APRES L'ELECTION DE BARACK OBAMA - La revue de presse du lycée Châtelet de Douai

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APRES L'ELECTION DE BARACK OBAMA - La revue de presse du lycée Châtelet de Douai
ANNEE SCOLAIRE
                                                                                                                    2008-2009
                                                                                                                 N° 3 NOVEMBRE

                             La revue de presse du lycée Châtelet de Douai

APRES L’ELECTION DE BARACK OBAMA…
                                      “Nous, le peuple, nous pouvons être fiers”
          “Pour la première fois de ma vie d’adulte, je suis vraiment fière de mon pays. Et pas seulement parce que mon mari engrange
de bons résultats, mais parce que je crois que les gens ont soif de changement” ( Michelle Obama, le 18 février 2008).
          J’ai toujours su ce que la femme de Barack Obama voulait dire : avec son mari – cet homme à la peau foncée affublé d’un drôle
de nom – engagé dans une campagne pour la plus haute fonction du pays, elle pouvait enfin croire, pour la première fois, que la devise
“Nous, le peuple” [‘We, the people’, premiers mots de la Constitution américaine] l’incluait elle aussi. C’est, pour les Africains-
Américains, une pensée enivrante, presque trop merveilleuse pour qu’ils puissent y croire. C’est pourtant devenu une réalité. Barack
Obama est le nouveau président des Etats-Unis. Dans un sens, c’est injuste, pour lui comme pour nous, de nous focaliser seulement sur
l’aspect racial. (…) Mais au bout du compte, malgré tout, la question de la race demeure.
          Et ce serait pécher contre notre histoire, contre John Lewis [l’un des leaders du mouvement pour les droits civiques] et Viola
Liuzzo [militante pour le droit de vote des Noirs, assassinée par le Ku Klux Klan], James Reeb [pasteur blanc antiségrégationniste battu
à mort lors d’une manifestation] et Lyndon Johnson [36e président des Etats-Unis, qui a accédé à la Maison-Blanche après l’assassinat
de John F. Kennedy], Fannie Lou Hamer [militante noire] et Martin Luther King, contre les héros de tous les jours qui ont manifesté,
qui ont souffert et qui sont morts il y a quarante ans pour obtenir le droit de vote pour les Noirs de ne pas s’arrêter un peu pour savourer
ce moment et ce qu’il signifie. Ce serait un péché envers les générations passées, envers les esclaves et les hommes libres, envers les
domestiques et les lingères, envers les porteurs et les employées de maison, envers ceux qui sont morts brûlés ou pendus à un arbre du
Sud, de ne pas s’arrêter un moment pour reconnaître que quelque chose s’est passé dans ce pays et que cet événement solennel touche
au sacré.
Pendant la plus grande partie de son histoire, l’Amérique a exclu les Africains-Américains de sa formule “Nous, le peuple”. Nous ne
faisions pas partie de ce “nous”. Nous n’appartenions même pas à ce “peuple”. Toutes ces belles paroles, tous les charmants mensonges
sur l’équité et l’égalité des chances disaient exactement le contraire. Dans ce pays, nous disait-on, n’importe quel homme pouvait
devenir président. Or ce n’était vrai que dans la mesure où ce citoyen était effectivement un homme et qu’il était blanc, et nous le
savions.
          Ce scrutin nous prouve aujourd’hui le contraire. Ce que nous dit cette élection, c’est que les Etats-Unis ont changé de la
manière la plus incroyable et la plus inimaginable qui soit. Ce qui était tout simplement impensable il y a quarante ans s’est produit. Et
tous les citoyens américains, noirs ou blancs, doivent à présent revoir leur conception de ce qui est possible et de ce qui ne l’est pas. (…)
          Il y avait quelque chose d’irritant à voir Michelle Obama se faire donner des leçons de patriotisme pendant la campagne, à voir
des citoyens africains-américains obligés de prouver leur américanité alors que nos ancêtres vivaient déjà dans ce pays avant même que
celui-ci ne soit créé. Ce n’était pas facile à accepter, sachant que nous avons aimé l’Amérique quand l’Amérique ne nous aimait pas, que
nous avons défendu l’Amérique à une époque où celle-ci ne nous défendait pas et que nous avons cru à ses idéaux plus vastes que le ciel
mais qui ne nous incluaient pas.
          C’est pourtant ce que nous avons fait. Pendant des années, pendant des siècles, c’est ce que nous avons fait. Parce que notre
attachement envers ce pays est à la fois profond et sincère, compliqué et ambivalent, cynique et violent.
    Nous voilà aujourd’hui parvenus à ce moment historique. Barack Obama a été élu président des Etats-Unis. Et, “nous, le peuple”,
nous pouvons être fiers.
                                                                        Leonard Pitts The Miami Herald dans Courrier International, 06.11.2008

