BONNES VACANCES ! - POINT DE REPÈRE Mai 2018-Numéro 81 - ABQSJ
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MOT DE LA PRÉSIDENTE Une autre année qui se termine en beau- SOMMAIRE té. Vous avez certainement lu dans nos Mot de la présidente……………………………….......2 Infolettres toutes les activités, réalisations et nouveautés de l’ABQSJ, entre autres, le Quoi de neuf et Saviez-vous que.………………….....3 nouveau logo des bénévoles qualifiés, aux formes et couleurs douces et harmo- La parole aux bénévoles……...……..……………....4-5 nieuses, en passant par notre nouvelle entente avec le CHU Sainte-Justine qui L’ABQSJ en photos…………….……………………….6 prévoit que l’ABQSJ offrira trois forma- L’ABQSJ en action …………………………….…..…...7 tions par année portant sur l’aspect rela- tionnel de leurs bénévoles, axées sur les Conférence de Marie-Marcelle Desmarais………….8 forces et le développement du lien si im- portant dans l’intervention auprès d’un Hommage à Marie-Marcelle Desmarais……..…...8-9 jeune. Autre grande nouveauté, les formations qui se donnent main- tenant sur deux niveaux de 42 heures chacun. Notre nouvelle pré- La petite histoire du bénévolat au Québec..…...9-10 sentation du site Web, facilitant l’accès à toutes les informations sur Mots d’enfants………….……………………………...10 les activités de l’Association. Je vous encourage à visionner les nou- velles capsules-vidéos de nos bénévoles qui partagent leur passion et Ces membres nous ont quittés……………………..11 intérêt pour cette formation riche et unique et sur leur bénévolat. Hommage à Jeannette Fradette……………………11 J’en profite pour remercier toute l’équipe de l’IFHIM et, en particu- lier, Lili Gauthier, notre formatrice des deux dernières années, pour Fête annuelle du 31 mai dernier……………………12 son professionnalisme et pour l’intérêt soutenu qu’elle porte à cha- Prix de l’ABQSJ et de la relève 2017.……………...12 cun. Elle nous apprend à reconnaître les forces en nous, les forces de l’enfant et à mettre en pratique les enseignements reçus. Elle est Conseil d’administration une grande source de motivation pour chacun de nous. Présidente Administrateur Félicitations à nos finissants qui ont su mener à terme leur engage- Danielle Beauchesne Alain Beauchamp ment. Ceux-ci étaient originaires de 15 pays différents et ont œuvré dans 23 organismes jeunesse de la région de Montréal, auprès de Vice-président Administrateur plus d’une centaine de jeunes. Stéphane Lavallée Carlos Segura Je veux remercier l’équipe de bénévoles — coordonnateurs, per- Trésorier Administrateur sonnes-ressources, membres du C.A — qui s’est dévouée sans Jacques Huard Anne Marie Bergeron compter. Vos implications sous différentes formes font que l’Asso- ciation est capable de mener à bien sa mission. Merci également à Secrétaire Guillaume Rivest, notre conseiller en recrutement, consultant en Maude Pollender communication et médias numériques. Un très grand merci à notre adjointe administrative, Mercedes Dansereau, pour sa disponibilité, sa rigueur et sa gentillesse. Directrice Adjointe administrative Francine Lamarche Mercedes Dansereau Et un dernier remerciement à tous les membres pour votre soutien (août à décembre) à l’ABQSJ. Vous êtes une grande source de motivation. Vos com- mentaires et votre participation aux activités sont très appréciés. Chacun de vous est important pour que l’ABQSJ puisse continuer. Comité du bulletin Mise en page Un grand merci ! Danielle Beauchesne Mercedes Dansereau Anne Marie Bergeron Bonnes vacances, soleil et chaleur pour un été tout ensoleillé. Mercedes Dansereau Danielle Beauchesne 2
