JDP 2018 JOURNÉES DERMATOLOGIQUES - DE PARIS 11 - 15 Décembre

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JDP 2018 JOURNÉES DERMATOLOGIQUES - DE PARIS 11 - 15 Décembre
JDP 2018
JOURNÉES
DERMATOLOGIQUES
DE PARIS  11 - 15 Décembre
ACTUALITÉS & TEMPS FORTS

 Avec le soutien institutionnel
              de
JDP 2018 JOURNÉES DERMATOLOGIQUES - DE PARIS 11 - 15 Décembre
Onco-dermatologie
                                                                                                                      Psoriasis
      Rétraction cutanée après exérèse de tumeurs cutanées
      Kérato-acanthomes sous-unguéaux                                                                                   Intérêt du sécukinumab dans les localisations particulières du
      Xanthogranulomes de l’adulte                                                                                       psoriasis
      Mélanome métastatique et thérapies ciblées chez le sujet âgé                                                      Efficacité du sécukinumab sur un psoriasis naïf ou non de
      Radiothérapie cérébrale, traitement concomitant, et métastases de mélanome                                         biothérapie
      Nouveaux traitements du mélanome métastatique : quelle qualité de vie ?
      Faible efficacité du mébutate d’ingénol (MI) à 150ug/g dans les mélanomes de Dubreuilh in situ                 Toxidermie et réactions médicamenteuses
      Vécu de l’annonce diagnostique dans les cancers cutanés : résultats de l’étude objectif Peau-Cancers cutanés      Valaciclovir et DRESS
      Place de la chimio après une immunothérapie ?                                                                     L’ustékinumab déclenche-t-il des accidents cardiovasculaires ?
      Place des inhibiteurs de MEK après échec de l’immunothérapie
                                                                                                                         Dapsone et syndrome dépressif
      Rôle des traumatismes dans les mélanomes des extrémités
      Mutation du promoteur de TERT : facteur de risque de récidive des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC)
       Etude de phase I d’un anticorps anti-KIR3DL2 dans les lymphomes T cutanés                                      Maladies infectieuses / sexuellement transmissibles
      Vismodégib en traitement néo-adjuvant dans les carcinomes basocellulaires                                           Attention à la syphilis sur l’île de la Réunion
      Pembrolizumab en 1ère ligne pour les carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) inopérables/métastatiques                SSSS néonatal sur infection de lait maternel
      Carcinome trichoblastique traité par vismodégib
      Consultations d’annonce en simulation pour les internes                                                        Maladies rares
                                                                                                                           Du sirolimus pour les malformations lymphatiques ?
                                                                                                                           Injections de toxine botulique pour le traitement des maladies
Maladies inflammatoires dermatologiques                                                                                     de Hailey-Hailey et de Darier
      Comorbidités dans la dermatite atopique de l’adulte                                                                 L’angio-œdème vibratoire aux ronflements
      Méthotrexate (MTX) et ciclosporine (CIC) pour le traitement de la dermatite atopique de l’adulte :
                                                                                                                           Manifestations cutanées du syndrome de Blau
       données de la vie réelle
      Anomalies du microbiote dermique dans la folliculite décalvante
      Dermatite atopique de l’adulte : impact sur la sexualité (étude ECLA)
      Omalizumab dans l’urticaire chronique : caractéristiques des patients
      Résultats français de l’étude AWARE : impact de l’urticaire chronique et prise en charge
      Granulomes annulaires (GA) disséminés : réponse thérapeutique et maladies associées
      Pemphigus et rituximab (RTX)
      Lichen plan oral et réaction orale lichénoïde
      Dapsone dans le pemphigus superficiel
      Du purpura pendant un « laser game » !

Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS
JDP 2018 JOURNÉES DERMATOLOGIQUES - DE PARIS 11 - 15 Décembre
Onco-dermatologie
                     Dr Maxime Battistella

Attention, ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent
donc pas être mises en pratique. Ce compte-rendu est réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.

 Aveclele
Avec      soutien
        soutien      institutionnel
                institutionnel       de NOVARTIS
                               des laboratoires LEO
JDP 2018 JOURNÉES DERMATOLOGIQUES - DE PARIS 11 - 15 Décembre
Onco-dermatologie

     Rétraction cutanée après exérèse de tumeurs cutanées
              2 études prospectives de 100 et 104 exérèses de tumeurs cutanées
              Méthodologie
                   Mesure de la zone d’exérèse et de la tumeur avant chirurgie, après chirurgie avant fixation
                    en formol, et après fixation en formol.
              Principaux résultats
                La rétraction du lambeau cutané est de 12,8 à 17% en longueur et 11 à 15% en largeur.
                La tumeur se rétracte significativement moins (entre 9,7 et 13%).
                 C’est donc le tissu sain (marge chirurgicale) qui se rétracte le plus.
                La rétraction principale survient avant la fixation en formol, cette dernière ne modifiant pas
                 significativement les mesures.
              Importance
                   Les marges d’exérèses recommandées sont le plus souvent des marges cliniques/chirurgicales.
                    Les marges mesurées histologiquement sont modifiées par la rétraction tissulaire.

Benzaquen M et al, Poster P150
Sevray M et al, Poster P147
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                        4
Onco-dermatologie

                                       Kérato-acanthomes sous-unguéaux

                   Etude rétrospective 1996-2018, unicentrique (centre spécialisé en pathologie unguéale)

                   16 patients, avec 17 lésions (12 hommes-4 femmes ; âge moyen 57 ans)
                     Clinique stéréotypée : tumeur kératosique sous-unguéale avec onycholyse, douleur,
                      croissance rapide
                     Pouce, index, hallux +++
                     Radiographie : ostéolyse distale cupuliforme bien limitée (17 cas)

                   Traitement conservateur : excision curetage et cicatrisation dirigée
                     86% de guérison sans récidive
                     1 récidive traitée efficacement par acitrétine
                     L’amputation distale semble inutile.

