JDP 2018 JOURNÉES DERMATOLOGIQUES - DE PARIS 11 - 15 Décembre
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JDP 2018 JOURNÉES DERMATOLOGIQUES DE PARIS 11 - 15 Décembre ACTUALITÉS & TEMPS FORTS Avec le soutien institutionnel de
Onco-dermatologie Psoriasis Rétraction cutanée après exérèse de tumeurs cutanées Kérato-acanthomes sous-unguéaux Intérêt du sécukinumab dans les localisations particulières du Xanthogranulomes de l’adulte psoriasis Mélanome métastatique et thérapies ciblées chez le sujet âgé Efficacité du sécukinumab sur un psoriasis naïf ou non de Radiothérapie cérébrale, traitement concomitant, et métastases de mélanome biothérapie Nouveaux traitements du mélanome métastatique : quelle qualité de vie ? Faible efficacité du mébutate d’ingénol (MI) à 150ug/g dans les mélanomes de Dubreuilh in situ Toxidermie et réactions médicamenteuses Vécu de l’annonce diagnostique dans les cancers cutanés : résultats de l’étude objectif Peau-Cancers cutanés Valaciclovir et DRESS Place de la chimio après une immunothérapie ? L’ustékinumab déclenche-t-il des accidents cardiovasculaires ? Place des inhibiteurs de MEK après échec de l’immunothérapie Dapsone et syndrome dépressif Rôle des traumatismes dans les mélanomes des extrémités Mutation du promoteur de TERT : facteur de risque de récidive des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) Etude de phase I d’un anticorps anti-KIR3DL2 dans les lymphomes T cutanés Maladies infectieuses / sexuellement transmissibles Vismodégib en traitement néo-adjuvant dans les carcinomes basocellulaires Attention à la syphilis sur l’île de la Réunion Pembrolizumab en 1ère ligne pour les carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) inopérables/métastatiques SSSS néonatal sur infection de lait maternel Carcinome trichoblastique traité par vismodégib Consultations d’annonce en simulation pour les internes Maladies rares Du sirolimus pour les malformations lymphatiques ? Injections de toxine botulique pour le traitement des maladies Maladies inflammatoires dermatologiques de Hailey-Hailey et de Darier Comorbidités dans la dermatite atopique de l’adulte L’angio-œdème vibratoire aux ronflements Méthotrexate (MTX) et ciclosporine (CIC) pour le traitement de la dermatite atopique de l’adulte : Manifestations cutanées du syndrome de Blau données de la vie réelle Anomalies du microbiote dermique dans la folliculite décalvante Dermatite atopique de l’adulte : impact sur la sexualité (étude ECLA) Omalizumab dans l’urticaire chronique : caractéristiques des patients Résultats français de l’étude AWARE : impact de l’urticaire chronique et prise en charge Granulomes annulaires (GA) disséminés : réponse thérapeutique et maladies associées Pemphigus et rituximab (RTX) Lichen plan oral et réaction orale lichénoïde Dapsone dans le pemphigus superficiel Du purpura pendant un « laser game » ! Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS
Onco-dermatologie Dr Maxime Battistella Attention, ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce compte-rendu est réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication. Aveclele Avec soutien soutien institutionnel institutionnel de NOVARTIS des laboratoires LEO
Onco-dermatologie Rétraction cutanée après exérèse de tumeurs cutanées 2 études prospectives de 100 et 104 exérèses de tumeurs cutanées Méthodologie Mesure de la zone d’exérèse et de la tumeur avant chirurgie, après chirurgie avant fixation en formol, et après fixation en formol. Principaux résultats La rétraction du lambeau cutané est de 12,8 à 17% en longueur et 11 à 15% en largeur. La tumeur se rétracte significativement moins (entre 9,7 et 13%). C’est donc le tissu sain (marge chirurgicale) qui se rétracte le plus. La rétraction principale survient avant la fixation en formol, cette dernière ne modifiant pas significativement les mesures. Importance Les marges d’exérèses recommandées sont le plus souvent des marges cliniques/chirurgicales. Les marges mesurées histologiquement sont modifiées par la rétraction tissulaire. Benzaquen M et al, Poster P150 Sevray M et al, Poster P147 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 4
Onco-dermatologie Kérato-acanthomes sous-unguéaux Etude rétrospective 1996-2018, unicentrique (centre spécialisé en pathologie unguéale) 16 patients, avec 17 lésions (12 hommes-4 femmes ; âge moyen 57 ans) Clinique stéréotypée : tumeur kératosique sous-unguéale avec onycholyse, douleur, croissance rapide Pouce, index, hallux +++ Radiographie : ostéolyse distale cupuliforme bien limitée (17 cas) Traitement conservateur : excision curetage et cicatrisation dirigée 86% de guérison sans récidive 1 récidive traitée efficacement par acitrétine L’amputation distale semble inutile. Goettmann S et al, Poster P094 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 5
Onco-dermatologie Xanthogranulomes (XG) de l’adulte Etude rétrospective monocentrique (1960-2017) incluant l’ensemble des xanthogranulomes diagnostiqués 146 pédiatriques (