QUOI DE NEUF Nouvelle image, nouveau logo. Site Web transformé et nouvelles capsules vidéo de témoignages de bénévoles. Départ de Francine Lamarche, directrice. Recrutement d’un consultant en communication et médias numériques, Guillaume Rivest. Instauration de formations continues dès octobre prochain. Offre de 210 heures de formation annuelle : 4 groupes Niveau 1 et un groupe Niveau II. Partenariat avec le CHU Sainte-Justine pour trois formations annuelles. DÉPARTS Suite au départ à la retraite de Mme Ginette Charron Matte, nous avons recruté Mme Francine Lamarche pour prendre la relève à la Direction de l’ABQSJ. Mme Lamarche a débuté son mandat en août 2017 avec beaucoup d’enthousiasme. Cependant, elle a dû quitter sa fonction en dé- cembre 2017. Nous espérons croiser son chemin à nouveau pour collaborer à d’autres projets puisqu’elle est membre de l’ABQSJ depuis une bonne dizaine d’années et qu’elle a été très impli- quée à divers postes tout au long de son parcours. Nous en profitons pour remercier Francine Lamarche de son passage à la Direction de l’ABQSJ et lui souhaitons bonne chance dans ses pro- jets futurs. DU NOUVEAU DANS L’ÉQUIPE DE L’ABQSJ M. Guillaume Rivest s’est récemment joint à notre équipe. Nous avions d’abord rencontré M. Rivest lors de notre processus de recherche d’un directeur général au printemps 2017. Celui-ci s’était alors distingué par son expertise, son dynamisme et sa créativité. M. Rivest bénéficie d’une précieuse expérience en matière de communication, de gestion des médias sociaux, de marketing, de recrutement de personnes et dans la mise en place de stratégies performantes. C’est avec un grand plaisir que l’ABQSJ accueille Guillaume au sein de son équipe. SAVIEZ-VOUS QUE… Cette année, l’ABQSJ a donné 168 heures de formation régulière et a accueilli des partici- pant(e)s originaires de 15 pays différents. Depuis deux ans, l’ABQSJ a effectué plus de 70 heures de formation sur mesure dans six organismes partenaires. Depuis sa fondation, l’ABQSJ a donné plus de 6,000 heures de formation et a qualifié 1,386 bénévoles. Au cours de son existence, l’Association a eu trois D.G. et a déménagé quatre fois. Mercedes Dansereau, adjointe administrative, cumule 26 années de loyaux services à l’Association et représente une mine d’information précieuse sur notre histoire. 3
LA PAROLE AUX BÉNÉVOLES Ce qui m'a le plus marqué dans la formation Niveau 1, c'est la découverte des 13 forces que chaque humain doit maîtriser pour bâtir des relations enrichissantes et vivre des expériences véritables avec les autres. L'importance de chaque parole, l'observation et le regard que je pose sur les enfants, par exemple à l'aide aux devoirs, me permettent de mettre en lumière leurs forces et aussi les miennes. C'est un véritable bonheur de partager ces moments avec un enfant grâce aux outils que l'Institut (IFHIM) nous donne comme bénévoles. Créer un climat de réciprocité en reconnaissant les forces, crée de l'espace — un espace calme et rassurant — pour les enfants que j'accompagne. Reconnaître les forces éloignent les murs, donne de l'élan pour atteindre les objectifs. La formation m'a ouvert des portes intérieures pour aider les jeunes à ouvrir leur propre horizon. Monique Therrien, formation soir/automne 2017 Mettre l’accent sur les forces… pour faire grandir l’autonomie des jeunes! Quel bonheur d’être bénévole dans un musée et d’aider les jeunes durant les ateliers d’arts plastiques! Quelle satisfaction d’arriver à mettre l’accent sur les forces des en- fants grâce aux notions acquises lors de la formation Intervention au- près des jeunes dans un contexte