Formation de Produit - Denk Academy - Rosuvastatin Denk - Denk Pharma

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Formation de Produit - Denk Academy - Rosuvastatin Denk - Denk Pharma
Formation de Produit – Denk Academy

       Rosuvastatin Denk
            Partie 1
Formation de Produit - Denk Academy - Rosuvastatin Denk - Denk Pharma
Partie 1 - sommaire

1. Introduction
2. Informations produit
3. Bénéfices principaux
4. Consultations recommandées
5. Étude de bioéquivalence
6. Indication thérapeutique
7. Posologie et mode d’administration
8. Contre-indications
9. Effets indésirables du médicament
10. Mises en garde et précautions particulières
11. Interactions
12. Éléments à retenir
Formation de Produit - Denk Academy - Rosuvastatin Denk - Denk Pharma
1. Introduction

•     Un taux élevé de cholestérol (hypercholestérolémie) augmente le risque de
      cardiopathie, d’angor et d’AVC. C’est aussi l’un des facteurs de risque de ces maladies
      les plus faciles à contrôler. Globalement, un tiers des cardiopathies ischémiques est
      dû à un taux de cholestérol élevé.
•     L’excès de cholestérol total constitue une cause majeure de maladies dans les pays
      développés et les pays en voie de développement.
•     Une baisse de 10 % du taux de cholestérol sérique chez des hommes de 40 ans
      résulterait d’après les observations en une diminution de 50 % des cardiopathies en
      cinq ans. La même baisse du taux de cholestérol sérique chez des hommes de 70 ans
      peut résulter en une diminution moyenne de 20 % des cardiopathies dans les cinq
      années suivantes1.
•     La prévalence d’un taux de cholestérol total élevé était plus marquée dans la région
      Europe de l’OMS (54 % pour les deux sexes), puis dans les régions Amériques de
      l’OMS (48 % pour les deux sexes). La région Afrique de l’OMS et la région Asie du
      Sud-Est de l’OMS présentaient les taux les plus faibles (22,6 % et 29,0 %,
      respectivement)1.

    L’hypercholestérolémie augmente les risques de cardiopathie et d’AVC.
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2. Informations produit

Principe actif   Contenant   Aspect des comprimés              Durée de       Contenance
                                                               conservation   de la boîte
Rosuvastatine    Alu/alu     Comprimé pelliculé rond et        2 ans          30 comprimés
5 mg                         biconvexe, blanc ou presque                      pelliculés
                             blanc, portant la marque « 5 »
                             sur une face

Rosuvastatine    Alu/alu     Comprimé pelliculé rond et        2 ans          30 comprimés
10 mg                        biconvexe, blanc ou presque                      pelliculés
                             blanc, portant la marque « 10 »
                             sur une face

Rosuvastatine    Alu/alu     Comprimé pelliculé rond et        2 ans          30 comprimés
20 mg                        biconvexe, blanc ou presque                      pelliculés
                             blanc, portant la marque « 20 »
                             sur une face
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3. Bénéfices principaux
 La rosuvastatine est la statine la plus efficace pour diminuer le taux de
  cholestérol LDL2-4.

 Réduction plus significative du taux de triglycérides (par rapport à
  l'atorvastatine, la simvastatine et la pravastatine)4.

 La plus efficace pour augmenter le taux de cholestérol HDL quelle que soit la
  dose administrée (par rapport à une dose d'atorvastatine de 80 mg, laquelle est
  la moins efficace pour augmenter le taux de cholestérol HDL)4.

 Généralement bien tolérée – avec un profil bénéfices-risques favorable2,4.

 Comprimés portant une inscription unique (« 5 »/« 10 »/« 20 ») – signe
  distinctif permettant une meilleure protection contre les contrefaçons et une
  sécurité accrue pour le patient.

 L'emballage alvéolé aluminium/aluminium haute qualité offre une protection
  contre l'humidité.

                                                       LDL = lipoprotéines de basse densité (le « mauvais » cholestérol dans le sang)
                                                       HDL-C = lipoprotéines de haute densité (le « bon » cholestérol dans le sang)
Références: voir la dernière diapositive de partie 1   CV = cardiovasculaire
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4. Consultations recommandées

Indication                                   Consultations recommandées
Traitement de l'hypercholestérolémie         • Médecin généraliste, interniste,
                                               cardiologue, clinicien
Prévention des événements                    • Médecin généraliste, interniste,
cardiovasculaires                              cardiologue, clinicien

•   Pharmaciens hospitaliers : pour le remplacement des produits de marques
    concurrentes sur la liste des hôpitaux
•   Pharmaciens d'officine : si la substitution est autorisée et couramment pratiquée dans
    le pays
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5. Étude de bioéquivalence

                                      • Rosuvastatin Denk 40 par
                                        comparaison avec le produit
                                        original Crestor® 40 mg.
                                      • Étude menée en Europe
                                        conformément aux directives
                                        énoncées de l'ICH, aux bonnes
                                        pratiques de laboratoire et aux
                                        bonnes pratiques cliniques,
                                        01/2010.

Les produits sont bioéquivalents au regard de la vitesse et du degré
 d'absorption et d'élimination, et sont tous les deux bien tolérés !
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6. Indication thérapeutique

Traitement des hypercholestérolémies
• Adultes, adolescents et enfants de 10 ans ou plus atteints
   d'hypercholestérolémie primaire (type IIa dont l'hypercholestérolémie
   familiale hétérozygote) ou de dyslipidémie mixte (type IIb) en
   complément du régime lorsque la réponse au régime et aux autres
   traitements non pharmacologiques (par ex. exercice physique, perte
   de poids) s'avère insuffisante.
• Traitement des hypercholestérolémies familiales hétérozygotes en
   complément du régime et des autres traitements hypolipémiants (par
   ex. aphérèse des LDL) ou si de tels traitements sont inappropriés.

