Assureurs : pourquoi investir dans la transformation de votre fonction - FINANCIAL SERVICES
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FINANCIAL SERVICES Assureurs : pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? Décembre 2012 kpmg.fr
TABLE DES MATIERES EN BREF 1 LES MOTEURS DE LA TRANSFORMATION DE LA FONCTION FINANCE 3 PROBLEMATIQUES 5 SYSTEMES ET DONNEES 6 RH ET ORGANISATION 9 PROCESSUS DE REPORTING 11 QUELS LEVIERS D’EFFICACITE ? 13 CONCLUSION 15
En bref Jacques Cornic Stéphane Belon Associé Finance & Risk Director Finance & Risk Consulting Assurance Consulting Assurance qui a mis en exergue un certain nombre comportements en silo et un manque Potentiel de réduction des coûts d’enjeux et de besoins d’évolutions qui de communication aboutissent à un d’exploitation de la fonction finance avaient été relégués au second plan niveau élevé de dépendance vis-à-vis 25% depuis trop longtemps. Ces enjeux ne de personnes clés et à des ruptures peuvent être ignorés car les superviseurs, de communication. les marchés, les agences de notation et Pour autant, le Business Case de la d’autres intervenants clés font pression transformation de la fonction finance pour obtenir une information financière a toujours été difficile à évaluer : les plus rapide, plus fiable et plus détaillée. états financiers sont certifiés par les Au même moment, les directeurs Pendant des décennies, les assureurs auditeurs externes sans réserve, les états financiers sont fortement incités à réduire ont sous-investi dans la fonction finance réglementaires sont produits dans les les coûts opérationnels. Les budgets et se sont adaptés, bon an mal an, en délais, les conseils d’administration et les projets sont rarement arbitrés en faveur faisant face à une augmentation régulière dirigeants sont alimentés régulièrement des fonctions support. des besoins de reporting internes et de tableaux de bord ou analyses diverses. externes, au lancement de nouveaux Les directeurs financiers et les managers La transformation de la fonction conduit produits et à de nouvelles structures en charge de la fonction finance sont à des améliorations en termes de coût organisationnelles, en adoptant des généralement conscients de l’extrême opérationnel, mais il est souvent difficile solutions à court terme. La plupart des complexité, de la lenteur et de la faible de justifier l’investissement en ces seuls assureurs sont aujourd’hui à un stade évolutivité des systèmes d’information termes. où des évolutions incrémentales ne sont comptables et financiers. En effet, ces plus suffisantes et les problématiques systèmes se composent généralement fondamentales en termes de données, de plusieurs plateformes, de sources de de systèmes, de modèles, de processus données pas toujours cohérentes entre et de ressources humaines doivent être elles, de connexion avec des moteurs abordées. Plus récemment, les fonctions de calcul et d’évaluation complexes ; finance de certains groupes d’assurance ces systèmes sont de surcroit enrichis en Europe ont été soumises à des de feuilles de calcul imbriquées les unes changements significatifs ayant nécessité aux autres. A l’inefficacité et la rigidité de des niveaux d’investissement jamais vus cette architecture informatique s’ajoutent auparavant. Les évolutions actuelles sont des questions d’organisation et de fortement influencées par Solvabilité II, responsabilité, notamment lorsque des 1 Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ?
Les entreprises acceptent de débloquer les budgets lorsque les risques surviennent, mais c’est souvent trop tard Par exemple, l’investissement pourrait analyse complète des risques inhérents une réduction potentielle des coûts viser la fiabilisation des indicateurs aux systèmes et processus existants, et opérationnels allant jusqu’à 25%. Mais stratégiques clés utilisés par le Conseil doit prendre en compte les risques et les à l’évidence le plus grand bénéfice d’Administration à qui il est difficile coûts liés à un statu quo. Les Conseils réside dans l’atténuation des risques qui d’expliquer la fiabilité relative de ces d’Administration et les dirigeants ne sont découleraient d’une information financière indicateurs, lorsque ceux-ci résultent de généralement pas exposés à une vue interne et externe dont le manque de processus de production accélérés et de totalement réaliste de la fonction finance fiabilité et de précision seraient avérés. surcroit fragiles. Solvabilité II a mis à jour qui ferait état des conditions réelles Les entreprises acceptent généralement nombre de problématiques sous-jacentes de préparation de l’information (délais, de dépenser des sommes considérables au travers des exigences réglementaires. simplifications, estimations, contrôle pour traiter de ces risques lorsqu’ils Ainsi de nombreux assureurs ont utilisé interne); ils doivent à notre avis être mieux surviennent, mais cela n’est souvent pas cette occasion pour améliorer d’abord les informés des risques qu’ils encourent, suffisant et intervient trop tard, car le mal modèles et les systèmes, mais il reste qui sont en général comparables d’une est déjà fait. encore beaucoup à faire au niveau du entreprise à l’autre. reporting financier. Sur la base de notre expérience, la Selon notre expérience, une étude transformation présente des avantages d’opportunité pertinente doit intégrer une financiers évidents, notamment Schéma 1 : Principaux enjeux et risques des fonctions Finance de l’Assurance Bénéfices de la Enjeux Risques transformation • Beaucoup d’assureurs rencontrent d’importantes difficultés de • Traitement des données gestion ou de contrôle des données, notamment en ce qui inefficace et lent, coûts • Efficacité opérationnelle – concerne les données individuelles des contrats au sein des croissants, retard du économie estimée à systèmes sources. reporting et risque 20 - 30% de la base de croissant d’erreurs. coûts de la fonction finance. Données • Les régulateurs (Solvabilité II) exigent traçabilité et transparence, depuis les rapports prudentiels jusqu’aux données sous-jacentes. • Sanctions Systèmes et données • Le marché et les administrateurs ont besoin d’analyses détaillées réglementaires pour dans des délais courts avec un degré élevé de précision et de non-conformité (capital • Réduction des risques fiabilité. add-on). opérationnels liés à une • Exigence de capital information financière prudentiel erronnée. • De nombreux assureurs disposent de multiples modèles, mais supplémentaire pour qui n’ont jamais été conçus pour répondre aux exigences refléter le risque Architecture des reporting actuels en termes : d’erreurs. des - de rapidité de reporting ; • Incapacité à fournir des • Moindre coût des modèles - de niveau de détail ; changements futurs - 25% explications solides, - de transparence et de contrôle sur la saisie du coût de la transformation conduisant à la perte et la transformation des données. de la fonction finance. de crédibilité interne et externe. Environnement • Un grand nombre d’EUCs (End user computing) : feuilles • Systèmes inflexibles, technologique de calcul ou bases de données bureautiques. • Amélioration de la rapidité et incapables de s’adapter au changement. de la qualité de l’information • Fonctionnement habituellement en silos entre comptables – augmentation de 5% de la Organisation et actuaires avec un manque de responsabilisation et de • Décisions opérationnelles basées valeur (capitalisation et ressources compréhension des résultats globaux. boursière). • Dépendances sur des personnes clés. sur des informations humaines financières caduques, insuffisantes et de mauvaise qualité. • Amélioration du support de • Processus de clôture tiré par les contraintes du système / décision managériale- valeur Rapidité de déterminée par l’activité des la structure organisationnelle est lente et susceptible reporting de commettre des erreurs. entreprises. Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? 2
LES MOTEURS DE LA TRANSFORMATION DE LA FONCTION FINANCE 2005 à 2012 “Pourquoi la fonction finance est tout à coup si importante ?“ Stratégiquement et opérationnellement, Ceci a entraîné une période de • Les besoins opérationnels : Les les compagnies d’assurance ont été changement intense de 2005 à nos jours marchés d’assurance sont devenus de très concentrées sur la souscription, et dont le rythme devrait se poursuivre dans plus en plus ouverts et compétitifs au la plupart des rapports du management un avenir proche. cours de cette période, et au même étaient orientés vers des indicateurs de moment, de nombreux assureurs Ces changements ont été provoqués par ventes et de coûts. doivent faire face à une phase de un certain nombre de facteurs, à savoir : décollecte en assurance vie, à une C’est uniquement au cours des années • La réglementation : Outre l’Embedded exigence de solvabilité accrue, à des 2000 avec l’introduction des normes Value et les normes IFRS mentionnées marchés financiers en crise, et dans IFRS et la publication de l’Embedded précédemment, les acteurs doivent certains cas, à de mauvaises décisions Value, que la communication financière faire face aux exigences de Solvabilité de gestion. des compagnies d’assurance, aussi bien II et par la suite de la phase II d’IFRS 4. interne qu’externe, a vraiment évolué. Schéma 2 : Résumé des principales exigences de Solvabilité II sur la fonction finance Exigences de Solvabilité II Risques • Justifications et niveaux de détail suffisamment solides sur • Ces chiffres n’étaient pas nécessairement soumis à un tel les zones clés pour satisfaire à un examen réglementaire, examen dans le passé; ils contiennent généralement Reporting voire à un audit externe. un certain nombre d’estimations et d’approximations. • Analyse détaillée des actifs, des passifs et des exigences de Pilier 3 capital liées, ainsi que l’attribution des profits et des pertes. • Les données comprises dans les états de reporting • Les systèmes financiers des assureurs sont complexes, quantitatifs (QRTs, Quantitative Reporting Template) doivent multiples, nécessitant un certain nombre de réconciliations être « complètes, exactes et pertinentes» et il doit y avoir et de contrôles, ils ne permettent pas nécessairement Données une traçabilité des QRTs jusqu’aux données sous-jacentes. la traçabilité des données. • Exigences accrues en terme de granularité des données. • Des exigences élevées en matière de documentation des • Peu de documentation existe ou celle existante a besoin modèles, des processus, des politiques et des systèmes. d’être mise à jour. • La modification et la documentation relatives aux anciens Documentation systèmes sera couteuse et sans beaucoup de valeur pour l’avenir. • Les QRTs seront exigés sous six semaines. • Actuellement les états périodiques doivent être produits avant le 30 avril pour les états annuels. • La production et la validation des données à soumettre au Calendrier superviseur dans des délais raccourcis est un véritable défi. 3 Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ?
