ENSEMBLE, COMMENT METTRE FIN À LA PAUVRETÉ DANS LE MONDE?
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BIENVENUE L’aide au développement, vous en avez certainement déjà entendu parler. Peut-être avez-vous déjà donné quelque chose à une œuvre caritative. Mais savez-vous de quoi il s’agit exactement? Comme vous le constaterez, cela va bien au-delà du forage de puits et de la construction d’écoles. Pour la Belgique, l’aide au développement signifie que nous nous démenons pour un monde sans pauvreté, nous travaillons à la paix et à la sécurité et nous aspirons à des chances identiques pour chaque individu. Notre pays dé- gage beaucoup de moyens à cette fin. D’année en année, le budget de l’aide au développement augmente, la Belgique faisant ainsi partie des pays les plus généreux d’Europe. Mais la Belgique n’est pas isolée. Nous nous associons aux efforts internationaux pour un développement durable dans un monde équitable. L’aide belge au développement aspire aux Objectifs du Millénaire: • En 2000, les Nations Unies ont promis d’éradiquer la faim et la pauvreté extrême du monde d’ici 2015. C’est pour bientôt. Et il reste encore pas mal de pain sur la planche. Chaque citoyen contribue à l’aide au développement: par ses impôts, grâce aux initiatives du secteur privé ou à un don à une œuvre caritative. Mais la majeure partie de l’aide au dé- veloppement demeure peu ‘visible’. Elle passe par le biais du gouvernement, elle sert à prévenir les catastrophes cachées; c’est plus du travail en profondeur. © Dieter Telemans Cette brochure vous expliquera comment la cooperation belge au développement combat la pauvreté dans le monde. 3
SAVIEZ-VOUS CECI? Les mauvaises nouvelles • Environ un milliard de personnes meurent de faim ou sont malnutris • Dans les pays en développement, 450 femmes sur 100.000 meurent en mettant des enfants au monde, contre seulement 10 sur 100.000 en Belgique • Seule la moitié de la population mondiale a accès à des sanitaires convenables • Dans les pays en développement, 1 enfant sur 13 n’atteint pas l’âge de cinq ans, contre 1 sur 200 en Belgique Les bonnes nouvelles • Au cours de ces vingt dernières années, 30% de personnes supplémentaires ont obtenu l’accès à l’eau potable en Asie orientale • Entre 1990 et 2005, 400 millions de personnes sont sorties de la pauvreté extrême, principalement en Chine et en Afrique de l’Ouest • Au cours de la décennie écoulée, 10% d’enfants supplémentaires ont eu accès à l’enseignement • Il y a vingt ans, la moitié de la population mondiale vivait dans des quartiers pauvres, contre 36% en 2006 © Dieter Telemans Des chiffres qui montrent que l’aide fonctionne! 4
POURQUOI LE FAISONS-NOUS? Pourquoi ne laissons-nous pas les pauvres à leur propre sort? Le monde est un village. En raison de la mondialisation, nous jouons un rôle important dans la vie de chacun d’entre nous. Ce que contient notre assiette a des conséquences pour les paysans du Sud. Des réfugiés désespérés cherchent asile chez nous. Les menaces telles que les changements climatiques, le terrorisme et le SIDA n’ont pas de frontières. Personne ne peut rester sur la touche. La Belgique, pays riche, a le devoir moral de lutter contre la pauvreté et l’injustice. La croissance de la population met les rares moyens de plus en plus sous pression. Chacun de nous a intérêt à vivre dans un monde sûr, où la richesse est mieux répartie. Le gouvernement doit servir d’exemple. En Belgique, la politique de développement est coordonnée par la Direction Générale de la Coopération au Développement (DGD) du Gouvernement fédéral. La DGD gère environ 60% du budget belge au développement. • En 2009, l’argent consacré par la Belgique pour le développe- ment s’élevait à près de 1,9 milliard d’euros, soit 0,55% du revenu national brut. À partir de 2010, notre pays mise sur 0,7%. • Notre personnel travaille dans des conditions parfois difficiles afin de protéger des peuples et d’aider des pays à se reconstruire. • En collaboration avec l’ONU, l’UE, la Banque mondiale et le FMI, nous recherchons des solutions globales aux problèmes internationaux. • Nous finançons des ONG sur le terrain, des projets scientifi- ques, des banques de développement, des bourses d’étude, de l’aide d’urgence, etc. 6
