REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 19 juillet 2018 Outre-mer - Mayotte

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 19 juillet 2018 Outre-mer - Mayotte
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
   Jeudi 19 juillet 2018

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 19 juillet 2018 Outre-mer - Mayotte
A LA UNE
 BUDGET DE L’OUTRE-MER;
Pages, 19, 23, 47 à 49.
Outre-mer, Annick Girardin promet une hausse du
budget du ministère des Outre-mer.
 ASSISES DE L’OUTRE-MER;
Pages, 43 à 46.
Polynésie, après les Assises : « La Polynésie n’attend
pas tout de l’État », assure Édouard Fritch, président
du gouvernement polynésien.
 REFERENDUM;
Pages, 7, 32 à 35, 50 à 52.
Nouvelle-Calédonie, des propositions pour "aller au-delà
du oui ou du non" au référendum.
 AUDIOVISUEL;
Pages, 8 à 10, 17.
Outre-mer, un rapport conforte les constats du gouvernement.
Une réforme prévoit notamment une réflexion sur l'avenir de
France Ô.
 EPIDEMIE;
Pages, 61 à 63.
La Réunion, dengue, la « grosse colère » d’Ericka Bareigts.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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Calédonie: propositions pour "aller au-delà du oui ou du non" au référendum

Paris, France | AFP | mercredi 18/07/2018 - 19:34 UTC+3 | 367 mots

Le député calédonien Philippe Gomès (Calédonie Ensemble, centre-droit) a appelé mercredi à "aller au-delà
d'un oui ou d'un non" au référendum de novembre sur l'indépendance en proposant d'acter le "patrimoine
commun" du peuple calédonien et de créer un "projet de société".

"Limiter un projet à trois lettres, c'est un peu court", a indiqué le député devant la presse en évoquant le
référendum du 4 novembre sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie.

Philippe Gomès a présenté un livret de 66 pages intitulé "Pour que continue à vivre le rêve calédonien", dont les
propositions s'articulent autour de deux axes, celui d'avant le référendum et celui d'après cette consultation.

Il a ainsi appelé à la signature, par les indépendantistes comme les non-indépendantistes, d'une "déclaration
solennelle sur le patrimoine commun du peuple calédonien".

Pourquoi les deux tendances "ne diraient pas ce qui les fédère, ce qui les unit, indépendamment de leur
opposition sur l'avenir institutionnel? On ne peut pas se limiter à un pour ou contre l'indépendance", a insisté
l'élu, en évoquant les "acquis du chemin accompli en 30 ans" en termes notamment de gouvernance.

Calédonie Ensemble appelle à mettre un bulletin +non+ à l'indépendance mais "ce n'est pas un projet, c'est juste
le refus de quelque chose", a poursuivi M. Gomès, dont le mouvement propose ainsi de "poursuivre
l'émancipation économique et politique de la Nouvelle-Calédonie, au sein de la République" avec un "véritable
projet de société".

Après les élections provinciales de 2019, "il faut ouvrir le dialogue entre indépendantistes et non-
indépendantistes pour finaliser un nouvel accord qui se substituera à l'accord de Nouméa" (qui a conduit au
référendum), a-t-il dit.

"Ce n'est pas parce qu'un +non+ massif à l'indépendance va être probablement au rendez-vous que le droit à
l'autodétermination s'éteint pour autant", estime le député, selon qui le Caillou "peut être une nation sans être un
Etat".

Il a ainsi évoqué l'idée d'un drapeau "qui nous rassemble", l'ouverture d'une citoyenneté calédonienne "trop
verrouillée aujourd'hui", l'accès à une souveraineté économique, alimentaire, énergétique et institutionnelle
associée à celle de l'Etat.

Calédonie Ensemble participe au groupe de travail sur l'avenir institutionnel de l'archipel placé sous l'autorité de
l'Etat, qui se réunira une nouvelle fois le 23 juillet et auquel seront soumis ces textes.

ff/chr/nm

© Agence France-Presse

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Audiovisuel public: un rapport conforte les constats du gouvernement

Paris, France | AFP | mercredi 18/07/2018 - 20:30 UTC+3 | 409 mots

Des objectifs chiffrés de programmes ultramarins sur les chaînes nationales, un renforcement des émissions en
ligne pour les enfants et les jeunes, des investissements dans des start up: un rapport avance des premières
pistes pour mettre en oeuvre la réforme de l'audiovisuel public.

Ce rapport d'étape, présenté mardi à Françoise Nyssen et que celle-ci devait remettre ce mercredi aux patrons de
l'audiovisuel public lors d'un comité stratégique, a été rédigé par la commission de concertation mise en place
début juin par la ministre de la Culture, pour l'aider à mettre en oeuvre une réforme en profondeur des médias
publics.

