ENCYCLOPÉDIE NUMÉRIQUE INTERCYCLES 2018D # - EDUSCOL
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Bibliothèque des expérimentations pédagogiques LYON 14/08/2018 Encyclopédie Numérique InterCycles 2018D # Collège Alexis Kandelaft 3 rue PIERRE DE COUBERTIN , 69380 CHAZAY D AZERGUES Site : www.intercycles.org Auteur : CHARNAY Mél : olivier.charnay@ac-lyon.fr Encyclopédie numérique revisitée, InterCycles propose des contenus vidéos créés PAR & POUR les élèves, disponibles sur YouTube. Ce projet collaboratif propose aux enseignants de faire traiter des notions du programme sous forme de capsules vidéos. Il s’adresse aussi aux élèves qui, seuls ou en groupe, désirent partager leurs connaissances. Il contribue au développement du citoyen en croisant différents horizons et en développant l’esprit critique. Il laisse une grande liberté de création aux élèves, sur la forme, tant que le fond est juste. Les enseignants pourront s’appuyer sur des outils numériques et se positionner comme des accompagnateurs lors de l’acquisition des apprentissages. Plus-value de l'action L’enthousiasme et l’engagement que le projet a éveillé auprès des élèves, des anciens élèves et d’enseignants qui tous n’ont pas compté leurs heures pour contribuer au projet et le faire avancer, sensibles aux nouvelles modalités d’acquisition des compétences et de transmission des savoirs. Nombre d'élèves et niveau(x) concernés En année N-1 – projets pilotes Elèves de collège (4ème-3ème). Des élèves volontaires ainsi qu’une classe de troisième latiniste ont réalisé les premiers projets pilotes en 2016-2017 et certains de ces élèves ont présenté leur travail au Brevet lors du Parcours d’Education Artistique et Culturelle. En année N (2017-2018) Elèves & Etudiants des lycées et lycées professionnels. Des lycéens ont commencé à travailler seuls –sur la base du volontariat- seuls mais en relation avec leur enseignant référent de la matière abordée. Ensuite (à partir de 2018) Etudiants de Bac+1 à Bac+8 – quelle que soit la formation Apprentis et élèves en alternance et formation professionnelle Ces jeunes seront approchés lors des campagnes de communication auprès des établissements scolaires et CFA Jeunes décrocheurs sortis du système scolaire Ceux-là seront approchés par l’effet bouche à oreille et par les relais auprès des EDC (Ecole de la Deuxième Chance), EPIDE (Etablissement Public d’Insertion de la Défense) et des établissements scolaires. Le nombre de bénéficiaires est illimité puisque le projet vise à toucher le plus grand nombre. Ainsi, peut participer qui veut, sans préjugé ni ségrégation. Le projet cible les élèves du collège jusqu’aux apprentis, en passant par les Lycées et l’Enseignement supérieur. D’où le nom d’InterCycles, la richesse résidant dans la mixité des publics. A l'origine
Le mode d’apprentissage actuel, quel que soit le niveau concerné, ne permet pas de limiter l’ennui progressif qui s’installe dans les classes, ni de répondre à la quête du sens dans les apprentissages contribuant ainsi à la création d’une école fondée sur la confiance. Le désir très important d’expressivité à travers la création chez les jeunes est souvent peu sollicité ou de manière très superficielle. L’autonomie, source de confiance, à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, est une réponse possible. Associée à une démarche de recherche et de création de contenu par les élèves, elle peut permettre aux jeunes d’accéder à des informations justes, et centralisées que ce soit au niveau de la disponibilité de l’information que de l’accessibilité aux connaissances, créant ainsi un lien évident entre l’utilisation des TIC et la création et transmission de savoirs. Objectifs poursuivis 1.Créer du lien à travers le projet InterCycles Mettre en relation des élèves et étudiants du collège au Bac +8, des apprentis, des enseignants référents, sur un projet commun ; avec pour objectif de créer une dynamique, une complémentarité entre les acteurs, source de confiance en soi mais aussi dans l’école et dans l’avenir (orientation). 2.Mobiliser la créativité des élèves au bénéfice de l’apprentissage Faire créer par les acteurs des capsules vidéo valorisant culture et savoirs pour solliciter la réflexion et l’esprit créatif des élèves. Ces vidéos, diffusées sur YouTube, serviront à créer un socle commun de connaissances et de compétences vérifiées par des enseignants. Cette plateforme collaborative multimédia suscitera également l’émulation en rendant d’une part les élèves acteurs, confiants en eux et en leur expressivité tandis qu’elle modifiera la posture des enseignants, leur permettant de se positionner comme des accompagnateurs au service de la pédagogie. 