Foire aux questions Suivi mondial de la lutte contre le sida 2019 - unaids
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Table des matières Objectif de cette foire aux questions ...................................................................................................... 3 Questions générales................................................................................................................................ 3 Indicateur 8.1 « Total des dépenses VIH ».............................................................................................. 7 Spectrum ............................................................................................................................................... 12 Établissement du rapport d’avancement du pays ................................................................................ 16 2
Suivi mondial de la lutte contre le sida Objectif de cette foire aux questions Ce document fournit des réponses aux questions reçues fréquemment par le personnel des Nations unies, leurs homologues nationaux et les personnes référentes qui assurent le reporting mondial. Pour de plus amples informations sur le suivi mondial de la lutte contre le sida, merci de consulter notre site web (www.unaids.org/aidsreporting) ou de nous envoyer un e-mail à l’adresse aidsreporting@unaids.org. Questions générales Pourquoi l’ONUSIDA demande-t-elle des rapports d’avancement par pays en 2019? Dans la déclaration HLM 2016 (paragraphe 76), les pays sont convenus de « … fournir à l’Assemblée générale […] un rapport annuel sur les progrès accomplis dans la concrétisation des engagements pris dans la présente Déclaration… ». En 2019, chaque pays devra évaluer ses résultats par rapport aux objectifs fixés en 2016. Les données communiquées sont utilisées pour les évaluations nationales (notamment les demandes de subvention auprès du Fonds mondial et les actions de reprogrammation similaires), les évaluations régionales et une analyse au niveau mondial. Les données seront reprises dans les rapports de l’ONUSIDA, l’OMS et l’UNICEF en 2019. L’ensemble d’indicateurs a-t-il évolué depuis l’an dernier? L’ensemble d’indicateurs est sensiblement le même qu’en 2018 avec quelques modifications issues des recommandations du Groupe consultatif technique mondial de surveillance ; par ailleurs, un indicateur a été ajouté pour mieux suivre les dix engagements mondiaux et les objectifs élargis définis dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida. Cet indicateur est : 1.8 Volume de dépistage et taux de séropositivité VIH Quelle est la date limite de soumission du rapport 2019? Les données par pays doivent être soumises en ligne au plus tard le 1er avril 2019. Même si des rapports narratifs ne sont pas obligatoires, nous encourageons les pays à soumettre des synthèses descriptives par domaine d’engagement (voir plus de détails dans « Élaboration d’un rapport narratif » plus loin dans ce document). Les pays peuvent également partager tout rapport ou analyse narratif qu’ils auraient produit dans le cadre de leurs processus nationaux. Si une présentation devait être reçue après ces dates, l’ONUSIDA ne pourrait garantir que les données soient incluses dans le rapport mondial 2019. Quel est le format de présentation recommandé? Les rapports d’avancement des pays doivent être soumis en ligne à l’aide de l’outil de suivi de la lutte mondiale contre le sida. L’outil en ligne est disponible sur https://aidsreportingtool.unaids.org et sera accessible à partir de mi-février 2019. Un e-mail sera envoyé aux personnes référentes GAM lorsque la plate-forme sera disponible. Les documents de formation et les autres ressources sont disponibles sur http://www.unaids.org/aidsreporting. 3
