GABIN L'exposition - Filmographie Bibliographie Discographie - Ville de boulogne-billancourt

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GABIN L'exposition - Filmographie Bibliographie Discographie - Ville de boulogne-billancourt
VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT

 Jean
        GABIN
        L’exposition

                                   © Photo12/WolfTracerArchive/Ciné-Alliance – Photographe : Roger Kahan

Filmographie
Bibliographie
Discographie
GABIN L'exposition - Filmographie Bibliographie Discographie - Ville de boulogne-billancourt
L’histoire de Boulogne-Billancourt est fortement marquée par
la mémoire du cinéma, qu’elle fait régulièrement renaître en
programmant des expositions majeures. Après Brigitte Bardot,
Romy Schneider et Jean-Jacques Beineix, la ville consacre un
hommage — le premier d’une telle ampleur — à un monstre sacré :
Jean Gabin. Lorsqu’il venait voir ses grands-parents Moncorgé
dans cette ville, le petit Jean ne savait pas encore qu’il détiendrait
le record de films - 26 sur près d’une centaine - tournés dans ses
célèbres studios de Billancourt, nés il y a un siècle, et de Boulogne,
créés après-guerre.

Exposition présentée du 9 mars au 10 juillet 2022

Espace Landowski / Musée des Années 30
28, avenue André-Morizet
92100 Boulogne-Billancourt
Du mardi au dimanche, de 11h à 18h
sauf dimanche 1er mai

 P   Hôtel de Ville
M 9   Marcel-Sembat
     Lignes 126 et 175 (Hôtel-de-Ville)
Informations et renseignements au 01 55 18 46 42
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Les documents présentés sont disponibles dans les médiathèques de Boulogne-Billancourt :

BILL : Médiathèque Billancourt, 11 bis rue de Clamart

JOUR : Médiathèque Point-du-Jour, 128 rue Les-Enfants-du-Paradis

MED : Médiathèque Landowski, 28 avenue André-Morizet

PARC : Médiathèque Parchamp, 4 bis avenue Charles-de-Gaulle

TRA : Médiathèque Trapèze, 17 allée Robert-Doisneau

JEAN GABIN EN LIGNE

                                     Retrouvez 12 films avec Jean Gabin
                                     sur la Médiathèque numérique en scannant ce QR code.
                                     Accès gratuit pour les adhérents des médiathèques
                                     de Boulogne-Billancourt.
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FILMOGRAPHIE

Années 1930

Le cinéma parle et tient à se faire remarquer. Qu’il soit sous forme de théâtre filmé ou de films de gangsters aux pétarades
tonitruantes, le son se fait également musical lorsque les pièces ou revues en vogue sur les grands boulevards sont mises en
images.

Vedette des scènes parisiennes en qualité de chanteur et de danseur, le jeune Jean Gabin, 24 ans, devient ainsi en moins d’une
décennie l’acteur français le plus talentueux, inventant son propre jeu tout en sobriété, le beau gosse qui séduit les plus belles
femmes et fait rêver les midinettes, l’homme symbolisant le Front populaire, le héros « anti-héros » !

Engagé par Pathé, Jean Gabin creuse son sillon et se fait un nom : de Chacun sa chance de René Pujol et Hans Steinhoff (1930)
à Remorques de Jean Grémillon (1940), l’élégant chanteur, dansant avec sa femme Gaby Basset, se métamorphose peu à peu
sur les écrans en être fragile, voyou, soldat, déserteur, ouvrier ou même conducteur de train, rêve d’enfant qu’il réalise dans
La Bête humaine de Jean Renoir (1938). Une performance récompensée par les cheminots qui lui offrent, pour l’occasion, la
burette de graissage : Jean Gabin est ainsi reconnu comme membre à part entière des chemins de fer français.

En novembre 1933, Ferdinand Gabin est retrouvé mort dans son fauteuil, tenant dans ses mains un journal célébrant le talent
cinématographique de son « bon à rien » de fils. Ultime reconnaissance d’un père artiste avare en compliments !

                                                               Jean Gabin et Arletty dans Le jour se lève de Marcel Carné (1939)
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Le Tunnel (1933)
Kurt Bernhardt
V/BER (MED)

À New York, l’ingénieur Mac Allan expose son plan de tunnel sous l’Atlan-
tique pour relier les États-Unis à la France. Soutenu par un banquier influent,
le projet se concrétise et en trois ans, les travaux ont bien avancé. Seule-
ment Mac Allan va devoir faire face à de nombreux problèmes : infiltrations
d’eau, grève des ouvriers, sabotage...

Maria Chapdelaine (1934)
Julien Duvivier
V/DUV (MED)
VOD

Dans une maison isolée du Québec vit la douce et belle Maria Chapdelaine.
Au printemps, Maria est courtisée par le trappeur François Paradis, le bû-
cheron Eutrope Gagnon et le citadin Loren­zo...

La Bandera (1935)
Julien Duvivier
V/DUV (MED, BILL)
791.43 /BAN (JOUR)
VOD

En fuite après un meurtre commis à Paris, Pierre se cache à Barcelone. En-
gagé dans la Légion espagnole, la Bandera, il se lie d’amitié avec deux com-
patriotes, Mulot et Lucas. Mais l’un d’eux est membre de la police secrète.

