EXCELLENCE QUÉBEC UNE ÉCONOMIE FONDÉE SUR LE SAVOIR ET L'INNOVATION - BIBLIOTHÈQUE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE ...
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Un Québec innovant, compétitif et créateur de richesse pour tous Population : • 8,1 millions d’habitants Superficie : • 1 667 441 km 2 Trois fois la France et presque cinq fois le Japon Le Québec est la plus grande province canadienne. PIB en 2012 : • 357,5 milliards de dollars Ce qui représente près de 20 % de l’économie du Canada. PIB par habitant en 2012 : • 44 386 $ Exportations de biens et services en 2012 (internationales et interprovinciales) : • 163,3 milliards de dollars Importations de biens et services en 2012 (internationales et interprovinciales) : • 190,8 milliards de dollars EXPORTATIONS DE MARCHANDISES DU QUÉBEC, 2012 ++ États-Unis 68,5 % ++ Europe et CEI* 13,5 % ++ Asie et Océanie 9,8 % ++ Amérique latine et Antilles** 4,6 % ++ Afrique et Moyen-Orient 3,5 % IMPORTATIONS DE MARCHANDISES AU QUÉBEC, 2012 ++ États-Unis 29,9 % ++ Europe et CEI* 28,9 % statistiques ++ Asie et Océanie 20,7 % ++ Amérique latine et Antilles** 8,0 % ++ Afrique et Moyen-Orient 11,6 % * Communauté des États indépendants ** Incluant le Mexique
statistiques Secteurs de pointe : Un Québec innovant, compétitif et créateur ++ industrie aérospatiale de richesse pour tous ++ bioalimentaire ++ énergie ++ environnement ++ design industriel ++ mines ++ mode et vêtement ++ recherche et innovation ++ sciences de la vie ++ technologies de l’information et des communications ++ transport terrestre ++ construction Le Québec, c’est aussi : ++ le marché de l’ALÉNA — 464 millions de consommateurs ; ++ une main-d’œuvre instruite — près de 83 % de la population de 15 à 64 ans détient un diplôme d’études secondaires ou plus ; ++ une population polyglotte — 46,7 % des Québécois maîtrisent au moins deux langues, et plus de 10 % en parlent trois ou plus (Recen- sement 2006). international.gouv.qc.ca/excellenceqc
Secteurs d’excellence Le Québec excelle dans de multiples industries grâce, en partie, à des compé- tences spécialisées et à une main-d’œuvre qualifiée. Le savoir-faire québécois est reconnu mondialement, tout comme sa créativité foisonnante. De plus, le Québec bénéficie d’une forte concentration de connaissances spécia- lisées s’appuyant sur de nombreux éta- blissements collégiaux et universitaires, de même que sur des infrastructures de recherche mises en place dans des sec- teurs stratégiques. En position de tête dans plusieurs do- maines, le Québec est un bassin fertile de talents et de richesses à exploiter.
industrie Aérospatiale Déployez vos ailes Montréal figure parmi les plus grands centres aérospatiaux du monde, avec Seattle, Toulouse et Wichita. L’aérospatiale québécoise, classée sixième au monde pour son effectif, est sans conteste l’une des indus- tries les mieux structurées de l’économie. Avec la présence de plusieurs leaders mondiaux, une main-d’œuvre et des équipementiers de classe mondiale, le Québec est assurément en tête de liste de l’industrie. Le gouvernement du Québec soutient les travaux de R et D des entreprises par le biais du Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ).
industrie Aérospatiale Profil ++ Plus de 200 entreprises, dont une quinzaine de maîtres d’œuvre et d’équipementiers, et près de 200 sous-traitants ou fabricants de produits. ++ En2012, 42 550 emplois, des ventes de 12,2 G$ et une croissance moyenne de 5,7 %. ++ Environ 55 % des ventes totales du Canada. ++ Environ 70 % de la R et D canadienne en aérospatiale se trouve dans la grande région de Montréal. ++ Une production québécoise exportée dans une proportion de plus de 80 %. Forces ++ L’une des forces de l’industrie québécoise de l’aérospatiale repose sur la présence de plusieurs maîtres d’œuvre et d’équipementiers de classe industrie Aérospatiale Déployez vos ailes mondiale. L’offre du Québec est unique au monde par sa diversité : • avions commerciaux (régionaux et d’affaires) • hélicoptères civils • avions légers et ultralégers • turbomoteurs et turboréacteurs • simulateurs de vol, de tour de contrôle et d’avionique • avionique • trains d’atterrissage • satellites de communication ++ L’industrieaérospatiale québécoise s’appuie sur une main-d’œuvre hautement qualifiée et diversifiée. Pour la former, le Québec compte sur deux écoles et deux collèges spécialisés ainsi que sur cinq universités ayant des spécialisations en aérospatiale. ++ Les sous-traitants et les fournisseurs offrent une gamme complète de spécialités, qui vont de l’usinage de pièces aux logiciels les plus sophistiqués, en passant par le traitement de surface, les matériaux composites, le grenaillage, le prototypage rapide, l’hydraulique, l’avionique et l’électro-optique. Là où la créativité donne des résultats ++ Les avions CSeries, mis au point et assemblés au Québec par Bombardier Aéronautique, bénéficieront des percées technologiques les plus récentes et seront les appareils les plus écologiques de leur L’aérospatiale catégorie grâce à leur faible consommation d’énergie : moins de trois québécoise, classée litres de carburant par passager par 100 km. sixième au monde ++ Les pilotes des principales lignes aériennes sont formés dans des simu- pour ses effectifs, lateurs de vol CAE, tandis que les contrôleurs aériens le sont dans les est sans conteste simulateurs de tour de contrôle d’Adacel. l’une des industries ++ Le calculateur anémométrique d’Air Data de Montréal a été choisi par les mieux structurées plusieurs constructeurs (américains et européens) d’avions sans pilote. de l’économie.
