RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG DRAC GRAND EST OCTOBRE 2016 / FÉVRIER 2017 - Association Theo van ...
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RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG DRAC GRAND EST OCTOBRE 2016 / FÉVRIER 2017 Relations presse Service communication des musées Julie Barth julie.barth@strasbourg.eu Tél : 03 68 98 74 78 Dossier de presse téléchargeable sur : www.musees.strasbourg.eu
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 1. PROJET GÉNÉRAL 2. LA RÉSIDENCE AU MAMCS ET À L’AUBETTE 1928 a. PROJET b. GAËL SESBOUÉ c. PROGRAMMATION 3. LA RÉSIDENCE AU MUSÉE HISTORIQUE a. LÉO HENRY b. PROJET c. PROGRAMMATION 4. INFORMATIONS PRATIQUES 1
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 1. Projet général La DRAC Grand Est et la Ville de Strasbourg pour les Musées ont souhaité s’associer pour proposer deux résidences de création et de médiation dans le cadre de la saison « Passions partagées, au cœur des collections » (21 mai 2016 - 30 avril 2017), programme d’expositions consacré à la valorisation des collections muséales strasbourgeoises. La DRAC Grand Est et la Ville de Strasbourg ont dans ce but publié et diffusé un appel à projets pour le MAMCS et le Musée Historique. Au MAMCS, le projet retenu est celui du chorégraphe Gaël Sesboüé de la Compagnie Lola Gatt, invité à produire un travail chorégraphique autour de l’œuvre de Jean Arp et Sophie Taeuber-Arp. Cette résidence se déroule au MAMCS et à l’Aubette 1928 entre octobre 2016 et Février 2017. Le public est invité à découvrir le cheminement d’un danseur au cœur du musée et de ses collections. Plusieurs temps publics sont programmés au MAMCS et à l’Aubette 1928. Au Musée Historique de la Ville de Strasbourg, le projet de l’écrivain Léo Henry a été sélectionné. À travers rencontres et ateliers d’écriture, il interroge les visiteurs sur le choix des témoignages à conserver de notre époque actuelle. « De quoi hier sera fait » raconte, en empruntant aux techniques de la psychogéographie, de la recherche historique et de la prospective science-fiction, les choix de collections qui entrent au musée, depuis le big- bang jusqu’à la fin des temps. Gaël Sesboüé. Photo : Nicolas Ollier Léo Henry. Photo : DNA 2
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 2. La résidence au MAMCS et à l’Aubette 1928 A. Projet Cette résidence, qui se tient au Musée d’art moderne et contemporain (MAMCS) et à l’Aubette 1928 d’octobre 2016 à février 2017, propose une lecture contemporaine et vivante des collections du musée par le medium de la danse et porte un regard plus particulier sur l’œuvre de Sophie Taeuber-Arp et de Jean Arp. L’œuvre de ces deux artistes entretient en effet des liens forts avec la danse. La danse est présente historiquement dans le contexte avant-gardiste d’émergence de leur art mais aussi dans les fondements esthétiques et modalités d’expression de ce dernier. Leurs pratiques artistiques plurielles, enclines à dialoguer entre elles, sont même parfois réalisées en duo : costumes, dessins, reliefs, collages, sculptures, broderies, poésie, danse, objets… La naissance de Dada et la programmation du Cabaret Voltaire auxquelles ils participent activement donnent une place à toutes les formes artistiques, sans hiérarchisation : « A Zurich, désintéressés des abattoirs de la guerre mondiale nous nous adonnions aux Beaux-Arts. Tandis que grondait dans le lointain le tonnerre des batteries, nous collions, nous récitions, nous versifiions, nous chantions de toute notre âme. » (Jean Arp, Jours effeuillés). « Pour le sens infini et les moyens définis » (Jean Arp, Jours effeuillés), Dada, libère dans un chaos primal et jubilatoire les corps et le verbe qui se prêtent alors à toutes formes d’expérimentations et de déconstructions. Avant qu’ils ne se rencontrent à Zurich en 