Onco-dermatologie Mélanome métastatique et thérapies ciblées chez le sujet âgé Survie sans progression Survie globale Question sous-tendant l’étude : 1 1 les patients âgés (>75 ans) ont-ils le même survie sans progression 0.8 0.8 P=0.8 bénéfice et la même tolérance des thérapies Probabilité de Probabilité de survie globale 0.6 P=0.4 0.6 ciblées (anti-BRAF, anti-MEK) ? 0.4 0.4 0.2 0.2 Patients de la base de données MELBASE traités 0 0 par anti-BRAF et/ou anti-MEK (2012-2017) 0 6 12 18 24 0 6 12 18 24 353 patients (231 75 ans) Médianes : Médianes : Efficacité : aucune différence entre les groupes Groupe 1 (IC95%) : 7,79 (6,4-9,95) Groupe 1 (IC95%) : 20,3 (15,5-27,9) Tolérance : la fréquence des effets indésirables Groupe 2 (IC95%) : 6,5 (5,4-10,94) Groupe 2 (IC95%) : 16,4 (11,3-30,2) pas augmentée dans le groupe > 75 ans. Cependant, Groupe 3 (IC95%) : 11,47 (6,1-15,11) Groupe 3 (IC95%) : 16,3 (13,6-NA) l’état général altéré (ECOG >1) était associé à un plus haut taux d’effet indésirable. Les thérapies sont bien tolérées quel que soit l’âge, et leur efficacité est similaire, atteignant les taux de réponse des études pivots. Il n’y a pas de contre-indication à utiliser ces traitements du fait de l’âge. Une évaluation oncogériatrique est nécessaire pour les patients âgés les plus fragiles. Becquart O et al, Communication CO011 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 7
Onco-dermatologie Radiothérapie cérébrale, traitement concomitant, et métastases de mélanome Objectif : évaluer l’impact de la radiothérapie cérébrale concomitante sur la survie globale des mélanomes avec métastases cérébrales traités par immunothérapie ou thérapie ciblée A partir du registre Melbase, 262 patients avec métastases cérébrales ont été inclus Caractéristiques à l’inclusion Survie globale Médiane (SG mois) Groupe cRT Groupe no-cRT 1 Sans radiothérapie : 6,9 (3,4-9,4) N=93 N=169 Probabilité de survie Radiothérapie : 16,8 (11,8-27,9) 0,8 Type de cRT (N; %) HR= 0,60 (95% CI: 0,4-0,8) - p=0.007 - In toto 12 (13) 0,6 - Stéréotaxique 81 (87) 0,4 Traitement systémique (N; %) 0,2 - Anti-PD1 52 (56) 66 (39) 12 (13) 36 (21) 0 - Anti-CTLA4 0 6 12 18 24 - BRAFI +/- MEK 29 (31) 67 (40) Mois Après application du score de propension, la radiothérapie cérébrale concomitante était très significativement associée à une meilleure survie globale (HR = 0,6 ; p = 0,008) Dans cette étude, la radiothérapie cérébrale concomitante à une immunothérapie ou une thérapie ciblée est associée à une diminution de 40% du risque de décès chez les patients ayant des métastases cérébrales de mélanome CO015 Impact de la radiothérapie cérébrale concomitante chez les patients présentant un mélanome avancé avec métastases cérébrales. P.Tetu et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 8
Onco-dermatologie Nouveaux traitements du mélanome métastatique : quelle qualité de vie ? Les avancées thérapeutiques depuis 2011 ont modifié le pronostic du mélanome métastatique Survie globale : 24 mois en moyenne 51% de patients recevant une 2ème ligne de traitement Quel est l’impact de ces traitements sur la qualité de vie (QdV) ? 1435 patients de la cohorte MELBASE Collection prospective de données de QdV (EQ5D, score allant de 0 à 1 et FACT-M, allant de 0 à 172) Suivi médian : 10 mois; 47% décès Résultats : En 1ère ligne, scores médians de QdV stables Au moment du changement de ligne, baisse légère mais significative de la QdV Au cours des lignes suivantes, scores médians de QdV stables jusqu’au décès P-value de l’évolution P-value de l’évolution P-Value 1ère ligne Lignes suivantes QdV 1ère ligne au cours au cours des lignes entre 1ère ligne et Lignes (moy. [IC95%]) (moy. [IC95%]) 0.830 suivantes de la 1ère ligne suivantes les lignes suivantes 0.803 0.830 0.803 Δ = 0,03 EQ-5D 0.88 0.86
Onco-dermatologie Faible efficacité du mébutate d’ingénol (MI) à 150ug/g dans les mélanomes de Dubreuilh in situ Etude de phase II multicentrique : efficacité et tolérance du MI dans le mélanome de Dubreuilh in situ (MDIS) du visage Méthodologie : 1 ou de 2 cycles de MI et évaluation clinique et histologique à 2 mois du traitement 11 patients inclus ; 2 réponses complètes sur 11, dont 1 patient ayant eu ensuite une rechute locale à 9 mois Effets secondaires locaux attendus et fréquents, sans séquelles Le mébutate d’ingénol est peu efficace dans les MDIS, et ne peut être considéré comme une alternative thérapeutique à la chirurgie dans cette indication Montaudié H et al, Communication CO087 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 10
Onco-dermatologie Vécu de l’annonce diagnostique dans les cancers cutanés : résultats de l’étude Objectif Peau-Cancers cutanés Analyse du ressenti des patients lors du diagnostic initial de mélanome localisé et de carcinome basocellulaire (CBC), cancers de risque évolutifs notoirement différents Questionnaire proposé par le médecin et rempli par le patient (06/2017-03/2018) 1172 questionnaires évaluables sur 1966 patients 355 patients avec mélanomes et 320 avec CBC Groupe mélanome : 66,8% choqués au moment du diagnostic, 73% crainte d’évolution, 45% peur de mourir Groupe CBC : 36% choqués, 47% crainte d’évolution, 12% peur de mourir Résultats significativement différents entre mélanome et CBC, mais plus d’1/3 des patients avec CBC vivent ce diagnostic comme un traumatisme L’empathie du dermatologue est primordiale dans l’annonce diagnostique des cancers cutanés, y compris pour les CBC Aymonier M et al, Communication CO144 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 11
