevé d’identité bancaire au plus tard à la première demande de paiement. • En cas de rejet de la demande d’aide pour les motifs précédents, le demandeur garde la possibilité de déposer un nouveau dossier à un appel à projets suivant. La date de début d’éligibilité des dépenses correspondra alors à la date de réception de ce nouveau dossier. La répartition des dossiers entre les domaines prioritaires 2A (compétitivité) et 5B (énergie) sera faite par les services instructeurs des DDT(M) sur la base de la nature des projets présentés. 5. Critères d’éligibilité Pour que son dossier soit éligible, le projet du demandeur doit répondre aux priorités d’intervention du plan et être retenu dans le cadre de l’appel à projets. Les demandes qui concernent des projets ne remplissant pas ces conditions font l’objet d’une décision de rejet pour cause d’irrecevabilité des dossiers. Les critères d'éligibilité déterminent l'accès du dossier au dispositif. Une opération n’est pas éligible si elle a été matériellement achevée avant le dépôt de la demande d’aide. Le simple renouvellement à l’identique d’un équipement n’est pas éligible. 5.1 Éligibilité des demandeurs Sont éligibles au sens de l’article 4 du règlement (UE) n°1307/2013 : - Les agriculteurs personnes physiques ; - Les agriculteurs personnes morales dont les groupements agricoles d'exploitation en commun (GAEC) et les sociétés civiles laitières (SCL) ; - Les coopératives d'utilisation de matériel agricole (CUMA) à jour de leur cotisation au HCCA. Les CUMA doivent être composées uniquement de membres exerçant une activité agricole. - Les établissements de développement, d'enseignement et de recherche agricole qui exercent une activité agricole au sens de l’article 4 du règlement (UE) n°1307/2013 ; En outre, le porteur de projet, personne physique ou au moins un associé pour les personnes morales, doit être : - Âgé d’au moins 18 ans et de moins de 62 ans. La situation est appréciée au 1er janvier de l’année civile de dépôt de la demande. - De nationalité française ou ressortissant d'un état membre de l'Union européenne. Le porteur de projet doit avoir son siège d'exploitation de production situé en Pays de la Loire. PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 7
Pour les sociétés civiles laitières (SCL) un même projet ne pourra pas faire l’objet d’une demande d’aide simulta- née de la SCL et de l’un de ses membres. Plusieurs sociétés, si elles sont composées exactement des mêmes membres, ne peuvent pas bénéficier de plusieurs aides PCAE dans la même filière. Sont exclues du dispositif les entreprises en difficulté avérée ; ainsi, les entreprises accompagnées doivent pou- voir être éligibles à des aides d'Etat et ne pas être l'objet d'une procédure collective en cours. Sont également exclues du dispositif les sociétés de fait et les co-exploitations. Les différents porteurs de projets doivent respecter les obligations réglementaires en vigueur dans les domaines social, sanitaire et environnemental. Il est strictement interdit de solliciter une aide sur un autre dispositif pour les mêmes projets d’investissements que ceux présentés dans le présent appel à projets PCAE. Des contrôles réalisés au moment des demandes d’aides et de paiement vérifient l’absence de double financement. S’il est constaté en instruction PCAE qu’un même investissement a fait l’objet d’un dépôt de demande de subvention auprès d’un autre financeur alors le dossier PCAE est clôturé sans aide. Une demande conjointe faite en parallèle sur le PCAE animal et sur une autre mesure d’intervention n’est donc pas possible. 5.2 Eligibilité du jeune agriculteur et nouvel installé Les Jeunes Agriculteurs (JA) sont les agriculteurs tels que définis dans l’article 2 du règlement (UE) n°1305/2013 du Parlement Européen et du Conseil, modifié. Ils bénéficient des aides nationales à l’installation et sont installés à la date de la demande depuis moins de 5 ans à compter de la date figurant sur le certificat de conformité CJA. Le JA doit vérifier les conditions suivantes lors de la demande d’aide : - Être bien propriétaire de la parcelle concernée par le projet ou bénéficiaire de l'autorisation du propriétaire, - Avoir obtenu son permis de construire pour le projet, - Pour une installation dans le cadre sociétaire, avoir obtenu le n° SIRET d'identification de la société, - Le projet doit être inscrit dans le plan d’entreprise (PE). Pour bénéficier de la majoration du taux d’aide, il doit en