BULGARIE Orientations stratégiques - Campus France
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#dialogue / CurieXplore
BULGARIE
Orientations stratégiques
Les politiques publiques de l’enseignement supérieur, de la
recherche scientifique et de l'innovation sont élaborées par le Ministère bulgare de
l’éducation et de la science.
Une stratégie nationale du développement de la recherche scientifique 2017 - 2030 a été
élaborée pour compléter, renforcer et augmenter l’efficacité de la recherche, prenant en
compte les dispositions de l’Accord de partenariat de la République de Bulgarie avec la
Commission européenne 2014-2020, la Stratégie d’innovation pour une spécialisation
intelligente 2014-2020, ainsi que plusieurs textes législatifs nationaux.
La Stratégie définit des politiques et prévoit des mesures et outils pour leur réalisation. Ces
politiques doivent contribuer à la mise en œuvre des axes prioritaires de la Stratégie
d’innovation pour une spécialisation intelligente, de la Stratégie nationale d’enseignement
supérieur, ainsi qu’à l’exécution du programme opérationnel « Recherche et enseignement
pour une croissance intelligente » et du programme cadre de la Commission européenne pour
la recherche et l’innovation.
Bien que l’innovation soit liée à la recherche scientifique et qu’elle fasse partie et suite logique
à son développement, elle ne fait pas l’objet de cette Stratégie. Un autre dispositif est
consacré à l'innovation - la Stratégie d’innovation pour une spécialisation intelligente.
La Stratégie vise une augmentation considérable du financement public de la recherche
scientifique. Actuellement, seulement 0,45% du PIB sont consacrés à la recherche
scientifique. A l'horizon 2025, ce chiffre doit augmenter à 1.00%.
Le Ministère de l’éducation et de la science exerce les fonctions d’organe principal pour créer
des politiques publiques dans le domaine de la recherche scientifique. Il est d'ailleurs, le seul
organe habilité à représenter la Bulgarie au moment de l'élaboration des programmes
européens liés à la recherche scientifique.
Financement des politiques et des acteurs de l’ESRI :
Répartition du budget du Ministère de l'éducation et de la science 2022: 861 174 900 BGN au
total :
- 136 188 500 BGN - Programme national visant à assurer la qualité de l’enseignement en
maternelle, en élémentaire et en secondaire;
- 131 462 100 BGN - Programme national dans le domaine de l'accès à l'éducation.
Éducation inclusive
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- 476 008 700 BGN - Programme national « Enseignement en élémentaire et en
secondaire »
- 8 277 300 BGN - Programme national « Développement des talents des enfants et des
élèves »
- 17 120 900 BGN - Programme national « Éducation des Bulgares à l'étranger »
- 2 937 200 BGN - Programme national « La formation tout au long de la vie ».
- 18 660 600 BGN - Programme national « Egalité d'accès et amélioration de la qualité de
l’enseignement supérieur ».
- 10 090 400 BGN - Programme national "Aides sociales aux étudiants"
- 4 802 400 BGN - Programme national "Échanges internationaux"
- 26 538 700 BGN - Programme national « Évaluation et développement du potentiel
scientifique national pour la création d’un lien durable enseignement - recherche
scientifique-entrepreneuriat nécessaire au développement économique fondé sur le
savoir. »
- 21 775 200 BGN - Programme national "Coordination et monitoring du potentiel
scientifique pour l'intégration dans l'espace de recherche européen et dans les réseaux
globaux d’information"
- 7 312 900 BGN - Budget de fonctionnement du Ministère
Evaluation
Un système d’évaluation régulière des organismes de recherche et des établissements
d’enseignement supérieur financé par le budget d’État est prévu, basé sur des indicateurs
scientométriques adoptés par la communauté internationale (impact des travaux de
recherche, citations, brevets, projets etc.) et sur des critères spécifiques élaborés par volet
professionnel et par domaines scientifiques.
Une évaluation indépendante à l’international des organismes de recherche (les instituts de
recherche de l’Académie bulgare des sciences et de l’Académie agricole, les instituts de
recherche auprès des ministères et leurs unités, ainsi que les universités de recherche) est
effectuée conformément à la pratique internationale et à l’expérience acquise par les organes
de la Commission européenne.
Un modèle de classement des organismes de recherche et des universités est attendu. Il
prendra en compte la quantité et la qualité des résultats de recherche conformément aux
indicateur scientométriques internationaux, et générera un financement ciblé correspondant.
Les organismes de recherche et les établissements de l’enseignement supérieur budgétés par
l’État sont obligés par la loi d’adopter et d’appliquer un règlement intérieur pour l’évaluation
de leurs unités, et de leurs chercheurs, en se basant sur les critères de l’évaluation de
l’institution.