de bénévolat! Que de belles expériences inspirantes à vivre! o Sharon ajuste son bol d’argile pour l’adapter à son besoin et fait preuve de persévérance. o Nellie confectionne avec minutie un bracelet et démontre de la patience. o Myriam aide son voisin à fabriquer une lanterne et témoigne de son ouverture. o Et bien d’autres … Que de gratitude envers Les Associés bénévoles qualifiés au service des jeunes et l’Institut de formation humaine intégrale de Montréal qui offrent les précieux outils permettant de faire grandir l’autonomie des jeunes! Denise Biron, formation jour/hiver 2018 4
« Qu’est-ce qui m’a particulièrement rejoint depuis le début de cette formation et qu’est-ce qui me sera utile dans mon bénévolat auprès des jeunes ? » - Grille conçue par Lili Gauthier, formatrice Depuis le début de la formation, tous les éléments de cette formation m’habitent. À partir du 2e cours, le 24 janvier 2018, les premières forces vitales me sont apparues évidentes au fur et à mesure qu’elles se présentèrent en cours et dans ma vie. De- puis, je ne cesse de les observer et d’en prendre conscience à travers les discussions et les échanges que j’ai particulièrement avec les jeunes. Ces prises de conscience font de moi une personne présente et attentive auprès des jeunes. Aussi, ces prises de conscience me font aimer davantage les gens qui croisent mon chemin. Parlant de chemin, les cours sur les expériences (chemins) me font découvrir et éveillent ma curiosité. J’espère pouvoir développer. Cynthia Villiard, formation soir/hiver 2018 Je suis habitué avec les enfants, ayant été responsable de l’éducation de 3 jolies filles. Cependant, j’aurais été un meilleur père si j’avais eu la possibilité de suivre cette for- mation bien avant. J’ai appris qu’un jeune est une personne à part entière qui mérite d’être pris au sé- rieux si on veut vraiment l’accompagner et l’aider dans son développement. Ils sont aussi fragiles en eux. Les jeunes ont leur monde propre à eux. J’ai appris qu’ils ont en eux des forces qu’ils ignorent peut-être. Pour arriver à leurs fins, ils peuvent emprun- ter plusieurs voies. C’est donc à ce niveau que l’accompagnement est nécessaire afin de les aider à bien canaliser leur énergie, d’emprunter le bon chemin qui les ramènera sur la voie de la décision sans brimer leur personnalité. Je comprends combien il est important d’observer le jeune pour le ramener dans ses forces, ce qui permettra de former son caractère. Jean-Hébert Mandat, formation soir/hiver 2018 Si je regarde le chemin depuis le premier cours jusqu’à maintenant, je constate que j’ai toujours mis en avant les forces d’autrui et, en faisant cela au fil des cours, je vois enfin des forces en moi. Je suis fière de moi et de mon parcours. Sans l’identification des forces vitales humaines, je me sous-estimerais toujours. Cela m’aide dans mon quotidien ; le regard que je porte sur moi est beaucoup moins dur, j’évolue même dans mon travail (poste à responsabilités). Et surtout, et c’est très important, les autres m’apparaissent plus forts. Je peux mieux les aider à avoir le même regard positif sur eux-mêmes. Les jeunes en particulier sont une source d’inspiration et surtout, ils sont l’avenir. De pouvoir les aider de manière sûre et structurée me rassure pour eux et leur avenir, et pour moi mon bénévo- lat. Je me sens guidée et je sais que je peux guider correctement. Marion Hilken, formation soir/hiver 2018 5