outre avoir moins de 40 ans à la date de dépôt de son dossier de demande complet. La majoration JA est définitivement acquise quand le Jeune présente son CJA lors du versement de premier acompte. Le nouvel installé est un agriculteur âgé de plus de 40 ans à la date d’installation (date d’inscription à la MSA en tant que chef d’exploitation), âgé de moins de 50 ans et installé depuis moins de 5 ans à la date de dépôt de la demande d'aide. Il doit être issu d’une autre branche d’activité que l’agriculture, sauf s’il était jusque-là salarié non exploitant. Le conjoint ne doit pas lui-même être exploitant, sauf dans le cas de la création d’un nouvel atelier de production. Il doit justifier d'une formation suffisante (niveau IV minimum) pour exercer son activité. Enfin pour prétendre à une notation équivalente à celle des JA aidés, il doit fournir un plan d'entreprise sur une durée de 5 ans à partir de l’installation et qui intègre le projet d’investissement qui fait l’objet de la demande. 5.3 Respect des normes communautaires en matière de gestion des effluents d’élevage Sont éligibles les exploitations d’élevage qui respectent les normes minimales dans le domaine de l’environne- ment, ce qui implique que leur situation soit conforme au regard de la mise aux normes liées à la gestion des effluents. Les dossiers doivent comporter une expertise de dimensionnement des capacités de stockage d'ef- fluents d'élevage avant et après projet, basée sur les capacités agronomiques de l’exploitation et de son plan d’épandage. Cette expertise est réalisée au moyen de l’outil DEXEL ou préDEXEL. Dans un certain nombre de cas, des dérogations à l'expertise de dimensionnement avant travaux existent : • L’élevage est une installation classée pour l’environnement qui relève du régime de l’autorisation ou de l’enregistrement, sans modification des effectifs depuis l’arrêté ; PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 8
• L’éleveur est un JA installé depuis moins de 2 ans en exploitation individuelle ou en société, si le projet de mise aux normes est programmé dans son PE au-delà de la deuxième année, la dérogation à l’exper- tise de dimensionnement est étendue à concurrence de l’échéance indiquée dans le PE ; • Les bâtiments de logement de l’ensemble des filières animales présentes sur l’exploitation, avant-projet, sont tous des litières accumulées intégrales stockables au champ ; L'expertise de dimensionnement après travaux n'est pas nécessaire pour les élevages dans lesquels toutes les filières animales présentes sont logées sur litières accumulées intégrales stockables au champ. Les dérogations citées ci-dessus ne s’appliquent pas pour les projets sollicitant une aide financière au titre de la mise aux normes. 5.4 Respect des normes communautaires en matière de bien-être animal et de la biosécurité Sont éligibles les exploitations d’élevage qui respectent les normes minimales dans le domaine du bien-être animal, ce qui implique que leur situation soit conforme au regard de la mise aux normes liées aux conditions de bien-être animal. Les exploitations qui ont fait l’objet d’un procès-verbal, dressé dans l’année civile qui précède la date de dépôt de la demande d’aide, au titre des points de contrôles des normes minimales en matière d’hygiène et de bien- être des animaux de la ou des filières(s) en lien directe avec le projet sont inéligibles. 5.5 Exploitations concernées par l’application d’une nouvelle norme : cas spécifique des jeunes agriculteurs (JA) Les JA ont deux ans à compter de la date de l'installation (Certificat de conformité Jeunes agriculteurs) ou durant la période de réalisation des actions définies dans le plan d'entreprise, pour réaliser et achever leurs travaux (factures acquittées) de mise aux normes. Toute demande d’aide de mise aux normes s’appuie sur la réalisation d’un Dexel (module PCAE) ou Prédexel faisant ressortir les situations avant et après projet mentionnant la capacité minimum à créer, dont celle non admissible au financement. Ces documents sont obligatoires. Ils sont joints au dossier de demande. 5.6 Plancher de dépenses éligibles Afin de privilégier les projets structurants, le plancher de dépenses éligibles est fixé à 5 000 € (investissements matériels et immatériels compris). 