La voix des étudiants : résultats nationaux du Sondage des étudiants internationaux du BCEI de 2018 - CBIE
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EN BREF La voix des étudiants : 9 N HERCHE résultats nationaux du O 9 DU BC Sondage des étudiants EC EI R internationaux du BCEI de 2018 A O Û T 2 0 1 8 L e Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI) d’expériences d’éducation étudie, interprète et partage l’expérience des étudiants postsecondaire de qualité pour internationaux au Canada depuis 1988. Le Sondage des les étudiants au Canada. étudiants internationaux du BCEI fournit des données nationales uniques qui offrent un aperçu important et global de l’expérience LE SONDAGE des étudiants internationaux dans des établissements canadiens DES ÉTUDIANTS d’enseignement postsecondaire, de la période précédant leur INTERNATIONAUX arrivée au Canada à leur expérience scolaire et la période après DU BCEI DE 2018 la fin de leurs études. Le sondage de 2018 s’est Depuis la première édition du Comme le nombre d’étudiants déroulé de mars à mai. Les sondage annuel des étudiants internationaux au Canada a étudiants internationaux internationaux « Un monde atteint des sommets inégalés actuels de quarante-six (46) à apprendre » en 2012, le en 2017, les tendances en des établissements membres nombre d’étudiants répondants matière de mobilité locale et du BCEI1,2, soit 31 universités, ainsi que les informations et mondiale des étudiants, de 12 collèges et 3 polytechniques, les tendances révélées par les géopolitique et d’éducation ont participé au sondage. données ont considérablement ont généré un impact encore Ce groupe diversifié et augmenté. Le sondage soutient plus puissant dans notre représentatif de l’ensemble des de plus en plus la capacité monde interconnecté. Le BCEI établissements postsecondaires du secteur de l’éducation se réjouit d’amplifier les voix du Canada fournit des internationale d’élaborer des des étudiants internationaux données qui sont fiables et pratiques éclairées et novatrices qui choisissent de venir faire valides dans tout le secteur. grâce à une meilleure leurs études postsecondaires À titre d’organisme national, connaissance des étudiants au Canada, de célébrer le BCEI s’efforce d’avoir une internationaux qui choisissent leurs expériences et leurs représentation régionale et d’étudier au Canada et des aspirations, ainsi que de linguistique lors de chaque histoires qu’ils partagent avec souligner et d’appuyer notre exercice de collecte de données. d’autres étudiants potentiels. secteur qui veille au maintien En ce qui concerne le sondage 1
A O Û T 2 0 1 8 Figure 1 : Questionnaires remplis par province des études Colombie- Britannique Terre-Neuve 3 430 Alberta Manitoba et Labrador 1 532 98 395 Saskatchewan 733 Ontario 2 933 Québec 4 437 Île-du-Prince- Édouard 17 Nouveau- Brunswick Nouvelle-Écosse 590 63 de 2018, des établissements de des étudiants internationaux Édouard (17), Québec (4 437) dix provinces sont représentés : postsecondaires au et Saskatchewan (733). sept établissements sont Canada jusqu’ici. francophones, deux sont Caractéristiques officiellement bilingues et La figure 1 montre la L’échantillon de 14 228 les autres sont anglophones. représentation provinciale étudiants internationaux Le BCEI a reçu 14 228 des répondants : Alberta de niveau postsecondaire questionnaires remplis et (1 532), Colombie‑Britannique représente 4 % de tous les utilisables. Il s’agit d’une (3 430), Manitoba (98), étudiants internationaux de augmentation de 253 % par Nouveau‑Brunswick (590), ce niveau au Canada3. rapport à 2015, ce qui en fait Terre-Neuve et Labrador de loin la plus robuste source (395), Nouvelle-Écosse (63), La figure 2 montre de données sur l’expérience Ontario (2 933), Île-du-Prince- qu’approximativement 35 % Figure 2 : Grade, diplôme ou certificat visé Figure 3 : Année d’études Baccalauréat 35 % Maîtrise 22 % 37 % Première année Doctorat 17 % Diplôme 13 % Certificat d’études supérieures 6% ou postdoctorales 31 % Deuxième ou troisième de plusieurs années Certificat 3% Programme FLS/ALS 2% 24 % Dernière année Diplôme d’associé 1% Autre 1% 8% Moins d’une année 2
