Coupe du monde 2018 : Tirage au sort - Diadèmes d'Afrique
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Coupe du monde 2018 : Tirage au sort Ce 1er décembre, le tirage au sort de Russie 2018, qui s’est déroulé au Palais du Kremlin, a livré son verdict en présence de nombreux invités de la planète foot. Dans le Groupe A, l’Arabie Saoudite et la Russie, pays hôte, ouvriront le bal russe de la Coupe du Monde le 14 juin 2018. Le Groupe B nous proposera un Portugal (Champion d’Europe) à l’Espagne comme match phare. La France a hérité des adversaires abordables tandis que la Belgique aura pour véritable rivale l’Angleterre. Tirage au sort de la Coupe du Monde Russie 2018 Michael Emenalo nommé directeur sportif de l’AS Monaco COMMUNIQUÉ
L’AS Monaco est heureux d’annoncer la nomination de Michael Emenalo au poste de directeur sportif. Il sera en charge de toute la partie sportive, sous la direction de Vadim Vasilyev, Vice-Président Directeur Général. L’AS Monaco est heureux d’annoncer la nomination de Michael Emenalo au poste de directeur sportif. Il sera en charge de toute la partie sportive, sous la direction de Vadim Vasilyev, Vice-Président Directeur Général. L’ancien joueur international nigérian, 52 ans, occupait ces fonctions à Chelsea, dont il est devenu au fil du temps une figure très respectée. En dix ans chez les Blues, période durant laquelle le club a remporté 3 titres de champion (2010, 2015, 2017), 3 Coupes d’Angleterre (2009, 2010, 2012), la Coupe de la Ligue (2015), la Ligue Europa (2013) et surtout la Ligue des Champions (2012), Michael Emenalo a effectué plusieurs missions avant d’être promu directeur technique en 2011. Alors responsable du recrutement, le dirigeant a notamment piloté les arrivées d’Eden Hazard, Thibaut Courtois ou N’Golo Kanté. Durant son mandat, il a également mis en place un système de détection et de performance qui a fait de l’Académie de Chelsea l’une des plus compétitives d’Europe (double vainqueur de la Youth League 2015, 2016). Fin connaisseur du marché français et européen, Michael Emenalo mettra désormais toute son expertise au service de l’AS Monaco. http://www.asmonaco.com/fr/article/michael-emenalo-nomme-direc teur-sportif-de-la-as-monaco-10938.html
Qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018 EQUIPES QUALIFIÉES Afrique Égypte Maroc Nigeria Sénégal Tunisie Asie Arabie Saoudite Australie Iran Japon République de Corée Europe Allemagne Angleterre Belgique Croatie Danemark Espagne France Islande
Pologne Portugal Russie Serbie Suède Suisse AMÉRIQUE DU NORD, CENTRALE ET CARAÏBES Costa Rica Mexique Panama AMÉRIQUE DU SUD Argentine Brésil Colombie Pérou Uruguay Le tableau est complet ! Le Pérou a rejoint les 31 autres qualifiés ce mercredi 15 novembre. La répartition des pots est connue. Les regards se tournent désormais vers le Tirage au sort final du 1er décembre prochain. La Commission d’Organisation des Compétitions de la FIFA avait confirmé en septembre dernier que toutes les équipes seront réparties dans des chapeaux numérotés de 1 à 4, qui comprendront chacun huit équipes. L’édition d’octobre 2017 du Classement mondial FIFA/Coca-Cola sera utilisée afin de répartir les équipes qualifiées dans les quatre chapeaux sur la base de leur classement, en suivant un ordre décroissant, à la suite de la Russie qui occupera le statut de tête de série. Les différents pots :