Édité par svetoslav.milanov@institutfrancais.bg le 01/07/2022 à 14h24 - 2/16#dialogue / CurieXplore
Politique francophone
La Bulgarie fut le premier pays slave à avoir adhéré à l’Organisation internationale de la
Francophonie (OIF), en tant que membre observateur en 1991, sous l’impulsion de président
francophone Jelev, puis en tant que membre de plein droit depuis 1993. Si le nombre de
locuteurs francophones est estimé à 2% de la population, le pays reste francophile et attaché
à la francophonie, comme en témoignent l’accueil du Centre Régional Francophone pour
l’Europe Centrale et Orientale (CREFECO-OIF) et de l’Établissement spécialisé de la
Francophonie pour l’Administration et le Management (ESFAM-AUF) à Sofia.
L’histoire de la francophonie en Bulgarie est étroitement liée à celle de l’enseignement dans
les premières sections bilingues francophones dans le monde slave.
Le premier lycée à section bilingue francophone a ouvert ses portes en 1950 à Lovetch.
Actuellement un réseau 18 lycées proposent des sections bilingues francophones, présentes
sur tout le territoire de la Bulgarie, dont 9 sont labellisés LabelFrancÉducation.
L’histoire du la langue française est également liée à son ouverture à la diversité linguistique
et culturelle. La Bulgarie, par son histoire et sa situation géopolitique, est en effet ancrée dans
le plurilinguisme. Ainsi, la maîtrise d’au moins deux langues est inscrite dans le système
éducatif bulgare. Néanmoins, le français, à l’instar de nombreux pays d’Europe, connaît une
baisse du nombre d’apprenants d’environ 10% depuis 2018, d’après le dernier rapport de la
nouvelle édition de La langue française dans le monde publié par l’OIF en mars 2022.
La coopération universitaire entre la France et la Bulgarie s’appuie essentiellement sur les
filières universitaires francophones développées au sein des universités bulgares, en
partenariat avec des universités françaises dont les effectifs sont constants, malgré un
contexte démographique défavorable. Environ 750 étudiants sont répartis dans 10 filières au
sein de 5 établissements, situés essentiellement à Sofia. À noter cependant des effectifs
faibles en master (entre 1 et 5 étudiants) alors que ceux en licence se maintiennent, voire
progressent (économie et gestion : de 54 à 67 ; LEA pour l’administration : de 23 à 40
étudiants).
Ces filières présentent d’indéniables atouts : une formation universitaire d’une durée de 1 à
5 ans ; des enseignements en français ; des diplômes internationalement reconnus ; des
enseignements assurés par des professeurs issus de l’espace francophone ; offre d’un large
panel de formations : génie informatique, génie électrique, génie chimique et biochimique,
économie et gestion, sciences politiques, logistique industrielle, droit européen,
francophonie, plurilinguisme et médiation interculturelle.
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Enseignement superieur
Héritier d’une double tradition (Renaissance bulgare à la fin du XIXe siècle avec forte
influence russe et système d’enseignement supérieur soviétique après la Deuxième Guerre
mondiale), le système d’enseignement supérieur bulgare a été considérablement transformé
après l’adhésion dès 1999 du pays au Processus de Bologne et les nombreuses participations
des universitaires bulgares aux programmes européens.
Le système universitaire bulgare est a priori sélectif ; cependant, le nombre de
candidats dans certaines filières de formation et le développement de l’enseignement privé
modifient le degré de sélectivité. En effet, plusieurs établissements privés créés depuis une
vingtaine d’années ont pu faire preuve d’innovation et ont su ainsi répondre aux demandes
nouvelles de formation, de manière plus réactive que certains établissements publics qui
doivent notamment entretenir un patrimoine immobilier souvent ancien et devenu inadapté,
et disposent de structures institutionnelles difficiles à faire évoluer.
L’accès aux universités se fait généralement soit avec des concours d’entrée propres
à chacune des universités (ces concours étant plus ou moins sélectifs d’une université à
l’autre), soit avec la seule prise en considération des résultats obtenus à la matura, diplôme
de fin d’études secondaires. Chaque établissement jouit d’une très grande autonomie, en
particulier sur les questions d’ordre académique. La dernière grande loi concernant
l’enseignement supérieur a été promulguée le 27 décembre 1995. Elle fait régulièrement
l’objet de modifications ; les dernières datant du 25 février 2020. La loi autorise les
établissements à fixer librement les droits d’inscription, dans la limite de 30 % de la dotation
versée par l’État pour les places d’études subventionnées (qui varient en fonction de la
spécialité), voire de façon totalement libre pour les établissements, les mieux notés par
l’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation.
