Des lieux pour apprendre et des espaces à vivre : l'école et ses périphéries. Des places et des agencements - OpenEdition Journals

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                         Des lieux pour apprendre et des espaces à vivre :
                         l’école et ses périphéries. Des places et des
                         agencements

Des lieux pour apprendre et des espaces à vivre :
l’école et ses périphéries. Des places et des
agencements
Places for learning and spaces for living : the school and its
surroundings. Places and layouts

Dominique Chevalier and Caroline Leininger-Frézal

Electronic version
URL: http://journals.openedition.org/geocarrefour/15142
ISSN: 1960-601X

Publisher
Association des amis de la Revue de géographie de Lyon

Electronic reference
Dominique Chevalier and Caroline Leininger-Frézal, « Des lieux pour apprendre et des espaces à vivre :
l’école et ses périphéries. Des places et des agencements », Géocarrefour [Online], 94/1 | 2020, Online
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Des lieux pour apprendre et des espaces à vivre : l’école et ses périphéries....   1

    Des lieux pour apprendre et des
    espaces à vivre : l’école et ses
    périphéries. Des places et des
    agencements
    Places for learning and spaces for living : the school and its
    surroundings. Places and layouts

    Dominique Chevalier and Caroline Leininger-Frézal

1   Ce numéro de Geocarrefour consacré aux « lieux pour apprendre » et « aux espaces à
    vivre », qu’il s’agisse de l’école ou de ses périphéries, propose d’éclairer ce qui se trame
    et ce qui se joue dans les différents lieux d’apprentissages et espaces de l’enseignement
    primaire ou secondaire, à différentes échelles d’analyse.
2   Entre construction matérielle et construction sociale, l’école reste encore souvent
    présentée ou perçue comme une sorte de sanctuaire, un espace quasi sacré où les règles
    qui prévalent diffèrent quelque peu du monde « profane »1. À ce titre, l’école n’est pas
    un lieu ordinaire (New, 2013) et une mobilité de ses frontières se dessine depuis
    quelques années, entre temps périscolaires, extrascolaires, extracurriculaire,
    postscolaires et parascolaires (Gaussel, 2013). Elle revendique aujourd’hui une
    ouverture sur le monde « car les sociétés ouvertes suscitent des écoles ouvertes »
    (Rayou, 2015). Ce (re)déploiement se traduit par un double mouvement. D’une part, de
    nouveaux débats et des questions socialement vives (Legardez, 2016) s’invitent dans les
    espaces scolaires et structurent, voire normalisent les enseignements (Hertig, 2015) ; et
    d’autre part les écoles deviennent de véritables actants en prise avec des
    problématiques liées aux territoires dans lesquels elles s’insèrent : développement
    durable (dans les choix de matériaux éco-responsables ou dans la mise en place de
    « projet pérenne en faveur de la biodiversité », dans chaque école ou établissement,
    telle que préconisée sur le site du Ministère de l’Éducation nationale ; éco-mobilité
    scolaire de type Pédibus ou S’cool Bus ; établissement en démarche de développement
    durable, territoires apprenants etc. (Ben Ayed, 2009 ; Bier, 2010 ; Dussaux, 2011).

