La bataille Google Books - Economie des médias 2009 / 2010
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David-Anthony Barreto Henri Phe Vincent Ribé Puig SRC2 td2 Economie des médias La bataille Google Books 2009 / 2010 IUT de Bobigny – Université Paris XIII 1
Table des matières Présentation....................................................................................................................3 Introduction.....................................................................................................................4 I/ Les enjeux économiques de Google Books................................................................5 1/ Un projet aussi ambitieux que coûteux..................................................................................5 2/ Jean-Noël Jeanneney : le petit gaulois irréductible..............................................................6 II/ Les enjeux culturels de Google Books........................................................................7 1/ La réalisation d’un rêve messianique......................................................................................7 2/ Une sauvegarde assurée du patrimoine littéraire mondial.................................................7 3/ Les dangers de la portée culturelle de Google Books...........................................................7 III/ La portée internationale de Google Books.............................................................9 1/ Un monopole contesté..............................................................................................................9 2/ La réponse de l’Europe............................................................................................................11 3/ Des accords pas totalement exclus .......................................................................................11 Conclusion......................................................................................................................13 Webographie..................................................................................................................................14 2
Présentation Qu’est-ce que Google Books ? Google Books (ou Google Livres), anciennement appelé Google Print est un service en ligne appartenant à l’entreprise américaine Google, et permettant aux internautes un accès à des livres numérisés. L’un des buts de l’entreprise est de d’obtenir un maximum de livres afin de rassembler un savoir mondial et constituer une bibliothèque accessible depuis n’importe quel lieu. Les vagues de numérisation on débutées en 2004, aux moyens de fonds considérables. Ces livres, appartenant pour la plupart à des universités américaines, sont numérisés puis diffusés sur les serveurs de Google. Pour cause de droits d’auteurs, certains livres ne sont publiés que partiellement. En 2009, 10 millions de livres ont déjà été scannés dans la bibliothèque numérique Google Books. Que dit Google de son projet Google Books ? Dans la partie A propos du site, Google nous fait une présentation générale du projet : « Projet Bibliothèque de Google Livres: catalogue amélioré des ouvrages publiés dans le monde entier Nous travaillons en collaboration avec plusieurs grandes bibliothèques en vue d'inclure leurs fonds dans l'index Google Recherche de Livres. Comme dans un catalogue de bibliothèque, nous souhaitons fournir aux internautes des informations relatives aux ouvrages proposés avec, dans de nombreux cas, de courts extraits (quelques phrases reprenant leur terme de recherche en contexte). Quel est l'objectif de ce projet ? Le but du Projet Bibliothèque est simple : nous souhaitons permettre aux lecteurs d'accéder aux livres qui les intéressent (notamment les ouvrages épuisés, généralement introuvables), tout en respectant scrupuleusement les droits des auteurs et des éditeurs. Notre but est de travailler avec des éditeurs et des bibliothèques pour créer un catalogue virtuel complet de tous les livres et dans toutes les langues, dans lequel les internautes pourront effectuer des recherches. Par le biais de ce catalogue, nous souhaitons aider les internautes à découvrir de nouveaux livres et les éditeurs à trouver de nouveaux lecteurs. » 3
