SE SOUVENIR DE VIOLETTA - CRÉATION COLLECTIVE DU 15 AU 19 FÉVRIER 2011
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SE SOUVENIR DE VIOLETTA Création collective Matériau textuel Caroline Masini, Alexandre Dumas fils et H. C. Andersen Mise en scène Caroline Guiela Écriture et jeu Caroline Arrouas, Emmanuel Cuchet, Ruth Nüesch, Lucas Partensky Dramaturgie Mariette Navarro Scénographie Alice Duchange Création costumes Benjamin Moreau Création sonore Antoine Richard Création lumières Jérémie Papin Régie générale Gilbert Morel, Serge Ugolini Régie lumières Guillaume de la Cotte Stagiaire scénographie Gael Prodhon Réalisation costumes Dominique Fournier et Sigolène Petey Construction décor Thierry Varenne, Marco Terrier et Didier Raymond Production Comédie de Valence - Centre Dramatique National Drôme-Ardèche Coproduction Théâtre National du Luxembourg / Compagnie les Hommes Approximatifs Avec le soutien artistique du Jeune Théâtre National Et la complicité de la Maison des Métallos et du TNP - Villeurbanne Remerciements Le lycée La Martinière-Diderot, Lyon - DMA costumes, la Maison du Comédien Maria Casarès, le Théâtre des Célestins à Lyon, Pauline Guyonnet, Juliette Duchange, Isabelle Fabre, Claire Gondrexon, Claire Coulomb, Malone Cuchet, Catherine Ailloud-Nicolas, Danièle Douin, Jean et Violette Garo, Jeanne Guigue-Monleau, Charlotte Loin, Gisèle Mollier-Fent, Yves Pacaut, Julien Fisera, Johan Papin. Tournée 2010-2011 Du 4 au 6 avril 2011 au Théâtre National du Luxembourg 1
Cette saison, la Comédie de « Convoquer des amateurs, La chambre de mon enfance Valence s’ouvre à de nouvelles c’est convoquer une toute autre est obscure, un CAGIBI encombré. formes d’engagement entre présence sur le plateau. Il ne Ce n’est pas vrai que la chambre de notre enfance créateurs et spectateurs, œuvres s’agira pas de jouer, mais au reste ensoleillée et lumineuse dans notre mémoire. et contextes. Les artistes contraire de préserver ce non Ce n’est que dans les maniérismes de la convention littéraire troubleront les frontières et les savoir faire. Cette présence brute Qu’elle se présente ainsi. repères, mettront en tension permettra les allers-retours entre Il s’agit d’une chambre MORTE fiction et réel, et offriront ainsi un la fiction et le réel, qu’engage et d’une chambre DES MORTS. nouvel éclairage sur les enjeux le corps d’une personne qui n’a C’est en vain que nous essaierons d’y mettre de l’ordre : de nos sociétés. Ce cycle des pas l’habitude d’appréhender la elle mourra toujours. créations partagées s’ouvre avec représentation. C’est dans ce faire Cependant si nous arrivons à en extraire des fragments, Caroline Guiela qui a choisi, pour et défaire que la poésie de ce fussent-ils infimes, la mise en scène de Se souvenir projet peut exister. » un morceau de Divan, de Violetta, de travailler avec des la fenêtre, et au-delà la route qui se perd tout au fond, comédiens professionnels et des CAROLINE GUIELA un rayon de soleil sur le plancher, comédiens amateurs. les bottes jaunes de ton père, les pleurs de maman, RICHARD BRUNEL et le visage de quelqu’un derrière la vitre de la fenêtre – il est possible alors que notre véritable CHAMBRE d’enfant commence à se mettre en place, et peut-être arriverons-nous ainsi à accumuler des éléments pour construire notre spectacle ! Tadeusz Kantor Le Théâtre de la mort 2 3