De nombreux assureurs ont fait face aux récents changements au coup par coup sans initier une réflexion globale sur le rôle et l’organisation de la fonction finance Les directions et les Conseils d’Administration ont besoin d’une information financière plus pertinente, périodique et rapide Du fait de la raréfaction du capital et tels que des dettes subordonnées. incompressibles qui peuvent être sources de la pression des marchés sur la Par ailleurs, les analystes ne sont pas de difficultés pour certains assureurs, rentabilité, le management et les seulement préoccupés par les résultats tel que représenté dans le schéma 2. conseils d’administration ont besoin réels, ils souhaitent également des Le respect a minima des exigences de d’information plus pertinente, selon une prévisions fiables. Solvabilité II représente un coût élevé fréquence accrue, notamment sur la • La valeur ajoutée : Il y a aussi une pour les assureurs – il peut nécessiter rentabilité actuelle et prévisionnelle des pression croissante sur la fonction l’adaptation de vieux systèmes – de sorte produits, sur la rentabilité des canaux finance pour à la fois améliorer la que l’intégration de ces changements de distribution, et sur le niveau de qualité des services apportés aux dans une refonte plus large de la solvabilité. autres fonctions de l’entreprise et fonction peut être réalisée pour un coût • Le marché : Les intervenants externes, améliorer son efficacité. De nombreux marginalement plus faible. Ainsi, pour notamment les analystes et les assureurs ont sous-investi dans les de nombreux directeurs financiers, agences de notation sont également systèmes d’information financière, dans Solvabilité II représente une opportunité à la recherche d’informations plus les processus et les personnes, et ont historique de s’attaquer aux problèmes robustes, plus détaillées, plus fait face aux récents changements au fondamentaux de la fonction, opportunité cohérentes et plus transparentes sur coup par coup sans initier une réflexion qui explique en partie le niveau actuel la performance des assureurs. L’intérêt globale sur le rôle et l’organisation de la de certains investissements dans la accru du marché pour l’information fonction finance. Cela a conduit dans transformation de la fonction finance. financière des compagnies d’assurance certains cas à un processus laborieux résulte d’un certain renouvèlement au et coûteux, qui dans un contexte de sein des détenteurs de capitaux des réduction des coûts, représente une compagnies d’assurance et de opportunité pour les dirigeants. structures du capital modifiées, La Directive Solvabilité II introduit notamment via un recours plus élevé un certain nombre de demandes à des financements non capitalistiques, Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? 4
PROBLEMATIQUES : “Quels problèmes devons‑nous résoudre ?” La fonction finance et en particulier le Ceci a contribué à la complexité des La fonction finance... reporting financier ont longtemps été systèmes sous-jacents et des modèles et les parents pauvres de l’assurance. Ils laissé la fonction finance face à un besoin a longtemps été le parent n’ont pas toujours été prioritaires par de transformation beaucoup plus profond pauvre de l’assurance rapport à des domaines tels que la que ce que la direction ou le Conseil souscription et les services à la clientèle. d’Administration ont bien voulu admettre Dans de nombreuses entreprises, les jusqu’à présent. Il nous parait important évolutions dans les gammes de produits, de mettre cela en évidence dans une les changements de structures et les étude d’opportunité. acquisitions ont été réalisés sans grande Alors, quelles sont les problématiques préoccupation des incidences sur la auxquelles il faut s’attaquer ? La fonction finance. section suivante met en évidence les problématiques communes sous trois rubriques : Systèmes et Données, RH/ organisation et Processus de reporting. 5 Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ?
