CHRISTOPHE HONORÉ Le Ciel de Nantes - REVUE DE PRESSE - Théâtre Vidy-Lausanne

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CHRISTOPHE HONORÉ Le Ciel de Nantes - REVUE DE PRESSE - Théâtre Vidy-Lausanne
REVUE DE PRESSE

                         CHRISTOPHE HONORÉ
                            Le Ciel de Nantes
© Jean-Louis Fernandez

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CHRISTOPHE HONORÉ Le Ciel de Nantes - REVUE DE PRESSE - Théâtre Vidy-Lausanne
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CHRISTOPHE HONORÉ - Le ciel de Nantes
PRESSE ÉCRITE

Marlène Saldana, la fureur de jouer
Scèneweb, Vincent Bouquet | 02.12.21

Le ciel de Nantes de Christophe Honoré
Scèneweb, Vincent Bouquet | 03.12.21

Christophe Honoré
Les Inrocks , Patrick Sourd | 06.01.21

Christophe Honoré : « Je me sens encore très ado dans ma manière de travailler »
Le Monde , Sandrine Blanchard | 16.05.21

Chiara Mastroianni : « Je ne vais pas attendre d’être grand-mère »
Le Journal du Dimanche , Alexis Campion | 07.11.21

Lyon 2e. Le Ciel de Nantes, une pièce entre récit intime et réalité sociale au théâtre des
Célestins
La Tribune de Lyon , Caroline Sicard | 07.11.21

Sous le ciel d’Honoré au Théâtre des Célestins à Lyon
Le Tout Lyon | 09.11.21

Le Monde, Fabienne Darge | 11.11.21

Christophe Honoré aux frontières de l’intime
SceneWeb.fr, Vincent Bouquet | 11.11.21

Passage à l’acte
Libération, Gilles Renault | 13.11.21
CHRISTOPHE HONORÉ Le Ciel de Nantes - REVUE DE PRESSE - Théâtre Vidy-Lausanne
«Le Ciel de Nantes» de Christophe Honoré est une ode réjouissante à sa famille dysfonctionnelle
Les Inrockuptibles, Patrick Sourd | 15.11.21

«Le réel transparaît plus au théâtre qu’au cinéma«
24 heures, Natacha Rossel | 18.11.21

Honorer sa famille
Le Temps, Alexandre Demidoff | 20.11.21

Honorer sa famille
La Terrasse, Manuel Piolat Soleymat | 21.11.21

BLOG

Christophe Honoré, maître du romanesque et du lyrique
Bazart.com, Michelio | 08.11.21

Le Ciel de Nantes, le détonnant album de famille de Christophe Honoré
L’oeil d’Olivier | 11.11.21

«Le Ciel de Nantes» Christophe Honoré
Culturieuse, Martine Fehlbaum | 22.11.21

AUDIO

Christophe Honoré : « Les morts sont nos héritiers plutôt que l’inverse «
France Inter, Eva Bester | 31.10.21

Le 7/9 du lundi 08 novembre 2021
France Inter, Nicolas Demorand, Léa Salamé | 08.11.21

Christophe Honoré «L’écriture de scénarios est faite pour être oubliée»
France Inter, Arnaud Laporte | 15.11.21

L’invité du 12h30 - Harrison Arévalo présente la pièce «Le Ciel de Nantes»
rts, 12h30 | 22.11.21

Pour «Le Ciel de Nantes», Christophe Honoré passe de l’improvisation à la tragédie
rts, Vertigo Marlène Saldana et Stéphane Roger | 23.11.21
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VIDÉO

Pour «Le Ciel de Nantes», Christophe Honoré passe de l’improvisation à la tragédie
rts, 19h30, Julie Evard | 22.11.21

Dans la pièce «Le Ciel de Nantes», le comédien français Julien Honoré raconte le destin de sa
famille.
rts, 12h45, Julie Evard | 22.11.21
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                        Le Ciel de Nantes
                        Christophe Honoré
                        Scèneweb, 02.12.20

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                        Sceneweb, 03.10.21

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                        Christophe Honoré
                        Les Inrocks, 06.01.21

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17/05/2021                      Le Monde   Christophe Honoré
                                           Le Monde, 16.05.21

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                        La Tribune de Lyon, 07.11.21

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                        Christophe Honoré
                        24 heures, 18.11.21

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                                                                                                                                                                         Christophe Honoré
                                                                                                                                                                         Le Temps, 20.11.21

                                   SUPPLÉMENT
                                   CULTURE & SOCIÉTÉ
                                   SAMEDI 20 NOVEMBRE 2021
                                   N° 1217