LE THÉÂTRE DE VIOLETTA Une fois par semaine, je vais à seulement deux espaces, puisque Valence voir comment grandit le décor est scindé en deux (d’un Se souvenir de Violetta. Bien sûr, côté la chambre du fils, de l’autre le spectacle avance comme tout la cuisine, domaine des parents), projet théâtral, au quotidien, mais aussi deux registres de jeu, de répétition en répétition, deux rythmes, deux temporalités. en gagnant en précision, en Deux comédiens professionnels prenant de l’épaisseur. Mais il a prennent en charge la dimension aussi des modes de croissance du drame, le texte de Dumas, et qui lui sont propres, une façon l’exaltation des jeunes gens. Ils de se fabriquer et de devenir, rencontrent sur le plateau deux petit à petit, un objet scénique comédiens amateurs, auxquels comparable à lui seul, qui appelle Caroline Guiela demande au ses propres outils de mesure et contraire d’être autant que ses propres définitions. possible dans le non-jeu, dans Se souvenir de Violetta, jour une présence quotidienne, après jour, devient autonome, un simple, réaliste. Le théâtre et objet vivant non classifiable. Il la vie sont mis côte à côte. La s’affranchit du roman de Dumas fable romantique et la confection sans nier la filiation, de la même d’une tarte aux pommes. Le façon que le personnage principal temps précipité de la fiction, où se lance à corps perdu dans un l’amour et la mort surgissent amour impossible, tout en ayant simultanément, et le temps d’une le souci, en permanence, de ne vie sans heurt, où l’on peut vieillir pas déplaire à sa famille. dans la tendresse en se prenant à croire, comme dans l’enfance, Se souvenir de Violetta, c’est que tout sera éternel. d’abord la rencontre, surprenante autant qu’elle est passionnante, Au spectateur de recomposer entre deux théâtres. Non le hiatus, d’éprouver la tension 5
quand tentent de cohabiter, dans la vie du jeune Alexandre POUR LE MEILLEUR comme sur le plateau, les ET POUR LE PIRE incompatibles. A plusieurs moments dans le spectacle, les univers hétérogènes se rencontrent, se parasitent, ou « Je me suis dit qu’on En commençant le roman de d’un fils qui n’a aucune volonté rentrent en collision de façon La Dame aux camélias, j’ai été de s’affranchir de son père, qui écrivait toujours sur le violente. Le personnage se débat frappée par le nom de l’auteur : ne ressent pas la nécessité de autant avec son drame qu’avec le corps mort du monde et, Dumas - Dumas fils, plus sortir du cocon familial. Armand, rassurant intérieur. De la même de même, sur le corps exactement, très exactement. En au début du roman, sort tout façon, les matériaux théâtraux mort de l’amour. finissant La Dame aux camélias, juste de chez lui pour faire ses (textes de Dumas et de Caroline je ne peux pas faire autrement études, et après la mort de Masini, improvisation, conte) Que c’était dans les que d’y revenir. Dumas fils. Marguerite, il y retournera sans dessinent les tiraillements entre états d’absence que problème... Étrange parenthèse, Hasard ou nécessité, cela fait différentes aspirations, entre l’écrit s’engouffrait pour le deuxième projet avec la étrange interruption dans une différents niveaux de réel, entre ne remplacer rien de adolescence qui n’en finit pas, qui compagnie où la question des le connu et l’inconnu, le vécu et ne s’achève pas. C’est de cette ce qui avait été vécu ou pères est clairement posée. le rêvé. C’est que Violetta, jeune étrangeté que nous sommes Dans Andromaque, le précédent femme trop libre ou déjà trop supposé l’avoir été, mais spectacle, la question de la partis. marquée par la vie qui débarque pour en consigner le filiation se posait avec une forme Voici l’histoire que nous avons sans prévenir dans l’existence du désert par lui laissé. » d’inquiétude constante, dans inventée, l’histoire que nous jeune homme, n’est pas soluble celui-ci, elle se pose avec une allons raconter : l’histoire de dans le quotidien d’une famille. Marguerite Duras étrange sérénité. deux jeunes gens, Alexandre et En transgressant sans cesse L’Été 80 Violetta. les limites – de l’espace, de la Car