Prévention des événements cardiovasculaires
• Prévention des événements CV majeurs chez les patients considérés
   comme à risque élevé d'un premier événement CV, en complément de
   l'effet de la correction des autres facteurs de risque.
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7. Posologie et mode d'administration

Traitement                 Posologie
Traitement des             •   Dose initiale : 5 ou 10 mg par voie orale en une prise par jour.
hypercholestérolémies      •   Un ajustement posologique à la dose suivante peut avoir lieu
                               après 4 semaines, au besoin.
                           •   Le passage à une dose maximale de 40 mg ne sera envisagé que
                               chez les patients souffrant d’hypercholestérolémie sévère
                               accompagnée d’un risque cardiovasculaire élevé (en particulier
                               chez les patients atteints d’hypercholestérolémie familiale).
Prévention des             •   20 mg rosuvastatine par jour.
événements
cardiovasculaires
Patients âgés              •   Une dose initiale de 5 mg est recommandée chez les patients > 70
                               ans.
Patients en insuffisance   •   En cas d’insuffisance rénale légère à modérée, aucun ajustement
rénale                         posologique n’est nécessaire.
                           •   Une dose initiale de 5 mg est recommandée chez les patients avec
                               une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine
                               < 60ml/min).
                           •   La dose de 40 mg est contre-indiquée chez les patients avec une
                               insuffisance rénale modérée.
                           •   En cas d’insuffisance rénale sévère, tous les dosages de
                               rosuvastatine sont contre-indiqués.
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7. Posologie et mode d'administration

Traitement                 Posologie
Patients en insuffisance   •   Rosuvastatine est contre-indiqué chez les patients présentant une
hépatique                      affection hépatique évolutive.
Facteur racial             •   On a observé une augmentation de l’exposition systémique chez
                               les patients asiatiques.
                           •   La dose de départ recommandée est de 5 mg chez les patients
                               d’origine asiatique.
                           •   La dose de 40 mg est contre-indiquée chez ces patients.
Patients présentant des    •   La dose initiale recommandée est de 5 mg chez les patients
facteurs prédisposant à        présentant des facteurs prédisposant à la myopathie.
la myopathie               •   La dose de 40 mg est contre-indiquée.

Rosuvastatin Denk peut être administré à n’importe quel moment de la journée, avec ou sans
nourriture.
7. Posologie et mode d'administration

Traitement               Posologie
Enfants et adolescents   •   Garçons de stade II et supérieur sur l’échelle de Tanner et filles
                             ayant eu leurs premières règles depuis au moins 1 an (10 à 17
                             ans).
                         •   Chez les enfants et les adolescents ayant une
                             hypercholestérolémie familiale hétérozygote, la dose d’initiation
                             usuelle est de 5 mg.
                         •   La gamme posologique normale s’étend de 5 à 20 mg par voie
                             orale administrée une fois par jour.
                         •   La sécurité d’emploi et l’efficacité des doses supérieures à 20 mg
                             n’ont pas été étudiées dans cette population.
                         •   La dose de 40 mg ne doit pas être utilisée dans la population
                             pédiatrique.
Enfants < 10 ans         •   Rosuvastatin Denk n’est pas recommandée.
8. Contre-indications

Rosuvastatine est contre-indiqué :
• Chez les patients présentant une hypersensibilité à la substance active ou à
   l’un des excipients.
• Chez les patients atteints d’une affection hépatique évolutive y compris en cas
   d’élévations inexpliquées et persistantes des transaminases sériques et toute
   augmentation des transaminases sériques au-delà de 3 fois la limite
   supérieure de la normale (LNS).
• Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la
   créatinine < 30 ml/min).
• Chez les patients présentant une myopathie.
• En cas de traitement concomitant avec la ciclosporine.
• En cas de grossesse et d’allaitement.
• Chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de mesures contraceptives
   appropriées.
9. Effets indésirables

           Les effets indésirables sont généralement légers et transitoires.

Fréquent (≥1/100 à < 1/10)
• Affections endocriniennes : Diabète sucré1

• Affections du système nerveux : céphalées, sensations vertigineuses

• Affections gastro-intestinales : constipation, nausée, douleur
  abdominale

• Affections musculo-squelettiques et systémiques: Myalgie

• Troubles généraux et anomalies au site d'administration : Asthénie
1lafréquence dépendra de la présence ou de l'absence de facteurs de risque (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol /l, IMC> 30
kg/m², augmentation des triglycérides, antécédents d'hypertension)
10. Statines et diabète

• De récents rapports d’études contrôlées contre placebo indiquent que la prise
  de statines est associée à un risque accru de développer un diabète sucré et
  que ce lien est dose-dépendant.
• Les patients présentant un facteur de risque de diabète (glycémie à
  jeun ≥ 5,6 mmol/l, IMC > 30 kg/m2, taux de triglycérides élevé, antécédents
  d’hypertension artérielle) pourraient être davantage exposés à ce risque.
• L'atorvastatine et la simvastatine se sont révélées les plus diabétogènes et la
  pravastatine, la fluvastatine et la lovastatine les moins diabétogènes.
• Étude JUPITER : la fréquence globale rapportée de cas de diabète sucré était
  de 2,8 % dans le groupe rosuvastatine et de 2,3 % dans le groupe placebo la
  plupart des cas chez les patients dont la glycémie à jeun était comprise entre
  5,6 et 6,9 mmol/l5.
• En conclusion, le risque d’incidence de diabète sucré dépendrait du type de
  statine et de la dose administrée. Un bilan glycémique peut s’avérer utile
  après l’instauration d'un traitement par statine.

S’il a été suggéré que les statines pouvaient perturber le métabolisme
glycémique, leurs bénéfices en matière de diminution du taux de cholestérol LDL
sont bien supérieurs à cet effet potentiellement néfaste.
10. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi

Effets rénaux
• Protéinurie chez des patients traités par de fortes doses de rosuvastatine (40 mg).
• Chez des patients traités par de fortes doses de rosuvastatine, particulièrement avec 40 mg.

