GRANDS EVENEMENTS SPORTIFS AU BRESIL
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FICHE MARCHÉ GRANDS EVENEMENTS SPORTIFS AU BRESIL EVENEMENTS SPORTIFS ORGANISÉS AU BRÉSIL ENTRE 2007-2016 : Grand Prix de F1 de São Paulo (depuis 1972) ; Championnats du Monde de Slalom / Canoë-Kayak (2007) ; Jeux Panaméricains de Rio de Janeiro (2007) ; Finale de la Ligue mondiale de volley-ball (2008 et 2015) ; Jeux mondiaux militaires à Rio de Janeiro (2011) ; Championnats du Monde Féminins de Handball à São Paulo (2011) ; Transat Jacques-Vabre (2013 et 2015) ; Coupe du Monde de Football (2014) ; Jeux Mondiaux des Peuples Autochtones à Palmas (2015) ; Jeux Olympiques et Jeux Paralympiques de Rio de Janeiro (2016). Nation sportive, reconnue mondialement pour la qualité de ses athlètes, notamment de ses joueurs de football et de ses pilotes de F1, le Brésil s’est hissé au cours de la dernière décennie au rang des grands pays organisateurs d’événements sportifs. Après avoir accueilli les Jeux Panaméricains en 2007 à Rio de Janeiro, le pays a ainsi été choisi par les grandes instances internationales du sport pour organiser, entre autres, les Jeux Mondiaux Militaires en 2011, la Coupe du Monde de Football en 2014 ou encore les Jeux Mondiaux des Peuples Autochtones en 2015, sans compter un grand nombre de compétitions internationales, comme les Championnats du Monde Féminins de Handball et 2 finales de la Ligue mondiale masculine de Volley-ball en 2008 et 2015. Organisateur d’une grande Coupe du Monde en 2014, le Brésil accueillera en août et septembre 2016 des sportifs et supporters du monde entier à l’occasion des Jeux Olympiques (5-21 août) et Paralympiques (7 au 18 septembre) de Rio de Janeiro. 1 / © 2016 - BUSINESS FRANCE
FICHE MARCHÉ GRANDS EVENEMENTS SPORTIFS AU BRÉSIL RIO2016 Le monde olympique a rendez-vous du 5 au 21 août, puis du 7 au 18 septembre à Rio de Janeiro pour les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques d’Été de 2016. Investissements totaux annoncés: plus de 38,3 Mds BRL (contre un budget initial à 28,8 Mds BRL), répartis entre l’organisation de l’événement / COJO (7,4 Mds BRL, financés à 100% par le secteur privé), les infrastructures des JO et des investissements indirects. 2 investissements complémentaires sont également prévus : 2,5 Mds BRL pour le village Olympique (Promoteur Carvalho Hosken / Constructeur Consortium Odebrecht Andrade Gutierrez) ; 3,5 Mds pour les projets publics de la région portuaire / Porto Maravilha. Si les dépenses du COJO restent relativement stables, celles consacrées aux infrastructures ont augmenté et peuvent encore croitre d’ici à l’échéance olympique. La part du privé hors COJO est de 57,1% contre seulement 17,2% pour la Coupe du Monde de 2014. D’après une étude réalisée en 2010, l’impact des JO sur l’économie brésilienne pourrait être supérieur à 102 Mds BRL. Les chantiers sont en cours et malgré quelques retards le calendrier devrait être respecté. Les premières épreuves test ont eu lieu en juillet 2014. Au total, une quarantaine d’épreuves sont programmées en 2015 et 2016. PRINCIPAUX CONTRATS DE SPONSORING ET DE FOURNISSEURS Le CIO a signé des contrats avec plusieurs sponsors / partenaires qui disposent d’un statut de « Partenaires Olympiques Mondiaux » : Coca-Cola ; ATOS (systèmes d’information) ; Bridgestone ; Dow ; GE ; McDonalds ; Omega (chronomètres et panneaux d’affichages) ; Panasonic ; P&G ; Samsung ; Visa. 2 / © 2016 - BUSINESS FRANCE