l’histoire de La Dame aux fiction, des convenances – elle camélias, ce n’est pas seulement Sur scène, deux espaces : celui de révèle et transforme : l’histoire d’un amour impossible la cuisine, domaine des parents ; elle oblige le spectacle, en entre Marguerite Gautier, celui de la chambre d’Alexandre. permanence, à se réinventer. atteinte de phtisie, et Armand Dans la chambre, une fenêtre, Duval qui s’éprend d’elle à en ouverte sur l’extérieur : une MARIETTE NAVARRO devenir fou. C’est aussi l’histoire béance, une brèche. Violetta, le 30 janvier 2011 d’un père qui vient briser cet la malade, la jeune femme au amour, au risque de faire mourir passé trouble, n’arrêtera pas Marguerite. C’est aussi l’histoire de s’y introduire. Violetta ou la 6 7
figure de l’intruse, de l’étrangère, dans tout ce qu’elle peut avoir de troublant, de dérangeant pour un foyer régi par ses propres règles, ses propres exigences. Violetta cherche à retrouver un foyer perdu. Violetta partage avec Alexandre la même contradiction : la volonté d’aller vers le monde et vers tout ce qu’il comporte d’inquiétude, d’inconnu, et la volonté de retrouver une enfance perdue, la sérénité d’un foyer. Dans la cuisine. On entre par la porte. Les parents d’Alexandre, image d’un couple qui a duré, font aussi l’épreuve, de l’autre côté du mur, de cette infiltration de Violetta dans la vie de leur fils. Car s’il s’agit pour Alexandre de faire le deuil de son enfance, pour les parents, il s’agit aussi de faire le deuil de leur enfant quitte à ne plus le comprendre, quitte à ne plus poser leur main protectrice et sereine sur lui. Le calme disparaît avec l’entrée de Violetta. La mort ; la maladie ; le désir. Tout s’est infiltré dans la maison. Pour le meilleur et pour le pire. CAROLINE GUIELA 9
LA SCÉNOGRAPHIE DE VIOLETTA Un adolescent enfermé dans sa L’appartement est au rez-de- chambre. chaussée d’un immeuble, il est Sa chambre est une reconstitu- signifié par la forme et l’emplace- tion de son univers intime, une ment des fenêtres. Elles sont un exposition fermée au public où élément important de l’espace, les tableaux affichés aux murs elles vont permettre au monde sont les fragments de sa vie réelle extérieur de pénétrer dans cette ou fantasmée, photos, affiches, intimité, à Violetta d’entrer par la passions, obsessions. Alexandre fenêtre, aux fantômes du passé de est obsédé par les profondeurs s’infiltrer. Elles sont là pour créer aquatiques, les créatures qui un hors-champ vivant. peuvent vivre sous l’eau. Partir d’un espace cinématogra- Le monde extérieur n’est jamais phique, réaliste, cadré, permet loin d’Alexandre, de l’autre côté du de donner une valeur plus forte, mur : la cuisine de l’appartement, plus étrange à chaque élément la vie familiale, les autres. extérieur qui viendra pénétrer cet Nous pouvons suivre en simul- espace a priori défini ; la lumière tané ces deux espaces. Ils sont et le son contribueront fortement construits en symétrie, la paroi à modifier les perceptions de cet centrale étant l’axe. Ils jouent à espace. se répondre, à s’opposer et à se confondre. Se souvenir de Violetta ALICE DUCHANGE joue sur une superposition de temporalité, nous traversons dans ces lieux plusieurs époques où les souvenirs du passé reprennent vie, où la cuisine devient la morgue où Alexandre a vu le corps mort de Violetta. 10 11