A O Û T 2 0 1 8 Figure 4 : Région d’origine Europe orientale et Asie centrale 2% Europe 12 % États-Unis d’Amérique 6% Asie de l’Est Moyen-Orient et 23 % Afrique du Nord 10 % Asie du Sud 22% Afrique Amérique latine 14 % et Caraïbes Océanie et 11 % Pacifique du Sud
A O Û T 2 0 1 8 Les étudiants de l’Asie de l’Est forment le groupe régional le « J’aime le fait que nous avons tellement plus d’activités pratiques dans plus large dans l’échantillon tous les cours. J’aime la façon dont les professeurs nous lancent des défis (23 %), suivi de l’Asie du Sud et nous aident à améliorer nos aptitudes cognitives. J’aime comment on (22 %), l’Afrique (14 %), et nous guide tout au long des cours. J’aime le fait que les professeurs sont l’Europe (12 %). passionnés par la matière qu’ils enseignent. » Étudiante en sciences naturelles, de Moldova La figure 5 montre que les répondants poursuivent des études dans différents domaines, dont les principaux fait une demande auprès demande aux États-Unis, 22 % sont l’ingénierie (19 %), les d’établissements dans des pays au Royaume-Uni et 15 % études commerciales (18 %), autres que le Canada avant en Australie (voir figure 6). les sciences sociales (11 %) et de finalement choisir leur En ajoutant l’analyse des les sciences naturelles (10 %). établissement canadien actuel. figures du projet Atlas 2017 qui précisent les destinations Décision d’étudier Parmi les étudiants ayant fait pour les études prisées par au Canada une demande d’admission les étudiants internationaux Dans le sondage, 29 % dans un autre pays, plus de dans le monde, on obtient des répondants avaient la moitié (54 %) ont fait une une vision plus claire de la Figure 6 : Pays auxquels les étudiants ont envoyé une demande d’admission avant de choisir le Canada Allemagne Suède 10 % 2% Royaume-Uni 22 % Pays-Bas 3% États-Unis France d’Amérique 13 % 54 % Chine Suisse 4% 2% Australie 15 % Nouvelle-Zélande 2% 4
A O Û T 2 0 1 8 Figure 7 : Principales destinations d’études supérieures et linguistiques et des considérations financières. États-Unis 1 078 822 Les trois principales raisons Royaume-Uni 501 045 pour lesquelles les répondants Chine 442 773 au sondage de 2018 ont choisi Canada de poursuivre leurs études au 370 975 Canada sont les suivantes : Australie 327 606 France 323 933 La réputation du système Russie 296 178 d’éducation au Canada : Allemagne 251 542 82 % des répondants ont déclaré que ceci était Japon 171 122 essentiel (36 %) ou très Espagne 94 962 important (46 %). Source : Projet Atlas, 2017 La société canadienne est, en règle générale, tolérante position du marché canadien et la France) en ce qui concerne et non discriminatoire : (voir figure 7). Par exemple, la part totale du marché. 79 % ont déclaré que ceci alors que les deux principaux était essentiel (34 %) concurrents du Canada pour Pour choisir leur destination ou très important (45 %). les étudiants internationaux d’études, les étudiants sont les principaux pays s’appuient sur une variété Le Canada est reconnu d’accueil de tous les étudiants de facteurs, notamment la comme un pays sûr : internationaux (É.-U. et R.