Introduction Lancé en 2004, le projet pharaonique Google Books vise à constituer une bibliothèque universelle accessible via Internet, avec la numérisation de pas moins de 15 millions d’ouvrages. Cette démesure proprement américaine ne fait pas que des envieux. En effet, ce contrôle de la diffusion de l’Information dérange en Europe. Les réactions ne se font pas attendre. Jean-Noël Jeanneney, alors directeur de la Bibliothèque Nationale de France publie un la tribune Quand Google défie l’Europe, qui lance dès lors un vaste débat public. Qu’est-ce qui caractérise la bataille Google Books ? Quels en sont ses enjeux / ses détracteurs ? Quelle est la situation actuelle du projet ? Pour répondre à ces interrogations, il conviendra de voir d’abord quels sont les enjeux économiques puis culturels d’un tel projet, en s’intéressant notamment à sa portée internationale. Pour finir, il sera utile de dresser un bilan de la situation actuelle du projet Google Books, afin de mieux juger de son efficacité et de sa durabilité. 4
I/ Les enjeux économiques de Google Books L'un des aspects de la numérisation de livres qui est sujet à débat est la conséquence économique que cet acte pourrait avoir sur le marché du livre. En effet selon certains, les répercutions économiques seraient très importantes. C'est ce que nous allons voir tout au long de cette partie. Aujourd'hui, la consultation de documents numérisés (textes, images, etc.) est un service de plus en plus recherché. C'est pourquoi, vu l'ampleur de cette demande, il est devenu impératif pour ces organismes de fournir un service de qualité rapide et efficace. En 2004, Google a pour objectif d' « organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile ». Et ainsi scanner les pages de 15 millions d'ouvrages, et de les mettre en ligne en 6 ans. 1/ Un projet aussi ambitieux que couteux Le principal avantage de la numérisation, est qu'elle permet aux éditeurs de faire des économies en réduisant la chaîne de production, mais cela entraine de lourds investissements pour accomplir ces projets numériques. C'est pourquoi Google a décidé que la formation de partenariats peut être la solution la plus judicieuse pour réaliser chaque projet de numérisation car le coût estimé de cette opération serait entre 150 et 200 millions de dollars. Ainsi, l’entreprise collabore avec les bibliothèques des universités de Stanford, Michigan, Harvard, ainsi qu'avec la New York Public Library. Cependant, cette collaboration ne s'étend pas seulement sur le territoire Nord américain, puisque la Bodleian Library et l'université d'Oxford en Angleterre, font aussi partie des partenariats. Ce nouveau service fait en fait partie d'une stratégie de Google, visant à le rendre incontournable. Google occupe une part de marché de 70% en France avec 24 milliards de pages numérisés. Il a en grande partie mis en ligne le contenu intégral de livres libres de droits. Les utilisateurs qui veulent consulter ceux qui sont protégés par des droits d'auteurs sont redirigés vers des liens sponsorisés. Ces derniers ouvrages sont donc mis en avant sur Google Books car ainsi, l'utilisateur peut se rendre sur les sites des éditeurs en charge de ces livres. Comme le montre le graphique suivant, près de 1 visiteur sur 10 qui est envoyé vers un site e-commerce en vue d'un achat est un visiteur de Google Books. 5
L'internaute ne peut tout d'abord consulter que trois pages maximum, la table des matières, le résumé et la couverture. Google propose aux éditeurs de mettre eux-mêmes leurs livres en ligne. Mais il faut savoir que cela dérange les éditeurs américains. Patricia Schröder, leur représentante s'est exprimée sur la question : «Alors que les auteurs et les éditeurs savent combien le moteur de recherche de Google peut être utile, et estiment que Google Print pourrait être une excellente ressource, le point crucial est qu'avec le projet actuel, Google cherche à gagner des millions de dollars en se greffant sur le talent et la propriété des auteurs et des éditeurs.» Afin d'éviter tout conflit, Google avait dès lors décidé d'arrêter son projet pendant trois mois, et proposait alors aux éditeurs de désigner les livres qu'ils souhaitaient voir supprimer du service Google Books. Mais les éditeurs ont refusé cette offre et ont préféré attaquer Google en justice. Ainsi une plainte a été déposée auprès du tribunal de Manhattan à New York. 2/ Jean-Noël Jeanneney, le petit gaulois irréductible Cette affaire a fait de nombreux échos, de part le monde. En France, un homme s'est particulièrement intéressé à cette affaire. Cet homme, Jean-Noël Jeanneney, est, à l'époque, le directeur de la BNF (Bibliothèque nationale de France). Dans un premier temps, il est assez enthousiaste à propos de l'idée de Google