LES COSTUMES DE VIOLETTA Une jeune femme sans origine, ouverte au monde, Alexandre sans trace de la réalité. D’abord un porte toujours le même bonnet corps inerte, mouillé, étrangement et navigue entre trois joggings. sapé... Violetta, “Vio” ou encore Violetta investit et perturbe ce “Marguerite” porte autant d’habits jeune corps qui vient tout juste de que d’histoires auxquelles elle se transformer, et se révèle alors souhaiterait se raccrocher. Identité pour Alexandre, un corps qui d’un jour - identités troublées, une souffre, s’exprime, qui crie, au seuil surface fragile où “Chaque jour se de devenir un jeune homme. doit de raconter quelque chose de Le père, la mère, des figures soi”. Les apparences sont comme immuables, presque immobiles le devant d’une scène, une expé- appartiennent à ce temps qui rience sans cesse renouvelée. semble être toujours le même - Une histoire, en particulier lui quotidien et permanent. Les murs colle à la peau, déborde d’elle : se sont habitués à eux et eux La Dame aux camélias. Au jeu aussi, crème, rose, argile, brun - des apparences se juxtapose le un foyer rassurant, qui colle. jeu du déguisement. Elle déguise son histoire. Elle se faufile dans Violetta, corps aux reflets chan- des habits plus grands qu’elle - geants déstabilise ce petit clan un goût d’enfance - et ouvre la ton sur ton, jusqu’à contaminer tragédie. chacun. Malgré tout, c’est une vie que l’on rejette et qui se consume Un adolescent imprégné par la vite. Les restes de Violetta et l’em- couleur bleue, à l’instar de sa preinte de “Marguerite”, malgré chambre qui n’a pas dû chan- tout, eux résistent. ger depuis qu’il est enfant. Un adolescent qui parle aux poissons, BENJAMIN MOREAU une bulle qui ne s’est pas encore 13
LES CORPS DE VIOLETTA ALICE DUCHANGE La première phase de recherche Durant ces trois semaines, nous sur Se souvenir de Violetta a avons tenté de travailler au plus commencé le 9 octobre 2010, à proche de chacun. Il ne s’agissait Valence, lors d’un stage de trois pas de leur faire incarner des per- semaines avec neuf comédiens sonnages, il s’agissait de préserver amateurs de plus de 65 ans. ce que chacun renvoyait corpo- rellement, rythmiquement, pour Il me paraît tout naturel ici de les ci- raconter des histoires personnelles. ter tous : Jean-Marcel, Violette, Yves, Des histoires qui, dans le même Gisèle, Charlotte, Danielle, Jeanne et temps, ne leur appartenaient plus bien sûr Ruth et Emmanuel. tout à fait car les outils du théâtre, Grâce à leur générosité et leur s’ils servent de révélateur, distor- rigueur, nous avons pu explorer dent les histoires. ensemble (toute l’équipe de Les participants, pour la plupart, création étant présente) ce qui avaient choisi un événement allait devenir les prémisses du de leur enfance. Un souvenir spectacle : le souvenir, le réel et la d’enfance. fiction… vaste programme. Par l’écriture, le jeu, l’improvisation, Durant ces trois semaines, nous le travail du costume, du son et sommes partis de l’histoire de de l’espace, nous avons cherché chacun et nous avons tenté de ensemble à trouver la forme du convoquer ces histoires personnel- souvenir, son rythme, son humour les, intimes, sur le plateau. ou son drame. Il s’agissait de trouver la matière théâtrale de tous ces récits. Nous avons construit plusieurs Comment, dans cet espace d’ici séquences, elliptiques, anachroni- et maintenant que constitue le ques, à l’image des souvenirs qui théâtre, pouvaient surgir l’ailleurs peinent souvent à retrouver leur et l’autrefois. cohérence. 14 15