                    « Le peuple américain a parlé, et il a parlé clairement. (…) C’est une élection historique et je comprends la
signification particulière qu’elle peut revêtir pour les Africains-Américains, ainsi que la fierté qui doit être la leur ce soir.
J’ai toujours cru que l’Amérique pouvait offrir sa chance à celui qui est prêt à la saisir. Le sénateur Obama le croit également. Mais
nous savons tous les deux que, même si nous avons fait un long chemin depuis les injustices anciennes qui ont entaché par le passé la
réputation de notre nation et qui ont empêché des Américains de jouir pleinement de leur citoyenneté, leur mémoire reste une blessure.
          Il y a un siècle, l’invitation à dîner à la Maison Blanche lancée par le président Theodore Roosevelt [modèle politique de John
McCain] à Booker T. Washington [un ancien esclave devenu porte-parole de la communauté noire américaine, premier Noir à être
invité à la Maison Blanche] avait été considéré comme un outrage dans certains cercles. L’Amérique d’aujourd’hui est à des années-
lumière de l’intolérance cruelle et abominable de cette époque. Il n’y a pas de meilleure preuve à cela que l’élection d’un Africain-
Américain à la présidence des Etats-Unis. Il n’y a plus aucune raison maintenant pour les Américains de ne pas chérir leur citoyenneté,
celle de la plus grande nation au monde. (…)
                                                                                            Déclaration de John Mac Cain, Le Monde, 05.11.08
APRES L'ELECTION DE BARACK OBAMA - La revue de presse du lycée Châtelet de Douai
Ce qui attend le nouveau président
          Le prochain président héritera de la direction d’une nation qui reste la plus puissante de la planète – une nation
riche de la promesse toujours vivace de sa dynamique et d’une population de plus en plus diversifiée, une nation qui
pourrait et doit à nouveau inspirer, mobiliser et diriger le monde. Sa tâche principale, après une période de dérives, de
déclin et d’erreurs désastreuses, consistera à recréer l’idée d’un objectif national et un sentiment de force, rien de moins. Il
lui faudra redéfinir des politiques à même de relever un formidable éventail de défis, tant intérieurs qu’internationaux. Il
devra renouer des relations de travail constructives avec nos amis et alliés. Il devra revitaliser une économie en berne,
maîtriser un budget souffrant de déficits vertigineux, réduire la dépendance énergétique et s’atteler au problème vital du
changement climatique, contenir le danger croissant de la prolifération nucléaire, renforcer la défense du territoire national
contre le terrorisme global tout en accentuant la pression sur Al-Qaida, notamment au Pakistan et, bien entendu, gérer deux
guerres de front.
          La présidence des Etats-Unis est la fonction la plus extraordinaire jamais conçue, et l’homme qui en a la charge
porte les espoirs et les rêves – et, parfois, les peurs, les frustrations et la colère – de bien des gens à travers le monde.
Attendre du président qu’il résolve l’ensemble des problèmes serait bien sûr irréaliste – mais il sera inévitablement
confronté à un tel espoir. Pour rendre aux Etats-Unis le rôle de leader mondial qui leur revient, il faudra remettre de l’ordre
dans deux domaines où ils sont affaiblis : l’économie intérieure et leur image dans le monde. Même si l’économie est
habituellement considérée comme une question intérieure, la redynamiser est aussi important pour la sécurité à long terme
du pays que de veiller à la pérennité de la supériorité militaire américaine. Cela demandera plus qu’un simple redémarrage
cyclique ; pour revigorer l’économie sur le long terme, il sera indispensable d’adopter une politique nationale nouvelle
concernant l’énergie et le changement climatique. Et il est essentiel de restaurer le respect des valeurs et du leadership
américains – non parce qu’il est agréable d’être populaire, mais parce que le respect est une condition préalable à un
pouvoir légitime et à une influence durable. Le président devra s’attaquer aussi vite que possible à ces deux questions afin
de renforcer son autorité, alors qu’il aura par ailleurs à gérer les problèmes stratégiques pressants posés par les cinq pays
limitrophes situés au centre de la zone de crise qui menace directement la sécurité des Etats-Unis – la Turquie, l’Irak,
l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan.
          Plusieurs mesures, qui pourraient être prises rapidement car elles relèvent de la seule autorité présidentielle, seraient
susceptibles d’avoir un impact immédiat. L’interdiction officielle et sans ambiguïté de la torture et la fermeture du centre de
détention de Guantanamo, dans lequel ne restent plus aujourd’hui que 260 prisonniers, compteraient parmi les gestes les
plus forts. Le centre de Guantanamo ne doit plus être un boulet pour le président ; malgré toutes les difficultés que cela
pourrait susciter, fermer ce centre n’est pas seulement souhaitable, c’est une obligation absolue. L’histoire ne se déroule pas
selon des principes immuables. Mais il existe un schéma qui pourrait presque être qualifié de loi historique : sur le long
terme, l’ascension et la chute des grandes nations dépendent en premier lieu de leur puissance économique. Rome, la Chine
impériale, Venise, la France, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni : tous ces pays, toutes ces cités ont connu leur
période de gloire, puis un déclin international inexorable consécutif à leur déclin économique.
          Depuis la fin du XIXe siècle, rien n’a joué un rôle plus important dans l’émergence des Etats-Unis que leur
spectaculaire croissance économique. Le pétrole peu coûteux extrait du sous-sol américain a littéralement été le carburant
de cette croissance. Par la suite, les Etats-Unis ont pu surmonter leurs crises économiques périodiques, y compris la Grande
Dépression. Il paraît donc raisonnable aux yeux des Américains, un peuple optimiste par nature, de penser que la crise
économique actuelle n’est rien de plus qu’un de ces revers cycliques temporaires. Pourtant, un nouveau facteur, qui ne
ressemble à aucun de ceux auxquels les Etats-Unis ont été confrontés dans le passé, a émergé. Avec un prix du pétrole qui a
quadruplé par rapport à ce qu’il était il y a quatre ans, les Américains assistent au plus gigantesque transfert de richesses
d’un groupe de pays à un autre de toute l’Histoire.

