CONCOURS DE POESIE "ARBRE"
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CONCOURS DE POESIE "ARBRE" 13e CONGRÈS DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS Concours mondial francophone organisé par le professeur Ann Lüssi pour la Fédération des Professeurs de Français d’Afrique du Sud en partenariat avec FLORILÈGE DES ÉCRIVAINS EN HERBE (Académie de Montpellier, France)
CATÉGORIE PRIMAIRE 1er Prix LOUIZ NADA 9ANS - CE3 ÉCOLE PRIMAIRE SANABIL ALKHAIR 2 KÉNITRA MAROC L'ARBRE L’arbre c'est la belle nature, L’arbre c'est les racines dans la terre, L’arbre c'est les branches en l'air, L’arbre c'est les algues dans la mer, L’arbre c'est mon oxygène, L’arbre c'est mon vieux grand père, L’arbre c'est ma vieille grand- mère, L’arbre c'est mon adorable père, L’arbre c'est mon aimable mère, L’arbre c'est ma santé, L’arbre c'est mon ombre, L’arbre c'est mon fruit préféré L’arbre c'est mon amie, L’arbre c'est la paix, la liberté, le bonheur et l'air pur... L’arbre c'est mon rêve adoré.
CATÉGORIE SECONDAIRE 1er Prix Chloé Prince, Gr 12, Roedean School , Johannesburg, Afrique Du Sud. (Professeur de français – Mme Lise Gordon) L’ARBRE DES ANCIENS Mille ans Quatre mille saisons : La douceur du printemps L’opulence de l’été L’automne clair Et le vent d’hiver mordant – Vous les avez reflétés. Dix siècles vous avez observé Avec la même forte présence, Immobile, mais en croissance constante. Un géant doux, un gardien du paysage. 365 000 crépuscules et les aubes Vous les avez salués Avec une admiration dédiée. L’ombre à vos pieds Vous encadre Et vous rend hommage. Chaque feuille s’étend avec empressement vers les nuages, Chaque racine s’accroche à sa terre aimée Et elles ne lâchent jamais. Milliards de poumons que vous avez nourris ; Vous rayonnez la vie. Chaque branche, chaque feuille, chaque cicatrice sur votre tronc, Comme les rides sur un vieux visage, Sont tracées : Vos rides racontent l’histoire de votre sagesse. Votre sagesse, ancienne et éternelle…
2ème Prix Victoria Payne Grade 11 Roedean School, Johannesburg, Afrique du sud Ecole secondaire (Professeur de français – Mme Lise Gordon) Baobab Mes racines sont sur ma tête, Mais je suis toujours grosse. Ils disent que je suis à l’envers, Mais je suis toujours un arbre. En fait, je suis plus qu’un arbre. Je me tiens dans l’isolement, Mais je ne suis jamais seul. Je vous fournis de l’ombre Et je surveille vos chemins. Je suis plus qu’un arbre. Je me tiens à l’horizon alors Vous pouvez toujours me voir. Je suis une partie du lever du soleil Et une partie du coucher du soleil. Je suis plus qu’un arbre. Je suis un sanctuaire pour les oiseaux Et un sujet de photographes. Je me sens spéciale, Alors, je n’ai jamais soupiré. Je suis plus qu’un arbre. Je suis le symbole de la vie. Je n’ai pas changé au fil des ans. Je suis connecté à la terre, Mais ma tête est dans les cieux. Je suis plus qu’un arbre. Je suis un arbre africain.
3ème Prix (Ex-aequo) Francesca Batault, Gr 10, Redhill High School, Johannesburg, Afrique Du Sud (Professeur de français – Mme Wendy Davis) Mon arbre Ginkgo La tristesse de laisser mon pays, De laisser mon enfance Oublié dès que je t'ai vu Mon arbre Ginkgo Seule dans un nouveau monde Tu étais mon confort, Mon refuge. Tes feuilles, une cachette pour mes rêves, Tes branches, Une cachette pour moi. Mon arbre Ginkgo Le printemps t'allait come un gant L'été on adorait, L'hiver et l'automne me faisait pleurer te voir gelé. Ta beauté dans la petite matinée Et ta sagesse le soir. Mon arbre Ginkgo Tu m'a aidé a grandir Tu m’as donné du courage De l'ombre De l'amour De l'air frais Et mon enfance Un jour, Tout a changé Encore une fois on déménageait Longtemps j'ai pleuré Crié Prié Pour rester avec toi, Mon arbre Ginkgo
Tes larmes dorées, Mes larmes mouillées, Je ne t'oublierai jamais Mon arbre Ginkgo
3ème prix (Ex-aequo) Bruno Frylinck Age: 16 ans Grade 11 (Ecole secondaire) Curro Aurora Private School, Johannesburg, South Africa Professeur de français: Mme Janet Cade Ce monde aveuglé L'arbre dominant est stoïquement à l'attention. Parmi les sous-bois, Un pilier de sagesse noueux, Façonné par trop de batailles, Avec trop de climats. Les vignes, Vrilles, comme des pythons parasitiques, Sucent la vie de l'arbre antique; Les traitements cruels et indignes de leur assaut pusillanime, lui rendent impuissant. Les feuilles sont une scène d'orgie silencieuse et de chaos organisé – Oxygénantes, murmurantes et merveilleusement vivantes. L'essence de l'arbre herbacé, Habillé par son orchestre organique. Le quotidien d'un rêve paisible. L'angoisse d'une réalité brumeuse et mélancolique. Tout recouvert par le bruissement réticent des tracts, Ils murmurent les uns aux autres, De cette corporéité inconnue. Il est la racine de tout ce qui est, la nature, Son esprit est titular du vrai sens de vie et mort; Car il ne peut pas choisir, mais doit animer les deux. Il est pur. Magnifiquement simple. Et l’essor de chacune de ses branches. Atteint élégamment au-delà des épines qui nous aveuglent, Cueillit notre existence inexplicable, Et l’arrache de la portée de nos esprits rigides et pollués; Pour un moment, ils dissipent le brouillard qui nous aveugle, Mais, dans ce fragment de temps nous pouvons voir à quel point nous sommes loin de nous-mêmes. La vérité que nous cherchons est juste en face de nos yeux Organes ... sinueuses et fluides, entrelacées en unité ... Une harmonie naturelle ... d’actualité intacte ... Un contraste de ce nouveau monde, Amplifié par la dichotomie entre la cacophonie de nos vies assidues, Et l'élégance de la nature intacte et vierge, Qui est le chef d’œuvre le plus beau de notre Créateur.
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