puis, il revient très vite sur ses premières impressions. En effet, le président de la BNF avait commencé à se poser des questions, notamment au sujet de la place de Google sur le marché de la numérisation de livres et du risque de monopole. Il évoquait également l'aspect anglo-saxon du projet. En effet il craignait une hiérarchisation des œuvres, et que les ouvrages anglo-saxons soient mis en valeur au détriment des livres provenant des autres pays, où on pouvait remarquer une augmentation de parution d'ouvrages (dans des pays tels que l'Inde ou la Chine). "Organiser l'information du monde" telle est la devise du mastodonte américain comme nous l'avons expliqué plus haut. Une idée qui fait frissonner le patron de la BNF qui refuse alors d'abandonner au seul profit mercantile une cause aussi importante. Jean-Noël Jeanneney s'interrogea également sur le financement du projet. Il craignait une abondance de publicité sur le site qui pourrait « polluer » les pages visité par l'utilisateur. Il souleva également le problème des droits d'auteurs et d'éditeurs qui complique bien, encore aujourd’hui, la vie de Google. C'est ainsi qu'il décida d'augmenter le nombre d'ouvrages présents sur sa bibliothèque numérique « Gallica » tout en appelant à une réaction de l'Europe et de la France face à cette situation. Le projet « Europeana » vit alors le jour, et avait pour objectif de dépasser les 10 millions de documents en 2010. Ainsi nous avons pu remarquer que l'aspect économique de ce projet a soulevé de nombreuses craintes et questionnements, et qu'il a été important de remarquer à quel point les conséquences qui en résultent peuvent affecter le monde de la culture. Mais nous ne nous sommes intéressés pour le moment qu'à un seul des deux aspects fondamentaux de cette situation, c'est pourquoi nous allons maintenant nous focaliser sur l'aspect culturel de ce combat entre Google et le monde culturel. 6
II/ Les enjeux culturels de Google Books Une création aussi ambitieuse que Google Books constitue une petite révolution en soi dans le domaine littéraire et culturel. En effet, elle donne à notre perception une nouvelle dimension de ce qu’est la lecture, en la rendant accessible par le biais d’Internet. 1 / La réalisation d’un rêve messianique Google Books à pour but de constituer une véritable bibliothèque culturelle. Cette ambition est intéressante, vu qu’elle vise à rassembler le patrimoine littéraire mondial, afin de référencer et d’ordonner tout un savoir. Google à dit de son projet, qu’il avait pour but "d’organiser l'information du monde". Ce projet forme le rêve messianique qui a été établi à la fin du siècle dernier : tous les savoirs du monde accessibles gratuitement sur la planète entière. Aujourd’hui, Google peut compter sur le partenariat de plus d’une vingtaine d’université et bibliothèque dans le monde, avec notamment l’université de Harvard, La New York Public Library l’université de Bavière, ou encore la bibliothèque municipale de Lyon. 2/ Une sauvegarde assurée du patrimoine littéraire mondial. Avec le temps, les livres se détériorent, et finissent par devenir fragilisés, voire illisibles. C’est notamment le cas pour les livres très anciens, manuscrits ou encore tirés à très peu d’exemplaires. La numérisation permet de garder une trace de leur existence, et de leurs contenus. En effet, un livre ancien qui n’était déjà pas accessible au public à cause d’un état fragile, peut être numérisé et ensuite consulté, sans risque de dégradation. 3/ Les dangers de la portée culturelle de Google Books "Le génie de la Toile c'est sa diversité" – Jean Noël Jeanneney, ex-directeur de la BNF. 7
Dans son essai Quand Google défie l’Europe, Jean-Noël Jeanneney connait quelques craintes quand à la monopolisation du savoir littéraire par Google. En effet, il dit « Voici que s’affirme le risque d’une domination écrasante de l’Amérique dans la définition de l’idée que les prochaines générations se feront du monde ». Il s’est également interrogé sur les dangers liés à la pérennité des acquis d’un tel projet. En effet, le fait de rassembler tous les savoirs en une même entité présente un risque. Si cette entité vient à disparaitre, qu’advient-il alors de son patrimoine ? On peut notamment penser à la bibliothèque d’Alexandrie, qui en étant détruite, a privé ses générations futures de tout un savoir antique. “Une menace pour la diversité culturelle” – Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication française. Lors de sa venue au Centre