5 points indiquant les objectifs poursuivis : Motiver l’élève Le rendre plus autonome Le rendre acteur Lui permettre d’apprendre par le faire Lui permettre d’apprendre tout le temps et partout. Description La finalité du projet InterCycles est de faire créer par les élèves, quel que soit leur niveau, des vidéos présentant de manière synthétique des connaissances, afin de les partager dans une logique collaborative. Tous les sujets sont possibles et la manière de les traiter est libre tant que le fond est juste. Ces vidéos serviront de support pédagogique en amont, en aval ou pendant les cours et seront disponibles sur YouTube afin d’en faciliter la consultation. Celles-ci pourront trouver toute leur place dans le cadre d’une pédagogie par classe inversée.Cette liberté créatrice sera corrélée à une rigueur de recherche d’informations, de tri, de confrontation d’idées, lors de travail en groupes, en cours où les élèves seront encadrés et épaulés par les enseignants. Ne se limitant pas au cadre scolaire, le projet encourage tous les étudiants de 14 à 28 ans à participer de leur propre chef et à soumettre leurs créations à leurs enseignants référents pour validation. Un même thème pourra être traité de façon différente par des élèves d’âges différents. Cela permettra de développer une nouvelle Encyclopédie Numérique faite par et pour les élèves-étudiants. Modalité de mise en oeuvre Comment ? En faisant choisir aux élèves les sujets qu’ils peuvent traiter parmi une palette de thèmes au programme puis en les laissant effectuer des recherches, trier, confronter les sources, discuter, synthétiser et enfin vulgariser. L’enseignant référent et les documentalistes jouent un rôle clef dans l’aide qu’ils peuvent apporter (recherche, tri, hiérarchisation des informations, mise à disposition des outils numériques), et dans la vérification des énoncés formulés qui doivent être justes. Cette vulgarisation prendra corps dans la manière de présenter le contenu de la capsule vidéo, que ce soit dans l’audio (ton, diction etc.) ou dans la manière de traiter l’information : suite d’images, stop motion, théâtre de marionnettes, animations, dessins, dessins animés etc. Les possibilités sont vastes, mais il est nécessaire que les élèves abordent et transmettent ces connaissances à leurs pairs avec leurs propres mots, outils et façons de faire c'est-à-dire comme ils auraient souhaité qu’on
leur présente ; (utilisation de mimes, d’animations, de dessins animés, de courts-métrages, etc.) L’interdisciplinarité est convoquée car toutes les matières peuvent être touchées, que ce soit de manière dissociée ou conjointement selon les organisations des enseignants. Les compétences propres des élèves seront aussi un moyen certain de motiver les membres des groupes décrocheurs. Enfin, en créant une émulation entre les groupes de travail, les élèves seront maîtres de leurs apprentissages, échangeant sur les procédés tout comme sur les savoirs. Quand ? Le projet a déjà été expérimenté, de janvier 2017 à Juin 2017 avec une classe de troisième latiniste ainsi qu’avec des lycéens volontaires et un élève en université. Il est reconductible d’année en année. D’une manière générale, il peut démarrer en janvier pour se terminer en mai-juin d’une année scolaire. Si certaines retouches sont à apporter avant validation finale et mise en ligne, il est nécessaire que les élèves soient encore disponibles. De plus, l’échéance de la validation des vidéos permettra de temporiser les tensions qui peuvent survenir. Il est reconductible sur la même période chaque année, sous forme de campagnes. Trois ressources ou points d'appui La motivation sans faille et l’investissement des élèves sur cette pédagogie de projet. Le fait d’avoir réuni dans le projet une équipe éducative au sens large, composée d’enseignants, d’anciens élèves, de parents d’élèves et d’avoir reçu leur soutien ; soutien ayant conduit à la création d’InterCycles. Le fait d’avoir pu présenter, via l’Education Nationale, le projet lors de colloques (Ecritech Nice) et le soutien de mon Inspecteur d’Académie et d’autres institutionnels (Mairie de Chazay – Département du Rhône). Difficultés rencontrées Le temps d’élaboration, sur 6 mois (de janvier à juin) qui pourra être raccourci selon l’avancée de chacun. La disponibilité des salles pour ceux qui souhaitent travailler de leur côté ou en groupe de manière autonome. Moyens mobilisés Moyens numériques : Des ordinateurs, des tablettes, ou/et, à défaut les smartphones des élèves, un serveur cloud gratuit où stocker les avancées des recherches et travaux. Moyens logistiques : La salle de classe, le CDI, une salle de travail. Moyens horaires : 1 heure par semaine pour la matière engagée, pour les échanges entre élèves et l’accompagnement de ceux-ci. Partenariat et contenu du partenariat Le projet est co-porté par l’Association InterCycles – www.intercycles.org Des partenariats avec signature de convention sont en cours. Coté enseignement avec le Lycée La Martinière Duchère et l’Ecole Centrale de Lyon ; côté culture avec les musées Gallo-Romains de St-Romain en Gal et de Lyon Fourvière. De plus, des contacts sont noués avec l’INSA pour un projet d’archéologie expérimentale. Liens éventuels avec la Recherche Appui d’unités de recherche du CNRS pour certains sujets traités par les élèves : Archéologie – Université de Tours - Jacques Seigne – UMR 7324 Archéologie – LTDS – Ecole Centrale de Lyon – UMR 5513 Evaluation Evaluation / indicateurs Pour être à même d’évaluer la réussite de ce projet, nous allons nous référer à 3 niveaux d’évaluation : 1-participation 2-contribution