Quel navigateur Internet dois-je utiliser? L’outil de reporting en ligne est conçu pour fonctionner au mieux avec les dernières versions des navigateurs les plus répandus, comme Internet Explorer, Chrome et Firefox. Avec les anciennes versions de navigateur, il pourrait y avoir quelques problèmes pour l’enregistrement et l’affichage des données. Quelles sont les informations présentes dans un rapport d’avancement de pays? Un rapport d’avancement de pays contient: Une page de garde avec les informations de contact. Les données relatives aux indicateurs mondialement utilisés pour suivre les progrès nationaux dans la riposte à l’épidémie de VIH (les pays peuvent choisir les indicateurs pertinents pour lesquels ils peuvent fournir des données). Les données correspondant aux Engagements nationaux et moyens d’action (NCPI). Des résumés descriptifs par domaine d’engagement ou d’autres rapports narratifs sur les progrès accomplis vis-à-vis des objectifs de la Déclaration politique des Nations unies de 2016 sur le VIH/sida (optionnel). Pour plus d’informations, veuillez consulter les Lignes directrices 2019 pour la surveillance mondiale du sida. Quels sont les indicateurs sur lesquels les pays sont tenus de rendre compte? Les pays doivent rendre compte de tous les indicateurs indiqués dans les lignes directrices. Cependant, si un objectif spécifique n’est pas prioritaire ou si les données spécifiques à cet indicateur ne sont pas disponibles, cela peut être précisé dans l’outil de reporting en ligne. Les progrès obtenus dans la riposte à l’épidémie de VIH sont mesurés comparativement à un ensemble de dix engagements mondiaux et d’objectifs élargis définis dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida. Ces engagements sont les suivants : 1. Garantir l’accès au traitement à 30 millions de personnes vivant avec le VIH par le respect des objectifs 90–90–90 en 2020 2. Éliminer les nouvelles infections par le VIH chez les enfants d’ici 2020 tout en s’assurant que 1,6 million d’enfants ont accès au traitement du VIH en 2018 3. Garantir l’accès aux options de prévention combinée – notamment la prophylaxie pré-exposition, la circoncision masculine médicale volontaire, la réduction des risques et la distribution de préservatifs – à au moins 90 % des individus en 2020, en particulier les jeunes femmes et les adolescentes dans les pays à haute prévalence et les populations clés (les hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres, les professionnels du sexe et leur clientèle, les consommateurs de drogues injectables et les prisonniers) 4
4. Éliminer les inégalités entre les sexes et mettre fin à toute forme de violence et de discrimination à l’encontre des femmes et des filles, des personnes vivant avec le VIH et des populations clés d’ici à 2020 5. S’assurer que 90 % des jeunes ont les compétences, les connaissances et la capacité pour se protéger contre le VIH et ont accès à des services de santé sexuelle et reproductive d’ici 2020, afin de réduire le nombre de nouvelles infections par le VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes en dessous de 100 000 par an 6. Garantir d’ici 2020 que 75 % des personnes vivant avec, soumises au risque ou affectées par le VIH bénéficient d’une protection sociale tenant compte du VIH 7. Garantir d’ici 2020 la gestion par la communauté d’au moins 30 % des services fournis 8. S’assurer que les investissements dans la prise en charge du VIH augmentent à 26 milliards de dollars d’ici 2020, dont un quart consacré à la prévention du VIH et 6 % aux accélérateurs sociaux 9. Permettre aux personnes vivant avec, soumises au risque ou affectées par le VIH de connaître leurs droits et d’accéder à la justice et à des services juridiques pour prévenir et contester les violations des droits de l’homme 10. S’engager à éviter l’isolement des individus atteints du sida grâce à des systèmes centrés sur les populations afin d’améliorer la couverture santé universelle, notamment le traitement de la tuberculose, du cancer du col de l’utérus et de l’hépatite B et C. Comment puis-je vérifier le contenu du dernier rapport de mon pays? Vous pouvez consulter les précédentes données de plusieurs manières : À l’aide de l’outil de reporting en ligne En consultant les rapports de pays : Rapport narratif : http://www.unaids.org/en/dataanalysis/knowyourresponse/countryprogressreports /2018countries Rapport NCPI : http://www.aidsinfoonline.org/ncpi En consultant les données dans la page web AIDSinfo : http://www.aidsinfo.unaids.org/ Ou encore sur la base de données en ligne AIDSinfo : http://www.aidsinfoonline.org/ Pour plus d’informations sur le dernier rapport et les indicateurs qui concernent les dépenses de lutte contre le sida, veuillez contacter AIDSspending@unaids.org. Les NCPI sont-ils inclus pour 2019? Oui, ils sont inclus pour 2019. Les Engagements nationaux et moyens d’action (NCPI) ont été révisés en 2015-2016 pour tirer profit de l’expérience de plus de 10 années de reporting NCPI et pour prendre en compte les Engagements de la Déclaration politique et les besoins actuels de données. Le questionnaire sur la Politique de l’OMS a également été intégré dans les NCPI révisés. Le questionnaire NCPI comprend deux parties, la partie A qui doit être remplie par les autorités nationales et la partie B qui doit être remplie par la société civile et les autres partenaires non gouvernementaux. Les pays sont invités à soumettre les NCPI tous les deux ans car les modifications de lois, politiques et régulations devraient être peu nombreuses sur cette période et l’intérêt d’un 5
suivi plus resserré semble limité. Le reporting complet le plus récent sur les NCPI remonte à 2017, avec un questionnaire intermédiaire inclus en 2018 et composé d’un sous-ensemble de questions liées à des politiques qui évoluent plus fréquemment. 6
Indicateur 8.1 « Total des dépenses VIH » Que mesure l’indicateur 8.1 « Total des dépenses VIH »? L’indicateur 8.1 « Total des dépenses VIH » mesure les progrès obtenus vis-à-vis de l’engagement 8 de la Réunion de haut niveau adopté dans la Déclaration politique 2016 sur le VIH/sida : « S’assurer que les investissements dans la prise en charge du VIH augmentent à 26 milliards de dollars d’ici 2020, dont un quart consacré à la prévention du VIH et 6 % aux accélérateurs sociaux ». Il reflète par ailleurs la majorité des dix engagements mondiaux en termes financiers et il est donc structuré en conséquence. L’indicateur doit être le résultat du recueil de données cohérentes et exhaustives sur les flux de financement et les dépenses pour le VIH. Il décrit l’affectation des ressources et les sources de financement dans le pays et peut être utilisé pour surveiller les modifications de priorités politiques et mettre en évidence certaines caractéristiques clés de la riposte. Cet indicateur est obtenu en complétant le modèle de Matrice de financement national sur l’outil en ligne GAM Catégories de dépenses liées au VIH par source de financement ; il fournit des informations essentielles au niveau national et mondial pour l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes. Une deuxième matrice doit être également complétée, qui inclura le détail des produits de base achetés et des dépenses effectuées avec les prix unitaires moyens. Quel est le principal outil de mesure? La méthodologie la plus complète qui permet un reporting détaillé des dépenses liées au VIH par programme et source de financement (et quatre autres variables) est l’Estimation nationale des dépenses relatives au sida (NASA). Nous recommandons d’utiliser la NASA comme outil principal de suivi des ressources VIH, une partie de ses résultats pouvant être copiée relativement facilement dans la Matrice de financement national et/ou l’outil de reporting en ligne. Sur un autre plan, le Système de comptes de la santé 2011 (SHA2011) – qui concerne tous les programmes – vise à identifier les dépenses des catégories de haut niveau du programme VIH correspondant aux catégories NASA-sida. Cependant, en fonction du modèle de l’étude, le Système de comptes de la santé 2011 peut être insuffisant pour indiquer systématiquement et avec le niveau de détail requis les dépenses liées au VIH ventilées par programme, qu’il s’agisse de rendre compte sur l’indicateur GAM 8.1 ou de suivre efficacement le programme VIH aux fins de gestion. La raison principale en est que l’enquête au niveau du prestataire recommandée pour