Et maladies infectieuses - Collectivités - Ameli
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Guide pratique Collectivités de jeunes enfants et maladies infectieuses Société Française de Pédiatrie
Avant-propos Ce guide est le fruit d’une collaboration entre la Direction générale de la santé, la Société Française de Pédiatrie et l’Assurance Maladie. Des responsables de structures d’accueil collectif ainsi que des médecins de collectivités ont aussi été associés à sa réalisation. Nous tenons à les remercier vivement pour leur implication.
I ntroduction Y a-t-il un lien entre prise d’antibiotiques et accueil dans la collectivité ? Comment limiter au mieux le risque de contagion en cas de gastro-entérite ? La bronchiolite entraîne-t-elle l’éviction de la collectivité ? Ces questions, et bien d’autres encore, tout responsable de structure d’accueil se les pose régulièrement sans avoir forcément tous les éléments pour y répondre. C’est ce qui ressort de la concertation menée par l’Assurance Maladie avec 1 600 professionnels de la petite enfance dans le cadre de son programme pour un bon usage des antibiotiques1. Ce guide offre aux responsables de structure des repères sur les maladies infectieuses ainsi que des indications sur les mesures à prendre face à un enfant malade. Il s’appuie sur les éléments du guide2 initialement conçu pour les médecins en mars 2003 par le Conseil supérieur d’hygiène publique. Il intègre des informations complémentaires destinées à répondre aux besoins spécifiques des responsables de structure d’accueil de jeunes enfants. II comporte trois parties : 1. Des repères sur les grandes “familles” de maladies infectieuses 2. Des fiches par pathologie, une fois le diagnostic du médecin connu 3. Les mesures d’hygiène à appliquer pour limiter le risque de contagion 1/ 180 tables rondes ont été menées en 2003 et 2004 dans toute la France, rassemblant des profils variés de professionnels de la petite enfance issus de 410 crèches collectives, 109 crèches familiales, 175 haltes garderies, 154 structures multi-accueil, 164 écoles maternelles, 120 relais d’assistantes maternelles et 228 centres de protection maternelle et infantile. 2/ Guide des conduites à tenir en cas de maladie transmissible dans une collectivité d’enfants, Conseil supérieur d’hygiène publique, séance du 14 mars 2003. Accessible sur Internet (http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/maladie_enfant/sommaire.htm). Dernière mise à jour : 2006. 3
4
S ommaire I. Quelques repères.............................................. p. 6 II. Fiches par pathologie ...................................... p. 8 Angine ................................................................................................................................................ p. 10 Bronchiolite .................................................................................................................................. p. 11 Bronchite ........................................................................................................................................ p. 12 Conjonctivite ................................................................................................................................ p. 13 Coqueluche .................................................................................................................................. p. 14 Cytomégalovirus ...................................................................................................................... p. 15 Gastro-entérite .......................................................................................................................... p. 16 Grippe ................................................................................................................................................ p. 17 Hépatite A ...................................................................................................................................... p. 18 Hépatite B ...................................................................................................................................... p. 19 Hépatite C ...................................................................................................................................... p. 20 Herpès (de type 1) .................................................................................................................. p. 21 Impétigo ............................................................................................................................................ p. 22 Infections invasives à méningocoque .................................................................. p. 23 Maladie pieds-mains-bouche ...................................................................................... p. 24 Mégalérythème épidémique (5e maladie) ............................................................ p. 25 Méningite virale .......................................................................................................................... p. 26 Molluscum contagiosum .................................................................................................. p. 27 Oreillons ............................................................................................................................................ p. 28 Otite .................................................................................................................................................... p. 29 Rhinopharyngite ........................................................................................................................ p. 30 Roséole (exanthème subit) ............................................................................................ p. 31 Rougeole ........................................................................................................................................ p. 32 Rubéole ............................................................................................................................................ p. 33 Scarlatine ........................................................................................................................................ p. 34 Tuberculose .................................................................................................................................. p. 35 Varicelle ............................................................................................................................................ p. 36 III. Mesures d’hygiène ........................................ p. 37 Mesures d’hygiène préventives .................................................................................. p. 38 Mesures d’hygiène renforcées .................................................................................... p. 40 5
I. Quelques repères On distingue 5 grandes « familles » de maladies infectieuses : > Les infections ORL et respiratoires > Les maladies éruptives > Les infections gastro-intestinales > Les méningites > Les hépatites I nfections ORL et respiratoires Les infections ORL et respiratoires sont les maladies les plus fréquentes de l’enfance. Elles sont particulièrement contagieuses et se transmettent par les sécrétions nasales, salivaires ou bronchiques. La majorité de ces infections est d’origine virale et se soigne donc sans antibiotiques (par exemple la rhinopharyngite, la grippe et la bronchiolite). Les otites quant à elles sont le plus souvent d’origine bactérienne et justifient un traitement antibiotique avant 2 ans. Les infections pulmonaires peuvent être dues à des virus mais aussi à des bactéries ; c’est le cas de la coqueluche et de la tuberculose, qui sont d’origine bactérienne. Le saviez-vous ? Grâce à la M aladies éruptives généralisation de la vaccination, Les maladies éruptives sont d’origine virale, sauf la scarlatine et l’impétigo qui sont les maladies d’origine bactérienne. Elles se soignent donc sans antibiotiques. éruptives les plus classiques, comme Ces infections sont le plus souvent bénignes mais elles doivent être identifiées car la rougeole et certaines, comme la rubéole, présentent un risque pour les femmes enceintes. la rubéole, se font Des mesures spécifiques doivent alors impérativement être prises pour éviter tout contact aujourd’hui rares. des femmes enceintes avec les enfants malades. I nfections gastro-intestinales Les infections gastro-intestinales sont très fréquentes chez les jeunes enfants, notamment lorsqu’ils sont accueillis en structures collectives. Elles sont très contagieuses mais presque toujours bénignes, le risque essentiel chez le jeune enfant étant la déshydratation. On distingue plusieurs types de gastro-entérites. La majorité d'entre elles est d’origine virale. Le traitement prescrit par le médecin est donc le plus souvent symptomatique et repose principalement sur la réhydratation orale. 6
M éningites Les méningites sont majoritairement d’origine virale et heureusement bénignes. Les méningites d’origine bactérienne sont plus graves mais la majorité d’entre elles peuvent être évitées grâce à la vaccination. H épatites Les hépatites sont le plus souvent virales. Parmi les virus qui sont à l’origine de ces hépatites, les plus fréquents sont les virus des hépatites A, B et C. Ces virus, lorsqu’ils sont présents dans le sang, peuvent se transmettre par partage d’objets piquants, coupants et d’ustensiles de toilette comme les brosses à dents. Les hépatites sont responsables d’une inflammation et parfois d’une destruction des cellules du foie. C’est pourquoi elles entraînent parfois un teint jaunâtre. La présence du virus de l’hépatite A dans l’organisme est de courte durée. Les virus de l’hépatite B et de l’hépatite C, quant à eux, entraînent des infections chroniques pouvant se compliquer (cirrhoses et cancers du foie). Dans tous les cas, les antibiotiques ne soignent pas ces hépatites. 7