La Belle Equipe (1936)
Julien Duvivier
V/DUV (MED, BILL)

Cinq amis, ouvriers au chômage et révoltés, gagnent à la Loterie nationale
grâce à un billet acheté en commun. Ils décident de construire ensemble une
guinguette en bord de Marne. Mais leur amitié est mise à rude épreuve…
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Les Bas-fonds (1936)
Jean Renoir
V/REN (MED)

Vivant dans une pension délabrée que dirige le sordide Kostyleff, Pépel est
un voleur aimé par deux sœurs : Vassilissa et la belle Natacha. Tandis qu’il
cambriole une demeure, Pépel est surpris par le propriétaire des lieux, un
baron ruiné avec qui il sympathise. Adapté de la pièce de Maxime Gorki. Prix
Louis Delluc (1936)

Gueule d’amour (1937)
Jean Grémillon
V/GRE (MED)

Ils sont jeunes, beaux, et rien ne leur résiste. Lui, le beau militaire surnommé
Gueule d’amour, met toute la ville de garnison en émoi. Elle, la fille facile,
séduit tous les hommes qui l’approchent. Ils n’étaient pas faits pour se ren-
contrer. Mais le destin en a décidé autrement... Adapté du roman d’André
Beucler.

La Grande Illusion (1937)
Jean Renoir
V/REN (MED, BILL)
VOD

En 1917, dans un camp en Allemagne, deux ennemis se lient d’amitié : l’of-
ficier allemand von Rauffenstein qui dirige le camp et le capitaine de Boël-
dieu, un des prisonniers français. Loyal envers sa patrie, l’officier français
commettra un acte désespéré afin de sauver les siens...

Pépé le Moko (1937)
Julien Duvivier
V/DUV (MED, BILL, TRA)
VOD

Réfugié dans la casbah d’Alger, Pépé le Moko, chef d’une bande de malfai-
teurs, tombe amoureux d’une jeune femme, Gaby. Hélas, leur idylle est de
courte durée car Slimane, un indicateur, tend un piège à Pépé pour lui faire
quitter son repaire...
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La Bête humaine (1938)
Jean Renoir
V/REN (MED, BILL, TRA)
791.43 /BET (JOUR)

Conducteur de locomotive, Jacques Lantier tombe éperdument amoureux
de la femme d’un sous-chef de gare, impliqué dans un meurtre commis
sur la ligne Saint-Lazare-Le Havre. Adaptation du roman d’Émile Zola, Prix
Méliès 1938.

Le Quai des brumes (1938)
Marcel Carné
V/CAR (MED, BILL)
791.43 /QUA (JOUR)
VOD

Un déserteur de l’armée coloniale dans le port de Brest, rencontre Nelly, une
belle jeune fille perdue. Le destin va les séparer tragiquement... Adaptation
du roman de Pierre Mac Orlan. Prix Méliès 1938 et Prix Louis Delluc 1938.

Le Récif de corail (1938)
Maurice Gleize
VOD

Traqué par la police pour un crime qu’il a commis, Ted s’enfuit en intégrant
l’équipage d’un bateau. Au cours d’une escale sur un récif de corail, il ren-
contre la jolie Lilian qui vit retirée du monde pour fuir son passé… Adapté du
roman de Jean Martet.

Le Jour se lève (1939)
Marcel Carné
V/CAR (MED, BILL)

Dans un immeuble, un coup de feu, un corps roule dans l’escalier : Fran-
çois, l’assassin, s’enferme dans sa chambre pendant que la police se déploie,
attendant l’aube pour donner l’assaut. Il passe alors sa dernière nuit de
liberté à revivre les circonstances de cette tragédie.
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Remorques (1939-1941)
Jean Grémillon
V/GRE (MED, BILL)

Capitaine du remorqueur le Cyclone, André Laurent risque sa vie pour sau-
ver celle des autres. Contraint de quitter la noce d’un de ses marins pour
aller au secours du Mirva, il abandonne sa femme Yvonne et la mariée. Au
matin, le Cyclone remorque le Mirva avec, à son bord Catherine, dont André
Laurent tombe amoureux. Adapté du roman de Roger Vercel.
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FILMOGRAPHIE

Années 1940-1950

1940 : la France est occupée. Courtisé par La Continental Films, Jean Gabin refuse obstinément de travailler pour les occu-
pants. Il gagne la zone libre, puis les États-Unis en mars 1941.

Le temps de séduire Ginger Rogers à New York et le voilà à Hollywood aux bras de Marlène Dietrich avec, en prime, un contrat
presque signé avec le producteur Daryl Zanuck. Gabin apprend l’anglais et tourne deux films, avant de s’engager dans les
Forces françaises libres. C’est en héros, dans un char de la 2e DB du général Leclerc, que le soldat Moncorgé revient en Europe.

Gabin, quadragénaire aux cheveux blancs, a été remplacé sur les écrans par Jean Marais ou Gérard Philipe. Le film Martin
Roumagnac de Georges Lacombe (1946), réunissant pourtant Gabin et Marlène Dietrich, est un échec. Le couple se sépare.
Le « drapeau noir va flotter sur la marmite » de Jean Gabin Moncorgé pendant quelques années.