SYSTEMES ET DONNEES D’un point de vue macroscopique, la plupart des assureurs ont des flux de données comparables depuis les enregistrements de bases jusqu’aux rapports financiers. Les calculs nécessaires aux évaluations actuarielles et au reporting financier ...une multitude de systèmes, sont alimentés par une multitude de systèmes, développés à différentes développés à différentes époques époques ou hérités d’entreprises acquises ou hérités d’entreprises acquises au fil du temps. Les principaux enjeux et impacts liés à ce type d’architecture sont au fil du temps présentés dans le schéma 3. Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? 6
SYSTEMES ET DONNEES Suite... Schéma 3 : Principales problématiques liées à l’architecture informatique des assureurs Systèmes Constats Impacts Fournissent : • Multiples systèmes de gestion des contrats (résultant • Etant donné le caractère central des généralement de plusieurs acquisitions de portefeuilles anciens) données contrats dans le calcul des • les primes, typiquement construits avant 2000 et qui reflètent les exigences primes, des passifs, de l’embedded sinistres & de l’époque. value et du besoin en capital, ces commissions dus constats augmentent le besoin de • Les vieux systèmes sont mal documentés et très difficiles & reçus / versés réconciliation entre systèmes. à changer. aux systèmes • Souvent, ces vieux systèmes ne disposent pas de données • Erreurs et données actuarielles comptables ; comptables élémentaires au niveau du contrat, ni de données incohérentes entraînent retards • les données de reporting, inefficacité et Gestion individuelles des sinistres suffisamment détaillées pour le calcul des des engagements techniques, car ces fonctionnalités n’ont jamais ré‑exécution. polices pour le contrats été pleinement développées. • Les modifications apportées aux calcul des passifs, • Réconciliations manuelles complexes et fastidieuses. systèmes sont lentes et coûteuses. de l’EV et du besoin en capital. • Manque de souplesse et de transparence pour l’analyse détaillée (drill down) permettant de supporter les nouvelles exigences en terme de reporting; granularité limitée. • Production de données actuarielles et comptables incohérentes entre elles. Les données actuarielles manquent souvent de qualité. Fournissent : • Plusieurs modèles logés sur différentes plateformes, construits • Ceci peut engendrer erreurs et travail au fil du temps par les actuaires pour répondre à des besoins répétitif, ce qui entraîne des retards • Calcul des spécifiques, ne sont pas suffisamment flexibles pour répondre dans la production des reportings. engagements aux exigences actuelles de reporting. • Les résultats nécessitent une validation techniques. • Mal documentés, les modèles manquent de souplesse et et une revue importante des experts. de transparence • Des incohérences avec les Modèles • Construits pour gérer un petit nombre d’opérations, les modèles enregistrements comptables, i.e. d’évaluation sont inefficaces à long terme, et parfois, nécessitent une différentes classifications des produits, intervention manuelle importante; les calculs parfois échouent rendent l’analyse et le contrôle des et génèrent une répétition du travail résultats globalement difficiles. • Pas bien supervisés et contrôlés en interne • Tout changement est difficile et risqué à mettre en place. Fournissent : Systèmes comptables : • De vastes EUCs sont nécessaires au reporting, gênant ainsi la transparence • Produits des • Coexistence de plusieurs systèmes comptables suite et augmentant le risque d’erreurs. Autres placements ; à acquisitions, générant le besoin d’interfaces pour systèmes • Le risque et des calculs manuels sur • Frais ; la consolidation. des bases de sources différentes • Enregistrements • Les systèmes comptables et de consolidation ont généralement d’erreur génèrent des réconciliations Comptabilité comptables et des difficultés à gérer un reporting en plusieurs référentiels manuelles fastidieuses. des transactionnels. comptables – de nombreuses entreprises doivent ou devront placements utiliser trois référentiels (normes comptables françaises, IFRS et Solvabilité 2 et devront améliorer leurs analyses. Système comptable 7 Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ?
Les besoins d’évolution successifs... ont été traités par des solutions parfois brillantes mais souvent développées avec une vision court terme Presque sans exception, la solution retenue pour répondre à ces problématiques a été très souvent tactique, reposant sur l’utilisation d’EUC (End User Computing), essentiellement des feuilles de calcul. Ceci est vrai à tous les niveaux, que ce soit la validation et manipulation des données pour construire des model points, la concaténation et l’analyse des résultats des modèles, les analyses et réconciliations que les grands livres ne peuvent effectuer, la production de reporting multinormes ou la production d’analyses plus complexes. Les besoins d’évolution successifs des reportings internes ou externes, qu’ils aient été générés par de nouvelles acquisitions, par des restructurations, ou par des changements de réglementation, ont été traités au moyen de solutions complexes, ingénieuses, parfois brillantes, mais souvent développées avec une vision court terme. Ces EUC se sont accumulées par couches successives en complément des systèmes opérationnels préexistants, et des EUC précédemment développés. Si chaque EUC peut certainement trouver sa justification pour une réponse rapide et peu coûteuse à un besoin immédiat, dans l’ensemble, elles ont contribué à produire une architecture souvent incroyablement complexe, extrêmement difficile à contrôler ou à faire évoluer, et par dessus tout très mal documentée. Il en résulte une capacité très limitée à fournir l’analyse interne nécessaire aux décisions de gestion, à donner les explications nécessaires à la communication externe des résultats, créant un risque élevé d’erreurs dans le reporting et finalement une méfiance des marchés, des agences de notation et des superviseurs vis-à-vis de l’information produite. Cette situation peut conduire à de mauvaises décisions, à un surcout des dispositifs de contrôle (contrôle permanent, contrôle interne, contrôle externe), le tout conduisant à un accroissement des coûts opérationnels. Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? 8