Cette réforme prévoit notamment la fin de la diffusion sur la TNT de France 4, une réflexion sur l'avenir de
France Ô, et un triplement des programmes régionaux sur France 3.

Le rapport d'étape, que l'AFP a pu consulter, suggère tout d'abord des mesures pour accentuer le virage
numérique du service public, dans l'esprit de la "start up nation" chère à Emmanuel Macron: "laboratoire
créatif", investissements dans des jeunes pousses, incubateurs d'entreprises, comités exécutifs bis ("shadow
comex") donnant la place aux jeunes et à la diversité...

La commission va par ailleurs dans le sens du gouvernement qui veut cesser de diffuser sur la TNT France 4,
largement dédiée aux enfants et aux jeunes. Elle estime que celle-ci (qui vise également d'autres publics) "n'est
pas positionnée comme la chaîne des enfants" et que sa production en matière de dessin animé "ne représente
pas un enjeu majeur" pour le secteur de l'animation.

Le rapport préconise de "s'orienter vers le développement des offres numériques" pour les enfants et les jeunes,
tout en préservant des créneaux de programmes pour enfants sur les autres chaînes de France Télévisions (à
l'image de France 3 et France 5 qui en diffusent déjà).

Concernant France Ô, chaîne dédiée à l'Outremer, elle donne aussi du grain à moudre à Françoise Nyssen
en jugeant le statu quo "intenable".

Le rapport d'étape constate que sa mission principale (proposer des programmes d'Outremer aux
Ultramarins de Métropole) n'a "plus guère de raison d'être" à l'heure d'internet.

Et ses autres rôles, dont la représentation de l'Outremer à la télévision, "pourraient être mieux remplies
par d'autres outils", juge la commission, qui suggère d'instaurer des engagements chiffrés pour
renforcer les programmes et personnalités ultramarines sur les chaînes nationales.

Quand au rapprochement France 3 - France Bleu, la commission recommande de laisser leurs antennes locales
mener des expérimentations et de prendre du temps pour bien les évaluer.

fpo/ial/LyS

© Agence France-Presse

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19/07/201

Budget de l'audiovisuel public : ce que le gouvernement devrait annoncer
Marina AlcarazNicolas Madelaine Le 18/07 à 19:39Mis à jour le 19/07 à 08:48

La dotation budgétaire va être à nouveau réduite de 180 millions, mais avec l'évolution « naturelle » des coûts, ce sont
près de 400 millions d'euros d'économies que l'audiovisuel public va devoir trouver d'ici 2022. - SIPA

Le gouvernement devrait réduire les dotations budgétaires de 180 millions d'euros d'ici à
2022. Il doit aussi donner son verdict sur France Ô.

L'audiovisuel public ne pourra faire l'impasse d'un régime sévère. L'arbitrage final des économies, qui n'avait
pas été communiqué début juin lors de la présentation des pistes de la réforme de l'audiovisuel public par la
ministre de la Culture, Françoise Nyssen, débouche en effet sur des économies d'un peu moins de 400 millions
d'euros pour tout l'audiovisuel public à horizon 2022, comme « Les Echos » l'avait indiqué début juin.

Cela représente 10 % de l'ensemble des ressources publiques de 3,9 milliards d'euros de l'audiovisuel
comprenant France Télévisions, Arte, Radio France, France Medias Monde, l'INA, TV5 Monde, en 2018.

Plus précisément, 180 millions d'euros seraient demandés à France Télévisions et Radio France, dont l'essentiel
porté par le groupe de télévision. C'est sur ces coupes budgétaires que devrait communiquer le gouvernement
en apportant quelques précisions à ses projets de réformes de l'audiovisuel public ce jeudi. Mais ce chiffre ne
comprend pas le glissement inévitable de certaines charges externes et de la masse salariale (compte tenu de
l'inflation et des augmentations mécaniques de salaire), qui représente environ 160 millions d'euros, selon nos
calculs.

Arbitrages gagnés

Les économies de 180 millions n'incluent pas non plus l'audiovisuel extérieur. Même si celles-ci ne sont pas
encore actées, elles devraient se situer autour d'une cinquantaine de millions d'euros.

Les groupes publics et leurs salariés risquent de ne pas applaudir. Il y a quelques mois, l'annonce d'une baisse
des ressources d'environ 50 millions d'euros pour France Télévisions (en comptant la baisse des ressources
publiques et l'arrêt de la publicité jeunesse) en 2018, avait provoqué la grogne des personnels, des
professionnels du PAF et l'ire des dirigeants du groupe. Radio France, de son côté, avait fait l a plus longue
grève de son histoire après l'annonce d'un plan d'économies de 50 millions d'euros, en 2015.