5.7. Seuils d’éligibilité spécifiques Les conditions suivantes devront être respectés à la date de demande d’aide, au travers de la demande de sub- vention qui devra indiquer le nombre d’animaux que devra compter l’élevage à l’issue du projet : - Pour les projets ovins le cheptel minimum pour être éligible est de 50 brebis. - Pour les projets caprins le cheptel minimum pour être éligible est de 45 chèvres. - Pour la filière équine, sont éligibles uniquement les éleveurs professionnels de l’élevage. L’activité éle- vage doit représenter plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’exploitation. Le nombre d’UGB (Unité Gros Bovin) doit être supérieur à 5. Pour la filière des courses, il sera pris en compte dans le calcul de ce seuil tous les UGB de moins d’un an ainsi que les mâles et femelles reproducteurs adultes. Pour les autres filières équines tous les UGB compris entre un et trois ans ainsi que les mâles et femelles repro- ducteurs adultes seront pris en compte dans le calcul de ce seuil. Seuls les chevaux d’élevage sont pris en compte. Dans le cas d’un bâtiment de logement accueillant également des chevaux de compétition, PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 9
la dépense éligible sera calculée au prorata du nombre de chevaux d’élevage sur le nombre total de chevaux prévus dans le projet. 5.8 Périodicité des dépôts de dossiers Les investissements qui seront aidés dans le cadre de cet appel à projets ne doivent pas avoir fait l’objet d’une demande d’aide au titre d’un autre appel à projets PCAE élevage. Un candidat ne pourra pas présenter plus d'un dossier par an dans la même filière animale (bovin lait, bovin viande, ovins, caprins, veaux de boucherie, avicole, cunicole, porcin, équin) sur la période de transition (2021 – 2022) et plus de deux dans deux filières différentes, et ce sur les deux années de transition. Le candidat pourra déposer un deuxième dossier pour une même filière sur la période 2021-2022 si et seulement si les deux projets sont différents et si un (et un seul) des deux projets est particulièrement axé sur la biosécurité et/ou le bien-être animal. On entend par dossier présenté un dossier qui a été sélectionné. Si le dossier n’a pas été sélectionné, le candidat ne peut représenter strictement le même dossier. A la date de dépôt de la demande d’aide, si une aide a déjà été attribuée sur la période 2015-2020, elle doit avoir fait l’objet d’un dépôt d’une dernière demande de paiement. Les cas suivants constituent des exceptions : - L’arrivée d’un JA ou Nouvel Installé sur l'exploitation à condition qu’il s’agisse d’une première installation. De plus, à la date de dépôt de la 2ème demande d’aide, la 1ère demande d’aide doit avoir fait l’objet d’une dernière demande de paiement sauf s’il s’agit de la construction d’un nouveau bâtiment distinct. - Deux demandes d’aide de construction ou de rénovation volailles SIQO (Signe d’Identification de la Qualité et de l’Origine) peuvent être déposées sur la période 2021-2022, toutefois le montant cumulé des dépenses éligibles des deux demandes de construction ou rénovation sera plafonné dans la limite du plafond global de dépense éligible (cf. 10.2). - 6. Engagements Le candidat à l'aide accepte les engagements suivants : - Toute dépense d'investissement, pour être éligible, doit avoir fait l'objet d'une demande d'aide par le porteur du projet, préalablement à son commencement d'exécution, à l'exception des études préalables. Cette demande est constituée du dossier complet de demande d’aide. Elle est déposée au guichet unique. La date de début d'éligibilité des dépenses correspond à la date de réception de la demande mentionnée sur l’accusé réception délivré par le guichet unique. Seuls les dossiers complets au terme de la période d'appel à projets (cachet de la poste faisant foi) pourront être instruits. L’accusé réception du dossier complet délivré par l'administration ne vaut pas accord d'attribution de l'aide. Il est donc conseillé d'attendre la notification de l'aide pour commencer les travaux. - Engagement, sous réserve de l’attribution de l’aide : o À détenir, conserver, fournir tout document ou justificatif permettant de vérifier la réalisation effective de l’opération, demandé par l’autorité compétente, pendant 10 années à partir de la date du paiement final de l’aide FEADER, o À informer le guichet unique de toute modification de sa situation, de la raison sociale de sa structure, de son projet ou de ses engagements, o À se soumettre à l’ensemble des contrôles administratifs et sur place qui pourraient résulter de l’octroi d’aides nationales et européennes, o À ne pas solliciter à l’avenir, pour ce projet, d’autres crédits - nationaux ou européens -, en plus de ceux mentionnés dans le tableau « financement du projet » du dossier de demande d’aide, o À respecter les obligations de publicité européenne des aides, o À poursuivre son activité agricole au sens de l’article L311-1 du Code rural et tout particulièrement son activité d’élevage ayant bénéficié de l’aide pendant une période de cinq années à compter de la date du paiement final de l’aide FEADER, PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 10