-U.), réputation, la flexibilité et 78 % ont déclaré que ceci le Canada est en concurrence la durée des programmes, le était essentiel (36 %) plus directe avec l’Australie rayonnement international ou très important (42 %). et la France que la Chine – la d’une qualification provenant troisième destination d’études d’un pays ou d’un établissement COMMENT préférée au monde. Pour la en particulier, les politiques LES ÉTUDIANTS première fois en 2017, le Canada d’admission, la migration INTERNATIONAUX a pris une longueur d’avance sur permanente et les possibilités CHOISISSENT-ILS ses deux concurrents (l’Australie d’emploi, les liens culturels LEUR ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT? « La communauté de « start-up » et les professeurs sont incroyablement Au moment de choisir un gentils, empathiques et encourageants… Les professionnels de l’intérieur établissement au Canada, et de l’extérieur de l’Université avec qui j’ai eu le plaisir d’interagir les étudiants internationaux continuent de m’encourager et de m’aider, lorsqu’ils le peuvent, à prennent également en poursuivre mes objectifs et à m’améliorer chaque jour; c’est ce qui est considération une multitude le plus important pour moi. » de facteurs. Selon le sondage, Étudiant de Trinité et Tobago les trois principales raisons pour lesquelles les étudiants 5
A O Û T 2 0 1 8 internationaux choisissent L’existence d’un programme QUELS SONT LES de poursuivre leurs études particulier : 68 % ont PROJETS DES ÉTUDIANTS dans leur établissement sont déclaré que ceci était INTERNATIONAUX les suivantes : essentiel (29 %) ou très À LA FIN DE LEURS important (39 %). ÉTUDES AU CANADA? La qualité de l’enseignement dans cet établissement : LES ÉTUDIANTS Futurs citoyens 84 % ont déclaré que ceci SONT-ILS SATISFAITS Dans le sondage de 2018, 60 % est essentiel (37 %) ou très DE LEUR DÉCISION des répondants ont indiqué important (47 %). D’ÉTUDIER AU qu’ils avaient l’intention CANADA? de demander la résidence Le prestige d’un grade permanente au Canada ou diplôme de cet Comme le montre la figure 8, après leurs études (voir établissement : 75 % ont la grande majorité des étudiants figure 10). II s’agit d’une forte déclaré que ceci était internationaux sont satisfaits augmentation comparativement essentiel (32 %) ou très de leur expérience éducative important (43 %). au Canada. Environ 93 % des étudiants ont déclaré Figure 9 : être satisfaits (55 %) ou très Succès à satisfaire satisfaits (38 %), et 96 % aux exigences scolaires Figure 8 : Satisfaction par rapport à recommanderaient tout à l’expérience scolaire au Canada fait (67 %) ou probablement 38 % (29 %) le Canada comme destination d’études. 57 % 38 % Réussites des étudiants 55 % Presque tous les étudiants (95%) ont déclaré avoir réussi à satisfaire aux exigences Beaucoup Assez scolaires de leur programme, 57 % déclarant qu’ils Satisfaits Très satisfaits réussissaient avec beaucoup 29 % Figure 10 : de succès et 38 %, avec assez Avez-vous l’intention de demander la résidence permanente au Canada? de succès (voir figure 9). 44 % 10 % Les étudiants étaient moins 29 % susceptibles de déclarer le même niveau de réussite en matière d’activités du campus, 60 % 67 % alors que seulement 73 % 30 % ont répondu qu’ils avaient A lot of success Some success beaucoup de succès (29 %) ou assez de succès (44 %) À recommander À recommander certainement probablement à cet égard. Oui Non Je ne sais pas 6
A O Û T 2 0 1 8 Figure 11 : Projets d’études à la fin du programme d’études en cours Aucun projet : je ne projette pas poursuivre mes études 43 % Faire des études pour obtenir un autre grade ou diplôme dans un autre établissement d’enseignement canadien 25 % Faire des études pour obtenir un autre grade ou diplôme dans cet établissement 21 % Faire des études pour obtenir un autre grade ou diplôme dans un pays autre que le Canada ou mon pays d’origine 7% Faire des études pour obtenir un autre grade ou diplôme dans mon pays 4% Figure 12 : Projets de travail à la fin du programme d’études en cours Avoir un emploi permanent au Canada (devenir un résident permanent du Canada) 49 % Travailler pendant un maximum de trois ans au Canada, puis rentrer dans mon pays 21 % Aucun projet : je n’ai aucun projet de travail 13 % Chercher du travail dans mon pays 9% Chercher du travail dans un pays autre que le Canada ou mon pays d’origine 5% Revenir à mon emploi précédent dans mon pays 3% au pourcentage (51 %) des leur établissement actuel vouloir un emploi permanent répondants ayant exprimé (voir figure 11). au Canada, alors que 21 % cette intention en 2015. ont indiqué vouloir travailler Plus des deux tiers (70 %) de temporairement au Canada Projets d’études tous les étudiants ont indiqué pendant un maximum de trois et de travail avoir l’intention de trouver ans avant de rentrer dans leur Immédiatement après la un emploi au Canada à la fin pays (voir figure 12). fin de leurs études, un plus de leurs études. Parmi les grand nombre d’étudiants ont répondants, 49 % ont indiqué Personnes à charge exprimé avoir l’intention de Le sondage de cette année rester au Canada au moins comprenait un nouvel temporairement pour étudier Figure 13 : élément, soit l’expérience des ou pour travailler. Près de État civil des étudiants étudiants internationaux qui internationaux la moitié des étudiants ont ont des personnes à charge indiqué avoir l’intention (conjoint/conjointe, époux/ de rester au Canada afin de 82 % épouses ou enfants) qui les poursuivre leurs études. Les ont accompagnés ou pas au étudiants qui souhaitaient Canada pour leurs études. rester au Canada pour étudier 14 % étaient plus susceptibles État civil et de poursuivre leurs études 4% situation familiale dans un autre établissement De tous les répondants, 82 % (25 %) alors que 21 % ont Célibataire Marié ont indiqué être célibataires, indiqué vouloir rester dans Conjoint de fait 14 % ont indiqué être mariés et 7
A O Û T 2 0 1 8 4 % ont indiqué être conjoints 58 % ont indiqué être satisfaits part des intervenants du secteur de fait (voir figure 13). du soutien que leurs enfants de l’éducation internationale. ont reçu de l’établissement Le nombre d’étudiants mariés pour s’installer et s’intégrer Alors que presque tous les ou conjoints de fait était à la communauté. répondants (97 %) se sentent nettement plus élevé parmi en sécurité dans leur logement, les doctorants, 31 % ayant Logement 79 % d’entre eux déclarent se indiqué qu’ils étaient mariés Le logement est parmi les sentir un peu (42 %) ou très et 9 %, qu’ils étaient conjoints coûts les plus importants (37 %) inquiets quant à leur de fait. qu’un étudiant international capacité d’assumer les coûts doit assumer au Canada. Sur de leur logement. Parmi le groupe d’étudiants de nombreux marchés du ayant indiqué qu’ils étaient logement au cours des dernières Ce nombre grimpe à 84 % pour mariés ou conjoints de années, le nombre de logements les étudiants poursuivant leurs fait, 64 % ont indiqué que abordables et accessibles a études dans les établissements leur partenaire les avait diminué, une situation qui situés dans les cinq marchés accompagnés au Canada demande un suivi attentif de la du logement les plus chauds pour leurs études et, parmi au Canada : Vancouver, ce nombre, 57 % ont indiqué Toronto, Victoria, Calgary et être satisfaits du soutien Figure 14 : Hamilton/Burlington. Dans que leur partenaire a reçu de Types de logement ces villes, 45 % des étudiants l’établissement pour s’installer internationaux ont indiqué et s’intégrer à la communauté. 