L’ABQSJ EN PHOTOS...GROUPES DE FORMATION AUTOMNE 2017 - GROUPE DU JOUR NIVEAU 1 De gauche à droite : Lili Gauthier, formatrice, Oana Morar, Linda Kelly, Sri Mardaymootoo, Madina Mussurmankulova, Hamza Omani et Nathalie Forest, coordonnatrice (Absente de la photo : Judith Appolon). AUTOMNE 2017 - GROUPE DU SOIR NIVEAU 1 De gauche à droite (arrière) : Lili Gauthier, forma- trice, Anne Marie Bergeron, chef d’équipe, Francine Lamarche, directrice, Monique Therrien, Danielle Beauchesne, coordonnatrice, Brahim Benmoussa, (avant) Léa Héroux-Mailhot, Luisa Loayza Davila, Sara Millar et Jeffrey Louis-Jacques (Absents de la photo : Marouane Mouatassim, Claude Lambert, Rosario Villanueva). HIVER 2018 - GROUPE DU JOUR NIVEAU 1 De gauche à droite : Lili Gauthier, formatrice, Jacques Beaudoin, Stéphanie Ranavalonarivo, Lynn Roy, Guylaine Truchon, Donatella Fiorani, Nathalie Forest, coordonnatrice, Denise Biron et Danielle Beauchesne, chef d’équipe. HIVER 2018 - GROUPE DU SOIR NIVEAU 1 De gauche à droite : Cynthia Villiard, Stéphanie Bohi, Céline Cruchet, Maria Cefarelli, Michèle L’Heureux, chef d’équipe, Rokia Goudrar, Jean- Hébert Mandat, Lili Gauthier, formatrice et Gilles Dugas (Absents de la photo : Tani Balourd, Marion Hilken, Mourad Morchid, Solene Oustry). 6
L’ABQSJ EN ACTION... PARTICIPATION DE L’ABQSJ : Salon de l’engagement citoyen de Montréal-Nord (28 septembre 2017) Salon du bénévolat McGill (24 janvier 2018) Salon du bénévolat de l’Université de Montréal (14 mars 2018) Salon Carrefour 50 ans et + (20-21-22 avril 2018) Francine Lamarche et Anne Marie Bergeron au Salon de Danielle Beauchesne et Maude Pollender à notre kiosque du Salon l’engagement citoyen de Montréal-Nord Carrefour 50 ans et + Dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole 2018, dont le thème était cette année : « Je bénévole, tu béné- voles, CONJUGUONS NOTRE BÉNÉVOLAT ! » l’ABQSJ recevait pour l’occasion la conférencière Marjorie Northrup, du Centre d’action bénévole de Montréal. Sa conférence avait pour thème : La magie du bénévolat. Elle a parlé, entre autres, des nombreux bienfaits que le bénévolat apporte. 7
CONFÉRENCE DE MARIE-MARCELLE DESMARAIS Afin de terminer cette année pro- ductive de formation en beauté, nous avons eu le plaisir de recevoir Marie-Marcelle Desmarais, direc- trice générale de l’Institut de forma- tion humaine intégrale de Montréal (IFHIM) comme conférencière, le 10 mai dernier. Le titre de la confé- rence était : « La contribution person- nelle et sociale des bénévoles qualifiés pour le Québec d’aujourd’hui ». Les trente personnes présentes ont bien apprécié cette conférence. HOMMAGE À MARIE-MARCELLE DESMARAIS (par Danielle Beauchesne, présidente de l’ABQSJ) Marie-Marcelle Desmarais est à la direction générale de l’Institut de formation humaine intégrale de Montréal (IFHIM) depuis 1988. Femme de cœur, inspirante et engagée, elle a un don pour communiquer sa passion, son feu intérieur. Elle est une artisane de paix, reconnue comme chef de file pour promouvoir l’engagement social pour la paix. Elle a reçu en 2014 le Prix du Public pour la Paix. Travailleuse sociale professionnelle, psychothérapeute et formatrice, Marie-Marcelle a travaillé à Boscoville, auprès des parents, dans ce Centre très avancé en rééducation de jeunes délinquants, où les éducateurs travaillaient avec les forces des jeunes. Marie-Marcelle est aussi co-fondatrice de l’organisme La Relance, fondée en 1968 à Montréal dans un quartier défavorisé. Elle y a travaillé pendant huit ans au développement psychosocial éducatif des enfants, des adolescents et des parents. Pour cette fondation de La Relance, elle a reçu le prix « Georges Perras » en 1997. C’est en 1980 que Marie-Marcelle se joint à l’équipe de l’IFHIM, et