national du livre, le 30 septembre 2009, Frédéric Mitterrand tient un long discours sur les valeurs littéraires françaises. Il y aborde notamment la question de Google Books. Le ministre ne veut pas donner un sentiment d’anti-américanisme, mais se plaint des agissements de Google quant à la numérisation d’œuvres sous droit. En effet, la position du gouvernement français est ferme : la question du droit d’auteur de peut être bafouée. Un accord avec Google n’est pour le moment pas possible car son projet de numérisation « ne respecte pas le droit à la propriété intellectuelle, n’est pas conforme au droit de la concurrence, et constitue une menace pour la diversité culturelle en ayant un monopole contractuel, notamment sur les œuvres dites orphelines ». Il ajoute également qu’un accord entre Google et la BNF renforceraient la position dominante de l’entreprise américaine. D’autre part, Mitterrand constate les accords passés par Google avec de grandes bibliothèques du monde. Ces faits l’amènent à s’interroger de la pertinence d’un accord. Il tient également à relancer l’intérêt sur Europeana, qui est le projet européen qui lui tient à cœur. Avant de rendre son verdict final, le ministre demande à approfondir sa réflexion pour prendre la meilleure décision possible, car la révolution numérique est l’une des clés de son action en tant que ministre de la culture et de la communication. 8
Les intentions de révolutionner l’accès à la lecture de Google sont louables sur le papier, mais dans les faits, elles suscitent le grondement de ses détracteurs. En effet, la centralisation d’un savoir en un seul pôle présente un risque pour la conservation de son patrimoine, puisqu’il peut être détruit sans préavis. Il conviendra d’étudier qu’elle est la portée internationale d’un projet émanent d’une seule nation. III/ La portée internationale de Google Books Le rayonnement mondial de Google Books ne fait pas que des heureux. En effet, ses détracteurs son nombreux, notamment en Europe, et même aux Etats-Unis. Le fait que l’entreprise obtienne un tel pouvoir sur le contrôle de l’Information dérange, et les réactions ne se font pas attendre. 1/ Un monopole contesté Google Books se pose aujourd’hui comme le leader mondial de la numérisation d’ouvrages, avec 10 millions de livres numérisés en l’espace de 5 ans. L’entreprise est aujourd’hui critiquée, notamment pour la qualité de certaines de ses numérisations. En effet, certains ouvrages numérisés seraient d’une qualité plus que médiocre. Quelques ouvrages présentent même des doigts (phénomène de Finger Spamming) sur leurs pages, obstruant ainsi la lisibilité de leur contenu. Plus généralement, le fait qu’un seul pôle centralise et contrôle donc la diffusion du savoir de tout un monde, choque et amène à débattre sur la légitimité de ce droit. Google Books connait aujourd’hui des concurrents non négligeables. 9
Gallica : Le projet de Google ne fait pas l’unanimité. En effet, la BNF s’est montré très virulente par le passé envers l’entreprise américaine, avec pour fer de lance son directeur de l’époque Jean-Noël Jeanneney. La BNF possède de son côté sa propre bibliothèque numérique, Gallica. Elle regroupe livres numérisés, cartulaires, revues et enluminures. La numérisation massive d’ouvrages à été la suite de la réponse à l’appel de Jeanneney en 2005. En effet, il encourage une réaction européenne et notamment française dans son plaidoyer (Quand Google défie l’Europe). Suite à cet appel, la Bibliothèque nationale de France s'engage dans la « numérisation de masse » avec une large augmentation de la quantité des documents mis à disposition. Aujourd'hui sur Gallica, il y a plus de 950 000 documents dont environ 365 000 en mode texte. Open Content Alliance : Le projet OCA a été lancé en 2005, à l’initiative de Yahoo ! Il vise à archiver du contenu numérique selon un modèle collaboratif ouvert. L’organisation limite la numérisation à des œuvres du domaine public ou dont l’autorisation des détenteurs de droits a été obtenue. Les principaux partenaires initiaux de l’OCA comprend des partenaires tels que l’archive européenne, les archives nationales (Royaume-Uni), les universités de Californie et de Toronto, Adobe et Hewlett–Packard. La stratégie de numérisation de l’OCA est en totale opposition avec celle de Google Books. En effet, l'OCA, demande d’abord la permission avant de numériser alors que Google numérise d'abord et donne un droit de retrait aux auteurs ou éditeurs mécontents. 10