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    L’ancrage territorial des écoles fait d’ailleurs l’objet de nombreux questionnements
    (Barthes, Champollion et Alpe (dir.), 2017) ; en interrogeant le couple « éducation et
    territoire » selon trois axes principaux (évolutions historiques, interactions
    contemporaines et théorisations originales) le travail de ces chercheurs montre en effet
    l’importance de la contextualisation territoriale de l’école. Se focaliser sur la
    localisation géographique d’un établissement scolaire ne suffit pas à expliquer et
    comprendre la complexité des rapports que les différents acteurs sociaux (parents,
    élèves, enseignant·es fonctionnaires divers, élu·es, personnels exerçant en
    établissements…) entretiennent avec l’école. Pierre Champollion et Leïla Frouillou ont
    ainsi rappelé, au cours d’une journée consacrée à cette thématique 2 que le territoire de
    l’école se compose à la fois d’une prescription institutionnelle, d’un espace vécu, habité
    et pratiqué par ses habitant·es, et fait l’objet d’une appropriation symbolique et de
    représentations individuelles et collectives. La réforme des rythmes scolaires a par
    ailleurs montré toute la difficulté à concilier les attentes des enseignants, des
    collectivités, des parents, des élèves, des acteurs de l’éducation péri et parascolaire. Cet
    espace « résolument composite, aussi bien scolaire qu’éducatif, national que local […] »
    (Netter, 2016) produit de nouvelles interactions, inédites. Dispositifs à destination de
    publics spécifiques, accueils péri- et parascolaire, les espaces scolaires oscillent, selon
    différents « temps scolaires », entre univers formatés et univers ludiques, pouvant
    accessoirement produire de nouveaux conflits d’usages des lieux. Outre le fait qu’elles
    sont moins monolithiques et moins « fermées » qu’auparavant, les écoles n’ont
    désormais plus le monopole de la diffusion et de l’apprentissage des savoirs.
3   Le monde de l’école est en soi une micro-société socialement, spatialement et
    temporellement située. Les rapports de pouvoirs qui s’y jouent dépassent le périmètre
    de l’établissement et des divers espaces qui « font » l’école. Des disparités sociales, de
    sexe et de genre s’y déclinent, s’y renforcent ou s’y amenuisent. Comme tout lieu, les
    espaces scolaires produisent (et sont le théâtre de) diverses dynamiques. Ils sont
    habités selon diverses modalités et différentes temporalités par des acteurs qui les
    pratiquent au sens où l’entendent Olivier Lazzarotti (2006) et Mathis Stock (2004). Ces
    acteurs sont multiples tout comme leurs usages des lieux et chacun·e garde, par devers
    soi, des souvenirs irréductiblement liés au temps de l’école : pour les plus âgé·es, citons
    pêle-mêle, à la manière d’une poésie de Prévert récitée diligemment, bras croisés
    derrière le dos et dressé·e sur l’estrade, devant des « petit·es camarades 3 » assis à leur
    place selon un agencement de type « autobus » : l’odeur forte des protège-cahiers en
    plastique distribués à la rentrée, la senteur douçâtre de l’alcool à bruler ayant servi à
    ronéotyper les documents, le crissement de la craie sur le tableau noir et la bruine de
    poussière des brosses aux lamelles fatiguées, lors des derniers usages de fin de journée.
    L’école, en tant que lieu facilement identifiable et spécifié (Sgard et Hoyaux, 2006) est
    un lieu public fait d’actions, d’interactions, d’expériences et d’expérimentations. Les
    travaux de Muriel Monnard (2015) et de Sophie Gaujal (2016) montrent d’ailleurs
    qu’habiter l’espace scolaire représente une expérience psycho-affective et sensorielle
    forte : les cartes subjectives produites par les élèves rendent bien compte de leurs
    pratiques et de leurs vécus. Habiter constitue également des épreuves expérientielles
    qui construisent l’individu dans ses capacités à penser et à agir (Lussault, 2018).
4   L’appel à articles pour ce numéro, mis en ligne fin octobre 2018, a rencontré un franc
    succès. De jeunes chercheurs et chercheuses, des praticiens et praticiennes de l’École
    (au sens institutionnel) n’ont pas hésité à répondre à l’invitation qui leur était faite 4 et
    nous nous réjouissons de présenter leur travail. Le nombre d’articles proposés et