travaille étroitement auprès de Jeannine Guindon, fondatrice de l’Institut. Jeannine voit en elle celle qui prendra sa relève. Elle dira d’ailleurs : « Marie-Marcelle, mon aujourd’hui et mon demain ». Marie-Marcelle acceptera le titre de directrice générale de l’IFHIM en 1988. Pendant ses premières années à l’IFHIM, Marie-Marcelle a été formatrice pour les bénévoles de l’ABQSJ, de 1980 à 1988. C’est durant cette période qu’elle découvre et développe l’outil de la relecture. Elle s’efforce avec passion et rigueur de rendre les bénévoles fiers d’eux, capable de reconnaître les forces autant chez eux que chez les jeunes, pour qu’ils développent une compétence et qu’ils soient des personnes significatives et ins- pirantes. Marie-Marcelle Desmarais est au- jourd’hui reconnue internationale- ment pour ses différents travaux scientifiques, entre autres, la relec- ture des expériences vécues par l’actualisation des forces vitales humaines. Elle a une longue expé- rience de formatrice, ici au Québec 8
et dans plusieurs pays à travers le monde, elle est reconnue comme formatrice d’intervenant(e)s, de profession- nel(le)s des relations humaines, d’éducateurs, d’éducatrices, de parents et de bénévoles qui participent à la crois- sance psychique des enfants et des adolescents. Elle a aussi publié une vingtaine d’articles dans une douzaine de revues ainsi que de nombreux articles dans les publications de l’IFHIM. Elle a à son actif près de 200 voyages et elle fait rayonner l’IFHIM sur tous les continents en offrant des sessions, des séminaires et des conférences. Elle a mis en place des projets d’aide humanitaire pour apporter son aide au- près des personnes traumatisées, restaurer leurs forces vitales et les remettre debout. Elle a sillonné la planète, notamment au Rwanda en 1994 suite au génocide, au Cachemire-Pakistan en 2005 suite à un tremblement de terre, en Syrie, en Centre-Afrique, en Amérique latine, au Moyen-0rient, et retourne régulièrement auprès du peuple haïtien, frappé durement par des ouragans et tremblements de terre. Marie-Marcelle Desmarais érige des ponts pour un monde de paix, où l’hostilité fait place à l’ouverture, où la peur de l’inconnu se transforme en confiance en l’autre, où chacun sur cette planète a sa place et que chacun doit traiter l’autre comme une personne et non comme un objet. Un monde où les barrières n’existent plus et où les ponts se construisent pour que les êtres humains puissent se rencontrer malgré leurs différences. LA PETITE HISTOIRE DU BÉNÉVOLAT AU QUÉBEC Pour mieux comprendre comment se pratique le bénévolat aujourd’hui, retournons dans notre histoire. Les Français et les Anglais sont considérés comme les deux peuples fondateurs du pays bien que les autochtones, ap- pelés aussi Premières Nations, vivent au Canada lorsque Christophe-Colomb « découvre » l’Amérique. Le Canada se construit au 17e siècle par les colons, à qui les autochtones enseignent la survie dans un pays hostile. Ces pionniers reçoivent du gouverneur en place une terre à défricher et à alimenter en eau potable, sur laquelle ils peuvent bâtir une maison pour s’abriter pendant les hivers difficiles. Pour survivre, ils doivent regrouper leurs habitations autour d’un cours d’eau et s’entraider pour l’édification et la réparation de leur maison. À mesure que se développent les villages et les villes, la bourgeoisie, une classe sociale éduquée et fortunée comparativement aux premiers colons, prend place. En 1682, des citoyens se mobilisent lors du grand incen- die qui ravage la basse-ville de Québec. Leurs efforts ne sont malheureusement