Effets sur les muscles squelettiques p. ex. des myalgies, une myopathie et rarement une
rhabdomyolyse
Rosuvastatine, comme d’autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, sera prescrit avec prudence
chez les patients présentant
• L’insuffisance rénale
• L’hypothyroïdie
• Les antécédents personnels ou familiaux de troubles musculaires héréditaires
• Les antécédents de toxicité musculaire avec un autre inhibiteur de la HMG-CoA réductase ou
     des fibrates
• Une consommation excessive d’alcool
• Un âge supérieur à 70 ans
• l’usage concomitant de fibrates
• Chez ces patients, le risque du traitement sera évalué en fonction du bénéfice possible et une
     surveillance clinique est recommandée. Si les taux de CK sont significativement élevés au
     départ (> 5 x LNS), le traitement ne sera pas commencé.
11. Interactions

Iso-enzymes du cytochrome P450:
• Aucune interaction médicamenteuse résultant du métabolisme via le cytochrome P450 n’est
     attendue.
Inhibiteurs des transporteurs protéiques (p. ex. ciclosporine et certain protease inhibitors
including combinations of ritonavir with atazanavir, lopinavir, and/or tipranavir)
• Augmentation de la concentration plasmatique en rosuvastatine et risque accru de
     myopathie.
Gemfibrozile et autre produits hypolipémiants :
• Le gemfibrozile, le fénofibrate et le niacine (acide nicotinique) augmentent le risque de
     myopathie avec la prise concomitante d'inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase.
• La dose de 40 mg est contré-indiquée avec la prise concomitante d'un fibrate.
Ézétimibe
• Élévation de la valeur AUC de la rosuvastatine.
Antiacide, Erythromycine
• Baisse de la concentration plasmatique en rosuvastatine
Antagonistes de la vitamine K (par ex. warfarine)
→ une surveillance adéquate de l'INR est recommandée.
Acide fusidique
• Il est recommandé d'interrompre le traitement dans la mesure du possible.
• Si cela n'est pas envisageable, le patient devra être étroitement surveillé !
Pour tout complément d‘information : voir le résumé des caractéristiques du produit (RCP).
12. Élements à retenir
 La rosuvastatine est la statine la plus efficace pour diminuer le taux de
  cholestérol LDL.

 Réduction plus significative du taux de triglycérides (par rapport à
  l'atorvastatine, la simvastatine et la pravastatine).

 La plus efficace pour augmenter le taux de cholestérol HDL quelle que soit la
  dose administrée (par rapport à une dose d'atorvastatine de 80 mg, laquelle est
  la moins efficace pour augmenter le taux de cholestérol HDL).

 Généralement bien tolérée – avec un profil bénéfices-risques favorable.

 Comprimés portant une inscription unique (« 5 »/« 10 »/« 20 ») – signe
  distinctif permettant une meilleure protection contre les contrefaçons et une
  sécurité accrue pour le patient.

 L'emballage alvéolé aluminium/aluminium haute qualité offre une protection
  contre l'humidité.

                                            LDL = lipoprotéines de basse densité (le « mauvais » cholestérol dans le sang)
                                            HDL-C = lipoprotéines de haute densité (le « bon » cholestérol dans le sang)
                                            CV = cardiovasculaire
Références

(1) WHO | Raised cholesterol. WHO (2015).
(2) McKenney, J. M. et al. Comparison of the efficacy of rosuvastatin versus atorvastatin,
simvastatin, and pravastatin in achieving lipid goals: results from the STELLAR trial. Curr. Med.
Res. Opin. 19, 689–698 (2003).
(3) Grundy, S. M. et al. 2018
AHA/ACC/AACVPR/AAPA/ABC/ACPM/ADA/AGS/APhA/ASPC/NLA/PCNA Guideline on the
Management of Blood Cholesterol. Circulation (2018). doi:10.1161/CIR.0000000000000625
(4) Brewer, H. B. benefit-risk assessment of Rosuvastatin 10 to 40 milligrams. Am. J. Cardiol. 92,
23–29 (2003).
(5) Ridker, P. M., Pradhan, A., MacFadyen, J. G., Libby, P. & Glynn, R. J. Cardiovascular benefits
and diabetes risks of statin therapy in primary prevention: an analysis from the JUPITER trial.
Lancet (London, England) 380, 565–71 (2012).
Formation de Produit – Denk Academy

       Rosuvastatin Denk
            Partie 2
Partie 2 - sommaire

1. Indications thérapeutiques
        Hypercholestérolémie primaire
        Dyslipidémie mixte
        Prévention cardiovasculaire
2. Statines – mécanisme d'action
3. Qu’est-ce que le cholestérol ?
4. Types de lipoprotéine
5. Athérosclérose
6. Valeurs de cholésterol
7. Facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (MCV)
8. Bénéfice lié à la baisse de cholestérol
9. Comparaison des statines
10. Effets pléiotropiques des statines
1. Hypercholestérolémie primaire

                                        L’hypercholestérolémie primaire est un trouble génétique
                                        caractérisé par des taux de cholestérol LDL (lipoprotéines de
                                        faible densité) et de cholestérol total très élevés. Cet état
                                        peut se développer de différentes façons. La forme la plus
                                        sévère est l’« hypercholestérolémie familiale ».
                                        • L’hypercholestérolémie familiale est causée par une
                                             anomalie ou mutation d’un gène, le gène récepteur
                                             des LDL (LDLR). Ce gène code pour la protéine récepteur
                                             des LDL, qui normalement retire les LDL de la circulation.
                                             Les LDL s’accumulent ainsi dans le plasma. Il s’ensuit une
                                             accélération de l'athérosclérose.
                                        • Le risque de processus athérosclérotique précoce et, a
                                             fortiori, de complications cardiovasculaires, telles que
                                             des crises cardiaques ou des cardiopathies, est
                                             augmenté.