II. Fiches par pathologie Pathologie par pathologie, ces fiches offrent des repères pour savoir quelle conduite adopter face à un enfant dont la maladie a été diagnostiquée par le médecin. Elles concernent exclusivement des maladies infectieuses. Chaque fiche est structurée de manière identique et indique : > L’origine de l'infection (virale ou bactérienne) > Le mode de contamination > La durée de la contagiosité > L'importance de la contagiosité > Les mesures d’hygiène à prendre dans la structure d’accueil > L’éviction de l’enfant de la collectivité > Le(s) traitement(s) couramment prescrit(s) par le médecin > Des commentaires complémentaires sur l’infection présentée T rois principes essentiels pour bien comprendre ces fiches Virale ou bactérienne, l’origine de l’infection détermine le traitement Le diagnostic du médecin permet de déterminer l’origine virale ou bactérienne de Le saviez-vous ? l’infection et donc le traitement à administrer. Les antibiotiques soignent les maladies 8 infections sur 10 bactériennes mais sont inefficaces face à une maladie virale. Face à une infection virale, ils ne sont d’origine virale font donc ni baisser la fièvre, ni guérir plus vite car ils ne traitent pas la cause de l'infection. et ne nécessitent donc pas Dans ce cas, ils ne préviennent pas non plus la contagion. d’antibiotiques. La durée de la contagiosité détermine le temps d’application des mesures d’hygiène La durée de la contagiosité est la période durant laquelle l’enfant malade présente un risque de contagion pour les autres enfants. Elle permet donc de déterminer pendant combien de temps des mesures de prévention spécifiques doivent être adoptées au sein de la collectivité. La période d’incubation est absente de ces fiches dans la mesure où elle n’induit aucune décision particulière de la part des responsables de structures. 8
L’éviction de la collectivité est réservée à 11 pathologies seulement L’éviction de la collectivité est une obligation réglementaire pour certaines pathologies. Ces dernières sont peu nombreuses3 : > L’angine à streptocoque > La coqueluche > L’hépatite A > L’impétigo (lorsque les lésions sont étendues) > Les infections invasives à méningocoque Le saviez-vous ? > Les oreillons Un enfant sous > La rougeole antibiotique peut > La scarlatine encore être > La tuberculose contagieux. En effet, si l’infection > La gastro-entérite à Escherichia coli est bactérienne, il > La gastro-entérite à Shigelles faut quelques jours à l’antibiotique pour agir. Si elle est virale, La décision d'éviction et de retour dans la collectivité se fait sur avis médical. il n’a aucune action. Les parents pensent souvent que l’ordonnance d’antibiotiques est le « sésame » qui va permettre la réadmission de l’enfant. Pour contrer cette idée reçue, il peut être utile de préciser dans les règlements intérieurs et les protocoles d'accueil qu'une ordonnance d'antibiotiques n'est ni une pièce justificative, ni un argument facilitant la réadmission de l'enfant en collectivité. Pour certaines pathologies ne nécessitant pas l’éviction, la fréquentation de la collectivité est déconseillée à la phase aiguë de la maladie. Cette décision, prise au cas par cas, est du ressort du responsable de structure et doit être conditionnée par le confort de l’enfant, notamment si les symptômes sont sévères. Une mention figure sur les fiches des pathologies concernées. 3/ Un décret portant sur l’éviction des enfants des structures d’accueil est en cours d’adoption en Conseil d’Etat. Il sera accessible sur le site du Ministère de la Santé d’ici fin 2006. 9
A ngine Angine virale Angine bactérienne (streptocoque A ou SGA) Origine Virale Bactérienne de l’infection Mode de Sécrétions respiratoires. Sécrétions oro-pharyngées (salive). contamination Elle peut débuter avant l’apparition Jusqu’à 2 jours après le début du traitement Durée de des symptômes (mal de gorge, fièvre) antibiotique. la contagiosité et se prolonger pendant la maladie. Importance de Forte Moyenne la contagiosité > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions Mesures respiratoires et oro-pharyngées : d’hygiène - Lavage soigneux des mains. à prendre - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans dans la structure une poubelle munie d’un couvercle. d’accueil - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction Oui, jusqu’à 2 jours après le début de Non* de l’enfant l’antibiothérapie. > Traitement symptomatique : > Antibiothérapie - Antipyrétiques pour améliorer Traitement le confort de l’enfant. > Traitement symptomatique : courant - Antalgiques pour calmer la douleur. - Antipyrétiques pour améliorer le confort del’enfant. - Antalgiques pour calmer la douleur. > Les angines bactériennes à streptocoque du groupe A (SGA) représentent 25 % à 40 % Chez les enfants, les angines sont des angines de l’enfant. d’origine virale dans 60 à 75 % des cas. > Elles sont relativement peu courantes chez l’enfant de moins de 3 ans. Commentaires > Un Test de Diagnostic Rapide (appelé TDR angine) révèle en quelques minutes si l’angine est d’origine virale ou bactérienne et permet au médecin de déterminer si les antibiotiques sont utiles ou non. > Des informations complémentaires sur l’angine sont disponibles dans le document « Antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l’adulte et de l’enfant », émis par l’AFSSAPS en octobre 2005 (http://agmed.sante.gouv.fr/pdf/5/rbp/irh_reco.pdf) * Pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 10