un suivi complet des ressources pour le VIH (également appelé approche « ascendante ») n’est pas appliquée dans le SHA-2011. Le Système de comptes de la santé 2011 a des limitations supplémentaires pour la définition d’estimations fiables/répétables de la totalité des dépenses liées au VIH par les sources publiques domestiques dans le cas où il y a des coûts partagés sur plusieurs programmes, et en particulier lorsque le suivi ne couvre pas 100 % des programmes. Il fournit en effet, à partir des dossiers du gouvernement central, une estimation des dépenses affectées à la lutte contre le VIH par une approche « descendante » de flux de trésorerie ; cependant, dans la grande majorité des pays, les fonds affectés à la lutte contre le VIH ne représentent pas la totalité des dépenses gouvernementales en matière de VIH. L’essentiel des dépenses de santé non affectées est alors ajouté aux dépenses affectées à la lutte contre le VIH en appliquant des clés de répartition. Si un pays n’a pas mis en place un système complet de suivi des ressources VIH à l’aide des méthodes suggérées ci-dessus, un recueil de données ponctuel peut être effectué pour déterminer les dépenses réelles dans le cas où les données sont disponibles. Un recueil de données ponctuel doit répondre aux principes et approches des méthodologies comptables standard, même si le 7
niveau de détail est plus faible sur la répartition par programme. Dans ces cas-là, les pays doivent décrire en détail leur approche et préciser ce qui a été inclus ou exclu (p. ex. dépenses affectées à la lutte contre le VIH, produits de base, prestations de services, autres) et les incertitudes éventuelles sur les données. Toutefois, lorsque l’analyse du budget est utilisée pour rendre compte des dépenses liées au VIH et compléter la Matrice de financement national, il faut identifier avec soin les écarts entre les affectations budgétaires et les dépenses réelles ; il est donc recommandé de préciser explicitement la portée et les limites du reporting. La source principale d’information pour la deuxième matrice sur les produits de base pourrait être les systèmes d’information et de gestion logistique utilisés dans les pays pour suivre leurs achats de produits de base et le canal de distribution. Qu’est-ce qui est nécessaire pour rendre compte sur l’indicateur GAM 8.1 à l’aide des « comptes de la santé » (SHA 2011)? En l’absence de NASA et compte tenu des limitations actuellement connues sur le SHA 2011 décrites ci-dessus, le Système des comptes de la santé est recommandé comme méthodologie secondaire pour rendre compte sur l’indicateur 8.1. Il est à noter que 31 pays ont récemment adopté le SHA 2011 avec une répartition claire des budgets par maladie. Les résultats laissent à penser que ces pays fournissent des estimations sur la totalité des dépenses liées au VIH, alors que peu de données sur les dépenses du programme VIH sont disponibles. L’Organisation mondiale de la santé mentionne qu’à ce jour, seuls deux pays ont pu suivre efficacement les ressources affectées au VIH à l’aide du SHA 2011 en maîtrisant totalement les flux de financement et les dépenses liées au VIH répartis par programme. Cependant, l’expérimentation et le déploiement du SHA 2011 sont toujours en cours et les résultats ne sont pas encore dans le domaine public. Un mode de travail recommandé consiste à intégrer les catégories de dépenses NASA-sida ou les programmes VIH dans l’outil de production SHA 2011 et à suivre les dépenses liées au VIH en conséquence. Afin de s’assurer que le modèle d’étude permet de capturer les dépenses liées au VIH par catégorie de programme de manière exhaustive, l’enquête au niveau du prestataire et l’approche ascendante pour le recueil des données sont recommandées. Les limitations de l’approche descendante pour le suivi des ressources VIH et l’application de clés de répartition dans le SHA 2011 sont décrites ci-dessus. Si les données de base ne sont pas déjà disponibles dans les systèmes d’information du pays ou si elles n’ont pas été recueillies avec un niveau de