RH ET ORGANISATION Développer, exploiter et gérer toutes techniques. L’évolution des exigences L’opacité et la complexité les données, les systèmes et les réglementaires et pratiques de reporting processus ne se fait pas sans prendre (embedded value, Solvabilité 2) donne peuvent freiner la fonction en considération la dimension humaine. progressivement un rôle de plus en plus finance dans ses velléités Historiquement, le rôle des actuaires prépondérant aux actuaires, en raison au sein de la fonction finance était de leur capacité de mener des calculs de changement cantonné à l’inventaire des provisions complexes et des estimations. Schéma 4 : Problématiques types RH et organisation Constats Impacts • Les comptables ne sont pas • La fonction Finance est impliqués dans le calcul des responsable de la passifs. communication, mais est • Les travaux des actuaires incapable d’expliquer des Rôles et problèmes ou résultats ne sont pas contestés. Fonctions techniques, les passifs et les • Manque de leadership de la fonction Finance. mouvements. Actuariat • Examen et revue/remise en question des contrôles limités. Finance • Peu de discipline sur les délais • Inefficacités dans le de reporting. processus de reporting. • Différences importantes de • Risques d’erreur accrus. Modèles culture entre les comptables • Très grandes divergences Reporting Discipline en actuarials et les actuaires. entre comptables et actuaires Etats termes de • Analyse et contrôle des sur la notion de matérialité. financiers contrôle résultats subjectifs, effectuées à un niveau macro. Reconci- liations et Peu de remise en analyses question en raison de • Les actuaires développent • Modèles développés de façon l’opacité des résultats des systèmes isolément, incohérente, sans cadre reçus en dehors des procédures méthodologique, entraînant Multiples itérations classiques de des inefficacités au niveau du et tests pour produire développements déroulement des modèles et des résultats informatiques et sans toujours de leur revue, générant des Systèmes mener de programmes de retards. tests. • Une dépendance excessive • Prédominance de solutions sur les individus pour dérouler temporaires mises en place les processus, leur revue et au fil des ans. validation. 9 Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ?
Le risque demeure aujourd’hui de générer un fonctionnement en silo, de dupliquer les outils ainsi que les sources de données Pour autant, ces intervenants disposent et les justifier d’autre part. Pour ces à ce stade d’une culture du contrôle et derniers, les travaux des fonctions risque des processus de reporting généralement / actuariat sont trop souvent issus d’une moins aiguisée que les comptables. Par « boîte noire », de sorte qu’ils ne sont ailleurs, l’imbrication des fonctions finance pas en mesure de remettre en cause les et risques – poussée par Solvabilité 2 – données produites par les actuaires. Dans crée des rivalités entre des populations un contexte présentant une exigence aux compétences et cultures différentes. accrue d’analyse de qualité des résultats, Ceci génère des efforts fastidieux de processus efficaces et de systèmes en termes de réconciliation et ces intégrés, les entreprises d’assurance ne populations parviennent difficilement à peuvent plus se permettre cette forte fournir les indicateurs et les reportings déconnexion des fonctions risques et nécessaires au pilotage et à la supervision finance. prudentielle. Ceci peut aboutir à un cercle vicieux. Dans le Schéma 4, nous mettons en L’opacité et la complexité des processus évidence les problématiques générées actuariels aux yeux des responsables de par le fonctionnement en silo entre une la fonction finance peuvent les freiner fonction risque / actuariat centrée sur des dans leurs velléités de changement, ceci travaux de modélisation souvent opaques conduisant à pérenniser et à accentuer les d’une part, et les équipes de la fonction difficultés posées par la situation actuelle. finance chargée de produire les reportings externes et ensuite de les expliquer Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? 10
PROCESSUS DE REPORTING Solvabilité II va obliger les assureurs à procédures de contrôle et de validation Solvabilité II oblige à fournir trimestriellement au régulateur par les instances de gouvernance. des états de reporting quantitatifs (QRT) fournir des états de dans un délai de six semaines. A ces fins, Dans le Schéma 5, nous comparons ce qui pourrait être attendu du processus reporting quantitatifs la fonction finance devra produire un bilan de clôture sous Solvabilité II avec le entièrement justifié et réconcilié, dans un en 6 semaines délai de trois semaines post-clôture, pour processus tels que nous le connaissons aujourd’hui. laisser suffisamment de temps au calcul de SCR, à l’attribution du résultat et aux Schéma 5 : Illustration d’une vision cible d’un processus de clôture trimestriel sous Solvabilité II et comparaison avec le calendrier actuel Pré SEM 1-2 SEM 3-4 SEM 5-6 SEM 7-8 SEM 9-10 SEM 11-12 SEM 12+ Solvabilité II Processus actuel Ajustement s multinormes CLOTURE COMPTABLE (comptes français vers IFRS) Données d’actif Réconciliations, ajustements et corrections des Données données Further des contrats acceleration of ledger close Accord sur le components provisionnement Données de frais des frais non généraux récurrents Solvabilité II Processus actuel RESERVES ACTUARIELLES Hypothèses Hypothèses démographiques et et scénarios de frais économiques L’analyse devra être Déroulement plus rapide et de des Analyse des meilleure qualité modèles & résultats analyse des Création des model variations points Ajustements Calcul manuel des Accélération significative des étapes provisions techniques de modélisation nécessaire Solvabilité II Processus actuel Ca Stress tests SOLVABILITE II - QRT len Ca Modélisation dri le et reportings nd Besoin en capital er supplémentaires rie So ra l va ct ue QRT trimestriel II l Communication ACP Liasse de conso PUBLICATION IFRS groupe Validation par l’AMSB plus rapide Annonce des Rapport annuel Assemblée Remontée de résultats Générale l’EEV de l’entité au Groupe 11 Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ?