Bronchiolite Origine de l’infection Virale > Sécrétions respiratoires et oropharyngées (salive). Mode de contamination > Contact indirect. 3 à 8 jours mais parfois 3 à 4 semaines. Durée de la contagiosité La contagiosité débute avant l’apparition des symptômes. Importance de la contagiosité Forte > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires : Mesures d’hygiène à prendre - Lavage soigneux des mains. dans la structure d’accueil - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Non* > Traitement symptomatique : - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. Traitement courant - Kinésithérapie respiratoire. - Lavages de nez. > La bronchiolite est souvent bénigne mais peut nécessiter une hospitalisation (notamment chez l’enfant de moins de 3 mois). Commentaires > Des informations complémentaires sur la bronchiolite sont disponibles dans le document « Antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires basses de l’adulte et de l’enfant », émis par l’AFSSAPS en octobre 2005 (http://agmed.sante.gouv.fr/pdf/5/rbp/irb_reco.pdf). * Pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 11
Bronchite Origine de l’infection Essentiellement virale. Mode de contamination Sécrétions respiratoires. Elle peut débuter avant l’apparition des symptômes et se prolonger pendant Durée de la contagiosité la maladie. Importance de la contagiosité Forte > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires : - Lavage soigneux des mains. Mesures d’hygiène à prendre - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage dans la structure d’accueil unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Non* > Traitement symptomatique : Traitement courant - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. Commentaires En cas de bronchite, la toux peut se prolonger pendant 2 semaines. * Pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 12
Conjonctivite Conjonctivite virale Conjonctivite bactérienne Origine de l’infection Virale Bactérienne Mode de contamination Sécrétions lacrymales et respiratoires. Durée de la contagiosité Variable Importance de la contagiosité Forte > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions lacrymales et respiratoires : - Lavage soigneux des mains avant et après le nettoyage des yeux. - Nettoyage de chaque œil avec une nouvelle compresse qui doit être jetée Mesures d’hygiène à prendre dans une poubelle munie d’un couvercle. dans la structure d’accueil - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Non* > Rinçages de l’œil infecté au sérum > Rinçages de l’œil infecté au sérum physiologique. physiologique. Traitement courant > Instillation de collyre antiseptique. > Instillation de collyre antibiotique. * Pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 13
Coqueluche Origine de l’infection Bactérienne Mode de contamination Sécrétions respiratoires. Durée de la contagiosité Jusqu’à 5 jours après le début du traitement antibiotique. Importance de la contagiosité Forte > En cas de coqueluche : - Informer le personnel de la collectivité et les parents de l’existence d’un cas dans la collectivité. - Recommander aux parents des autres enfants de consulter leur médecin pour vérifier que la vaccination de leurs enfants est à jour. - Recommander aux personnes ayant une toux persistante de plus de Mesures d’hygiène à prendre 15 jours de consulter un médecin. dans la structure d’accueil > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues aux sécrétions respiratoires : - Lavage soigneux des mains. - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Oui, pendant 5 jours après le début de l’antibiothérapie. > Antibiothérapie Traitement courant > Traitement symptomatique : - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. À noter : la fièvre est rare et généralement modérée. > La vaccination contre la coqueluche est recommandée chez les enfants et les jeunes adultes. Commentaires > Le calendrier vaccinal est disponible sur le site du Ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/vaccins/quand_vac.htm 14
Cytomégalovirus Origine de l’infection Virale > Sécrétions respiratoires le plus souvent. Mode de contamination > Par contact indirect avec des objets contaminés plus rarement. Durée de la contagiosité Plusieurs semaines à plusieurs mois. Importance de la contagiosité Forte > En cas d’infections à cytomégalovirus : - Le cytomégalovirus présentant un risque pour les femmes enceintes, informer le personnel et les parents des autres enfants de l’existence d’un cas dans la collectivité. - Lavage soigneux des mains après tout contact avec un liquide biologique (urines, sécrétions nasales…). Mesures d’hygiène à prendre dans la structure d’accueil > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires : - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Non Traitement courant > Traitement symptomatique : - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. > Les enfants de moins de 3 ans accueillis en collectivité sont particulièrement exposés aux infections à cytomégalovirus. Commentaires > Les infections à cytomégalovirus présentant un risque particulier pour les femmes enceintes, la non-fréquentation de la collectivité pourra être décidée si une personne de l’équipe accueillante est enceinte. 15