1915, Sophie Taeuber a étudié les arts appliqués à Saint-Gall, Munich et Hambourg et, grâce à son amie danseuse et chorégraphe Mary Wigman, elle a découvert la danse d'expression et s’y est initiée sous la direction du chorégraphe Rudolf von Laban, un des pères fondateurs de la danse moderne allemande. Son œuvre, marquée par la géométrie et le rythme, noue ainsi une complicité avec la danse encore trop inexplorée aujourd’hui. De même, Arp, à travers sa recherche du mouvement et des métamorphoses des corps, ne peut laisser indifférents théoriciens et praticiens de la danse. La sensibilité de Gaël Sesboüé pour un langage dénué de tout artifice et son attention portée au temps et à l’espace résonnent avec l’univers des deux artistes et leur quête d’un art élémentaire. Les réflexions du chorégraphe sur les mouvements centripètes et centrifuges qu’il prête à Sophie Taeuber-Arp pour les premiers et à Hans Jean Arp pour les seconds et qu’il qualifie de « complémentaires » et de « contradictoires » sont apparues pertinentes. De même, les liens qu’il a établis entre la structure corporelle et la construction sculpturale, autour des notions de colonne vertébrale, de points de rupture et d’équilibre sont essentiels à la compréhension des œuvres des deux artistes. Gaël Sesboüé a commencé par chorégraphier avant d’être interprète pour d’autres. Ses recherches s’articulent autour d’une mise en jeu rigoureuse des fondamentaux du corps dansant à travers le triptyque corps-espace-temps. Danseur et chorégraphe, auteur de plusieurs œuvres, il fait le choix en 2007 de se consacrer en priorité au développement de la Compagnie Lola Gatt à Brest au sein de laquelle il crée plusieurs pièces scéniques et certains projets s’invitent dans des espaces autres, notamment dans des espaces muséaux et salles d’exposition. La danse y devient alors environnement ou installation comme à la Sidney Cooper Gallery à Canterbury, au Centre d’art contemporain Passerelle à Brest ou au Musée d’art moderne André Malraux au Havre. La présence de cet artiste chorégraphique au MAMCS est envisagée comme une stimulation dans la mise en lumière des collections de manière renouvelée, tout en associant au travail de 3
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 création et de production, les équipes du musée et le public. En effet, le musée souhaite accompagner l’artiste dans la création et la diffusion en lui proposant un nouvel environnement de travail et de recherche. Une création/performance qui tient aussi lieu de restitution finale aura lieu au MAMCS le 5 février 2017. La médiation constitue également un enjeu important de cette résidence afin de favoriser des actions auprès de tous les publics ou d’un public spécifique le cas échéant. Gaël Sesboüé imaginera des outils, supports et/ou méthodes de médiation alternatives rapprochant pratiques chorégraphiques et démarches de médiation susceptibles d’être pérennisés. Il proposera au public de partager des démarches sensibles d’approche des œuvres comme possibilité de décloisonnement et d’élargissement des relations esthétiques à la collection muséale. Les petites formes dansées, atelier avec Gaël Sesboüé, Les rendez-vous dansés, atelier avec Gaël 23 octobre 2016 au MAMCS. Photo : Musées de Strasbourg Sesboüé, 5 novembre 2016. Photo : Musées de Strasbourg 4