Commission de concertation

Le gouvernement doit par ailleurs donner son verdict sur France Ô. « Cela prend le chemin d'une suppression
de son canal hertzien », dit une source bien informée. Enfin, le gouvernement doit présenter le rapport de la
Commission de concertation sur la réforme de l'audiovisuel public, composée d'Isabelle Giordano, Frédéric
Lenica, Claire Leproust et deux autres personnalités s'étant déjà impliquées dans les réflexions sur la réforme :
Marc Tessier et Catherine Smadja.

« [Cette commission] aura pour vocation d'être garante de la consultation de tous les partenaires de
l'audiovisuel public et de la mise en place du débat citoyen que les entreprises vont engager, avait dit la
ministre le 4 juin. Elle aura également pour vocation d'approfondir trois sujets spécifiques en lien avec les
entreprises : les enjeux autour de l'Outre-Mer, l'audiovisuel extérieur et les modalités de coopération entre
France Télévisions et Radio France notamment pour le développement de l'offre de proximité. »

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Las, la commission n'exprime que quelques pistes très générales dans ce rapport que « Les Echos » se sont
procuré. Sur les sujets spécifiques qu'elle devait creuser, en particulier. Ainsi, même si elle dit que « le statu
quo est intenable », elle ne se prononce pas sur la suppression de France Ô, et invite par exemple à la « mise en
place de « Lab créations » dans les Outre-mer ». Cette même recommandations de « Lab créations » est
exprimée pour l'offre en régions mais « rien qui ne fasse avancer les choses », dit un connaisseur de ces
questions. La commission propose ainsi d'ajouter des « ''Labs créations spaces'' pour développer l'expertise
audiovisuelle dans les territoires ». Quant au sujet de l'audiovisuel extérieur, il n'est pas abordé. « Les membres
de la commission ont peu bossé, à part quelques-uns », regrette une source bien informée.

Le gouvernement ne se prononcera pas ce jeudi sur la gouvernance de l'audiovisuel public ni sur la réforme du
partage des droits sur les oeuvres audiovisuelles entre les producteurs et les chaînes, un sujet crucial. « Ce sujet
sera traité l'an prochain dans la réforme de la loi audiovisuelle, mais il aurait pu être avancé avant pour le
service public », dit un connaisseur du secteur.

Marina Alcaraz et Nicolas Madelaine

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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GUYANE

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Guyane Maritime : L’ONG Greenpeace prend position et appelle les Guyanais à se
mobiliser durant l’enquête publique
                                                             © AFP/Archives

                                                             Dans une note publiée le 17 juillet, Greenpeace
                                                             émet un avis négatif concernant le projet de forage
                                                             pétrolier Guyane Maritime porté par Total. Elle
                                                             met en avant l’incohérence de ce projet pétrolier
                                                             avec les ambitions de protection de la biodiversité
                                                             de la France et suggère d’appliquer le principe de
                                                             précaution.

                                                           Au lendemain de l’ouverture de l’enquête publique
                                                           par Total, Greenpeace prend position. Cette
consultation publique, se déroule jusqu’au 23 août et questionnera les Guyanais sur le projet de Total intitulé
Guyane Maritime. Sans surprise, l’ONG se dit défavorable au projet de forage pétrolier Guyane Maritime.
S’appuyant sur l’ensemble des points ayant conduit au rejet d’un projet pétrolier de Total à l’embouchure de
l’Amazone au Brésil, Greenpeace espère que les autorités françaises en charge de délivrer les autorisations,
appliqueront le principe de précaution. « Les projets de Total au Brésil présentent de nombreuses similitudes
avec le projet Guyane Maritime, c’est pourquoi Greenpeace invite les autorités françaises à consulter les
différentes notes techniques produites par l’Ibama et les avis du Procureur fédéral de l’état de l’Amapa, au sujet
des études d’impacts environnementaux (EIE) de Total au Brésil. En effet, les raisons du rejet des différentes
EIE pour ces forages exploratoires sont tout aussi valables pour le projet de forage en Guyane », souligne la
note de Greenpeace.

« Total n’apporte aucune réponse satisfaisante sur la manière de mener des forages dans des conditions
extrêmes tout en assurant la protection des espèces marines, du Récif de l’Amazone et des côtes
environnantes »indique Edina Ifticène, chargée de campagne Océans à Greenpeace France. L’ONG précise
qu' »en cas de marée noire, Total prévoit de faire venir depuis Rio un dôme de confinement pour boucher le
puits en fuite. L’acheminement de ce dôme prendrait 30 jours ! L’hypothèse d’une fuite continue
d’hydrocarbures dans la région pendant 30 jours est préoccupante aussi bien pour les écosystèmes marins que
pour les populations côtières. Dans son étude d’impact, le pétrolier explique aussi qu’il aura recours à des
dispersants chimiques, potentiellement létaux pour les espèces marines

Greenpeace souhaite aussi mobiliser la population guyanaise sur ce sujet. « Aujourd’hui, c’est au tour des
Guyanais de s’exprimer et nous appelons la société civile à faire entendre sa voix sur ce projet », explique
Edina Ifticène.

