CULTURE : PEUT-ON PARLER DE " PROPAGANDE " ? - Isabelle Barbéris - Revue Des Deux Mondes
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CULTURE : PEUT-ON PARLER DE « PROPAGANDE » ? › Isabelle Barbéris « Tout artiste est un propagandiste. Je ne dis pas un propagandiste politique : s’il a quelque talent ou honnêteté, cela lui est impossible. La propagande politique est essentiellement l’art de mentir non seulement sur les faits mais aussi sur ses propres sentiments. Mais tout artiste fait œuvre de propagandiste dans la mesure où il tente, directement ou indirectement, d’imposer une vision de la vie qui lui paraît désirable. » George Orwell, « L’écrivain prolétarien » (1940) (1) S i la question de la censure fait l’objet d’un récent regain d’intérêt au sein des sciences humaines et des études culturelles, celle-ci se trouve pour l’ins- tant encore déconnectée de son corollaire tactique qui, malgré le travail récent de l’historien David Colon (2), n’est que peu remis en jeu : la propagande idéologique. Censure et propagande renvoient à une forme d’interventionnisme culturel présupposant l’organisation verticale, tant institutionnelle qu’idéologique, des sociétés et des savoirs. Les liens entre culture publique et propagande se trouvent fortement redéfinis dans un MAI 2019 81
l’idéologie au cœur de l’université contexte néolibéral où le pouvoir se montre tolérant, voire incita- teur, à l’égard de la diversité des expressions. L’affaire de la pièce de théâtre Kanata (3) montre la complexification actuelle de ces processus et de leur analyse : les pressions, à la fois diffuses et vio- lentes, qui se sont exercées contre le spectacle de Robert Lepage et Ariane Mnouchkine, et ont, au titre de la réparation coloniale cana- dienne, failli faire annuler le spectacle, ne sont pas véritablement qualifiables de censure tandis que, du côté des accusateurs, il est plus fréquent de voir les organisations décoloniales et indigénistes qualifiées de « militantisme » et de « lobbying » que de « propa- gande ». Symétriquement, l’académisme, Isabelle Barbéris est agrégée de que l’on peut concevoir comme une doc- lettres, maîtresse de conférences des trine officielle et hégémonique en matière universités et chercheuse associée au CNRS. Dernier ouvrage publié : L’Art de culture, semble avoir disparu derrière du politiquement correct (Presses le leadership de l’anti-académisme libéral, universitaires de France, 2019). nouvelle doctrine paradoxale, qui est elle-même l’expression de la « domination des discours contre la domination » et de l’idéologie déconstructionniste. Interroger l’idéologie culturelle dominante revient désormais à analyser ces nouvelles formes d’académisme – l’académisme anti-académique, ou anticulturel – qui se dissimulent la plupart du temps derrière un rejet de l’académisme, des incita- tions à la transgression et à la « diversité » (4) mais n’en sont pas moins conservateurs pour autant. Priorité culturelle depuis 2015, la « diversité » représente la clé de voûte des nouvelles injonctions qui prennent place dans un contexte de transition : celle menant d’une culture de l’intérêt général au multiculturalisme, d’une conception « transcendante » (en droit public) à une conception anglo-saxonne agrégative et horizontale qui, en ses extrémités, s’expose au risque du relativisme cognitif. En résumé, les politiques culturelles françaises sont aujourd’hui dépositaires d’une idéologie non seulement mixte mais paradoxale, à la fois néolibérale (horizontalité, différencialisme, diversité, voire relativisme) et héritière d’une infrastructure verticale dont l’épicentre demeure l’idée d’un « intérêt général » – désormais mis en forte concurrence avec la notion de « droits culturels » qui n’est plus axée sur l’intérêt collectif mais sur les droits subjectifs. 82 MAI 2019