L’enseignement supérieur en Bulgarie est assuré par les universités publiques et les
écoles publiques spécialisées à statut d’université, par les académies d’État et par les écoles
d’enseignement supérieur privées, ces établissements devant désormais être accrédités par
la commission nationale qui reconnaît 51 établissements (37 publics et 14 privés) disposant
de trois statuts : universités, écoles d’enseignement supérieur et collèges. En fait deux statuts
seulement sont principalement utilisés, universités et collèges :
- les universités assurent des formations dans tous les domaines et gèrent aussi des
programmes de recherche. Au départ, il s’agissait souvent d’établissements supérieurs
autonomes spécialisés dans un secteur particulier qui se sont progressivement transformés
en universités (Université de technologie chimique et de métallurgie, Université des
Technologies alimentaires de Plovdiv, Université des transports de Sofia, Université de
médecine, etc.). Les Académies - établissements supérieurs d’enseignement artistique
analogues aux conservatoires et aux écoles des beaux-arts en France - ont également pu
devenir soit des universités, soit des écoles d’enseignement supérieur ;
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- les collèges, soit autonomes, soit intégrés à une université, proposent des formations
plus courtes, à vocation professionnelle.
La Bulgarie dispose d’un grand nombre d’établissements d’enseignement supérieur au
regard de la taille de sa population - officiellement 6 951 482 habitants au 31 décembre 2019-
et du nombre total de ses étudiants (220 168 en 2019-2020, en bakalavar professionnel,
bakalavar, master et doctorat).
Ce sont traditionnellement les formations d’économie-gestion qui attirent le plus
d’étudiants, avec près du quart des effectifs. Les trois principaux groupes de disciplines, qui
disposent du même poids depuis plusieurs années (économie-gestion, sciences de l’ingénieur,
sciences sociales) connaissent une faiblesse très relative en proportion du nombre
d’étudiants. Parallèlement, depuis quelques années, un plus grand nombre d’étudiants
semble attiré par les formations dans les domaines de la santé et de l’informatique.
Le rôle des pouvoirs publics dans l'enseignement supérieur :
L’Assemblée nationale vote chaque année les budgets alloués aux différents établissements
d’enseignement supérieur. Cependant, c’est sur proposition du gouvernement et
principalement du ministre de l’Éducation et de la science ou sur proposition des
établissements eux-mêmes qu’elle vote les transformations des différents établissements.
Ainsi, les universités disposent d’une large autonomie vis-à-vis de leur ministère de tutelle, le
ministère de l’Éducation et de la science. Chaque université est en particulier libre de définir
ses programmes d’études, d’organiser les cours conformément aux exigences mentionnées
dans la loi de 1995 amendée. Chaque faculté décide par ailleurs des modalités de ses examens
d’entrée. Les universités doivent faire habiliter les diplômes correspondant aux formations
qu’elles mettent en œuvre pour qu’ils soient reconnus comme diplômes d’État. L’Agence
nationale d’évaluation et d’accréditation contrôle ainsi l’habilitation des diplômes. Depuis sa
création, en 1999, cette Agence a évalué tous les établissements d’enseignement supérieur
de Bulgarie, autant privés que publics.
La Conférence des Recteurs fonctionne depuis 1992 et se réunit régulièrement. Y prennent
part les différents recteurs des établissements accrédités, privés ou publics. Cette conférence
rassemble donc une grande partie de la communauté académique bulgare et devrait avoir un
rôle actif dans le processus d’évolution de l’enseignement supérieur bulgare.
Gestion et financement des établissements :
Seuls les établissements d’enseignement supérieur publics sont financés par le budget de
l’État. Les universités privées bénéficient généralement du soutien de fondations. Le budget
des établissements publics d’enseignement supérieur est sous la tutelle du Ministère de
l’Éducation et de la science. Ainsi, la plus grande partie des financements des établissements
provient des subventions de l’État bulgare, auxquelles s’ajoutent les droits de scolarité payés
par les étudiants. Les universités trouvent d’autres sources de financement, tels que des
filières en langues étrangères (principalement en anglais) destinées aux étudiants étrangers
et dont le montant des droits d’inscription n’est pas encadré par la loi.
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Au sein des universités publiques comme privées, l’accès à l’université est payant et le
montant des droits d’inscription varie selon les disciplines. Pour les disciplines littéraires, les
sciences humaines, le droit, les sciences politiques et les sciences économiques, le montant
s’élève généralement entre 200 et 400 levas (100 à 200 euros) par semestre. Pour les sciences
de l’ingénieur, le montant des droits peut être plus du double. En médecine ou dans les études
des beaux-arts, les coûts d’inscription sont environ cinq fois plus élevés. Dans les universités
privées, le montant est très variable, entre l’American University (5 à 6000 euros minimum
par an) et la Nouvelle Université Bulgare (600 euros par semestre, en moyenne). Les
conditions d’études sont bien plus confortables au sein des (bonnes) universités privées. Les
droits d’inscription pour les étudiants étrangers (non UE) sont au minimum, d’après la loi, de
3 000 euros par an et les formalités d’inscriptions (même pour les étudiants de l’UE) restent
assez complexes.
Depuis 2012, un système de classement des universités bulgares par établissement (51) et
par profil professionnel (52) a été créé par le ministère de l’Éducation et de la science. Le
financement par le budget d’État est lié au classement des universités bulgares et au rang
occupé. Le financement est attribué par formation. Le nombre d’étudiants admis sera
toujours pris en compte au moment du financement, mais ne sera pas un indicateur
prioritaire.