3-engagement Participation - 3 indicateurs - nombre d'établissements - nombre d'enseignants - nombre d'élèves participant au projet Contribution - 2 indicateurs - qualité des contributions (contenu, créativité, technique) - nombre de vues générées sur YouTube Engagement sur les réseaux - 4 indicateurs - nombre de vues - nombre de partages - nombre d'abonnés - nombre de contributions Documents => Site InterCycles Site présentant l'action, les outils et les ressources URL : www.intercycles.org Type : image Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action Modalités du suivi et de l’évaluation de l’action (auto-évaluation, évaluation interne, externe) * Le suivi de l’évaluation s’est effectué en plusieurs étapes mais de manière fluide : en effet, la création d’une vidéo par un groupe d’élèves passe par un séquençage en 7 étapes dont l’ordre s’apparente à celui-ci : 1-Recherches en cours par moyens numériques, au CDI (puis chez soi si possible). Fiches de ressources numériques produites, utilisation du cloud pour stocker les documents. 2-Confrontation des sources et aide de l’enseignant pour aiguiller les élèves. Discussions, vérification des informations 3-Tri et hiérarchisation des informations et travail sur traitement de texte. Modification des fiches et début de création de script 4-Synthèse, réduction et organisation des informations dans le but d’obtenir un texte vulgarisé, intéressant pour autrui et destiné à être lu et enregistré. Ecriture, organisation selon un plan, réécriture, et diction avec reformulation sur support audionumérique pour obtenir une bande son adéquate. 5-Création de la structure de soutien vidéo (script : dessins, animations, images etc.) et corrélation avec la longueur du texte lu. Fin du script, création du story-board et adaptation créative pour soutenir le propos (dessins, animations, stop-motion etc) 6-Montage vidéo et vérification-conseil par l’enseignant.
Bande vidéo produite en corrélation avec la bande son. 7-Evaluation finale lors du visionnage avec les autres groupes (et à terme lors de la diffusion sur YouTube). Exportation du produit fini, visionnage, critiques, retouches et validation. L’évaluation formative se déroule au cours de l’année avec l’acquisition de nouvelles compétence, l’utilisation et la reconnaissance de celles propres aux élèves qui servent le projet et avec la confirmation de celles déjà maîtrisées. Savoir-être dans le travail en groupes se mêle aux savoir-faire. Le projet et son mode d’évaluation ont été présentés, tout d’abord lors d’une intervention à Ecritech en mars 2017, ensuite auprès de Mr Figuet, IPR de Lettres et enfin auprès de parents d’élèves et d’enseignants tiers. Ainsi ce projet a permis aux élèves de balayer 3 niveaux d’évaluations : les autoévaluations, les évaluations internes et externes. Tous les domaines sont donc convoqués : les processus de construction des apprentissages passent par l’autonomisation, la capacité de gestion de projet et donc de travailler en groupe, développant l’esprit citoyen. La recherche et le tri d’informations mobilisent les facultés intellectuelles et l’esprit critique. Le fait de synthétiser et de vulgariser les données permettent de consolider les bases du Français. La présence de l’enseignant accompagnant sert une Ecole de la bienveillance et de la confiance, la manière de travailler davantage orientée sur le monde contemporain permet une différentiation certaine en s’appuyant sur les compétences des élèves et enfin le lien entre les différents niveaux scolaires facilite la transition entre collège, lycée et enseignement supérieur. L’enseignant évalue les compétences nécessaires à la mise en place de l’action (tant techniques que de savoir-être), de façon individuelle ou/et collective sur la réalisation du projet, selon le socle de compétences et peut se baser sur une réelle transdisciplinarité. Effets constatés Sur les acquis des élèves : Les différents acquis remarquables: Apprendre par le faire Travailler en transversalité et en équipe Prendre confiance en soi et avoir confiance en les autres Devenir une ressource pour les autres Préparer sa vie professionnelle L’élève est davantage acteur. Il peut exprimer sa créativité : Le mode d’apprentissage proposé le forme à la gestion de projet, à la recherche d’information, développe son esprit critique et l’oblige à synthétiser l’information recherchée. Dans ce projet, les élèves étaient plus rapides à croiser les informations et ont affiné leurs techniques picturales lors des illustrations des thèmes choisis. Il lui permet d’acquérir des