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 B. Gaël Sesboüé Gaël Sesboüé commence la danse en 1983 et se forme notamment auprès de Mirjam Berns, Carlotta Ikeda, Dominique Bagouet, Angelin Preljocaj, Régine Chopinot, Jean Cébron, Catherine Diverrès. Il réalise, dès 1985, une dizaine de courtes pièces puis entame, à partir de 1995, une carrière d’interprète et collabore ainsi aux projets de Geisha Fontaine et Pierre Cottreau, Tamara Stuart-Ewing, Christian Bourigault, Cédric Gourmelon, Christian Rizzo, Xavier Le Roy. En 2007, il fait le choix de se consacrer en priorité au développement de la Compagnie Lola Gatt à Brest et créé les solos Body west end (2008) et An selm (2009), le duo Le champ (2010), le quatuor Relatives T (2011), les soli Grammes (2012), Le Gardien (2013) et GÊ (2014) et enfin le duo Sloth (2016) présentés notamment dans le cadre des festivals Ardanthé, Hors-saison, Faits d'hiver, Anticodes, Agitato, Avignon, Dañsfabrik, Kent dancing festival mais aussi dans différents espaces muséaux ou salles d’exposition. Gaël Sesboüé ancre ses recherches et sa production dans une mise en jeu rigoureuse des fondamentaux du corps dansant à travers le triptyque corps-espace-temps. Il défend une approche minimaliste du mouvement aussi bien dans sa forme que dans son essence. C’est dans cette intersection qui articule un corps dessiné, abstrait, avec une ouverture subtile et retenue sur un imaginaire que se définit la spécificité de son travail de création. Toujours avide d’expériences et de rencontres, son parcours est largement traversé par la pluridisciplinarité et les « langages » de l’art contemporain. Cette plasticité est réinvestie dans ses projets et ateliers envers les publics – scolaires, universitaires, en insertion ou en situation de handicap. Lieux de transmission, de sensibilisation et de créativité, ces projets proposent aux participants une expérience sensible de l’avènement du réel entre espaces concrets, projections imaginaires et représentations symboliques. Enfin, il développe depuis 2013 un intérêt pour de nouveaux champs de diffusion pour la danse et se concentre sur la présentation in-situ de projets performatifs en direction de la salle d’exposition et de l’espace muséal. Il travaille dans ce sens avec la Sydney Cooper Gallery à Canterbury, le Centre d’art Passerelle à Brest et le Musée d’art moderne André Malraux au Havre. Les créations de la compagnie Lola Gatt sont soutenues par la Ville de Brest, le Conseil départemental du Finistère, la Région Bretagne et le Ministère de la Culture - DRAC de Bretagne. Gaël Sesboüé Cie Lola Gatt / 4 rue Ernest Renan 29200 BREST +33 (0) 6 80 10 77 15 / www.lola-gatt.com / info@lola-gatt.com 5
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 C. Programmation Dans le cadre de ce projet de résidence de plusieurs mois, Gaël Sesboüé débutera ce temps par une immersion au sein du MAMCS, de ses collections et œuvres, de son équipe et de son public. Il souhaite déchiffrer ce qui caractérise le quotidien du musée afin de se saisir des enjeux artistiques et sociaux qui s’en dégagent et qui sont à même de produire du sens. Il prévoit d’être présent 35 jours. Trois espaces « parenthèse » dans les collections lui seront dédiés sur le temps de la résidence : - Un espace d’exposition dans lequel sera présentée une sélection par Gaël Sesboüé d’œuvres de Jean Arp ou Sophie Taeuber Arp - Un espace muséal se transformera en « studio de danse » : espace de travail mais aussi lieu d’échange avec le public dans lequel des captations de ses pièces seront vidéoprojetées. - Un espace de ressources documentaires (vidéos, livres) sur les liens entre danse et arts plastiques. Des temps de rencontres/ateliers publics et spécifiques sont programmés tout au long de ces trois mois. De ces échanges ressortiront aussi le choix d’autres actions et modalités de présentation qui sont, à ce stade, encore en devenir. Médiation En termes de médiation, plusieurs pistes d’actions sont retenues : En partenariat avec un médiateur ou une médiatrice du MAMCS, Gaël Sesboüé proposera des ateliers de découverte et de rencontre avec les œuvres par la danse. Trois types de rendez-vous sont proposés : - Des rendez-vous publics pour adolescents/adultes intitulés « les rendez-vous dansés » proposés au MAMCS et à l’Aubette 1928. Durée : 2h - Des rendez-vous famille durant les vacances scolaires intitulés « les petites formes dansées » au MAMCS (à partir de 4ans) De 14h30 à 17h00 en continu. - Des rendez-vous avec des groupes spécifiques (dans le champ social, médico-social et associatif) organisés sous la forme d’un cycle en deux séances afin de proposer une approche plus approfondie et adaptée. Temps forts Parallèlement au travail mené en direction des publics, Gaël Sesboüé consacrera une partie importante de son temps de résidence à la création d’une pièce dansée in situ. La restitution de cette création viendra clôturer la résidence le dimanche 5 février. En tant que résident, Gaël Sesboüé a également choisi d’inviter Céline Roux pour une conférence sur les relations entre « danses performatives et pratiques plasticiennes ». D’autres surprises viendront sans doute encore jalonner la résidence ! ATELIERS « Les petites formes » Mini-ateliers amusants et créatifs à vivre en famille (dès 4 ans) en lien avec les collections et les expositions des musées. Tous les premiers dimanches du mois (jours de gratuité) et les mercredis des vacances scolaires. 6
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 Les petites formes des vacances en famille Mercredi 19 octobre de 14h30 à 17h en continu « Les petites formes dansées » en compagnie de Gaël Sesboüé. Les petites formes du dimanche en famille Dimanche 23 octobre de 14h30 à 17h en continu « Les petites formes dansées » en compagnie de Gaël Sesboüé. « Les rendez-vous dansés » Ateliers chorégraphiques destinés à un public ado-adulte, tous niveaux (débutant/confirmé). Les samedis de 14h30 à 16H30 (selon calendrier et lieu ci-dessous) Au MAMCS Atelier « Les rendez-vous dansés » ados / adultes Samedi 12 novembre et 17 décembre de 14h30 à 16h30 En compagnie de Gaël Sesboüé et d’un médiateur, un atelier pour découvrir une œuvre, un espace de la collection par le corps en mouvement À l’Aubette 1928 Atelier « Les rendez-vous dansés » ados / adultes Samedi 5 et 19 novembre de 14h30 à 16h30 En compagnie de Gaël Sesboüé et d’un médiateur, un atelier pour découvrir une œuvre, un espace de la collection par le corps en mouvement. CONFÉRENCES ET RENCONTRES À l’Auditorium des musées Jeudi 2 février à 19h Danses performatives et pratiques plasticiennes par Céline Roux. Abordant la danse contemporaine française des vingt dernières années, il s’agira de décrypter en quoi et comment des projets chorégraphiques s’approprient ou partagent des référents issus des arts plastiques aussi bien dans les formats et les procédures que par l’appropriation d’œuvres. Docteur en Histoire de l’art, Céline Roux est chercheur indépendant, spécialiste des pratiques performatives du champ chorégraphique français. Elle est notamment l’auteur de Danse(s) performative(s) (L’Harmattan - 2007). Conférence suivie d’un échange entre Céline Roux, Gaël Sesboüé et le public. CRÉATION/PERFORMANCE Dimanche 5 février. Gaël Sesboüé présentera en clôture de sa résidence une création in situ, nourrie de sa réflexion et de ses échanges avec les publics à l’Aubette et dans les collections du MAMCS. Restitution au MAMCS. 7
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 3. La résidence au Musée Historique de la Ville de Strasbourg A. Projet Latitude N 48° 34’ 47’’ Longitude E 7° 45’ 2’’ « De quoi hier sera fait » est un projet de résidence visant à mettre en récit le site de l’actuel Musée Historique de la Ville de Strasbourg, à travers son histoire longue. Le projet s’articule autour de l’écriture de trois textes, relevant à la fois de la documentation scientifique et de la fiction. Chacun d’eux sera présenté dans le cadre de trois rencontres puis, au terme de la résidence, recueillis dans un ouvrage numérique. Le travail de recherche est complété par trois ateliers d’écriture tous publics, durant lesquels sont explorés les rapports qu’entretiennent objets exposés, science historique et