                                                                            Richard Holbrooke, dans Courrier International, 07.11.08

          L’auteur Richard Holbrooke, 67 ans, a été ambassadeur des Etats-Unis aux Nations unies de 1999 à 2001. Il est aussi l’un des
principaux architectes des accords de Dayton, en 1995, qui ont permis de signer la paix en Bosnie-Herzégovine. Il était conseiller de
John Kerry lors de la campagne présidentielle de 2004, puis d’Hillary Clinton lors de la dernière course à l’investiture démocrate. Il
fait parti des “pressentis” au poste de secrétaire d’Etat d’Obama.
Dessin de Plantu, Le Monde, 05.11.08

         On peut craindre que l’enthousiasme qui a porté Obama jusqu’à cette victoire historique retombe aussi vite qu’il
s’est cristallisé et que les espoirs nés de cette campagne exceptionnelle soient déçus. Pour trois raisons essentiellement. La
première tient à la nature même du discours d’Obama. Il a en effet construit sa candidature et son succès sur l’idée que les
Américains, s’ils dépassent les clivages qui traversent leur société, seront plus forts et, de là, pourront mieux résoudre les
problèmes auxquels ils sont confrontés. Cette rhétorique de l’unité était nécessaire, particulièrement après la présidence
Bush dont le principe même était la mise en exergue de clivages, notamment à partir d’une vision idéologisée du bien et du
mal. Mais elle a un défaut : celui de masquer les rapports de force et les divergences d’intérêt dans la société. Or Obama ne
pourra satisfaire tout le monde en même temps et il devra choisir ses priorités, notamment sociales, ce qu’il n’a pas
nécessairement pu ou su faire pendant la campagne.
         Et ce, surtout s’il n’a pas les moyens de sa politique. C’est la deuxième raison qui pourrait rapidement doucher les
espérances soulevées par la victoire d’Obama. Comment en effet pourra-t-il trouver les ressources pour financer ne serait-ce
que sa politique sociale (sauvetage des retraites, extension de l’assurance-maladie, amélioration des écoles publiques…),
alors que le déficit budgétaire avoisinera les 1 000 milliards de dollars cette année ? De même le coût conjugué des
interventions militaires dans le monde, du plan Paulson et des baisses massives d’impôt ces dernières années rend-t-il
particulièrement difficile tout investissement nouveau. Ou alors au risque d’accroissement de la dépendance financière des
Etats-Unis vis-à-vis de la Chine ou des pays du Golfe persique.
         La troisième source d’inquiétude pourrait bien venir du camp démocrate lui-même. Obama va devoir
s’accommoder d’un Congrès «très» démocrate, ce qui n’est, paradoxalement, pas la meilleure situation pour le Président.
En effet, l’histoire a montré que la concordance politique de la présidence et du Congrès, surtout lorsque les démocrates
dominent largement les deux chambres, conduisait souvent à une forme de surenchère budgétaire, notamment au nom
d’intérêts partisans. Et de là au risque de défaite à court terme, comme l’ont montré les deux derniers exemples de Jimmy
Carter en 1980 (victoire de Ronald Reagan) et de Bill Clinton en 1994 (victoire des républicains ultraconservateurs de Newt