compétences techniques –numériques entre autres- mais aussi des compétences sociales, notamment pour ceux qui travaillent en groupe. Certains sont devenus très habiles pour le montage vidéo, quasiment tous pour le traitement de l’image, et ils ont appris à manier avec aisance les logiciels de traitement de textes, de messagerie et d’utilisation du Cloud. Il peut les transmettre à d’autres membres de sa classe ou à ses pairs d’une façon plus générale via l’outil vidéo relayé sur les réseaux sociaux. Le fait est, qu’au cours de l’expérimentation, les élèves ont aisément communiqué entre groupes pour se donner des informations et de manière plus large auprès d’élèves d’autres niveaux voire d’autres établissements. Les bénéfices et acquis de ces pratiques se voient à la fin de l’année, dans l’aisance des élèves à traiter des informations et dans la capacité à utiliser les aptitudes numériques apprises. Les enseignants qui les suivront profiteront de ces compétences lors de leur parcours scolaire. Sur les pratiques des enseignants : Davantage d’échanges avec les étudiants, les autres enseignants et autres parties prenantes Davantage de dynamisme dans les apprentissages. Les enseignants pourront appuyer leur processus et construction des apprentissages sur les points développés
précédemment et laisser davantage place à leur liberté pédagogique. Des étudiants plus motivés et plus investis, plus responsables aussi. Davantage de remise en question : moins de routine, continuer à apprendre tout au long de la vie. Un changement de posture. L’enseignant donne les consignes mais accompagne l’élève ou les élèves tout au long du processus de création. Son rôle et sa posture sont donc plus celles d’un accompagnant. Il permet de faire raccrocher des élèves en difficultés aux apprentissages, et de mobiliser les compétences –différentes- de chacun pour favoriser l’intelligence collective. Sur le leadership et les relations professionnelles : En cours, lors de la création de groupes de travail, certains s’imposent sans pour autant brimer les autres pour guider le groupe. De plus, le travail en groupe oblige l’échange de points de vue donc l’apprentissage de la vie en communauté. Cette approche citoyenne favorise le vivre ensemble. De plus, la création de liens par l’échange des pratiques entre hommes et femmes d’univers très différents –artisans, entreprises, parents, enseignants-chercheurs, etc. - et ce dans un temps donné, amène l’élève à se surpasser d’une part et lui permet aussi d’avoir une ouverture vers des métiers/univers qu’il pourrait envisager pour la suite (orientation). Sur l'école / l'établissement : Expérimenter des pédagogies plus agiles et adaptées à l’entreprise (mode projet) Former les élèves en accord avec les métiers et valeurs de l’entreprise de demain : autonomie, créativité, collaboration Favoriser la transdisciplinarité La création de liens entre les élèves mais aussi entre les enseignants est affermie. Le transfert, si la relation de confiance est instaurée, est à double sens, de l’enseignant aux élèves et des élèves à l’enseignant car ceux-ci partagent leurs propres compétences, numériques, en particulier. Ainsi, lors des créations de capsules, d’anciens élèves ont aidé d’autres plus jeunes et la position que j’ai pu prendre en tant qu’enseignant à cette occasion m’a amené de mon côté à étayer leurs recherches et leurs créations, bien plus sereinement. Les liens entre les enseignants d’un même établissement favorisant l’interdisciplinarité peuvent être raffermis, tant dans l’utilisation des EPI en collège que des TPE en lycée ou lors de présentations de mémoires. Les documentalistes sont un axe essentiel du développement de ce projet : Ils dispensent conseils –accès à l’information, propriété intellectuelle…- et guident le choix des élèves non seulement dans les ressources culturelles mais aussi numériques, que ce soit pour ceux qui travaillent dans le cadre de cours que pour ceux qui désirent traiter d’un sujet de leur propre chef. Le maillage avec des établissements partenaires favorise aussi les échanges, et permet de partager les bonnes pratiques, tant entre élèves qu’entre enseignants et de donner à l’établissement porteur du projet une bonne visibilité. L’établissement étant au cœur de cet écosystème. Plus généralement, sur l'environnement : La création d’une dynamique au niveau du territoire avec le partage de savoirs et de savoir-faire entre établissements différents : collèges, lycées, CFA, écoles post-bacs, et le travail entre des élèves de niveaux différents qui ne peuvent qu’en tirer des synergies et une expérience bénéfique. Enfin, le maillage autour des artisans pourra permettre dans le cadre de la découverte du champ professionnel de proposer une nouvelle vision pour l’orientation : on pourra faire présenter le métier par un apprenti et son maître de stage afin de confronter les des deux points de vue.
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