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Revers pour Ida Nel : le département retire son agrément à Manu-Port

Nouvel épisode de la saga Longoni. L’agrément de manutention de Manu-port, filiale de MCG, gestionnaire du
port et dirigé par Ida Nel a été retiré par le département le 17 juillet 2018.

Depuis que la délégation de service public a été attribuée à Mayotte Chanel Gateway par le département en
2013 ce n’est pas fluide. Euphémisme de rigueur. Mouvements sociaux, contestation devant les tribunaux,
tentative de licenciement abusif, MCG et sa filiale Manu-Port est en permanence en conflit avec une partie de
ses salariés, le délégataire (le département) et ses concurrents.

                                                                     Soibahadine Ramadani

Aujourd’hui l’agrément de l’exercice de l’activité de manutention par Manu-Port a été retiré par le département.

Sans entrer dans les détails du roman portuaire, mais en en tirant les grandes lignes, MCG a obtenu la gestion
du port en 2013. Avec une tendance monopolistique, MCG a réussi le tour de force de récupérer la
manutention au profit de sa filiale ; et par conséquent évincer la SMART, opérateur historique de cette activité.

La SMART avait alors saisi le tribunal administratif qui l’avait débouté en novembre 2016, invitant le conseil
départemental à autoriser MCG à délivrer un agrément à Manu-Port. Cette décision a été cassée en décembre
2017 par le Conseil d’État sur la forme, qui dénonçait une « erreur de droit ». La plus haute juridiction
administrative a estimé que la procédure en urgence n’était adaptée, sans se prononcer sur le fond.

                                                                             Ida Nel

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Lejournaldemayotte
                                                   19/07/2018

Quelques mois ont passé avant que le conseil portuaire ne se prononce le 24 mai 2018, à une large majorité,
contre l’agrément de Manu-Port lui octroyant l’activité de manutention, et pour celui de la SMART. Fatima
Souffou, première vice-présidente du conseil départemental chargé des infrastructures expliquait alors au JDM
être en attente des éléments complémentaires de la part d’Ida Nel sur Manu-Port.

« Absence de toute réponse »

Il s’agissait, entre autres, d’obtenir les mesures prises par MCG pour éviter les conflits d’intérêts, la
détermination des surfaces allouées à Manu-Port et la SMART ou encore les documents de qualification
professionnels du personnel de Manu-Port.

                                  Le courrier daté du 17 juillet 2018

Or, les éléments ne sont pas parvenus au conseil départemental à en croire un courrier adressé le 17 juillet 2018
à Ida Nel, présidente de Mayotte Channel Gateway (MCG), Johannes Hendrick Nel, gestionnaire de Manu-Port.
Une copie a également été adressée au préfet de Mayotte Dominique Sorain. Dans ce courrier, dont le JDM a
obtenu une copie, Soibahadine Ibrahim Ramadani, le président du conseil départemental constate « l’absence
de toute réponse [d’Ida Nel] et de la société MCG à [sa] demande [et] informe de sa décision de procéder à
l’abrogation de l’agrément délivré à la société Manu-Port à compter de la réception de la présente. »

Contacté par le JDM, et en l’absence de réponse Soibahadine Ibrahim Ramadani, Fatima Souffou indique que le
« conseil départemental de Mayotte ne communique pas sur le sujet pour le moment ».

Même son de cloche du côté d’Ida Nel qui ne souhaite « pas faire de commentaire à ce moment », tout en
précisant que les « choses sont en cours de régularisation. »

Cette nouvelle décision offre une nouvelle voie de recours, et un nouvel épisode à la vie tourmentée du port.
Ida Nel a deux mois pour faire appel devant le tribunal administratif de Mayotte.

Axel Lebruman

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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POLYNÉSIE

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18/07/2018

Après les Assises : « La Polynésie n’attend pas tout de l’État », assure Édouard
Fritch, président du gouvernement polynésien

Près d’un mois après la présentation du Livre Bleu Outre-mer par le Président de la République
Emmanuel Macron, Outremers360 revient, avec de grandes personnalités des Outre-mer, sur les
principales annonces et les axes de la politique du gouvernement pour les Outre-mer.

Pour ce premier entretien, le Président de la Polynésie française, Édouard Fritch, salue un discours
« rassurant ». Selon lui, « le Président a conscience des enjeux des collectivités ultra-marines en général et de
la Polynésie en particulier ». Refusant une politique de la « main tendue », le chef de l’exécutif polynésien
assure : « Nous sommes une collectivité autonome, responsable, qui dispose de ses propres financements. Ce
que nous attendons, c’est un véritable partenariat, dans le respect mutuel, où nos préoccupations sont prises en
compte et où la solidarité nationale s’exerce pleinement en tant que de besoin ».