Aide financière, allègement de la dette, microcrédit, aide multilatérale Notre travail se définit par de très nombreux termes professionnels techniques. Ces divers types d’aide assurent, par exemple, l’assainissement de l’eau potable ou doivent permettre d’éviter la mortalité de jeunes mères. Mais en définitive, notre aide -sous toutes ses formes- ne peut être durable que si le Sud choisit lui-même la voie qu’il souhaite emprunter. L’aide au développement ne peut à elle seule résoudre la pauvreté du monde. Le commerce, les investissements du privé, l’agriculture, la migration, l’environnement, la sécurité sont autant de domaines qui ont un grand impact sur le développement dans le Sud. Il est indispensable d’harmoniser tous ces domaines entre eux, afin qu’ils contribuent à faire reculer la pauvreté. La norme 0,7%? Lorsque l’on parle d’aide au développement, 0,7 est un chiffre souvent cité. Pourtant il n’est pas récent. En 1970, les NU estimaient déjà que l’Occident devait consacrer 0,7% de son revenu national brut à l’aide au développement. À ce jour, seule une poignée de pays donateurs y sont arrivés. Au fil des années, la Belgique a consacré de plus en plus de moyens à l’aide officielle au développement. 0,43% en 2007, 0,48% en 2008 et 0,55% en 2009. Depuis 2010, nous misons sur 0,7%, soit, chaque année, environ 2 milliards d’euros pour éradiquer la pauvreté dans le monde. 7
Depuis 2004, le Rwanda travaille à une réforme à grande échelle de la justice. L’aide belge contribue à rétablir la confiance de la population rwandaise dans ses institutions judiciaires. © Béatrice Petit 8
COMMENT RENDONS-NOUS L’AIDE EFFICACE? Chaque jour, chaque Belge donne en moyenne cinquante cents à l’aide au développement par le biais des impôts. Cet argent doit bien entendu être dépensé convenablement. Une politique efficace de développement mène à de meilleurs résultats dans la lutte contre la pauvreté. Nous nous focalisons de plus en plus sur l’impact à long terme et à grande échelle. Et nous aspirons à une cohérence plus forte entre toutes les actions de développement et à une meilleure harmonisation sur le plan de la politique internationale. C’est pourquoi nous agissons comme suit: • l’aide est mise en place là où elle est la plus utile et nous contrôlons rigoureusement où va l’argent • l’aide lutte au mieux contre la pauvreté • les pays aidés doivent enrayer la corruption, par le biais des tribunaux, du Parlement et des campagnes. La corruption constitue une menace importante à l’efficacité de la collaboration. La corruption règne partout, mais les plus pauvres en souffrent le plus. Tant qu’un pays est en proie à une forte corruption, aucun développement durable n’est possible. A cet égard, un rôle primordial est réservé aux pays en déve- loppement eux-mêmes. Ils ne peuvent mener de politique efficace sans une bonne administration, sans lutte contre la corruption, sans une répartition équitable des ressources, sans respect de l’Etat de droit et sans institutions opération- nelles. Cela requiert une volonté politique. La Belgique adopte en la matière une attitude ferme à l’égard des pays en voie de © Béatrice Petit développement. 9
OÙ SOMMES-NOUS ACTIFS? L’aide belge au développement se focalise sur ses dix-huit pays partenaires. Un coup d’œil sur la carte révèle que le point névralgique se situe en Afrique. L’aide belge à ces pays incombe à la CTB, l’agence belge de développement. La CTB accompagne plus de trois cents projets en Afrique, Asie et Amérique latine. afriQue Du nOrD 1. Maroc 2. Algérie afriQue De 1 2 L’Ouest 3. Mali 3 4 5 4. Niger 5. Sénégal 15 6. Bénin 16 aMériQue Latine afriQue CentraLe 17 15. Equateur 7. RD Congo 16. Pérou 8. Rwanda 17. Bolivie 9. Burundi 10
Mais nous touchons encore toute une série d’autres pays. Notre pays contribue fortement à l’aide européenne au développement et à la politique des organisations internationales, comme les Nations Unies et la Banque mondiale. Notre aide est donc réellement internationale. Nous soutenons aussi des ONG et des universités belges actives dans une soixantaine de pays en développement. u nOrD MOYen-Orient 14. Territoires palestiniens asie 1 2 18. Vietnam 3 18 4 8 10 7 9 afriQue De L’est 11 CentraLe 10. Ouganda 12 11. Tanzanie 12. Mozambique 13 afriQue austraLe 13. Afrique du Sud 11
14% - pu © Kris Pannecoucke Au Congo, la Belgique s’investit pleinement dans l’agriculture et dans le développement des campagnes. Dix mille kilomètres de routes réparées doivent faciliter l’accès des paysans et des produits aux marchés. 12