Onco-dermatologie Place de la chimio après une immunothérapie ? L’efficacité de la chimiothérapie après une immunothérapie n’est pas évaluée Etude monocentrique rétrospective : 19 patients ayant eu au moins une chimiothérapie : 53% de femmes, âge moyen 65 ans, 3 mutés BRAF et 7 mutés NRAS. Traitements antérieurs arrêtés pour progression (n=15) ou toxicité (n=4) Chimiothérapie: dacarbazine seule (n=11), associée au carboplatine (n=5) ou à la fotémustine (n=3). Les résultats seraient plus intéressants en cas de BRAF non muté selon les auteurs Traitements reçus antérieurement Réponses Immunothérapie antérieure Après mise en route de la CT Au moins 1 ligne, 2 lignes dans 10 cas Survie globale moyenne (SG) : 14 mois Survie sans progression moyenne (SSP) : 7,7 mois Anti-PD1 (n=19) Anti-CTA4 (n=7) À 6 mois : 81% des patients étaient vivants 40% n’avaient pas progressé Combinaison anti-PD1 + anti-CTLA4 (n=2) TVEC-ipilimumab (n=1) 12/19 patients décédés après un délai moyen de 10,8 mois CO017 Réponse à la chimiothérapie après immunothérapie chez 19 patients atteints de mélanome avancé. M.Saint-Jean et al. Meta-analysis of phase II cooperative group trials in metastatic stage IV melanoma to determine progression-free and overall survival benchmarks for future phase II trials. Korn EL et al. J Clin Oncol. 2008. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 12
Onco-dermatologie Place de la chimio après une immunothérapie ? Survie globale et sans progression supérieure à celle de l’étude de Korn et al. : 6,2 mois et 1,7 mois respectivement : effet retardé de l’immunothérapie ou synergie d’action ? La chimiothérapie reste une alternative valable chez les patients en bon état général, en échec d’une immunothérapie et en l’absence d’essai clinique CO017 Réponse à la chimiothérapie après immunothérapie chez 19 patients atteints de mélanome avancé. M.Saint-Jean et al. Meta-analysis of phase II cooperative group trials in metastatic stage IV melanoma to determine progression-free and overall survival benchmarks for future phase II trials. Korn EL et al. J Clin Oncol. 2008. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 13
Onco-dermatologie Place des inhibiteurs de MEK après échec de l’immunothérapie Les auteurs de ce poster évaluaient l’efficacité et la tolérance d’un inhibiteur MEK pour traiter un mélanome métastatique muté NRAS mais non muté BRAF en échec d’une immunothérapie Ils ont inclus 6 patients de stade IV : 4 ont reçu du tramétinib et 2 du cobimétinib après au moins une ligne d’immunothérapie Suivi médian de 7,5 mois Durée médiane de traitement par inhibiteur MEK était de 4,3 mois Réponse à M3 : 4 progressions, 1 stabilité, 1 réponse partielle PFS médiane était de 3,1 mois 3 cas de toxicité de grade 3 : kératodermie palmoplantaire, hémorragie digestive, diarrhée Arrêt du traitement pour progression dans 4 cas et toxicité dans 2 cas La prise en charge de ces mélanomes mutés NRAS non mutés BRAF en cas d’échec d’immunothérapie reste donc toujours problématique Penser à inclure ces patients dans des essais cliniques P334 Traitement de mélanomes métastatiques avec mutation de NRAS par inhibiteur de MEK après échec de l’immunothérapie. M.Raynal Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 14
Onco-dermatologie Rôle des traumatismes dans les mélanomes des extrémités Etude cas-témoin rétrospective évaluant le rôle des traumatismes dans les mélanomes des paumes, ongles et plantes Inclusion de 156 cas de mélanomes des extrémités Parmi les 47 mélanomes plantaires : 42 (89%) siégeaient sur des zones de pression forte (74%) ou moyenne (15%), et 5 sur une zone à faible pression 73% de traumatismes étaient trouvés dans les mélanomes des paumes, ongles et plantes contre 17% dans le groupe non à risque (p
Onco-dermatologie Mutation du promoteur de TERT : facteur de risque de récidive des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) Le TNM est actuellement imparfait pour évaluer le risque de récidive (locale ou métastatique) des CEC Les mutations du promoteurs de TERT (pTERT) sont associées à une agressivité plus grandes dans certains cancers Méthodologie Analyse rétrospective de 184 CEC ; séquençage pTERT ; analyse unie et multivariée pour le risque de récidive et de métastase (avec les facteurs pronostiques connus) Résultats La mutation de pTERT est associée à la taille et à l’épaisseur tumorales. La mutation pTERT est un facteur de risque indépendent de récidive locale (OR : 8,11) et surtout de métastase ganglionnaire (OR : 15,89) Résultats sur 1 cohorte de "découverte", à valider sur des cohortes complémentaires, mais pTERT semble un biomarqueur candidat très intéressant dans les CEC MAA Campos et al, Communication CO040 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 16
Onco-dermatologie Etude de phase I d’un anticorps anti-KIR3DL2 dans les lymphomes T cutanés Best global response 42.9% (95% CI: 28.0 - 59.1) KIR3DL2 est un récepteur NK exprimé dans 85% des syndromes de Sézary (SS) et d’autres lymphomes T CR cutanés PR Etude de phase I (tolérance, dose maximale tolérée SD et signes préliminaires d’efficacité) dans 35 cas de SS PD Pas de dose toxique limitante ; bonne tolérance ; dose validée 750 mg ; 6% d’effets secondaires de grade 3-4. 42,9% de réponse complète/partielle et 45,7% de stabilisation. Durée de réponse médiane : 13,8 mois Amélioration significative de la qualité de vie et du prurit, autant chez les patients en réponse objective que chez les patients stabilisés Phase II en 2019, dans les SS, mycosis fongoïdes et les lymphomes T périphériques ganglionnaires Bagot M et al, Communication CO072 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 17