Le personnel enseignant :
Le corps professoral bulgare est composé de différentes catégories de personnel :
- assistants, non titulaire d’un doctorat ;
- maîtres-assistants ou assistants en chef (équivalent au maître de conférences) ;
- maître de conférences HDR (docent) ;
- professeurs.
Les professions universitaires étant peu attractives en termes de revenu, une fuite
importante des jeunes universitaires a lieu, essentiellement vers l’Europe de l’Ouest, depuis
l’intégration de la Bulgarie à l’Union européenne.
Organisation interne des universités :
Les établissements publics sont composés de différentes facultés, qui regroupent des
départements (chaires) spécialisés tandis que les universités privées sont libres de choisir leur
structure. Les organes de gestion des universités sont :
- l’assemblée générale de l’université, composée de 500 à 1000 membres, qui élit le
recteur ;
- le conseil académique de 50 membres qui comprend le recteur, les vice-recteurs, les
doyens et représentants des facultés. Il se réunit deux fois par mois et s’occupe des
questions financières et des programmes ;
- le conseil de la faculté qui élit les doyens. Chaque faculté est représentée par un doyen.
Celui-ci dirige et représente la faculté, est membre de droit et président du conseil de la
faculté, propose avec le conseil de la faculté les candidatures de titulaires de grades
universitaires (assistants et professeurs) pour les fonctions de vice-président.
L'assemblée générale de la faculté assure le suivi budgétaire de la faculté.
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Tendances générales:
- diminution progressive du nombre d'étudiants qui s'inscrivent dans des établissements
supérieurs bulgares (baisse de 15% en 2019 par rapport à 2015)
- hausse de l'intérêt pour les spécialités médicales et de l'ingénieur;
- un intérêt particulier pour les Licences professionnelles quasi-inexistantes.
Recherche et innovation
Jusqu’en 1990, l’Académie bulgare des sciences avait le monopole de la recherche, les
universités ne faisant que de l’enseignement. Depuis la loi sur l’enseignement supérieur de
1995, amendée en 2020, les universités ont l’obligation de mener des activités de recherche.
L’Académie des sciences conserve le droit de délivrer des doctorats.
Il faut noter qu’il n’existe pas de laboratoires de recherche stricto sensu au sein des
universités et que ce sont les facultés qui montent des projets, pas des laboratoires. Cela veut
donc dire que la recherche n’est pas encore véritablement structurée en équipes au niveau
des universités et cela a incontestablement un effet sur l’encadrement de la recherche au
niveau des doctorants. Les recherches doctorales au niveau universitaire sont des projets
individuels, ils s’inscrivent rarement dans des programmes menés et encadrés par des
équipes.
La séparation entre les universités et l’Académie est une réalité. Pourtant l’étanchéité
entre les deux institutions n’est pas si rigoureuse : de nombreux universitaires conservent des
liens avec les instituts de recherche et de nombreux chercheurs enseignent dans les
universités. La majeure partie des publications scientifiques est réalisée par l’Académie des
Sciences (plus de la moitié) et par 5 Universités : l’Université de Sofia Saint Clément d’Ohrid,
Université Technique de Sofia, l’Université de technologie chimique et de métallurgie,
l’Université médicale de Sofia et l’Université de médecine de Pleven. Il est à noter qu’entre
10 % et 20 % seulement des crédits de recherche sont attribués aux universités.
Aujourd’hui, l’infrastructure de l’Académie bulgare des sciences compte 42 Instituts
de recherche autonomes, et 8 unités spécialisées, ayant chacune un statut de personne
morale.
Près de 3000 chercheurs y développent leur activité, ce qui représente 15 % des
personnes impliquées dans la recherche en Bulgarie. L’Académie génère plus de 50% de la
production scientifique dans le pays.