•   Les personnes porteuses d'une copie anormale de ce gène présentent la forme hétérozygote
    (hypercholestérolémie familiale hétérozygote).
•   Les personnes porteuses de deux copies anormales de ce gène présentent la forme monozygote
    (hypercholestérolémie familiale monozygote). Ces personnes présentent une forme
    d’hypercholestérolémie beaucoup plus sévère.
1. Dyslipidémie mixte

•   La dyslipidémie est caractérisée par un taux anormal de lipides (p. ex. triglycérides,
    cholestérol et/ou phospholipides) dans le sang.
•   La dyslipidémie n’est pas d’origine génétique, mais est due au régime alimentaire et au
    mode de vie.
•   La forme la plus courante de dyslipidémie est l’hyperlipidémie : une élévation de la
    concentration sanguine en lipides (un seul ou tous) et/ou en lipoprotéines.
•   L’hypercholestérolémie est diagnostiquée uniquement lorsque seuls les taux de
    cholestérol sont élevés.
•   L’hypertriglycéridémie est un état caractérisé par un taux de triglycérides élevé.
•   La dyslipidémie mixte est un état caractérisé par des taux de triglycérides et de
    cholestérol élevés :
    o Une élévation du taux de cholestérol LDL (lipoprotéines de faible densité) ;
    o Une élévation du taux de triglycérides ; et
    o Une diminution du taux de cholestérol HDL (lipoprotéines de haute densité).

La dyslipidémie est un état caractérisé par des taux anormaux de cholestérol
ou de lipides dans le sang. On parle alors de « cholestérol élevé ».
1. Prévention cardiovasculaire

• L’excès de cholestérol dans le sang constitue un facteur de risque
  majeur de maladies cardiovasculaires ou MCV (crise cardiaque,
  angor et AVC). La baisse du taux de cholestérol sanguin est donc
  importante pour diminuer les risques d’événement CV. Les statines
  représentent le traitement de première ligne.
• Les statines ont un effet positif en particulier chez les personnes
  présentant des antécédents de MCV (prévention secondaire).
• Elles réduiraient également le risque de premier événement chez les
  personnes à haut risque de MCV (prévention primaire). Les facteurs
  de risque des MCV sont les suivants :
  o Hypertension artérielle ;
  o Diabète ;
  o Tabac ;
  o Dyslipidémie.
2. Statines – mécanisme d'action

En termes simples :
• Les statines inhibent la production de cholestérol par l’organisme en bloquant une
    enzyme du foie synthétisant le cholestérol (le foie produit environ 70 % du cholestérol
    dans l’organisme).
• En réponse à cette baisse de la production de cholestérol, d’autres enzymes des cellules
    hépatiques se mettent à former une protéine entraînant la production de récepteurs
    des LDL (lipoprotéines de faible densité ou « mauvais » cholestérol). Ces récepteurs se
    placent sur la membrane des cellules hépatiques et se fixent aux LDL et VLDL
    (lipoprotéines de très faible densité) circulantes. Les lipoprotéines LDL et VLDL pénètrent
    ainsi dans le foie et sont digérées.
2. Statines – mécanisme d'action

Schéma détaillé :
•   Les statines réduisent la synthèse du cholestérol en inhibant de façon compétitive l'activité de
    l'HMG-CoA réductase.
•   La baisse de la concentration en cholestérol intracellulaire induit une régulation positive des
    récepteurs des lipoprotéines de basse densité (LDLR) sur la surface hépatocytaire, qui entraîne
    une augmentation de la clairance des LDL du sang et une baisse de la concentration en LDL
    circulantes et des particules riches en triglycérides → par conséquent, une plus grande quantité
    de LDL est retirée de la circulation et une moindre quantité de LDL reste disponible pour être
    intégrée dans la plaque d'athérosclérose.
•   Les statines diminuent : le taux de LDL de 20 à 50 % en moyenne ;
                              les triglycérides de 5 à 30 %
•   Les statines augmentent : le taux de HDL de 3 à 9 % (mécanisme inconnu).
2. Biosynthèse du cholestérol

                                  Simva-Denk

                             Rosuvastatin Denk

                                                              Inhibition de l’action
                                                          CoA = coenzyme A
                                                          PP = diphosphate (molécule à haute
                                                          énergie)
                                                          HMG-CoA = hydroxy-méthylglutaryl-
                                                          coenzyme A

Le cholestérol est issu de deux sources : le cholestérol nécessaire à l’organisme est
fabriqué dans le foie. Il provient également de la consommation d’acides gras présents
dans l’alimentation.
3. Qu’est-ce que le cholestérol ?

•     Le cholestérol (terme venant du grec ancien signifiant « alcool biliaire solide ») est un
      stérol.
•     Le cholestérol alimentaire est exclusivement d’origine animale.
•     Le cholestérol est synthétisé dans le foie pour maintenir un taux stable au cas où son
      apport par l’alimentation serait faible.

                                                                               Molécule de cholestérol
Fonction du cholestérol :
• Composante importante de toute membrane cellulaire chez l’animal et l’être humain :
    maintien de l’intégrité structurelle et de la modulation de la fluidité membranaire.
• Molécule précurseur de la synthèse :
1) De la vitamine D ;
2) Des acides biliaires ;
3)     Des hormones stéroïdiennes ; notamment les hormones des glandes surrénales –
       cortisol et aldostérone ;
4)     Des hormones sexuelles – progestérone, œstrogène et leurs dérivés.

    L’organisme a besoin de cholestérol pour fonctionner correctement et l’utilise pour
    produire des hormones, de la vitamine D et des substances contribuant à la digestion des
    aliments.
3. Transport du cholestérol
•      Les lipides n'étant pas hydrosolubles, ils doivent être conditionnés pour être transportés dans
       le plasma  il s’agit des lipoprotéines.
•      Les lipoprotéines contiennent quatre grands éléments en différentes teneurs : du cholestérol,
       des triglycérides, des phospholipides et des protéines particulières appelées apoprotéines. La
       teneur en ces éléments détermine la taille et la densité de chaque particule.

•     Les lipoprotéines ont un cœur composé d’esters de
      cholestérol, de triglycérides et d’acides gras. Celui-ci est
      entouré d’une couche de phospholipides, d’apoprotéines
      et d’une petite quantité de cholestérol.

    Les lipoprotéines sont des particules composées de lipides et de protéines transportant
    le cholestérol dans l’organisme.

    Glossaire des lipoprotéines :
    Apoprotéine               Protéine se fixant aux lipides.

    Esters de cholestérol     Composé de cholestérol et d’acide gras.