                                                                                                                                                                   (IN)CULTURE

                                                                                                                                                                   C’était la dernière
                                                                                                                                                                   séance
                                                                                                                                                                   ◗ En mars 2020, il y a presque une éter-
                                                                                                                                                                   nité tant nos repères temporels ont été
                                                                                                                                                                   chamboulés par des mois de semi-confi-
                                                                                                                                                                   nement, de télétravail et de mesures
                                                                                                                                                                   aussi coercitives que nécessaires, j’évo-
                                                                                                                                                                   quais pour la première fois, dans cette
                                                                                                                                                                   colonne hebdomadaire, le coronavirus.
                                                                                                                                                                   On parlait alors beaucoup du virus, et
                                                                                                                                                                   moins de la maladie qu’il provoque.
                                                                                                                                                                   Depuis, je ne sais combien de chroniques
                                                                                                                                                                   j’ai consacrées au Covid-19 et à ses effets
                                                                                                                                                                   dévastateurs sur l’écosystème culturel.
                                                                                                                                                                   Trop, beaucoup trop, probablement.
                                                                                                                                                                   Trois ans auparavant, en mars 2017,
                                                                                                                                                                   lorsque «(In)culture» faisait son appa-
                                                                                                                                                                   rition dans «Le Temps Week-end», deu-
                                                                                                                                                                   xième cahier de l’édition du samedi, je
                                                                                                                                                                   ne pensais pas être un jour confronté
                                                                                                                                                                   à une fermeture totale des cinémas,
                                                                                                                                                                   musées, salles de spectacle et clubs de
                                                                                                                                                                   musique.
                                                                                                                                                                     Dans cette chronique, j’ai très sou-
                                                                                                                                                                   vent parlé cinéma, et j’ai aussi cité une
                                                                                                                                                                   dizaine de fois David Bowie, car les
                                                                                                                                                                   obsessions sont tenaces. J’ai reçu de
                                                                                                                                                                   nombreux messages de lectrices et lec-
                                                                                                                                                                   teurs, car dès qu’on prend position ou
                                                                                                                                                                   qu’on se dévoile un peu, qu’on évoque ses
                                                                                                                                                                   affinités électives, cela suscite des réac-
                                                                                                                                                                   tions, et ces échanges furent (presque)
                                                                                                                                                                   toujours agréables. En mars 2017, j’avais
                                                                                                                                                                   parlé du succès incroyable d’Ed Sheeran,
                                                                                                                                                                   une pop star qui en apparence n’en est
                                                                                                                                                                   pas une – on a tous un voisin qui lui res-
                                                                                                                                                                   semble. Et je m’étais dit que le jour où je
                                                                                                                                                                   m’arrêterais d’écrire cette colonne, je lui
                                                                                                                                                                   donnerais le titre d’une chanson qui est
                                                                                                                                                                   surtout pour moi celui d’une émission
                                                                                                                                                                   qui a beaucoup compté dans ma forma-
                                                                                                                                                                   tion cinéphilique: La Dernière Séance,
                                                                                                                                                                   donc.
                                                                                                                                                                     «Et le rideau sur l’écran est tombé…»
                                                                                                                                                                   Voilà, le moment est arrivé. Vous lisez en
                                                                                                                                                                   ce moment ma 230e et ultime livraison.
                                                                                                                                                                   J’aurai aussi pu citer, plutôt qu’Eddy Mit-
                                                                                                                                                                   chell, Serge Gainsbourg: «Je suis venu
                                                                                                                                                                   te dire que je m’en vais…» Si ce n’est
                                                                                                                                                                   que non, je ne m’en vais pas, bien au
                                                                                                                                                                   contraire. «Le Temps Week-end», lui, va
                                                                                                                                                                   par contre s’éclipser. Pour laisser place à

                          HONORER
                                                                                                                                                                   une nouvelle formule du second cahier
                                                                                                                                                                   plus généreuse en termes de place, de
                                                                                                                                                                   contenu et de traitements journalis-
                                                                                                                                                                   tiques. Le Covid-19, qui a fragilisé de

                          SA FAMILLE                                                                                                                               nombreux journaux, avait poussé le sup-
                                                                                                                                                                   plément du samedi à revoir sa pagina-
                                                                                                                                                                   tion à la baisse. Il est aujourd’hui temps,
                                                                                                                                                                   car il semble falloir s’habituer à vivre
                                                                                                                                                                   avec le virus, de faire preuve d’audace
                          THÉÂTRE Le cinéaste et metteur                                                                                                           et d’ambition, de ne plus se
                                                                                                                                                                   contenter d’être résilient. ■
                          en scène Christophe Honoré pré-
                          sente à Lausanne l’autobiogra-                                                                                                           STÉPHANE GOBBO
   (JEANLOUISFERNANDEZ)