détail suffisant, la ventilation par indicateur principal et sous-indicateur doit être estimée à l’aide d’une clé de répartition, mais cela aurait pour effet de limiter la fiabilité et la validité des données. Cependant, lorsque les informations issues du recueil des données et des analyses approfondies, comme celles fournies par la NASA, sont cohérentes avec les résultats du SHA-2011 et que les estimations sont stabilisées, on pourra s’autoriser une analyse approfondie tous les trois à cinq ans (en se basant sur la NASA) en effectuant des estimations de suivi intermédiaire à partir du SHA. La NASA et le SHA 2011 permettent-ils d’obtenir des détails suffisants sur les dépenses pour mener une évaluation économique et mesurer l’efficacité? 8
Si la NASA est effectuée dans le souci d’obtenir des informations après ventilation des données selon les principes de la comptabilité d’exercice et qu’elle permet de recueillir les six vecteurs pour décrire les éléments financiers, la consommation et les provisions, elle fournit suffisamment de données pour autoriser des analyses complémentaires. Les données fournies par le SHA-2011 permettent une analyse utile lorsqu’on s’intéresse au système de santé en tant qu’unité d’analyse au lieu du programme proprement dit. Qu’est-ce que la Matrice de financement national? La Matrice de financement national se présente sous la forme d’un tableau qui permet aux pays de rassembler les flux de financement et dépenses relatifs au VIH selon un système de classifications globales et mutuellement exclusives qui prend en compte les dix engagements mondiaux de la Déclaration politique 2016 sur le VIH/sida, ainsi que les autres domaines de programme. C’est un tableau à double entrée qui a deux composantes de base : Les catégories de dépenses liées au VIH (comment les dépenses sont affectées entre les différentes catégories de programmes) et les sources de financement (l’origine des fonds). La matrice inclut notamment dix domaines clés du programme VIH comme indiqué précédemment, ceux-ci étant ensuite ventilés par catégorie de programme. Les dix domaines clés du programme VIH de la Matrice de financement national sont : Traitement, soins et accompagnement Prévention de la transmission verticale du VIH Prévention (hors transmission verticale du VIH) Programmes sexospécifiques Programmes destinés aux enfants et adolescents Protection sociale Mobilisation de la communauté Gouvernance et pérennité Éléments facilitateurs essentiels Coinfection, diagnostic et traitement TB/VIH La très grande majorité des catégories de programmes dans la matrice sont tirées des catégories existantes décrites dans les recommandations précédentes, car celles-ci sont analysées depuis de nombreuses années et ont déjà fait partie de l’indicateur 6.1 du Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le sida précédemment en vigueur. Les sous-totaux par lignes et colonnes peuvent être utilisés pour rendre compte sur les huit catégories de programmes en tant qu’indicateurs de dépenses clés du GAM 2019. Ces mesures sont les suivantes: 8.1A Dépenses liées aux services de dépistage du VIH et de conseil 8.1B Dépenses liées aux traitements antirétroviraux 8.1C Dépenses liées au suivi des laboratoires en rapport avec le VIH 8.1D Dépenses liées à la co-infection TB/VIH 9
8.1E Dépenses liées aux cinq piliers de la prévention combinée (précisions ci-dessous) 8.1F Dépenses liées à la prévention de la transmission mère-enfant du VIH 8.1G Dépenses liées aux accélérateurs sociaux 8.1H Dépenses liées aux transferts d’argent pour les jeunes femmes et les jeunes filles Afin d’illustrer la cohérence avec les dix engagements mondiaux, les cinq piliers de la prévention combinée (sous-indicateur 8.1E) ont été intégrés dans le cadre d’action et de reporting (matrice), ce qui permet la comptabilisation et l’estimation d’« un quart de tous les investissements en faveur de la prévention dans les pays à revenu faible et intermédiaire en tant que moyenne mondiale » (car il ne s’agit pas de références propres au pays). Les programmes