Pourtant, il est heureux : au théâtre, en 1949, il renoue avec le succès dans La Soif d’Henri Bernstein. Sa femme, Dominique
Fournier, lui donne trois enfants. Il s’installe à la campagne pour y élever des vaches et des chevaux, un autre de ses rêves
d’enfant se concrétise.

Après quelques tournages en Italie, sa carrière redémarre lentement, avec des rôles pourtant intéressants, notamment ce-
lui d’un aveugle qui porte des lunettes sombres masquant ses célèbres yeux bleus (La Nuit est mon royaume de Georges
Lacombe, 1951).

Touchez pas au grisbi ! de Jacques Becker (1953) redore son blason. Gabin retrouve les copains comme Jean Renoir (French Can-
can, 1954) et découvre de jeunes talents : Lino Ventura, inoubliable Angelo, Henri Verneuil (Des gens sans importance, 1955),
Michel Audiard, le titi parisien qui fait parler les stars (Gas-oil de Gilles Grangier, 1955). Les affaires reprennent !

                                             Jeanne Moreau et Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi de Jacques Becker (1954)
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Au-delà des grilles (1949)
René Clément
V/CLE (MED)

Pierre, un homme recherché par la police française pour le meurtre de sa
maîtresse, débarque clandestinement dans le port de Gênes, en Italie. Aidé
par Cecchina, une petite fille, il rencontre bientôt la mère de celle-ci, Marta,
qui va le cacher...

La Marie du port (1950)
Marcel Carné
V/CAR (MED)

Riche notable cynique et amoral, propriétaire d’une grande brasserie et d’un
cinéma à Cherbourg, Châtelard tombe amoureux de Marie, jeune arriviste
sensuelle et sœur de sa compagne. Adapté du roman de Georges Simenon.

La Nuit est mon royaume (1951)
Georges Lacombe
V/LAC (BILL)

Mécanicien de locomotive, Raymond, victime d’un accident de travail, a les
yeux brûlés et perd la vue. Dans un centre de rééducation pour aveugles il
fait la connaissance de Louise, jeune aveugle qui dirige la classe de braille.
Jean Gabin a reçu, pour son interprétation,la Victoire du cinéma français et
la coupe Volpi (Mostra de Venise, 1951).

La Vérité sur Bébé Donge (1952)
Henri Decoin
V/DEC (MED, BILL)

Riche industriel, amateur de femmes, François Donge épouse une jeune fille,
surnommée Bébé. Dix ans plus tard, empoisonné par sa femme, agonisant
sur un lit d’hôpital, il revit le parcours de son couple et comprend comment
elle a souffert de ses multiples liaisons et s’est meurtrie à son indifférence.
Adapté du roman de Georges Simenon.
L’Air de Paris (1954)
Marcel Carné
V/CAR (MED)

Ancien boxeur, Victor Le Garrec dirige une salle d’entraînement à Paris et
rêve de découvrir un futur champion. Il croit le trouver lorsqu’il rencontre
un jeune manœuvre, André Ménard, boxeur amateur à l’avenir très promet-
teur... Adapté du roman de Jacques Viot.

Touchez pas au Grisbi ! (1954)
Jacques Becker
V/BEC (MED)
791.43 /TOU (JOUR)

L’amitié qui lie Max et Riton est légendaire dans la mafia. À Orly, les deux
truands se sont emparés de 50 millions en lingots d’or, Riton se confie à
son amie Josy, qui révèle l’affaire à son amant Angelo, membre d’une bande
rivale... Adapté du roman d’Albert Simonin. Jean Gabin a reçu une 2e Victoire
du cinéma français pour ce film.

Chiens perdus sans collier (1955)
Jean Delannoy
V/DEL (MED)

Président du tribunal pour enfants, le juge Lamy ne croit pas plus à la vertu
des coups qu’à celle des pénitenciers et pense que chez un enfant, il y a tou-
jours quelque chose à sauver... Adapté du roman de Gilbert Cesbron. Jean
Gabin a reçu une 3e Victoire du cinéma français pour son interprétation.

Gas-oil (1955)
Gilles Grangier
V/GRA (MED)

Patron camionneur, Jean Chape a de bons copains, quelques économies et
une amie agréable. Puis, une nuit, tout bascule : son véhicule glisse sur une
plaque de verglas, il écrase, ou croit écraser, un homme, un malfrat qui vient
de voler 50 millions... Adapté du roman de Georges Bayle.
French Cancan (1955)
Jean Renoir
V/REN (MED)

Entrepreneur de spectacles, Danglard se lance dans la rénovation d’un vieil
établissement qu’il nomme Moulin-Rouge. Il prend le pari de remettre à la
mode un vieux quadrille, le cancan, et de faire de Nini, jeune blanchisseuse,
une danseuse vedette. Son projet va bientôt se heurter à des obstacles...

Razzia sur la chnouf (1955)
Henri Decoin
V/DEC (MED)

Henri Le Nantais débarque à Paris, mandaté par un caïd américain de la
drogue afin de réorganiser le trafic de stupéfiants en France. Patron local
de la pègre, Liski lui indique le mécanisme complet de la distribution de la
chnouf et lui procure la couverture idéale pour ses affaires : un bar, Le
Troquet. Adapté du roman d’Auguste Le Breton.