Goettmann S et al, Poster P094
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                   5
Onco-dermatologie

                                         Xanthogranulomes (XG) de l’adulte
                      Etude rétrospective monocentrique (1960-2017) incluant l’ensemble
                       des xanthogranulomes diagnostiqués
                           146 pédiatriques (
Onco-dermatologie

                                            Mélanome métastatique et thérapies ciblées
                                                      chez le sujet âgé
                               Survie sans progression                                            Survie globale
                                                                                                                                      Question sous-tendant l’étude :
                                1                                                         1                                            les patients âgés (>75 ans) ont-ils le même
     survie sans progression

                               0.8                                                      0.8                    P=0.8                   bénéfice et la même tolérance des thérapies
          Probabilité de

                                                                       Probabilité de
                                                                       survie globale
                               0.6                    P=0.4                             0.6                                            ciblées (anti-BRAF, anti-MEK) ?
                               0.4                                                      0.4

                               0.2                                                      0.2                                           Patients de la base de données MELBASE traités
                                0                                                        0
                                                                                                                                       par anti-BRAF et/ou anti-MEK (2012-2017)
                                     0      6        12      18   24                          0   6      12        18   24              353  patients (231  75 ans)
                 Médianes :                                                              Médianes :                                     Efficacité : aucune différence entre les groupes
                 Groupe 1 (IC95%) : 7,79 (6,4-9,95)                                      Groupe 1 (IC95%) : 20,3 (15,5-27,9)            Tolérance : la fréquence des effets indésirables
                 Groupe 2 (IC95%) : 6,5 (5,4-10,94)                                      Groupe 2 (IC95%) : 16,4 (11,3-30,2)             pas augmentée dans le groupe > 75 ans. Cependant,
                 Groupe 3 (IC95%) : 11,47 (6,1-15,11)                                    Groupe 3 (IC95%) : 16,3 (13,6-NA)               l’état général altéré (ECOG >1) était associé à un plus
                                                                                                                                         haut taux d’effet indésirable.

                                         Les thérapies sont bien tolérées quel que soit l’âge, et leur efficacité est similaire, atteignant les taux
                                         de réponse des études pivots. Il n’y a pas de contre-indication à utiliser ces traitements du fait de l’âge.
                                         Une évaluation oncogériatrique est nécessaire pour les patients âgés les plus fragiles.
Becquart O et al, Communication CO011
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                                                    7
Onco-dermatologie

              Radiothérapie cérébrale, traitement concomitant,
                        et métastases de mélanome
         Objectif : évaluer l’impact de la radiothérapie cérébrale concomitante sur la survie globale des mélanomes
          avec métastases cérébrales traités par immunothérapie ou thérapie ciblée
         A partir du registre Melbase, 262 patients avec métastases cérébrales ont été inclus

                                Caractéristiques à l’inclusion                                                              Survie globale
                                                                                                                                       Médiane (SG mois)
                                                 Groupe cRT      Groupe no-cRT                                 1                           Sans radiothérapie : 6,9 (3,4-9,4)
                                                    N=93            N=169

                                                                                      Probabilité de survie
                                                                                                                                           Radiothérapie : 16,8 (11,8-27,9)
                                                                                                              0,8
              Type de cRT (N; %)                                                                                                           HR= 0,60 (95% CI: 0,4-0,8) - p=0.007
              - In toto                            12 (13)                                                    0,6
              - Stéréotaxique                      81 (87)                                                    0,4

              Traitement systémique (N; %)                                                                    0,2
              - Anti-PD1                           52 (56)          66 (39)
                                                   12 (13)          36 (21)                                    0
              - Anti-CTLA4
                                                                                                                    0   6       12              18              24
              - BRAFI +/- MEK                      29 (31)          67 (40)                                                     Mois

            Après application du score de propension, la radiothérapie cérébrale concomitante était très significativement
             associée à une meilleure survie globale (HR = 0,6 ; p = 0,008)
             Dans cette étude, la radiothérapie cérébrale concomitante à une immunothérapie ou une thérapie ciblée
             est associée à une diminution de 40% du risque de décès chez les patients ayant des métastases cérébrales
             de mélanome
CO015 Impact de la radiothérapie cérébrale concomitante chez les patients présentant un mélanome avancé avec métastases cérébrales. P.Tetu et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                                        8
Onco-dermatologie

           Nouveaux traitements du mélanome métastatique :
                         quelle qualité de vie ?
      Les avancées thérapeutiques depuis 2011 ont modifié le pronostic du mélanome métastatique
        Survie globale : 24 mois            en moyenne  51% de patients recevant une 2ème ligne de traitement
      Quel est l’impact de ces traitements sur la qualité de vie (QdV) ?
      1435 patients de la cohorte MELBASE
      Collection prospective de données de QdV (EQ5D, score allant de 0 à 1 et FACT-M, allant de 0 à 172)
      Suivi médian : 10 mois; 47% décès
      Résultats :  En 1ère ligne, scores médians de QdV stables
                           Au moment du changement de ligne, baisse légère mais significative de la QdV
                           Au cours des lignes suivantes, scores médians de QdV stables jusqu’au décès

                                      P-value de l’évolution                       P-value de l’évolution          P-Value
                  1ère ligne                                   Lignes suivantes                                                    QdV   1ère ligne
                                             au cours                                au cours des lignes     entre 1ère ligne et                      Lignes
                (moy. [IC95%])                                  (moy. [IC95%])                                                            0.830       suivantes
                                          de la 1ère ligne                               suivantes          les lignes suivantes
                                                                                                                                                       0.803
                     0.830                                          0.803                                                                 Δ = 0,03
   EQ-5D                                      0.88                                         0.86
Onco-dermatologie

       Faible efficacité du mébutate d’ingénol (MI) à 150ug/g
               dans les mélanomes de Dubreuilh in situ
                    Etude de phase II multicentrique : efficacité et tolérance du MI
                     dans le mélanome de Dubreuilh in situ (MDIS) du visage
                    Méthodologie : 1 ou de 2 cycles de MI et évaluation clinique
                     et histologique à 2 mois du traitement
                    11 patients inclus ; 2 réponses complètes sur 11, dont 1 patient ayant eu ensuite
                     une rechute locale à 9 mois
                    Effets secondaires locaux attendus et fréquents, sans séquelles

                    Le mébutate d’ingénol est peu efficace dans les MDIS,
                    et ne peut être considéré comme une alternative thérapeutique à la chirurgie
                    dans cette indication
Montaudié H et al, Communication CO087
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                               10
Onco-dermatologie

      Vécu de l’annonce diagnostique dans les cancers cutanés :
         résultats de l’étude Objectif Peau-Cancers cutanés
           Analyse du ressenti des patients lors du diagnostic initial de mélanome localisé
            et de carcinome basocellulaire (CBC), cancers de risque évolutifs notoirement différents
           Questionnaire proposé par le médecin et rempli par le patient (06/2017-03/2018)
           1172 questionnaires évaluables sur 1966 patients
             355 patients avec mélanomes et 320 avec CBC
             Groupe mélanome : 66,8% choqués au moment du diagnostic, 73% crainte d’évolution,
              45% peur de mourir
             Groupe CBC : 36% choqués, 47% crainte d’évolution, 12% peur de mourir

           Résultats significativement différents entre mélanome et CBC, mais plus d’1/3
            des patients avec CBC vivent ce diagnostic comme un traumatisme
           L’empathie du dermatologue est primordiale dans l’annonce diagnostique
            des cancers cutanés, y compris pour les CBC
Aymonier M et al, Communication CO144
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                        11
Onco-dermatologie