32 % qu’ils se sentaient très inquiets quant à leur capacité d’assumer Enfants les coûts de leur logement. Un petit nombre d’étudiants 15 % (7 %) ont indiqué avoir des Juste un peu moins de la moitié enfants, près de la moitié de (48 % ) des étudiants ont 32 % ce nombre (49 %) ayant un 14 % indiqué que le fait de chercher seul enfant, 33 % ayant deux et trouver un logement avant 3% 1% enfants et 15 % ayant plus de 3% leur arrivée était problématique; deux enfants. pour 15 %, c’était un gros Chambre, appartement ou maison que je loue moi-même problème et pour 33 %, un Le nombre de doctorants ayant Chambre, appartement ou maison certain problème. L’analyse que je loue avec des personnes qui des enfants était le plus élevé, ne font pas partie de ma famille de la situation des étudiants 16 % ayant indiqué avoir au Résidence universitaire qui habitent dans les marchés moins un enfant. ou collégiale du logement les plus difficiles, Chambre, appartement ou maison le pourcentage des répondants que je loue avec des membres de Les deux tiers (67%) des ma famille avouant avoir des problèmes étudiants ayant des enfants Famille d’accueil s’élève à 55 %, dont 20 % ont sont venus au Canada avec Copropriété ou maison, achetée par indiqué que la recherche d’un leurs enfants pour la durée de moi ou par un membre de ma famille logement pour leurs études leurs études; parmi ce nombre, Autre était un gros problème. 8
A O Û T 2 0 1 8 Expérience des étudiants « L’aspect le plus positif de mes études au Canada est l’occasion qui internationaux au sujet des m’a été donnée, non seulement dans le milieu universitaire mais aussi Autochtones et comment ils les ont découverts personnellement, de faire la connaissance de plusieurs personnes de On a demandé aux étudiants différentes cultures. » internationaux s’ils avaient Étudiant en ingénierie, d’El Salvador découvert l’histoire et la culture autochtones (soit celles des Premières Nations, des Inuits et des Métis) IDENTITÉ INDIGÈNE leur examen approfondi et depuis leur arrivée dans leur ET EXPÉRIENCE DES leurs conseils au moment de établissement canadien. Un ÉTUDIANTS EN CETTE l’élaboration des questions peu moins de la moitié (46 %) MATIÈRE portant sur la connaissance ont répondu qu’ils avaient et la culture des Premières découvert l’histoire et la culture Le Sondage des étudiants Nations, des Métis et des autochtones. Les répondants qui internationaux du BCEI est Inuits au Canada. suivent des études universitaires un outil qui peut indiquer étaient légèrement plus l’expérience des étudiants Identité indigène nombreux (48 %) à indiquer internationaux par rapport aux On a demandé aux qu’ils avaient découvert la thèmes clés du secteur canadien étudiants internationaux culture, l’histoire et les façons de l’éducation. Cette année, à s’ils s’identifiaient à la de savoir et d’apprendre des la demande des membres du communauté indigène de leur Autochtones que leurs pairs à BCEI, le sondage a recueilli pays. Faute d’une description la polytechnique et au niveau des données sur l’identité claire et universelle du terme collégial (36 %). indigène/autochtone et sur « indigène », plusieurs l’expérience des étudiants répondants (19 %) ont indiqué Un peu plus de la moitié à ce sujet. L’objectif était qu’ils ne comprenaient pas des répondants qui avaient d’approfondir les connaissances la question. D’autres (17 %) découvert les façons de savoir du secteur sur la question ont indiqué ne pas en être et les cultures autochtones ont d’intersectionnalité qu’un bon certains, alors que 52 % ont indiqué avoir découvert cela nombre d’étudiants soulèvent clairement répondu « non » dans les salles de cours (54 %), avec leurs propres identités et 12 % ont déclaré appartenir dans les médias (45 %), auprès indigènes et d’apprendre à la communauté indigène de d’autres étudiants (45 %), comment les étudiants leur pays. lors d’activités sur le campus internationaux en viennent (36 %) et par l’entremise à connaître les Autochtones Parmi les répondants qui d’organisations autochtones au cours de leurs études au ont déclaré faire partie de la locales (sur le campus ou dans Canada. Le BCEI et ses membres communauté indigène de leur la collectivité) (27 %). remercient sincèrement les pays, 46 % (un peu moins experts de l’Assemblée des de 800) ont été en mesure Parmi les répondants qui Premières Nations (APN), de de préciser le groupe indigène avaient découvert les façons la Nation métisse et d’Inuit auquel (ou les groupes indigènes de savoir et l’identité des Tapiriit Kanatami (ITK) pour auxquels) ils s’identifient. Premières Nations, des Inuits 9