o À maintenir en bon état fonctionnel et pour un usage identique les infrastructures ayant bénéficié des aides ainsi que le cheptel correspondant pendant une durée de cinq ans à compter de la date du paiement final de l’aide FEADER, o À respecter les normes minimales dans le domaine de l'environnement, de l'hygiène, de biosécurité et du bien-être des animaux attachées à l’investissement objet de l’aide. o À s’engager dans une démarche de progrès. Cet engagement est mentionné sur le formulaire de demande. La démarche de progrès est caractérisée dans l'auto-diagnostic. Sa mise en œuvre est consolidée par le suivi d'une formation spécifique (cf. infra). En cas de cession de l’exploitation en cours de réalisation des investissements ou pendant la durée des engagements, le cédant (celui qui cède l’exploitation et qui était bénéficiaire de l’aide) doit transférer les investissements et les engagements souscrits pour la période restant à courir. Le repreneur reprend dans ce cas les investissements et doit poursuivre les engagements souscrits par le cédant pour la période restant à courir. Le transfert des investissements doit être total. En cas de transfert partiel, les engagements souscrits par le cédant doivent être respectés par le cédant lui-même. Dans le cas contraire, les investissements et les engagements doivent être repris par une seule entité juridique éligible au plan (exploitation individuelle, forme sociétaire, GAEC, ...). Lorsque le transfert intervient avant le paiement du solde de l’aide, le repreneur bénéficie du versement du solde. Le transfert n’ouvre pas de droits nouveaux, l’aide est versée dans la limite du montant de la subvention notifiée au cédant après vérification du droit à subvention du repreneur. Lorsque l’évolution de la forme sociale de l’exploitation pendant la période de réalisation de l’opération - notamment sortie d’un associé jeune agriculteur ou dissolution d’un GAEC - a des incidences sur la majoration du taux et le plafonnement de l’aide accordée, le montant de la subvention fait l’objet d’une révision. Le nombre d’associé permettant la modulation des plafonds pour les GAEC doit être maintenue jusqu’à la fin de l’opération (demande du solde de la subvention), le cas échéant l’aide sera recalculée. L’aide ne peut jamais être revue à la hausse, sauf en cas d’erreur administrative. Ce transfert doit faire l’objet d’une demande écrite préalable et conjointe du cédant et du repreneur, et signée par les deux parties auprès du guichet unique. Ce dernier vérifiera que le repreneur remplit les conditions d’éligibilité à l’aide. Le guichet unique notifie une décision modificative au cédant et une nouvelle décision au repreneur. 7. Démarche de progrès Conformément à l'article 1.3, le porteur de projet qui bénéficie du PCAE s'engage dans une démarche de progrès. Cette démarche se définit comme étant celle que l'exploitant adopte lorsqu’il décide d'appliquer les principes de l'agro-écologie à l'exercice de son activité. S'il n'existe pas de cahier des charges universel encadrant une telle démarche, des solutions particulières sont à définir pour chaque situation en s'appuyant sur des principes communs et notamment : la réduction des intrants, de la quantité d'eau utilisée et de la consommation d'énergie, le développement de la biodiversité, la conservation des sols, la diversification des sols. L'entrée dans ce dispositif est conditionnée par les éléments suivants : - La réalisation d'un auto-diagnostic de l'exploitation par le demandeur. Ce document a pour objet d'aider le porteur de projet à évaluer la durabilité de son exploitation au regard des volets économique, environnemental et social, et définir comment son projet s'inscrit dans sa démarche de progrès et comment il permet l'amélioration de la performance globale de l'exploitation. Cet auto-diagnostic est une pièce constitutive du dossier de demande d'aide et doit être réalisé pendant la période d’ouverture de l’appel à projet concerné par la demande d’aide ; - Le suivi d'une formation dans les domaines relevant de l'agro-écologie ou de la multi-performance dont les modalités seront précisées. L'objectif est de permettre aux bénéficiaires de : o Comprendre les enjeux auxquels ils doivent faire face, faire de la veille, analyser les expériences ; PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 11