industrie Aérospatiale Prospérez au sein d’un environnement aérospatial vertigineux AEROMART Montréal Ce congrès, qui se tient tous les deux ans à Montréal, réunit 1 200 par- ticipants de 18 pays. Depuis sa création à Toulouse, il y a 14 ans, AEROMART est devenu le premier rendez-vous mondial de l’industrie aéronautique conçu autour d’entretiens individuels préprogrammés entre les constructeurs, les équipementiers et l’ensemble des grappes de sous- traitance ou de fournisseurs de services aéronautiques. Organisations internationales Soulignons qu’à Montréal siègent plusieurs grandes organisations internationales liées au monde de l’aviation : ++ Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ++ Association internationale du transport aérien (IATA) ++ Institut international de formation en gestion aéronautique civile (IIFGA) ++ Société internationale de télécommunications aéronautiques (SITA) ++ Conseil international de l’aviation d’affaires (IBAC) ++ Conseil international des aéroports (ACI) Derniers investissements au Québec Générale Électrique (GE) du Canada a annoncé un investissement majeur à Bromont pour un nouveau centre de recherche dédié à la mise au point d’applications robotisées et de nouvelles techniques d’essais. La société française Aerolia SAS a également annoncé son implantation au Québec pour y concevoir et fabriquer les fuselages des nouveaux avions Global 7000 et 8000 de Bombardier. Projet mobilisateur de l’avion écologique Ce projet mobilisateur a été mis sur pied pour soutenir la position de leader du Québec en aéronautique dans un marché mondial en pleine mutation. Les constructeurs doivent dorénavant adapter leurs produits pour respecter les nouvelles règles visant la protection de l’environnement. Le projet fournira à l’industrie aérospatiale des technologies cruciales pour les modèles d’aéronefs qui seront conçus dans la prochaine décennie, des aéronefs plus écologiques, moins bruyants et moins énergivores. Il secteur clé s’inscrit dans une perspective de développement durable et contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Stratégie de développement de l’industrie aéronautique québécoise Lancée en 2006, cette stratégie a pour objectif de maintenir le leadership mondial des maîtres d’œuvre et des équipementiers québécois, et de favoriser la croissance de la sous-traitance et des fournisseurs. international.gouv.qc.ca/excellenceqc
Bioalimentaire Une industrie qui nourrit la prospérité du Québec Le savoir-faire, les technologies novatrices et la modernité caractérisent l’industrie bioalimentaire québécoise. Que ce soit en agriculture ou dans le secteur de la transformation, le Québec mise depuis longtemps sur son dynamisme et sur le développement durable de son industrie bioa- limentaire. Fort d’une expertise mondialement reconnue dans divers domaines de l’industrie, le Québec a mis la table pour les prochaines années et vise toujours l’excellence.
Bioalimentaire Profil ++ Plus de 2 000 établissements spécialisés dans la transformation des aliments et la préparation de boissons. ++ Près de 65 000 emplois. ++ Des livraisons de 23,2 milliards de dollars. ++ Près de 25 % des livraisons et de 26 % des emplois totaux du secteur canadien de la transformation. ++ Des investissements annuels moyens de 429 millions de dollars entre 2010 et 2012. ++ Des exportations dépassant les 6,1 milliards de dollars vers plus de 160 pays. Forces ++ Grâce à l’expertise acquise en matière de traçabilité, d’innocuité et de Bioalimentaire Une industrie qui nourrit la prospérité du Québec salubrité, le Québec est aujourd’hui reconnu comme l’un des chefs de file mondiaux dans ces domaines. ++ De nombreux spécialistes conduisent des recherches sur une grande variété de plantes, de produits d’origine animale ou marine, ainsi que sur des procédés permettant de les transformer. Relevant avec brio le défi des produits nutraceutiques et des aliments fonctionnels, le Québec s’impose de plus en plus comme un lieu d’implantation de premier ordre pour les entreprises relevant de ce secteur de pointe. ++ Créatifs,les chefs québécois s’illustrent dans la mise en valeur des produits alimentaires du Québec et de ses régions. Exemples de produits du Québec ++ Le Québec est reconnu comme un fournisseur de produits sains et de qualité imprégnés d’influences européennes et nord-américaines. Les exportations alimentaires du Québec comprennent notamment la viande de porc, le veau, le chocolat et d’autres préparations à base de cacao, les produits de l’érable, le soja, les boissons alcoolisées et non alcoolisées, les produits marins ainsi qu’une large gamme de produits à forte valeur ajoutée et de spécialité. ++ Le domaine de la fabrication des produits laitiers au Québec représente Que ce soit en 20 % de toutes les ventes de produits alimentaires transformés. On y agriculture, dans mène un grand nombre d’activités de R et D, dont certaines ont abouti à le secteur des la mise au point de produits à forte valeur ajoutée, comme les fractions pêches ou dans celui du lait et les nutraceutiques. de la transformation, le Québec mise depuis longtemps sur son dynamisme et sur le développe- ment durable de son industrie bioalimentaire.