QUELLES SONT LES CAUSES DANS LESQUELLES NOUS NOUS INVESTISSONS? AIDE PUBLIQUE BELGE AU DÉVELOPPEMENT (2009) 4% - Annulations de la dette 16% - Aide directe 15% - Aide via la aux pays partenaires Commission Européenne 12% - Aide via les acteurs 14% - Aide via autorités non gouvernementaux publiques non DGD 24% - Aide via les organisations internationales 13% - DGD: autres 2% - Fonds belge pour la sécurité alimentaire DE LA NOURRITURE POUR TOUS La moitié de la population active dans le Sud vit de l’agriculture, contre moins de 2% en Belgique. Pour le Sud, l’agriculture est de loin la principale source de nourriture © Kris Pannecoucke et de revenus. Une mauvaise récolte peut engendrer une catastrophe humanitaire. Tandis que la population mondiale continue à croître, aujourd’hui environ un milliard de personnes souffrent de malnutrition. Par conséquent, l’agriculture et la sécurité alimentaire sont des priorités absolues de notre politique de dévelop- pement. Nous répondons aux besoins en nourriture et en production des personnes souffrant de la faim et des petits paysans. La part de l’aide que nous y consacrons continuera à croître. 13
© Tim Dirven En Côte d’Ivoire, des centaines de milliers d’enfants travaillent dans les plantations. Ils sont trop souvent maltraités et viennent clandestinement des pays voisins. En collaboration avec l’Unicef, la Belgique mène une lutte contre les pires formes d’exploitation infantile. 14
Les actions humanitaires revêtent une importance vitale. Nos contributions à l’aide humanitaire ont fortement augmen- té ces dernières années. En 2009, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a qualifié la Belgique de l’ “un des donateurs les plus généreux”. Nous achetons dans toute la mesure du possible l’aide alimentaire auprès des paysans du Sud, afin de ne pas perturber les marchés locaux avec nos surplus alimentaires. Nous effectuons aussi un travail plus structurel afin d’augmenter la production alimentaire. Mais il ne s’agit bien entendu pas uniquement de production. La population doit aussi être en mesure de pouvoir acheter suffisamment de nourriture. Le Fonds belge pour la sécurité alimentaire aborde la question alimentaire de la manière la plus large possible. Il se focalise sur les groupes démographiques les plus vulnérables des pays africains les plus pauvres. PARCE QUE LES ENFANTS REPRÉSENTENT L’AVENIR… … on s’attendrait à ce qu’ils aient tous suffisamment à manger, puissent aller à l’école et bénéficier d’une protection. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Ils se trouvent souvent en position de vulnérabilité et ont besoin d’une protection supplémentaire. C’est pourquoi la Belgique fait des droits de © Tim Dirven l’enfant un fer de lance de sa politique de développement. Nous demandons donc à nos pays partenaires d’offrir un enseignement en langue maternelle ou dans une langue locale que l’enfant comprend. Chaque enfant a droit à la scolarité. C’est le seul moyen de briser le cercle vicieux de la pauvreté. De plus, l’enseignement est très important dans la lutte contre le travail et la traite des enfants. 15
PARCE QUE LES FEMMES CONSTITUENT LA MOITIÉ DE LA POPULATION MONDIALE… … on s’attendrait à ce qu’elles bénéficient des mêmes chances que les hommes. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Pourtant cette égalité est une condition indispensable au développement durable et à la cohésion sociale. Nous pensons qu’il est fondamental que les femmes et les hommes aient les mêmes droits. Outre la formation et l’autonomie économique des femmes, un autre aspect important concerne la santé et les droits sexuels. Le niveau de formation d’une mère influence en effet considérablement l’état de santé de ses enfants et une pénurie d’eau salubre ou de logement décent mène à des problèmes de santé. LES SOINS DE SANTÉ SONT UN DROIT DE L’HOMME Les problèmes de santé freinent le développement économique et le bien-être du malade et de sa famille. Des frais élevés pour des traitements médicaux maintiennent d’innombrables familles dans la pauvreté. © Tim Dirven C’est pour cette raison que la Belgique place les soins de santé de qualité en tête de son agenda. Nous aidons les pays pauvres à organiser des soins de santé efficaces et accessibles. A cet égard, nous accordons beaucoup d’importance à la formation du personnel soignant local, afin de garantir des résultats à plus long terme. La mère et l’enfant ont droit à des soins spécifiques et à une assistance. 16