                  Place de la chimio après une immunothérapie ?
        L’efficacité de la chimiothérapie après une immunothérapie n’est pas évaluée
        Etude monocentrique rétrospective : 19 patients ayant eu au moins une chimiothérapie :
         53% de femmes, âge moyen 65 ans, 3 mutés BRAF et 7 mutés NRAS.
         Traitements antérieurs arrêtés pour progression (n=15) ou toxicité (n=4)
        Chimiothérapie: dacarbazine seule (n=11), associée au carboplatine (n=5) ou à la fotémustine (n=3).
         Les résultats seraient plus intéressants en cas de BRAF non muté selon les auteurs
                     Traitements reçus antérieurement                                                             Réponses
           Immunothérapie antérieure                                                 Après mise en route de la CT
                       Au moins 1 ligne, 2 lignes dans 10 cas                             Survie globale moyenne (SG) : 14 mois
                                                                                           Survie sans progression moyenne (SSP) : 7,7 mois
                       Anti-PD1 (n=19)
                       Anti-CTA4 (n=7)                                              À 6 mois :        81% des patients étaient vivants
                                                                                                       40% n’avaient pas progressé
                       Combinaison anti-PD1 + anti-CTLA4 (n=2)
                       TVEC-ipilimumab (n=1)                                          12/19 patients décédés après un délai moyen
                                                                                       de 10,8 mois
CO017 Réponse à la chimiothérapie après immunothérapie chez 19 patients atteints de mélanome avancé. M.Saint-Jean et al.
Meta-analysis of phase II cooperative group trials in metastatic stage IV melanoma to determine progression-free and overall survival benchmarks for future phase II
trials. Korn EL et al. J Clin Oncol. 2008.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                             12
Onco-dermatologie

                  Place de la chimio après une immunothérapie ?

                  Survie globale et sans progression supérieure à celle de l’étude de Korn et al. :
                   6,2 mois et 1,7 mois respectivement : effet retardé de l’immunothérapie
                   ou synergie d’action ?

                  La chimiothérapie reste une alternative valable chez les patients
                   en bon état général, en échec d’une immunothérapie et en l’absence
                   d’essai clinique

CO017 Réponse à la chimiothérapie après immunothérapie chez 19 patients atteints de mélanome avancé. M.Saint-Jean et al.
Meta-analysis of phase II cooperative group trials in metastatic stage IV melanoma to determine progression-free and overall survival benchmarks for future phase II
trials. Korn EL et al. J Clin Oncol. 2008.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                             13
Onco-dermatologie

                                               Place des inhibiteurs de MEK
                                             après échec de l’immunothérapie
            Les auteurs de ce poster évaluaient l’efficacité et la tolérance d’un inhibiteur MEK
             pour traiter un mélanome métastatique muté NRAS mais non muté BRAF en échec
             d’une immunothérapie
            Ils ont inclus 6 patients de stade IV : 4 ont reçu du tramétinib et 2 du cobimétinib
             après au moins une ligne d’immunothérapie
                     Suivi médian de 7,5 mois
                     Durée médiane de traitement par inhibiteur MEK était de 4,3 mois
                     Réponse à M3 : 4 progressions, 1 stabilité, 1 réponse partielle
                     PFS médiane était de 3,1 mois
                     3 cas de toxicité de grade 3 : kératodermie palmoplantaire, hémorragie digestive, diarrhée
                     Arrêt du traitement pour progression dans 4 cas et toxicité dans 2 cas
            La prise en charge de ces mélanomes mutés NRAS non mutés BRAF en cas d’échec
             d’immunothérapie reste donc toujours problématique
            Penser à inclure ces patients dans des essais cliniques

P334 Traitement de mélanomes métastatiques avec mutation de NRAS par inhibiteur de MEK après échec de l’immunothérapie. M.Raynal
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                         14
Onco-dermatologie

 Rôle des traumatismes dans les mélanomes des extrémités
                Etude cas-témoin rétrospective évaluant le rôle des traumatismes
                 dans les mélanomes des paumes, ongles et plantes
                Inclusion de 156 cas de mélanomes des extrémités
                Parmi les 47 mélanomes plantaires : 42 (89%) siégeaient sur des zones de pression
                 forte (74%) ou moyenne (15%), et 5 sur une zone à faible pression
                73% de traumatismes étaient trouvés dans les mélanomes des paumes,
                 ongles et plantes contre 17% dans le groupe non à risque (p
Onco-dermatologie

       Mutation du promoteur de TERT : facteur de risque
    de récidive des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC)
                 Le TNM est actuellement imparfait pour évaluer le risque de récidive
                  (locale ou métastatique) des CEC
                 Les mutations du promoteurs de TERT (pTERT) sont associées à une agressivité
                  plus grandes dans certains cancers
                 Méthodologie
                      Analyse rétrospective de 184 CEC ; séquençage pTERT ; analyse unie et multivariée
                       pour le risque de récidive et de métastase (avec les facteurs pronostiques connus)
                 Résultats
                      La mutation de pTERT est associée à la taille et à l’épaisseur tumorales.
                      La mutation pTERT est un facteur de risque indépendent de récidive locale (OR : 8,11)
                       et surtout de métastase ganglionnaire (OR : 15,89)
                 Résultats sur 1 cohorte de "découverte", à valider sur des cohortes complémentaires,
                  mais pTERT semble un biomarqueur candidat très intéressant dans les CEC

MAA Campos et al, Communication CO040
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                     16
Onco-dermatologie

                        Etude de phase I d’un anticorps anti-KIR3DL2
                               dans les lymphomes T cutanés
                          Best global response
                        42.9% (95% CI: 28.0 - 59.1)                KIR3DL2 est un récepteur NK exprimé dans 85% des
                                                                    syndromes de Sézary (SS) et d’autres lymphomes T
                                                      CR
                                                                    cutanés
                                                      PR           Etude de phase I (tolérance, dose maximale tolérée
                                                      SD
                                                                    et signes préliminaires d’efficacité) dans 35 cas de SS
                                                      PD
                                                                     Pas de dose toxique limitante ; bonne tolérance ; dose
                                                                      validée 750 mg ; 6% d’effets secondaires de grade 3-4.
                                                                     42,9% de réponse complète/partielle et 45,7%
                                                                      de stabilisation.
                                                                     Durée de réponse médiane : 13,8 mois
                                                                     Amélioration significative de la qualité de vie et du
                                                                      prurit, autant chez les patients en réponse objective
                                                                      que chez les patients stabilisés
                                                                   Phase II en 2019, dans les SS, mycosis fongoïdes
                                                                    et les lymphomes T périphériques ganglionnaires
Bagot M et al, Communication CO072
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                    17
Onco-dermatologie