suivants représentent les cinq piliers de la prévention combinée au titre du sous-indicateur 8.1E : a) Programme de distribution de préservatifs, b) Prophylaxie pré-exposition pour les groupes de populations présentant le risque le plus élevé, notamment les populations clés, les jeunes femmes et les adolescentes dans les pays à haute prévalence, et les couples sérodiscordants, c) Circoncision masculine médicale volontaire dans les pays à haute prévalence, d) Ensembles essentiels de services pour les jeunes femmes et les adolescentes, et e) Ensembles essentiels de services pour les populations clés, notamment services de réduction des risques et traitements de substitution aux opioïdes pour les sous-groupes de personnes qui s’injectent des drogues. Les définitions des sous-indicateurs principaux et des métadonnées associées sont fournies dans le guide GAM. Toutes les cellules du tableau (matrice de financement) doivent-elles être complétées? Tous les services ou systèmes de financement ne s’appliquent pas systématiquement à tous les pays. Par conséquent, la personne référente GAM sélectionnera par principe, en accord avec les experts financiers nationaux, les lignes et colonnes applicables. La valeur par défaut de ces cellules indiquera qu’il n’existe aucune valeur numérique pour chacune de ces cellules, lignes ou colonnes. Une alternative consisterait à remplir ces cellules avec la valeur 0 $, ce qui signifierait qu’il n’y a pas eu de flux de financement ou de dépenses pour l’année, la source de financement et le service concernés. Indépendamment des cellules qui concernent le pays, il est nécessaire d’identifier clairement les éléments qui peuvent faire l’objet d’un rapport. Par exemple, pour un service donné, il pourrait n’y avoir d’informations disponibles que pour les produits de base mais pas pour les autres éléments, en particulier pour ceux correspondant à une prestation de services ; dans ce cas, il serait recommandé de ne remplir que les lignes des produits de base et de laisser la ligne suivante comme « non disponible ». D’un autre côté, par exemple, certains services pourraient être payés sur une base « par habitant » ; dans cette situation, la séparation des dépenses de produits de base et des autres dépenses n’aurait pas lieu d’être. Où puis-je trouver la matrice de financement? L’outil de reporting en ligne sur le suivi de la lutte mondiale contre le sida fournit des recommandations supplémentaires sur la manière de compléter les formulaires et de soumettre les indicateurs de dépenses à l’ONUSIDA. Les rapporteurs devront cliquer sur le module de dépenses liées au sida dans l’outil de reporting en ligne GAM (montré ci-dessous) pour saisir les données sur les dépenses liées au sida. 10
Les rapporteurs peuvent accéder à la Matrice de financement national en suivant les instructions détaillées fournies dans le module de dépenses liées au sida (montré ci-dessous). 11
Spectrum Pour assurer une cohérence dans le reporting mondial, il est important que les éléments de données saisis dans Spectrum soient les mêmes que ceux utilisés dans l’outil de reporting en ligne GAM. De même, il est important que les résultats finaux issus de Spectrum soient saisis dans l’outil de reporting en ligne GAM. Y aura-t-il une nouvelle version de Spectrum pour les estimations fournies en 2019 ? Y aura-t-il une formation sur la nouvelle version? Une nouvelle version de Spectrum sera disponible en 2019. Des ateliers régionaux consacrés aux estimations se dérouleront de janvier à mars 2019. Les équipes en charge des estimations seront contactées fin 2018 à propos du processus d’estimation 2019. Quelles sont les variables du formulaire de suivi de la lutte mondiale contre le sida qui doivent correspondre aux données d’entrée ou de sortie de Spectrum? Le tableau 1 précise les éléments de données qui doivent être cohérents entre le suivi de la lutte mondiale contre le sida et votre fichier national Spectrum. Le logiciel Spectrum peut fournir les dénominateurs des indicateurs 1.1, 1.2, 1.4, 2.1, 2.3 et 3.1. Pour