© Tim Dirven Le Niger ne dispose que d’un seul médecin pour vingt-cinq mille habitants. La mortalité infantile et la mortalité de mères y sont par conséquent très élevées. La Belgique apporte sa contribution en formant le personnel des soins et en soutenant le ministère de la Santé publique. Le gouvernement nigérien peut ainsi faire régresser les chiffres de mortalité. 17
SANS PAIX, PAS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE La tâche consistant à protéger la population contre la guerre, la faim et la maladie incombe au gouvernement. Mais dans les « États fragiles » ou dans les pays en guerre, le gouver- nement manque de moyens ou de volonté politique pour garantir la sécurité des citoyens et combattre efficacement la pauvreté. La population en est la première victime. Paix et sécurité sont non seulement des besoins fonda- mentaux, mais ils constituent aussi une condition au développement durable. Et en sens inverse, le développe- ment est aussi une condition pour le maintien de la sécurité. La Belgique remplit un rôle particulier sur ce plan, car un tiers de ses pays partenaires sont des États fragiles. Notre aide aux pays en guerre contribue au rétablissement de la paix et de la sécurité. La réconciliation, le passage à la démocratie et la reconstruction de l’État sont les priorités. Mais l’octroi de l’aide aux États fragiles est très complexe, les résultats en sont souvent incertains. De nombreux pays donateurs ont, par conséquent, réduit considérablement © 2010 Lightroom photos leur aide au développement des États fragiles. La Belgique s’engage toutefois à poursuivre son aide aux États fragiles et aux pays en guerre, justement parce que les besoins y sont les plus élevés. Nous pensons également qu’un Sud stable sert les intérêts de notre propre sécurité. Songez, par exemple, aux réfugiés et au terrorisme. Dans l’est du Congo, le viol est une arme de guerre. La Belgique fait de la lutte contre la violence sexuelle une priorité et elle dénonce la violation du droit international. Nous aidons les victimes à s’exprimer et nous leur donnons une voix. 18
© 2010 Lightroom photos L’implication belge dans le désarmement et la réintégration des rebelles en Afrique centrale jouit d’une reconnaissance internationale. Lors des rencontres internationales, la Belgique n’a de cesse d’attirer l’attention sur les ‘conflits oubliés’ dans cette région. 19
20 © CTB/ Thomas Degen
AIDE AU SECTEUR PRIVÉ, AID FOR TRADE ET COMMERCE ÉQUITABLE Le commerce est le moteur qui alimente le développe- ment économique. C’est pourquoi nous devons donner au secteur privé toutes les chances d’utiliser l’ensemble de son potentiel. Mais dans les pays en développement, les petites et moyennes entreprises sont soumises à des problèmes tels que des réglementations compliquées, un manque d’infrastructures et des moyens financiers insuffisants. Afin de résoudre ces problèmes, la Belgique dispose d’un instrument exceptionnel: la Société belge d’investissement pour les pays en développement (BIO). La BIO renforce le capital d’investissement dans les PME et les institutions de microfinancement situées dans le Sud. Nous améliorons ainsi le pouvoir concurrentiel des entrepreneurs et nous les aidons à créer de nouveaux emplois. Mais l’argent n’est pas le seul problème. Les paysans du Sud souhaitent approvisionner le marché européen de leurs produits. Mais qu’en est-il? L’infrastructure est insuffisante, les procédures sont trop compliquées et les normes de qualité européennes sont trop rigoureuses. En faisant progresser la capacité de ces paysans, Aid for Trade doit les aider à accéder à nos marchés. La Belgique a également créé un Trade for Development Centre, un centre pour le commerce équitable et durable. Il aide les producteurs du Sud, rassemble les compétences et promeut le commerce équitable auprès du consomma- © CTB/ Thomas Degen teur et du gouvernement belge. 21
22 © Tim Dirven