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La recherche fondamentale et appliquée se fait dans neuf aires, dans tous les
domaines du savoir :
1. Sciences et technologies de l’information et de la communication :
o Institut des mathématiques et d’informatique
o Institut de mécanique
o Institut de robotique
o Institut des technologies de l’information et de la communication
o Laboratoire national de virologie informatique
o Laboratoire de télématique
2. Ressources énergétiques et efficacité énergétique:
o Institut de recherche nucléaire et d’énergie nucléaire (17 laboratoires)
o Institut d’électrochimie et de systèmes énergétiques
o Institut de génie chimique
o Laboratoire central d’énergie solaire et nouvelles ressources énergétiques
3. Nanosciences, nouveau matériaux et nouvelles technologies:
o Institut de physique du corps solide « Académicien Gueorgui Nadjakov »
o Institut d’électronique « Emil Djakov »
o Institut de matériaux et technologies optiques « Académicien Yordan Malinovski »
o Institut de minéralogie et de cristallographie « Académicien Ivan Kostov »
o Institut des sciences des métaux, des équipements et des technologies des métaux
avec Centre d’hydro- et d’aérodynamique « Académicien Anguel Balevski »
o Institut de chimie générale et de chimie minérale
o Institut de chimie organique avec Centre de phytochimie
o Institut de physique-chimie « Académicien Rostislav Kaïchev »
o Institut des polymères
o Institut de catalyse
o Laboratoire central de physique appliquée, Plovdiv
4. Biomédecine et qualité de vie:
o Institut de biologie moléculaire « Académicien Roumen Tsanev »
o Institut de neurobiologie
o Institut de microbiologie « Stefan Anguelov »
o Institut de biophysique et de génie biomédical
o Institut de biologie et d’immunologie de la reproduction « Académicien Kiril
Bratanov »
o Institut de morphologie expérimentale, de pathologie et d’anthropologie avec musée
5. Biodiversité, bio ressources et écologie:
o Institut de biodiversité et d’étude des écosystèmes
o Institut de la forêt
o Institut de physiologie et de génétique des plantes
o Musée national d’histoire naturelle
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o Jardin botanique de l’Académie bulgare des sciences
6. Changements climatiques, risques et ressources naturelles:
o Institut de géologie « Strachimir Daskalov »
o Institut national de géophysique, de géodésie et de géographie
o Institut d’étude du climat, de l’atmosphère et de l’eau
o Institut d’océanologie « Professeur Fridtjof Nansen »
7. Astronomie, études et technologies cosmiques:
o Institut d’astronomie avec Observatoire national d’astronomie
o Institut d’études et de technologies spatiales
8. Patrimoine historique et culturel et identité nationale:
o Institut de langue bulgare « Professeur Liubomir Andreïtchin »
o Institut de littérature
o Institut d’études balkaniques avec Centre de Tracologie
o Institut d’études historiques
o Institut d’ethnologie et d’étude du folklore avec Musée ethnographique
o Institut d’étude des arts
o Institut national d’archéologie avec musée
o Centre de recherche sur Cyrille et Méthode
9. Homme et société :
o Institut d’études économiques
o Institut d’étude de l’Etat et du droit
o Institut d’étude de la population et de l’homme
o Institut d’étude des sociétés et du savoir
L'innovation est réglée dans la Stratégie d'innovation pour une spécialisation
intelligente 2012-2020 et est placée sous la tutelle du Ministère bulgare de l'économie. Les
domaines prioritaires sont les suivants: Mécatronique et technologies pures; Informatique et
technologies de l'information et de la communication; Industrie pour les biotechnologies et
la vie saine; Nouvelles technologies dans les industries créatives et récréatives.
Parmi les grands projets présents dans la stratégie:
Création du Sofia Tech Park pour encourager l'entrepreneuriat, le transfert de
technologies et la recherche. Entre 2015 et 2019, 385 contrats ont été conclus et financés
dans le cadre de Sofia Tech Park.
Dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement de la recherche scientifique
2017-2030, le Ministère de l'économie gère 11 programmes nationaux sectoriels et
thématiques, en étroite collaboration avec le Fonds de la recherche scientifique, les
Ministères impliqués, et d'autres structures nationales et internationales.
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Dans le cadre de l'encouragement du partenariat entre les entreprises et les organismes
de recherche, le Fonds national de l'innovation finance à titre gracieux des entreprises
innovantes (24 accords en 2018) et (23 accords en 2019).
Depuis 2016, le Ministère de l'économie via son Fonds national de l'innovation prévoit un
budget annuel de 500 000 euros pour financer des projets EUROSTAR de l'EUREKA.
Politique d'attractivité :
La stratégie nationale du développement de la recherche scientifique de la République de
Bulgarie (2017-2030) a été votée le 19 mai 2017. Cette stratégie oriente les politiques
d'attractivité dans deux directions: la première vise à faire valoir les résultats des chercheurs
bulgares auprès de la société civile; la deuxième vise à encourager les jeunes chercheurs à
rester en Bulgarie.
Un portail web a été créé par le Ministère de l’éducation et de la science afin de diffuser la
recherche et ses acquisitions, et de sensibiliser la société :
https://naukamon.eu/en/home-en/
Des mesures pour attirer et « garder » les jeunes chercheurs bulgares sont prévues, tels un
montant minimal de rémunération proche du SMIC dans le pays pour les doctorants, (env.
300 EUR). La création d’un volet professionnel « post-doctorant » dans le classificateur
national des professions est en cours de discussions à l'Assemblée nationale. L'objectif de
cette innovation est d'inciter les jeunes à s'inscrire en doctorat et de rester exercer leur
profession en Bulgarie.
Dans le but d’élargir l’impact de la recherche bulgare et de dynamiser des relations avec des
équipes et des laboratoires à l’étranger, la Stratégie prévoit l’élaboration d’un programme de
travail avec la diaspora bulgare scientifique à l’étranger, avec un financement ou un
cofinancement par le Fond national de la recherche ou par un autre organisme légal.