Quelle impression vous a laissé le discours du Président de la République ? Est-il allé suffisamment en
profondeur concernant la Polynésie ?

Je n’ai pas pu assister au discours du Président Macron lors de la remise du Livre Bleu, et je le regrette. J’étais
retenu à Tahiti pour la fête de l’Autonomie du 29 juin. C’est un moment important pour les Polynésiens et je ne
pouvais pas en être absent. Le vice-président Teva Rohfritsch a donc représenté le gouvernement de la
Polynésie française, les Polynésiens, à cette cérémonie. Bien évidemment, le Président de la République ne
peut pas aller en profondeur dans ce type de discours, surtout quand cela concerne l’ensemble des outremers.
Ce qui est rassurant, c’est que le Président a conscience des enjeux des collectivités ultra-marines en général et
de la Polynésie en particulier. J’ai eu l’occasion d’échanger directement avec lui.

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18/07/2018

                                                     Edouard Fritch, président de la Polynésie française,
                                                     confortablement réélu en mai dernier ©Nicolas Perez / Radio 1
                                                     Tahiti

                                                     Êtes-vous satisfait des annonces sur la Polynésie
                                                     contenues dans le Livre Bleu ? Est-ce que celles-ci
                                                     répondent aux problématiques, aux chantiers sur
                                                     lesquels vous vous êtes engagé ?

                                                      Nous avons répondu favorablement à la demande du
                                                      Président de la République d’organiser les Assises de
l’Outre-mer en Polynésie française. Nous savions pertinemment que les propositions qui sortiraient de cette
consultation seraient nombreuses et qu’un petit nombre seulement ferait l’objet de propositions dans le Livre
Bleu. Dans le document final, c’est vrai, il est assez peu fait référence à la Polynésie française. Mais nous avons
déjà d’autres dispositifs contractuels avec l’Etat. De plus, parmi les propositions, il y en a qui pourront être
déclinées dans le cadre des plans de convergence initiés lors de la précédente mandature et poursuivis par le
gouvernement d’Edouard Philippe. C’était acté ainsi dès le départ de la consultation.

L’État veut apporter 20 millions d’euros d’aide pour la construction de câbles et le déploiement de la
fibre au sol : les câbles Natitua et Manatua bénéficieront-ils de cette enveloppe ?

Les travaux de pose du câble Natitua qui reliera Tahiti aux archipels des Tuamotu et des Marquises vont
débuter d’ici la fin de ce mois pour une mise en service avant Noël. Ce câble va coûter 54,9 millions d’euros et
l’Etat participe à hauteur de 10 millions d’euros au travers de l’Agence du numérique et pour 4,12 millions
d’euro par le Fonds exceptionnel d’investissement (FEI). Nous sommes également dans l’attente d’une décision
de Bercy pour une défiscalisation sur un montant de 10,8 millions d’euros. Le reste est financé par l’Office des
postes et télécommunications (OPT). Le câble international Manatua, qui nous permettra de sécuriser le câble
Honotua qui nous relie aux Etats-Unis, est un projet commun avec Samoa, Niue et les îles Cook. Il porte sur un
montant d’un peu plus de 18 millions d’euros pour ce qui concerne la partie financée par l’OPT. Le FEI
contribue à hauteur de 2,6 millions. Enfin, le déploiement de la fibre optique terrestre (FTTH) bénéficie d’un
concours de 4,2 millions du FEI.

L’Île de Batz commencera la pose du câble Natitua fin juillet, avec Gérarld Darmanin. A la fin 2018, les
archipels des Marquises et des Tuamotu devraient être raccordés à la fibre ©Michel Floch / Marine Marchande

Dans son discours, Emmanuel Macron a dit vouloir « assurer la continuité dans cet archipel des archipels
grand comme l’Europe, notamment en matière de numérique, de santé et d’éducation ». Qu’attendez-vous
précisément sur cette problématique ?

J’ai eu l’occasion d’exposer cette problématique au Président de la République, ainsi qu’au Premier ministre.
En termes de continuité territoriale, on parle souvent de la continuité entre la France continentale et ses
départements et territoires d’outremer. Nous, nous avons à résoudre le problème de la continuité intérieure. Le
principal handicap structurel du développement économique et humain de la Polynésie française, c’est son
éclatement géographique au milieu de l’Océan Pacifique. Comment faire pour que des îles qui ne comptent
qu’une centaine, voire une cinquantaine d’habitants, puissent disposer des mêmes services de base que sont
l’éducation ou la santé que la grande île de Tahiti qui concentre 75% de la population ? C’est notre défi. C’est
là tout l’intérêt du câble Natitua qui va nous permettre de relier Tahiti aux archipels des Tuamotu et des
Marquises. Le développement du numérique facilitera le développement de la e-santé, de la e-éducation, de la
e-administration. Comme je viens de le dire, l’Etat nous accompagne dans ce déploiement numérique de
manière substantielle. Nous attendons aussi qu’il nous accompagne sur d’autres sujets, par exemple, les projets
de desserte maritime ou aérienne.