o Raisonner les changements par une approche globale, stratégique, à moyen et long terme ; o Raisonner la stratégie et le plan d’action opérationnel et mobiliser en conséquence ses facteurs de production (foncier, travail, capital, moyens de production …) ; o Mesurer les effets économiques et sociaux des changements à réaliser, notamment savoir chiffrer sur son exploitation l’impact économique, environnemental et social. Pour être reconnue dans le cadre du dispositif d'aide, la formation doit avoir été suivie par le chef d’exploitation ou l’un des associés exploitants, dans la période comprise entre deux ans avant la date de dépôt du projet et celle du dépôt de la dernière demande de paiement de la subvention (le dernier jour de la formation doit être compris dans cette période). L'attestation de suivi est établie par l’établissement formateur et doit certifier le suivi intégral de la formation. Une seule formation réalisée sur la période 2015 – 2022 est exigée par bénéficiaire, quel que soit le nombre de demandes d’aides déposées sur cette même période. Les formations achevées avant 2015 ne sont pas recevables. La formation doit avoir une durée minimum de 2 jours. Elle sera complétée par une ½ journée d’action d’accompagnement spécifique (AAS), consacrée à une rencontre entre le porteur de projet et le formateur, sur le lieu de l'exploitation, pour un accompagnement personnalisé de la démarche de progrès à mettre en œuvre, au regard de l'auto-diagnostic. Ce format de formation avec action d’accompagnement spécifique est adopté sous réserve qu'il soit compatible avec le règlement VIVEA « Dispositif VIVEA de formation accompagnant le PCAE en Pays de la Loire ». Ce format pourra être adapté, le cas échéant, pour être rendu conforme au règlement de formation en vigueur pour le VIVEA ou un autre OPCO. Les domaines éligibles sont les suivants : - « Agro-écologie » : stratégies pouvant être employées par les agriculteurs afin d'améliorer à la fois leurs performances économiques et leurs performances environnementales : o Raisonner ses interventions et rechercher l'efficience dans l'utilisation des ressources (raisonner de la fertilisation azotée, améliorer la gestion de l'eau, améliorer la gestion des pesticides, protéger les sols), réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre ; o Substituer à une/des intervention(s) chimique(s) une intervention avec un agent biologique (utilisation des auxiliaires de culture) et/ou par une intervention mécanique (désherbage mécanique) ; o Reconcevoir totalement son système de production : développement des systèmes herbagers, autonomie alimentaire, itinéraires techniques (amélioration des pratiques culturales), réduction des coûts de mécanisation, démédication, amélioration de la santé et du bien-être animal, organisation du travail, - « Pilotage d'entreprise de la multi-performance » : comprendre les enjeux auxquels faire face, savoir- faire de la veille, analyser les expériences, raisonner les changements par une approche globale, stratégique, mesurer les effets économiques et sociaux des changements à réaliser, identifier les indicateurs de performances qui peuvent être suivis et mesurés ; - Agriculture biologique. Les formations éligibles comprennent également les appuis techniques mis en place dans le cadre du dispositif FranceAgriMer sur le volet agro-écologie, dans sa forme collective. Pour les CUMA, la formation démarche de progrès devra être suivie par au minimum 2 adhérents si elles ont moins de ou exactement 10 adhérents, et 4 adhérents si elles ont plus de 10 adhérents. La démarche de progrès se rapporte à la situation de l’exploitation. Les mêmes exploitants doivent réaliser l’autodiagnostic et la formation. Il n’y a pas d’obligation à suivre la même formation pour tous les adhérents. Les établissements de développement, d'enseignement et de recherche agricole ne sont pas concernés par l’obligation de réalisation d’une formation dans la cadre de la démarche de progrès. PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 12