culture : peut-on parler de « propagande » ? Ce double mouvement, d’extrême « customisation » de l’œuvre d’art (François Mitterrand parlait de « culture pour chacun ») et de perpé- tuation de la légitimation par l’intérêt général produit des injonctions paradoxales, que l’art tentera de résoudre par différents paralogismes (ou « intensifications ») en prétendant que l’extrême singulier serait déposi- taire d’un extrême universel ; que l’identité la plus arrêtée et revendiquée serait l’endroit d’une infinie ouverture sur autrui – on peut prendre l’exemple du dernier Festival d’Avignon sur le thème « transgenre », érigé en universel par Olivier Py (5). Cette interpolation du singulier concret et de l’universel abstrait, qui n’est selon moi qu’une cheville rhé- torique, se retrouve dans la plupart des théorisations postmarxistes (gen- der et subaltern studies, intersectionnalité, « savoirs situés » de Donna Haraway, réalisme spéculatif) : contrairement au marxisme « originel », ces pensées sont non seulement solubles dans le capitalisme mais en sont les alliées, les fers de lance et – dans le domaine culturel, artistique, intellectuel et spirituel – des supports de propagande, et cela du fait de leur capacité à « capturer » ou absorber les impulsions à l’émancipation, y compris artistiques. Mise en jachère culturelle Ces différents éléments (libéralisme, diversité, intersectionnalité, artification) dessinent – de manière incomplète – un premier cadre, auquel il faudrait ajouter l’intensification du paradoxe de la « double vie » de l’artiste (selon Norbert Elias, la tension qui l’anime entre obéissance et émancipation). Ce dernier a vu son rattachement ins- titutionnel se renforcer en même temps que sa précarisation (notam- ment au fil des réformes de l’intermittence – expérimentation de la future « flexisécurité » idéale du marché). Pour le dire très vite, la simultanéité de la baisse des financements, de la pulvérisation de ces derniers et de l’approche gestionnaire de l’intermittence (effet « perfusion ») a conduit à un renforcement global de l’allégeance des artistes et des effets de réseau : pour parvenir à survivre dans un contexte où les nœuds d’interdépendance sont devenus si imbri- MAI 2019 83
l’idéologie au cœur de l’université qués et inextricables, la nécessité de « ne pas faire de vagues » se fait jour. Il s’agira de cultiver des esthétiques « insolentes » mais au fond inoffensives (cynisme, nihilisme, dandysme) ; ou bien encore de pro- duire un discours critique d’apparence radicale (par exemple, une violente charge anticapitaliste) mais si outré qu’il frôlera la parodie et restera sans danger : pur jeu de reconnaissance rendu impuissant du fait de sa prévisibilité. À ce niveau encore, il apparaît très clairement qu’il ne s’agit pas de propagande stricto sensu (pas de concertation mais une agrégation de conformismes) car la « dominante » idéologique qui résulte de ces multiples facteurs engendre bien plus de postures « anti- » que « pro- ». Il n’en demeure pas moins que la pénétrabilité des idéo- logies « pro- » (décoloniales, indigénistes) trouve dans ces formes nihilistes, cyniques ou « dandy » des alliés de choix puisque ces der- nières prédisposent au « désarmement » (Allan Bloom) critique ; un monde inhibé et vidé de sa réactivité critique – la critique étant désormais une dimension suspecte d’appartenir au discours « domi- nant ». Comprendre les actuels phénomènes de propagation idéo- logique exige ainsi de commencer par prendre en considération ces phénomènes de mise en jachère. Pour exemple très récent, je prendrai celui d’un spectacle inspiré de L’Amérique de Kafka et destiné au public périurbain de région pari- sienne, coproduit par la MC93, différents centres dramatiques natio- naux, le ministère de la Culture et plusieurs collectivités territoriales de Bretagne. La communication du théâtre n’est pas signée et ne dit rien du contenu de la pièce ni des intentions artistiques, illustrant un brouillage de registres assez fréquent dans le monde de l’art : « Une plongée dans l’univers étrange, inquiétant et souvent énigmatique de Franz Kafka par les comédiens handicapés de l’atelier Catalyse. On y voit comment le désir d’intégration nous désarme et laisse la voie libre aux mécanismes de domination. Dévoiler cet assujettis- sement est un des projets de Kafka, qui a lui-même pro- fondément ressenti le sentiment de l’exclusion. » 84 MAI 2019