Gastro-entérite Origine de l’infection Virale > Par contact direct fécal oral. Mode de contamination > Par contact indirect à partir de surfaces, de liquides ou d’aliments contaminés. > Par contact oral avec des surfaces contaminées. Durée de la contagiosité Tant que le virus est présent dans les selles. Importance de la contagiosité Forte > Mesures d’hygiène renforcées pour les pathologies liées à une contamination par les selles : - Lavage soigneux des mains, de préférence avec une solution hydroalcoolique, particulièrement après passage aux toilettes, après avoir Mesures d’hygiène à prendre changé un enfant, avant la préparation des repas et des biberons et avant dans la structure d’accueil de donner à manger aux enfants. - Utilisation de gants jetables pour manipulation de tout objet ou matériel souillé par les selles. Les placer dans des sacs hermétiques fermés afin qu’ils soient lavés, désinfectés ou jetés. - Nettoyage soigneux des matelas de change et des lits souillés. Éviction de l’enfant Non* > Traitement symptomatique : Traitement courant - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. - Antispasmodiques pour lutter contre les spasmes. > Il est important de faire boire les enfants atteints de gastro-entérite régulièrement et en petite quantité (environ 10 ml toutes les 30 minutes). > Le lavage de mains représente un moyen essentiel de prévenir la transmission de la gastro-entérite. Il doit donc être rigoureusement appliqué par les enfants et le personnel de la collectivité. Commentaires > Il existe également des gastro-entérites d’origine bactérienne, plus rares. Parmi elles, les shigelloses et les diarrhées à E.coli entéro-hémorragique imposent l’éviction de l’enfant malade. > Des informations complémentaires sur les gastro-entérites à shigelles sont disponibles dans le document « Mise au point traitement antibiotiques gastro-entérites à Shigella sonnei », émis par l’AFSSAPS, en juin 2004. http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/filcoprs/mp040601.pdf * Pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 16
Grippe Origine de l’infection Virale Mode de contamination Sécrétions respiratoires. Durée de la contagiosité 5 à 7 jours dès l’apparition des symptômes. Importance de la contagiosité Forte > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires : - Lavage soigneux des mains, qui demeure un moyen essentiel de Mesures d’hygiène à prendre prévention de la transmission de l’infection. dans la structure d’accueil - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Non* > Traitement symptomatique : Traitement courant - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. - Antalgiques pour calmer la douleur. > La vaccination contre la grippe est contre-indiquée avant 6 mois. > Elle est recommandée chez les enfants présentant une des pathologies suivantes : maladie immunitaire, maladie rénale grave, maladie de l’hémoglobine, diabète insulino-dépendant, asthme et autres affections respiratoires, affection cardiaque chronique, affections nécessitant Commentaires un traitement prolongé par acide acétyle salicylique (syndrome de Kawasaki, arthrite chronique juvénile). > La vaccination est fortement recommandée pour le personnel travaillant en collectivité. > Le calendrier vaccinal est disponible sur le site du Ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/vaccins/quand_vac.htm * Pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 17
Hépatite A Origine de l’infection Virale > Par contact fécal oral. Mode de contamination > Par contact indirect avec des eaux et aliments souillés. Elle débute plusieurs jours avant l’apparition des signes cliniques et se poursuit Durée de la contagiosité 10 jours après le début de l’ictère4. Importance de la contagiosité Moyenne > En cas d’hépatite A : - Informer le personnel de la collectivité et les parents de l’existence d’un cas dans la collectivité. > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les selles : - Lavage soigneux des mains, de préférence avec une solution Mesures d’hygiène à prendre hydroalcoolique, particulièrement après passage aux toilettes, après avoir dans la structure d’accueil changé un enfant, avant la préparation des repas et des biberons et avant de donner à manger aux enfants. Ce lavage de mains demeure un moyen essentiel de prévention de la transmission de l’infection. - Manipulation de tout objet ou matériel souillé par les selles avec des gants jetables. Les placer dans des sacs hermétiques fermés afin qu’ils soient lavés, désinfectés ou jetés. - Nettoyage soigneux des matelas de change et des lits souillés. Éviction de l’enfant Oui, 10 jours après le début de l’ictère5. Pas de traitement spécifique. Traitement courant Un traitement pour atténuer les symptômes pourra être prescrit par le médecin. > L’hépatite A est une maladie à déclaration obligatoire depuis 2005. > Elle est rare en France, c’est essentiellement une infection de l’enfant et du jeune adulte. > Son évolution est courte et favorable. Commentaires > La vaccination contre l’hépatite A est notamment recommandée pour les sujets exposés (personnel de structures collectives d’accueil et personnel impliqué dans la préparation alimentaire en restauration collective). > Le calendrier vaccinal est disponible sur le site du Ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/vaccins/quand_vac.htm > Le site du Ministère de la Santé propose des informations complémentaires sur l’hépatite A : http://www.sante.gouv.fr/ 4/ Ictère ou jaunisse : coloration jaune plus ou moins intense des téguments (épiderme, poil, cheveux, ongles, etc…). 5/ Cf. note prédédente. 18