8. Sélection des projets Les projets sont sélectionnés selon des relevés périodiques en cours d’appel à projets, ainsi qu’à la fin de ce dernier. A l’issu de l’instruction, les projets éligibles sont classés selon les critères de sélection pondérés par la notation définie ci-dessous. Les projets obtenant une note inférieure à 50 points ne sont pas sélectionnables. Un maximum de 185 points peut être obtenu. Pour la dernière relève clôturant l’AAP, la note seuil ne pourra pas être inférieure aux notes seuil des différents relevés du même appel à projets. PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 13
Principes applicables à l’éta- blissement des critères de Critères Notation sélection Renouvellement des généra- tions Jeune agriculteur (JA) avec DJA ou nouvel installé (NI) de plus de 40 ans 50 (50 points maximum) ET Investissements dans une fi- Le projet concerne un atelier volailles reproductrices - lapin - ovin - caprin - gibier à lière à enjeu de pérennité plumes – pigeon - d’engraissement JB avec contractualisation d'au moins 60 % du 40 (40 points maximum) nombre de JB produit par an ou de veaux de boucherie (contrat sur 5 ans obligatoire) ET Eleveur engagé dans une Démarche de Ferme Bas Carbone Amélioration de la perfor- 10 (utilisant un outil de type CAP2ER niveau 2 ou équivalent) mance énergétique et envi- ronnementale Eleveur ayant réalisé un diagnostic ou auto-diagnostic permettant une approche (10 points maximum) globale pour mesurer la performance énergétique et identifier les émissions de gaz 5 à effet de serre de l'exploitation ET GIEE et membre d’un GIEE dont le projet d’investissement correspond aux engage- 85 Amélioration de la perfor- ments de reconnaissance du GIEE mance énergétique et envi- Porteur de projet engagé dans la démarche AgrAir 85 ronnementale Le projet est une construction BEBC 75 (95 points maximum) Le projet est une rénovation BEBC 70 OU Le projet concerne une production SIQO 80 Amélioration de la qualité Le projet concerne la reconversion des élevages de production d’œufs catégorie 3 des productions (poules pondeuses en cage) vers une production œufs de catégorie 2, 1 ou 0 (élevage 70 (80 points maximum) au sol, de plein air, label, bio, etc.) OU Amélioration de la qualité sanitaire et des conditions Le projet fait partie d'une liste de natures de projets pré-identifiés étant particulière- de bien-être animal des ex- 90 ment favorable à l'amélioration du bien-être animal et/ou aux conditions sanitaires ploitations (90 points maximum) OU Le projet inclut un investissement neuf de séchage solaire en grange 80 Le projet concerne la filière cunicole 75 Le projet concerne la construction, la rénovation, l’extension, l’aménagement d’un bâtiment de logement et éventuellement ses locaux annexes pour au moins 60 % du 65 coût de projet plafonné en filière bovine - ovine - caprine - équine Le projet est une rénovation qui concerne au moins des investissements liés à l’éner- 65 gie, l’environnement ou le sanitaire en filière porcine Le projet est une rénovation qui concerne au moins des investissements liés à l’éner- 60 gie, l’environnement ou le sanitaire en filière avicole Amélioration de la résilience Le projet concerne une rénovation en poule pondeuse plein air 60 et de la performance globale Le projet concerne un atelier de fabrication d'aliment à la ferme (majoritaire) en fi- 55 (80 points maximum) lière bovine - ovine - caprine - équine ou porcine Le projet concerne la construction, la rénovation, l’extension, l’aménagement d’un bâtiment de logement et éventuellement ses locaux annexes pour les filières de gi- 50 bier à plumes et pigeon en filière avicole Le projet concerne la construction, la rénovation, l’extension, l’aménagement d’un bâtiment de logement et éventuellement ses locaux annexes pour moins de 60% du 50 coût de projet plafonné en filière bovine - ovine - caprine - équine Le projet concerne uniquement des équipements de raclage ou hydrocurage des ef- 40 fluents en filière bovine - ovine - caprine - équine Le projet est une rénovation qui concerne uniquement des investissements amélio- 30 rant les conditions de travail en filière avicole - cunicole ou porcine La notation des projets pour les critères liés à l’investissement se fait sur la base du montant des investissements PCAE élevage – Règlement d’appel à projets « modernisation des bâtiments d’élevage » Version du 21 mai 2021 14
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