L'ORGANISATEUR TRANSITIONNEL GROUPAL - Emmanuel Diet

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Collège International de Psychanalyse et d’Anthropologie

                L‘ORGANISATEUR TRANSITIONNEL GROUPAL

                            Emmanuel Diet
         Psychananlyste, membre du CIPA, Analyste de Groupe,
       Chercheur associé au CRPPC de l’Université Lumière Lyon 2

    Présente depuis l’origine de la psychanalyse, et parcourant toute l’œuvre de
S. Freud, la question de l’articulation du psychique et du social trouve dans le
travail de groupe, et singulièrement lorsqu’il met en œuvre l’hypothèse de l’in-
conscient dans un contexte institutionnel ou interculturel, une nouvelle actua-
lité. L’hypermodernité impose à l’élaboration de la clinique de nouvelles contrain-
tes et nécessités obligeant le psychanalyste à penser sa pratique et sa
théorisation en référence à une topique interactive seule susceptible de rendre
à la réalité matérielle et à la contextualité sociale-historique leur importance
dans la production et la structuration des configurations de l’inconscient.
   C’est à partir de ma clinique de formateur d’enseignants et d’intervenant clini-
cien dans les groupes institutionnels, et de l’expérience des analyses de pratique,
des supervisions et des interventions institutionnelles que je vous propose le
concept d’« organisateur transitionnel groupal » comme une notion visant à ren-
dre compte de l’articulation entre dynamique psychique et contextualité idéolo-
gique dans le social-historique telle qu’elle se réalise et se vit dans les groupalités
organisationnelles, mais aussi, sans doute, dans les processus à l’œuvre à l’origine
de tous les groupes. Mon propos spécifique rejoint ici les théorisations de R. Kaës
sur l’idéologie et les alliances inconscientes, de B. Chouvier sur le militantisme, le
travail sur la clinique des objets de relation mis en œuvre par le C.O.R. et les éla-
borations de nombreux collègues de la Société Française de Psychothérapie
Psychanalytique de Groupe soucieux des mutations anthropologiques à l’œuvre
dans l’hypermodernité. En ce sens, la spécificité du cadre des groupes de forma-
tion et de soutien à l’élaboration des pratiques professionnelles s’avèrerait révéla-
teur de processus, d’alliances et de configurations de l’inconscient repérables de
manière moins facile dans d’autres situations cliniques.

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Emmanuel Diet                                              L’organisateur transitionnel groupal

    L’explicitation de la complexité à l’œuvre dans la fantasmatique paranoïde
dans les groupes d’enseignants, (E. Diet 2006) permet préciser les fonctions et
significations de la figure du persécuteur comme un paradigme évocateur de
l’« Organisateur Transitionnel Groupal » La figure du persécuteur apparaît d’abord
comme partie prenante d’une construction paranoïde de l’illusion groupale dans
un contexte institutionnel. Elle surgit dans la chaîne associative groupale dans
une dynamique de recherche de figuration de logiques et de mécanismes insi-
tuables et impensables, mais ressentis par chacun et par tous comme origine
obscure du malaise présent dans l’activité pédagogique, la relation à l’adminis-
tration, aux collègues, aux élèves et à leurs parents. La figure du persécuteur,
dans ses différentes versions, fait lien entre les enseignants en permettant évi-
tement et déni des souffrances et culpabilités en relation avec la pratique péda-
gogique, son investissement et ses difficultés ; projection, clivage et identifica-
tion projective, déplacement et condensation contribuent ici à la constitution
d’un pacte dénégatif paradoxal. En effet, dans le groupe de formation ou de
supervision, l’évocation du persécuteur semble avoir pour fonction la mise en
place d’une dramatisation qui, certes, permet le tissage de la groupalité mais
vaut aussi comme évitement de la tâche primaire d’analyse des pratiques et de
l’élaboration des conflictualités de et dans l’activité pédagogique. Elle mobilise
la fantasmatisation commune à partir de vécus et de représentations partagés
présents et validés par le contexte social-historique.
   À partir de cette analyse, je propose de définir le concept « d’Organisateur
Transitionnel Groupal » pour désigner et déterminer la nature et la fonction de
cette réalité psychique ambiguë que la fantasmatisation paranoïde dans les
groupes d’enseignants nous a permis de repérer. L’organisateur transitionnel
groupal est un objet psychique investi présent dans le social et la culture comme
référence partageable dans l’être ensemble. Ce peut être un leader ou un per-
sonnage mythique ou charismatique, un signifiant, une idée, une idole, un récit
anecdotique ou paradigmatique, un évènement fondateur ou traumatique, tout
ce qui sur la scène du social peut, en résonance avec l’autre scène, convoquer
et représenter dans un groupe son identité et son devenir, donner sens et figure
aux éprouvés des sujets qui rentrent en lien.
    Les processus inconscients et les mouvements psychiques au travail dans
les regroupements de formation, tels qu’ils sont ici envisagés dans un disposi-
tif à référence psychanalytique (E. Diet, 2002) peuvent être pensés en relation
avec les problématiques des hypothèses de base et du groupe de travail chez
W.-R. Bion, du Schéma Conceptuel, Référentiel et Opérationnel de E. Pichon-
Rivière, de l’appareil psychique groupal, du pacte dénégatif, de l’idéologie, des
alliances inconscientes et des fonctions phoriques chez R. Kaës, des groupes
d’appartenances primaire et secondaires et des incorporats culturels chez
J.-C. Rouchy, du contrat narcissique et de la fantasmatisation obligée chez
P. Aulagnier, de l’idéologie défensive de métier de C. Dejours, des mondes super-
posés et de la topique proposée par J. Puget ou de la définition du sujet social
par J. Barus-Michel. C’est à partir de ces références et en relation à la clinique
spécifique qu’il se propose d’éclairer, celle du travail (D. Lhuilier, 2006) que le
modèle théorique de « l’organisateur transitionnel groupal » doit être examiné,
notamment pour ses conséquences dans la conception de la conduite des grou-
pes de formation référés au paradigme psychanalytique.