Hépatite B Origine de l’infection Virale > Par contact direct avec des muqueuses ou une plaie cutanée avec du sang infecté. > Par contact indirect lors d’une effraction cutanée avec un objet contaminé Mode de contamination (seringue…). > Par les sécrétions oro-pharyngées (salive). > Par une contamination mère-enfant. Durée de la contagiosité Tant que le virus persiste dans le sang du malade. Importance de la contagiosité Moyenne > Lors d’un accident d’exposition au sang, recommander à la personne exposée de se rendre le plus rapidement possible aux urgences de l’hôpital pour une évaluation du risque encouru et si nécessaire la mise en place de mesures de prophylaxie6. > Mesures d’hygiène à appliquer pour les pathologies dues à une Mesures d’hygiène à prendre contamination par du sang : dans la structure d’accueil - En cas de plaie, après avoir dispensé les soins, lavage soigneux des mains et port de gants jetables. - Désinfection des surfaces souillées et du matériel. - En cas de contact avec la peau, nettoyage immédiat à l’eau et au savon, rinçage puis désinfection. - En cas de contact avec une muqueuse, rinçage abondant au sérum physiologique ou à l’eau. Éviction de l’enfant Non Traitement courant Traitement spécifique par antiviraux. > L’hépatite B est une maladie à déclaration obligatoire depuis 2005. > Son évolution est longue et incertaine. > La vaccination contre l’hépatite B est recommandée pour les enfants d’âge préscolaire. Elle est obligatoire pour les personnels médicaux et Commentaires paramédicaux. > Le calendrier vaccinal est disponible sur le site du Ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/vaccins/quand_vac.htm > Le site du Ministère de la Santé propose des informations complémentaires sur l’hépatite B : http://www.sante.gouv.fr 6/ Les mesures de prophylaxie visent à empêcher l’apparition ou la propagation d’une maladie chez une autre personne, même si celle-ci ne présente aucun symptôme. 19
Hépatite C Origine de l’infection Virale > Par contact direct d’une plaie cutanée ou des muqueuses avec du sang infecté. Mode de contamination > Par contact indirect lors d’une effraction cutanée avec un objet contaminé par du sang infecté. > Par une contamination mère-enfant. Durée de la contagiosité Tant que le virus persiste dans le sang du malade. Importance de la contagiosité Faible Lors d’un accident d'exposition au sang, recommander à la personne exposée de se rendre le plus rapidement possible aux urgences de l’hôpital pour une évaluation du risque encouru et si nécessaire la mise en place d'un suivi biologique et d'un traitement. > Mesures d’hygiène à appliquer pour les pathologies dues à une Mesures d’hygiène à prendre contamination par du sang : dans la structure d’accueil - En cas de plaie, après avoir dispensé les soins, lavage soigneux des mains et port de gants jetables. - Désinfection des surfaces souillées et du matériel. - En cas de contact avec la peau, nettoyage immédiat à l’eau et au savon, rinçage puis désinfection. - En cas de contact avec une muqueuse, rincage abondant au sérum physiologique ou à l’eau. Éviction de l’enfant Non Traitement courant Traitement spécifique par antiviraux. > L’évolution de l’hépatite C est longue et incertaine. Commentaires > Le site du Ministère de la Santé propose des informations complémentaires sur l’hépatite C : http://www.sante.gouv.fr 20
Herpès (de type 1) Origine de l’infection Virale Mode de contamination Par contact direct avec les lésions cutanées et les sécrétions orales. Le virus persiste de 1 à 8 semaines dans l’oropharynx et de 1 à 18 semaines Durée de la contagiosité dans les selles. Importance de la contagiosité Moyenne > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination à partir de lésions cutanées : - Lavage soigneux des mains. Mesures d’hygiène à prendre - Utilisation de gants jetables à usage unique pour effectuer les soins d’une dans la structure d’accueil lésion cutanée. Les gants doivent être retirés et jetés avant de toucher tout autre objet (cahier, crayon, téléphone…). - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Non* > Antiviraux locaux. Traitement courant > Traitement symptomatique : - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant,. - Antalgiques pour calmer la douleur. > Les lésions cutanées doivent être protégées en présence d’enfants ayant un eczéma atopique (sujets à risque). Commentaires > Éviter les contacts entre sujets atteints et sujets à risque. * Pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 21