C’est de cette phase de travail que nous est apparue la possibilité de CAROLINE construire le spectacle non pas GUIELA comme une continuité narrative METTEUR EN SCÈNE logique, mais comme un puzzle de séquences qui laisserait la place au trouble, qui assumerait une impos- Toutes portes ouvertes D’abord étudiante en Arts du Spectacle Elle a créé en 2008 les Hommes sible totalité. à l’université de Nice, elle suit en Approximatifs, compagnie implantée en En plein courant d’air parallèle les Ateliers de L’ERAC comme Région Rhône-Alpes, avec laquelle elle C’est aussi de cette rencontre je suis une maison vide comédienne. En 2004, elle entre en signe trois créations : qu’est née l’idée d’intégrer à notre classe professionnelle au Conservatoire - Andromaque (Ruines) d’après Racine, Sans toi, sans toi d’Avignon comme comédienne où elle créé en 2007, présenté au Théâtre création deux stagiaires, Ruth et joue sous la direction de Pascal Papini national de Strasbourg, au festival Art du Emmanuel. Comme une île déserte et suit plusieurs stages avec notamment Flex, Bordeaux et au Festival International Ici, Ruth et Emmanuel jouent Jean Que recouvre la mer Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil de Rabat au Maroc, au Festival croisé pour Le Dernier Caravansérail. de Moscou, au CDR de la Réunion ainsi et Suzanne, deux personnages Mes vagues se dévident Elle entre en 2006 au Théâtre national qu’au Théâtre national du Luxembourg. sortis tout droit d’une fiction. Ils Sans toi, sans toi de Strasbourg comme élève en section - Macbeth (Inquiétudes) d’après jouent mais j’ai tenté de retrouver mise en scène. Elle travaille avec Shakespeare, Kadaré et Müller, créé en Belle en pure perte Stéphane Braunschweig, Anne-Françoise 2008, présenté au Théâtre national de et de préserver cette présence sans artifice, cette parole à peine Nue au cœur de l’hiver Benhamou, Xavier Jacquot, Alexandre Strasbourg, au festival Impatience de de Dardel, Pierre-André Weitz, Daniel l’Odéon en 2009 et à l’Opéra Théâtre de assez forte, ces corps si concrets Je suis un corps avide Jeanneteau, Arthur Nauzyciel et Kristian Metz en 2010. et pleins de vie qui m’avaient Sans toi sans toi Lupa dans le cadre d’un échange - Tout doucement je referme la porte enchantée pendant le stage afin international autour d’Amerika de Kafka. sur le monde d’après le journal intime Rongée par le cafard Elle est stagiaire à la mise en scène d’Anaïs Nin, créé en 2008. Ce spectacle que la vie et le théâtre, la fiction et la réalité dialoguent sur le plateau, Morte au cercueil de verre avec Guy Alloucherie sur Base 11/19 a été produit par le Théâtre national du créé en 2006 à Loos-en-Gohelle et avec Luxembourg. au service d’une même histoire. Je me couvre de rides Jean-François Sivadier sur Le Roi Lear La compagnie a mis en espace Gertrude Sans toi, sans toi créé pour la Cour d’Honneur du Festival de Einar Schleef au Théâtre Gérard CAROLINE GUIELA d’Avignon 2007. Philipe CDN de Saint-Denis en juin 2009. Et si tu viens trop tard Elle est assistante de Richard Brunel Pour 2011, la compagnie les Hommes On m’aura mise en terre sur Le Théâtre ambulant Chopalovitch Approximatifs a entrepris deux chantiers créé en 2007 au Théâtre national autour de L’Échange de Claudel et Seule, laide et livide, de Strasbourg, ainsi que sur l’opéra Madame Bovary de Flaubert. Pour ce Sans toi, sans toi Dans la Colonie pénitentiaire de Phil dernier, Caroline Guiela est invitée en Glass à l’Opéra de Lyon. En 2009, elle 2010 à ouvrir un atelier de recherche au Sans toi. assiste Stéphane Braunschweig sur Nouveau Théâtre d’Angers. deux créations : Maison de poupée et Corinne Marchand Rosmersholm d’Ibsen puis en 2010 sur Chanson du film d’Agnès Varda Lulu de Wedekind au Théâtre national de Cléo de 5 à 7 la Colline. 16 17