A O Û T 2 0 1 8 et des Métis, 75 % ont indiqué que, grâce à cette découverte, « La partie la plus positive a été la démarche de mon établissement leur appréciation des enjeux centrée sur l’étudiant et fondée sur l’investigation. Les professeurs et sujets autochtones avait écoutent les opinions de tous les étudiants et créent un quelque peu (41 %) ou environnement sécuritaire où tous sont à l’aise et peuvent s’exprimer. » beaucoup (34 %) augmenté. Étudiante en éducation, de l’Inde Lorsqu’on leur a demandé de décrire ce qu’ils se rappelaient avoir appris sur le savoir et les et comment ils ont été la dernières années ont été cultures des Premières Nations, première civilisation en nommées « année du savoir des Inuits et des Métis, les Nouvelle-Écosse. Notre autochtone » et « année répondants ont fourni divers Université a une tradition, des études autochtones ». » commentaires, certains qui existait bien avant d’autres Étudiant international qui profondément troublants et importantes activités de poursuit des études sur le négatifs, certains neutres l’Université, soit celle de territoire traditionnel et non ou indifférents, et d’autres célébrer les festivals mi’kmaq cédé des peuples Wəlastəkwiyik constructifs et positifs. Les ainsi que leurs danses (Malécites) et Mi’kmaq. commentaires suivants de traditionnelles. » Étudiante certains répondants témoignent internationale qui poursuit des « Un jour, dans le cadre des pratiques prometteuses études sur le territoire ancestral d’une activité sur le campus, dans certains établissements et non cédé des Mi’kmaq. une jeune Autochtone est et de leur impact : venue parler de sa culture « Nous avons organisé un et de ses expériences. J’ai « J’ai découvert le peuple atelier sur la langue Mi’kmaq. beaucoup appris et je me suis à qui appartient le terrain Avant cela, nous avons discuté rendu compte que la plupart sur lequel mon université a du savoir autochtone dans des choses que mes amis été construite et j’ai appris plusieurs différents cours du m’avaient dites n’étaient pas comment combler les lacunes baccalauréat en Éducation. » vraies du tout. » Étudiant dans les connaissances en Étudiante internationale qui international qui poursuit cette matière. » Étudiant poursuit des études sur le des études sur le territoire international poursuivant territoire ancestral et non cédé traditionnel et non cédé des des études sur les territoires des Mi’kmaq. peuples Wəlastəkwiyik (Malécites) traditionnels et non cédés des et Mi’kmaq. Abénaquis et de la Confédération « Plusieurs cours traitaient de Wabanaki. de la colonisation du pays « J’ai appris comment les et des effets négatifs sur peuples des Premières Nations « … Lors de plusieurs les peuples autochtones. aménageaient les paysages activités, notre Université Au cours de ma deuxième et les écosystèmes avant a invité le Chef et plusieurs année, un bureau géré par la colonisation. » Étudiant autres personnes de la des femmes des Premières international qui poursuit des Première Nation Mi’kmaq. Nations a été établi afin de études en sciences naturelles sur Grâce à ces activités, j’ai mieux informer le campus le territoire non cédé des Salish appris l’histoire des Mi’kmaq en entier. De plus, les deux de la côte (ou du littoral). 10