FICHE MARCHÉ GRANDS EVENEMENTS SPORTIFS AU BRÉSIL Rio2016 a signé pour sa part des contrats avec plusieurs entreprises qui disposent d’un statut de « Partenaires des Jeux Olympiques Rio 2016 » : Bradesco (services bancaires) ; Bradesco Seguros (assurances) ; Correios (transport, logistique et courrier) ; Embratel (télécommunication) ; Claro (télécommunication mobile) et Nissan (transport des officiels). Le statut de « Sponsor officiel des Jeux Olympiques Rio 2016 » a été accordé aux sociétés : Aliansce (shopping centers) ; Cisco (systèmes informatiques) ; Estácio ; EY ; Globo (presse) ; Sadia (agroalimentaire) ; Batavo (produits laitiers) ; Skol (bières) ; TAM (compagnie aérienne) ; TAM Viagens (agence de voyage) ; 361° (fournisseur des tenues des volontaires et des représentants de Rio2016). Rio2016 a finalement négocié des contrats avec un grand nombre d’entreprises qui bénéficient du statut de « Fournisseurs officiels des Jeux Olympiques Rio 2016 » (Airbnb / hébergement ; Editora Globo / presse ; EF Education First / apprentissage des langues étrangères ; Eventim / billeterie ; ISDS ; Karcher ; Localiza / location de voitures ; ManpowerGroup ; Microsoft ; Mondo / piste et équipements d’athlétisme ; Nielsen ; Nike ; RGS Events / événementiel ; RIOgaleão ; SEG Gymnastics / équipements de gymnastique ; Symantec ; Technogym / équipements fitness) et d’un statut de « Fournisseurs des Jeux Olympiques Rio 2016 » (Casa da Moeda do Brasil / pièces officiels des JO ; EMC ; Postercope Brasil / communication). Les sociétés italiennes, nord-américaines, allemandes et britanniques ont décrochés de nombreux contrats (Film Master Group, POPULOUS, GMP ou AECOM). Les entreprises israéliennes se sont positionnées sur les contrats de sécurité. LES SOCIÉTÉS FRANÇAISE AU RENDEZ-VOUS DES JO DE 2016 Les entreprises françaises sont bien positionnées sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio de Janeiro et ont décroché de nombreux contrats, notamment (non exhaustif) : ATOS a signé un contrat avec le COI pour la gestion du système de TI des Jeux Olympiques ; GL EVENTS a remporté plusieurs contrats en 2014 et 2015 dans le cadre des événements tests et sera également un partenaire majeur du Comité Rio2016 lors des olympiades (Evénementiel, Overlay et Catering notamment) ; GYMNOVA intègre le consortium SEG GYMNASTICS qui a remporté le contrat des équipements de gymnastique ; GERFLOR fournira les revêtements de sol pour les terrains de volley-ball et hand-ball ; LAPORTE est le fournisseur 3 / © 2016 - BUSINESS FRANCE
FICHE MARCHÉ GRANDS EVENEMENTS SPORTIFS AU BRÉSIL officiel des équipements de ball-trap / tir olympique ; ADECCO intègre le consortium qui sera en charge du management d’une partie de la ville des athlètes ; finalement, SYSTRA et INGÉROP ont travaillé sur les projets de lignes de bus à couloirs dédiés pour les JO, et RATP INTERNATIONAL est associée à des sociétés brésiliennes pour la construction du tramway de Rio de Janeiro, inauguré dans le cadre des olympiades (matériel ALSTOM). De nombreux autres contrats sont en cours de négociation avec Rio2016 ou à travers des fournisseurs / sponsors officiels. ET APRÈS L’ÉCHÉANCE OLYMPIQUE ? Bien qu’affaibli par une lourde crise économique et politique, le Brésil reste un pays incontournable pour les acteurs du sport. Au-delà des olympiades de 2016, le pays continue en effet à présenter de nombreuses opportunités pour les acteurs français du sport. 