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   L’Organisateur Transitionnel Groupal est un intermédiaire de transformation
des contenus et processus psychiques qui surgissent et/ou sont produits par
et dans le regroupement de professionnels partageant la référence à une prati-
que et des expériences similaires. Il n’est pas réductible au seul pouvoir unifica-
teur d’un fantasme commun surgi de la chaîne associative groupale, même s’il
participe de la construction de l’illusion groupale et perdure comme possibi-
lité d’étayage régressif dans les moments de crise que traverse le groupe.
Trouvé/créé par les participants, parmi les représentations et les modalités de
symbolisation présentes dans la réalité culturelle et sociale, et notamment l’idéo-
logie des groupes de référence, il a statut d’objet transitionnel commun. Il assure
la métabolisation des investissements et des versions singulières des fantas-
mes originaires construits par chacun dans le groupe d’appartenance primaire
dans la dynamique de la groupalité d’appartenance secondaire du groupe de
formation par l’évocation d’un scénario fantasmatique partageable et identi-
fiant dans le groupe de référence professionnel ou social.
    Ce scénario, prédéterminé dans la pratique et véhiculé dans le discours du
groupe de référence – à ne pas confondre avec les groupes d’appartenance –
fonctionne comme un lieu commun stéréotypé. Il peut souvent avoir perdu la
plasticité et la dynamique du fantasme ou du discours culturel pour se présen-
ter sous la forme d’un script de la fantasmatisation obligée. Il est objet de dis-
cours et de représentations investis comme signes d’appartenance profession-
nelle, a une valeur identitaire et identificatoire pour chacun et pour tous et
rassemble les sujets dans leur dépendance d’expériences partagées et d’inter-
prétations obligées, médiations des identifications projectives réciproques. Il
assure ainsi, comme objet transitionnel, le passage et la métabolisation des pul-
sions et représentations singulières dans l’économie groupale par étayage de
l’intersubjectivité sur un objet transsubjectif proposé comme support identifi-
catoire de référence et régulateur du rapport entre le groupe de travail et les
hypothèses émotionnelles de base.
   Il accueille dans le scénario qu’il présentifie les angoisses archaïques et en per-
met une première figuration, symbolisation et mise en sens : c’est à dire qu’il assure
dans le groupe, par la mise en représentation et l’offre d’un partage fantasmati-
que, une fonction de métabolisation et de structuration des affects primitifs et
ouvre la possibilité du tissage intersubjectif dans la matrice groupale. Opérateur
groupal de la fonction alpha, il transforme par sa fonction figurative, l’impensable
et l’indicible en objet de discours et d’échange intersubjectif en fournissant aux
sujets un champ et un lieu communs, points de départ d’une possible dialectisa-
tion dynamique par et pour les sujets du groupe qui s’en emparent.
   En effet, le script objectivé mis en scène et évoqué dans le groupe permet la
mise en commun des fantasmatisations idiosyncrasiques sur la base d’un scé-
nario connu et reconnu comme référence partageable, objet intermédiaire entre
les sujets d’une même pratique, les membres d’une même organisation ou d’une
même communauté, investissable et investi par chacun et par tous comme
moyen de dire le vécu singulier, notamment traumatique, sans avoir à affron-
ter directement le risque narcissique de la confrontation aux pairs et à leurs
différences. Il est ainsi un conteneur formel protecteur étayant et suscitant le
travail de contenance du groupe. Mais il demeure, pour l’essentiel, assigné au
registre narcissique et fonctionne comme une formation réactionnelle et défen-
sive contre la pulsionnalité.