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Selon le Livre Bleu Outre-mer, les priorités des citoyens polynésiens sont les transports en commun, la
gestion et croissance des entreprises, la formation professionnelle, l’alimentation, l’enseignement, la mise
en valeur du patrimoine, la lutte contre les addictions et l’adaptation des constructions. Pour ces
problématiques, ces enjeux, quelle est la part du gouvernement local et celle de l’Etat ? Et êtes-vous
d’accord avec ces priorités ?

Nous avons travaillé en étroite concertation entre la Polynésie française et les services du Haut-commissariat
pour les Assises. J’ai co-présidé avec le Haut-commissaire le comité de pilotage de ces Assises et toutes les
propositions ont été validées à ce niveau. Donc je partage bien entendu les priorités retenues. Je dois dire que
nous avons organisé conjointement des réunions publiques dans chaque archipel pour consulter la population.
Nous avons également organisé des réunions sectorielles avec les forces vives, consulté les maires qui sont au
plus proche des préoccupations de la population. Enfin les conclusions ont été validées par l’Assemblée de
Polynésie.

Le priorités des Ultramarins selon leur Collectivité respective ©Capture / Livre Bleu Outre-mer

Mais ce que je tiens à dire, c’est que la Polynésie française n’attend pas tout de l’Etat. Nous ne sommes pas en
situation de main tendue. Nous sommes une collectivité autonome, responsable, qui dispose de ses propres
financements. Ce que nous attendons, c’est un véritable partenariat, dans le respect mutuel, où nos
préoccupations sont prises en compte et où la solidarité nationale s’exerce pleinement en tant que de besoin.
C’est la gouvernance que j’ai souhaité impulser et cette vision est partagée au sommet de l’Etat.

« En Polynésie, le Tribunal foncier a été mis en place en 2017 », apprend-on dans le Livre Bleu. Est-il
opérationnel ? Peut-on noter une évolution dans le règlement des affaires foncières ?

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18/07/2018

Le tribunal foncier est opérationnel depuis le mois de décembre 2017 et trois magistrats spécialisés y ont été
affectés. Ce tribunal est en passe de disposer de ses locaux propres, car nous avons procédé, sous le précédent
gouvernement de la République, à des échanges de terrains avec l’Etat afin qu’il puisse construire le tribunal
foncier à proximité immédiate du tribunal actuel. Le bâtiment est en voie d’achèvement. On constate bien sûr
une accélération du traitement des dossiers, sachant qu’il y a aujourd’hui encore plus d’un millier de conflits à
régler, tant le retard accumulé est important.

Le Livre Bleu ne parle à aucun moment de la gestion des conséquences des essais nucléaires (qui
pourrait, à échelle ultramarine, faire écho au Chlordécone aux Antilles). Est-ce que ce sujet a été évité
lors des Assises ? Est-ce que selon vous, il est normal que ce sujet n’y apparaisse pas ?

Ce sujet n’apparaît pas dans le Livre Bleu parce qu’il est traité par ailleurs. Lors de sa visite en Polynésie
française en février 2016, le Président Hollande avait marqué la reconnaissance de la Nation des conséquences
des essais nucléaires, que ce soit sur le plan sanitaire, environnemental et même économique. Depuis, nous
sommes en discussion avec l’Etat pour que cette reconnaissance se traduise dans les faits. Grâce à nos
parlementaires de l’époque, Lana Tetuanui, Nuihau Laurey, Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva, nous avons réussi
en février 2017 à faire supprimer la notion de risque négligeable dans la loi Morin pour l’indemnisation des
victimes. La sénatrice Lana Tetuanui préside la commission issue de la modification de la loi Morin qui doit
faire des propositions pour une meilleure indemnisation des victimes. Nous avançons grandement sur la mise en
place d’un centre de mémoire des essais nucléaires à Papeete. La reconnaissance de la contribution de la
Polynésie française à la construction de défense de la Nation figurera dans la modification statutaire qui est en
discussion. Et puis bien sûr, nous avons à mettre en œuvre toutes les autres propositions sur ce sujet précis qui
figurent dans l’Accord de l’Elysée.

L’an dernier, vous avez signé un Accord de l’Elysée avec François Hollande, « pour le développement de
la Polynésie au sein de la République ». Est-ce que finalement la Polynésie avait besoin de ces assises,
puisqu’une feuille de route avait déjà été adoptée l’an dernier ?