A O Û T 2 0 1 8 Figure 15 : Défis à relever pour trouver un emploi Je n’ai pas suffisamment d’expérience professionnelle 52 % Je n’ai pas trouvé un emploi qui me convient 37 % Je n’ai pas le temps de travailler 33 % J’ai de la difficulté à décrire mes compétences et mes capacités 29 % Les employeurs canadiens ne comprennent pas que j’ai légalement le droit de travailler au Canada 13 % EMPLOI Croissance et soutien financière qui les aidaient à de l’employabilité payer leur éducation au Canada, Pour la majorité des étudiants Les étudiants ont été nombreux 16 % de tous les répondants ont internationaux de niveau à affirmer que leurs études reconnu que les revenus d’un postsecondaire au Canada, la canadiennes les avaient bien emploi sur le campus figuraient possibilité d’avoir un emploi préparés pour occuper un parmi ces sources. pendant et après leurs études emploi au Canada; 87% d’entre s’avère un élément clé de leur eux ont indiqué que leurs Parmi les étudiants qui ne décision de venir étudier au études au Canada avaient été travaillaient pas, 56 % ont Canada. Près des deux tiers assez utiles (33 %) ou très indiqué qu’ils avaient de la des répondants ont indiqué utiles (54 %). difficulté à trouver un emploi. que la possibilité d’avoir un Lorsqu’on leur a demandé emploi durant leurs études Près de la moitié (54 %) des de préciser les défis à relever au Canada était un facteur répondants ont indiqué qu’ils pour trouver un emploi, essentiel (29 %) ou très avaient eu accès à des services ces répondants ont indiqué important (33 %) et 75 % professionnels offerts par que leurs principaux défis ont indiqué que la possibilité leur établissement. Parmi étaient : pas assez d’expérience d’avoir un emploi au Canada ces utilisateurs, 19 % étaient professionnelle (52 %), après leurs études était un très satisfaits et 60 % étaient impossibilité de trouver des facteur essentiel (42 %) ou très satisfaits du soutien reçu. emplois qui leur conviennent important (33 %) au moment (37 %), et ne pas avoir le temps de choisir le Canada comme Expérience professionnelle nécessaire pour travailler (33 %) destination d’études. pendant les études (voir la figure 15). On a demandé aux étudiants qui Comme mentionné plus haut, avaient indiqué l’importance En plus des défis mentionnés, 21 % des répondants ont pour eux d’avoir un emploi plusieurs étudiants ont exprimé l’intention de travailler au pendant leurs études, s’ils leurs points de vue sur des Canada pendant un maximum avaient réussi à trouver et à défis différents et souvent de trois ans avant de retourner garder un emploi. Un peu moins aggravants que doivent parfois dans leur pays, alors que près de la moitié (43 %) de ces surmonter les étudiants de la moitié ont l’intention étudiants avaient un emploi au internationaux qui travaillent d’occuper un emploi permanent moment du sondage. Lorsqu’on pendant leurs études. Parmi ces au Canada et d’obtenir la leur a demandé d’indiquer les défis, on retrouve notamment résidence permanente. trois principales sources d’aide un sentiment de discrimination 11
A O Û T 2 0 1 8 de l’employeur envers avertie que je n’avais de l’expérience des étudiants l’expérience professionnelle pas le droit de travailler, internationaux et d’aider les internationale, les différences sans donner de raison. » établissements, organismes, culturelles, l’admissibilité Étudiante internationale gouvernements et autres à travailler au Canada et la intervenants à améliorer difficulté à investir du temps « Développer des réseaux cette expérience et, en même (déjà très limité) et de l’énergie prend BEAUCOUP de temps temps, à atteindre leurs dans le réseautage : (et je n’ai pas ce temps‑là propres objectifs. pendant mes études), et nous « Les employeurs canadiens avons besoin de beaucoup Cette année marque la font fi de l’expérience de réseaux avant d’avoir cinquième édition du Sondage professionnelle internationale. la