Bioalimentaire Prospérez au sein d’un environnement fertile PROGRAMMES D’AIDE FINANCIÈRE SPÉCIFIQUES À L’INDUSTRIE Dans le but de renforcer la capacité concurrentielle de l’industrie alimen- taire québécoise, le gouvernement du Québec offre un éventail varié de programmes d’aide financière destinés à accompagner les entreprises de transformation alimentaire pour les aider à consolider leurs acquis et à percer sur de nouveaux marchés. L’avantage québécois En matière de transformation alimentaire, les avantages comparatifs du Québec sont : ++ de l’eau potable et de l’énergie en abondance ; ++ des coûts d’exploitation inférieurs à ceux des États-Unis, de la France, de l’Italie et de l’Allemagne, de même qu’à ceux du Japon, selon une étude de KPMG sur les choix concurrentiels ; ++ la présence d’une main-d’œuvre stable et compétente ; ++ un réseau exceptionnel de R et D ; ++ une fiscalité avantageuse. Regroupements Plusieurs regroupements d’entreprises de transformation alimentaire veillent à appuyer les initiatives de leurs membres, notamment : ++ Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) ; ++ Association québécoise des industries de nutrition animale et céréa- lière (AQINAC) ; ++ Groupe export agroalimentaire Québec-Canada (GEAQC) ; ++ Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ) ; ++ Association québécoise de l’Industrie de la Pêche (AQIP). secteur clé international.gouv.qc.ca/excellenceqc
énergie Une parfaite maîtrise de la haute tension Le secteur énergétique québécois est reconnu pour ses énergies re- nouvelables. L’électricité y est produite à plus de 90 % par la puissance hydraulique. Fort de ses réussites, le Québec se tourne vers d’autres défis. Il souhaite faire diminuer sa dépendance aux produits pétroliers importés, notamment en favorisant l’utilisation d’énergies de rempla- cement comme l’électricité, les carburants renouvelables ou encore le gaz naturel dans le secteur des transports, qui est presque captif à 100 % du pétrole pour satisfaire ses besoins. Le Québec entend égale- ment développer de façon durable les hydrocarbures présents sur son territoire pour ainsi renforcer la sécurité de ses approvisionnements, améliorer sa balance commerciale et en créer de la richesse.
ÉNERGIE forces HYDROÉLECTRICITÉ Comptant sur une population modeste de huit millions d’habitants, le Québec se classe au quatrième rang mondial en matière de production d’hydroélec- tricité. Cette ressource énergétique renouvelable est exploitable à un coût de revient figurant parmi les plus bas en Amérique du Nord. Disposant déjà d’une puissance de plus de 40 000 mégawatts (MW), le Québec poursuit des projets de nouvelles centrales, de rééquipement et de réfection qui ajouteront encore, au cours des prochaines années, à cette puissance. éolien Tout comme l’étendue de son territoire, le potentiel du Québec en énergie éolienne est considérable. Afin d’en tirer le plus grand profit, le Québec travaille à l’intégration de 4 000 MW de cette énergie au réseau. D’ici la fin 2013, la ÉNERGIE Une parfaite maîtrise de la haute tension puissance installée en énergie éolienne au Québec dépassera les 2 400 MW. BIOÉNERGIES Le Québec est actif dans le secteur des bioénergies. Il dispose d’environ 230 MW de capacité installée pour la production d’électricité à partir de la biomasse forestière et de plus de 50 MW à partir de biogaz. Six nouveaux projets, totalisant 145 MW, devraient être en opération d’ici 2015. Par ailleurs, le programme d’achat d’électricité produite à partir de projets de cogénération à la biomasse forestière résiduelle pourrait entraîner l’ajout de 132 MW. En matière de biocarburants, l’objectif du Québec d’intégrer 5 % d’éthanol dans l’essence consommée au Québec dès 2012 a été atteint. Pour y arriver, le gou- vernement a soutenu, en 2007, la mise en place d’une chaire de recherche indus- trielle sur l’éthanol cellulosique à l’Université de Sherbrooke. La même année, une usine de production d’éthanol à partir de maïs a été mise en exploitation. En 2013, sa production atteindra près de 165 millions de litres. Le Québec souhaite cependant remplacer progressivement l’éthanol de première génération par de l’éthanol produit à partir de matières résiduelles cellulosiques, plus respectueuses de l’environnement. L’expertise québécoise En 2012, une usine de production d’éthanol cellulosique a été mise en chantier en matière d’énergie grâce à une participation financière de 27 millions de dollars du gouvernement renouvelable est du Québec. Cette usine, dont la production débutera en 2015, aura une capacité reconnue et constitue de 40 millions de litres par année. une source de fierté. En 2011, le Québec a instauré un crédit d’impôt valide jusqu’au 1er avril 2018, pou- Fort de ses réussites vant atteindre 15 cents le litre pour l’éthanol cellulosique produit au Québec. Il avec l’hydroélectricité, soutient aussi plusieurs projets de biocarburants utilisant de nouveaux procédés le Québec souhaite de gazéification et de bioraffinage développés chez nous. aussi faire diminuer sa dépendance aux Le Québec produit également du biodiesel sur une base commerciale. Une usine produits pétroliers en assure la production de 45 millions de litres de biodiesel par année depuis 2005 favorisant l’efficacité à partir de matières grasses animales, d’huiles de cuisson recyclées, de graisses énergétique, la produc- de restaurant et d’autres huiles. Des remboursements de taxes sont offerts aux tion de biocarburants utilisateurs de biodiesel. L’évaluation du potentiel de production de biodiesel à et l’utilisation de partir de culture de microalgues est aussi en cours. véhicules électriques. VÉHICULES ÉLECTRIQUES En avril 2011, le Québec a lancé le Plan d’action 2011-2020 sur les véhicules électriques (vehiculeselectriques.gouv.qc.ca). En vertu de ce plan, les mesures suivantes ont été mises en place :