culture : peut-on parler de « propagande » ? À première vue, nous aurions affaire à un spectacle qui associe de nombreux prédicats de la culture publique : la lutte contre les discri- minations, la « visibilisation », la question du handicap, adossés à un grand patrimoine littéraire qui sert d’autorité. Mais l’idéologie mise en avant par la communication est quant à elle exemplaire de l’effet de « mise en jachère » : par une sorte d’inversion vertigineuse, l’inté- gration se trouve comparée à un assujettissement (ce dont parle en effet l’œuvre de Kafka, encore faut-il rappeler qu’il s’agit de l’intégra- tion dans une « happycratie » totalitaire), retournement qui expose au risque d’accélération du processus de désintégration, en général lui-même suivi d’une réaction autoritaire, voire totalitaire. Ce phénomène pervers (présenter l’intégration comme une aliénation pour ensuite se plaindre de l’absence d’intégration) me semble parfaitement éclairé par la comparaison entre deux pièces qui traitent toutes deux, à trois cent cinquante années de distance, de la question de l’imposture : il s’agit de Tartuffe de Molière (1669) et de Convulsions (2018), du dramaturge guinéen Hakim Bah. Dans la pièce contemporaine, l’imposteur n’a plus besoin de convaincre, même plus de parler, tant l’hôte, bien qu’effrayé par son intrusion, a inhibé tous ses mécanismes de défense et « déroule un tapis rouge » au propagandiste. Ce dernier n’a plus rien à activer tant sa propa- gande semble pré-assimilée par l’hôte, qui se confond en politesses quand bien même l’intrus affiche tous les signes de l’hostilité. La pièce de Max Frisch Monsieur Bonhomme et les incendiaires (1958) montrait déjà ce type de « rhinocérite » mimétique qui fait le lit de la propagande, voire la rend superflue tant la fiction de propagande se trouve déjà inoculée ! « Artification » Dans la culture néolibérale, la propagande revêt l’allure flatteuse du lobbying, forme sous laquelle elle se trouve valorisée. Plusieurs exemples, à différentes échelles, peuvent être fournis, montrant la solu- bilité entre ces nouvelles formes – Guy Debord dirait « diffuses » – de MAI 2019 85
l’idéologie au cœur de l’université propagande dans les États postmodernes. Ces formes allient dispa- rition apparente de la censure (libéralisme) et mutation des formes d’incitation et d’empêchement. En 1999, la fin de non-recevoir donnée au rapport de Jacques Guyard (Commission d’enquête sur les dérives sectaires (6)) marque l’ouverture d’une nouvelle séquence : celle d’une tolérance accrue à l’égard de ce type d’organisations suspectes d’endoctrinement et de séparatisme. Très récemment (cavalier législatif du 26 juin 2018 (7)), la désins- cription des congrégations religieuses de la liste des lobbys retire l’obli- gation, pour les parlementaires, de déclarer les financements émanant de lobbys religieux et autorise ces derniers à se porter sur le marché comme investisseur immobilier. La loi contre les fake news (2018), très significativement confiée à l’ancienne ministre de la Culture Françoise Nyssen (membre d’une organisation, l’anthroposophie, que le rapport Guyard qualifiait de « dérive sectaire »), redéfinit en arrière-plan la culture comme le lieu d’où l’on édicterait le vrai et le faux – à l’inverse de la conception qui veut que la culture consiste à brouiller et redynamiser ces catégories. L’exemple de la « liberté de création », défendue par l’avocate spécialisée en propriété intellectuelle et en droit de la création