                          phique «Ciel de Nantes». Rencontre.                                                                                                      t @StephGobbo

                                                          ● ● ● PAGES 22-23

                          MONUMENTALES                                    UN MUSICIEN                                LA SUISSE VUE PAR                           VISITE À THOMAS
                          PIERRES SCULPTÉES                               REDÉCOUVERT                                ARNO CAMENISCH                              BERNHARD
                          A Zurich, le Musée national suisse              A 77 ans, Beverly Glenn-Copeland           «La Dernière Neige» paraît                  L’auteur autrichien adoré et honni
                          a réuni une quarantaine de stèles               sort de l’ombre grâce à la réédition       en français chez Quidam. Mêlant             a laissé derrière lui une œuvre
                          de l’époque néolithique. Une première,          d’un album passé inaperçu en 1986.         les langues, ce roman savoureux             magistrale et trois maisons hantées
                          pour un passionnant voyage                      Portrait d’un artiste né femme dans        et mélancolique raconte la vie              par ses personnages. Visite guidée
                          dans le temps.                 ● PAGE 25        une Amérique conservatrice. ● PAGE 26      d’un village des Grisons.    ● PAGE 29      en Haute-Autriche.              ● PAGE 32

                                                                     letemps.ch CONSULTEZ nos critiques littéraires sur notre site www.letemps.ch/theme/livres

Théâtre Vidy Lausanne                                                                                                                                                                                                14
                                                                                                                                                                                        C      M        Y        K
22 OUVERTURE                                                                                             LE TEMPS WEEK-END
                                                                                                                  SAMEDI 20 NOVEMBRE 2021

                                           CHRISTOPHE HONORÉ: «J’AI ÉCRI
  ALEXANDRE DEMIDOFF
  t @alexandredmdff

  Avec «Le Ciel de Nantes»,
  le cinéaste et metteur en

                                           COMME ON FAIT TOURNER LES
  scène français offre une saga
  bouleversante de liberté,
  de fantaisie et d’amour,
  à voir à l’Opéra de Lausanne.
  Dans le tohu-bohu
  d’un bistrot, il raconte
  comment il a ressuscité
  sa smala infernale