    Triglycéride              Composé de glycérol et de trois acides gras – une molécule lipidique ordinaire.

    Phospholipide             Un composé de glycérol, de deux acides gras et de phosphate de choline,
                              un émulsifiant tel que la lécithine.
4. Types de lipoprotéine
Les lipoprotéines se distinguent par leur densité.
 Moins une lipoprotéine est dense, plus sa teneur en lipides est élevée par rapport à sa teneur en
    protéine.
 Les quatre grands types de lipoprotéines sont les chylomicrons, les lipoprotéines de très faible
    densité (VLDL), les lipoprotéines de faible densité (LDL) et leslipoprotéines de haute densité (HDL).

                             LDL (lipoprotéines de faible densité – « mauvais » cholestérol) :
                             •    Les LDL sont composées à 50 % de cholestérol et à 25 % de protéine.
                             •    Elles se fixent au cholestérol dans le foie pour le transporter dans les
                                  cellules de l’organisme.
                             •    Lorsque les vaisseaux sanguins sont abîmés, les LDL s’accumulent le long
                                  de leurs parois.

                               Plus la concentration sanguine en cholestérol est élevée, plus
                               l’accumulation de LDL est importante. Ce dépôt entraîne la formation de
                               plaque – c’est l’athérosclérose.

                             HDL (lipoprotéines de haute densité – « mauvais » cholestérol) :
                             •   Les HDL sont composées à 20 % de cholestérol et à 50 % de protéine.
                             •   Le première fonction des HDL est de ramener l’excès de cholestérol vers le
                                 foie où il est éliminé de l’organisme par la bile.
5. Athérosclérose

                                                         •   L’athérosclérose est une maladie
                                                             inflammatoire provoquée par le
                                                             dépôt de lipides, de cholestérol, de
                                                             calcium et d’autres substances dans
                                                             l’intima des artères de gros et moyen
                                                             calibre.
                                                         •   Elle est à l’origine de la majorité des
                                                             cas de crise cardiaque, d’AVC et de
                                                             démence vasculaire.

Formation de la plaque athérosclérotique :
1. Du cholestérol LDL s’accumule entre les tuniques de la paroi artérielle.
2. Les macrophages engloutissent les dépôts de cholestérol et se transforment en cellules spumeuses
    géantes.
3. La multiplication de cellules spumeuses agrandit le centre lipidique de la plaque.
4. Une chape externe fibreuse se forme à partir des cellules musculaires lisses converties et d’autres
    éléments.
5. Si du cholestérol continue de s’accumuler dans les cellules spumeuses à l’intérieur de la plaque, la
    chape externe fibreuse peut se fragiliser et finir par se rompre.

 Au bout d'un certain temps, un caillot peut se former au site de rupture et complètement bloquer
l’artère.
6. Valeurs de cholésterol normals
                     Cholestérol        Non-HDL                     LDL                         HDL
                     total
Âge
7. Facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (MCV)

 Modifiable                  Dyslipidémie                                           Non modifiable
                             • Taux de LDL élevé
                             • Taux de HDL faible
                             • Taux de triglycérides élevé
                                                                            Antécédents
                                                                            d'événement CV
              Obésité

                                 Hausse du risque                                      Âge, race, sexe
      Hypertension
      artérielle
                                    CV/MCV3

                                                                          Antécédents familiaux
     Mode de vie : tabagisme,                                             de MCV
     habitudes alimentaires, abus       Diabète sucré de
     d’alcool, surmenage                type 2

Une baisse de 10 % du taux de cholestérol total a les effets suivants :
• Baisse de 15 % du taux de mortalité liée aux cardiopathies chroniques4.
• Baisse de 11 % du taux de mortalité total4.
                                                             Références: voir la dernière diapositive de partie 2
8. Bénéfice lié à la baisse de cholestérol

                         Lien entre le taux de cholestérol LDL et le risque
                         relatif de coronaropathie5

     Une baisse de 1 %
     du taux de                                   Une hausse de 1 %
     cholestérol LDL                              du taux de
     diminue le risque                            cholestérol HDL
     de coronaropathie                            diminue le risque
     de 1 %5.                                     de coronaropathie
                                                  de 2 à 3 %6.

                                    Références: voir la dernière diapositive de partie 2
9. Efficacité des statines
                                       en fonction de leur capacité à faire baisser le cholestérol LDL

Fourchette de pourcentages
Baisse du cholestérol selon les essais cliniques comparatifs7
                 Rosuvastatine     Simvastatine       Atorvastatine     Fluvastatine      Lovastatine          Pravastatine

 5 mg            39,1–46,0         -                  -                 -                 -                    -
10 mg            37,1-50,6         26,0-33,1          28,9-40,2         -                 21,6-24,0            18,0-24,5
20 mg            45,0-52,4         18,5-40,0          38,4-46,1         17,0-21,8         21,0-29,0            23,0-29,0
40 mg            53,6-58,8         34,3-43,0          45,1-51,3         22,0-26,0         27,9-33,0            25,2-34,0
80 mg            -                 43,0-48,8          46,3–55,4         29,6-30,6         39,0-48,0            -

Doses de statines donnant un pourcentage identique de réduction de
LDL-c7,*
 Rosuvastatine        Simvastatine       Atorvastatine          Fluvastatine        Lovastatine            Pravastatine
 -                    10 mg              -                      40 mg               20 mg                  20 mg
 -                    20 mg              10 mg                  80 mg               40 ou 80 mg            40 mg
 5 ou 10 mg           40 mg              20 mg                  -                   80 mg                  80 mg
 -                    80 mg              40 mg                  -                   -                      -
 20 mg                -                  80 mg                  -                   -                      -
 40 mg                -                  -                      -                   -                      -

     Rosuvastatin Denk           Simva-Denk
                                                                               Références: voir la dernière diapositive de partie 2
*estimations fondées sur les résultats des essais comparatifs
9. Analyse pharmacocinétique comparative des statines