Crime et châtiment (1956)
Georges Lampin
V/LAM (MED)

Jeune étudiant tourmenté, René Brunel ne supporte plus sa vie misérable.
Pour éviter que sa sœur ne se marie avec un vieil antiquaire, il assassine une
usurière afin de lui voler son argent. Mais il est pris de remords... Librement
inspiré du roman de Fiodor Dostoïevski.

Des gens sans importance (1956)
Henri Verneuil
V/VER (MED)

Routier quinquagénaire, Jean Viard ne s’entend plus avec sa femme, ni avec
ses trois enfants. Il rencontre Clotilde, jolie fille de vingt ans qui travaille
dans un relais routier. Ils prennent peu à peu conscience d’une irrésistible
passion qui les bouleverse... Adapté du roman de Serge Groussard.
La Traversée de Paris (1956)
Claude Autant-Lara
V/AUT (MED, BILL)
791.43 /TRA (JOUR)
VOD

Dans le Paris de l’Occupation, Martin transporte des valises de viande pour
le marché noir. Un certain Grandgil décide de l’accompagner dans ses péré-
grinations... Prix Méliès (1956), Coupe Volpi pour l’interprétation de Bourvil,
Prix du meilleur film (Syndicat français de la critique, 1956).

Voici le temps des assassins (1956)
Julien Duvivier
V/DUV (MED)

Aux Halles de Paris, André Châtelin, restaurateur au grand cœur, voit dé-
barquer la fille de sa première épouse, qu’il n’a pas vue depuis des années.
Hébergée par Châtelin, elle tente d’évincer Gérard, étudiant qu’André consi-
dère comme son fils. Ce n’est que le début de son projet machiavélique...

Le Cas du docteur Laurent (1957)
Jean-Paul Le Chanois
V/LEC (BILL)

Le Docteur Laurent quitte Paris pour s’installer dans un village des Alpes
provençales. Il y rencontre une femme dont l’accouchement se passe mal.
Il décide d’appliquer une nouvelle méthode d’accouchement sans douleur.
Mais la femme, méfiante, le met à la porte et le village se ligue contre lui...

Le Rouge est mis (1957)
Gilles Grangier
V/GRA (MED)

Jusqu’ici, les affaires vont bien pour le caïd Louis le Blond et ses acolytes,
Fredo, Pépito et Raymond. Mais l’attaque du fourgon d’une banque tourne
mal. Raymond est abattu, Louis est arrêté et soupçonne Fredo de l’avoir dé-
noncé.
Maigret tend un piège (1958)
Jean Delannoy
791.43 /MAI (JOUR)

Dans le quartier de la place des Vosges, à Paris, un inconnu rôde et tue des
femmes, toujours de la même façon. Ce tueur devient pour le commis-
saire Maigret une sorte d’ennemi personnel. C’est alors qu’il imagine une
manœuvre désespérée... Adapté du roman de Georges Simenon.

Le Désordre et la nuit (1958)
Gilles Grangier
V/GRA (MED)

Enquêtant sur le meurtre d’un patron de boîte de nuit parisienne, un inspec-
teur de police rencontre une jeune droguée, dont il va s’éprendre...

Les Grandes Familles (1958)
Denys de La Patellière
V/LAP (MED)
V

Noël Schoudler, fondateur d’un empire s’appuyant sur trois bases, le sucre,
la banque et la presse, règne tel un souverain absolu sur ses affaires et sa fa-
mille. Or quelqu’un va remettre en cause cette autorité : son fils François...
Adapté du roman de Maurice Druon.

Maigret et l’affaire Saint-Fiacre (1959)
Jean Delannoy
V/DEL (MED)
791.43 /MAI (JOUR)

Le commissaire Maigret reçoit la visite d’une amie, la Comtesse de Saint-
Fiacre, qu’il n’avait pas vue depuis quarante ans. Elle lui montre une lettre
anonyme, annonçant sa mort imminente pour le lendemain. Au matin, on
découvre la Comtesse morte... Adapté du roman de Georges Simenon.
Rue des Prairies (1959)
Denys de La Patellière
V/LAP (MED)

De retour d’Allemagne où il était prisonnier, Henri Neveux retrouve, à Paris,
ses deux enfants. Sa femme est morte en couches en lui laissant un bébé,
qui n’est pas de lui. Il décide de l’élever comme son fils. Les deux premiers
font carrière et s’éloignent de leur père. Le troisième reste rue des Prairies.
Adapté du roman de René Lefèvre.
FILMOGRAPHIE

Années 1960

Les années 1960 sont beaucoup moins sereines pour Jean Gabin. Brocardé par la Nouvelle Vague, icône du « cinéma à la
papa », l’acteur se voit proposer des rôles souvent similaires et s’occupe de sa propriété normande : la Pichonnière.

Conspué par les syndicats agricoles, Gabin, mortifié, se remet au travail. Il découvre deux jeunes acteurs au talent indéniable :
Jean-Paul Belmondo (Un singe en hiver, d’Henri Verneuil, 1962) et Alain Delon (Mélodie en sous-sol, du même Henri Verneuil,
1963).
Avec l’ami Fernandel, il crée en 1964 une maison de production, la GaFer, qui va financer L’Âge ingrat de Gilles Grangier.