  ◗ Sa voix bleue d’adolescence.           tout cela, ils ont improvisé afin
  Sa barbe de gardien de phare.            d’incorporer ces histoires. Avec
  Christophe Honoré, 51 ans, offre         mon assistante, on filmait les
  ces jours son Ciel de Nantes,            répétitions et le soir je retranscri-
  l’histoire d’un jeune Christophe         vais. Comme pour Les Idoles et
  cinéaste qui veut ressusciter la         Nouveau Roman, on est parvenus
  smala dingo de son enfance. Pro-         à une cinquantaine de séquences
  duit par le Théâtre de Vidy, pré-        possibles, pour n’en garder que 19.
  senté depuis vendredi à l’Opéra          Un travail de montage au fond.
  de Lausanne, ce spectacle est
  d’une beauté, d’une drôlerie,            Vous inventez une forme d’autofic-
  d’une liberté déchirantes.               tion théâtrale… A 20 ans, je lisais
    L’autre matin à Paris, au              Hervé Guibert, Christine Angot,
  bar Le Réveil, le réalisateur de         Christophe Donner. J’étais
  Chansons d’amour, de Chambre             impressionné par leur sincérité
  212, de Plaire, aimer et courir vite     et la position de grande vulnéra-
  raconte cette entreprise qu’il pen-      bilité dans laquelle ces auteurs se
  sait impossible. Dans une salle de       mettent. Dans la pièce, je ne me
  cinéma, sa mère Marie-Do (Julien         ménage pas: le jeune Christophe
  Honoré), sa tante Claudie (Chiara        cinéaste est malmené, ridiculisé
  Mastroianni), sa grand-mère              même.
  Odette (Marlène Saldana), son
  grand-père horrifique (Harrison
  Arévalo), s’enflamment comme
  autrefois. Ils rebattent les cartes
                                                           «Le soir
  d’une comédie funèbre et leurs
  éclats vous habitent longtemps.                de la première,
  Pourquoi ne pas avoir fait un film de           j’ai pleuré tout
                                                         le temps,
  cette matière familiale? Ce scéna-
  rio, je l’ai écrit après mon premier
  film, en 2001-2002. Il avait deux
  parties de deux heures et demie
  chacune: la première couvrait les
                                              et mes comédiens
  années 1940 à 1960, la seconde
  1960 à 1990. Un producteur m’a
                                                      se sont bien
  dit que c’était très bien, mais
  qu’un tel film coûterait beaucoup             moqués de moi»
  trop cher. Avec le temps, j’ai dû
  admettre que c’était compliqué
  pour moi. Je trouvais chaque fois        Votre grand-mère adorée vous a
  mille raisons pour ne pas le faire.      rejeté parce qu’elle a lu dans la
  Je me sentais impuissant à mettre        presse que vous étiez homosexuel.
  en forme cette mémoire-là.               A travers «Le Ciel de Nantes», vous
                                           lui adressez pourtant une lettre
  Quel a été le déclic? Le travail sur     d’amour… Il serait trop facile et
  Les Idoles, ce spectacle joué à Vidy     ennuyeux d’établir une frontière
  où dialoguaient Hervé Guibert,           entre les méchants et ceux qui
  Jacques Demy, Serge Daney. Ces           sont dans le juste, le bien, la
  artistes morts du sida, je les avais     beauté. Ma grand-mère a plus que
  élus comme des gens de ma                compté pour moi. C’est avec elle
  famille. Je me suis dit alors            que j’ai fait le tour de Nantes à la
  qu’avec ce groupe de comédiens,          recherche de lieux où Jacques
  dont mon petit frère, Julien, je         Demy avait tourné, avec elle que
  pouvais porter cette mémoire au          j’ai découvert le cinéma. C’est elle
  théâtre.                                 qui m’a fait comprendre que j’ap-
                                           partenais à une histoire étrange
  Mais pourquoi les planches? Pour         et qui dépassait mon petit lotis-
  être honnête, je n’ai pas vocation       sement, où nous vivions en sécu-
  à mettre en scène le théâtre. Je l’ai    rité, mes parents et moi.
  fait quand j’étais lycéen. Mais mon
  obsession, c’était le cinéma. Je ne      Que s’est-il passé? Une de mes
  voyais pas ce que je pouvais inven-      tantes lui a lu des passages d’un
  ter sur scène. C’est au Festival
  d’Avignon en 2012, au moment de
  Nouveau Roman, où j’évoquais des
  écrivains qui ont compté pour
  moi, de Samuel Beckett à Robert
  Pinget, que je me suis aperçu que
  je pouvais trouver une forme qui
  me plaisait, qu’il y avait, sur scène,
                                           SUR LES PLANCHES LAUSANNOISES, LA RONDE DES BIE
  un rapport autobiographique
  envisageable. Non pas sur le mode        Sept acteurs superbes
  documentaire, mais comme on              donnent corps au roman
                                           de formation d’un jeune
  fait tourner les tables pour invo-
                                           Christophe cinéaste
  quer les esprits.

  Qu’avez-vous demandé à vos acteurs       ◗ Le soulèvement de ce Ciel de
  le premier jour de répétition? Il n’y    Nantes. Son onde de choc durable.
  avait pas une ligne de texte écrite      Au Théâtre des Célestins, l’autre
  quand on a commencé en janvier.          soir à Lyon, le public a ovationné
  Mes comédiens ont insisté pour           debout cette saga, la transe d’une
  lire le scénario, je n’ai pas voulu.     vie d’autrefois, dans la France de
  Je leur ai montré des photos de          Valéry Giscard d’Estaing et de
  mes oncles et tantes. Je leur ai         François Mitterrand, une France
  demandé aussi d’apprendre une            où les Canaris du FC Nantes                         L’acteur
  espèce de généalogie avec des pré-       décrochaient le trophée du cham-                   Youssouf
  noms qui ne leur disaient rien. Je       pion, où on se chamaillait le                      Abi-Ayad
  leur ai raconté des épisodes, celui      dimanche autour d’un gigot.                 (à gauche) joue
                                                                                               le jeune
  notamment qui concerne ma                  Avec ce Ciel de Nantes (Ed. Les                Christophe
  tante Claudie et son hospitalisa-        Solitaires intempestifs), Chris-                     Honoré
  tion dans un hôpital psychia-            tophe Honoré exhume un pays                    aux prises ici
  trique.                                  perdu et retrouvé par la grâce d’un                 avec un
                                           texte et d’une troupe formidables.               grand-père
  Quand avez-vous commencé à               Il célèbre ses bien-aimés, ses ton-            démoniaque,
                                                                                            incarné sur
  écrire? Après tout ce processus où       tons flingueurs, ses tatas égarées,          les braises par
  ils ont pu s’entretenir avec mon         une grand-mère magnifique mais             Harrison Arévalo.
  frère aîné, avec ma mère qui             p é t r i e d e p ré j u gé s . C e tt e         (JEAN-LOUIS
  n’était pas d’accord qu’on déballe       anamnèse pourrait sombrer dans                   FERNANDEZ)