                                Vismodégib en traitement néo-adjuvant
                                   dans les carcinomes basocellulaires
                                                                   Vismodegib 150 mg                          Chirurgie
                Etude de phase II                                 pendant 4 à 10 mois
                                                                                              Meilleure   R
                                                          R
                 multicentrique                           C
                                                          P
                                                                                              réponse
                                                                                              observée
                                                                                                          C
                                                                                                          P
                 (VISMONEO)                   Inclusion                                  Traitement                       Suivi

                56 CBC inopérables ou opérables avec séquelles fonctionnelles/esthétiques
                 prévisibles majeures
                   44 patients ont répondu au vismodégib (80%)
                      - 27 en réponse complète (pas de chirurgie ultérieure)
                      - 17 patients en réponse partielle permettant une diminution du geste chirurgical
                   20% des patients avec effet secondaire de grade ≥ 3

                L’administration néo-adjuvante de vismodegib permet de réduire la morbidité
                 chirurgicale pour les CBC avancés. Les données à venir évalueront la qualité du
                 contrôle tumoral local à long terme.
Mortier L et al, Communication CO084
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                        18
Onco-dermatologie

         Pembrolizumab en 1ère ligne pour les carcinomes
      épidermoïdes cutanés (CEC) inopérables/métastatiques
                         Survie globale                         Survie sans progression
                                                                                                               Etude de phase II multicentrique CARSKIN
             1                                                                                                   1ère étude anti-PD1 en 1ère ligne dans les CEC
           0.8                                           0.8
           0.6                                           0.6                                                     19 patients, âge médian 80 ans; 79% hommes.
           0.4                                           0.4                                                      Métastases locales (7), régionales (7),
           0.2                                           0.2
                                                                                                                  à distance (6).
            0                                             0
                 0          2         4       6      8         0       2         4       6         8             Taux de réponse à S15 : 42% (7 RP et 1 RC)
                                Time (months)                              Time (months)

   No at
                                                                                                                 Survie dans progression médiane : 7 mois
                 19        17        14         11   4         19     17        14      11         4
    risk
                                                                                                                 Survie globale médiane non atteinte
                     Survie à 6 mois [IC 95%]                       Survie sans progression à M6
                     76% [58-100%]                                  54% [35-84%]                                 Bonne tolérance dans cette population âgée
                                                                    76% [58-100%]

                       Activité clinique du pembrolizumab en 1ère ligne dans les CEC encourageante,
                       avec taux de réponse élevé et des réponses durables.
                       La deuxième phase de l’étude est terminée, et les résultats agrégés devraient être présentés
                       dans les prochains mois.
Maubec E et al, Communication CO090
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                    19
Onco-dermatologie

                 Carcinome trichoblastique traité par vismodégib
                  Carcinome trichoblastique : tumeur annexielle maligne rare d’origine pilaire
                  Présentation d’un cas de carcinome trichoblastique de la joue de diagnostic
                   clinique et histologique difficile
                  RCP nationale CARADERM : tumeur non opérable car localement trop avancée :
                   début du vismodégib
                  À un an de recul sous vismodégib : réponse partielle prolongée
                  À la différence du carcinome basocellulaire : l’évolution du carcinome trichoblastique
                   est agressive localement et avec parfois une extension métastatique
                  À ce jour, le vismodégib est indiqué pour les carcinomes basocellulaires non opérables
                   et son indication dans la prise en charge du carcinome trichoblastique est à valider
                   en RCP nationale CARADERM

P085 Carcinome trichoblastique localement avancé révélé par une paralysie faciale périphérique et mis en rémission partielle prolongée sous vismodégib.
V.Le Bris et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                20
Onco-dermatologie

     Consultations d’annonce en simulation pour les internes
              La simulation peut être utilisée pour l’apprentissage de l’annonce de maladies graves
               et de situations complexes mais reste peu développée en dermatologie
              Evaluation de l’intérêt et de la satisfaction de 15 internes de dermatologie pour la formation
               par la simulation autour de la prise en charge du mélanome soit immédiatement après
               la session (8 internes) soit 9 mois après (7 internes)
              1er groupe : utilité de la simulation à l’avenir à 9/10 et après le débriefing, 7 sur 8 estimaient
               qu’une séance de ce type serait utile plus tôt dans leur cursus. Le bénéfice de la simulation
               était estimé en moyenne à 9,3/10
              2ème groupe : la totalité des participants notait un impact favorable sur leur capacité
               de communication. Ils évaluaient le bénéfice de la simulation en moyenne à 7,8/10 avec
               amélioration de l’attitude et du contrôle des réactions dans 71% des cas et une amélioration
               de l’habileté de communication (oui ou plutôt oui) dans 100% des cas

                     Grande satisfaction des internes pour la simulation avec une demande
                     de faire ces séances en début de cursus
CO049 Intérêt des internes pour la formation à des consultations d’annonce complexes en oncodermatologie par la simulation. E.M.Dietrich et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                        21
Maladies inflammatoires
                     dermatologiques
                     Dr Charles Velter

Attention, ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent
donc pas être mises en pratique. Ce compte-rendu est réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.

 Aveclele
Avec      soutien
        soutien      institutionnel
                institutionnel       de NOVARTIS
                               des laboratoires LEO
Maladies inflammatoires dermatologiques

          Comorbidités dans la dermatite atopique de l’adulte

                Etude nationale française multicentrique prospective (centres hospitaliers)
                311 patients adultes avec DA
                Evaluation des comorbidités atopiques, cardiovasculaires, neuropsychiatriques,
                 infectieuses sur fiches standardisées
                IMC moyen des patients DA : 22,8 kg/m2
                Pas de comorbidité cardiovasculaire majeure ; 18% d’infections
                 (impétigo, herpès), 33% anxiété, 14% dépression, 34% fumeurs
                     Importance d’une prise en charge globale et psychologique
                Facteurs associés au score de sévérité de la DA en analyse multivariée :
                 antécédent d’infection, allergie alimentaire, antécédent d’asthme et tabagisme

Jachiet M et al, Communication CO127
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                        23
Maladies inflammatoires dermatologiques

    Méthotrexate (MTX) et ciclosporine (CIC) pour le traitement
  de la dermatite atopique de l’adulte : données de la vie réelle

                Etude rétrospective multicentrique (3 hôpitaux) ; adultes et enfants traités
                 en 1ère ligne par MTX ou CIC
                56 patients (25 CIC, 31 MTX)
                   Durée de la 1ère ligne de traitement ("drug survival") : 23 mois MTX vs 8 mois CIC
                    (p
Maladies inflammatoires dermatologiques

                                        Anomalies du microbiote dermique
                                          dans la folliculite décalvante
                                                                                                                               PEAU SUPERFICIELLE
      Culture et génomique sur biopsies de 20 patients                                                   Avant traitement                          Après traitement
       et 20 témoins, des compartiments superficiels (épiderme)
       et sous-épidermiques
            Le microbiote superficiel et dermique est déséquilibré en faveur
             de S. aureus avant traitement, y compris en zone non lésionnelle
            Après traitement, le microbiote superficiel s’approche de la normale,
             S. aureus disparait, mais le microbiote dermique reste déséquilibré.