++ rabais à l’achat ou à la location pouvant atteindre 8 000 $ offert aux premiers ÉNERGIE acheteurs de véhicules hybrides ou électriques ; ++ instaurationd’une subvention pour l’achat et l’installation d’une borne de recharge à domicile ou à usage professionnel ; ++ appuis financiers importants pour favoriser la croissance d’une filière indus- trielle et l’attraction d’investissements étrangers ; ++ initiatives en vue d’accroître la part des déplacements effectués grâce à l’électricité sur le réseau québécois de transport collectif. EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE L’efficacité énergétique est au cœur des politiques énergétiques du Québec depuis trois décennies. En 2006, le gouvernement s’est fixé des cibles d’efficacité pour chaque filière énergétique à l’horizon 2015. Pour l’électricité, la cible, d’abord établie à 8 térawatts-heure (TWh), fut portée à 11 TWh en 2011 ; la cible d’effica- cité pour le gaz naturel est de 350 millions de mètres cubes, tandis qu’elle est de 2 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) pour les produits pétroliers. Un cadre législatif permet de planifier et de coordonner les efforts du gouver- nement et des distributeurs d’énergie ainsi que d’assurer le financement des programmes d’efficacité énergétique. HYDROCARBURES Le Québec bénéficie d’un potentiel prometteur en hydrocarbures, encore relative- ment peu exploré à ce jour. En effet, des bassins sédimentaires en Gaspésie, à l’île d’Anticosti, dans les basses-terres du Saint-Laurent, de même que dans le golfe du Saint-Laurent renferment des formations géologiques propices à la présence de pétrole et de gaz naturel. D’ici à ce que le Québec puisse s’affranchir de sa dépendance aux hydrocarbures, il entend mettre en valeur ce potentiel de manière responsable, en y appliquant les pratiques les mieux éprouvées pour préserver l’intégrité des écosystèmes de ces territoires. recherche et innovation Le Québec compte plusieurs centres de recherche spécialisés en énergie pour soutenir l’innovation et la croissance des entreprises du secteur de l’énergie pré- sentes sur son territoire, notamment : ++ l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) : le plus important centre de recherche des entreprises d’électricité en Amérique du Nord ; ++ le TechnoCentre éolien (Centre Corus), qui possède un site unique pour des projets de recherche, de développement et de transfert technologique en conditions nordiques ; ++ le Réseau de recherche sur les bâtiments solaires, piloté par l’Université Concordia ; ++ l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) , spécialisé dans la recherche sur la production et le stockage de l’hydrogène ; secteur clé ++ la Chaire de recherche industrielle sur l’éthanol cellulosique de l’Université de Sherbrooke ; ++ le Centre d’excellence de la recherche sur les carburants de seconde généra- tion de l’Université McGill ; ++ le Centre de recherche en ingénierie de procédés – Bioraffinage (CRIP), lea- der dans le développement du potentiel de la biomasse pour la production d’énergie ; ++ le Centre de technologie thermique (CTT), mis sur pied afin de répondre aux besoins des concepteurs, des producteurs et des usagers d’équipements et des systèmes utilisant de l’énergie thermique. international.gouv.qc.ca/excellenceqc
Environnement Un Québec vert et prospère Le Québec figure parmi les économies appliquant les normes de protection de l’environnement les plus élevées, avec comme toile de fond le développement durable. Avec le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) et la Stratégie gouvernementale d’adaptation aux changements climatiques, le Québec agit désormais sur deux fronts : réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25 % en 2020 par rapport à 1990 et accroître sa capacité d’adaptation devant les incidences des changements climatiques. De plus, ses politiques environnementales dans la gestion des matières résiduelles et de l’eau, de même que sa procédure d’évaluation environne- mentale des grands projets, font du Québec un précurseur dans le domaine. Ce leadership se retrouve également au cœur de son secteur industriel, au sein duquel des fabricants et des fournisseurs de services offrent une grande variété de solutions et de produits innovants qui aident l’industrie à relever les défis d’une économie durable.