pas suffisants. De nombreux ha- bitants, qui ont perdu leur maison et leurs biens, sont précipités dans la pauvreté. En réponse, des citoyens de Québec créent la première organisation bénévole : le Bureau des pauvres. À partir du 18e siècle, les bénévoles des organismes de charité aident les démunis de bien des façons : distribu- tion de bois de chauffage, soupes populaires, dépôts de vêtements, visites aux malades et aux handicapés. Au 19e siècle, l’industrialisation amène un exode vers les villes. Des quartiers entiers se bâtissent rapidement pour accueillir les ouvriers dans les usines. Il n’y a pas d’eau potable ; la promiscuité et la pauvreté sévissent. C’est alors que les dames riches de la bourgeoisie – ap- pelées dames patronnesses – qui ont beaucoup de temps libre, trouvent des lieux où faire la charité. Elles pren- nent soin des malades et tentent de les réconforter. Pendant ce temps, les communautés religieuses catho- 9
liques et protestantes fondent des hôpitaux ; les religieuses enseignent dans les écoles et oeuvrent dans les or- phelinats avant que ces institutions ne soient prises en charge par le gouvernement. À cette époque, les dames patronnesses, les communautés religieuses, les bénévoles et les personnes embau- chées par l’État travaillent côte à côte. La Société Saint-Vincent de Paul est fondée à Québec en 1846 pour ré- pondre aux mêmes besoins sociaux, tout en sensibilisant les gens à la justice sociale. Il ne faut que trente ans pour que la Société Saint-Vincent de Paul soit présente partout au Québec. Cet organisme a toujours pignon sur rue dans notre province et au Canada. Jusqu’au milieu du 20e siècle, la vie d’un quartier ou d’un village du Québec s’organise principalement sur le parvis de l’église. Les gens s’y retrouvent, échangent et s’entraident. La première structure laïque consacrée au béné- volat voit le jour en 1937 à Montréal. Le premier centre d’action bénévole est fondé pour répondre à la de- mande de services à la population, engendrée par la Seconde guerre mondiale. Vers 1960, les bouleversements sociaux font entrer le Québec dans la modernité. C’est la Révolution tranquille. L’éducation se démocratise et les membres d’une même famille commencent à vivre plus individuellement. Len- tement, l’entraide entre les membres de la famille et entre les voisins diminue pour céder plus de place au béné- volat. Lorsque les citoyens identifient ou subissent un problème d’ordre social (pauvreté, accès au logement, violence ou autre), ils se regroupent aux côtés de militants qui revendiquent des changements pour tous et por- tent cette cause devant les instances concernées. C’est de là que, dans les années 70, naissent plusieurs orga- nismes communautaires et que des centres d’action bénévole s’installent dans plusieurs villes du pays pour pro- mouvoir le bénévolat. La présence des militants conduit peu à peu à la professionnalisation du milieu communautaire. Dans le même temps, tout comme l’éducation, le bénévolat se démocratise. En effet, tout le monde peut devenir bénévole et non plus seulement les dames de la bourgeoisie. Le bénévolat s’exerce désormais dans des milieux variés où des équipes diversifiées de travailleurs améliorent la société, petit à petit, chacun à sa façon, dans un contexte où les besoins sont grands et les ressources financières précaires. Source : « Réussir son engagement social », Accès bénévolat Est de Montréal MOTS D’ENFANTS Plus récemment, Mélody, maintenant 5 ans, me demande : « Maman quand tu vas être vieille et que tu vas être une grand-mère, est-ce que tu vas vouloir