Canada et le Square Kilometre Array - SKA
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Canada et le Square Kilometre Array Stimuler l’innovation canadienne grâce à un investissement dans: le développement de l’économie numérique de pointe, le design de la prochaine génération des centres de données massives tout en explorant l’Univers avec les plus puissants résaux de radiotélescopes au monde. A S T RONOM I C A L S IAN OC AD IE AN T Y C OC I E S IÉT OM É C T RON ANADI E N N E D′A S
Aperçu du project Le Square Kilometre Array (SKA) est un projet mondial qui transformera notre compréhension de l’Univers et, potentiellement, nos connaissances sur l’existence de la vie au-delà de notre Système Solaire. La construction de sa première phase commencera en 2021. Le SKA arrive au premier rang pour l’astronomie au sol chez les projets en attente de financement dans le Plan stratégique canadien à long terme pour l'astronomie et l'astrophysique 2020. Le SKA s’avère l'une des plus grandes entreprises scientifiques de l'histoire. Il représente l’union de centaines de radiotélescopes paraboliques, de milliers d'antennes à basse fréquence et la synergie d’astronomes et d’ingénieurs de haut calibre provenant de 23 pays dont le Canada. Le SKA deviendra de loin le plus grand et le plus puissant réseau de radiotélescopes pour plusieurs décennies. Nos observations du ciel seront dès lors d’une qualité inégalée. La répartition des installations du SKA lui confère déjà un caractère international: son siège social est au Royaume-Uni et les antennes seront en Afrique du Sud et en Australie. Le SKA aura également des centres de données dans le monde entier. Le Canada y aura une place de choix car il excelle dans plusieurs domaines, techniques et scientifiques, vitaux à la réalisation et au succès du SKA. Canada et le SKA: justification scientifique Le Square Kilometre Array (SKA) est un projet international qui transformera notre compréhension de l’Univers et, potentiellement, nos connaissances sur l’existence de la vie au-delà de notre Système Solaire. Sa construction débutera en 2021. Le SKA arrive au premier rang pour l’astronomie au sol chez les projets en attente de financement dans le Plan stratégique canadien à long terme pour l'astronomie et l'astrophysique 2020. Le SKA s’avère l'une des plus grandes entreprises scientifiques de l'histoire : l’union de centaines de radiotélescopes paraboliques, de milliers d'antennes et la Le Canada fait preuve d'un leadership mondial synergie d’astronomes et d’ingénieurs de haut calibre dans l'étude des sursauts radio transitoires. provenant de 23 pays dont le Canada. Le SKA deviendra le Citons l’exemple du trou noir étudié par des plus grand et le plus puissant réseau de télescopes radio chercheurs à l'Université d'Alberta et représenté pour plusieurs décennies. Nos observations du ciel seront ici dans cette interprétation artistique. dès lors d’une qualité inégalée. La répartition des installations du SKA lui confère déjà un caractère mondial: un siège social au Royaume-Uni, des télescopes en Afrique du Sud et en Australie et des centres de données dans le monde entier. Le Canada y aura une place de choix car il excelle dans plusieurs domaines, techniques et scientifiques, vitaux à la réalisation et au succès du SKA. Canada et le SKA: justification économique Le SKA sera construit avec des technologies de pointe et des innovations offrant à l'industrie canadienne une occasion unique de montrer son expertise et de la transformer en un vaste éventail de technologies dérivées. Nos allocations conditionnelles de construction, principalement en technologie numérique, ont des applications potentielles dans les télécommunications, la robotique, les La carte de traitement des signaux TALON-DX, communications par satellite, la télédétection, l'informatique conçue par le Conseil national de recherches du quantique et la défense. Canada (CNRC), sera une partie importante du Selon l'accord actuel entre les partenaires du projet, jusqu'à "cœur-processeur" du SKA. Elle traitera autant 70 % de la contribution d'un partenaire aux coûts de de bits toutes les 15 secondes que celles qui construction, établis à 1,5 milliards de dollars, sera dépensée circulent aujourd'hui sur l'internet mondial. Une au niveau national. Les industries canadiennes bénéficieront part notable de l'investissement canadien dans donc directement de l'investissement dans le SKA grâce à le SKA profiterait directement aux entreprises l'appel d'offres et à l’approvisionnement de construction du canadiennes qui travailleraient avec le CNRC SKA, qui débutera en 2021. Notons que l’apport de la pour fournir ces unités. technologie numérique constitue un besoin névralgique du SKA, ainsi l’industrie canadienne est très bien placée pour obtenir des contrats additionnels en provenance des autres partenaires du projet. 2021-02-25
Un Centre regional du SKA au Canada Le Canada est très bien placé pour accueillir l'un des centres de données régionaux du SKA, le seul pour les trois Amériques. Ces centres sont vitaux car ils assurent le traitement, l'archivage et le soutien aux utilisateurs des télescopes. Un tel centre sera un lieu de recherche et d’innovation piloté par le Canada où seront traitées Cartographier le champ magnétique en différents et exploitées les données massives en provenance des points de l'Univers, comme illustré ici par des télescopes et ce pour plusieurs décennies. Pour réaliser chercheurs de l'Université Queen's pour une l’importance et l’impact qu’auront ces centres, il faut galaxie, permettra d’investiguer le mode de savoir que le SKA générera en données traitées formation des planètes, des étoiles et des l’équivalent de huit films HD chaque seconde, ce après galaxies, et son impact sur l'origine de la vie avoir réduit le volume des données brutes d'un facteur dans l’Univers. de plus de 7000! Innover en prévision d’une économie numérique L’économie numérique s’appuie sur le traitement et la transmission rapide de grandes quantités de données à bas prix. Le Canada y est près. La carte