Onco-dermatologie Vismodégib en traitement néo-adjuvant dans les carcinomes basocellulaires Vismodegib 150 mg Chirurgie Etude de phase II pendant 4 à 10 mois Meilleure R R multicentrique C P réponse observée C P (VISMONEO) Inclusion Traitement Suivi 56 CBC inopérables ou opérables avec séquelles fonctionnelles/esthétiques prévisibles majeures 44 patients ont répondu au vismodégib (80%) - 27 en réponse complète (pas de chirurgie ultérieure) - 17 patients en réponse partielle permettant une diminution du geste chirurgical 20% des patients avec effet secondaire de grade ≥ 3 L’administration néo-adjuvante de vismodegib permet de réduire la morbidité chirurgicale pour les CBC avancés. Les données à venir évalueront la qualité du contrôle tumoral local à long terme. Mortier L et al, Communication CO084 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 18
Onco-dermatologie Pembrolizumab en 1ère ligne pour les carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) inopérables/métastatiques Survie globale Survie sans progression Etude de phase II multicentrique CARSKIN 1 1ère étude anti-PD1 en 1ère ligne dans les CEC 0.8 0.8 0.6 0.6 19 patients, âge médian 80 ans; 79% hommes. 0.4 0.4 Métastases locales (7), régionales (7), 0.2 0.2 à distance (6). 0 0 0 2 4 6 8 0 2 4 6 8 Taux de réponse à S15 : 42% (7 RP et 1 RC) Time (months) Time (months) No at Survie dans progression médiane : 7 mois 19 17 14 11 4 19 17 14 11 4 risk Survie globale médiane non atteinte Survie à 6 mois [IC 95%] Survie sans progression à M6 76% [58-100%] 54% [35-84%] Bonne tolérance dans cette population âgée 76% [58-100%] Activité clinique du pembrolizumab en 1ère ligne dans les CEC encourageante, avec taux de réponse élevé et des réponses durables. La deuxième phase de l’étude est terminée, et les résultats agrégés devraient être présentés dans les prochains mois. Maubec E et al, Communication CO090 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 19
Onco-dermatologie Carcinome trichoblastique traité par vismodégib Carcinome trichoblastique : tumeur annexielle maligne rare d’origine pilaire Présentation d’un cas de carcinome trichoblastique de la joue de diagnostic clinique et histologique difficile RCP nationale CARADERM : tumeur non opérable car localement trop avancée : début du vismodégib À un an de recul sous vismodégib : réponse partielle prolongée À la différence du carcinome basocellulaire : l’évolution du carcinome trichoblastique est agressive localement et avec parfois une extension métastatique À ce jour, le vismodégib est indiqué pour les carcinomes basocellulaires non opérables et son indication dans la prise en charge du carcinome trichoblastique est à valider en RCP nationale CARADERM P085 Carcinome trichoblastique localement avancé révélé par une paralysie faciale périphérique et mis en rémission partielle prolongée sous vismodégib. V.Le Bris et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 20
Onco-dermatologie Consultations d’annonce en simulation pour les internes La simulation peut être utilisée pour l’apprentissage de l’annonce de maladies graves et de situations complexes mais reste peu développée en dermatologie Evaluation de l’intérêt et de la satisfaction de 15 internes de dermatologie pour la formation par la simulation autour de la prise en charge du mélanome soit immédiatement après la session (8 internes) soit 9 mois après (7 internes) 1er groupe : utilité de la simulation à l’avenir à 9/10 et après le débriefing, 7 sur 8 estimaient qu’une séance de ce type serait utile plus tôt dans leur cursus. Le bénéfice de la simulation était estimé en moyenne à 9,3/10 2ème groupe : la totalité des participants notait un impact favorable sur leur capacité de communication. Ils évaluaient le bénéfice de la simulation en moyenne à 7,8/10 avec amélioration de l’attitude et du contrôle des réactions dans 71% des cas et une amélioration de l’habileté de communication (oui ou plutôt oui) dans 100% des cas Grande satisfaction des internes pour la simulation avec une demande de faire ces séances en début de cursus CO049 Intérêt des internes pour la formation à des consultations d’annonce complexes en oncodermatologie par la simulation. E.M.Dietrich et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 21
Maladies inflammatoires dermatologiques Dr Charles Velter Attention, ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce compte-rendu est réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication. Aveclele Avec soutien soutien institutionnel institutionnel de NOVARTIS des laboratoires LEO
Maladies inflammatoires dermatologiques Comorbidités dans la dermatite atopique de l’adulte Etude nationale française multicentrique prospective (centres hospitaliers) 311 patients adultes avec DA Evaluation des comorbidités atopiques, cardiovasculaires, neuropsychiatriques, infectieuses sur fiches standardisées IMC moyen des patients DA : 22,8 kg/m2 Pas de comorbidité cardiovasculaire majeure ; 18% d’infections (impétigo, herpès), 33% anxiété, 14% dépression, 34% fumeurs Importance d’une prise en charge globale et psychologique Facteurs associés au score de sévérité de la DA en analyse multivariée : antécédent d’infection, allergie alimentaire, antécédent d’asthme et tabagisme Jachiet M et al, Communication CO127 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 23
Maladies inflammatoires dermatologiques Méthotrexate (MTX) et ciclosporine (CIC) pour le traitement de la dermatite atopique de l’adulte : données de la vie réelle Etude rétrospective multicentrique (3 hôpitaux) ; adultes et enfants traités en 1ère ligne par MTX ou CIC 56 patients (25 CIC, 31 MTX) Durée de la 1ère ligne de traitement ("drug survival") : 23 mois MTX vs 8 mois CIC (p