 Tmax : temps jusqu'à la concentration plasmatique maximale
 T1/2 (h) : demi-vie

                Rosuvastatin Denk           Simva-Denk

Modifié selon : Luvai, A., Mbagaya, W., Hall, A. S. & Barth, J. H. Rosuvastatin: a review of the pharmacology
and clinical effectiveness in cardiovascular disease. Clin. Med. Insights. Cardiol. 6, 17–33 (2012)8.
10. Effets pléiotropiques des statines
Les « effets pléiotropiques » sont des effets cholestérol-indépendants des statines. Cela signifie que les
statines ont une action bénéfique sur la fonction vasculaire au-delà de la réduction du cholestérol. Ces effets
sont les suivants 9:
•    Amélioration de la fonction endothéliale
    → L’endothélium est une couche monocellulaire ultrafine tapissant les artères. Avec l’âge, l’endothélium
    devient fragile en raison de la baisse du taux d’oxyde nitrique.
    → L’oxyde nitrique joue un rôle clé dans le bon fonctionnement de l’endothélium. L’augmentation de la
    production d’oxyde nitrique peut dynamiser la fonction endothéliale prévenir le risque d’un grand
    nombre de maladies cardiovasculaires.
•    Renforcement de la stabilité de la plaque artérielle à l’origine de l’athérosclérose
      → La plaque est constituée de cholestérol, d’autres types de graisses, de calcium ou de sels calciques et
      d’autres composants sanguins. Une plaque instable, en se rompant, peut notamment provoquer un
      IDM aigu ou un angor instable.
•    Diminution de l’inflammation
      → Les statines diminuent la concentration en marqueurs de l’inflammation (p. ex. protéine C réactive)
      qui indiquent une inflammation des parois vasculaires.
•    Effet antioxydant
    → Il est suggéré que le stress oxydatif jouerait un rôle de médiateur dans la maladie athérosclérotique.
•    Effet anthrombotique
•    Diminution de la vasoconstriction → Hypertension artérielle ↓
•    Effets extrahépatiques bénéfiques pour le système immunitaire, le SNC et les os
Les statines agissent par ailleurs sur la fonction endothéliale, l’inflammation et la thrombose – ce sont les
effets « pléiotropiques ».
References

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https://www.nhlbi.nih.gov/health-topics/high-blood-cholesterol.
(2) Grundy, S. M. et al. 2018 AHA/ACC/AACVPR/AAPA/ABC/ACPM/ADA/AGS/APhA/ASPC/NLA/PCNA
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Foundation. J. Am. Coll. Cardiol. 51, 1512–1524 (2008).
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Program Adult Treatment Panel III Guidelines. Circulation 110, 227–239 (2004).
(6) Mahdy Ali, K., Wonnerth, A., Huber, K. & Wojta, J. Cardiovascular disease risk reduction by raising
HDL cholesterol--current therapies and future opportunities. Br. J. Pharmacol. 167, 1177–94 (2012).
(7) Smith, M., Lee, N. & Haney, E. Drug Class Review: HMG-CoA Reductase Inhibitors (Statins) and
Fixed-dose Combination Products Containing a Statin: Final Report Update 5. Rev. Lit. Arts Am. (2009).
(8)Luvai, A., Mbagaya, W., Hall, A. S. & Barth, J. H. Rosuvastatin: a review of the pharmacology and
clinical effectiveness in cardiovascular disease. Clin. Med. Insights. Cardiol. 6, 17–33 (2012).
(9) Davignon, J. Beneficial Cardiovascular Pleiotropic Effects of Statins. Circulation 109, III-39-III–43
(2004).
Formation de Produit – Denk Academy

       Rosuvastatin Denk
            Partie 3
Part 3 - Contents
I. Clinical Studies
1. Overview - Clinical Studies
2. Individual Clinical Studies
    1. STELLAR
    2. MERCURY II
    3. JUPITER
    4. ANDROMEDA

II. Guidelines & Recommendations
a) ACC/AHA Guideline on the Treatment of Blood
     Cholesterol to reduce Atherosclerotic
     Cardiovascular Risks in Adults (2018)
b) ESC/EAS Guidelines for the Management of
     Dyslipidaemias (2016)
I. Overview - Clinical Studies

Study                 Conclusion
1. STELLAR            Rosuvastatin 10 mg was shown to be significantly more
                      effective at reducing LDL-C than atorvastatin 10 mg,
                      simvastatin 10 – 40 mg and pravastatin 10 – 40 mg, while
                      maximal doses of atorvastatin (80 mg) and rosuvastatin (40
                      mg) produced similar LDL-C reductions of 55% and 51%,
                      respectively.
2. MERCURY II         Rosuvastatin 10 or 20 mg is an effective and safe
                      therapeutic option for high-risk patients to achieve their
                      lipid and apolipoprotein targets.

3. JUPITER            In the JUPITER trial of apparently healthy persons without
                      hyperlipidemia but with elevated high-sensitivity C-reactive
                      protein (CRP) levels, rosuvastatin significantly reduced the
                      incidence of major cardiovascular events.
4. ANDROMEDA          CRP was effectively decreased in patients with type 2
                      diabetes receiving atorvastatin or rosuvastatin, whereas
                      rosuvastatin decreased LDL cholesterol significantly more
                      than atorvastatin.
1. STELLAR

STELLAR (Statin Therapies for Elevated Lipid Levels compared Across dose
ranges to Rosuvastatin)1
Conclusion: Rosuvastatin 10 mg was shown to be significantly more effective at
reducing LDL-C than atorvastatin 10 mg, simvastatin 10 – 40 mg and pravastatin
10 – 40 mg, while maximal doses of atorvastatin (80 mg) and rosuvastatin (40 mg)
produced similar LDL-C reductions of 55% and 51%, respectively.
Background:
• Primary objective: Comparison of rosuvastatin with atorvastatin, prasvastatin and
  simvastatin across dose ranges for reduction of LDL-C.
• Secondary objectives: Comparison of rosuvastatin with comparators for other lipid
  modifications and achievement of treatment goals.
• 6-week, parallel-group, open-label, randomized, multicentre trial.
• 2431 adults with hypercholesterolemia (LDL-C ≥ 160 and < 250 md/gl; triglycerides
  < 400 mg/dl) were randomized to treatment with:
     Rosuvastatin 10, 20, 40, or 80 mg
     Atorvastatin 10, 20, 40, or 80 mg
     Simvastatin 10, 20, 40, or 80 mg
     Pravastatin 10, 20, or 40 mg