D’abord, je souhaite remercier le président Macron d’avoir repris à son compte cet accord signé avec le
président Hollande. Un grand nombre des dispositions de cet accord a déjà été mis en œuvre, d’autres avancent
bien et certaines un peu moins bien. Les Assises sont venues en complément de l’accord en abordant d’autres
thématiques. Le tout sera complété par les plans de convergence issus de la loi sur l’égalité réelle. Nous avons
également les contrats de projets Etat-Pays et Etat-Pays-Communes. Il ne faut pas opposer une démarche à
l’autre. C’est un tout pour le développement et les Polynésiens sont au cœur de ce tout.

Sous le précédent quinquennat, Edouard Fritch avait conclu, avec François Hollande, un Accord pour le
développement de la Collectivité, appelé « Accord de Papeete » ou « Accord de l’Elysée » ©Outremers360

Pour rappel, Emmanuel Macron a également annoncé sa venue en Polynésie pour 2019, à l’occasion du
prochain sommet France-Océanie.

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18/07/2018

La Réunion : 53 postes d’agents pénitentiaires pour la
prochaine commission administrative paritaire de
mobilité

©Journal de l’Île

Après avoir visité la maison pénitentiaire de Saint-Pierre à La Réunion, le député David Lorion (LR) avait
alerté la Ministre de la Justice « sur la détérioration de la situation des agents concernés ». « Je me félicite
d’apprendre aujourd’hui que l’Administration ait décidé d’ouvrir 53 postes pour la commission administrative
paritaire de mobilité prévue en septembre prochain », s’est félicité le député dans un communiqué.

« Je souhaite que ces postes soient prioritairement attribués aux bénéficiaires du CIMM. De nombreux agents
d’origine réunionnaise qui travaillent en métropole depuis parfois plus de dix ans doivent pouvoir retrouver
leurs proches et leurs attaches », poursuit David Lorion dans un communiqué. « Comme le personnel des
établissements pénitentiaires, je demande qu’un calendrier spécifique de prise de fonction anticipée à La
Réunion soit défini dans les toutes prochaines semaines afin que la fin d’année puisse se dérouler dans les
meilleures conditions possibles avec tous les effectifs nécessaires », indique-t-il encore, assurant « rester
vigilant quant à la concrétisation du plan d’affectation annoncé par le Ministère de la justice ». Le député
David Lorion avait effectué cette visite de la maison d’arrêt de de Saint-Pierre avec son collègue Jean-Hugues
Ratenon, député de La France insoumise.
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ipreunion.com
                                                     19/07/2018

Tribune libre de David Lorion

Satisfait de l'ouverture de 53 postes d'agents pénitentiaires

Le 18 novembre 2017, usant de notre droit de visite de lieux de privation de liberté, avec mon collègue Jean-Hugues
Ratenon, nous nous rendions à la maison d'arrêt La Cayenne de Saint-Pierre afin notamment de nous rendre compte
sur place des mauvaises conditions de travail du personnel pénitentiaire

Constatant qu’aucune amélioration de la situation ne s’était produite depuis notre venue, nous avons interpellé,
par courrier, le 18 juin dernier, la Ministre de la Justice sur la détérioration de la situation des agents concernés.
En écho aux inquiétudes exprimées à nouveau par le personnel carcéral de l’île, nous attirions tout
particulièrement l’attention de la Ministre sur le déficit local de postes de surveillants lié à de nombreux départs
en retraite et à un manque structurel d’agents.

Je me félicite d’apprendre aujourd’hui que l’Administration ait décidé d’ouvrir 53 postes pour la commission
administrative paritaire de mobilité prévue en septembre prochain. C’est une bonne nouvelle.

Je souhaite que ces postes soient prioritairement attribués aux bénéficiaires du CIMM. De nombreux agents
d’origine réunionnaise qui travaillent en métropole depuis parfois plus de dix ans doivent pouvoir retrouver
leurs proches et leurs attaches.

Comme le personnel des établissements pénitentiaires, je demande qu’un calendrier spécifique de prise de
fonction anticipée à La Réunion soit défini dans les toutes prochaines semaines afin que la fin d’année puisse se
dérouler dans les meilleures conditions possibles avec tous les effectifs nécessaires.

Satisfait par ces avancées positives, j’entends néanmoins rester vigilant quant à la concrétisation du plan
d’affectation annoncé par le Ministère de la justice.

David Lorion, député de La Réunion

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18/07/2018

Patrick Savatier : "Je serai candidat dans la 7eme
circonscription"

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                                                          Momon papa lé là sera candidat dans la 7e
                                                          circonscription laissée vacante après la démission
                                                          d'office de Thierry Robert par le Conseil
                                                          constitutionnel.

                                                          Patrick Savatier vient d'annoncer, dans un long texte
                                                          publié sur sa page Facebook, qu'il sera candidat.

                                                        Une candidature basée "sur des valeurs, des principes
                                                        et surtout sur mes convictions et mes combats contre
                                                        la pauvreté et l’exclusion", affirme la figure
emblématique de l'association qui vient en aide aux démunis.