artis- tique Agnès Tricoire, est instructif quant aux contradictions et ten- sions répressives qui peuvent animer les cultures néolibérales. En apparence, il s’agit de revendiquer une conception ultralibérale de la liberté d’expression, nommée « liberté de création » : rejet de tout empiétement sur la liberté de création de l’artiste, présentée comme un absolu. Dans les faits cependant, cette liberté est à géométrie variable, conditionnée par des critères idéologiques qui peuvent res- ter tacites. Cet exemple permet de mettre en avant un nouveau para- mètre de stratégie « prop » (sans mettre de jugement de valeur sur cette catégorie) : l’artification, qui permet de conférer à l’artiste une extraterritorialité et un supplément de liberté d’expression (la liberté de création) – quand ce n’est pas une impunité. Si l’on pousse cette logique, les Tweet antisémites de Mehdi Meklat et le rap « Pendez les Blancs » de Nick Conrad relèvent de la « fiction », donc de la 86 MAI 2019
culture : peut-on parler de « propagande » ? pleine jouissance artistique de la liberté de création, et ne sont pas condamnables comme « appels à la haine ». On voit ici comment le trope juridique de l’artification répond à un contexte renouvelé par le libéralisme idéologique des sociétés postmodernes : lien entre pro- pagation et judiciarisation ; argument anti-censure qui, en contexte néolibéral, peut dissimuler des stratégies d’empêchement, de pres- sions et de soutien… à géométrie très variable. Autorité du réel En guise de conclusion, j’aimerais proposer une approche morpho logique des œuvres à visée propagandiste. En travaillant sur les ima- ginaires démocratiques du théâtre contemporain et ses discours de légitimation, j’ai pu repérer (8) l’approfondissement de la crise de la mimêsis à travers ce qu’Herbert Marcuse qualifiait de « désublimation répressive » (Éros et civilisation). L’autorité du réel se trouve invoquée pour légitimer une série d’œuvres décoloniales, intersectionnelles au motif que « ça existe, donc je vous le montre ». Le problème posé par ce type d’esthétique se revendiquant souvent du « documentaire » relève bien souvent du cadrage, voire du montage de la dimension du « ça existe » : une pièce sur Mohammed Merah qui met hors scène l’antisémitisme du tueur (9) ; un crime homo- phobe scéniquement dramatisé de manière racialisée et manichéenne (violeur blanc « agriculteur » vs Maghrébin victime musulman) sans relier ce meurtre à d’autres configurations (10) ; un spectacle sur le « féminisme islamique » qui omet de mentionner que les témoignages retranscrits (et fortement mis en valeur) proviennent d’une associa- tion d’obédience frériste rigoriste (11). Tous ces exemples sont tirés du secteur public de la production théâtrale – le spectacle sur le « fémi- nisme islamique » ayant même eu lieu durant un « Temps fort laï- cité » (12)qui se destinait à un public de professeurs de l’enseignement secondaire… L’autorité du réel revendiquée par ces œuvres est en fait formellement identique à la viralité de n’importe quelle image média- tique (Milo Rau, qui travaille par duplication du réel, est d’ailleurs un MAI 2019 87
l’idéologie au cœur de l’université ancien journaliste) exploitant le choc émotionnel de l’image d’allure brute, l’empathie, la décontextualisation, la non-contradiction de l’es- thétique des « preuves », etc. On retrouve ici deux traits constitutifs de l’œuvre tendue vers la propagande : d’une part son hyperréalisme – l’image revendique une parfaite adéquation avec le réel, participant ainsi à la naturali- sation de certaines idées, voire idéologies, qui disparaissent derrière l’effet de réel. D’autre part sa performativité, car l’image ainsi pro- posée, du fait de son équivalence supposée avec le réel, est destinée à se substituer à ce dernier : le réalisme esthétique s’entend dès lors comme une tentative de reparamétrer le réel lui-même. Il recourt à une