Maladies inflammatoires dermatologiques Anomalies du microbiote dermique dans la folliculite décalvante PEAU SUPERFICIELLE Culture et génomique sur biopsies de 20 patients Avant traitement Après traitement et 20 témoins, des compartiments superficiels (épiderme) et sous-épidermiques Le microbiote superficiel et dermique est déséquilibré en faveur de S. aureus avant traitement, y compris en zone non lésionnelle Après traitement, le microbiote superficiel s’approche de la normale, S. aureus disparait, mais le microbiote dermique reste déséquilibré. Hypothèse physiopathologique La folliculite décalvant est due à une rupture du microbiote normal, avec altération de la barrière épidermique et pénétration dermique PEAU SOUS ÉPIDERMIQUE de bactéries. Les antibiotiques ne restituent pas une flore normale, ce qui pourrait expliquer les récurrences et la chronicité. Piste thérapeutique : rétablir un microbiote dermique normal par "greffe microbiotique" ? Staphylocoques coagulase-négative Staphylocoques doré Flore transitoire Prélèvement négatif Cutibacterium acnes Autres bactéries GB: Génomique bactérienne C: Culture Matard B et al, Communication CO134 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 25
Maladies inflammatoires dermatologiques Dermatite atopique de l’adulte : impact sur la sexualité (étude ECLA) Méthodologie Auto-questionnaire diffusé aux patients de l’association française de l’eczéma, et aux patients des hôpitaux de Brest, Bordeaux, Créteil, Reims. Questionnaires structurés autour de la sexualité et évaluation de la sévérité de la DA (PO-SCORAD). 1024 répondants (283 DA légère, 414 modérée, 327 sévère) 12% atteinte génitale par la DA (plus souvent si DA sévère) Considérée majoritairement comme l’atteinte la plus gênante lorsque présente 40,3% des DA sévères déclarent une atteinte de leur libido (17% pour DA modéré et 4% DA légère) 33,3% des DA sévères déclarent une répercussion sur leur sexualité (vs 20% et 2%) La qualité de vie est significativement inférieure chez les patients DA avec une atteinte génitale. L’atteinte génitale n’est pas rare dans la DA. Elle doit être recherchée et traitée du fait de son retentissement sur la qualité de vie, et de son impact négatif sur la sexualité Misery L et al, Poster P227 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 26
Maladies inflammatoires dermatologiques Omalizumab dans l’urticaire chronique : caractéristiques des patients Patients de l’étude LUCIOL évaluant efficacité et tolérance de l’omalizumab Étude française descriptive, multicentrique, prospective de 277 patients de plus de 12 ans sous omalizumab pour urticaire chronique spontanée (janvier 2017 à février 2018) Délais de prise en charge thérapeutique Traitements antérieurement reçus % de patients Délai médian depuis diagnostic d’UCS (mois) 58,5 1er traitement pour UCS N=246 0,7 49,8 33,6 AH1 optimisés (x4) N=155 3,9 24,2 18,4 13,7 8,7 Résistance aux AH1 N=240 5,5 1,1 0,7 0,7 0,4 AH1 x1 AH1 x2 AH1 x3 AH2 MTX Inclusion dans LUCIOL N=272 1,2 AH1 x4 LTRA Corticoïdes Autres AH1 >x4 Ciclosporine AH1 : anti-histaminique H1 oraux Le délai médian était de 0,7 mois Le délai médian était de 1,2 ans AH1 : anti-histaminiques H1, LTRA : anti-leucotriènes, AH2 : anti-histaminiques H2, MTX : métholrexale entre le diagnostic de l’UCS entre le diagnostic de l’UCS Les patients pouvaient avoir reçu plusieurs traitements antérieurs. et l’instauration d’un 1er traitement et l’initiation d’un traitement Les traitements antérieurs les plus prescrits étaient les anti-histaminiques H1 par Xolair® à 1 ou 4 comprimés par jour P403 Etude en vie réelle des patients traités par omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée en France (LUCIOL) : caractéristiques des patients à l’inclusion. A. Barbaud et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 27
Maladies inflammatoires dermatologiques Omalizumab dans l’urticaire chronique : caractéristiques des patients Patients de l’étude LUCIOL évaluant efficacité et tolérance de l’omalizumab Étude française descriptive, multicentrique, prospective de 277 patients de plus de 12 ans sous omalizumab pour urticaire chronique spontanée (janvier 2017 à février 2018) Score d’activité de la maladie et de qualité de vie Score UAS7 moyen (SD) = 24,9 (10,9) Score DLQI moyen (SD) = 11,0 (6,4) % de patients % de patients 46,3 46,2 34,0 25,0 14,2 18,1 5,6 3,8 6,9 0à6 7 à 15 16 à 77 28 à 42 0à1 2à5 6 à 10 11 à 20 21 à 30 (n=9) (n=23) (n=55) (n=75) (n=101) (n=47) (n=45) (n=120) (n=18) UAS7 : Urticaris Activity Score (score d’activité de l’urticaire). DLQI : Dermatology Life Quality Index (questionnaire qualité de vie-dermatologie) N=162 pour le score UAS7 moyen, N=155 pour les catégories d’UAS7- N=267 pour le score DLQI moyen, N=268 pour les catégories de DLQI. À l’inclusion, les patients présentaient une UCS modérée à sévères avec un impact important sur leur qualité de vie : 80,3% des patients avaient un UAS7 ≥ 16 53,1% des patients avaient un DLQI > 10 P403 Etude en vie réelle des patients traités par omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée en France (LUCIOL) : caractéristiques des patients à l’inclusion. A. Barbaud et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 28