POT 1 POT 2 POT 3 POT 4 Russie Espagne Danemark Serbie Allemagne Pérou Islande Nigeria Brésil Suisse Costa Rica Australie Portugal Angleterre Suède Japon Argentine Colombie Tunisie Maroc Belgique Mexique Égypte Panama Pologne Uruguay Sénégal République de Corée France Croatie Iran Arabie Saoudite Les principes de tirage au sort demeurent inchangés pour la composition des groupes. Ainsi, à l’exception de l’UEFA, deux équipes d’une même confédération ne pourront être tirées au sort dans un même groupe. Le Tirage au sort final se déroulera le 1er décembre à Moscou au Palais d’État du Kremlin. Suivez l’événement sur FIFA.com et à travers nos plateformes sociales : Twitter, Facebook et Instagram. Coupe Davis : Lucas Pouille offre un 10e sacre à la France Dans un 5e match et dernier espoir pour l’une de deux équipes, Yannick Noah a su créer l’union sacrée autour des joueurs de l’équipe de France pour sortir encore une fois vainqueur. Lucas Pouille a pris le meilleur sur le Belge Steve Darcis pour offrir à la France une victoire aux Bleus en finale de la
Coupe Davis 2017. Après 16 années d’attente, la France s’offre son 10e saladier. Coupe Davis : Goffin prend la mesure sur Tsonga et remet la Belgique en course 2-2. La lutte attendue et acharnée entre les deux numéros Un français et belge, a vu la victoire de David Goffin, d’un calme olympien et toujours dans sa bulle depuis les Masters, face à un Tsonga d’une agressivité stérile. Le leader belge David Goffin a déroulé sans aucun état d’âme en trois sets : 7-6 (7/5), 6-3, 6-2. Avec son socle, la Coupe Davis pèse plus de 100 kilos. Si Lucas Pouille, 18e mondial, parvient à l’emporter face à Steve Darcis, 76e; la France en serait à sa 10e victoire. Coupe Davis : la France mène 2-1 en finale après la victoire du double français R. Gasquet/P.H. Herbert ont battu la paire belge R. Bemelmans/J. De Loore sur le score de 6-1, 3-6, 7-6 et 6-4 ! Victoire qui s’est précisée lorsque la France remporte le 3e
set au jeu décisif… La France mène désormais 2-1 et n’a besoin que d’une victoire lors de l’ultime journée pour remporter cette finale qui l’oppose à la Belgique. Rencontre avec Christian N’Sengi-Biembe Le coach N’Sengi a une force et une spécificité qui le rendent unique, dans l’univers des coachs congolais, c’est l’expérience acquise au sein du Royal Sporting Club d’Anderlecht ; Club qu’il a intégré il y a quatre années. Des années au cours desquelles il s’y est enraciné. D’un côté, en tant que membre du staff qui encadre les jeunes espoirs du club, de l’autre, en devenant, au fil du temps l’homme de confiance de madame Kiki Vanden Stock, l’épouse du Président du Club. Né le 23 Mai 1962, c’est un ancien footballeur belge d’origine congolaise ayant évolué au Sporting et à l’Olympique de Charleroi, est le père de cinq grands enfants. Diplômé de l’Ecole Fédérale des entraîneurs de l’Union belge de football, Christian N’Sengi-Biembe assume aujourd’hui, plusieurs fonctions. Il est l’assistant de madame Kiki Vanden Stock au sein de la Constant Vanden Stock Foundation, mais également assistant U19-21 au Royal Sporting Club Anderlecht (RSCA), il est aussi en charge de la prospection pour l’équipe nationale congolaise, les Léopards. Ses fonctions au sein de la Fondation Vanden Stock, lui permettent entre autres, de partager sa passion du football auprès d’enfants et de jeunes socialement défavorisés.