Comment les DAF pourront-ils réduire les délais de clôture tout en étant confiants dans la communication externe ? Les directeurs financiers se demandent Le schéma 6 recense les principaux Comme on peut le voir, les questions comment ils pourront réduire les délais de enjeux et impacts du processus de liées au processus de reporting clôture de 12 à 6 semaines tout en ayant reporting. sont étroitement liées aux enjeux la maîtrise nécessaire à la communication technologiques et humains. externe. Schéma 6 : Principaux enjeux et impacts du processus de reporting Enjeux du processus de reporting Impacts • La mauvaise qualité des contrôles de 1er niveau engendre • La réexécution de taches retarde et perturbe le processus une détection tardive d’erreurs dans le processus. de reporting. • Sources de données multiples utilisées pour le reporting, • Le temps passé à réconcilier des résultats issus de gérées par différentes équipes, différents systèmes et bases différentes est excessif; duplication d’efforts. Réconciliation différents modèles. • La durée de traitement des modèles est incertaine & réexecution • Les contraintes des systèmes sur l’analyse du résultat et peut entrainer des retards importants. rend celle-ci approximative et très subjective. • La mauvaise qualité des contrôles de 1er niveau engendre • Inefficacité des processus manuels qui nécessitent une détection tardive d’erreurs dans le processus. des revues approfondies et des corrections. • Sources de données multiples utilisées pour le reporting, • Les nouvelles exigences de reporting conduisent à gérées par différentes équipes, différents systèmes et l’amoncèlement de couches successives d’EUC, ce Données et différents modèles. qui accroît la complexité et la rapidité de traitement. model points • Les contraintes des systèmes sur l’analyse du résultat rend celle-ci approximative et très subjective. • Nombre de modèles ont été développés il y a longtemps, • Les structures de modèles ne sont pas conçues lorsque les calculs étaient déterministes et que les passifs pour des délais de reporting rapide. n’étaient calculés qu’une fois par an. • La multiplicité des modèles génère une course à la capacité Temps de • Tous les calculs sont basés sur les mêmes données des systèmes et des besoins de réconciliations traitement du sous-jacentes et les mêmes flux de trésorerie - mais il peut fastidieuses. modèle exister différents modèles pour des bases de reporting • Modèles multiples, inefficaces, difficiles à contrôler différentes. et à modifier. • Les modèles peuvent varier en fonction des produits. Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? 12
QUELS LEVIERS D’EFFICACITE ? On l’a vu, réduire ou tout au moins Les leviers d’efficacité que l’on retrouve Maîtriser les coûts maîtriser les coûts dans un tel contexte fréquemment dans ces projets sont : constitue un vrai défi et impose à la impose une vision fonction finance dans un premier temps • la clarification des rôles et de la gouvernance entre les fonctions partagée du rôle de de formaliser une vision partagée de (finance/risques – groupes/locales), son rôle en regard des attentes réelles la fonction finance de ses « clients » internes et externes • l’harmonisation des référentiels (plans pour, sur cette base, concevoir un modèle de comptes/modèles de données), opérationnel cible visant à articuler • la refonte des indicateurs de pilotage le mieux possible l’organisation, les et des reportings associés, processus et les systèmes d’information. Schéma 7 : Principaux leviers d’efficacité d’amélioration de la fonction finance Leviers d’efficacité Bénéfices • Clarification des rôles et de la gouvernance entre les fonctions • Harmonisation des méthodes et processus de production Clarification risques et la fonctions finance. de la communication financière; rationalisation des efforts entre des rôles • Clarification des rôles entre les entités opérationnelles et fonctions et décloisonnement des taches. entre le groupe, notamment clarification des lignes hiérarchiques • Eviter duplication d’effort et accumulation de rapports (rapports fonctions des fonctions finances locales. demandés par le management local et demandes du groupe). • Harmonisation des modèles de données utilisés pour produire • Définition partagée au sein de l’entreprise des données utilisées Harmonisation reportings internes et externes. pour le reporting interne et externe. des • Harmonisation du plan de comptes entre entités du groupe. • Consolidation facilitée. référentiels • Plan de comptes multi référentiels (normes comptables • Réconciliation entre résultats locaux, contribution au groupe locales, IFRS et bilan économique Solvabilité 2). et reporting Solvabilité II plus aisée. Refonte des • Examen de l’utilisation faite des reportings internes et du ratio • Recentrage des ressources mobilisées pour la construction des indicateurs effort de production / bénéfices. reportings obsolètes vers des taches à plus forte valeur ajoutée. de pilotage • Refonte des indicateurs pour les aligner avec les besoins réels • Indicateurs mieux adaptées aux besoins des décideurs et et reportings des clients internes ou pour qu’ils reflètent mieux la gestion de la gestion des risques. internes de l’entreprise selon les principes de Solvablité II. • Enrichissement des remontées d’information aux systèmes • Accélération des délais et de la qualité des arrêtés comptables Adaptation ou de la fonction finance. et prudentiels. convergence • Création de bases de données partagées entre fonctions • Amélioration de la réactivité de la fonction finance face aux de systèmes contributrices aux reportings internes et externes. demandes des clients internes et face aux évolutions futures. d’information