Du Baron de l’écluse de Jean Delannoy (1960) au Clan des Siciliens d’Henri Verneuil (1969), Gabin va jouer au Cave se rebiffe
(Gilles Grangier, 1961) dans de nombreux films et endosser le pardessus de Maigret pour une troisième adaptation des ro-
mans de son ami Georges Simenon, qui le considérait comme le meilleur Maigret sur les écrans : Maigret voit rouge de Gilles
Grangier (1963).

À noter : son interprétation d’un commissaire proche de la retraite dans Le Pacha de Georges Lautner (1968). Après avoir
refusé Les Tontons flingueurs (Georges Lautner, 1963), Gabin accepte d’incarner ce personnage. Il y retrouve ses copains Louis
Seigner, Robert Dalban, André Pousse et se confronte au modernisme. Une rencontre fugace avec un autre timide talentueux
qui n’osera pas lui parler : Serge Gainsbourg et son fameux Requiem pour un con.

Comme Bourvil, Fernandel ou Louis de Funès, Jean Gabin occupe les premières places au box-office. L’argent fait le bonheur…
des producteurs !

                                     Jean Gabin et Danièle Delorme dans Voici le temps des assassins de Julien Duvivier (1956)
Le Baron de l’écluse (1960)
Jean Delannoy
V/DEL (MED)

Héros de la Première Guerre mondiale, baron déchu et ruiné, Antoine vit
d’expédients entre Deauville et Monte-Carlo. Heureux gagnant d’une partie
de cartes, il obtient, en guise de paiement, un yacht qu’il doit aller chercher
à Rotterdam.... Adapté d’une nouvelle de Georges Simenon.

Le Cave se rebiffe (1961)
Gilles Grangier
V/GRA (MED)
791.43 /CAV (JOUR)
VOD

Trois truands minables se lancent dans la fabrication de fausse monnaie.
Pour monter l’opération, le trio fait appel à Ferdinand Maréchal, dit le Dabe,
retiré des affaires en Amérique du Sud. Adapté du roman d’Albert Simonin.

Le Président (1961)
Henri Verneuil
V/VER (MED, TRA)
791.43 /PRE (JOUR)

Émile Beaufort, ancien président du Conseil, a beau s’être retiré de la vie po-
litique, il n’en demeure pas moins une figure influente auprès de toute une
génération. Philippe Chalamont, son ancien directeur de cabinet, a deman-
dé à s’entretenir avec lui. Émile Beaufort se souvient...

Le Gentleman d’Epsom (1962)
Gilles Grangier
791.43 /GEN (JOUR)

Surnommé sur les champs de courses le Commandant, Richard Briand-Char-
mery est un gentleman-arnaqueur qui vend ses tuyaux aux candides fortu-
nés. Accompagné de Charly, un garçon d’écurie, il va tenter d’alléger le por-
tefeuille de Gaspard Ripeux, un restaurateur naïf et nerveux.
Un Singe en hiver (1962)
Henri Verneuil
V/VER (MED, PARC, TRA)
791.43 /SIN (JOUR)
VOD

Alcoolique, l’hôtelier Albert Quentin a promis à son épouse d’arrêter défini-
tivement de boire. Bien des années d’abstinence plus tard, il voit débarquer
dans son hôtel Albert Fouquet, adepte des nuits d’ivresse... Adapté du ro-
man d’Antoine Blondin.

Mélodie en sous-sol (1963)
Henri Verneuil
V/VER (MED, BILL, TRA)
791.43 /MEL (JOUR)
VOD

À peine libéré, Charles, un gangster, décide de monter un coup qu’il a eu le
temps de peaufiner en prison : le casse du siècle au casino de Cannes. Il va
s’entourer pour cela de Francis, un compagnon de cellule, et de son beau-
frère Louis. Adapté du roman de John Trinian.

Maigret voit rouge (1963)
Gilles Grangier
V/GRA (MED)
791.43 /MAI (JOUR)

Trois hommes à bord d’une Chevrolet tirent sur un Américain en plein Pi-
galle. Le commissaire Maigret se rend à l’ambassade des États-Unis où un
diplomate lui conseille de ne pas s’occuper de l’affaire. Il n’en faut pas plus
pour que Maigret voit rouge... Adapté du roman de Georges Simenon.

L’Age ingrat (1964)
Gilles Grangier
V/GRA (MED)

Antoine et Marie décident de se marier. Le père d’Antoine invite les parents
de la jeune fille à venir passer leurs vacances dans sa maison du sud de la
France. La famille « nordiste » accepte. Première production de la GaFer,
créée par Jean Gabin et Fernandel.
Le Jardinier d’Argenteuil (1966)
Jean-Paul Le Chanois
V/LEC (MED)

Artiste et jardinier, le père Tulipe cache bien son jeu. Dans le wagon désaffec-
té où il demeure, il peint des tableaux naïfs pour les vendre à Montmartre.
En réalité, faussaire de génie, il dessine, imprime et vieillit aussi des billets
de banque qu’il écoule avec son complice Noël. Un jour Noël rencontre Hil-
da, une ambitieuse nurse étrangère qui les pousse à voir plus grand...