être la grand-maman de mes enfants ???'' Je lui réponds que ça va me faire plaisir et elle enchaîne : « Je voulais juste être certaine que ça allait être toi ! » Ma fille Claudiane a dit tantôt: « papa, peux-tu me donner un glaçon, je dois me rafraîchir la mémoire ! » Nous nous baladons en auto lorsque mon fils de 3 ans et demi aperçoit une usine avec une grosse cheminée. Il me dit alors: « Regarde maman, il y a quelqu'un qui fabrique des nuages ! » Anne-Marie Ma fille de 3 ans et demi, à son papa qui lui dit qu’il a mis beaucoup d’amour dans son macaroni : « Non, mais moi j’en veux pas de ça dedans, moi ! J’en veux pu d’abord! » Anne-Elyse Ma mère nous apporte des muffins. Elle me dit: « Ils sont « santé » et j’ai mis du son dedans…» Quelques minutes plus tard, mon fils de 5 ans se colle l’oreille sur un muffin et dit: « J’entends le son! » Christine Moi, la maman : « Je suis fatiguée, j’ai hâte d’aller faire dodo…» Ma fille Joëlle-Ann (4ans) : « Ben vas-y maman, je vais garder papa! » Dannie Ce matin, pas très motivée… Je dis tout haut : « Voyons, est où ma motivation !! » Ma fille Myky, 3 ans, me dit : « Je suis là maman !!! » Mauzuss que je taime ma puce !!! Kate 10
CES MEMBRES NOUS ONT QUITTÉS… MARTINE DUVAL LE 4 NOVEMBRE 2017 Formation 2010 ARMAND BÉLANGER LE 18 JANVIER 2018 Formation 1985 JEANNETTE FRADETTE LE 4 AVRIL 2018 Formation 1982 LUCILLE DÉCARIE CÔTÉ LE 7 AVRIL 2018 Formation 1977 Présidente de 1980 à 1985 HUGUETTE PICHÉ LE 7 MAI 2018 Formation 2002 Jeannette Fradette a été membre active des Associés bénévoles de 1982 à 2012. Elle nous a quittés au printemps 2018 tout doucement, sereinement pour rejoindre son mari Jacques. Jeannette s’est impliquée auprès de jeunes filles en difficulté à la Villa Notre-Dame de Grâce et à la Maison Notre-Dame de Laval. J’ai connu Jeannette en 1984 au Comité de publicité de l’ABQSJ et pendant quelques années, ensemble nous recrutions des bénévoles sous la supervision de Marcelle Ratté, une bénévole expérimentée en la matière. Jeannette ne faisait pas beaucoup de bruit mais s’impliquait profondément parce qu’elle croyait au bien-fondé de notre Association. Elle y est restée plusieurs années encore. Même si j’ai opté pour d’autres responsabilités à l’ABQSJ, j’ai toujours gardé une amitié sincère avec elle. Nous avions l’occasion d’être ensemble lors des réunions du Conseil d’administration, des rencontres des personnes-ressources, des remises de diplômes et pour casser la croûte à l’heure du lunch, ce qui nous permettait d’échanger sur notre vécu de la journée. Que de beaux souvenirs ! Au revoir Jeannette, peut-être nous reverrons-nous un jour… Hommage à Jeannette par Monique Deschênes 10 780, Laverdure, bureau 207, Montréal (Québec) H3L 2L9 Tél. : 514 948-6180 Courriel : info@abqsj.org Site Web : abqsj.org Pour connaître toutes les nouvelles en continu. : Suivez-nous sur notre page FACEBOOK S’abonner à notre Infolettre sur notre notre site Web MERCI À NOS PARTENAIRES : 11
FÊTE ANNUELLE DU 31 MAI 2017 Félicitations à nos récipiendaires des Prix de l’ABQSJ et de la relève 2017 Micheline Durocher, récipiendaire du Prix de l’ABQSJ 2017, en compagnie de Danielle Beauchesne, présidente, et Ginette Charron Matte, directrice. Danielle Beauchesne, présidente, et Ginette Charron Matte, directrice, remettent le Prix de la relève 2017 à Alain Beauchamp. Groupe des finissants 2016-2017 en com- pagnie des personnes-ressources et de Lili Gauthier, formatrice, lors de la fête annuelle, tenue le 31 mai 2017. Crédit photos : Alain Beauchamp. 12
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