de traitement numérique TALON-DX exploite les progrès faits dans les domaines des puces reprogrammables et des interconnexions optiques pour fournir de hauts débits de données et une forte puissance de traitement. Cette combinaison inégalée, impliquant en prime une très faible consommation d'énergie, s’avère cruciale au succès du SKA et de l’économie numérique. Les amplificateurs à faible bruit conçus par le Canada pour le SKA sont les meilleurs au monde, ils permettent l'amplification de signaux très faibles sans corrompre l’information. Ces deux innovations illustrent bien le niveau de préparation technologique très élevé du Canada. L’obtention des contrats du SKA permettront une Le statut de partenariat du Canada commercialisation précoce de ces produits La convention SKA a été ratifiée par le nombre requis par les entreprises canadiennes. d’états membres; l'Observatoire SKA est ainsi créé. Pour que le Canada bénéficie des garanties actuelles de dépenses domestiques dans l’octroi des fonds de construction du SKA, nous devrons nous engager à rejoindre l'Observatoire avant le début officiel de la construction - prévue pour juillet 2021. Le plein potentiel de la participation du Canada au SKA serait réalisé par son adhésion en tant que membre à part entière. Devenir membre associé est possible et pourrait maintenir la même participation scientifique et technique. Toutefois, pour un même coût, le Canada participera alors à un moindre niveau à la gouvernance de l'Observatoire. Engageons le Canada dans le SKA Le SKA sera, pour la radioastronomie, l’équivalent du télescope spatial Hubble de par sa capacité transformationnelle. Les astronomes canadiens joueront un rôle de premier plan dans les découvertes à venir. De Les étoiles à neutrons sont parmi les horloges plus, des dizaines d'entreprises de chez nous sont en les plus précises de l'Univers, rivalisant avec le GPS! Le SKA observera beaucoup de ces objets mesure d'exploiter les innovations canadiennes qui aussi massifs que le Soleil mais de la taille seront réalisées grâce à notre participation à la d'une ville. Les astronomes canadiens sont à construction du SKA. Ces technologies (voir plus haut) l'avant-garde dans ce domaine, ils pourront ont des applications potentielles dans de multiples vérifier la description de la relation entre secteurs économiques, au Canada et à l’étranger, et l'espace et le temps proposée par Einstein représentent une valeur globale de dizaines de milliards de dollars. Pour réaliser ce potentiel, le Canada doit adhérer officiellement à l'Observatoire SKA et s’engager financièrement à la hauteur de ses ambitions scientifiques et techniques. 2021-02-25
Cette photographie, obtenue lors d'une conférence récente sur l'avenir de la radioastronomie au Canada, montre une partie du grand nombre d'astronomes, d'informaticiens, de physiciens et d'ingénieurs canadiens qui bénéficieront de la participation canadienne au SKA. Équité, diversité et inclusion, et sensibilité indigène Alors que nous nous efforçons d'améliorer la représentation culturelle dans nos communautés scientifiques, l'attrait de l'astronomie à travers les cultures et les générations en fait un outil puissant pour accroître l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI) en science. Les pays partenaires du SKA sont intrinsèquement divers. Ceci a fait en sorte que les concepts d'EDI furent inscrits dans la convention de l'Observatoire SKA. Une diversité de nations et de peuples s’est donc rassemblée pour faire du SKA une réalité. L'engagement des populations autochtones et locales fut crucial (d’où les accords avec les San en Afrique du Sud et les Wajarri Yamaji en Australie). Le SKA est devenu un moyen d’aborder les inégalités systémiques et les questions d'inclusion dans tous les pays partenaires. Contributions financières La contribution canadienne aux coûts du SKA s’élève à 290 millions de dollars sur la période 2021-2030, répartie à peu près également entre sa construction, son exploitation et l’établissement d’un Centre régional. La moitié de ces fonds resteront au Canada. Le secteur canadien des technologies numériques construira le « cœur-processeur » du SKA, se traduisant en une stimulation directe et opportune de l’économie. Des dizaines d’entreprises canadiennes sont prêtes à exploiter les technologies dérivées applicables à de multiples secteurs de l’économie et représentant un marché de milliards de dollars. Un centre de données régionales canadien sera une plate-forme pour l’activité nationale liée au SKA et un lieu d’innovations en recherche numérique. Un engagement envers le SKA au moment où il faut se remettre de l’impact du COVID-19 représente un investissement porteur dans l’économie numérique. Les partenaires internationaux La « SKA Organisation », conçue au départ pour réaliser le design du SKA et formée du Canada et de 14 autres pays (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Chine, Espagne, France, Inde, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède et Suisse), a transféré la gestion du projet à une organisation intergouvernementale appelée l'Observatoire SKA qui s’occupera de la construction et de l'exploitation. Parmi les membres de la « SKA Organisation », seul le Canada n’a pas signalé son intention de joindre l’Observatoire SKA. Le Canada n’est qu’un « observateur » au sein de l'Observatoire SKA, un statut qui empêche toute participation aux décisions scientifique, technique ou de gouvernance. La dissolution de la « SKA Organisation » entraîne la perte de notre statut au sein du projet et de notre allocation de construction à moins qu’un engagement ferme ne soit émis. Recommandations 1. Engager officiellement le Canada dans l’Observatoire SKA, soit comme membre à part entière ou soit en obtenant le statut de membre associé d'ici le milieu de l'année 2021. 2. Allouer 290 millions de dollars sur la période 2021-30 pour la construction et l'exploitation du SKA, ce qui comprend le financement d'un Centre régional canadien du SKA. 2021-02-25
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