                                                                                                              C       M       Y      K

Théâtre Vidy Lausanne                                                                                                                       15
LE TEMPS WEEK-END
         SAMEDI 20 NOVEMBRE 2021                                                                                                                                                           OUVERTURE 23

«J’AI ÉCRIT SUR MA FAMILLE
NER LES TABLES»
                                                                                                                                      de mes livres pour enfants où je         une famille particulière, très          sup, pour devenir ingénieur.
                                                                                                                                      parlais du sida dans une famille.        petite, avec ma fille et sa mère qui    Comme bon élève venant de ce
                                                                                                                                      Elle lui a aussi fait part d’inter-      n’est pas du tout dans le milieu et     milieu, de cette ville-là, il n’y avait
                                                                                                                                      views où je parlais de mon homo-         avec laquelle je n’ai pas un rapport    aucune raison de croire à une vie
                                                                                                                                      sexualité. Nous nous appelions           amoureux. Nous formons une              dans l’art. Du fait de sa dispari-
                                                                                                                                      tous les week-ends, ma grand-            famille étrange mais réelle. Je         tion, un espace de liberté s’est
                                                                                                                                      mère et moi. Nous étions 23              trouvais beau que ma fille de           ouvert et j’ai pu affirmer mon
                                                                                                                                      petits-enfants et j’étais son chou-      16 ans apparaisse dans ce Ciel de       homosexualité sans scrupules.
                                                                                                                                      chou. Un jour, elle m’a dit que je       Nantes.
                                                                                                                                      ne devais plus l’appeler. J’ai rap-                                              Il l’aurait mal acceptée… Il était
                                                                                                                                      pelé. Elle m’a menacé d’appeler          Pour marquer la transmission? Oui,      viriliste à sa manière, comme
                                                                                                                                      les flics. Et elle ne m’a plus jamais    mon héritage est son héritage.          l’étaient les hommes à cette
                                                                                                                                      reparlé. Ce n’est pas parce qu’il        Elle n’a pas connu ces gens-là, ils     époque-là. Il fallait faire du sport,
                                                                                                                                      s’est passé cela que la tendresse        sont tous morts avant qu’elle           moi j’étais nul en sport… Surtout,
                                                                                                                                      est impossible. L’art permet la          naisse. Ce n’est pas rien de donner     mon père projetait sur moi que
                                                                                                                                      réconciliation.                          ça à sa fille. Mais ma famille, c’est   j’étais comme les membres de sa
                                                                                                                                                                               aussi un groupe d’acteurs.              belle-famille, que j’étais fou; sa
                                                                                                                                      Avez-vous connu, comme le socio-                                                 menace permanente quand j’étais
                                                                                                                                      logue Didier Eribon qui le raconte       N’est-ce pas un cliché? Non, c’est      ado était que j’étais comme ma
                                                                                                                                      dans son livre «Retour à Reims», le      réel. Avec cette troupe, je touche      tante Claudie, qu’on allait m’en-
                                                                                                                                      sentiment de honte sociale? Non.         à quelque chose qui palpite très        fermer. Ces inquiétudes liées à
                                                                                                                                      C’est plus cruel que cela. A un          fort. Ce qui m’émeut aussi beau-        ma soi-disant folie étaient davan-
                                                                                                                                      moment, il a fallu admettre que les      coup, c’est que Chiara Mas-             tage liées à mon homosexualité,
                                                                                                                                      miens ne pouvaient pas me suivre         troianni, mon double dans tant          à sa perception qu’il y avait là
                                                                                                                                      là où j’allais, que je ne pouvais pas    de films, fait à cette occasion ses     quelque chose qui lui échappait.
                                                                                                                                      attendre d’eux qu’ils lisent mes         débuts au théâtre. Et puis dans ce      Mon prochain film fera d’ailleurs
                                                                                                                                      livres, qu’ils voient mes films. Ce      groupe, il y a mon petit frère,         écho au spectacle: l’histoire d’un
                                                                                                                                      qui est étrange, c’est que m’est tom-    Julien. Je lui ai demandé de jouer      ado qui perd son père dans un
                                                                                                                                      bée dessus l’étiquette de cinéaste       notre mère, vous imaginez les           accident.
                                                                                                                                      bobo et parisien… Mais je n’ai           tourments. On s’est longtemps
                                                                                                                                      jamais eu honte de cette famille.        disputés sur comment la repré-          Vous dites dans la pièce que vous
                                                                                                                                                                               senter. Il s’en sort avec beaucoup      êtes le dernier d’une espèce en voie
                                                                                                                                      Votre père a voulu vous éloigner de      de finesse.                             de disparition. Etes-vous nostal-
                                                                                                                                      ce milieu toxique… C’était un poi-                                               gique? Un peu, forcément. Il n’y a