De nature discrète et généreuse, il veille à ce que son implication et ses qualités de leadership servent à utiliser le football comme un outil d’intégration et de cohésion sociale. Christian N’sengi Ambitieux, Christian N’Sengi veut offrir aux jeunes sous son aile une autre image du sport le plus populaire au monde. En 2001 lorsqu’il monte la première équipe nationale junior congolaise, Christian N’Sengi-Biembe cherche à promouvoir un football sain détaché de toute valeur vénale. Une vision qui demande des sacrifices mais qui ne tardera pas à porter ses fruits. Le 5 Juillet 2016, la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) vous a nommée au poste de deuxième assistant du sélectionneur national, Florent Ibenge, l’homme qui a fait rêver le Congo. Vous êtes aujourd’hui recruteur pour cette même sélection. Vous dirigiez précédemment la Sélection de la RDC des moins de 23 ans, au vu des fonctions que vous occupez au Royal Sporting Club d’Anderlecht, comment faites-vous? Est-il courant, dans le monde du football de travailler pour deux pays? Christian N’Sengi-Biembe : Oui, travailler en tant
qu’assistant et recruteur pour plusieurs pays peut arriver dans le monde du football et cela arrive notamment avec les pays africains, Maroc, Congo, etc. Quant à Florent Ibenge, je collabore avec lui professionnellement depuis longtemps. Connaissant très bien le travail que j’effectue sur la Belgique, m’a toujours demandé d’être pour lui comme un écho, voir de le conseiller, au niveau d’une série de joueurs congolais, qui comme des M’Bokani, Kabananga, Mbemba, N’Sakala, sont passés par Anderlecht et la Belgique. Nous avions un dialogue constant par rapport à ces joueurs là. J’ai aidé Florent en le conseillant et en le briefant, chaque fois qu’il en avait besoin. Les timings ne nous auront pas permis de travailler directement ensemble car c’est à ce moment que j’ai dû faire le choix de me construire et d’asseoir en Belgique mon expérience pour être crédible à l’Internationale. Et cela passait par le fait de rester un peu à l’écart pour me focaliser sur des objectifs personnels, notamment celui de travailler durement pour l’obtention de la fameuse « Pro License » de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui fera de moi l’un des premiers coachs d’origine congolaise de l’histoire, à l’avoir obtenue. Cette merveilleuse opportunité, j’ai pu y accéder, en grande partie, grâce à ce travail d’assistant mais surtout grâce à mon parcours à Anderlecht. Dans ce Club, j’ai pu me franchir les différentes étapes, que ce soit techniquement, mentalement, au niveau des compétences ou administrativement (avec cette License notamment) qui mènent à l’entraîneur que je souhaite être. Jour après jour, semaine après semaine, nous impactons la vie de nos joueurs, c’est une responsabilité. J’ai beaucoup évolué depuis le « Coach Christian » qui a entraîné les U23, il y a quelques années, pour devenir un pur produit de l’école anderlechtoise. Vous semblez particulièrement attaché à la Fondation Constant Vanden Stock, le travail effectué auprès de madame Vanden Stock est-il important voir valorisant pour vous?
Aider, grâce à ma passion du football, que rêver de mieux? Des enfants et des jeunes socialement défavorisés, ont les yeux qui pétillent et la tête pleine de rêves. Ils apprennent qu’il y a des récompenses à maintenir sur le long terme un effort soutenu, c’est toute une vision de la vie qui est implantée en eux. Toute l’année, en tant qu’assistant-coordinateur de madame Kiki Vanden Stock, de son trésorier Yvon Verhoeven et avec le staff de la Fondation, nous mettons en place des équipes mixtes de football (montées en collaboration avec les 19 communes bruxelloises) sont encadrées par des entraîneurs professionnels, sélectionnés par David van Renterghem, professeur à l’Union Belge de Football, et moi-même. Ils assistent à certains matchs du Club, rencontrent des joueurs professionnels. . L’idée de l’aide à l’intégration scolaire par la pratique d’un sport, n’est pas nouvelle ; les moyens financiers des donateurs de la Fondation et le cachet des techniques footballistiques du Royal Sporting Club Anderlecht (RSCA) mis au service de cette