      Hypothèse physiopathologique
            La folliculite décalvant est due à une rupture du microbiote normal,
             avec altération de la barrière épidermique et pénétration dermique                                              PEAU SOUS ÉPIDERMIQUE
             de bactéries.
            Les antibiotiques ne restituent pas une flore normale,
             ce qui pourrait expliquer les récurrences et la chronicité.
            Piste thérapeutique : rétablir un microbiote dermique normal
             par "greffe microbiotique" ?                                                              Staphylocoques coagulase-négative   Staphylocoques doré
                                                                                                       Flore transitoire                   Prélèvement négatif
                                                                                                       Cutibacterium acnes                 Autres bactéries
                                                                                                                                           GB: Génomique bactérienne
                                                                                                                                           C: Culture
Matard B et al, Communication CO134
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                             25
Maladies inflammatoires dermatologiques

                                              Dermatite atopique de l’adulte :
                                             impact sur la sexualité (étude ECLA)
              Méthodologie
                   Auto-questionnaire diffusé aux patients de l’association française de l’eczéma, et aux patients
                    des hôpitaux de Brest, Bordeaux, Créteil, Reims.
                   Questionnaires structurés autour de la sexualité et évaluation de la sévérité de la DA (PO-SCORAD).

              1024 répondants (283 DA légère, 414 modérée, 327 sévère)
                   12% atteinte génitale par la DA (plus souvent si DA sévère)
                    Considérée majoritairement comme l’atteinte la plus gênante lorsque présente
                   40,3% des DA sévères déclarent une atteinte de leur libido (17% pour DA modéré et 4% DA légère)
                   33,3% des DA sévères déclarent une répercussion sur leur sexualité (vs 20% et 2%)
                   La qualité de vie est significativement inférieure chez les patients DA avec une atteinte génitale.

                 L’atteinte génitale n’est pas rare dans la DA. Elle doit être recherchée et traitée
                 du fait de son retentissement sur la qualité de vie, et de son impact négatif
                 sur la sexualité
Misery L et al, Poster P227
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                26
Maladies inflammatoires dermatologiques

                                Omalizumab dans l’urticaire chronique :
                                    caractéristiques des patients
              Patients de l’étude LUCIOL évaluant efficacité et tolérance de l’omalizumab
              Étude française descriptive, multicentrique, prospective de 277 patients de plus de 12 ans
               sous omalizumab pour urticaire chronique spontanée (janvier 2017 à février 2018)
             Délais de prise en charge thérapeutique                                                        Traitements antérieurement reçus
                                                                                      % de patients
             Délai médian depuis diagnostic d’UCS (mois)
                                                                                          58,5
             1er traitement pour UCS             N=246            0,7                              49,8
                                                                                                           33,6
             AH1 optimisés (x4)                  N=155            3,9                                               24,2 18,4
                                                                                                                              13,7              8,7
             Résistance aux AH1                  N=240            5,5                                                                                      1,1     0,7     0,7      0,4
                                                                                                  AH1 x1           AH1 x2            AH1 x3                AH2             MTX
             Inclusion dans LUCIOL               N=272            1,2
                                                                                         AH1 x4            LTRA           Corticoïdes          Autres            AH1 >x4         Ciclosporine
           AH1 : anti-histaminique H1                                                                                       oraux
      Le délai médian était de 0,7 mois       Le délai médian était de 1,2 ans       AH1 : anti-histaminiques H1, LTRA : anti-leucotriènes, AH2 : anti-histaminiques H2, MTX : métholrexale
      entre le diagnostic de l’UCS            entre le diagnostic de l’UCS           Les patients pouvaient avoir reçu plusieurs traitements antérieurs.
      et l’instauration d’un 1er traitement   et l’initiation d’un traitement
                                                                                     Les traitements antérieurs les plus prescrits étaient les anti-histaminiques H1
                                              par Xolair®                            à 1 ou 4 comprimés par jour

P403 Etude en vie réelle des patients traités par omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée en France (LUCIOL) : caractéristiques des patients à l’inclusion.
A. Barbaud et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                                                      27
Maladies inflammatoires dermatologiques

                                     Omalizumab dans l’urticaire chronique :
                                         caractéristiques des patients
              Patients de l’étude LUCIOL évaluant efficacité et tolérance de l’omalizumab
              Étude française descriptive, multicentrique, prospective de 277 patients de plus de 12 ans
               sous omalizumab pour urticaire chronique spontanée (janvier 2017 à février 2018)
                                                             Score d’activité de la maladie et de qualité de vie
                                    Score UAS7 moyen (SD) = 24,9 (10,9)                                                                      Score DLQI moyen (SD) = 11,0 (6,4)
                 % de patients

                                                                                                                 % de patients
                                                                                          46,3                                                                               46,2
                                                                     34,0
                                                                                                                                                                25,0
                                                   14,2                                                                                          18,1
                                 5,6                                                                                                 3,8                                                6,9

                                 0à6              7 à 15             16 à 77            28 à 42                                      0à1          2à5           6 à 10       11 à 20   21 à 30
                                 (n=9)            (n=23)             (n=55)             (n=75)                                     (n=101)       (n=47)         (n=45)       (n=120)   (n=18)

               UAS7 : Urticaris Activity Score (score d’activité de l’urticaire). DLQI : Dermatology Life Quality Index (questionnaire qualité de vie-dermatologie)
               N=162 pour le score UAS7 moyen, N=155 pour les catégories d’UAS7- N=267 pour le score DLQI moyen, N=268 pour les catégories de DLQI.