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   C’est pourquoi l’Organisateur Transitionnel Groupal emprunte certaines de
ses caractéristiques essentielles à l’idéologie professionnelle, voire aux stéréo-
types sociaux, ou culturels, dont les groupes de professionnels sont par ailleurs
l’origine ou la médiation méconnue : cette circularité paradoxale est en réalité
une des raisons de sa pertinence fonctionnelle et de son pouvoir de conviction
dans le tissage de l’interfantasmatisation et des identifications entre les partici-
pants, notamment en référence aux avatars du contrat narcissique.
    Précisément, c’est sa polyvalence et la multiplicité de ses fonctionnalités
dans la dynamique du groupe de formation et l’économie des sujets, sa possibi-
lité de se prêter à ou de créer différentes modalités d’investissement, de mode-
ler différentes configurations de l’inconscient et d’assurer les transpositions du
fantasme en idéologie groupale, ou l’accrochage fantasmatique de l’idéologie
qui donne à l’Organisateur Transitionnel Groupal son statut de transcodeur
interprétatif entre l’individu et le groupe, le psychique et le psychosocial.
  À partir de sa structure de script dynamique, il peut en effet, simultanément
ou historiquement, assurer plusieurs fonctions dans le groupe de formation :
   – fonction d’accueil, de recueil et de structuration des représentations et
     affects, notamment traumatiques dans une matrice représentationnelle
     transitionnelle ;
   – fonction de différenciation et d’articulation des logiques et registres trans-
     et intersubjectif à l’intrapsychique, du fantasmatique et du perceptif ;
   – fonction de conteneur et de contenance et de métabolisation de l’archaï-
     que en prenant valeur de cadre représentatif ;
   – fonction de figuration et de mise en mots d’éléments impensables, indici-
     bles ou non mentalisés ;
   – fonction de socialisation des fantasmes originaires dans l’intersubjecti-
     vité ;
   – fonction d’historisation et de mémoire de l’inscription du groupe dans l’en-
     semble ;
   – fonction de liaison dans un scénario et un récit partageables des histoi-
     res et désirs singuliers des participants et construction du pacte dénéga-
     tif dans l’illusion groupale ;
   – fonction d’identification et de défense groupale par la présentification de
     l’idéologie de métier ou du groupe de référence ;
   – fonction défensive d’évitement de la tâche primaire, de la culpabilité ou
     de la honte, et de l’élaboration des conflictualités dans la groupalité pré-
     sente ou l’activité professionnelle ;
   – fonction d’étayage à une possible dynamique de subjectivation élabora-
     tive à partir du paradigme du script fantasmatique devenu référence com-
     mune investie dans le groupe de formation.
   Bien entendu, cette définition ne trouve de sens que dans la réalité des regrou-
pements et des rencontres intersubjectives qui investissent et font exister cette
structure intermédiaire dont le statut ambigu me semble pouvoir éclairer la
spécificité des enjeux et mécanismes spécifiques à l’œuvre dans les groupes de

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formation réunissant des professionnels de commune référence. C’est à l’épreuve
de la clinique de valider la pertinence de cette théorisation, son intérêt prati-
que pour les analystes de groupe et l’éventualité de sa possible généralisation
au-delà des groupes institutionnels ou professionnels. Elle s’efforce, en tout cas,
de contribuer à ouvrir la voie d’une possible articulation entre le psychique et
le social dans la perspective ouverte par le complémentarisme théorisé par
G. Devereux. Elle s’inscrit dans la logique d’une recherche intégrant la question
des appartenances et de l’idéologie dans l’épistémologie du contre-transfert
sans pour autant abandonner la référence métapsychologique fondatrice de la
psychanalyse. ■

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