Maladies inflammatoires dermatologiques Omalizumab dans l’urticaire chronique : caractéristiques des patients Patients de l’étude LUCIOL évaluant efficacité et tolérance de l’omalizumab Étude française descriptive, multicentrique, prospective de 277 patients de plus de 12 ans sous omalizumab pour urticaire chronique spontanée (janvier 2017 à février 2018) Altération de la qualité de vie importante de ces patients Délai médian de prise en charge rapide : bon accès aux soins et aux services spécialisés Étude LUCIOL : attendre les résultats à un an pour évaluer l’usage de l’omalizumab en vie réelle dans l’urticaire chronique spontanée P403 Etude en vie réelle des patients traités par omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée en France (LUCIOL) : caractéristiques des patients à l’inclusion. A. Barbaud et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 29
Maladies inflammatoires dermatologiques Résultats français de l’étude AWARE : impact de l’urticaire chronique et prise en charge Objectif : corréler les résultats rapportés par le patient avec les options thérapeutiques Etude prospective, non interventionnelle, chez des adultes traités pour urticaire chronique 92 patients inclus ; 43 patients (46,7%) étaient présents à la dernière visite à 2 ans Urticaire depuis en moyenne 6,5 ans, près de la moitié n’étaient pas traités avant l’inclusion. A la fin du suivi, il y avait 14% de patients non traités Les auteurs observaient durant l’étude : Augmentation de l’usage des antihistaminiques de 2ème génération de 52,2% à 74,4% Augmentation de la prescription d’omalizumab de 2,2% à 25,6% Amélioration du score moyen d’activité (score UAS7 < 6) de 12,5% à 60,9% et du contrôle de l’urticaire (score UCT > 12) de 11,1% à 62,2% Evolution de la qualité de vie et de la satisfaction sont résumées dans les figures slide suivante Il reste encore des points à améliorer pour la prise en charge des patients atteints d’urticaire chronique pontanée ! P413 G. Guillet et al. Impact et prise en charge thérapeutique de l’urticaire chronique : données françaises à deux ans de l’étude internationale AWARE Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 30
Maladies inflammatoires dermatologiques Résultats français de l’étude AWARE : impact de l’urticaire chronique et prise en charge Amélioration de la qualité de vie Amélioration de la satisfaction du traitement Mesure de l’effet : Aucun (0-1) Important (11-20) Faible (2-5) Extrêment important (21-31) 10 Modéré (6-10) 7,6 8 7,2 55 Score moyen Patients (%) 46 6 4,6 31 31 29 4 24 18 16 11 13 2 7 5 8 3 3 0 Visite 1 Visite 5 Visite 9 Visite 1 Visite 5 Visite 9 (n=91) (n=56) (n=38) (n=88) (n=56) (n=40) L’impact sur la Qualité de Vie (QdV) était important à extrêmement important pour 34,1% des patients à l’inclusion, Le score de satisfaction du patient (EVA) vis-à-vis de son et 10,5% des patients à 2 ans (score DLQI >10). traitement augmentait en moyenne de 4,6 ± 3,0 à 7,6 ± 3,0 P413 G. Guillet et al. Impact et prise en charge thérapeutique de l’urticaire chronique : données françaises à deux ans de l’étude internationale AWARE Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS
Maladies inflammatoires dermatologiques Granulomes annulaires (GA) disséminés : réponse thérapeutique et maladies associées GA disséminés : > 10 lésions Étude rétrospective monocentrique (2000-2017) clinico-pathologique, traitements, maladies associées 65 patients (3,5 femmes/1 homme ; âge moyen 58 ans) Maladies Diabète type 2 Dyslipidémie Dysthyroïdiea Maladie de systèmeb Hémopathiec associées Intolérence au glucose % (n) 18 (12) 30 (20) 15 (10) 20 (13) 11 (7) a : auto-immune dans 50%, b : connectivité mixte, lupus érythémateux (LE), Horton, spondylarthrite ankylosante, Gougerot-Sjögren, c : lymphomes B, myélomes et leucémie myélo-monocytaire chronique Corticothérapie Traitements Dermocorticoïdes Hydroxychloroquine UV-thérapie Anti-TNF générale % (n) 54 (35) 35 (23) 14 (9) 5 (4) 1,5 (1) % de patients ayant une réponse 25 40 40 75 100 objective au traitementd d : Réponse objective : amélioration clinique supérieure ou égale à 50% évaluée par un clinicien Le taux de diabète de type 2, de maladie de système et de dysthyroïdie est supérieur à la population générale, à rechercher en cas de GA disséminés Isnard C et al, Poster P191 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 32
Maladies inflammatoires dermatologiques Pemphigus et rituximab (RTX) Essai RITUX 3 : RTX associé à une cure courte de corticothérapie en première intention dans les pemphigus. 24% de rechute, dont 73% précocément avant la perfusion d’entretien de RTX à 1 an. Facteurs prédictifs de rechute (population : 46 patients traités par RTX dans RITUX3) Analyse multivariée : sévérité clinique (PDAI ≥45) et anti-DSG1>20 ou anti-DSG-3>120 à 6 mois sont liés au risque de rechute. Ces critères permettraient de proposer une perfusion de RTX d’entretien à M6 à une population plus à risque de rechute. Coût du traitement par RTX (évalué dans l’étude RITUX3) Le RTX entraîne un surcoût initial par rapport à la corticothérapie forte, presque entièrement contrebalancé à 3 ans par la réduction des coûts liés deprise en charge des effets indésirables et des rechutes. Mignard C et al, Communication CO006 Hebert V et al, Communication CO007 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 33