                                         À l’inclusion, les patients présentaient une UCS modérée à sévères avec un impact important sur leur qualité de vie :
                                                     80,3% des patients avaient un UAS7 ≥ 16                                     53,1% des patients avaient un DLQI > 10

P403 Etude en vie réelle des patients traités par omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée en France (LUCIOL) : caractéristiques des patients à l’inclusion.
A. Barbaud et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                                                       28
Maladies inflammatoires dermatologiques

                                Omalizumab dans l’urticaire chronique :
                                    caractéristiques des patients
              Patients de l’étude LUCIOL évaluant efficacité et tolérance de l’omalizumab
              Étude française descriptive, multicentrique, prospective de 277 patients de plus de 12 ans
               sous omalizumab pour urticaire chronique spontanée (janvier 2017 à février 2018)

                             Altération de la qualité de vie importante de ces patients
                             Délai médian de prise en charge rapide : bon accès aux soins
                             et aux services spécialisés
                             Étude LUCIOL : attendre les résultats à un an pour évaluer l’usage de l’omalizumab
                             en vie réelle dans l’urticaire chronique spontanée

P403 Etude en vie réelle des patients traités par omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée en France (LUCIOL) : caractéristiques des patients à l’inclusion.
A. Barbaud et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                            29
Maladies inflammatoires dermatologiques

                    Résultats français de l’étude AWARE :
               impact de l’urticaire chronique et prise en charge
          Objectif : corréler les résultats rapportés par le patient avec les options thérapeutiques
          Etude prospective, non interventionnelle, chez des adultes traités pour urticaire chronique
          92 patients inclus ; 43 patients (46,7%) étaient présents à la dernière visite à 2 ans
          Urticaire depuis en moyenne 6,5 ans, près de la moitié n’étaient pas traités avant l’inclusion.
           A la fin du suivi, il y avait 14% de patients non traités
          Les auteurs observaient durant l’étude :
             Augmentation de l’usage des antihistaminiques de 2ème génération de 52,2% à 74,4%
             Augmentation de la prescription d’omalizumab de 2,2% à 25,6%
             Amélioration du score moyen d’activité (score UAS7 < 6) de 12,5% à 60,9% et du contrôle de l’urticaire
              (score UCT > 12) de 11,1% à 62,2%
             Evolution de la qualité de vie et de la satisfaction sont résumées dans les figures slide suivante

          Il reste encore des points à améliorer pour la prise en charge des patients atteints d’urticaire
           chronique pontanée !

P413 G. Guillet et al. Impact et prise en charge thérapeutique de l’urticaire chronique : données françaises à deux ans de l’étude internationale AWARE
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                30
Maladies inflammatoires dermatologiques

                              Résultats français de l’étude AWARE :
                         impact de l’urticaire chronique et prise en charge
                             Amélioration de la qualité de vie                                                             Amélioration de la satisfaction
                                                                                                                                  du traitement
    Mesure de l’effet :                  Aucun (0-1)           Important (11-20)
                                         Faible (2-5)          Extrêment important (21-31)                           10
                                         Modéré (6-10)                                                                                                            7,6
                                                                                                                     8                         7,2
                                                                       55

                                                                                                       Score moyen
    Patients (%)

                                            46                                                                       6
                                                                                                                             4,6
                             31 31               29                                                                  4
                        24
                                                                            18 16
                   11                                 13                                                             2
                                                           7     5                    8
                                     3                                                    3
                                                                                                                     0
                         Visite 1                 Visite 5                   Visite 9                                       Visite 1          Visite 5             Visite 9
                         (n=91)                   (n=56)                     (n=38)                                         (n=88)             (n=56)               (n=40)

          L’impact sur la Qualité de Vie (QdV) était important
   à extrêmement important pour 34,1% des patients à l’inclusion,                                                 Le score de satisfaction du patient (EVA) vis-à-vis de son
             et 10,5% des patients à 2 ans (score DLQI >10).                                                    traitement augmentait en moyenne de 4,6 ± 3,0 à 7,6 ± 3,0

P413 G. Guillet et al. Impact et prise en charge thérapeutique de l’urticaire chronique : données françaises à deux ans de l’étude internationale AWARE
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS
Maladies inflammatoires dermatologiques

                         Granulomes annulaires (GA) disséminés :
                      réponse thérapeutique et maladies associées
           GA disséminés : > 10 lésions
           Étude rétrospective monocentrique (2000-2017) clinico-pathologique, traitements, maladies associées
           65 patients (3,5 femmes/1 homme ; âge moyen 58 ans)
            Maladies                   Diabète type 2
                                                                        Dyslipidémie                 Dysthyroïdiea           Maladie de systèmeb         Hémopathiec
            associées              Intolérence au glucose
              % (n)                          18 (12)                       30 (20)                        15 (10)                  20 (13)                  11 (7)
       a : auto-immune dans 50%, b : connectivité mixte, lupus érythémateux (LE), Horton, spondylarthrite ankylosante, Gougerot-Sjögren,
       c : lymphomes B, myélomes et leucémie myélo-monocytaire chronique

                                                                                                                                       Corticothérapie
                        Traitements                      Dermocorticoïdes             Hydroxychloroquine            UV-thérapie                              Anti-TNF
                                                                                                                                          générale
                             % (n)                              54 (35)                       35 (23)                 14 (9)                 5 (4)            1,5 (1)
            % de patients ayant une réponse
                                                                   25                           40                      40                    75                100
               objective au traitementd
       d : Réponse objective : amélioration clinique supérieure ou égale à 50% évaluée par un clinicien

                           Le taux de diabète de type 2, de maladie de système et de dysthyroïdie
                           est supérieur à la population générale, à rechercher en cas de GA disséminés
Isnard C et al, Poster P191
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                              32
Maladies inflammatoires dermatologiques

                                             Pemphigus et rituximab (RTX)

        Essai RITUX 3 : RTX associé à une cure courte de corticothérapie en première intention
         dans les pemphigus.
             24% de rechute, dont 73% précocément avant la perfusion d’entretien de RTX à 1 an.
        Facteurs prédictifs de rechute (population : 46 patients traités par RTX dans RITUX3)
          Analyse multivariée : sévérité clinique (PDAI ≥45) et anti-DSG1>20 ou anti-DSG-3>120
           à 6 mois sont liés au risque de rechute.
          Ces critères permettraient de proposer une perfusion de RTX d’entretien à M6
           à une population plus à risque de rechute.
        Coût du traitement par RTX (évalué dans l’étude RITUX3)
             Le RTX entraîne un surcoût initial par rapport à la corticothérapie forte, presque entièrement
              contrebalancé à 3 ans par la réduction des coûts liés deprise en charge des effets indésirables
              et des rechutes.