Du rififi à Paname (1966)
Denys de La Patellière
V/LAP (MED)

Un groupe de truands internationaux qui règne sur un trafic d’or est infiltré
par un agent de la CIA chargé d’enquêter sur leurs activités. Le chef, «Paulo
les diams», connaît ses premières difficultés quand ses concurrents entre-
prennent d’éliminer ses associés. D’après le roman d’Auguste le Breton.

Le Soleil des voyous (1967)
Jean Delannoy
V/DEL (MED)

Denis Farrand est un homme tranquille et riche, propriétaire d’un café, d’un
garage et d’une auberge luxueuse. Pourtant, dans sa jeunesse, il était De-
nis le fignoleur, un truand rusé et audacieux. En face de son bar se trouve
une banque. Alors Denis rêve... petit à petit, il échafaude le coup qu’il aurait
monté dans sa jeunesse...

Le Pacha (1968)
Georges Lautner
V/LAU (MED, BILL)

Quand Gouvion, l’ami d’enfance du commissaire Joss, est assassiné, celui-ci
enquête sur la ténébreuse affaire du hold-up d’une bijouterie. Il décide de
franchir les limites de la légalité. Avec l’aide d’une fille facile qui veut venger
son frère assassiné, il monte un piège pour organiser « la saint Barthélémy
du mitan ».
Le Tatoué (1968)
Denys de La Patellière
V/LAP (MED, TRA)
791.43 /TAT (JOUR)

Félicien Mezeray, marchand de tableaux richissime, rencontre Legrain, un
ancien légionnaire bougon et coléreux, qui porte sur le dos un magnifique
tatouage de Modigliani. Dès cet instant, Mezeray est obsédé par l’idée d’ac-
quérir cette œuvre inattendue du grand peintre de Montparnasse.

Le Clan des Siciliens (1969)
Henri Verneuil
V/VER (MED)

Roger Sartet, un truand, s’évade avec la complicité d’une famille mafieuse,
les Manalese, dirigée par le patriarche Vittorio. Malgré une traque menée par
le commissaire Le Goff, Sartet reste insaisissable. Il propose à ses complices
siciliens de voler une collection de bijoux exposée à la Galerie Borghèse et
qui doit être transférée, de Rome à New York.
FILMOGRAPHIE

Années 1970

De La Horse (Pierre Granier-Deferre, 1970) à L’Année sainte (Jean Girault, 1976), Jean Gabin incarne le patriarche du cinéma
français. Le « Vieux » bouleverse encore les foules, notamment dans Le Chat (Pierre Granier-Deferre, 1971) où il affronte
Simone Signoret, Casque d’or vieillissante. Gabin donne à ses huit derniers rôles toute la mesure de son talent et ne se ménage
guère.

Aventurier mythomane, retraité, truand, éducateur, juge, tyran familial ou grand-père dépassé par les évènements dans
L’Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert (1973), Gabin, en bon professionnel, repère encore les jeunes acteurs promet-
teurs, notamment Gérard Depardieu.

Cette décennie va emporter de grands artistes proches de Gabin : Bourvil en 1970, Fernandel l’année suivante, Françoise Rosay
en 1974…

Le 3 avril 1976 a lieu, au Palais des Congrès de Paris, la première cérémonie des César. Jean Gabin a accepté d’en être le pré-
sident. Pour l’occasion, Michèle Morgan, son ancien amour, officie à ses côtés. L’émotion est palpable. Ce sera sa dernière
apparition publique.

Jean Alexis Gabin Moncorgé s’éteint en novembre 1976, laissant un immense vide dans l’univers du cinéma. Enfant de la balle,
vedette de music-hall par hasard avant de signer les plus beaux rôles du réalisme poétique, Jean Gabin a laissé près de cent
films à la postérité. Deux de ses petits-fils ont choisi la carrière de leur illustre grand-père : Jean-Paul Moncorgé, né en 1981,
et Alexis Gabin-Moncorgé, né en 1986. Le spectacle continue !

                                                   Simone Signoret et Jean Gabin dans Le Chat de Pierre Granier-Deferre (1971)
La Horse (1970)
Pierre Granier-Deferre
V/GRA (MED)

Patriarche misanthrope, Auguste règne en maître sur quatre cents hectares
de terres dans les marais de la baie de Seine. Un jour, il trouve dans sa ba-
raque de chasse un paquet de drogue. Il découvre que son propre petit-fils
est impliqué dans un trafic clandestin, détruit la drogue et décide de faire
justice lui-même sur ses terres...

Le Chat (1971)
Pierre Granier-Deferre
V/GRA (MED, BILL)
791.43 /CHA (JOUR)

Julien a soixante ans, Clémence en a cinquante. Mariés depuis vingt-cinq
ans, ils ne supportent plus la vie en commun, sans pour autant envisager
une séparation. Julien a reporté toute sa tendresse sur un chat de gouttière,
dont Clémence est terriblement jalouse...