                                                                                                                                      son, en effet, et puis il y a eu une     Qu’est-ce qu’une salle de cinéma?       plus de place pour les gens de
                                                                                                                                      cascade de morts. Mon père               L’écrivaine Virginia Woolf a parlé      cette famille aujourd’hui. Les
                                                                                                                                      décède en 1985 et en moins de dix        d’une «chambre à soi». Enfant,          «gilets jaunes» témoignent de ce
                                                                                                                                      ans, 12 oncles, tantes, cousins sont     c’était ma chambre à moi. Quand         déclassement. Tout a changé
                                                                                                                                      morts. Je me suis dit que si je res-     j’allais au Ciné Breiz à Rostrenen,     depuis les années 1980, avec
                                                                                                                                      tais proche physiquement de cette        en Bretagne, j’allais seul, parce       internet, la mondialisation, etc.
                                                                                                                                      famille, j’y passerais. Il y avait une   que j’allais voir des films comme       D’où ce sentiment de très grande
                                                                                                                                      malédiction, c’est ça qui était ter-     Paris, Texas de Wim Wenders que         fragilité et cette idée de l’extinc-
                                                                                                                                      rible. Il fallait m’échapper. Mais je    mes copains ne voulaient pas voir.      tion. Le problème, c’est l’idéolo-
                                                                                                                                      me sens transfuge de classe, évi-        Etudiant à Rennes, j’allais à la fac,   gie rance et le discours réaction-
                                                                                                                                      demment: c’est pour cette raison         puis de 14h à 22h j’étais au cinéma.    naire que cette impression peut
                                                                                                                                      que je ne suis jamais arrivé à faire     Ce lieu où des inconnus se              entraîner, ce «redonnez-nous
                                                                                                                                      un film sur eux. J’ai l’impression       retrouvent pour vivre une forme         avant!»
                                                                                                                                      que je ne fais que les trahir.           de désir était mon refuge, un îlot
                                                                                                                                                                               de rencontres. On regarde les           Votre fille a-t-elle vu le spectacle?
                                                                                                                                      Il est devenu commun que des             gens autour de soi, il y a une proxi-   Elle est venue à Paris pendant
                                                                                                                                      artistes se réclament de leurs ori-      mité charnelle, le rapport entre        qu’on faisait un filage. Elle était
                                                                                                                                      gines modestes. Ça vous gêne? Je         la salle et les toilettes. C’est pour   inquiète pour sa grand-mère, elle
                                                                                                                 Au théâtre,          déteste ce côté «je viens d’un           cette raison que je défends les         redoutait que ça soit méchant
                                                                                                                 Christophe
                                                                                                                 Honoré sonde
                                                                                                                                      milieu populaire et voyez comme          salles obscures. Dans votre salon,      pour elle. Elle a été rassurée. Elle
                                                                                                                 la mémoire,          j’ai réussi». Je n’aime pas cette        il n’y aura jamais cet inconnu avec     a l’impression que je lui parle du
                                                                                                                 la sienne et celle   idée qu’on n’est pas un artiste          lequel vous acceptez de vivre           temps des dinosaures. Elle n’évo-
                                                                                                                 d’une génération,    bourgeois parce qu’on vient d’une        quelque chose de commun et de           lue pas dans ce milieu social.
                                                                                                                 de «Nouveau          famille populaire. Moi, je vis           non partageable.                        L’idée du chômage, du suicide, elle
                                                                                                                 Roman», en 2012      comme un bourgeois, je suis                                                      en est préservée, forcément. Pour
                                                                                                                 au Festival
                                                                                                                 d’Avignon,
                                                                                                                                      cinéaste et j’habite dans le XXe         Votre père est mort dans un accident    elle, c’est comme une espèce de
                                                                                                                 aux «Idoles»,        arrondissement. J’espère en              de voiture alors que vous aviez         légende.
                                                                                                                 à Vidy, en 2018.     revanche que mes films, mes              15 ans. Votre théâtre est l’espace où
                                                                                                                 (LOIC VENANCE/AFP)   livres ou mes spectacles ne sont         les morts reprennent la parole.         Qu’avez-vous ressenti à la première?
                                                                                                                                      pas bourgeois. C’est ça que j’aime       Cette sensibilité aux âmes errantes     J’ai pleuré tout le temps et mes
                                                                                                                                      dans Le Ciel de Nantes, c’est qu’il      ne vient-elle pas de ce cataclysme?     comédiens se sont bien moqués
                                                                                                                                      ne convoque pas un capital cultu-        C’est certain. Mon père, qui pré-       de moi. Il y a eu l’accueil du public
                                                                                                                                      rel comme Les Idoles. Le capital         tendait nous protéger de notre          tellement chaleureux, la présence
                                                                                                                                      culturel ici, c’est Sheila, le FC        famille maternelle, est le premier      de mes morts. J’ai éprouvé un

RONDE DES BIEN-AIMÉS                                                                                                                  Nantes.

