EMBELLIR PARIS 2019 note de candidature - Effluve Keller
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note de candidature EMBELLIR PARIS 2019 Ville de Paris i pavillon de l’arsenal Effluve Keller, Un jardin olFactif invisible CARLOS RAMIREZ PANTANELLA I 1 WEEK 1 PROJECT i SOPHIE PICOTY
enjeux Le promeneur de la capitale, s’il suit ces nouvelles allées droites au plaisir de la flânerie, découvrira les nouveaux parcs et jardins de Paris […] où nous devenons attentifs et instruits ». AVANT C´est ainsi que Paris devient capitale de la flânerie et place de la rêverie. Flâner, se promener, dériver, aller et espace délaissé venir, c´est marcher le nez en l´air, où à un moment donné on cesse d´appartenir au monde ordinaire pour être dans un état second, déambulatoire. “Marcher dans Paris signifie Située dans le quartier de avancer vers moi” disait Julio Charonne en plein coeur du 11e Cortázar, écrivain argentin. arrondissement, la rue Keller relie la rue de Charonne à la rue A partir de ce constat historique, de la Roquette. l’idée est d’offrir un jardin invisible olfactif évolutif Au centre de cette rue passante, sur le mur de l’école Keller le mur d’enceinte de l’école pour accompagner le piéton, primaire Keller représente un notamment les enfants, dans linéaire de 70 mètres de long en un voyage poétique et ludique panneaux de béton gris. comme une porte d’accès à l’éducation. Ce paysage urbain, assez austère et sans traitement particulier, À travers une action dénote du quartier animé conceptuelle de couvrir les au sein duquel il s’inscrit. Il murs d´une peinture extérieure APRES mérite d’être mis en valeur pour contenant une dilution d´huiles favoriser son insertion urbaine essentielles - peinture patentée et la question du «mieux-vivre» comme Peinture Dissipative la ville. Olfactive ® - notre objectif vise à lieu de vie laisser une empreinte invisible A l’époque, le Paris Haussmanien qui réactive la mémoire de la se voulait déjà «Paris embellie, ville. Paris agrandie, Paris assainie» et valorisait l’idée de bien- Le mur devient expérience, être par la mise en œuvre d’un l’espace ne demeure plus urbanisme végétal notamment. seulement visuel mais empli de surfaces que l’on touche et George Sand écrivait à ce propos: d’odeurs qui nous enveloppent. « Les nouveaux aménagements de Paris permettent de laisser C’est toute l’essence d’une l’esprit vagabonder. ville qui est contenue entre ses parois. effluve keller effluve keller 1 1
concept 1 2 1 Théorie des odeurs 2 La mémoire olfactive, l’extraction en huile essentielle 3 Concept, déclinaison des effluves sur le mur Keller 4 Dimension du projet 3 4 Séquence des ambiances traversées. Le projet dessine et structure un grand espace linéaire L’œuvre souligne les différents univers, rythme la découverte Il s’agit d’un voyage initiatique qui invite l’écolier au sein de EFFLUVE KELLER, s’intéresse à ces villes invisibles et subdivisé en panneaux de 97 cm qui présentent les différents des senteurs par le public et crée une évolution dynamique qui l’établissement public mais aussi tout autre individu à explorer impalpables, capables de susciter chez nous des émotions qui effluves botaniques sélectionnées. Il s’agit d’une véritable conduit et fait progresser le spectateur dans un circuit ouvert, des thématiques variées et à opérer une transformation de soi au ravivent la mémoire de nos cités. expérimentation et initiation du public à travers un chemin non figé dans le temps, ni dans l’espace. fur et à mesure du parcours. exploratoire. effluve keller effluve keller 2 2
concept effluve keller Les senteurs qu’EFFLUVE KELLER rassemble, évoquent la nature et ramènent la végétation en ville pour devenir source d’émerveillement, de contemplation et d’évasion. L’identité olfactive du projet se développe au fur et à mesure des panneaux de béton dans un dégradé de RAL évoquant lui-même son propre référentiel. Chaque type d’odeur à une couleur spécifique et anime le mur de béton. Les odeurs de bergamote fraîchement récoltée et de fleur d’oranger côtoient celles de l’acacia et/ou de la verveine. Les effluves urbains, dans le désir de faire redécouvrir par l’expérience, matérialisent invisiblement nos villes. La rue Keller devient alors un morceau de ville impalpable, capable de susciter chez le Parisien des émotions bien plus complexes que celles provoquées par la simple vue. Aujourd’hui, les bâtisseurs et décideurs de nos villes amélioreraient notre qualité de vie en prêtant attention au paysage olfactif urbain. Ils structureraient, de manière invisible, l’espace en suscitant des ambiances particulières. Leur présence signale au nez et au regard du riverain, une rue, un quartier et permet de se repérer dans l’espace qui suscite une émotion et fait ressurgir le souvenir. S’approprier la cité, l’enjeu est devenu majeur. Dans cette perspective, le mur de l’école Keller constitue bel et bien un outil d’amélioration de la gestion ambiantale des grandes métropoles. effluve keller effluve keller 3 3
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