Environnement Profil ++ 1 500 entreprises. ++ 28 000 emplois verts. ++ 8 milliards de dollars de revenus environnementaux. ++ Ventes de biens et services environnementaux hors Québec : 3 milliards de dollars, dont plus de la moitié vers le reste du Canada et les États-Unis. Forces ++ Champs d’expertise du Québec : • gestion de l’eau : eau potable et eaux usées, municipales (notamment résidences isolées) ou industrielles ; • gestion des matières résiduelles : équipements de tri et de manu- tention, conditionnement, récupération et recyclage ; Environnement Un Québec vert et prospère • traitement de l’air ambiant et des émissions atmosphériques ; • technologies pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ; • efficacité énergétique ; • équipements pour la mesure et le contrôle des rejets ; • traitement des sols et des eaux souterraines, réhabilitation de sites contaminés ; • analyse de cycle de vie ; • traitement et valorisation énergétique et agronomique des biomasses (boues municipales, boues des papetières, lisiers, biogaz). ++ L’expertise reconnue dans des secteurs tels que les mines, les alumi- neries, l’agriculture, les pâtes et papiers et l’hydroélectricité favorise la diffusion du savoir-faire et des technologies québécoises partout dans le monde. ++ Plusieurs entreprises sont actives sur le marché du carbone et réalisent des projets qui permettent de générer des crédits d’émissions. Là où la créativité donne des résultats ++ Le système VamoxMD, mis au point par Biothermica, est une technolo- Le Québec gie qui favorise la destruction sécuritaire du méthane présent dans les figure parmi mines de charbon, même en faible concentration et, de ce fait, assure les économies le financement du projet par la vente de crédits de carbone associés. appliquant les ++ La plateforme technologique intégrée de gazéification et de synthèse normes de protection catalytique d’Enerkem permet la transformation de divers types de rési- de l’environnement dus en biocarburants de deuxième génération. Par exemple, une tonne les plus élevées, de matières premières (matières résiduelles non recyclées et autres avec comme types de résidus) est convertie en 360 litres d’éthanol cellulosique, soit toile de fond le assez de carburant pour parcourir plus de 2 500 kilomètres en voiture. développement durable. ++ EcofloMD, SegfloMC, RotofixMD, EcoprocessMC SBR et EcoprocessMC MBR sont des technologies mises au point et commercialisées par Premier Tech Aqua (PTA) pour le traitement autonome et décentralisé des eaux usées destinées aux particuliers, aux entreprises, aux collectivités et aux industries. Avec plus de 45 000 installations, PTA est sans contredit l’un des chefs de file de son industrie.
Environnement Prospérez au sein d’un environnement responsable Un Québec vert et prospère La Stratégie de développement de l’industrie québécoise de l’environne- ment et des technologies vertes vise à mettre en œuvre des programmes qui dégageront une force concertée favorisant à la fois l’atteinte d’objec- tifs environnementaux et la croissance d’une industrie apte à créer de la richesse « verte » au Québec. Développement durable Le Québec a adopté une loi sur le développement durable et un plan de développement durable. Il figure ainsi parmi les quelques entités poli- tiques dans le monde, dont certains États américains, le Luxembourg et la Belgique, à s’être donné une législation portant sur le développement durable. Recherche et développement Le Québec offre, pour les activités de R et D, le programme d’encourage- ments fiscaux le plus compétitif du Canada et l’un des meilleurs de tous les pays industrialisés. Ces mesures lui ont permis d’atteindre l’excellence dans le domaine des nouvelles technologies environnementales, tout en aidant les entreprises à renforcer leur performance et à s’imposer sur les marchés internationaux émergents. Marché du carbone Le marché du carbone prend de l’ampleur au Québec avec la création du Marché climatique de Montréal à la Bourse de Montréal. Après une première année de transition, commencée en janvier 2012, le Québec a mis en œuvre un système de plafonnement et d’échanges de droits d’émissions de carbone avec l’État de la Californie, qui fait aussi partie de la Western Climate Initiative (WCI). Americana Le Salon international des technologies environnementales AMERICANA, organisé par RÉSEAU environnement, le plus important regroupement de l’industrie environnementale au Québec, en était à sa dixième édition à Montréal en mars 2013. Il s’agit d’un forum d’échange de connaissances et d’expériences pratiques apportant des solutions à caractère économique et environnemental. secteur clé Écotech Québec Écotech Québec est la grappe des technologies propres du Québec, qui rassemble et mobilise l’industrie des technologies propres autour de six chantiers : innovation, cadre réglementaire et fiscal, financement, commercialisation, main-d’œuvre et rayonnement. international.gouv.qc.ca/excellenceqc
Design industriel Outil stratégique de compétitivité Le Québec mise sur l’innovation pour s’illustrer sur les marchés local et international des pays à faibles coûts de production. L’utilisation du design industriel, en conjonction avec le recours aux technologies de pointe, peut favoriser la mise en place d’une base manufacturière solide, nécessaire à une économie diversifiée. En travaillant de concert avec des designers industriels, les entreprises québécoises s’assurent d’offrir des produits de qualité à des prix compétitifs.
Design industriel Profil ++ On dénombrait au Québec 3 180 designers industriels en 2006. ++ Le Québec occupe une place prépondérante dans ce secteur au Canada en regroupant près de 31 % des designers industriels du pays. ++ Six institutions universitaires et collégiales offrent des programmes d’enseignement en design industriel. Forces ++ L’utilisation du design industriel permet aux entreprises québécoises d’augmenter leur créativité, de diversifier leur gamme de produits et de développer une culture de la qualité. Nos statistiques montrent que 57 % des entreprises qui ont eu recours au design industriel ont augmenté leur chiffre d’affaires, et 42 %, leurs exportations. ++ Plusieurs secteurs industriels utilisent le design industriel, les principaux Design industriel Outil stratégique de compétitivité étant ceux des produits électroniques, du plastique et du caoutchouc, ainsi que celui du matériel de transport. Mais ce sont ceux de la fabrication de meubles et de produits connexes qui en font le plus grand usage. Là où la créativité donne des résultats ++ BIXI, fabriqué par Cycles Devinci, est le premier vélo entièrement qué- bécois conçu pour la location en libre-service dans les aires urbaines. Le designer Michel Dallaire a pris en considération, au cours de la conception du produit, la robustesse, l’adaptabilité à la morphologie du plus grand nombre d’utilisateurs, un poids limité, un entreposage fonctionnel pour les mois d’hiver, une maintenance facilitée, tout en évitant l’accès aux pièces mécaniques par les utilisateurs. ++ Capsul, produit conçu par Laurent Carrier, Bernard Daoust et Kurt Hibchen, a été lancé par Toboggan Design. Ce « portefeuille réinventé » se distingue par sa conception unique, sa convivialité et sa durabilité remarquable. Fait d’une seule pièce de polypropylène, une matière plastique non toxique et recyclable, Capsul ne nécessite aucun assemblage. Entièrement conçu et fabriqué au Québec, il a déjà été vendu à plus de 100 000 exemplaires au Canada et dans plusieurs autres points de vente dans le monde entier. ++ Nathalie Barcelo, designer industrielle et présidente de Bloco, a créé des jouets éducatifs dont le concept permet de construire, à l’aide de connecteurs de plastique et de pièces aux formes variées, des créations en 3D ou à plat. Le produit se caractérise par la variété des formes et des couleurs de ses pièces. En élargissant son réseau de distribution, Bloco a doublé ses ventes à l’étranger. ++ C’est le travail collaboratif d’une équipe multidisciplinaire de BRP qui a permis de résoudre les problèmes liés au casque de motoneige. Les Le Québec ventes ont triplé, allant de 10 000 casques par année à 33 000, et ce, mise sur le design en passant de 13 variantes à seulement deux. industriel pour innover et s’illustrer sur les marchés local et international.