Impétigo Origine de l’infection Bactérienne Par contact direct avec une lésion cutanée, du matériel contaminé (linge…) Mode de contamination ou des mains souillées. Durée de la contagiosité Jusqu’à 48 heures après le début de l’antibiothérapie. Importance de la contagiosité Moyenne ou faible selon le type de bactérie. > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination à partir de lésions cutanées : - Lavage soigneux des mains. Mesures d’hygiène à prendre - Utilisation de gants jetables à usage unique pour effectuer les soins dans la structure d’accueil d’une lésion cutanée. Les gants doivent être retirés et jetés avant de toucher tout autre objet (cahier, crayon, téléphone…). - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. > Non, si les lésions sont protégées. Éviction de l’enfant > Oui, pendant 72 heures après le début de l’antibiothérapie si les lésions sont trop étendues et ne peuvent être protégées. > Antibiothérapie Traitement courant > Traitement symptomatique : - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. Commentaires Bien couvrir les lésions avec des pansements. 22
I nfections invasives à méningocoque Origine de l’infection Bactérienne Mode de contamination Sécrétions oro-pharyngées (salive). 10 jours avant le début de la maladie et jusqu’à 24 heures après le début Durée de la contagiosité du traitement. Importance de la contagiosité Faible > En cas d’infection invasive à méningocoque : - Tout cas doit être signalé sans délai et par tout moyen à l’autorité sanitaire. - Les mesures préventives sont mises en place par les médecins inspecteurs Mesures d’hygiène à prendre de santé publique de la DDASS en collaboration avec le médecin de la dans la structure d’accueil collectivité. - Recherche des sujets en contact. - Mise en œuvre des mesures de prophylaxie7, suivant la circulaire en vigueur. Éviction de l’enfant Hospitalisation > Pour le sujet malade, antibiothérapie à but curatif. Traitement courant > Pour les sujets en contact, antibiothérapie à but prophylactique. > L’IIM est une maladie à déclaration obligatoire. > La forme la plus connue d’infection invasive à méningocoque est la méningite à méningocoque. Commentaires > La vaccination contre le méningocoque est recommandée chez les jeunes enfants accueillis en collectivité. > Le calendrier vaccinal est disponible sur le site du Ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/vaccins/quand_vac.htm 7/ Les mesures de prophylaxie visent à empêcher l’apparition ou la propagation d’une maladie chez une autre personne, même si celle-ci ne présente aucun symptôme. 23
Maladie pieds-mains-bouche Origine de l’infection Virale > Sécrétions respiratoires et oropharyngées (salive). Mode de contamination > Par contact fécal oral. > Le virus persiste de : Durée de la contagiosité - 1 à 4 semaines dans l’oropharynx. - 1 à 18 semaines dans les selles. Importance de la contagiosité Forte > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions oro-pharyngées : - Lavage soigneux des mains. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les selles : - Lavage soigneux des mains, de préférence avec une solution Mesures d’hygiène à prendre hydroalcoolique, particulièrement après passage aux toilettes, après avoir dans la structure d’accueil changé un enfant, avant la préparation des repas et des biberons et avant de donner à manger aux enfants. - En cas de manipulation de tout objet ou matériel souillé par les selles, utilisation de gants jetables. Les placer dans des sacs hermétiques fermés afin qu’ils soient lavés, désinfectés ou jetés. - Nettoyage soigneux des matelas de change et des lits souillés. Éviction de l’enfant Non > Traitement symptomatique : Traitement courant - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. Commentaires Les enfants sont particulièrement exposés à la maladie pieds-mains-bouche. 24
Mégalérythème épidémique (5 e maladie) Origine de l’infection Virale > Sécrétions respiratoires. Mode de contamination > Sang infecté. Durée de la contagiosité De 3 à 7 jours avant l’apparition des premiers boutons. Importance de la contagiosité Moyenne > En cas de mégalérythème : - Le mégalérythème épidémique présentant un risque pour les femmes enceintes, informer le personnel et les parents des autres enfants de l’existence d’un cas dans la collectivité. - Recommander aux femmes enceintes et aux personnes atteintes d’anémie hémolytique de consulter leur médecin. > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires : - Lavage soigneux des mains. - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage Mesures d’hygiène à prendre unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. dans la structure d’accueil - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. > Mesures d’hygiène à appliquer pour les pathologies dues à une contamination par du sang : - En cas de plaie, lors de soins dispensés, lavage soigneux des mains et port de gants jetables. - Désinfection des surfaces souillées et du matériel. - En cas de contact avec la peau, nettoyage immédiat à l'eau et au savon, rinçage puis désinfection. - En cas de contact avec une muqueuse, rinçage abondant au sérum physiologique ou à l'eau. Éviction de l’enfant Non > Traitement symptomatique : Traitement courant - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. > Le mégalérythème épidémique présente un risque particulier pour les femmes enceintes et les personnes atteintes d’anémie hémolytique. Commentaires > Des mesures spécifiques doivent donc être prises pour éviter tout contact des sujets « à risque » avec les enfants malades. Mais attention : la période de contagiosité débutant souvent avant l’apparition de l’éruption, ces mesures ne préviennent pas la totalité des risques. 25