Le Tueur (1971)
Denys de La Patellière
V/LAP (MED)

Le commissaire Le Guen a fait mettre à l’ombre un tueur d’élite, Georges
Gassot. Ici s’affrontent deux visions de la police : celle de Le Guen, que rien
n’arrête pour empêcher de nuire ; et la police scientifique de Tellier, nouveau
patron de la Sûreté, où l’ordinateur remplace l’indicateur...

Deux hommes dans la ville (1973)
José Giovanni
V/GIO (MED)

Après avoir purgé dix ans de prison, Gino reprend peu à peu une vie nor-
male avec l’aide de Germain, ancien policier devenu éducateur. Mais l’ins-
pecteur Goitreau, qui l’avait arrêté, reste persuadé que cette nouvelle vie
n’est qu’une imposture. Déterminé à révéler la véritable identité de Gino, il
le harcèle sans relâche et tente de le pousser à bout ...
L’Affaire Dominici (1973)
Claude Bernard-Aubert
V/BER (MED)
791.43 /AFF (JOUR)

4 août 1952 : par une chaude nuit de Provence, une famille anglaise est sau-
vagement assassinée en pleine campagne, à 500 mètres d’une ferme, le fief
de Gaston Dominici, qui règne tel un seigneur...

L’Année sainte (1976)
Jean Girault
V/GIR (MED)
VOD

Vieux truand coriace incarcéré à Melun, Max Lambert rencontre Pierre Bizet.
Ensemble ils s’évadent pour aller récupérer un magot d’un demi-milliard
en or, enterré près d’une chapelle aux alentours de Rome. Ils profitent de
l’Année sainte pour se glisser au milieu des pèlerins. Dernière apparition à
l’écran de Jean Gabin.
FILMS DOCUMENTAIRES

            Gabin intime, aristocrate et paysan (2006)
            Serge Korber
            791.43 /GAB (BILL)

            Saviez-vous que le grand-père de Jean Gabin habitait Boulogne-Billancourt ?
            Qui était Jean Gabin ? Au-delà de l’acteur, célèbre pour ses rôles, ses amours,
            ses amitiés, ses engagements et ses colères légendaires, il y avait un homme
            sensible, papa attentif, chef d’exploitation agricole... Loin, très loin de l’ac-
            teur glamour qui débuta au music-hall par accident...

            Jean Gabin, une âme française (2015)
            René-Jean Bouyer
            GAB /SPE (JOUR)

            Si le public a tant aimé Gabin, c’est qu’il s’est reconnu dans l’image que le
            comédien offrait de son pays et de son temps. Ce portrait dévoile ce qu’il y
            avait d’éminemment français dans l’homme et dans les héros qu’il a choisi
            d’incarner au cours de sa carrière...
AVANT-SCÈNE CINÉMA

Chaque numéro de cette revue est consacré à un film. Il présente les dialogues complets, la distribution,
ainsi que des analyses et l’histoire de la création du film.

                          La Vérité sur Bébé Donge / Henri Decoin
                          791.437 /DEC
                          L’Avant-scène n°399

                          Gueule d’amour / Jean Grémillon
                          791.437 /GRE
                          L’Avant-scène n°436

                          La Belle Equipe / Julien Duvivier
                          791.437 /DUV
                          L’Avant-scène n°450

                          French Cancan / Jean Renoir
                          791.437 /REN
                          L’Avant-scène n°544
BIBLIOGRAPHIE

                Gabin
                Brunelin, André
                R. Laffont
                791.43 /GAB (MED)

                De 1952 à 1976, Jean Gabin et André Brunelin, scénariste et critique de ciné-
                ma, ne se sont pratiquement pas quittés ; entre eux, le métier, la confiance,
                la fidélité. Pour ce livre, Jean Gabin, a évoqué ses parents, son enfance, ses
                débuts hésitants et cent épisodes de sa carrière, jamais racontés.

                Jean Gabin : Gueule d’amour
                Brieu, Jean-François
                Albin Michel
                791.43 /GAB (MED)

                Portrait de cet acteur charismatique qui insufflait une énergie exception-
                nelle à ses personnages, mais aussi un homme touchant et insondable : pre-
                miers balbutiements sur les planches et films mythiques, errances passion-
                nelles et mariage, exposition médiatique et calme paisible des haras.

                Jean Gabin : l’homme aux yeux bleus
                Simsolo, Noël Bizzarri, Vincenzo
                Glénat
                BD/SIM (MED, PARC, JOUR)

                La vie de Jean Gabin, de son enfance campagnarde à son statut de légende
                du cinéma français en passant par ses premiers rôles de chanteur de revue,
                son engagement au cours de la Seconde Guerre mondiale, sa rencontre avec
                Michel Audiard ou son attachement de toujours au monde paysan.

                Jean Gabin : Maintenant je sais
                Gimenez, Sébastien
                Capricci Editions
                791.43 /GAB (MED)

                Tous les Français ont vu des films de Gabin. Mais combien connaissent Jean
                Moncorgé ? Ce livre découvre l’homme derrière la vedette, à l’occasion de ce
                voyage en quinze étapes avec un acteur qui n’aimait rien tant que de se taire.
Jean Gabin inconnu : biographie
Jelot-Blanc, Jean-Jacques
Flammarion
791.43 /GAB (MED)

Après des années de recherches et d’entrevues, l’auteur retrace ici l’épopée
incroyable d’un gamin de banlieue devenu grand et livre un vibrant hom-
mage à ce comédien qui a incarné mieux que quiconque un cinéma popu-
laire et sincère.