désublimation elle-même produite par différents effets de réel : amateurs, comédiens déprofessionalisés (ne jouant pas mais « témoi- gnant »), alibi sociologique (présence d’un expert) ; photographies de « terrain » ; esthétique scientifique de la « reconstitution », de la preuve et de l’archive, etc. L’usage idéologique de l’autorité du réel permet de faire le lien avec l’utilisation de la représentation artistique dans certaines dérives sectaires comme l’anthroposophie : une rapide observation, par exemple, des dessins effectués par les enfants dans les écoles Steiner montre une extraordinaire répétitivité des formes dessinées, et cela depuis la fondation de la doctrine par Rudolf Steiner ; les dessins du début du siècle sont à peu près les mêmes que ceux des écoliers du XXIe siècle. Cette répétitivité s’enracine dans l’idée que l’art ne doit pas « déformer » le réel car cette déformation est perçue comme une forme de profanation. Les poupées doivent être proportionnées : l’on éloigne les enfants des figurines Playmobil, dont la tête est jugée trop grosse par rapport au corps, ce qui est moralement jugé comme un mal car la poupée doit être conforme aux formes réelles du corps de l’enfant. Une telle esthétique repose sur un idéal d’adéquation de la poièsis et de la praxis, de l’image et du réel et nuit à la construction de l’espace symbolique transitionnel. Les esthétiques hyperréalistes à visée idéologique présentent ce même avantage procuré par l’effet de duplication : la propagation, voire la viralité, car elles sont, comme les dessins Steiner, facilement 88 MAI 2019
culture : peut-on parler de « propagande » ? reproductibles étant donné qu’elles reposent déjà sur une doctrine, identitaire au sens strict, de la reproduction – fonctionnement qu’Éric Michaud qualifie d’automimétique dans Les Invasions barbares. Ce texte est partiellement issu d’une conférence donnée le 15 février 2019 à l’université de Caen dans le cadre du programme « PandHeMic » (Propagande : héritages et mutations contemporaines). 1. Traduit par Jean-Jacques Rosat, in Chroniques orwelliennes, Éditions du Collège de France, 2013, p. 65. 2. David Colon, Propagande. La manipulation de masse dans le monde contemporain, Belin, 2019. 3. Suite à la levée de boucliers des associations et militants de la cause indigéniste canadienne, et à des attaques virulentes et groupées sur les réseaux sociaux (shitstorm), des financeurs privés de Kanata (des entreprises canadiennes) se sont retirés du jeu, stoppant ainsi le processus de création durant l’été 2018. 4. Pour une analyse chronologique et sémantique de l’apparition de ce terme et de cette orientation dans les politiques culturelles, et notamment son glissement d’une acception esthétique à une acception ethnodifférencialiste voire indigéniste, je renvoie à mon dernier ouvrage, L’Art du politiquement correct, Presses universitaires de France, 2019. 5. Voir par exemple : http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/olivier-py-tant-qu-on-verra-l-homme-comme- un-james-bond-21-09-2018-7897173.php. 6. Http://www.assemblee-nationale.fr/dossiers/sectes/r1687.pdf. 7. Https://www.lepoint.fr/politique/l-amendement-pas-tres-catholique-qui-fache-l-elysee-et-matignon- 26-06-2018-2230606_20.php. 8. Dans son dernier ouvrage, Contre le théâtre politique (La Fabrique, 2019), Olivier Neveux opère un diagnostic semblable. 9. Moi la mort, je l’aime comme vous aimez la vie, de Mohamed Kacimi, mise en scène de Yohan Manca, 2017. 10. Milo Rau, La Reprise, 2017. 11. #MADAM 1 : est-ce que tu crois que je doive m’excuser quand il y a des attentats ?, de Marine Bachelot Nguyen, mise en scène de Hélène Soulié, 2018. 12. Séquence de la programmation culturelle où divers événements (spectacles, conférences, formations, rencontres, ateliers) traitent d’un même thème, ici la notion de laïcité. MAI 2019 89
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