idée; ça, c’est nouveau et c’est efficace, cela fait merveille ! Je soigne chaque détail: des maillots, aux coupes ou médailles remises lors du tournoi annuel, en passant par les transports en bus officiels. Comment ne pas aimer ce travail? Kiki Vanden Stock est une visionnaire qui seconde et complète parfaitement son président de mari. Sous son impulsion sont nés divers projets : le Fan Day, le Ketje Club pour les enfants de supporters, le Fan Shop et la Fondation Constant Vanden Stock. Elle a aide à intégrer les supporters à la vie même du Club. Auprès d’elle, j’ai pu, grâce à la confiance qu’elle m’accorde, acquérir de l’expérience En vous écoutant parler avec tant de passion de votre travail, je vois clairement deux profils en vous, celui d’un père- formateur et celui d’un leader avant-gardiste. D’où vous vient
ce besoin de transmettre et d’investir dans l’avenir des jeunes? Il est difficile de réaliser de quelle manière les autres nous perçoivent. Au cours de mon parcours, j’ai eu à reculer pour mieux sauter, il m’a fallut passer d’entraîneur pour adultes, ce que j’étais dès le début de ma carrière, à la formation des jeunes, et c’était une nécessité pour faire face à l’évolution du foot actuel. En repassant par la case formation, il est possible de recréer les bases. Quand je regarde en arrière ; quelle opportunité de le faire à Anderlecht qui, ces dernières années est dans le top cinq européen des centres de formation ! J’ai pu voir défiler tellement d’adolescents, participer au développement de ceux qui ont fait deux fois la demi-finale de la League de Champions des Jeunes. Quelle école, c’est une expérience inoubliable ! Parmi eux, certains d’origine congolaise, sortent du lot ; les Andy Kawaya, Samuel Bastien, Dodi Lukebakio, Albert Sambi Lokonga (le petit frère du Léopard Paul-José Mpoku, évoluant au Standart de Liège), Stephane Omeonga, Aaron Leya Isseka (frère de l’attaquant de Chelsea Michy Batshuayi) voir les frère D’Alberto Enzo et Anthony qui pourraient, pourquoi pas, un jour rejoindre les couleurs congolaises. C’est un sacré atout d’avoir pu être dans leur parcours de formation. Selon certains observateurs, la réussite du football africain, dans un futur proche, se joue sur une combinaison de trois axes, quels sont-ils et sont-ils valables pour le Congo ? En effet, le grand défi du football africain et celui du Congo en particulier, sera de réussir une combinaison importante, de trois axes. les joueurs locaux (par exemple Mazembe, Vita Club, etc.) + les joueurs évoluant avec succès à l’étranger (de type Chancel Mbemba, Mbokani) + les binationaux qui n’auront jamais mis les pieds au Congo avant l’intégration de l’équipe nationale. La victoire dépendra du fait que la sauce prenne ou pas. Nous avons pu le voir avec la récente défaite de la Côte d’Ivoire par exemple, combiner harmonieusement les
trois axes est vital. Je terminerai en soulignant que vous avez ; Christian N’Sengi- Biembe entraîné Vita Club. Si pour certains, vous êtes plus belge que congolais vous incarnez bel et bien la double culture qui est en vous. Vous avez travaillé et êtes formé à l’école européenne tout en ayant révélé des joueurs tels que Chancel Mbemba ou Dieumerci Ndongala, via les U23. Vous êtes donc très à l’aise avec les trois types de publics. Avoir un chef d’orchestre pouvant maîtriser les trois axes, rien de tel. N’est-ce pas la clef de réussite des nations africaines, surtout que la tentation des joueurs binationaux ne maîtrisant pas la culture africaine ? C’est votre point de vu. Chaque chose en son temps, j’ai dû consolider, comme je vous l’ai dit mon parcours belge. Si j’ai gagné deux matchs avec les Léopards, c’était un one shoot, j’ai aidé, en le remplaçant au pied levé, Florent Ibenge, coincé par son contrat avec Vita Club. Le parcours de Florent est magnifique, il a échoué à deux doigts de la Coupe du Monde, ce qui n’enlève rien à tout ce qu’il a fait. Pour ma part, je persévère et travaille dans la continuité de ce que j’ai commencé : mon expérience, la Pro License de la FIFA et la reconnaissance. Propos recueillis par Rosy Sambwa Crédit photo Laure Wavreille
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