possibilité de trouver un des étudiants internationaux Ils exigent des références et de emploi. » Étudiant international du BCEI se distingue par l’expérience professionnelle la participation accrue canadiennes. » NOTES DE CONCLUSION des établissements et des Étudiant international répondants. L’expansion de L’augmentation constante de la perspective longitudinale « Un de mes défis est la la population des étudiants et la croissance de l’échantillon différente façon de présenter internationaux au Canada d’étudiants au cours de ces cinq mon curriculum vitae, la ainsi que la priorité accordée éditions permettront au BCEI lettre d’accompagnement à l’internationalisation par les d’examiner en profondeur les et la différence entre la établissements d’enseignement tendances majeures au cours culture de travail du Canada rendent les données, tant de ces années et d’entreprendre et celle de mon pays. » quantitatives que qualitatives, des analyses plus détaillées Étudiante internationale de plus en plus importantes. dans le but d’accroître la capacité du secteur de « Lorsque j’ai obtenu Le BCEI analyse et utilise l’éducation internationale à mon permis d’études, des les données du Sondage des prendre des décisions éclairées représentants du ministère étudiants internationaux afin et à renforcer davantage ses d’Immigration m’ont d’accroître la compréhension politiques et ses programmes. BCEI RECHERCHES EN BREF Bureau canadien de l’éducation internationale ISBN : 978-0-920496-16-9 Bureau canadien de l’éducation internationale Visitez la bibliothèque de recherches ISSN : 2368-3767 220, avenue Laurier Ouest, bureau 1550 du BCEI Titre principal : BCEI recherches en bref Ottawa (Ontario) K1P 5Z9 cbie.ca/notre-travail/recherche/?lang=fr Les opinions exprimées dans ce rapport 613-237-4820 Découvrez nos services de recherche sont celles des auteurs. www.cbie-bcei.ca et d’analyse de données Also available in English. communication@cbie.ca © 2018 BCEI 12
A O Û T 2 0 1 8 NOTES EN FIN DE TEXTE 1 Collège communautaire Assiniboine, Université Bishop’s, Collège Bow Valley, Collège Camosun, Collège communautaire du Nouveau‑Brunswick, Collège de New Caledonia,Université Concordia, Collège Fanshawe, Institut national de la recherche scientifique, King’s College, Université Western, Collège Langara, Collège LaSalle, Université Laurentienne, Loyalist College, Université MacEwan, Université McGill, Université McMaster, Université Memorial de Terre-Neuve, Université Mount Allison, Université Mount Saint Vincent, Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, Collège Niagara, Université Nipissing, Institut de technologie du Nord de l’Alberta, Université Royal-Roads, École polytechnique de la Saskatchewan, Université Simon-Fraser, Institut de technologie du Sud de l’Alberta, Université St. Thomas, Université Thompson Rivers, Université de Moncton, Université de Montréal, Université de Saint-Boniface, Université du Québec à Rimouski, Université Laval, Université de l’Alberta, Université du Nouveau-Brunswick,Université de Northern British Columbia, Université d’Ottawa, Université de l’Île‑du‑Prince‑Édouard, Université de Regina, Université de la Saskatchewan, Université de Victoria, Collège communautaire de Vancouver, Université Vancouver Island, Université Western 2 Les établissements participants peuvent avoir accès aux données brutes, aux ensembles de données personnalisés et aux analyses comparatives. Pour plus d’information : communication@cbie.ca 3 Cet échantillon représente environ 3,8 % de toute la population d’étudiants internationaux au Canada, selon les données de 2017 transmises par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (370 975 titulaires de permis d’études au niveau postsecondaire). 13
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