Maladies inflammatoires dermatologiques Lichen plan oral et réaction orale lichénoïde Etude comparative des lichens plans oraux (LPO ; idiopathiques) et des réactions orales lichénoïdes (ROL ; origine médicamenteuse, de contact) Analyse des données cliniques/histologiques 86 LPO et 29 ROL Clinique : ROL sont moins souvent bilatérales que les LPO (59% vs 87%) Les autres aspects cliniques ne sont pas différents Histologie : Aucune différence significative entre les LPO et ROL Les LPO et ROL sont souvent indistingables sur le plan clinique et histologique Dans toute atteinte lichénoïde orale, un facteur déclenchant identifiable doit être recherché (médicament inducteur, facteur traumatique, amalgame dentaire) Feldmeyer L et al, Poster P006 Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 34
Maladies inflammatoires dermatologiques Dapsone dans le pemphigus superficiel L’objectif de cette étude rétrospective tunisienne était de discuter l’intérêt de la dapsone dans le traitement du pemphigus superficiel 23 patients, dont 22 femmes, d’âge moyen 33 ans vus entre 1981-2017 Pemphigus séborrhéique 16 cas, pemphigus herpétiforme 4 cas et un pemphigus foliacé 2 cas. Surface cutanée atteinte moyenne : 40 +/- 15% et taux Ac anti-Dsg1 dans 9 cas étaient 160 ± 64 UI/mL Dapsone 100 à 200 mg/j en 1ère intention chez 21 malades et en 2ème intention dans le pemphigus foliacé cortico-résistant. Durée moyenne de prise de dapsone : 47 jours (8 jours à 9 mois) La dapsone était inefficace chez 18 patients (78,3%) soit 75% des pemphigus séborrhéiques (12/16), 80% des pemphigus herpétiformes (4/5) et 100% des pemphigus foliacés (2/2) Devant l’inefficacité de la dapsone, la corticothérapie à 1-1,5 mg/kg/j dans 16 cas avec bonne réponse dans 14 cas La dapsone en 1ère intention n’a donc pas été efficace dans ces pemphigus contrairement aux séries de la littérature; cela pourrait être expliqué selon les auteurs par la sévérité de l’atteinte cutanée L’épargne cortisonique de la dapsone n’est pas non plus démontrée ici CO152 Doit-on continuer à traiter le pemphigus superficiel par la dapsone ? E.Bahloul et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 35
Maladies inflammatoires dermatologiques Du purpura pendant un "laser game" ! Série originale de 7 patientes ayant eu un purpura et des ecchymoses des membres supérieurs au décours d’une partie de "laser game" Toutes les patientes avaient un équipement similaire fourni avant la partie : "gilet de combat" (harnais) doté de détecteurs, porté sur un vêtement à manches longues, et "pistolet" à infrarouges, pour viser les adversaires. Il n’y avait aucune douleur ni gêne pendant la partie, mais apparition de plaques purpuriques et ecchymotiques, symétriques, suspendues, sensibles, de la face antéro-interne des bras après 2 à 3 heures. Régression du purpura en 4 à 7 jours Purpura lié à la pratique du "laser game", probablement provoqué par des frottements répétés contre le harnais. Contrairement au paintball, il n’y a pas d’impact de balles tirées à haute vélocité P221« Laser tag purpura » : une nouvelle cause de purpura d’effort. S.Leducq Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 36
Psoriasis Dr Charles Velter Attention, ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce compte-rendu est réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication. Aveclele Avec soutien soutien institutionnel institutionnel de NOVARTIS des laboratoires LEO
Psoriasis Intérêt du sécukinumab dans les localisations particulières du psoriasis Étude IPSI-PSO pour tester l’efficacité du sécukinumab dans les régions anogénitale, cuir chevelu, mains/ongles et pieds/ongles Étude prospective, non comparative, multicentrique, patients avec psoriasis modéré à sévère (PASI ≥ 12) depuis au moins 6 mois, traités par sécukinumab selon l’AMM 120 cas : 73 avec atteinte anogénitale, 90 cuir chevelu, 93 mains et ongles et 91 pieds et ongles Les résultats (voir slide suivante) Les taux de réponse pour chacune des 4 localisations se maintenaient jusqu’à S52 L’évènement indésirable le plus fréquent était la rhinopharyngite (10,8%) Réponse similaire et intéressante de ces 4 localisations de psoriasis sous sécukinumab P431 Evaluation de l’efficacité du sécukinumab pour le traitement de localisations particulières du psoriasis à l’aide de l’Indice Simplifié du Psoriasis. M.-A.Richard. et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 38
Psoriasis Intérêt du sécukinumab dans les localisations particulières du psoriasis Résultats de l’étude Evolution de l’attente au niveau des localisations particulières du psoriasis 100 Semaine 0 Semaine 16 Nombre de patients 80 Semaine 52 60 -79 -83 -79 -74 40 20 0 Atteinte Anogénitale Cuir chevelu Mains et ongles Pieds et ongles À la semaine 16, le sécukinumab entraîne une diminution du nombre de patients ayant une atteinte au niveaux des régions "anogénitale", "cuir chevelu", "mains et ongles" et "pieds et ongles". Les taux de réponse pour chacune de ces 4 localisations anatomiques se maintenaient jusqu’à la semaine 52. P431 Evaluation de l’efficacité du sécukinumab pour le traitement de localisations particulières du psoriasis à l’aide de l’Indice Simplifié du Psoriasis. M.-A.Richard. et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 39