Design industriel Prospérez au sein d’un environnement stimulant Programme d’aide gouvernementale Le gouvernement du Québec peut accorder à une entreprise un crédit d’impôt relatif aux dépenses salariales engagées à l’interne pour un designer industriel ou aux dépenses d’honoraires ou de redevances d’un designer externe (consultant). Association des designers industriels du Québec (ADIQ) Fondée en 1964, l’Association compte environ 300 membres, ce qui en fait l’association en design industriel la plus importante du Canada. Elle favorise la reconnaissance et l’avancement des professionnels du design industriel. Mission Design Mission Design, organisme à but non lucratif, a pour vocation la pro- motion du design et sa valorisation comme moyen de développement économique du Québec. Sa mission consiste à stimuler la demande et l’appropriation du design en tant que composante de l’innovation et de la compétitivité dans les entreprises et les organismes publics du Québec et, de plus, à anticiper les grands courants mondiaux de manière à assurer le positionnement stratégique du design québécois à l’échelle nationale et internationale. ÉCOCONCEPTION L’École de design industriel de l’Université de Montréal dispose d’experts au Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) qui peuvent guider une entreprise dans l’analyse du cycle de vie de ses produits. secteur clé international.gouv.qc.ca/excellenceqc
Mines Une industrie à explorer sur le vaste territoire québécois Le Québec est reconnu internationalement pour son excellence dans le domaine minier. En effet, depuis plusieurs années, l’Institut Fraser de Vancouver place le Québec parmi les meilleurs environnements où effectuer des activités d’exploration minière en raison de son climat d’investissement favorable, de ses politiques et de son potentiel minéral. Avec un développement minier durable qui s’appuie sur son savoir-faire, le Québec s’est taillé une place enviable au sein de l’industrie.
Mines Profil ++ Plus de 350 établissements dans l’extraction et plus de 250 dans l’exploration minière. ++ 18 000 emplois directs et pratiquement autant d’emplois indirects. ++ Plus de 1 000 000 de mètres de forage au diamant ont été effectués à des fins d’exploration minière. ++ Les livraisons d’or ont atteint 920 000 onces. ++ Les travaux d’exploration et de mise en valeur ont engendré des dé- penses de 696 millions de dollars selon les données de l’Institut de la statistique du Québec. ++ Les investissements miniers ont atteint un sommet historique de 4,1 milliards de dollars, soit une hausse de 5 % par rapport à 2011. ++ La valeur des livraisons minérales du Québec a atteint 8,2 milliards de Mines Une industrie à explorer sur le vaste territoire québécois dollars, bien au-dessus des niveaux observés au début des années 2000 (3 à 4 milliards de dollars). ++ Plusieurs sociétés minières ont d’importants projets d’investissement concernant l’expansion de leurs mines actives ou la mise en exploitation de nouvelles mines. Plusieurs projets majeurs ont déjà été annoncés, alors que d’autres devraient l’être dans les prochaines années. Ces pro- jets portent sur des substances que le Québec produit déjà, comme le minerai de fer, l’or ou le nickel, ainsi que de nouvelles substances qui ne sont pas produites actuellement au Québec, comme le lithium, les terres rares, le diamant ou le graphite. Prospérez au sein d’un environnement dynamique Stratégie minérale du Québec La stratégie minérale du Québec, annoncée en juin 2009, prend appui sur le savoir-faire acquis pendant des générations en matière d’exploration et d’exploitation minière, et projette le Québec dans l’avenir en assurant un développement minier durable. La stratégie minérale se déploie en trois grandes orientations : créer de la richesse et préparer l’avenir du secteur minier québécois ; assurer un développement minéral respectueux de l’envi- ronnement ; et favoriser une mise en valeur des ressources minérales associée aux collectivités et intégrée dans le milieu. DÉVELOPPEMENT NORDIQUE Le Nord québécois renferme un potentiel minéral d’une richesse incomparable. Le développement nordique vise le développement durable des ressources Avec un développe- énergétiques, minières, forestières, fauniques, touristiques et bioalimentaires ment minier durable en préconisant l’adoption de mesures concrètes pour mettre en valeur le qui s’appuie sur potentiel économique de ces ressources. Le secteur minier constituera un son savoir-faire, véritable moteur de création de richesse. le Québec s’est taillé une place enviable au sein de l’industrie.