CAROLINE EMMANUEL RUTH LUCAS ARROUAS CUCHET NÜESCH PARTENSKY COMÉDIENNE COMÉDIEN AMATEUR COMÉDIENNE AMATEUR COMÉDIEN Elle grandit en Autriche où elle travaille, Emmanuel Cuchet est un spectateur Ses premières expériences de théâtre Entre 2005 et 2007, il suit une formation entre 1999 et 2002, comme chanteuse engagé et passionné de théâtre. Il suit se font à l’École Normale avec un à l’école de la Scène sur Saône ; il y au Théâtre national de Vienne. Elle le projet artistique de la Comédie de professeur d’allemand pour la création travaille avec Salvadorra Parras, Karl Heinz emménage ensuite à Paris et intègre le Valence depuis sa création. Abonné de Turandot de Carlo Gozzi, traduit en Lorenzen, Aymeri Suarez-Pazos. Studio Théâtre d’Asnières - Compagnie permanent du théâtre, il assiste à allemand par Schiller. Il intègre l’École du Théâtre national de Jean-Louis Martin-Barbaz. Parallèlement l’ensemble de la programmation. Il Institutrice pendant treize ans, elle met Strasbourg en 2007. Dans le cadre des à cela, elle intègre le cursus d’art lyrique participe au Comité de lecture de la en scène de nombreux spectacles avec ateliers de l’école, il travaille avec Gildas du conservatoire du 8ème auprès de Comédie de Valence pendant 3 ans. ses élèves, principalement autour des Milin, Jean-Paul Wenzel, Margarita Marie-Thérèse Driscoll. En 2009, il intègre l’atelier théâtre de la contes de Grimm. Mladenova et Ivan Dobtchev du Théâtre Elle intègre l’école du Théâtre national Comédie, pour un travail hebdomadaire Suite à son arrivée en Ardèche, elle va du Sfumato (Bulgarie) et Joël Jouanneau de Strasbourg en 2005. Elle y travaillera autour du jeu de l’acteur, sous la direction suivre le travail de la troupe permanente sur À l’Ouest, Saisons 1 à 7 (atelier de avec Martine Schambacher, Pierre Alain de Juliette Delfau et Jérémie Chaplain. de la Comédie de Valence, à partir sortie, présenté au CDDB Théâtre de Chapuis, Arthur Nauzyciel, Michel Cerda, Suite à cette expérience, il participe au de 2002. Elle devient une spectatrice Lorient, TNS Strasbourg, Théâtre national Marie Vessière, Claude Duparfait et spectacle Mémoires rwandaises, une assidue et participe au Comité de lecture de la Colline). Dans le cadre des ateliers Benoît Lambert. En 2007, elle travaille création de la compagnie Via Nova au pendant près de 7 ans, à travers lequel d’élèves, il joue dans Funérailles d’hiver avec Richard Brunel sur le Théâtre Centre du patrimoine arménien en 2010. elle découvre les écritures théâtrales de Hanokh Levin, mise en scène de Ambulant Chopalovitch de Simovitch et En 2009, il participe au film réalisé par contemporaines. Elle rencontre Maëlle Poésy, et Le Conte d’hiver d’après avec Daniel Jeanneteau sur L’affaire de Christophe Perton, The man I love. Christophe Perton qui l’intègre à sa Shakespeare, mise en scène de Pauline la rue de Lourcine de Labiche (reprise du Suite à un stage dirigé par Caroline création du Woyzeck de Georg Büchner Ringeade. Durant sa formation, il joue spectacle en 2010 au Théâtre de la Cité Guiela, il intègre l’équipe de création de pour interpréter le rôle de la grand-mère également Le Bavard de Louis-René des internationale). Se souvenir de Violetta. en 2003. Suite à un stage dirigé par Forêts, mise en scène de Florent Jacob. En 2008, elle joue dans Agammemnon Caroline Guiela, elle rejoint l’équipe de En 2009, il tourne un court métrage avec de Rodrigo Garcia, mise en scène de création de Se souvenir de Violetta. la FEMIS, Introduction, réalisé par Alexis Jean-Michel Guérin au Centre culturel Meynet. Saint-Exupéry à Reims, Une nuit dans la En 2010, il joue dans Pornographie, mise montagne de Christophe Pellet, mise en en scène de Laurent Gutmann au Théâtre scène de Jacques David au Théâtre du national de la Colline. Soleil ; en mars 2009 dans Promenades de Noëlle Renaude, mise en scène de Marie Rémond à Théâtre Ouvert. 18 19
Photos : Jean-Louis Fernandez Design graphique : Kolle-Bolle Imprimé à 500 exemplaires par Lucien Volle à Privas en février 2011.
Place Charles-Huguenel 26000 Valence fr. Tél. +33 (0)4 75 78 41 71 Fax. +33 (0)4 75 78 41 70 2 € / ISBN en cours
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