Galerie Chauvy ARTPARIS2020,2-5AVRIL,GRANDPALAIS,22èmeédition - Comité des galeries d'art
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G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition ART PARIS 2020 Après-midi professionnelle ART PARIS 2020, mercredi 1er avril de 12h à 18h GRAND PALAIS, 22ème édition Vernissage 2-5 AVRIL mercredi 1er avril de 18h à 22h Horaires d’ouverture au public Jeudi 2 avril de 11h30 à 20h GALERIE CHAUVY Vendredi 3 avril de 11h30 à 21h Stand E3 Samedi 4 avril de 11h30 à 20h Dimanche 5 avril de 11h30 à 19h A l’occasion de la 21ème édition d’Art Paris, la galerie Chauvy consacre un solo show à l’artiste pluridisciplinaire Soly Cissé et dévoile son installation intitulée Champ de coton, renvoyant au commerce transatlantique des esclaves. GALERIE CHAUVY La présentation de toiles récentes, exécutées avec un médium au goudron et 16, rue Grange-Batelière l‘œuvre monumentale intitulée « Dialogues » témoignera, d’une part, de sa 75009 Paris conviction écologique de longue date et reflètera, d’autre part, l’engagement de www.galeriefrance.com l’artiste pour les interconnections entre les cultures. Lundi-vendredi 11 h-19 h La sélection de deux sculptures et six œuvres sur toile, au total, permet de mettre en évidence les thématiques sociales et historiques de l'artiste, mélangeant les samedi 12 h-18 h genres et transmettant autant le passé que le présent Contact Marion Chauvy M. 06 09 91 92 93 T. 01 47 70 18 08 m.chauvy@wanadoo.fr Visuel p. 1 - Dialogues, 2019 – Acrylique sur toile – 150 x 300 cm
G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition Copyright Photo Hyacinthe Ouattara-Espace Commines
G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition CHAMP DE COTON Fer soudé, sculpture, fibres, 2019 L’installation métaphorique « Champ de coton » est un puissant hommage aux Longueur : 2m millions d’hommes et de femmes arrachés à leur liberté et à leur terre. Elle Largeur : 1m nous invite à voyager vers Saint-Domingue, la Louisiane, l’Alabama, la Géorgie. Hauteur : 180 cm Elle sera dévoilée pour la première fois en France, à l’occasion d’Art Paris, Nombre de tiges : 60 après avoir été brièvement présentée à l’Espace Commines* fin 2019. Soly Fer à béton Cissé a réalisé une deuxième œuvre sur le même thème composée de 170 et tôle soudée sculptures. Exposée en 2018 dans le cadre de la Biennale OFF par la 2019 Fondation Dapper sur l’île de Gorée - lieu hanté par cette sombre histoire - elle Œuvre originale est actuellement présentée au Musée des Civilisations Noires (M.C.N) de Dakar. **Hier est la mémoire d’aujourd’hui - Espace Commines - 30 octobre – 11 novembre 2019 Une proposition de Marie-Christine Bouhours et Fabienne Billioud Commissariat : Armelle Dakouo - Scénographie : Zette Cazalas
G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition Dans la tradition des cultures africaines classiques, il existe une croyance en une parenté magique entre humains et animaux apportant grâce et protection aux hommes. Dès le début, les animaux habitent les toiles de Soly Cissé. Dans la série d’œuvres récentes, l’artiste choisit de mettre l’accent sur la condition animale en utilisant le goudron comme médium. De larges touches renvoient aux envolées de la peinture tachiste pour faire naître tout un monde animalier. Nous comprenons d’emblée la nature de l’engagement de Soly Cissé pour la protection de l’environnement allant de pair avec la cause animale. Symbole évocateur de la pollution, le goudron est içi une métaphore de la souffrance animale. Autruches assaillies par les braconniers ou victimes d’élevage intensif, pintades confrontées au changement de leur écosystème, poissons victimes des pêcherie industrielles et du fléau des déchets plastiques toujours plus nombreux. Représentés all over dans de grandes compositions, ils nous immergent dans la profondeur de l’océan. Ils semblent vouloir s’échapper du cadre ou bien rechercher un peu d’oxygène à la surface de l’eau. Dans une forte diagonale, deux chiens s’élancent, prenant le ciel de biais. Leur dresseur se détache d’un champ de couleur : c’est un combat. L’artiste dénonce la barbarie des dressages de chiens pour le combat, initié à l’origine par les colons. La comédie animale est analogue à celle des hommes qui se combattent dans le grand fusain intitulé Monde perdu, symbolisant la lutte pour le pouvoir des uns, la vie ou la mort des autres.