Mines Une industrie compétitive En plus de posséder une main-d’œuvre compétente, des établissements de formation, des centres de recherche spécialisés de même que des regroupements et consortiums destinés à la recherche minérale, le Qué- bec est un leader mondial dans le domaine de l’acquisition de données géoscientifiques. Ces forces conduisent à la mise au point de nombreuses innovations qui aident l’industrie minière québécoise à demeurer com- pétitive à l’échelle mondiale. Des créneaux d’avenir Le Québec se distingue par le dynamisme de projets d’exploration et d’exploitation minières axés sur des minéraux à la base de technologies vertes comme le lithium, les terres rares ou le graphite. Ces projets s’ins- crivent bien dans la foulée des plans d’action gouvernementaux sur les véhicules électriques et les énergies vertes. RÉGIME D’IMPOSITION ET Incitatifs fiscaux Le gouvernement du Québec contribue à assurer la compétitivité de l’industrie minière et la viabilité de ce secteur en favorisant les activités d’exploration, d’exploitation et de transformation. À titre d’exemple, dans son budget 2013-2014, le gouvernement du Québec a annoncé la mise en place d’un congé fiscal de dix ans pour les grands projets d’investissement. Cette mesure s’applique à toute entreprise qui investit au moins 300 millions de dollars pour la réalisation d’un projet dans le secteur manufacturier, le commerce de gros, l’entreposage, les centres de distribution à valeur ajoutée ainsi que le traitement et l’hébergement de données. Les investissements visant la transformation des ressources naturelles bénéficient aussi de cette mesure. La valeur du congé fiscal ne peut excéder 15 % du total des dépenses d’investissement admissibles. PARTICIPATION FINANCIÈRE DU GOUVERNEMENT Le gouvernement du Québec a annoncé, dans le cadre du plan budgétaire 2012-2013, la création de Ressources Québec, filiale d’Investissement Québec, qui sera responsable de la prise de participations dans des entreprises exploitant les ressources naturelles dans le Nord québécois. L’enveloppe pour les prises de participation du gouvernement dans les secteurs miniers et des hydrocarbures est de plus de 1,2 milliard de dollars. Un processus pour assurer le bon déroulement des prises de participation gouvernementales a aussi été mis en place. Ainsi, il est prévu que la porte secteur clé d’entrée pour les entreprises ayant un projet d’investissement dans les mines ou dans les hydrocarbures soit Ressources Québec, en collaboration avec le ministère des Finances et de l’Économie. international.gouv.qc.ca/excellenceqc
MODE ET Vêtement Une industrie clé pour le Québec et pour Montréal Montréal est l’un des centres de production vestimentaire les plus im- portants en Amérique du Nord, avec Los Angeles et New York. L’indus- trie de la mode à Montréal se démarque à l’échelle internationale par l’innovation, le design et la commercialisation de ses produits. Près des trois quarts des emplois et des établissements présents au Québec sont concentrés dans la grande région de Montréal, ce qui fait de l’industrie de l’habillement un important employeur manufacturier.
MODE ET Vêtement Profil ++ Plus de 28 000 emplois (48 % des emplois canadiens). ++ Des ventes totalisant 6,9 milliards de dollars. ++ Des exportations atteignant 514 millions de dollars. ++ 1 846 établissements. ++ Avec 70 % des établissements, Montréal est le troisième plus grand centre de fabrication et de commerce de gros d’habillement en Amé- rique du Nord. ++ 51 % des emplois découlent des entreprises manufacturières. Forces ++ Une riche histoire de production qui assure à l’industrie une solide base MODE ET Vêtement Une industrie clé pour le Québec et pour Montréal manufacturière. ++ Un vaste potentiel de R et D grâce à deux centres de transfert techno- logique (CTT et Vestechpro). ++ Une bonne expérience d’exportation vers les marchés étatsuniens et de plus en plus vers divers territoires dans le monde. ++ Un bassin important et diversifié d’entreprises performantes et d’acteurs de soutien – établissements d’enseignement, associations industrielles, organisations de promotion ou d’appui à la recherche, etc. – qui forment la filière industrielle de la mode et du vêtement. ++ Une capacité de commercialisation par l’entremise de bannières impor- tantes (chaînes de magasins) et de marques, ici et à l’étranger. Sont québécois ++ Marie Saint Pierre ++ Aldo ++ Soïa & Kyo ++ Vêtements de Sport Gildan ++ Vêtements Peerless ++ De nombreuses bannières et marques, dont : La Vie en Rose, Rudsak, Dynamite, Garage, Souris Mini, Le Château, Parasuco et Harricana. Prospérez au sein d’un environnement dynamique Crédit d’impôt pour le design de mode Un bassin important et diver- En plus de divers programmes d’aide financière, l’industrie a accès au crédit sifié d’entreprises d’impôt pour le design de mode. performantes dans la Ce crédit d’impôt vise à favoriser l’utilisation du design de mode comme fabrication, le design, moyen de recherche et d’innovation de produits afin de stimuler la crois- la mise en marché sance d’entreprises compétitives sur le marché mondialisé et de générer un et la distribution maximum de retombées économiques au Québec. de produits. À cet effet, le gouvernement du Québec peut accorder à une entreprise un crédit d’impôt relatif aux dépenses salariales engagées à l’interne pour un ou des designers de mode à son emploi ou aux dépenses d’honoraires d’un designer externe.