Gingrich au Congrès). Obama pourrait ainsi se retrouver prisonnier de sa majorité, et ne pas pouvoir résister aux groupes de
pression qui l’ont soutenu et à ses «amis» démocrates. Il n’a jamais été, au cours de sa brève carrière politique que ce soit à
Chicago ou à Washington, très porté sur la confrontation avec son parti et ses barons.
         La présidence Obama commence dans l’euphorie d’une victoire historique. Mais elle débute aussi en des temps
difficiles et incertains. Or on ne sait jamais ce que sera une présidence américaine, quelles que soient les qualités du nouvel
élu. Un seul exemple : en 2000, quand le falot George W. Bush a été élu dans les conditions controversées que l’on sait, les
Etats-Unis étaient respectés et en paix avec le monde, et le débat crucial du moment portait sur la meilleure utilisation
possible de l’énorme excédent budgétaire accumulé pendant les années Clinton.

                                                                                            Laurent Bouvet, Libération, 06.11.08
A Kaboul, jour de bavure….
                                           Le vote a coïncidé avec une frappe américaine.
         Joues recouvertes d’une crème blanche hydratante, Mirwais, un étudiant de 23 ans, attend que le siège du barbier de
la rue Chahr-e Nao, en plein centre de Kaboul, se libère. «Je suis content qu’Obama ait été élu. Il connaît les musulmans,
c’est très important pour les Afghans», explique-t-il. Fazel Rahman, le propriétaire du salon, acquiesce : «Bush et ses
prédécesseurs n’ont toujours pensé qu’à leur pays. Obama, lui, s’intéressera à l’Afghanistan.» Sept ans après le début de
l’intervention américaine qui a entraîné la chute du régime taliban, un changement à la tête de l’exécutif américain ne sera
pas sans conséquences en Afghanistan, d’autant plus que le futur président américain a fait de l’amélioration de la situation
sécuritaire dans ce pays l’une de ses priorités en matière de politique étrangère.
         Les résultats de l’élection américaine ont coïncidé avec l’annonce d’une grave bavure américaine provoquée par un
bombardement contre le village de Wacha Bakhta, dans la province de Kandahar. La frappe aérienne semble avoir pris pour
cible un mariage, tuant semble-t-il des villageois en grand nombre. Wali Karzaï, chef du conseil de la province et frère du
président Karzaï, a affirmé que 40 civils avaient été tués.
      Cette nouvelle bavure a provoqué la colère du président Karzaï, qui a souligné que sa «première et plus importante
demande» à Barack Obama, élu mercredi, serait de «mettre fin aux frappes visant les civils en Afghanistan».
         «Les militaires américains doivent arrêter de bombarder des civils innocents», insiste Fazel Rahman. Assis dans un
coin du salon, Ahmad Javid, un assureur de 23 ans, estime, lui, que Barack Obama doit se montrer plus ferme avec le
Pakistan, dont les zones tribales frontalières avec l’Afghanistan sont considérées comme des refuges pour les insurgés :
«C’est là-bas qu’il doit envoyer des troupes supplémentaires, pas chez nous. C’est le seul moyen pour que les Pakistanais
arrêtent de s’immiscer dans la politique afghane.»
                                                                                                        Luc Mathieu, Libération, 06.11.08