les indicateurs 1.2, 1.7, 2.2, 2.3 et 3.1, Spectrum fournit l’indicateur entier (numérateur et dénominateur). Tableau 1. Ci-dessous figurent les éléments de données qui doivent être identiques dans l’outil GAM et Spectrum Outil en ligne GAM Nom de variable équivalent Spectrum (Nom de variable, emplacement dans Spectrum) Cascade de traitement et mortalité liée au sida 1.1 Numérateur Nombre de personnes vivant Nombre de personnes séropositives avec le VIH qui connaissent leur qui connaissent leur statut statut sérologique (sélectionner (sélectionner le sexe et le groupe le sexe et le groupe d’âge d’âge correspondants) correspondants) 1.1 Dénominateur Nombre estimé de personnes Nombre de personnes séropositives vivant avec le VIH (sélectionner le (sélectionner le sexe et le groupe sexe et le groupe d’âge d’âge correspondants) correspondants) 1.2 Numérateur Nombre de personnes en Adultes en ART (au 31 décembre) thérapie antirétrovirale à la fin de (sélectionner le sexe correspondant) la période de référence Enfants en ART (au 31 décembre) (sélectionner le sexe et le groupe d’âge correspondants) 1.2 Dénominateur Nombre estimé de personnes Nombre de personnes séropositives vivant avec le VIH (sélectionner le (sélectionner le sexe et le groupe sexe et le groupe d’âge d’âge correspondants) (au 31 correspondants) décembre) 1.2 Indicateur Pourcentage d’adultes et Pourcentage de personnes vivant 12
d’enfants recevant un traitement avec le VIH et recevant un ART antirétroviral parmi tous les (sélectionner le sexe et le groupe adultes et les enfants vivant avec d’âge correspondants) le VIH à la fin de la période de référence 1.4 Numérateur Nombre de personnes vivant Nombre de personnes vivant avec le avec le VIH dans la période de VIH avec une charge virale supprimée référence avec une charge virale (≤ 1 000 copies/mL) ou recevant un supprimée (≤ 1 000 copies/mL) traitement antirétroviral (sélectionner le sexe et le groupe (sélectionner le sexe et le groupe d’âge correspondants) d’âge correspondants) 1.4 Dénominateur Nombre estimé de personnes Nombre de personnes séropositives vivant avec le VIH (sélectionner le (sélectionner le sexe et le groupe sexe et le groupe d’âge d’âge correspondants) correspondants) 1.7 Numérateur Nombre de personnes dont la Nombre de décès dus au sida cause du décès est liée au sida (sélectionner le sexe et le groupe (sélectionner le sexe et le groupe d’âge correspondants) d’âge correspondants) 1.7 Dénominateur Population totale Population totale (sélectionner le indépendamment du statut sexe et le groupe d’âge (sélectionner le sexe et le groupe correspondants) d’âge correspondants) 1.7 Indicateur Nombre total de personnes dont Nombre de décès dus au sida pour la cause du décès est liée au sida 100 000 habitants (sélectionner le pour 100 000 habitants sexe et le groupe d’âge (sélectionner le sexe et le groupe correspondant) d’âge correspondants) PTME 2.1 Dénominateur Nombre de femmes enceintes Nombre de mères ayant besoin de la séropositives ayant accouché au PTME cours des 12 derniers mois 2.2 Numérateur Nombre estimé d’enfants Nombre de nouvelles infections nouvellement infectés par le VIH infantiles dues à la transmission en raison de la transmission mère-enfant mère-enfant parmi les enfants nés au cours des 12 derniers mois d’une mère vivant avec le VIH 2.2 Dénominateur Nombre estimé d’enfants nés de Nombre de mères ayant besoin de la femmes vivant avec le VIH au PTME cours des 12 derniers mois 2.2 Indicateur Pourcentage estimé d’enfants Taux final de transmission mère- nouvellement affectés par le VIH enfant, allaitement compris suite à une transmission mère- enfant parmi les femmes vivant avec le VIH ayant accouché au cours des 12 derniers mois 2.3 Numérateur Nombre de femmes enceintes Mère bénéficiant effectivement d’une vivant avec le VIH ayant accouché PTME (à l’exclusion d’une dose 13