Psoriasis Efficacité du sécukinumab sur un psoriasis naïf ou non de biothérapie Résultats post-hoc de l’étude française IPSI-PSO évaluant le sécukinumab en 1ère ligne dans le psoriasis modéré à sévère Étude prospective, non comparative, multicentrique dans le psoriasis en plaques modéré à sévère (PASI ≥ 12) évoluant depuis au moins 6 mois 120 patients : 63 étaient naïfs de biothérapies et 57 étaient non-naïfs Réponse PASI Evolution du score DLQI 14 Semaine 16 Semaine 52 12 Non-naïfs Score DLQI moyen 91,4 90 81 80 10 78,4 76,9 Naïfs 8 Patients (%) Patients (%) 54,9 6 43,1 47,6 4 42 33,3 31 2 0 0 1 2 3 4 8 12 16 24 32 40 48 52 Semaine PASI 75 PASI 90 PASI 100 PASI 75 PASI 90 PASI 100 DLQI 13,3 1,2 1,5 moyen 14 3 2,5 53 (91,4) 47 (81) 25 (43,1) 45 (90) 40 (80) 21 (42) Variation -89 -88,5 40 (78,4) 28 (54,9) 17 (33,3) 32 (76,9) 20 (47,6) 13 (31) (% par rapport à l’inclusion) -76,9 -72,6 P430 Richard et al. Efficacité respective du sécukinumab chez les patients avec un psoriasis naïfs ou non de biothérapies : résultats post-hoc de l’étude IPSI-PSO Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 40
Psoriasis Efficacité du sécukinumab sur un psoriasis naïf ou non de biothérapie Même cinétique de réponse au sécukinumab dans les 2 groupes Tendance à la différence de PASI et DLQI en faveur des patients naïfs jusqu’à S52 selon les auteurs (non significative pour juger de la pertinence de ces résultats) D’autres études sont nécessaires pour mesurer l’absence d’impact de l’exposition antérieure à des biothérapies sur la qualité de réponse au sécukinumab P430 Richard et al. Efficacité respective du sécukinumab chez les patients avec un psoriasis naïfs ou non de biothérapies : résultats post-hoc de l’étude IPSI-PSO Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 41
Toxidermie & réactions médicamenteuses Dr Charles Velter Attention, ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce compte-rendu est réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication. Aveclele Avec soutien soutien institutionnel institutionnel de NOVARTIS des laboratoires LEO
Toxidermie & réactions médicamenteuses Valaciclovir et DRESS Le valaciclovir a une faible imputabilité extrinsèque. Les auteurs de ce poster décrivaient 2 cas de DRESS au valaciclovir : Femme de 67 ans suivie pour syndrome POEMS. En avril 2017, à 1 mois d’un traitement par lénalidomide, cotrimoxazole, ésomeprazole et amitriptyline, elle développait un DRESS avec atteinte hépatique. Les 4 médicaments étaient arrêtés. Les patch-tests étaient négatifs. Elle recevait 6 mois plus tard une perfusion de daratumumab pour son POEMS, associée à du valaciclovir et de la prégabaline. Après 5 jours, rechute du DRESS. Une ordonnance de valaciclovir datant de mars 2017 était alors retrouvée, passée inaperçue lors du premier DRESS car rédigée à part des autres médicaments Femme de 50 ans suivie pour une leucémie à tricholeucocytes, à 9 jours de l’introduction d’un traitement par cladribine, cotrimoxazole, valaciclovir et pénicilline V, elle développait un DRESS. Initialement, seuls le cotrimoxazole et la pénicilline V étaient imputés. Mais 15 jours plus tard, devant une aggravation clinique, le valaciclovir était arrêté et l’évolution était lentement favorable Dans les 2 cas, les patch-tests réalisés à 3 ou 6 mois étaient positifs à 2 croix avec le valaciclovir La possible responsabilité du valaciclovir dans la survenue d’un DRESS ne doit pas être négligée Tous les médicaments doivent être recherchés et sont potentiellement suspects en cas de toxidermie En cas de récidive d’un DRESS, un médicament initialement "méconnu" ou "négligé" doit être attentivement recherché P025 Valaciclovir : un coupable de DRESS à ne pas négliger : Deux cas. S.Oro et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 43
Toxidermie & réactions médicamenteuses L’ustékinumab déclenche-t-il des accidents cardiovasculaires ? Existe-t-il un effet déclencheur de syndromes coronariens aigus (SCA) et accidents vasculaires cérébraux ischémiques (AVC) à l’initiation de l’ustékinumab ? Inclusion de tous les patients exposés à l’ustékinumab entre 2010 et 2016 identifiés via l’Assurance maladie et comparaison avec des témoins 9290 patients étaient exposés à l’ustékinumab : 75 ont eu un SCA, un angor instable ou un AVC Incidence d’événements cardiovasculaires graves dans les 6 premiers mois après le début : 61 pour 100 000 personnes-mois, (IC 95% [43;86]) Les auteurs observaient un OR différent, selon le niveau de risque cardio-vasculaire (slide suivante) : Faible : OR = 0,30, IC 95% [0,03 à 3,13] : pas d’effet déclencheur Elevé : OR = 4,17 [1,19 à 14,59] : risque significatif de déclenchement d’événements cardiovasculaires graves L’ustékinumab pourrait déstabiliser les plaques d’athérome, via l’inhibition de la population lymphocytaire T helper 17 Prudence dans l’indication d’ustékinumab chez des sujets à haut risque cardiovasculaire CO081 L’ustékinumab déclenche-t-il des accidents cardiovasculaires ? (SNDS-SNIIRAM 2010–2016). F.Poizeau et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS 44
Toxidermie & réactions médicamenteuses L’ustékinumab déclenche-t-il des accidents cardiovasculaires ? Risque d’évènement cardiovasculaire sous ustékinumab selon le risque cardiovasculaire Analyses OR [IC95%] Faible risque cardiovasculaire Analyse principale 0,30 [0,03-3,13] Analyse de sensibilité sur l’exposition 1,00 [0,08-12,56] Analyse de sensibilité sur l’événement 0,21 [0,02-1,69] Risque cardiovasculaire élevé Analyse principale 4,17 [1,19-14,59] Analyse de sensibilité sur l’exposition 4,62 [1,36-15,61] Analyse de sensibilité sur l’événement 3,20 [1,29-7,92] 0,02 0,05 0,10 0,20 0,50 1,00 2,00 5,00 10,00 20,00 OR CO081 L’ustékinumab déclenche-t-il des accidents cardiovasculaires ? (SNDS-SNIIRAM 2010–2016). F.Poizeau et al. Avec le soutien institutionnel de NOVARTIS
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