narration. Ecrivain œuvrant dans les littératures dites de l’imaginaire depuis une quinzaine d’années (science-fiction, fantastique, récits historiques) et strasbourgeois depuis sa naissance, Léo Henry n’a commencé que récemment à explorer l’environnement géographique et culturel dans lequel il a grandi. Le travail de Léo Henry étant marqué par le souci du collectif, ce travail se nourrit d’échanges avec les équipes du musée. Chaque projet sera construit avec les acteurs du cadre dans lequel celui-ci s’inscrit. Textes « De quoi hier sera fait » raconte, en empruntant aux techniques de la psychogéographie, de la recherche historique et de la prospective science-fictive, un récit du terrain sur lequel est bâti le musée, depuis le big-bang jusqu’à la fin des temps. Par le pouvoir propre à l’acte littéraire, ce projet veut évoquer et mêler les innombrables réalités qui coïncident en cet endroit unique, tant dans sa dimension que l’histoire peut appréhender – du peuplement néolithique jusqu’à l’actuel musée – que dans ses épaisseurs inatteignables – le passé très lointain, les futurs possibles. Il se propose, également, d’aborder ce lieu par la foule des personnes qui l’ont traversé, réelles, imaginées ou les deux. Ceci afin de restituer un peu de ces relations humaines singulières que des individus ont pu entretenir avec ce point précis de la planète, participant de son rayonnement. Au terme de la résidence, les textes formeront un récit complet qui, recueilli, prendra la forme d’un ouvrage numérique d’une centaine de pages, mis gratuitement à la disposition du public. 8
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 B. Léo Henry Né en 1979, passé par le jeu de rôle, Léo Henry publie son premier livre aux éditions de l’Oxymore en 2003 (Les Cahiers du labyrinthe), puis de nombreuses nouvelles dans les revues de référence (Emblèmes, Fiction, Bifrost…) Deux autres recueils de textes courts paraissent en 2012 et 2015 : Le Diable est au piano (La Volte) et Philip K. Dick Goes To Hollywood (ActuSF). Le premier roman, Rouge gueule de bois, sort à a La Volte en 2010, suivi de Sur le fleuve (avec Jacques Mucchielli) chez Dystopia en 2013. Le Casse du continuum (2014) et La Panse (2017) sont publiés directement en poche chez Gallimard (collection Folio SF). À partir de 2008, Léo Henry, Jacques Mucchielli et Stéphane Perger développent l’univers de Yirminadingrad, cité dystopique présente dans quatre recueils de nouvelles, un spectacle musical, une trentaine d’illustrations… Le dernier volume réunit douze des plus importants auteurs de la SF française. Yama loka terminus (2008), Bara Yogoï (2010), Tadjélé (2012) et Adar (2016) sont au catalogue des éditions Dystopia. Léo Henry est aussi scénariste de bande-dessinée (série historique Sequana chez EP avec Stéphane Perger, one shot Rainbow Mist avec Fred Boot), de jeu vidéo (bible narrative de Remember Me chez Don’t Nod) ou de cinéma (adaptation de La Horde du contrevent en film d’animation chez Forge). Il s’intéresse, enfin, de très près, à la littérature numérique. Avec Matthieu Epp il a construit le projet transmédia Il y a des portes (2013-2016). Avec luvan et Laure Afchain, il a développé la série fantastique en ligne Le Naurne (2015) et travaille sur un cycle documentaire sur la guerre d’Espagne (2017). Depuis 2013 et jusqu’en 2023, il envoie gratuitement chaque mois un texte de fiction à qui le souhaite dans le cadre de ses Nouvelles par email. Léo Henry a obtenu le Grand prix de l’imaginaire en 2010 pour la nouvelle Les trois livres qu’Absalon Nathan n’écrira jamais (Denoël). Il fait partie du collectif Zanzibar. www.leo-henry.com Photo : Patrick Imbert Utos 9