Mignard C et al, Communication CO006
Hebert V et al, Communication CO007
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                  33
Maladies inflammatoires dermatologiques

                         Lichen plan oral et réaction orale lichénoïde

                     Etude comparative des lichens plans oraux (LPO ; idiopathiques)
                      et des réactions orales lichénoïdes (ROL ; origine médicamenteuse, de contact)
                          Analyse des données cliniques/histologiques

                     86 LPO et 29 ROL
                          Clinique : ROL sont moins souvent bilatérales que les LPO (59% vs 87%)
                           Les autres aspects cliniques ne sont pas différents
                          Histologie : Aucune différence significative entre les LPO et ROL

                     Les LPO et ROL sont souvent indistingables sur le plan clinique et histologique
                     Dans toute atteinte lichénoïde orale, un facteur déclenchant identifiable
                     doit être recherché (médicament inducteur, facteur traumatique, amalgame dentaire)

Feldmeyer L et al, Poster P006
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                34
Maladies inflammatoires dermatologiques

                                 Dapsone dans le pemphigus superficiel
              L’objectif de cette étude rétrospective tunisienne était de discuter l’intérêt
               de la dapsone dans le traitement du pemphigus superficiel
                   23 patients, dont 22 femmes, d’âge moyen 33 ans vus entre 1981-2017
                   Pemphigus séborrhéique 16 cas, pemphigus herpétiforme 4 cas et un pemphigus foliacé 2 cas.
                    Surface cutanée atteinte moyenne : 40 +/- 15% et taux Ac anti-Dsg1 dans 9 cas étaient 160 ± 64 UI/mL
                   Dapsone 100 à 200 mg/j en 1ère intention chez 21 malades et en 2ème intention dans le pemphigus
                    foliacé cortico-résistant. Durée moyenne de prise de dapsone : 47 jours (8 jours à 9 mois)
                   La dapsone était inefficace chez 18 patients (78,3%) soit 75% des pemphigus séborrhéiques (12/16),
                    80% des pemphigus herpétiformes (4/5) et 100% des pemphigus foliacés (2/2)
                   Devant l’inefficacité de la dapsone, la corticothérapie à 1-1,5 mg/kg/j dans 16 cas avec bonne réponse
                    dans 14 cas

                    La dapsone en 1ère intention n’a donc pas été efficace dans ces pemphigus
                    contrairement aux séries de la littérature; cela pourrait être expliqué selon
                    les auteurs par la sévérité de l’atteinte cutanée
                    L’épargne cortisonique de la dapsone n’est pas non plus démontrée ici
CO152 Doit-on continuer à traiter le pemphigus superficiel par la dapsone ? E.Bahloul et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                   35
Maladies inflammatoires dermatologiques

                                   Du purpura pendant un "laser game" !

              Série originale de 7 patientes ayant eu un purpura et des ecchymoses
               des membres supérieurs au décours d’une partie de "laser game"

              Toutes les patientes avaient un équipement similaire fourni avant la partie :
               "gilet de combat" (harnais) doté de détecteurs, porté sur un vêtement
               à manches longues, et "pistolet" à infrarouges, pour viser les adversaires.
               Il n’y avait aucune douleur ni gêne pendant la partie, mais apparition de plaques
               purpuriques et ecchymotiques, symétriques, suspendues, sensibles, de la face
               antéro-interne des bras après 2 à 3 heures. Régression du purpura en 4 à 7 jours

              Purpura lié à la pratique du "laser game", probablement provoqué
               par des frottements répétés contre le harnais. Contrairement au paintball,
               il n’y a pas d’impact de balles tirées à haute vélocité

P221« Laser tag purpura » : une nouvelle cause de purpura d’effort. S.Leducq
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                 36
Psoriasis
                     Dr Charles Velter

Attention, ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent
donc pas être mises en pratique. Ce compte-rendu est réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.

 Aveclele
Avec      soutien
        soutien      institutionnel
                institutionnel       de NOVARTIS
                               des laboratoires LEO
Psoriasis

                                  Intérêt du sécukinumab
                       dans les localisations particulières du psoriasis
                Étude IPSI-PSO pour tester l’efficacité du sécukinumab dans les régions anogénitale,
                 cuir chevelu, mains/ongles et pieds/ongles
                Étude prospective, non comparative, multicentrique, patients avec psoriasis modéré à sévère
                 (PASI ≥ 12) depuis au moins 6 mois, traités par sécukinumab selon l’AMM
                120 cas : 73 avec atteinte anogénitale, 90 cuir chevelu, 93 mains et ongles
                 et 91 pieds et ongles
                Les résultats (voir slide suivante)
                Les taux de réponse pour chacune des 4 localisations se maintenaient jusqu’à S52
                L’évènement indésirable le plus fréquent était la rhinopharyngite (10,8%)

                 Réponse similaire et intéressante de ces 4 localisations de psoriasis
                 sous sécukinumab
P431 Evaluation de l’efficacité du sécukinumab pour le traitement de localisations particulières du psoriasis à l’aide de l’Indice Simplifié du Psoriasis.
M.-A.Richard. et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                   38
Psoriasis

                                                 Intérêt du sécukinumab
                                      dans les localisations particulières du psoriasis
       Résultats de l’étude
                                                 Evolution de l’attente au niveau des localisations particulières du psoriasis

                                     100                                                                                                         Semaine 0
                                                                                                                                                 Semaine 16
                Nombre de patients

                                     80                                                                                                          Semaine 52

                                     60
                                                            -79                -83                        -79                          -74
                                     40

                                     20

                                      0
                                           Atteinte     Anogénitale        Cuir chevelu            Mains et ongles              Pieds et ongles

                         À la semaine 16, le sécukinumab entraîne une diminution du nombre de patients ayant une atteinte
                          au niveaux des régions "anogénitale", "cuir chevelu", "mains et ongles" et "pieds et ongles". Les taux
                          de réponse pour chacune de ces 4 localisations anatomiques se maintenaient jusqu’à la semaine 52.

P431 Evaluation de l’efficacité du sécukinumab pour le traitement de localisations particulières du psoriasis à l’aide de l’Indice Simplifié du Psoriasis.
M.-A.Richard. et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                    39
Psoriasis

                                      Efficacité du sécukinumab sur un psoriasis
                                              naïf ou non de biothérapie
                    Résultats post-hoc de l’étude française IPSI-PSO évaluant le sécukinumab en 1ère ligne
                     dans le psoriasis modéré à sévère
                    Étude prospective, non comparative, multicentrique dans le psoriasis en plaques modéré
                     à sévère (PASI ≥ 12) évoluant depuis au moins 6 mois
                    120 patients : 63 étaient naïfs de biothérapies et 57 étaient non-naïfs
                                              Réponse PASI                                                                                                Evolution du score DLQI
                                                                                                                                      14
                                         Semaine 16                                         Semaine 52                                12
                                                                                                                                                                                                  Non-naïfs

                                                                                                                   Score DLQI moyen
                 91,4                                                    90
                                81                                                   80                                               10
                        78,4                                                  76,9                                                                                                                Naïfs
                                                                                                                                       8
  Patients (%)