MODE ET Vêtement ORGANISMES DE SOUTIEN Le Québec compte de nombreux organismes visant à appuyer l’industrie, dont : ++ Le Bureau de la mode de Montréal, qui contribue à la promotion de la mode montréalaise avec les principaux acteurs de l’industrie ; ++ Le Centre collégial de transfert technologique des textiles, qui joue un rôle de premier plan dans le développement des entreprises textiles, géosynthétiques et paratextiles canadiennes ; ++ Le Conseil canadien de la fourrure, qui regroupe les différentes associations de l’industrie canadienne de la fourrure ; ++ Le Conseil des créateurs de mode du Québec, qui représente bon nombre de créateurs de mode du Québec ; ++ L’Institut des manufacturiers du vêtement du Québec, qui rassemble de nombreux dirigeants d’entreprises de vêtements ainsi que des entreprises proposant des produits et des services essentiels au secteur ; ++ Montréal Couture, qui soutient la mise en place de projets struc- turants visant à proposer des solutions novatrices qui améliorent l’offre pour la confection de vêtements moyen et haut de gamme dans la région de Montréal; ++ Vestechpro, un Centre collégial de transfert technologique de l’habil- lement qui met ses connaissances, son expertise et son expérience au service des entreprises. Principaux rendez-vous Le Québec est le lieu de différents rendez-vous en mode, dont : ++ La Semaine de mode de Montréal (SMM) dont les deux éditions annuelles permettent aux acheteurs et aux médias nationaux et internationaux de découvrir les nouvelles collections saisonnières des créateurs; ++ Le Festival de la mode et du design de Montréal (FMDM), une activité estivale visant à promouvoir les marques et le talent des créateurs québécois auprès du public et des médias; ++ L’Exposition nord-américaine fourrure et mode de Montréal (ENAFMM), l’un des principaux salons professionnels de la fourrure et de vêtements extérieurs de luxe en Amérique du Nord. Près d’une centaine d’exposants y présentent leur collection à des acheteurs secteur clé en provenance du Canada, des États-Unis, de la Russie et d’autres marchés consommateurs de produits de luxe. international.gouv.qc.ca/excellenceqc
Recherche et innovation Un Québec innovant et prospère En matière de recherche et d’innovation, le Québec fait preuve d’un dy- namisme remarquable. En 2010, il a enregistré le ratio d’investissements publics et privés en recherche et développement le plus important au Canada par rapport à son PIB. En phase avec le monde universitaire international, le Québec est en pleine ébullition et se positionne avanta- geusement dans le milieu scientifique mondial. En misant sur la recherche, la science et la technologie, il s’assure d’un développement économique prospère et porteur d’avenir.
Recherche et innovation Profil ++ Les dépenses intérieures totales en R et D (DIRD) se sont élevées à plus de 7,9 milliards de dollars en 2010, ce qui a représentait 26,5 % de la recherche au Canada. ++ Plusde 65 000 personnes travaillaient dans le secteur de la R et D en 2010, dont environ 43 000 chercheurs, soit 27,8 % des chercheurs canadiens. ++ En 2010, le Québec s’est classé au premier rang canadien quant au degré d’intensité de la R et D industrielle, qui s’est chiffré à 1,42 % du PIB, un ratio supérieur à la moyenne canadienne (0,91 %). ++ Près de 9 000 entreprises québécoises ont réalisé en 2009 de la R et D, ce qui représente 35,4 % des entreprises canadiennes. ++ Le milieu universitaire québécois rassemble 13 000 chercheurs répartis Recherche et innovation Un Québec innovant et prospère dans 18 établissements. ++ Le Québec loge trois des sept universités canadiennes les plus actives en recherche, soit l’Université de Montréal, l’Université McGill et l’Uni- versité Laval. Forces capital humain En 2010, le Québec comptait 29,4 % du personnel de R et D au Canada, ce qui est supérieur à son poids démographique de 23,2 %. En 2008, Montréal est la deuxième ville qui compte per capita le plus d’étudiants de niveau universitaire en Amérique du Nord, après Minneapolis. environnement d’affaires, fiscal et financier compétitif De 2007-2008 à 2012-2013, le gouvernement du Québec a investi, en appui à la recherche et l’innovation, 11,7 milliards de dollars, dont 6,8 milliards de dollars en crédits d’impôt et 4,9 milliards de dollars en aide directe en infras- tructures de recherche. En 2012, les investissements en capital de risque au Québec représentaient 28 % du total au Canada. C’est au Québec que le plus grand nombre de transactions au pays a été observé, soit 37,2 % des entreprises financées. À l’échelle internationale, le Québec offre l’un des programmes de crédits d’impôt les plus généreux au monde. En 2012, les investissements en capi- tal de risque au Québec représentaient 28 % du total au Canada. C’est au Québec que le plus grand nombre de transactions au pays a été observé, soit 37,2 % des entreprises financées. politiques gouvernementales en appui aux secteurs clés du Le Québec est la Québec province la plus dynamique du Des politiques sont en place pour soutenir le développement des secteurs Canada en matière porteurs, l’émergence de nouveaux secteurs de pointe ainsi que la consoli- de recherche et dation et la restructuration de secteurs en transition. d’innovation. champs d’expertise Les trois principaux secteurs de recherche au Québec sont : ++ les sciences de la vie ; ++ les technologies de l’information et des communications ; ++ l’industrie aérospatiale.
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