Méningite virale Origine de l’infection Virale > Sécrétions respiratoires. Mode de contamination > Selles Durée de la contagiosité Variable Importance de la contagiosité Faible à forte. > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires : - Nettoyage soigneux des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage soigneux des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par Mesures d’hygiène à prendre les selles : dans la structure d’accueil - Lavage soigneux des mains, particulièrement après passage aux toilettes, après avoir changé un enfant, avant la préparation des repas et des biberons et avant de donner à manger aux enfants. Ce lavage de mains demeure un moyen essentiel de prévention de la transmission de l’infection. - Utilisation de gants jetables pour manipulation de tout objet ou matériel souillé par les selles. Les placer dans des sacs hermétiques fermés afin qu’ils soient lavés, désinfectés ou jetés. - Nettoyage soigneux des matelas de change et des lits souillés. Éviction de l’enfant Non > Traitement symptomatique : - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. Traitement courant - Antalgiques pour calmer la douleur. > Les méningites sont d’origine virale dans 80 % des cas. Commentaires > Pour la méningite à méningocoque, se reporter à la fiche « Infections invasives à méningocoque » page 23. 26
Molluscum contagiosum Origine de l’infection Virale Mode de contamination Par contact direct avec une lésion cutanée. Durée de la contagiosité Jusqu’à guérison des lésions cutanées. Importance de la contagiosité Moyenne > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination à partir de lésions cutanées : - Lavage soigneux des mains. - Utilisation de gants jetables à usage unique pour effectuer les soins Mesures d’hygiène à prendre d’une lésion cutanée. Les gants doivent être retirés et jetés avant de dans la structure d’accueil toucher tout autre objet (cahier, crayon, téléphone…). - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Non Traitement courant Pas de traitement spécifique. > Le molluscum contagiosum présente un risque de gravité pour les enfants atteints d’eczéma atopique. Commentaires > Il est recommandé aux personnes en contact avec l’enfant atteint de consulter leur médecin. 27
Oreillons Origine de l’infection Virale > Sécrétions respiratoires. Mode de contamination > Salive Durée de la contagiosité De 7 jours avant à 9 jours après le début de la parotidite8. Importance de la contagiosité Moyenne > En cas d’oreillons : - Informer le personnel de la collectivité et les parents de l’existence d’un cas dans la collectivité. - Recommander aux sujets en contact avec les enfants non vaccinés et n’ayant pas contracté la maladie, de consulter leur médecin pour une éventuelle vaccination. Mesures d’hygiène à prendre dans la structure d’accueil > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires : - Lavage soigneux des mains. - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Oui, pendant 9 jours à partir de l’apparition de la parotidite9. > Traitement symptomatique : Traitement courant - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. - Antalgiques pour calmer la douleur. > Les oreillons présentent un risque de gravité chez les adultes masculins non immunisés. Commentaires > La vaccination contre les oreillons est recommandée. > Le calendrier vaccinal est disponible sur le site du Ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/vaccins/quand_vac.htm 8/ Inflammation de la glande parotide, manifestation classique des oreillons. 9/ Cf. note précédente. 28
Otite (moyenne aiguë) Otite virale Otite bactérienne Origine de l’infection Virale Bactérienne Mode de contamination Sécrétions respiratoires. Durée de la contagiosité Variable. Peut débuter avant le mal d’oreilles et se prolonger au-delà. Importance de la contagiosité Forte > Mesures d’hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires : - Lavage soigneux des mains après nettoyage d’un écoulement auriculaire, Mesures d’hygiène à prendre - Nettoyage des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage dans la structure d’accueil unique jetés dans une poubelle munie d’un couvercle. - Lavage des surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade. Éviction de l’enfant Non* > Antibiothérapie si nécessaire, plus systématique chez l’enfant de moins de 2 ans. Traitement courant > Traitement symptomatique : - Antipyrétiques pour améliorer le confort de l’enfant. - Antalgiques pour calmer la douleur. Les otites moyennes aiguës sont Les otites moyennes aiguës sont Commentaires d’origine virale dans 30 à 40 % d’origine bactérienne dans 60 à 70 % des cas. des cas. * Pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 29
Vous pouvez aussi lire