L’ALLÉGEMENT DE LA DETTE DONNE UNE BOUFFÉE D’OXYGÈNE De très nombreux pays pauvres sont accablés par un lourd endettement. Celui-ci date souvent des années soixante-dix et quatre-vingt, à l’époque où leurs gouvernements ont contracté de gros emprunts. La conséquence? Un endette- ment qui est devenu insoutenable. On n’est plus arrivé à rembourser les dettes. Cette situation a abouti en 1996 à une initiative internationale permettant aux pays pauvres ayant un endettement élevé à obtenir un allègement de leur dette de la part de leurs créan- ciers, jusqu’à ce que l’endettement revienne à un niveau supportable. Le pays doit en revanche mener quelques réformes afin d’améliorer la gestion du gouvernement. Pour les pays bénéficiaires, l’allègement de la dette crée une bouffée d’oxygène lors de l’établissement du budget. Ils arrivent ainsi à dégager davantage d’argent pour lutter contre la pauvreté. Au cours de la période de 2002 à 2009, la Belgique a allégé de presque 2 milliards d’euros la dette de pays en développement. © Tim Dirven 23
UNE POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT QUI PREND EN COMPTE LE CLIMAT Cela fait deux cents ans que nous brûlons à grande échelle du pétrole, du charbon et du gaz pour produire de l’énergie. Tout cela libère une masse de CO2 qui fait monter la température de la planète. Les changements climatiques ont pour conséquence des inondations et des sécheresses extrêmes, mais ils menacent aussi les stocks d’eau et la sécurité alimentaire. Bien que les pays riches soient historiquement davantage responsables du réchauffement de la planète, les pays en développement sont affectés plus tôt et plus durement par celui-ci. C’est pourquoi, nous devons: • aider le Sud à s’armer contre les pires conséquences des changements climatiques • promouvoir des sources d’énergie renouvelables afin que les pays en voie de développement puissent se développer d’une manière durable • réduire dans le monde entier, de manière drastique, nos émissions de CO2 par un traité sur le climat qui soit ambitieux et contraignant. De nombreux projets de développement sont sensibles aux conséquences des changements climatiques. Les sécheres- ses extrêmes, par exemple, peuvent faire échouer des projets d’agriculture. Selon la Banque mondiale, les changements climatiques menacent un quart de ses projets. Cela peut même atteindre 65% dans des pays comme le Mali et le Niger. Des chiffres qui font réfléchir. C’est pourquoi nous © Dieter Telemans recherchons à élaborer une politique de développement qui prend en compte le climat. 24
© Dieter Telemans 25
QUE POUVEZ-VOUS FAIRE? Il existe de nombreuses manières de vous engager personnellement pour le Sud, pour un monde juste, pour un commerce équitable. Nous nous ferons un plaisir de vous aider sur cette voie. • Vivez en connaissance de cause. Chacun de nous a le pouvoir d’améliorer la vie de milliers de petits producteurs. Optez à cette fin pour le commerce équitable. Et protégez l’environnement sans lequel aucun développement durable n’est possible. www.befair.be • Participez à la fixation de l’agenda politique. Discutez de la question de la pauvreté avec vos collègues ou vos copains de classe, lancez des discussions auprès de vos amis, montrez que vous êtes engagé. Rien qu’en donnant votre avis, vous pouvez exercer une pression sur des responsables politiques. • Marquez votre soutien ou contribuez à l’aide. Par le biais d’innombrables organisations, vous pouvez aider comme bénévole ou en donnant de l’argent pour l’assainissement de l’eau potable, pour la construction d’écoles, pour la lutte contre la mortalité infantile… Sans votre soutien, ils ne peuvent rien faire. www.cncd.be et www.11.be • Restez informé. La coopération internationale ou les sujets mondiaux d’actualité vous intéressent? Abonnez-vous à Dimension 3, le magazine gratuit de l’aide belge au développement. © Kris Pannecoucke www.dg-d.be 26
© Kris Pannecoucke 27
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES DgD – Direction générale de la Coopération au Développement SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement Rue des Petits Carmes, 15 B-1000 Bruxelles www.dg-d.be Ctb – agence belge de développement Coopération technique belge Rue Haute 147 B-1000 Bruxelles www.btcctb.org trade for Development Centre www.befair.be biO - société belge d’investissement pour les pays en développement www.bio-invest.be Editeur responsable: Dirk Achten Mise en page et impression: Président du Comité de direction Print Marketing, +32 2 269 11 69 Rue des Petits Carmes, 15 B-1000 Bruxelles Dépôt légal: 0218/2010/39 ROYAUME DE BELGIQUE SERVICE PUBLIC FÉDÉRAL AFFAIRES ÉTRANGÈRES, 28COMMERCE EXTÉRIEUR ET COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT
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