                                                          Patients (%)

                                     54,9                                                                                              6
                                            43,1                                          47,6                                         4
                                                                                                 42
                                                   33,3                                               31                               2
                                                                                                                                       0
                                                                                                                                           0    1     2   3   4   8     12       16     24   32    40   48     52
                                                                                                                                                                      Semaine
                 PASI 75       PASI 90      PASI 100                     PASI 75     PASI 90     PASI 100            DLQI                      13,3                              1,2                           1,5
                                                                                                                     moyen                      14                                3                            2,5
                 53 (91,4)      47 (81)     25 (43,1)                     45 (90)     40 (80)    21 (42)             Variation                                                   -89                          -88,5
                 40 (78,4)     28 (54,9)    17 (33,3)                    32 (76,9)   20 (47,6)   13 (31)             (% par rapport à l’inclusion)                              -76,9                         -72,6

P430 Richard et al. Efficacité respective du sécukinumab chez les patients avec un psoriasis naïfs ou non de biothérapies : résultats post-hoc de l’étude IPSI-PSO
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                                                                     40
Psoriasis

                             Efficacité du sécukinumab sur un psoriasis
                                     naïf ou non de biothérapie

                 Même cinétique de réponse au sécukinumab dans les 2 groupes

                 Tendance à la différence de PASI et DLQI en faveur des patients naïfs
                  jusqu’à S52 selon les auteurs (non significative pour juger de la pertinence
                  de ces résultats)

               D’autres études sont nécessaires pour mesurer l’absence d’impact
               de l’exposition antérieure à des biothérapies sur la qualité de réponse
               au sécukinumab

P430 Richard et al. Efficacité respective du sécukinumab chez les patients avec un psoriasis naïfs ou non de biothérapies : résultats post-hoc de l’étude IPSI-PSO
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                                                           41
Toxidermie
                     & réactions médicamenteuses
                     Dr Charles Velter

Attention, ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent
donc pas être mises en pratique. Ce compte-rendu est réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.

 Aveclele
Avec      soutien
        soutien      institutionnel
                institutionnel       de NOVARTIS
                               des laboratoires LEO
Toxidermie & réactions médicamenteuses

                                                        Valaciclovir et DRESS
        Le valaciclovir a une faible imputabilité extrinsèque. Les auteurs de ce poster décrivaient 2 cas
         de DRESS au valaciclovir :
            Femme de 67 ans suivie pour syndrome POEMS. En avril 2017, à 1 mois d’un traitement par lénalidomide,
             cotrimoxazole, ésomeprazole et amitriptyline, elle développait un DRESS avec atteinte hépatique. Les 4 médicaments
             étaient arrêtés. Les patch-tests étaient négatifs. Elle recevait 6 mois plus tard une perfusion de daratumumab pour
             son POEMS, associée à du valaciclovir et de la prégabaline. Après 5 jours, rechute du DRESS. Une ordonnance de
             valaciclovir datant de mars 2017 était alors retrouvée, passée inaperçue lors du premier DRESS car rédigée à part
             des autres médicaments
            Femme de 50 ans suivie pour une leucémie à tricholeucocytes, à 9 jours de l’introduction d’un traitement par
             cladribine, cotrimoxazole, valaciclovir et pénicilline V, elle développait un DRESS. Initialement, seuls le cotrimoxazole
             et la pénicilline V étaient imputés. Mais 15 jours plus tard, devant une aggravation clinique, le valaciclovir était arrêté
             et l’évolution était lentement favorable
        Dans les 2 cas, les patch-tests réalisés à 3 ou 6 mois étaient positifs à 2 croix avec le valaciclovir
        La possible responsabilité du valaciclovir dans la survenue d’un DRESS ne doit pas être négligée
        Tous les médicaments doivent être recherchés et sont potentiellement suspects en cas de toxidermie
        En cas de récidive d’un DRESS, un médicament initialement "méconnu" ou "négligé"
         doit être attentivement recherché
P025 Valaciclovir : un coupable de DRESS à ne pas négliger : Deux cas. S.Oro et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                             43
Toxidermie & réactions médicamenteuses

                                               L’ustékinumab déclenche-t-il
                                             des accidents cardiovasculaires ?
       Existe-t-il un effet déclencheur de syndromes coronariens aigus (SCA) et accidents vasculaires
        cérébraux ischémiques (AVC) à l’initiation de l’ustékinumab ?
       Inclusion de tous les patients exposés à l’ustékinumab entre 2010 et 2016 identifiés via l’Assurance
        maladie et comparaison avec des témoins
       9290 patients étaient exposés à l’ustékinumab : 75 ont eu un SCA, un angor instable ou un AVC
       Incidence d’événements cardiovasculaires graves dans les 6 premiers mois après le début :
        61 pour 100 000 personnes-mois, (IC 95% [43;86])
       Les auteurs observaient un OR différent, selon le niveau de risque cardio-vasculaire (slide suivante) :
            Faible : OR = 0,30, IC 95% [0,03 à 3,13] : pas d’effet déclencheur
            Elevé : OR = 4,17 [1,19 à 14,59] : risque significatif de déclenchement d’événements cardiovasculaires graves

          L’ustékinumab pourrait déstabiliser les plaques d’athérome, via l’inhibition
          de la population lymphocytaire T helper 17
          Prudence dans l’indication d’ustékinumab chez des sujets à haut risque cardiovasculaire
CO081 L’ustékinumab déclenche-t-il des accidents cardiovasculaires ? (SNDS-SNIIRAM 2010–2016). F.Poizeau et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS                                                                                   44
Toxidermie & réactions médicamenteuses

                                               L’ustékinumab déclenche-t-il
                                             des accidents cardiovasculaires ?
      Risque d’évènement cardiovasculaire sous ustékinumab selon le risque cardiovasculaire

                          Analyses                                         OR [IC95%]
                          Faible risque cardiovasculaire
                          Analyse principale                            0,30 [0,03-3,13]
                          Analyse de sensibilité sur l’exposition      1,00 [0,08-12,56]
                          Analyse de sensibilité sur l’événement        0,21 [0,02-1,69]
                          Risque cardiovasculaire élevé
                          Analyse principale                           4,17 [1,19-14,59]
                          Analyse de sensibilité sur l’exposition      4,62 [1,36-15,61]
                          Analyse de sensibilité sur l’événement        3,20 [1,29-7,92]
                                                                                                         0,02 0,05 0,10 0,20 0,50 1,00 2,00 5,00 10,00 20,00 OR

CO081 L’ustékinumab déclenche-t-il des accidents cardiovasculaires ? (SNDS-SNIIRAM 2010–2016). F.Poizeau et al.
Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS
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