Standardisation • Harmonisation des processus comptables et de reporting • Meilleure maîtrise du groupe sur les processus et capacité des processus financier au sein des entités selon une organisation cible d’industrialiser les taches à faible valeur ajoutée. de production répondant aux besoins métiers, réglementaires et groupe. • Compréhension et utilisation partagée des informations au sein et des flux • Standardisation des flux d’information (définitions, fréquence, du groupe, limitation de la création d’informations ad hoc évitant d’information supports, calendrier, validation…). duplications d’efforts et retravail. Centres de • Selon l’économie d’échelle potentielle, regroupement des • Economies d’échelle; recentrage du personnel de la fonction services activités à faible valeur ajoutée dans des centres de services finance sur l’analyse plutôt que la production. partagés partagés, éventuellement externalisés ou off-shore • Mise en commun des savoirs des différents experts disséminés et centres • Regroupement des expertises dans des centres d’excellence. dans différentes entités ou départements; partages de bonnes d’excellence pratiques. 13 Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ?
Un projet de transformation requiert un soutien sans faille du Management • l’identification d’activités redondantes La mise en œuvre d’un projet de voire inutiles, transformation de la fonction finance • l’adaptation et/ou la convergence des requiert un soutien sans faille du systèmes d’information, management pour faire face à la résistance au changement. Par ailleurs, • la standardisation des processus de l’obtention de ces gains d’efficacité (en production et des flux d’information moyenne 25% selon notre expérience) entre différentes entités/filiales, suppose dans un premier temps de • la création de centres de services prendre le risque d’investir. partagés, voire le recours à l’externalisation ou à l’off-shoring de certaines activités. Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? 14
CONCLUSION : Étude d’opportunité : “Pourquoi devrions-nous investir dans la transformation de la fonction finance ?” maîtrisés, à une meilleure qualité des Les problématiques que nous avons De réelles services rendus par ces fonctions ainsi mises en évidence dans cet article opportunités qu’à une réduction du risque opérationnel. représentent un obstacle important à la Le schéma 9 explicite les avantages d’une transformation de la fonction finance. transformation « holistique » de la fonction Celle ci ne peut être traitée au cas par cas finance par rapport à une transformation de façon successive à l’aide de solutions visant la seule conformité. temporaires. Ces problématiques méritent La mise en conformité à Solvabilité qu’une solution intégrée soit envisagée, 2 va représenter quoiqu’il arrive un Les valeurs indicatives des bénéfices solution qui permettra à la fonction finance investissement significatif pour les présentés dans le schéma 10 reposent d’atteindre le niveau d’exigence requis fonctions finance et risques. La réalisation sur notre expérience auprès d’un certain par Solvabilité II, par les utilisateurs des de ces projets dans une seule logique de nombre de clients. Bien évidemment, ces reportings externes et par les Conseils conformité ne permettra pas de réduire valeurs dépendent du contexte propre à d’Administration. les coûts de fonctionnement récurrents, chaque entreprise ainsi que du niveau des ceux-ci étant au contraire amenés à investissements réalisés. Néanmoins, en Pour que l’étude d’opportunité soit augmenter. Saisir l’opportunité des général, nous croyons qu’il y a un Business approuvée, il est essentiel que le Conseil changements induits par la réglementation Case et qu’il est convaincant. Il existe des d’Administration ait une vision claire sur pour engager une réflexion plus profonde bénéfices financiers évidents, tels que la l’impact lié au risque de ne pas investir et plus fondamentale sur l’organisation, réduction des coûts opérationnels mais à dans ces transformations, tant au point sur l’efficacité et le rôle des fonctions l’évidence le plus grand bénéfice est de de vue stratégique qu’au point de vue finance et risques peut conduire, certes minorer les risques liés à une information opérationnel. avec un investissement supplémentaire, financière interne et externe de pauvre à des coûts opérationnels futurs mieux qualité et de faible fiabilité. Schéma 8 : Transformation holistique / transformation de conformité minimale Coût récurrent de Coût ponctuel de Caractéristiques la fonction finance la transformation • réponse minimale aux exigences Coût après Transformation de Solvabilité II. transformation effectuée sans • solutions essentiellement manuelles définition d’une Coût actuel ajoutées aux systèmes existants. vision cible de la • absence d’examen des attentes de la part +20% fonction avec un souci Conformité des autres fonctions. 100 de changer les minimale processus et outils • maintien de l’organisation actuelle. actuels au minimum • ajout de complexité aux systèmes et à moindre coût. et processus actuels. • réponse aux exigences de Solvabilité II Transformation incluant en terme de qualité des données et une redéfinition de la fluidité de la piste d’audit. Coût après fonction finance selon Coût actuel • solutions le plus possible intégrées. une analyse poussée Transformation transformation des facteurs holistique • prise en compte des attentes des autres fonctions. 100 d’inefficacité et tenant compte des exigences • organisation revue en fonction des besoins -20% réglementaires de réglementaires et des clients de la délais et qualité fonction finance. de production. 15 Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ?