2/ La réponse de l’Europe En réponse à l’appel de Jeanneney, la commission Européenne a décidé de créer la bibliothèque numérique Europeana en 2008. Elle constitue une mise en commun de ressources (livres, matériel audiovisuel, photographies, documents d’archives, etc.) des bibliothèques nationales des 25 Etats membres de l’Union Européenne. Tous les Etats s’engagent donc à numériser leur patrimoine littéraire afin de les conserver sous forme numérique, pour les générations futures. La création de cette bibliothèque est également une réponse au projet Google Books. L’union Européenne reconnait cette initiative de Google a permise de s’interroger sur la conservation du patrimoine européen. 3/ Des accords pas totalement exclus Depuis 2007, Bruno Racine est le nouveau directeur de la BNF. Ses propos envers la possibilité d’accords avec Google sont beaucoup plus dilués que ceux de l’ex- directeur Jeanneney. En effet, il n’exclue pas la possibilité de trouver des accords avec Google, pour le projet Google Book. Voici ce qui dit aujourd’hui la BNF de Google Books Extrait du communiqué de presse de la BNF du 18/08/2009 : « La Bibliothèque n’a cependant jamais exclu un partenariat privé qui serait conforme à la stratégie du Ministère de la culture en matière de contenus numériques et respecterait les principes de gratuité et de liberté d’accès aux œuvres exclusivement libres de droit. » Extrait du communiqué de presse de la BNF du 28/08/2009 : « Il est tout à fait normal que la Bibliothèque ait des échanges avec des entreprises engagées dans la numérisation telles que Google. Aucune décision n’est prise à ce stade quant à une coopération éventuelle. Les options envisageables font l’objet d’une réflexion commune entre la Bibliothèque nationale de France et le Ministère de la Culture et de la Communication. » 11
Comme nous l’avons vu plus tôt, notre ministre de la culture, Fréderic Mitterrand ne laisse pas la porte complètement fermée à Google, mais constate les points négatifs, véritables freins à un accord, dont l’entreprise américaine fait preuve. 12
Conclusion En définitive même si les appréhensions étaient nombreuses, les évènements ont fait qu'aujourd'hui Google Books possède une grande partie des parts de marché du livre numérique. Et de ce fait on peut dire que, malgré tous les obstacles qui se sont dressés devant Google, c'est le géant qui a remporté cette bataille face à ses concurrents et ses nombreux détracteurs. Cela a ainsi permis à l’entreprise d'ajouter un autre service en ligne, parmi le grand éventail dont elle disposait déjà. Certains diront que la puissance économique que représente Google est innarrêtable. Qu’on se le dise, Google est partout. Sa veille concurrentielle est permanente. L’entreprise acquiert ce qui se fait de mieux en matière de numérique (Youtube, Android, DoubleClik, etc.) et à coups de gros chèques. Elle se permet également d’apporter à ses utilisateurs des innovations technologiques à succès. En effet, Google à lancé cette année son propre navigateur internet, Google Chrome, et prévoit le lancement de son propre mobile dans les mois à venir. A quand une chaîne de télévision Google, diffusant des informations contrôlées par cet ogre toujours plus affamé? 13
Webographie http://www.BnF.fr/pages/dernmin/bnue_chronologie.htm http://www.zdnet.fr/blogs/ecosphere/on-cause-de-google-print-et-la-BnF-sur-france- inter-39600196.htm http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2005/10/06/affaire-google-print-patron-BnF- persiste-signe http://actu.abondance.com/2005-38/google-print.php http://actu.abondance.com/2005-36/google-print.php http://www.BnF.fr/pages/dernmin/com_google3.htm http://www.BnF.fr/pages/dernmin/pdf/articles/lemonde_2401.pdf http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2001-06-0114-005 http://bibliodoc.francophonie.org/article.php3?id_article=208 http://www.itespresso.fr/google-books-un-accord-qui-menace-la-diversite-culturelle- 31212.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-No%C3%ABl_Jeanneney http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-No%C3%ABl_Jeanneney http://affordance.typepad.com/mon_weblog/google_printbooks/ http://www.centrenationaldulivre.fr/?Frederic-Mitterrand-au-Centre http://www.BnF.fr/PAGES/presse/communiques/BNFnumerisation18082009.pdf http://www.BnF.fr/pages/presse/communiques/numerisation_racine.pdf 14
http://oinm.org/blog/2008/07/bibliothque-plantaire-et-robots.html 15
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