Partenariats étrangers :
Concernant l’activité recherche, la technologie et l’innovation, la France est
aujourd’hui le premier partenaire européen avec lequel la Bulgarie a des coopérations
actives et le troisième partenaire mondial (après la Chine et le Japon). On dénombre
816 collaborations entre la Bulgarie et la France entre 2007 et 2021.
Au-delà du PHC Rila, qui existe depuis 2002, la Bulgarie entretient des partenariats
scientifiques avec la Russie, la Pologne, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Depuis ces
deux dernières années, la Chine se montre sensible à développer des partenariats avec
la Bulgarie. L'ouverture récente d'un centre Confucius en est la preuve. La Russie a
également renouvelé l'accord bilatéral entre l'Académie bulgare des sciences et
l'Académie russe des sciences. 300 bourses allant de Licence au Doctorat sont
attribuées annuellement par le gouvernement russe à des étudiants bulgares.
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La Bulgarie participe également aux nouveaux consortiums d'universités
européennes.
Lors du deuxième appel pour la création d’alliances d’Universités européennes, cinq
établissements d’enseignement supérieur bulgares ont été sélectionnés en tant que
partenaires, à savoir, l’Université de Sofia Saint-Clément d’Ohrid, l’Université technique de
Sofia, l’Université d’économie nationale et mondiale de Sofia, la Nouvelle Université Bulgare,
Sofia, l’Ecole supérieure d’affaires agricoles et de développement des régions de Plovdiv.
La Nouvelle Université Bulgare est coordinatrice de son alliance ; les quatre autres
établissements bulgares sont partenaires. Dans leur alliance respective, elles coopèrent avec
des universités coordinatrices de l’Estonie, de l’Italie, du Chypre et de la Finlande. Les cinq
alliances incluent également des établissements de l’Autriche, de l’Allemagne, de la Grèce, de
l’Estonie, de l’Irlande, de l’Espagne, de la Lettonie, de la Lituanie, des Pays-Bas, de la Norvège,
de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la France.
Ces alliances d’universités européennes permettent la délivrance de diplômes communs.
1. L’Université de Sofia Saint-Clément d’Ohrid est membre de l’Alliance « Transformation
pour l’Europe : Transform4Europe (T4E). Cinq millions d’euros sont octroyés pour le
lancement de la stratégie conjointe pour la consolidation de l’écosystème universitaire
européen.
L’Alliance Transformation pour l’Europe (T4E) a été adoptée par la Commission européenne,
parmi d’autres, dans le cadre du deuxième appel de projets de l’initiative « Universités
européennes 2020 ». L’Alliance rassemble sept universités européennes : l’Université de la
Sarre (Allemagne), Université d’Alicante (Espagne), l’Académie des Beaux-Arts (Estonie),
l’Université de Silésie à Katowice (Pologne), l’Université de Sofia Sant-Clément d’Ohrid,
(Bulgarie), l’Université de Trieste (Italie), et l’Université Vytautas-Magnus de Kaunas
(Lituanie).
Les objectifs du projet : développement de l’enseignement, management de la recherche et
de l’innovation, Internalisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, elaboration
de programmes d’études, coopération entre l’université et le milieu industriel, propriété
intellectuelle et application des résultats de la recherche scientifique.
L’Alliance répond aux trois défis de l’UE comme suit :
- Transformation digitale et régions intelligentes
- Transformation durable de l’environnement
- Transformation, construction de la communauté et inclusion sociales
2. L’Université d’économie nationale et mondiale, Sofia, fait partie des 7 universités
membres du réseaux universitaires ENGAGE.EU dans le domaine de l’économie et des
sciences sociales. Les défis principaux européens visés y sont la numérisation et l’intelligence
artificielle, les changements climatiques et le développement durable, le vieillissement de la
population, les migrations.
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Les autres partenaires sont : l’Université de Manheim (Allemagne), La Libre Université
Internationale des Études Sociales Guido Carli (Italie), le NHH Norwegian School of Economics,
l’Université de Tilburg (Pays-Bas), L’Université de Toulouse 1 Capitole et l’Université
d’économie et de commerce de Vienne (Autriche).
Objectifs d’ENGAGE.EU :
- Organiser des cours et renforcer la mobilité ; formations pour le grand public
- Création d’un think-thank ENGAGE.EU (Centre d’études européennes avancées et de
changement social
- Développer un Laboratoire ENGAGE.EU pour les étudiants, les chercheurs, les
innovateurs et diverses organisations, dans l’objectif de la résoudre des problèmes réels par
le savoir ;
- Mettre en place des formations en alternance intégrant des parties intéressées au-
delà du milieu universitaire, comme partenaires à la recherche scientifique et aux innovations,
avec encouragement de l’engagement au niveau régional et international dans le
développement des compétences personnelles et professionnelles.