G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition ŒUVRES PRÉSENTÉES Autruches d’Afrique, 2019 Combat de chiens, 2019 Couple Sindax, 2013 Acrylique sur toile - 150 x 180 cm Acrylique sur toile 140 x 140 cm Fer soudé 145 x 75 x 60 cm
G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition Pintades, 2019 Acrylique, goudron sur toile 100 x 100 cm
G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition Monde perdu, 2016 - Fusain sur papier – 90 x 115 cm
G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition SOLY CISSÉ Né à Dakar en 1969, Soly Cissé, peintre, sculpteur et vidéaste réalise de nombreuses installations à travers le monde. Major de sa promotion de l’École des beaux-arts de Dakar en 1996, il poursuit sa formation en Belgique à l’École de recherche graphique (ERG) de Bruxelles. À partir des années 1998-2000, il participe aux Biennales de São Paulo, Dakar et La Havane. Basé à Dakar, il est sélectionné pour la mythique exposition : « Africa Remix » (Düsseldorf, en 2004, la Hayward Gallery à Londres en 2005, Centre Pompidou à Paris, en 2005, Mori Art Museum à Tokyo en 2006, Moderna Museet à Stockholm en 2006 et Johannesburg en 2007. Ses œuvres sont présentées dans les foires internationales : 1 :54 Londres, New York, Marrakech (Sulger Buell Gallery, Londres), Art Paris Art Fair et AKAA, Paris (Galerie Chauvy, Paris), Art Lagos, (Galerie MAM, Douala). En 2019, il est invité d’honneur à LA Young Congo Biennale de Kinshasa (octobre/ novembre) ainsi qu’aux Rencontres internationales de l’art contemporain (RIAC) (septembre) au Congo Brazzaville. Il a participé à l’Abidjan Green Art Biennale en décembre à l’initiative de la Fondation Donwahi (Cocody). Il inaugure avec un solo show le nouvel aéroport de Dakar à l’Espace culturel, Aéroport Blaise Diagne (octobre) ainsi que le nouvel espace de la Galerie Chauvy avec l’exposition : Soly Cissé, un paysage « animal » Après son solo show à Casablanca, Galerie 38, il est l’un des artistes représentant le Sénégal à l’exposition itinérante : Prête-moi ton rêve, programmée à Dakar jusqu’à 28 janvier 2020. Une salle est réservée à ses œuvres au M.C.N.
G a l e r ie C h au vy ART PARIS 2020, 2-5 AVRIL, GRAND PALAIS, 22ème édition SOLY CISSÉ Abordant une vaste variété de médias : peinture, collage, dessin, sculpture, Soly Cissé se réfère à de multiples sources : art brut, graffiti, pop art, expressionnisme, figuration libre, art populaire, auxquelles il mêle des évocations de ses sources ancestrales. Son travail expérimental de collages assemble des éléments ready-made, sur papier ou sur toile qui assument un double sens pour dire le monde présent. Au seuil des années 2000, Soly Cissé invente une nouvelle figuration dotée d’une grande spiritualité. Dès le début, le processus est en place dans un mouvement continu de métamorphoses et d’espaces dédoublés où s’affrontent ses premières figures des ‘‘Mondes perdus ”. Elles émergent du noir, couleur chère à l’artiste à double titre : le noir des ténèbres qui précédèrent l’humanité et le noir de l’espace intérieur qui déclenche le processus créatif. Retournant dans le noir, celui de l’espace de la toile, ces figures alternent avec d’autres, comme projetées par un spot lumineux, créatures hybrides aux forces féroces ou bienveillantes qui structurent la composition par plans colorés. De leurs affrontements surgit une certaine réalité de la condition de l’homme. Tels des graffitis sur un mur, des rangées de chiffres, lettres, signes, illisibles, disséminés de façon aléatoire suggèrent une tentative de système : référence, classification, archive … ? Bien que se révèle illusoire cette recherche de stabilité et de cohérence pour pallier la perte de repères dans le désordre du monde contemporain, l’artiste veut, à travers ces scènes d’allégories, évoquer grâce et protection par l’intercession d’ancêtres bienveillants et la croyance à une parenté magique entre humains et animaux aux pouvoirs protecteurs. L'étendue du répertoire de l'artiste révèle toute sa puissance plastique, sa grande érudition et son recours à tous les supports et formats : dessins, collages, toiles monumentales, sculptures et installations. À la jonction de culturelles plurielles, Soly Cissé porte son regard sur un monde à la géographie culturelle élargie qui doit dépasser les barrières culturelles pour adopter des valeurs de tolérance, de dialogue et de cohabitation.
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