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 Bibliographie sélective Romans Le Casse du continuum janvier 2014, Gallimard collection Folio SF Sur le fleuve novembre 2013, éditions Dystopia avec Jacques Mucchielli Rouge gueule de bois mars 2011, La Volte Recueils de nouvelles Philip K. Dick Goes to Hollywood octobre 2015, ActuSF Cinq nouvelles Le Diable est au piano janvier 2013, La Volte Vingt nouvelles Tadjélé octobre 2012, éditions Dystopia Dix-neuf nouvelles, en co-écriture avec Jacques Mucchielli Bara Yogoï juin 2010, éditions Dystopia Sept contes, en co-écriture avec Jacques Mucchielli Yama Loka terminus juin 2008, éditions L'Altiplano 3x7 récits, en co-écriture avec Jacques Mucchielli Les Cahiers du Labyrinthe octobre 2003, éditions de l'Oxymore mai 2012, éditions Dystopia numérique (réédition augmentée) Douze nouvelles (plus six) Bandes dessinées Sequana – Intégrale novembre 2010, Heupé éditions dessin de Stéphane Perger Le Guetteur Mélancolique – Sequana 1 mars 2008, Heupé éditions dessin de Stéphane Perger Le Pyrogène – Sequana 2 février 2009, Heupé éditions dessin de Stéphane Perger 10
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 La Cathédrale engloutie – Sequana 3 janvier 2010, Heupé éditions dessin de Stéphane Perger Rainbow Mist septembre 2010, webcomics.fr dessin de Fred Boot Autres écritures Le Naurne octobre 2014 – juillet 2015, Les Règles de la nuit – www.lenaurne.fr Conception et co-écriture du feuilleton numérique en ligne Travail soutenu par la DRAC Alsace, la Région Alsace et la Ville de Strasbourg Il y a des portes depuis octobre 2013, compagnie Rebonds d’histoire – www.ilyadesportes.fr Construction du noyau narratif du projet transmédia collaboratif Nouvelles par email depuis mai 2013 – www.leo-henry.com/npe Diffusion mensuelle de textes courts destinés à la lecture sur écran Windwalkers octobre 2012 – janvier 2014, Forge Animation Travail sur les scénarios de films d’animation tirés de La Horde du contrevent d’Alain Damasio Libé des écrivains 15 mars 2011, participation au Libération spécial Salon du livre Des gens vivaient ici février 2011, Cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg Livret pour le spectacle musical des Ensembles 2.2 Remember Me juin à décembre 2009, Don’t Nod Entertainment Développement de la bible narrative du jeu vidéo (Capcom, 2013) Meilleur scénario au Game Paris Awards 2013 In Nomine Satanis / Magna Veritas juillet 2000 à novembre 2003 Développement du jeu de rôle, co-écriture de sept suppléments Bourses et prix Bourse de résidence, Région Île-de-France – janvier à mars 2015 Bourse d’encouragement, Centre national du livre – 2011 Grand Prix de l’Imaginaire, catégorie nouvelle – 2010 Bourse de découverte, Centre national du livre – 2004 11
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 C. Programmation Rencontres « Les invités de l’écrivain » La résidence est rythmée par trois rencontres au Musée Historique. Chacune d’elle est divisée en deux temps : - la lecture d’un texte prenant les apparences d’un discours scientifique, mêlant recherches authentiques, narration littéraire et jeux poétiques - une discussion avec un spécialiste invité, à laquelle le public est invité à se mêler Jeudi 10 novembre de 18h à 20h Avec Jean-Claude Gall, géologue et paléontologue Ce premier récit raconte l’histoire du lieu-même où a lieu la rencontre, depuis la nuit des temps (plusieurs millions d’années avant notre ère) jusqu’à la construction du premier abattoir au XIIIème siècle. Cette lecture sera suivie d’une discussion avec Jean-Claude Gall, géologue et paléontologue. Vendredi 9 décembre de 18h à 20h Avec Monique Fuchs, conservatrice du musée Ce deuxième récit traite du temps qui court de la construction de l’abattoir municipal (XIIIème siècle) jusqu’à l’instant présent. Vendredi 20 janvier de 18h à 20h Avec Roland Lehoucq, astrophysicien, grand connaisseur de science-fiction Ce dernier récit parle du temps futur et propose plusieurs expériences de prospective, d’abord à court terme, sur l’avenir du musée