                                                                                                                                      Vous avez signé «Guermantes», un
                                                                                                                                                                               mort dans la ronde funèbre. L’ir-
                                                                                                                                                                               ruption du tragique dans ma vie
                                                                                                                                                                               avait un caractère tellement
                                                                                                                                                                                                                       sentiment d’accomplissement
                                                                                                                                                                                                                       dans mon travail de théâtre. On a
                                                                                                                                                                                                                       fait Nouveau Roman, Les Idoles et
                                                                                                                                      spectacle et un film d’après «A la       insensé que le deuil ne s’est jamais    Le Ciel de Nantes, c’est un terri-
         l’étang de Narcisse, elle vous           années 1980 dans la scénographie         donc. Odette, la somptueuse Mar-           recherche du temps perdu». Marcel        fait. C’est peut-être pour cette        toire en soi. J’ai livré mon secret
         entraîne au contraire dans sa            de Mathieu Lorry-Dupuy.                  lène Saldana, monte sur ses                Proust vous a-t-il aidé à construire     raison que je traîne tant de choses:    et maintenant que c’est dit, ça ne
         ronde. Impossible de ne pas trem-          Un Christophe tout jeune (Yous-        grands chevaux dans sa cuisine             «Le Ciel de Nantes»? Beaucoup,           le sentiment de manque et de vio-       m’appartient plus complètement.
         bler, impossible aussi de ne pas         souf Abi-Ayad) y débobine un fan-        naine. Puig, son second mari, une          même si ça peut paraître vani-           lence qui m’a saisi quand on m’a
         rire avec tendresse dans son             tasme de cinéaste: retrouver le          ordure qui lui a fait huit enfants         teux. Il m’a rappelé combien l’évo-      annoncé sa mort ne me quitte pas.       Quel est le livre que vous offrez aux
         miroir.                                  visage d’Odette, sa grand-mère, un       et détruit son corps, ensorcelle la        cation d’un moment à partir              Avec ce truc étrange: s’il n’était      êtres que vous aimez? La Semaine
           L’éclat d’une mythologie, comme        jour où les Alliés bombardaient          tribu comme au premier jour –              d’une sensation est puissante. Le        pas mort, je ne serais jamais           perpétuelle de Laura Vasquez, une
         disait le sémiologue Roland Bar-         Nantes, un jour où elle courait          Harrison Arévalo. Marie-Do                 poste de télévision, le goût de          devenu cinéaste.                        jeune écrivaine de Marseille. Je
         thes dans les années 1970. Depuis        comme un lièvre traqué, un jour          (Julien Honoré), la mère de Chris-         Ricqlès, cette limonade à la men-                                                suis toujours joyeux quand j’ai
         Nouveau Roman en 2012, Chris-            où elle perdait son premier mari…        tophe, glisse sur ces braises              the que notre grand-mère nous            Pourquoi? Il n’était pas le père le     l’impression d’avoir lu quelque
         tophe Honoré sonde sur scène sa          Dans les fauteuils, des ombres se        comme une pythie mélancolique.             servait, m’ont permis de faire           plus ouvert du monde. Pour lui          chose que je n’ai jamais lu. Je l’ai
         mémoire, celle que contiennent           froissent. Mais l’une se lève à l’ins-     Ce film-là est une boîte noire:          remonter le passé et de ne pas           faire plaisir, j’allais étudier Math    offert à mon petit frère. ■
         les livres qui ont enthousiasmé sa       tant, c’est l’oncle Roger (Stéphane      l’innommable explose soudain à             l’envisager dans un rapport chro-
         jeunesse, les artistes qui l’ont         Roger, un volcan, mais tempéré):         la figure. Là-dessus, comme un             nologique. En plus, je me mets
         élevé – Jacques Demy, Hervé Gui-         «D’où tu sors ça qu’à 3 ans je regar-    baume, il y a la chanson de l’oncle        dans la même situation que le
         bert, dans Les Idoles en 2018, à         dais les coccinelles sur la tombe        Jacquot (Jean-Charles Clichet).            narrateur d’A la recherche du
         Vidy déjà. Comme si pour le              de mon père? Il veut me faire pas-       Une musique populaire de Joe               temps perdu qui dit qu’il n’arrive       PUBLICITÉ
         cinéaste de Chansons d’amour,            ser pour un pédé ou quoi?»               Dassin. Et c’est Marie-Do, Odette          pas à faire ce roman et qu’il n’y
         passer aux aveux impliquait tou-           L’héritier, quand il veut faire art    & Cie qui dansent sous un ciel de          arrivera jamais. Plus il l’affirme,
         jours de mobiliser les figures et        de ses souvenirs familiaux, est un       pluie. Chez Christophe Honoré,             plus il le fait. C’est ce qui se passe
         les objets fétiches d’une époque,        traître. C’est sur cette pente que       tout est là, dans ces rimes qui cas-       dans le spectacle: plus le cinéaste
         de les faire parler, fidèle à la leçon   file la saga. Plus Christophe se         cadent via le transistor. Nos sou-         prétend ne pas faire de film, plus
         de la fameuse grand-mère de Mar-         prend les pieds dans ses fan-            venirs s’y accrochent. C’est dire          il se fait à son insu.
         cel dans A la recherche du temps         tômes, plus ils reprennent du poil       si le refrain est beau. ■
         perdu. La mythologie du Ciel de          de la bête. Claudie retrouve sa          «Le Ciel de Nantes», Théâtre de Vidy
                                                                                                                                      Votre fille apparaît brièvement à
         Nantes a son berceau naturel dans        lumière de cristal – Chiara Mas-         hors les murs, Opéra de Lausanne,          l’écran. Qu’est-ce qu’une famille
         une salle de cinéma, vestige des         troianni, sur le fil, formidable,        du 19 au 23 novembre.                      pour vous? Elle est mélangée. J’ai