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    retenus après évaluations est d’ailleurs si conséquent qu’il nourrira deux livraisons
    consécutives. Ce premier volume se situe à l’échelle de l’école, abordée à la fois en tant
    qu’espace d’apprentissages et d’agencements. Le deuxième numéro appréhendera plus
    spécifiquement les « ailleurs » et les « dehors » des lieux pour apprendre.
5   L’école, en tant que lieu habité par les élèves, est un élément structurant de leurs
    pratiques et de leurs territorialités. L’inscription de l’habiter au programme du cycle 3
    et l’enseignement de l’espace proche et local (cycles 3 et 4) ont renforcé la prise en
    compte de l’espace de l’école comme objet d’apprentissage et non plus seulement
    comme contexte et contenant d’apprentissages. Les salles de classe en elles-mêmes,
    mais aussi tous les espaces périphériques qui les jouxtent et les complètent dans le vécu
    ordinaire des élèves et des divers personnels qui travaillent dans l’école, participent de
    ces diverses territorialités scolaires.
6   À travers des exemples embrassant les espaces scolaires de l’école maternelle au lycée,
    ce numéro ambitionne de réfléchir aux liens existants entre besoins pédagogiques et
    innovations architecturales et aux influences des dispositifs architecturaux et des
    agencements scolaires dans la possibilité d’une école inclusive.
7   L’espace scolaire n’a cessé de se transformer. Jean-Pierre Chevalier utilise le terme de
    dispositifs spatiaux, en lien avec les dispositifs pédagogiques, pour appréhender les
    espaces d’apprentissage, hybridés au cours des siècles et héritiers d’une grande
    diversité de modèles. Magali Hardouin s’interroge sur les agencements spatiaux des
    écoles primaires du XXIe siècle au regard des défis qui les traversent. Quels
    aménagements spécifiques et quelles organisations spatiales privilégier pour répondre
    aux enjeux éducatifs contemporains et quelle école « idéale » promouvoir ? Pascal Clerc
    montre les impacts des dispositifs sur les modalités de territorialisation, sur les corps –
    les postures et les mouvements –, sur les lieux et la circulation des savoirs et
    questionne la pérennité de la salle de classe dans l’école du XXI e siècle, tandis
    qu'Alexandra Baudinault s’attache à observer et analyser les espaces de jeux à l’école
    maternelle comme dispositif qui façonne la psyché enfantine et cherche à comprendre
    ce qu’il advient lorsque certains enfants résistent aux attendus de ces dispositifs
    spatiaux, pédagogiques et sociaux.
8   L’espace scolaire est, en soi, une « production sociale » (Lefebvre, 1974). Pour reprendre
    le concept forgé par Olivier Milhaud (2017) pour décrire les prisons, on peut, d’une
    certaine manière, considérer les espaces scolaires comme des dispositifs spatiaux
    contradictoires qui ne se réduisent pas à leur architecture mais relève d’un réseau
    hétérogène et diversifié combinant à la fois surveillance, discours et agencements. Les
    salles de classe en elles-mêmes et ces espaces périphériques participent des différentes
    territorialités scolaires. Solenne Jego et Colette Ranély Vergé-Dépré analysent ainsi la
    manière dont « la salle des profs » constitue un nouveau tiers-lieu, à travers l’exemple
    d’établissements localisés en Martinique. Morgane Govoreanu et Jessica Tillard
    s’intéressent quant à elles à un autre espace tiers, celui des centres de documentation
    et d’information ; à travers une recherche-action, elles ont analysé les représentations
    sociales, et les pratiques prescrites et vécues des élèves dans cet espace spécifique.
9   Les espaces scolaires peuvent aussi devenir des objets d’apprentissages dans le cadre
    d’expérimentations didactiques et pédagogiques. Sophie Gaujal présente ainsi quatre
    expérimentations menées avec des élèves, à l’intersection entre la géographie des
    espaces scolaires et la géographie expérientielle, Valérian Joneau questionne la relation
    ontologique entre les élèves et le milieu scolaire, dans une perspective mésologique

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     empruntée à Augustin Berque, et Alix Teffo-Sanchez analyse une proposition
     pédagogique de déconstruction et de conscientisation des pratiques menée dans une
     classe de seconde pour enseigner l’égalité filles-garçons. Enfin, la question du bien-être
     et du climat scolaire, propices aux apprentissages, est appréhendée par Coline Poupeau
     et Christophe Moreau à travers une étude menée dans dix établissements de
     l’agglomération nantaise.
10   Nous vous souhaitons de bonnes lectures et tenons à remercier les jeunes chercheur·ses
     et les plus confirmé·es qui ont répondu à cet appel, ainsi que les nombreux relecteurs et
     nombreuses relectrices pour leur « travail de l’ombre » si nécessaire aux
     perfectionnements des apprentissages.

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NOTES
1. À titre d’exemple, si les politiques et la « société profane » prônaient avec autant de force les
recommandations qui prévalent dans les programmes d’éducation morale et civique (et par
conséquent dans le règlement de l’espace scolaire), en termes de bien-fondé, la notion de « vivre
ensemble », le monde serait différent. Ce qui prévaut dans l’espace scolaire ne triomphe pas
toujours en-dehors de l’école.
2. Éducation et territoires : retour sur les 8èmes Entretiens Ferdinand Buisson, « Éducation et
territoires : compenser les inégalités ou s’adapter à la diversité ? », 6 novembre 2019, Institut
Français de l’Éducation, https://eduveille.hypotheses.org/14019
3. C’est un joli nom camarade, pour reprendre les termes d’une chanson de Jean Ferrat
(Camarade, 1969). Historiquement cette expression s’utilise parmi les sympathisants da gauche
(politiques et syndicalistes) et dans le cadre scolaire pour désigner les élèves.
4. Cf. l’appel à contribution https://calenda.org/501809

AUTHORS
DOMINIQUE CHEVALIER
Maîtresse de Conférences-HDR, Université Lyon-INSPÉ, CNRS UMR 5600 Environnement Ville
Société dominique.chevalier@univ-lyon1.fr https://univ-lyon1.academia.edu/
DominiqueChevalier

CAROLINE LEININGER-FRÉZAL
Maîtresse de conférences HDR, LDAR, Université Paris Diderot, carolinefrezal@wanadoo.fr

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