3. L’Université technique de Sofia est membre de l’Université technologique européenne,
qui est une alliance de huit universités technologiques : l’Université de technologie de Troyes
‒ Coordonnateur du projet : l’Université technique de Sofia, l'Université de sciences
appliquées de Darmstadt (Allemagne), l’Université des technologies de Dublin (Irlande),
L’Université technique de Riga (Lettonie), l’Université technique de Cluj-Napoca (Roumanie),
l’Université polytechnique de Carthagène (Espagne), et l’Université technologique de Chypre.
Les résultats attendus de cette coopération à 2025 sont :
- la création d’un master européen en ingénierie / Brevet d’ingénieur européen
- le développement de programmes européens de formation par alternance
- la création d’une unité européenne de recherche pour l’éducation des enseignants en
ingénierie
- la mise en place de plateformes de réseaux technologiques pour le partage des projets
entre les laboratoires des universités ;
- la création d’un laboratoire interdisciplinaire paneuropéen pour les liens entre la
recherche scientifique et les technologies
- la mise en place d’une plateforme d’échange social avec la participation des citoyens
4. L’Ecole supérieure d’affaires agricoles et de développement des régions, Plovdiv est
devenue partenaire dans l’Alliance- Innovation pour un développement durable des régions :
INnoVations of REgional Sustainability: European UniversiTy Alliance – INVEST. Le
coordonnateur du projet est l’Université slovaque d’agriculture de Nitra, en partenariat avec
l’Université de Thessalonique (Grèce), l’Université des sciences appliquées de Carélie du Nord
(Finlande) et l’Université des sciences appliquées Van Hall Larenstein (Pays-Bas).
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La coopération vise un enseignement conjoint et des programmes innovants, l’enseignement
dans plusieurs langues, la préparation théorétique et l’acquisition de compétences pratiques,
des mobilités européennes pour les étudiants, les enseignants et les agents administratifs.
5. La Nouvelle Université Bulgare est membre de l’Alliance des universités européennes pour
la réforme (European Reform University Alliance). Les autres membres y sont l’Université
Paris 8 Saint-Denis, l’Université Constance (Allemagne) et l’Université de Roskilde
(Danemark).
Le financement est de presque 5 millions d’euros, pour une période de 3 ans. Les coopérations
seront réalisées dans un esprit réformateur par les jeunes membres des équipes de ces
universités, sous forme de projets conjoints d’enseignement et de recherche, tout en
renforçant les contacts grâce à Erasmus+.
Les résultats attendus sont : une modernisation des campus des universités, une
augmentation de la capacité technologique et administrative, un enseignement virtuel et la
création de formats d’enseignement souples et modernes. Un axe est lié aux innovations, au
caractère interdisciplinaire des activités et à l’impact des résultats sur le grand public.
Plusieurs partenaires sont associés au projet issus des milieux des affaires, de l’enseignement
et du secteur non gouvernemental dans chaque pays.
Mobilite entrante
Un Centre de développement des ressources humaines fait fonction d’Agence nationale
(depuis 2019) auprès du Ministère de l’éducation et de la science pour administrer,
encourager, consulter, organiser et coordonner la participation de la Bulgarie au Programme
de l’UE dans le domaine de l’enseignement, la jeunesse et les sports Erasmus + avec ses
programmes et activités horizontales, au programme « Corps européen de solidarité », ainsi
qu’à d’autres programmes européens et internationaux.
Le Centre a pour objectifs des différentes actions au niveau européen :
- Satisfaire La Stratégie « Europe » 2020
- Assurer la participation du pays au Cadre stratégique européen pour la coopération
européenne dans le domaine de l’enseignement et la formation ECET
- Mettre en place un partenariat durable au niveau européen dans l’enseignement
supérieur
- Diffuser des valeurs européennes en conformité avec le Traité sur le fonctionnement
de l'Union européenne et la Charte des droits fondamentaux de l’UE.
Le Centre met en œuvre des projets et des études dans le domaine de l’enseignement et de
la formation en coordination avec le Ministère et d’autres institutions nationales et
internationales, et signe des accords avec la Commission européenne et d’autres organismes
internationaux pour ses activités dans les domaines respectifs.
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Les activités – clés du Centre correspondent aux instruments européens, tels :
- Programme Jean Monnet (encouragement des jeunes spécialistes, des jeunes
chercheurs docteurs, les professeurs dans leurs échanges académiques et de
recherche)
- Information et coordination sur des Programmes de master conjoint (héritier du
Erasmus Mundus)
- Alliances de la connaissance, axés sur les liens entre les établissements
d’enseignement supérieur et les entreprises
- Alliances sectorielles pour les compétences
- Projets conjoints et projets structurels pour augmenter la capacité dans
l’enseignement supérieur, etc.
Les statistiques pour Erasmus + pour la Bulgarie affichent
13 673 participants individuels dans 386 projets de mobilité (toutes taxes comprises) pour
un montant global de 25.59 millions d’euros, dont 14 078 474 euros dans l’enseignement
supérieur.