et celui de la ville, puis de plus en plus lointaine, jusqu’à des millions d’années dans l’avenir. Ateliers « Les rendez-vous de l’écriture » Samedis 5 et 26 novembre, 14 janvier de 14h30 à 17h30 Écrire avec Léo Henry Trois ateliers d’écriture ouverts à tous permettront de reprendre et de partager avec certaines des techniques mises en œuvre dans le cadre de cette résidence. En partant d’objets singuliers tirés des collections du musée, interrogeons les récits réels ou imaginaires dont ces artefacts sont porteurs. En fonction de la qualité des textes produits, ceux-ci pourront trouver une place dans les lectures au cours des rencontres et/ou dans le livre numérique retraçant la progression de la résidence. Ces ateliers sont ouverts à 15 personnes. 12
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 5. Informations pratiques Musée d’Art moderne et contemporain (MAMCS) Lieu : 1 place Hans-Jean-Arp, Strasbourg Tél. : 03 68 98 51 55 Horaires : Ouvert tous les jours - sauf le lundi - de 10h00 à 18h00 Des horaires spécifiques sont réservés aux groupes accueillis par le service éducatif des musées ou par les guides de l’Office du Tourisme de Strasbourg. Accueil des groupes : Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes, la réservation est obligatoire au 03 68 98 51 54, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 (de 9h à 12h pendant les vacances scolaires) Tarifs : Tarif normal : 7 € (réduit : 3,5 €) Gratuité : - moins de 18 ans - carte Culture - carte Atout Voir - carte Museums Pass Musées - carte Édu’Pass - visiteurs handicapés - étudiants en art, en histoire de l’art et en architecture - personnes en recherche d’emploi - bénéficiaires de l’aide sociale - agents de l’Eurométropole de Strasbourg munis de leur badge Gratuité pour tous : - le 1er dimanche de chaque mois Pass 1 jour : 12 €, tarif réduit 6 €, (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Pass 3 jours : 18 €, tarif réduit 12 €, (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Museums-PASS-Musées – 1 an, 320 musées : tarif individuel 98 euros (accès à plus de 320 musées, châteaux et jardins en France, Suisse et Allemagne). Aubette 1928 Lieu : Place Kleber, Strasbourg Tél. : 03 68 98 51 60 Horaires : Du mercredi au samedi de 14h00 à 18h00 Tarif : Entrée libre 13
DOSSIER DE PRESSE « RÉSIDENCES DE MÉDIATION ET DE CRÉATION » MUSÉES DE LA VILLE DE STRASBOURG / DRAC GRAND EST, OCTOBRE 2016– FÉVRIER 2017 Musée Historique de la Ville de Strasbourg Lieu : 2, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, Strasbourg Tél. : 03 68 98 51 60 Horaires : Ouvert tous les jours - sauf le lundi - de 10h00 à 18h00 Des horaires spécifiques sont réservés aux groupes accueillis par le service éducatif des musées ou par les guides de l’Office du Tourisme de Strasbourg. Accueil des groupes : Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes, la réservation est obligatoire au 03 68 98 51 54, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 (de 9h à 12h pendant les vacances scolaires). Tarifs : Tarif normal : 6,5 € (réduit : 3,5 €) Gratuité : - moins de 18 ans - carte Culture - carte Atout Voir - carte Museums Pass Musées - carte Édu’Pass - visiteurs handicapés - étudiants en art, en histoire de l’art et en architecture - personnes en recherche d’emploi - bénéficiaires de l’aide sociale - agents de l’Eurométropole de Strasbourg munis de leur badge Gratuité pour tous : - le 1er dimanche de chaque mois Pass 1 jour : 12 €, tarif réduit 6 €, (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Pass 3 jours : 18 €, tarif réduit 12 €, (accès à tous les Musées de la Ville de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Museums-PASS-Musées – 1 an, 320 musées : tarif 98 euros (accès à plus de 320 musées, châteaux et jardins en France, Suisse et Allemagne). 14
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