                                                                                                                                                                                                                             C       M        Y        K

      Théâtre Vidy Lausanne                                                                                                                                                                                                                                      16
Revue de presse
                        Le Ciel de Nantes
                        Christophe Honoré
                        La Terrasse, 21.11.21

Théâtre Vidy Lausanne                           17
Revue de presse
                        Le Ciel de Nantes
                        Christophe Honoré
                        Bazart.com, 08.11.21

Théâtre Vidy Lausanne                          18
Revue de presse
                        Le Ciel de Nantes
                        Christophe Honoré
                        L’oeil d’Olivier, 11.11.21

Théâtre Vidy Lausanne                                19
Revue de presse
                        Le Ciel de Nantes
                        Christophe Honoré
                        Culturieuse, 22.11.21

Théâtre Vidy Lausanne                           20
Revue de presse
                                                                                          Le Ciel de Nantes
                                                                                          Christophe Honoré
                                                                                          France Inter, 05.11.21

https://www.franceinter.fr/emissions/l-embellie/l-embellie-du-dimanche-31-oc-
tobre-2021

                                        https://www.franceinter.fr/emissions/l-embellie/l-embellie-du-dimanche-31-octobre-2021

   Théâtre Vidy Lausanne                                                                                                         21
Revue de presse
                                                                Le Ciel de Nantes
                                                                Christophe Honoré
                                                                France Inter, 08.11.21

https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-du-lundi-08-novembre-2021

   Théâtre Vidy Lausanne                                                                 22
Revue de presse
                        Le Ciel de Nantes
                        Christophe Honoré
                        France Inter, 15.11.21

                                                 -

Théâtre Vidy Lausanne                            23
Revue de presse
                                                                Le Ciel de Nantes
                                                                Christophe Honoré
                                                                rts, 22.11.21

https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/l-invite-du-12h30-harrison-arevalo-pre-
sente-la-piece-le-ciel-de-nantes-25780575.html

   Théâtre Vidy Lausanne                                                            24
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                                                                 Le Ciel de Nantes
                                                                 Christophe Honoré
                                                                 France musique, 23.11.21

https://www.francemusique.fr/emissions/l-invite-du-jour/le-metteur-en-scene-et-reali-
sateur-de-cinema-christophe-honore-pour-sa-piece-le-ciel-de-nantes-creee-debut-no-
vembre-au-theatre-des-celestins-de-lyon

   Théâtre Vidy Lausanne                                                                    25
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                                                                 Le Ciel de Nantes
                                                                 Christophe Honoré
                                                                 Rts, 22.11.21

https://www.rts.ch/info/culture/spectacles/12660587-pour-le-ciel-de-nantes-chris-
tophe-honore-passe-de-limprovisation-a-la-tragedie.html

   Théâtre Vidy Lausanne                                                             26
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                                                                Le Ciel de Nantes
                                                                Christophe Honoré
                                                                Rts, 22.11.21

https://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/dans-la-piece-le-ciel-de-nantes-le-comedien-
francais-julien-honore-raconte-le-destin-de-sa-famille-?urn=urn:rts:video:12660345

   Théâtre Vidy Lausanne                                                            27
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