En 2020/2021, 964 étudiants étrangers ont bénéficié d’Erasmus + et ont effectué un
séjour en Bulgarie.
Les trois établissements supérieurs bulgares les plus actifs sont l’Université de Véliko
Tarnovo, l’Université de Sofia, et l’Université technique de Sofia.
Les RI des établissement d’enseignement supérieur en Bulgarie ont des unités Erasmus +
qui relayent les informations, assurent le conseil et font le contact entre les étudiants et
le Centre de développement des ressources humaines.
Mobilite sortante
Les universités bulgares mènent une politique active de promotion du programme
Erasmus+.
En 2020/2021, 1260 étudiants bulgares ont bénéficié d’Erasmus + et les trois pays, les plus
demandés pour la même période sont l'Allemagne, l'Espagne et la Grèce.
Depuis l'adhésion du pays à l'Union européenne de plus en plus de jeunes bulgares
choisissent de faire leurs études supérieures à l'étranger.
La France est aujourd'hui le septième pays d'accueil avec environ 1100 étudiants bulgares
sur son territoire. Les six premiers pays sont: l'Allemagne, les Etats-Unis d'Amérique, le
Royaume-Uni, le Danemark, l'Autriche et la Turquie.
70% des étudiants partant à l’étranger choisissent l’anglais comme langue d’études. Avec
la sortie du Royaume-Uni de l’UE, le Poste estime opportun de mettre l’accent sur les
programmes anglophones en France. Cette promotion se traduit par la mise en place de
webinaires thématiques dans le cadre d'un Forum virtuel des études et des métiers, mais
aussi lors des différents ateliers organisés par l’Espace Campus France Bulgarie.
L'outil, le plus important de la coopération universitaire pour renforcer la mobilité sortante,
ce sont les bourses du gouvernement français. Les bourses d'études couvrent les niveaux
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Licence, Master et doctorat. Chaque année une quarantaine d'étudiants se présentent aux
concours de BGF organisés au mois de mai.
Les séjours scientifiques de haut niveau (jeunes chercheurs et chercheurs confirmés)
permettent tous les ans à 25 scientifiques bulgares d'effectuer un séjour en France allant de
deux semaines à un mois.
Les acteurs du pays
Nom de la Nom de la structure Nom de la Lien vers le Sigle : Compte Ville
structure (langue (anglais): structure site internet twitter : (localisation
locale): (français): de la principal de
structure: la structure) :
Университет за University of National Université http://www.u УНСС / https://twit Sofia
национално и and World Economy d'économie nwe.bg/en UNWE ter.com/un
световно nationale et webg
стопанство mondiale
Технически Technical University Université Sofia
университет of Sofia technique de Sofia http://www.tu
-sofia.bg/
Нов български New Bulgarian Nouvelle Université http://www.n НБУ/ https://twit Sofia
университет University Bulgare bu.bg/ ter.com/NB
NBU
USofia
Софийски Sofia University "St. Université Saint- https://www.u СУ "Св. Sofia
университет Kliment Ohridski" Clément-d'Ohrid ni-sofia.bg/ Климент
„Свети Климент de Sofia Охридски"
Охридски”
Висше училище по University of Ecole supérieure http://uard.bg ВУАРР / Plovdiv
агробизнес и Agribusiness and d’affaires agricoles /en UARD
развитие на Rural Development et de
регионите développement
des régions,
Plovdiv
Медицински Sofia Medical Université de https://www. МУ София Sofia
университет University médecine de Sofia mu-sofia.bg/
София
University of Université des ХТМУ/UCT Sofia
Химикотехнологи Chemical Technology technologies https://uctm.e M
чен и and Metallurgy chimiques et de du/bg/
металургичен métallurgie
университет
Медицински Medical University Université de http://mu- МУ- https://twit Pleven
университет Pleven médecine de pleven.bg/inde Плевен ter.com/Me
Плевен Pleven x.php/bg/ /MU-Pleven dicalUniver
s2
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Икономически University of Université de https://ue- ИУ- Варна https://twit Varna
университет - Economics - Varna sciences varna.bg/ ter.com/UE
Варна économiques de _VARNA
Varna
Лесотехнически University of Université https://ltu.bg/ ЛТУ / UF - Sofia
университет Forestry, Sofia forestière bg/ Sofia
Пловдивски Paisii Hilendarski Université de https://uni- ПУ Plovdiv
университет University of Plovdiv Plovdiv Paissiï plovdiv.bg/
Паисий Hilendarski
Хилендарски
Национална National Evaluation Agence nationale https://www.n НАОА / Sofia
агенция за and Accreditation d'évaluation et eaa.governme NEAA /
оценяване и Agency d'accréditation nt.bg/ ANEA
акредитация
Българска Bulgarian Academy of Académie bulgare http://www.ba БАН / BAS https://twit Sofia
академия на Sciences des sciences s.bg/ ter.com/Bg
науките SciencesBA
S
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