et reçu des médicaments unique de névirapine) antirétroviraux au cours des 12 derniers mois dans le but de réduire le risque de transmission mère-enfant du VIH au cours de la grossesse et de l’accouchement 2.3 Dénominateur Nombre estimé de femmes Nombre de mères ayant besoin de la enceintes séropositives ayant PTME accouché au cours des 12 derniers mois 2.3 Indicateur Pourcentage de femmes Couverture PTME (schéma enceintes vivant avec le VIH qui thérapeutique efficace) ont reçu des antirétroviraux pour réduire le risque de transmission du VIH à leur enfant Incidence du VIH 3.1 Numérateur Nombre de personnes Nombre de nouvelles infections par le nouvellement infectées pendant VIH (sélectionner le sexe et le groupe la période de référence d’âge correspondants) (sélectionner le sexe et le groupe d’âge correspondants) 3.1 Dénominateur Nombre total de personnes non Population totale moins le nombre de infectées (ou personnes-années personnes séropositives (sélectionner exposées) (sélectionner le sexe et le sexe et le groupe d’âge le groupe d’âge correspondants) correspondants) dans l’année précédente 3.1 Indicateur Nombre de personnes Incidence pour 1 000 (sélectionner le nouvellement infectées par le sexe et le groupe d’âge VIH pendant la période de correspondants) référence pour 1 000 personnes non infectées (sélectionner le sexe et le groupe d’âge correspondants) Quelle est la date limite pour l’analyse et la soumission des fichiers Spectrum? Les pays sont tenus de remettre les fichiers Spectrum à l’ONUSIDA au plus tard le 1er avril 2019. L’approbation finale des résultats Spectrum par les représentants nationaux doit être obtenue avant le 10 mai. Les équipes chargées des estimations nationales disposent de tout ce délai pour effectuer l’analyse. Comment puis-je importer les indicateurs Spectrum dans l’outil en ligne GAM? Pour réduire la charge de travail des pays lors de la génération des rapports, Spectrum propose une fonctionnalité permettant aux équipes chargées des estimations nationales d’exporter les données nécessaires au GAM une fois le fichier Spectrum finalisé. L’équipe chargée des estimations nationales utilisera l’outil d’extraction de Spectrum pour exporter les indicateurs GAM à partir du fichier final. Il s’agit d’un fichier au format .csv, qu’il est possible d’envoyer par e-mail à la personne 14
référente GAM nationale de façon à ce qu’elle puisse l’importer dans l’outil en ligne GAM. La personne référente principale peut ensuite préciser les indicateurs à importer depuis le fichier .csv et ceux qui ne doivent pas être écrasés. Des instructions détaillées pour l’utilisation de Spectrum avec la fonction GAM sont disponibles à la page 33 des lignes directrices GAM sur http://www.unaids.org/sites/default/files/media_asset/global-aids-monitoring_en.pdf. 15
Élaboration du rapport narratif Le rapport narratif du pays peut servir pour les consultations nationales, et l’ONUSIDA publiera le rapport narratif après approbation par le pays. Depuis 2018, une fonction de l’outil de reporting en ligne facilite la vérification de la qualité des données et la préparation du rapport narratif. Pour chaque indicateur, une illustration reprendra les données saisies pour le reporting de l’année et, dans certains cas, pour les précédents rapports afin de montrer les tendances dans le temps. Les pays auront la possibilité de sélectionner ces illustrations dans l’outil en ligne, de rédiger une synthèse sur les progrès accomplis et de les enregistrer directement dans le rapport narratif. Quatre étapes sont nécessaires pour élaborer le rapport narratif: 1. Connectez-vous sur l’outil de reporting en ligne (www.aidsreportingtool.unaids.org) avec vos identifiants 2. Cliquez sur l’onglet « Tableau de bord » dans le menu principal 3. Pour chaque rubrique, sélectionnez les illustrations que vous souhaitez inclure, rédigez une synthèse sur les progrès accomplis pour chaque engagement et enregistrez-la sur le rapport narratif 4. Imprimez le rapport au format PDF ou Word. Vous trouverez des instructions complémentaires sur la manière de rédiger le rapport d’avancement du pays avec l’outil de reporting en ligne sur le site web de l’ONUSIDA : http://www.unaids.org/aidsreporting. 16
Vous pouvez aussi lire