                                                       For References please check last slide of part three
1. STELLAR
Results:
Rosuvastatin 10 to 80 mg reduced LDL-C by a mean of
• 8.2% more than atorvastatin 10 to 80 mg.
• 26% more than pravastatin 10 to 40 mg.
• 12% to 18% more than simvastatin 10 to 80 mg.
2. MERCURY II

Measuring Effective Reductions in Cholesterol Using Rosuvastatin therapY (MERCURY II)2,3
Conclusion: Rosuvastatin 10 or 20 mg is an effective and safe therapeutic option for
high-risk patients to achieve their lipid targets.
Background:
• 16-week, randomised, multinational, open-label study.
• 1993 high-risk patients with primary hypercholesterolaemia were randomized to rosuvastatin
  20 mg, atorvastatin 10 mg, atorvastatin 20 mg, simvastatin 20 mg, or simvastatin 40 mg for 8
  weeks. Patients either remained on starting treatment or switched to lower or milligram-
  equivalent doses of rosuvastatin for 8 more weeks.

Results:
• At 16 weeks, significantly more patients switched to rosuvastatin 10 mg had achieved their LDL-
  C targets than those who remained on atorvastatin (66% vs 42%) or simvastatin (73% vs 32%).
• Changing to rosuvastatin 20 mg brought more patients to their LDL-C target than staying on
  atorvastatin 20 mg (79% vs 64%) or simvastatin 40 mg (84% vs 56%).
• More hypertriglyceridemic patients (triglycerides ≥ 200 mg/dL) met LDL-C, nonhigh-density
  lipoprotein cholesterol (non HDL-C) and APO B targets by changing to rosuvastatin.
• All treatments were well tolerated, with no differences among treatment groups in skeletal
  muscle, hepatic, or renal toxicity.

                                                       For References please check last slide of part three
3. JUPITER
Justification for the Use of Statins in Prevention: an Intervention Trial Evaluating
Rosuvastatin (JUPITER)4
C-Reactive protein (CRP) measured general level of inflammation in the body. CRP is
believed to be a marker in atherosclerosis and coronary heart disease.
Conclusion: In the JUPITER trial of apparently healthy persons without hyperlipidemia but
with elevated high-sensitivity C-reactive protein (hsCRP) levels, rosuvastatin significantly
reduced the incidence of major cardiovascular events.
Background:
• Randomised, double blind, placebo-matched, multicentre trial conducted in 26 countries.
• 17802 participants with LDL-C levels less than 130 mg/dl (3.4 mmol/L) and hsCRP of 2.0
  mg/L or higher received either 20 mg of rosuvastatin, or matched placebo.
Results:
• 12 months into the study, the rosuvastatin group had a 50% lower median LDL-C, 37%
  lower median hsCRP and 17% lower median triglyceride level (P < 0.001) which persisted
  to study completion.
• Rosuvastatin was associated with a significant reduction in first major cardiovascular
  events.
• Reductions were further seen in myocardial infarction (54%), stroke (48%), arterial
  revascularization (47%), unstable angina and death from cardiovascular causes
• Hepatic injury, myopathy and cancer didn’t occur more frequently with rosuvastatin than
  with placebo.                                          For References please check last slide of part three
4. ANDROMEDA

A raNdomized, Double-blind study to compare Rosuvastatin [10 + 20 mg] and
atOrvastatin [10 + 20 Mg] in patiEnts with type II DiAbetes (ANDROMEDA)5

C-Reactive protein (CRP) measured general level of inflammation in the body. CRP is
believed to be a marker in atherosclerosis and coronary heart disease.
Conclusion: CRP was effectively decreased in patients with type 2 diabetes receiving
atorvastatin or rosuvastatin, whereas rosuvastatin decreased LDL-C significantly more
than atorvastatin.

Background:
• Randomised, double-blind, double-dummy, multicentre, phase IIIb parallel-group study to
  compare the efficacy and safety of rosuvastatin (10 and 20 mg) and atorvastatin (10 and
  20 mg) on LDL-C an CRP in patients with type 2 diabetes.
• 509 patients (age ≥ 18 years) with triglycerides ≤ 532 mg/dl.
• Starting dose of 10 mg/day rosuvastatin or atorvastatin.
• After 8 weeks of treatment: uptitration of all dosages to 20 mg/day for further 8 weeks.

Results:
• CRP decreased significantly in both treatment groups.
• Significantly more patients treated with rosuvastatin achieved the combined end point of
  LDL cholesterol < 70 mg/dl and CRP < 2 mg/L compared with atorvastatin.
II. Guidelines & Recommendations

a) ACC/AHA Guideline on the Treatment of Blood Cholesterol to reduce
   Atherosclerotic Cardiovascular Risks in Adults (2018)6
  ACC = American College of Cardiology
  AHA = American Heart Association

b) ESC/EAS Guidelines for the Management of Dyslipidaemias (2016)7
  ESC = European Society of Cardiology
  EAS = European Atherosclerosis Society
Summary of Lifestyle Modifications

Lifestyle modification is recommended by the ESC/EAS7 and ACC/AHA6:

• Physical activity
   3 to 4 sessions a week; at least 30 minutes per session
   Moderate-to-vigorous intensity
• Diet
   Intake of vegetables, fruits, whole grains, legumes
   Low-fat dairy products, poultry, fish (rich in Ω-3 fatty acids)
   Nontropical vegetable oils (olive or canola), nuts
   Limited intake of sweets, sugar-sweetened beverages, alcoholic
     beverages and red meats, butter, palm oil
   Low in saturated fat, total fat and cholesterol
   Rich in potassium, magnesium, calcium, protein and fiber
• Weight loss
• Avoid tobacco products!
a) 2013 ACC/AHA Blood Cholesterol Guidelines

 Major change to former guidelines: Patients will no longer be treated to LDL targets.