Perles de Jean Gabin
Pouhier, Frédéric et Jouffa, Susie
Leduc humour
791.43 /GAB (MED)

Un choix de 300 répliques, maximes et anecdotes du célèbre acteur français.

Quitte à avoir un père, autant qu’il s’appelle Gabin
Moncorgé-Gabin, Florence
Cherche Midi
791.43 /GAB (MED)

La fille de Jean Gabin dresse un portrait du comédien, entouré de toute sa
famille cinématographique, mais aussi du père et de l’homme. On retrouve
ici sa démesure et son humanité bourrue, sa misanthropie et sa fraternité,
son anxiété dévorante, son sens de la réplique et sa légendaire mauvaise foi.

Quitte à avoir un père, autant qu’il s’appelle Gabin...
Moncorgé-Gabin, Florence
Corps 16
791.43 /GAB
Gros caractères
Schnock, n° 29
Dossier Jean Gabin
La Tengo éditions
791.43 /GAB (MED)

De nombreux témoignages sur Jean Moncorgé intime et d’analyses sur la
vie et les films du Patron du cinéma français. Il y est beaucoup question de
films, mais aussi de chanson, en l’occurrence « Maintenant je sais », adaptée
par Jean-Loup Dabadie et numéro un des ventes en 1974.

Les Mots de Gabin
Andreu, Guillaume
Philippe Rey
791.43 /GAB (MED)

Jean Gabin usera toute sa vie d’un langage particulier, émaillé d’expressions
qu’il dévie de leur sens initial et de mots qu’il invente, qui a inspiré le travail
d’auteurs et dialoguistes tels Prévert, Jeanson, Boudard, Jardin et Audiard.

Jean Gabin : la traversée d’un siècle
Glâtre, Patrick et Millot, Olivier
Créaphis
791.43 /GAB

Publié à l’occasion du centenaire de la naissance de l’acteur, cet ouvrage
met en évidence les moments-clés de sa carrière. Avec des photographies
conservées au Musée Jean-Gabin de Mériel.

Gabin-Dietrich, un couple dans la guerre
Glâtre, Patrick
Robert Laffont
791.43 /GAB

Jean Gabin et Marlene Dietrich se rencontrent en 1941 à New York. Ils s’en-
gagent l’un comme l’autre dans la guerre, l’un rejoignant les Forces fran-
çaises libres, l’autre encourageant les GI sur le front. Une enquête sur leur
passion partagée et leur vie tout au long de la Seconde Guerre mondiale.
Jean Moncorgé Gabin, acteur de la libération de Royan
Glâtre, Patrick
Bonne Anse
791.43 /GAB

Le second-maître Moncorgé, membre du 2e escadron du régiment blindé
de fusiliers marins affecté à la 2e DB du général Leclerc, débarque en France
en septembre 1944. Nommé chef du char Souffleur II, il rejoint le front de
l’Ouest un matin d’avril 1945 pour libérer la Poche de Royan, dernier bastion
ennemi sur le territoire français et dernière étape avant Berchtesgaden.

Jean Gabin
Moncorgé Mathias, Glâtre, Patrick
Préface de Moncorgé, Alexis
La Martinière
791.43 /GAB

À l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée à Boulogne-Billancourt,
Mathias Moncorgé, fils de Jean Gabin, et Patrick Glâtre, commissaire de l’ex-
position, retracent la vie et la carrière de cette star des stars françaises. Une
riche iconographie vient illustrer textes et témoignages de personnalités qui
l’ont côtoyé.
DISCOGRAPHIE

               Intégrale Jean Gabin. Anthologie Ferdinand Gabin

               Gabin, Jean

               Frémeaux & associés

               099 GAB Patrimoine (MED)

               Avec ma petite gueule

               Gabin, Jean

               Kangouroo

               099 GAB Patrimoine (MED)

               Les chansons du cinéma français : 1930-1962

               Frémeaux & associés

               520 (MED)
Du rififi au ciné : bandes originales de polars des années 70 : vol.2

Play time

520 (MED)

Musiques de films de Marcel Carné

Jaubert, Maurice / Kosma, Joseph

EMI France

520 CAR (MED)

Les plus belles musiques de films de René Cloërec

Cloërec, René

Play time

520 CLO (MED)

Les plus belles chansons et musiques de films de Jean Gabin

Gabin, Jean

Play time

520 GAB (MED)
Exposition présentée du 9 mars au 10 juillet 2022

Espace Landowski / Musée des Années 30
28, avenue André-Morizet
92100 Boulogne-Billancourt
Du mardi au dimanche, de 11h à 18h
sauf dimanche 1er mai

 P   Hôtel de Ville
M    9 Marcel-Sembat

      Lignes 126 et 175 (Hôtel-de-Ville)
Informations et renseignements au 01 55 18 46 42

                               Visites, ateliers, conférences, projections,
                               parcours, dédicaces. . .
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                               la programmation de l’exposition.
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