Il est essentiel que le Conseil d’Administration ait une vision claire sur l’impact lié au risque de ne pas investir dans ces transformations Schéma 9 : Transformation holistique / transformation de conformité minimale Enjeux Bénéfices des investissements Valeur • Le coût de la fonction Finance a généralement augmenté • A l’avenir, KPMG croit qu’il existe Estimée à 20% récemment du fait d’un coût élevé de certains projets et d’appel d’importantes possibilités de - 30% de coût de la à ressources externes pour soulager les sachants dans les réduction des coûts dans des fonction finance. affaires courantes , sachants mobilisés sur les projets Solvabilité II. processus clés tels que : • La plupart des entreprises d’assurance font passer une majeure – Comptabilité de s contrats ; partie du temps de leur personnel sur des processus à faible – Extraction et gestion de données ; Efficacité valeur ajoutée, dont l’efficacité pourrait être grandement opérationnelle – Elaboration et exploitation de améliorée par la mise en place de systèmes informatiques modèles. appropriés. • La plupart des entreprises d’assurance, cependant, consacrent une part importante de leurs coûts de personnel en finance sur le traitement de faible valeur, ce qui peut être beaucoup plus efficace avec l’utilisation de la technologie appropriée. • La plupart des entreprises d’assurance-détiennent des réserves • Un renforcement des contrôles et Estimé à 10% du importantes destinées à couvrir des risques d’anomalies une meilleure qualité de reporting se capital mobilisé comptables et actuarielles, soit explicitement, soit implicitement traduiront par une libération de pour le risque Capital & dans la détermination des hypothèses actuarielles. Elles mettent réserves et une exigence de fonds opérationnel. Trésorerie également de côté du capital pour couvrir le risque opérationnel, réduite. qui serait à nouveau augmenté en cas de problèmes de reporting avérés. • Le reporting financier continuera à évoluer afin de répondre aux • Un système informatique et une Valeur estimée à exigences internes et externes – les IFRS étant l’exemple le plus plateforme de modélisation plus 25% du budget Réduction criant, mais qui ne sera qu’une partie des changements à venir robustes et plus flexibles, annuel de du coût des des 10 prochaines années. A l’heure actuelle, modifier la fonction accompagnés d’une réduction de la changement de changements finance s’avère très difficile et très coûteux pour les entreprises dépendance à certaines personnes la fonction finance. futurs d’assurance. clés, permettront de réduire les coûts et d‘accroître la rapidité de la transformation. • En pratique, nous avons constaté au cours des trois dernières • Des contrôles renforcés, une Valeur estimée à Amélioration années que cela était le principal moteur du changement de la transparence et une qualité d’analyse 5% de la valeur de la rapidité fonction finance, avec des résultats probants, mais trop souvent améliorées permettront de réduire le de l’entreprise. et de la qualité ce changement n’est pleinement pris en considération par la risque d’erreur et d’améliorer la du reporting plupart des entreprises d’assurance que lorsque les risques qualité de présentation externe d’erreurs et de mauvaise communication se matérialisent. des résultats. • Une information à destination des décideurs de mauvaise • Une information plus rapide, plus Economie à qualité, produite trop tardivement, sans possibilité de remonter fiable, en support à des décisions déterminer par aux données plus fines, peut se traduire par des prises de opérationnelles tournées vers la l’entreprise. décision inappropriées. La fonction Finance passe davantage de meilleure utilisation possible du Amélioration temps sur la réconciliation et la réexécution de travaux plutôt que capital,permettra d’améliorer le retour du support sur l’analyse, à plus forte valeur ajoutée, des résultats et des sur investissement tout en réduisant à la prise de tendances. les coûts d’investissement globaux, à décision savoir une répartition plus efficace du capital disponible et moins de dépendance vis-à-vis des financements externes, plus couteux. Pourquoi investir dans la transformation de votre fonction finance ? 16
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