 4 major statin benefit groups have been identified6:

 Patients with clinical atherosclerotic                             Patients with
 cardiovascular disease (ASCVD)                                      LDL-C ≥ 190 mg/dL
     Coronary heart disease
     Stroke
     Peripheral arterial disease
                                               HIGH INTENSITY STATINS
   MODERATE STATIN                             • Lower LDL > 50%
   if > 75 years old                             Rosuvastatin Denk 20 – 40 mg

 Diabetics with                                                      Patients with
  40 to 75 years                                                     40 to 75 years
  LDL-C 70 – 189 mg/dL                                               LDL-C 70 – 189 mg/dL
                                                                      10-year ASCVD risk ≥ 7.5%
                                            MODERATE INTENSITY STATINS
                                            • Lower LDL 30 – 50%
  HIGH STATIN if multiple                      Rosuvastatin Denk 5 – 20 mg
  ASCVD risk factors*                          Simva-Denk 20 – 40 mg

ASCVD risk calculator is available at http://tools.acc.org/ascvd-risk-estimator/
a) ACC/AHA Guideline on the Treatment of Blood Cholesterol

 High-moderate- and low-intensity statin

                                                                                             Simva-Denk 20 mg*

                                                                                             Simva-Denk 40 mg*

                                                                                          Rosuvastatin Denk 10 mg

                                                                                          Rosuvastatin Denk 20 mg

Source: AHA Blood Cholesterol Guideline, 20186

 †LDL-C lowering that should occur with the dosage listed below each intensity.
 ‡Evidence from 1 RCT only: down titration if unable to tolerate atorvastatin 80 mg in the IDEAL
 (Incremental Decrease through Aggressive Lipid Lowering) study (S3.2.1-3).
 §Although simvastatin 80 mg was evaluated in RCTs, initiation of simvastatin 80 mg or titration to 80
 mg is not recommended by the FDA because of the increased risk of myopathy, including
 rhabdomyolysis

*breakable tablets                                            For References please check last slide of part three
b) ESC/EAS 2016 – Guidelines for the Management of
                           Dyslipidemias

Major difference to the american Guideline (ACC/AHA): Patients are treated to LDL targets.

Total cardiovascular risk estimation7:
ESC/EAS recommends the use of the SCORE (Systemic Coronary Risk Estimation) system
for CV risk estimation. The SCORE system estimates the 10 year risk of a first fatal
atherosclerotic event in apparently healthy persons with no sign of clinical or pre-clinical
disease.

1. Patients with VERY HIGH / HIGH CARDIOVASCVULAR RISK:
• Documented cardiovascular disease (CVD)
• Type 1 or type 2 diabetes
• Very high levels of individual risk factors
• Chronic kidney disease (CKD)
→ No risk estimation is needed for those patients.

2. For all other people, the use of a risk estimation system is recommended.

The risk estimation system includes the following risk factors: age, gender, smoking, systolic
blood pressure, and total cholesterol

The score risk charts can be downloaded online: http://www.escardio.org/Education/Practice-Tools/CVD-
prevention-toolbox/SCORE-Risk-Charts
b) ESC/EAS - Intervention Strategies As a Function of Total CV
                      Risk and LDL-C Level

*In patients with MI, statin therapy should be considered irrespective of LDL-C levels.
aClass of recommendation
bLevel of evidence, Reference to level A: 15 – 41

CV = cardiovascular; LDL-C = low-density lipoprotein cholesterol; MI = myocardial infarction

                                                             Adapted from: Catapano, A. L. et al. 2016 ESC/EAS Guidelines for the
                                                             Management of Dyslipidaemias. Eur. Heart J. 37, 2999–3058 (2016)7.
b) ESC/EAS Treatment Targets

 Treatment targets are7:
 •     In patients at VERY HIGH CV risk (established CVD, type 1 or 2 diabetes, diabetes
       with target organ damage, moderate to severe CKD or a SCORE level ≥ 10%):
        LDL-C < 70 mg/dl (< 1.8 mmol/L) or
        A reduction of at least 50% if the baseline LDL-C is between 70 – 135 mg/dl
            (1.8 – 3.5 mmol/L).

 •     In patients at HIGH CV risk (markedly elevated single risk factors, a SCORE level ≥
       5% to < 10%):
        LDL-C < 100 mg/dl (< 2.6 mmol/L), or
        A reduction of at least 50% if the baseline LDL-C is between 100 and 200
            mg/dL (2.6 – 5.2 mmol/L).

 •     In patients at LOW or MODERATE risk (SCORE level > 1 to ≤ 5%):
        LDL-C < 115 mg/dL (< 3.0 mmol/L).

For References please check last slide of part three
References
(1) McKenney, J. M. et al. Comparison of the efficacy of rosuvastatin versus atorvastatin, simvastatin,
and pravastatin in achieving lipid goals: results from the STELLAR trial. Curr. Med. Res. Opin. 19, 689–
698 (2003).
(2) Ballantyne, C. M., Raichlen, J. S. & Cain, V. A. Statin Therapy Alters the Relationship Between
Apolipoprotein B and Low-Density Lipoprotein Cholesterol and Non–High-Density Lipoprotein
Cholesterol Targets in High-Risk Patients: The MERCURY II (Measuring Effective Reductions in
Cholesterol Using Rosuvastatin therapY II) Trial. J. Am. Coll. Cardiol. 52, 626–632 (2008).
(3) Ballantyne, C. M. et al. Achieving LDL cholesterol, non-HDL cholesterol, and apolipoprotein B
target levels in high-risk patients: Measuring Effective Reductions in Cholesterol Using Rosuvastatin
therapY (MERCURY) II. Am. Heart J. 151, 975.e1-975.e9 (2006).
(4) Ridker, P. M. et al. Rosuvastatin to Prevent Vascular Events in Men and Women with Elevated C-
Reactive Protein. N. Engl. J. Med. 359, 2195–2207 (2008).
(5) Betteridge, D. J., Gibson, J. M. & Sager, P. T. Comparison of Effectiveness of Rosuvastatin Versus
Atorvastatin on the Achievement of Combined C-Reactive Protein (
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