"Je serai candidat à la députation dans la 7eme circonscription. Je le serai pour porter la voix de celles et
ceux qui pleurent et souffrent en silence. Je n'ai pas de feuilles tôles, de sacs de sable ou de ciment, de
monnaie, de ti contrats ou d’alcool à distribuer. Je peux juste vous offrir ma détermination à me lever pour
combattre, c’est une promesse.
Combattre pour que les handicapés perçoivent une allocation décente, que les enfants placés en familles
d'accueil ne soient plus abandonnés à leur sort une fois majeurs, que les retraités soient mieux considérés et
perçoivent un revenu au moins égal au seuil de pauvreté, que soient remises en cause les pratiques usurières de
l'URSSAF, facteur d'appauvrissement.

L’heure est venue de développer l’emploi en favorisant une économie dans laquelle l’humain est au centre des
préoccupations et donner ainsi toute sa place à l’économie sociale et solidaire. Il devient indispensable
d’accompagner fortement la transition écologique basée sur l’économie circulaire en changeant nos habitudes
de consommation.

Mes combats vous les connaissez et certains d'entre vous nous suivent de près depuis de longues années.
Je ne vous apprends rien de mon engagement.
La campagne sera courte et je ne pourrai pas passer chez chacun d’entre vous, je ne ferai pas défiler de bus ou
jouer du flon flon sur les places publiques... cela ne me ressemble pas.
Je veux être de ceux qui mettront définitivement dehors les affairistes de tout poil qui ne défendent que leurs
propres intérêts. Être « le fils à papa » ou « le frère de » ne doit plus suffire pour être candidat."

Patrick Savatier annonce déjà qu'il ne compte pas être "récupéré" par un parti politique. "Je serai sans
étiquette", s'engage-t-il.

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SAINT-MARTIN

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18/07/2018

St. Maarten : 107 entreprises créées depuis Irma

La majorité de ces entreprises oeuvre dans le secteur des services alimentaires.

Selon les statistiques initiales établies par STAT, le département des statistiques du Ministère du tourisme de la
partie hollandaise, 107 entreprises ont été créées à Sint Maarten depuis le passage de l’ouragan Irma. « La
majorité étant dans le secteur des services alimentaires. Ces entreprises emploient actuellement 386 personnes,
dont 201, soit 52% de femmes » précise un communiqué du gouvernement de Sint Maarten.

STAT a entrepris une enquête de recensement économique il y a environ 10 semaines et a reçu des informations
de plus de 1800 entités actives. Neuf intervieweurs ont enquêté dans les zones suivantes : Low Lands, Simpson
Bay, Cole Bay, Little Bay, Cul de Sac, Philipsburg, Upper Princess Quarter et Lower Princess Quarter.

Ce recensement est maintenant dans sa phase finale, où STAT vérifie les entreprises non visibles / micro qui
sont enregistrées mais n’opèrent pas nécessairement à partir d'un emplacement ouvertement visible. Le projet a
donc été prolongé de trois semaines et se poursuivra jusqu'à la troisième semaine d'août, afin de permettre à
STAT d'avoir une idée précise du nombre d'entreprises actives dans ce domaine.

Les quelque 1700 entreprises qui opéraient activement avant les ouragans de septembre 2017 concernent pour
la plupart d’entre elles, le commerce de gros et de détail. L'hébergement et la restauration correspondent au
deuxième secteur le plus important. Ces entreprises emploient actuellement 13 104 personnes - dont 6460
femmes, contre 13 831 avant les ouragans de septembre.

Toutefois, ce rapport ne mentionne pas le nombre d'enteprises qui ont fermé ou sont à l'arrêt depuis Irma,
expliquant la baisse du nombre de salariés.

Fanny Fontan

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18/07/2018

Sargasses : risque d’échouage fort pour les îles du Nord

« Le risque d’échouage est majeur pour l’archipel guadeloupéen et fort pour les îles du nord » résume le 17
juillet la DEAL de Guadeloupe lors de la publication de son interprétation et synthèse des bancs de sargasses
détectés à partir des images de la semaine du 9 au 15 juillet, lui permettant de prévoir des tendances pour la
semaine du 16 au 22 juillet.

« Les images du weekend montrent la présence de radeaux à proximité immédiate de Saint- Martin (1), ils se
dirigent vers cette île sous l’influence de courants orientés vers le nord- ouest. » est-il indiqué.

« Les radeaux présents au nord des deux îles (du Nord, ndlr) (2) poursuivent leur dérive vers le nord-nord-ouest
et ne devraient pas impacter l’archipel. L’arrivée de radeaux par le sud-est (3) est à surveiller dans les jours qui
suivent. » considère la DEAL.

Fanny Fontan

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