80 Mds BRL de CA en 2012 : Moyenne annuelle de croissance de +5,9% entre 2000 et 2010 (vs. 3,65% / PIB) ; La vente de détails et les équipements représentent 70% du CA ; En terme de CA, suprématie du trio Football, Volley-ball, Basket-ball, mais forte croissance de nouveaux sports, comme la course-à-pied, le cyclisme, le rugby ou les arts martiaux. Un potentiel de croissance élevé à court terme : Culture du sport (87% des jeunes Brésiliens aiment le sport et 2% des revenus des ménages consacrés aux sports) ; +21 000 salles en 2015 (n°2 mondial derrière les Etats-Unis) ; Au-delà du football, du volley-ball ou du basket-ball, professionnels depuis de nombreuses années, de « nouveaux » sports se professionnalisent actuellement, comme par exemple le cyclisme (équipe Carrefour Funvic Soul Cycling Team, première équipe Continentale Pro brésilienne depuis 2016) ou le triathlon (Team Bravo, équipe professionnelle lancée en 2015 avec l’appui de Coca Cola). Si le gros de la demande concerne pour le moment des équipements à petit prix, de fabrication généralement locale, destinés aux écoles et gymnases publics, il existe toutefois une demande grandissante pour des équipements officiels homologués, tous importés, qui provient des grands clubs sportifs privés (comme EC Pinheiros ou Clube Paulistano à São Paulo, Sogipa à Porto Alegre ou Flamengo à Rio de Janeiro), de complexes privés d’entrainement (comme le centre d’entrainement de l’équipe d’athlétisme de la Bourse de São Paulo, BMF Bovespa, ou le NAR également à São Paulo) et de grands centres d’entrainement financés sur fonds publics (par exemple le CFO, Centre de Formation Olympique à Fortaleza-CE, ou le Centre Paralympique Brésilien à São Paulo). Pour répondre à ces demandes, il est nécessaire d’avoir un représentant local. 4 / © 2016 - BUSINESS FRANCE
FICHE MARCHÉ GRANDS EVENEMENTS SPORTIFS AU BRÉSIL POUR ALLER PLUS LOIN Pour toute information relative à ce secteur d’activité, contactez : Jean-François AMBROSIO, Chef de pôle à Sao Paulo Tél. : + 55 11 30 87 31 12 Email : jean-francois.ambrosio@businessfrance.fr Et Viviane SILBERSTEIN, Chef de projet sectoriel à Paris Tél : + 33 (0)1 40 73 37 19 Email : viviane.silberstein@businessfrance.fr Retrouvez le détail de nos produits sur : www.export.businessfrance.fr © 2016 - BUSINESS FRANCE Toute reproduction, représentation ou diffusion, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, sur quelque support que ce soit, papier ou électronique, effectuée sans l’autorisation écrite expresse de Business France, est interdite et constitue un délit de contrefaçon sanctionné par les articles L.335-2 et L.335-3 du code de la propriété intellectuelle. CLAUSE DE NON-RESPONSABILITE Business France ne peut en aucun cas être tenu pour responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication dans un but autre que celui qui est le sien, à savoir informer et non délivrer des conseils personnalisés. Les coordonnées (nom des organismes, adresses, téléphones, télécopies et adresses électroniques) indiquées ainsi que les informations et données contenues dans ce document ont été vérifiées avec le plus grand soin. Business France ne saurait en aucun cas être tenu pour responsable d’éventuels changements. AUTEUR BUSINESS FRANCE RUSSIE Bureau de São Paulo Adresse : Rua Marina Cintra, 94 Jardim Europa São Paulo SP Brésil Rédigée par : Jean-François Ambrósio, Chef de Pôle Revue par : Viviane SILBERSTEIN, Chef de projet Sport Version mise à jour le 03/05/2016
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