                                                         BREVES
-"Je dors comme un bébé: je dors deux heures, je me réveille et je pleure, je dors deux heures...," a plaisanté l'ex-candidat républicain,
invité mardi soir de l'émission de divertissement populaire "The Tonight Show" du comique Jay Leno sur NBC.
Une semaine jour pour jour après la victoire de son rival démocrate Barack Obama, M. McCain est apparu reposé et assez détendu pour
évoquer avec humour son échec.
L'Etat de l'Arizona (sud-ouest), dont il est sénateur, a maintenant produit quatre candidats malheureux à l'élection présidentielle, a-t-il
ainsi lancé. "L'Arizona doit être le seul Etat en Amérique où les mères ne disent pas à leurs enfants qu'un jour, quand ils seront grands, il
pourront devenir président!", a-t-il poursuivi. (Linternaute, 12.11.08)
-Bébés "Barack" ou "Obama" : des nouveau-nés baptisés d'après le nom du nouvel hôte de la Maison Blanche ou de sa famille se
multiplient dans les maternités américaines après la victoire historique du premier président noir.
Une maternité de Floride, le Memorial Regional Hospital d'Hollywood, a fièrement revendiqué le premier bébé Obama, né le 4
novembre à l'heure de l'élection du candidat démocrate : "Sanjae Obama Fisher est né à huit heures du soir et pèse 3,8 kg", a annoncé
l'hôpital, précisant que les heureux parents, originaires de Birmanie, avaient eu l'intention de prénommer leur fils ainsi avant même les
résultats de l'élection. Plusieurs maternités du pays ont diffusé des communiqués attendris annonçant la naissance de nouveau-nés
portant pour prénom ou deuxième prénom un des noms de la famille Obama. (Linternaute, 11.11.08)
-Les deux astronautes américains de la Station spatiale internationale (ISS), en orbite à 354 km de la Terre, ont voté pour la
présidentielle et encouragé leurs concitoyens à se rendre aux urnes, selon une retransmission mardi de la télévision de la Nasa.
Le commandant de l'équipage de l'ISS Michael Fincke et l'ingénieur de vol Greg Chamitoff, qui se trouvent dans la Station avec un
cosmonaute russe, ont rempli leur devoir électoral dès lundi. (Linternaute, 11.11.08)
-Véritables institutions pour la jeunesse américaine, aussi incontournables que les tartes aux myrtilles et les cinémas drive-in, les pom-
pom girls sont une espèce menacée. Certaines études révèlent en effet que, derrière leurs sourires éclatants et leurs costumes de lumière,
les pom-pom girls sont en réalité plus exposées au risque de blessures graves que les joueurs de football américain. Non contentes de
soutenir leur équipe, les filles se sont lancées dans une course aux acrobaties incluant des jetés et des portés dignes de compétitions de
haut niveau. (…)En moyenne, 2,68 pom-pom girls sur 100 000 sont victimes d’accidents entraînant une paralysie ou un handicap, soit
un chiffre supérieur à celui des joueurs de football américain, où les accidents mortels sont plus nombreux mais les blessures graves
moins fréquentes. Près de 30 000 pom-pom girls arrivent chaque année aux urgences. (Courrier International, 13.11.08)
-Les téléspectateurs britanniques passent jusqu'à une semaine par an à zapper sur leur télécommande pour trouver une émission à
regarder, à en croire une étude publiée vendredi pour le compte de Microsoft.
Ces téléspectateurs regardent en moyenne le petit écran deux à trois heures par jour, mais un quart de ce temps est consacré à appuyer
sur les boutons. (Linternaute, 07.11.08)

Réalisation : Désiré HOCHEDEZ
Reprographie : Jean-Pierre CASTRALE
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