DOSSIER GRAND STADE F.F.R - Rugby On line
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DOSSIER GRAND STADE F.F.R. Malgré un contexte économique difficile qui impose la plus grande prudence et une vigilance soutenue, Pierre Camou engage la F.F.R. dans le périlleux parce onéreux chantier de la construction de son propre Grand Stade. Pierre Camou assume et estime que le grand stade est une nécessité ! Pourtant de nombreux présidents de club expriment des réserves sur les ambitions démesurées de nos dirigeants fédéraux sachant qu'il sera difficile de financer et d'amortir un projet de plus de 600 milions d'euros après celui du Centre National du Rugby de Linas Marcoussis. LE PROJET DU GRAND STADE DE LA F.F.R. AVANCE MAIS EST-IL TOUJOURS UNE BONNE IDEE ? (source : LE RUGBYNISTRE.FR - Thibault Perrin le 27/11/2014) En 2010, le Comité Directeur de la FFR lançait la phase d'études en vue de la construction de son Grand Stade. Quatre ans plus tard, et après avoir choisi le site, l'architecte et consulté l'avis général via un débat public, le projet de l'enceinte sportive de la fédération française de rugby a franchi une nouvelle étape au mois de novembre puisque les constructeurs du stade et des aménagements ont été désignés. En apparence tout semble réuni pour que le bébé du président Pierre Camou voit le jour à l'horizon 2020. Mais en coulisse, les interrogations sont nombreuses, notamment en ce qui concerne le financement et les retombées économiques. Avec le financement des accès (RER, autoroutes, voiries …) le projet frise le milliard d’euros De plus, de nombreuses zones d’ombre apparaîssent çà et là et ma grand-mère disait : « Quand c’est flou, il y a un loup ! » Les points positifs On connaît le constructeur Le Grand Stade ne sera bientôt qu'une simple maquette. Après avoir choisi le site d'accueil en juin 2012, à savoir Ris-Orangis dans le département l'Essonne, puis désigné le cabinet d'architectes Populous en février 2013, plusieurs avancées majeures ont eu lieu dernièrement avec le choix du groupement ICADE – BESIX – COFELY GDF SUEZ pour la conception, la construction et l'entretien-maintenance du Grand Stade. Quant aux aménagements autour de ce dernier, ils seront à la charge du groupement AUC – VOGT. Le projet d'urbanisation doit d'ailleurs être présenté le 6 décembre prochain. Le stade sera en effet situé dans un « village rugby » de plusieurs hectares (la surface totale du site d'implantation étant de 130 hectares) où devraient voir le jour des restaurants, des hôtels ainsi que des commerces. Le début des travaux est toujours prévu pour 2018 avec une livraison pour 2020. Le budget presque bouclé Il est également question de passer par le principe du naming, pratique de parrainage qui consisterait à donner le nom d'une marque ou d'une société sponsor au Grand Stade. C'est notamment le cas avec l'Aviva Stadium, ou encore l'Allianz Arena de Nice. « Le naming est
un levier significatif pour le plan de financement et le business plan d'un projet d'infrastructure sportive telle que celui de la FFR », peut-on lire sur le site du projet. Un tel partenariat devrait permettre de rassembler les fonds nécessaires pour boucler le budget. Midi Olympique évoque ainsi la somme de 161 sur les « 611 millions d'euros requis pour pouvoir disposer d'un accord gouvernemental ». 400 millions ayant été garantis par le Conseil général de l'Essonne « auprès des banques », la FFR devrait apporter 50 millions de sa poche, sans oublier la vente d'obligations, ou débentures, lancée en février dernier. En terminer avec la dépendance Tout cela doit permettre à la FFR de ne plus être dépendante du Stade de France qu'elle doit louer et partager avec d'autres sports. Le but étant ici d'avoir une enceinte dédiée au rugby et dont les retombées permettront à la fédération d'assurer le développement de ce sport. Le site lathlete.fr rapporte à ce titre que « Pierre Camou a même expliqué que remplir les 60 000 places du stade vélodrome était plus rentable financièrement que les 80 000 du Stade de France. » Il faut savoir que ce n'est pas la Fédération Française de Rugby qui gère par exemple les prestations VIP (manne financière importante) mais CSDF, le consortium Vinci-Bouygues, gestionnaire du Stade de France. Là où ça coince Une facture à revoir à la hausse ? Sur le papier tout semble réuni pour que le XV de France évolue dans SON stade en 2020. Cependant l'incertitude plane sur de nombreux domaines. Alors que les financements restent encore à trouver, la question du budget global se pose également. Au départ, la FFR avait tablé sur une ardoise de 600 millions d'euros, avec notamment une provision pour dépenses imprévues d'environ 46 millions d'euros, ramenant ainsi le budget prévisionnel à 554 millions d'euros. Et ce, avant même d'avoir désigné le constructeur. Il se pourrait donc que cette somme soit revue à la hausse en cas de retard. « Il est d'ailleurs à noter à ce sujet que le site est en ce moment l'objet de fouilles archéologiques pouvant retarder le début du chantier », note Didier Guibelin dans son article intitulé « Grand stade : chimère fédérale irréaliste ou projet crédible ? ». Ce dernier évoque également la volonté de certaines organisations écologistes d'appeler à la création d'une ZAD, initialement zone d'aménagement différé devenue « Zone à défendre » comme sur le site du barrage de Sivens ou de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes. Sans oublier que ces sommes ne prennent pas en compte les différents travaux d'urbanisation. Ainsi, la FFR estime à 118 millions d'euros les seuls travaux de voirie nécessaires, auxquels il faudra ajouter le coût des infrastructures de transport puisque le site est situé à 33 kilomètres de Paris. Le stade de trop ? Une distance qui pose bien évidemment la question de l'attractivité commerciale du Grand Stade alors même que la région parisienne, aussi économiquement riche soit-elle, dispose déjà de plusieurs enceintes sportives de grande envergure avec en premier lieu le Stade de France, Jean Bouin (où réside le Stade Français) et surtout le futur stade du Racing-Métro, l'Arena 92. Pour la FFR, « les enceintes sportives existantes ou prévues en Ile-de-France répondent toutes à des besoins différents. » Rien ne dit que les supporters/touristes vont accepter de dîner et de loger sur place. Sans parler du panier moyen des Français qui est loin d'être aussi important que celui des Anglais, dont la FFR s'inspire pour son « Twickenham français ». Quand on sait que le Stade de France peine à faire le plein pour des rencontres internationales, on ne peut qu'être septiques sur l'attractivité du Grand Stade. La rentabilité Tout comme sur l'organisation des 17 à 20 événements prévus par an pour rentabiliser le projet. La Fédération table sur 5 à 6 matches du XV de France, des rencontres européennes, sur la finale du Top 14 ou encore sur des délocalisations des clubs franciliens, lesquels ont ou auront un stade à disposition. Quid des concerts ? Le partenariat passé par la FFR avec l'organisateur de tournées AEG, notamment de Céline Dion mais aussi de Tina Turner, Rod Stewart ou Bon Jovi, ne laisse pas présager de folles soirées à Ris-Orangis. Il faut également rappeler que si le Grand Stade permet l'organisation de concerts en période hivernale grâce à son toit, un des arguments principaux de la fédé, c'est également à ce moment-là que le XV de France joue ses matchs internationaux.
Les zones d’ombre Il semblerait que pour le moment il resterait à trouver 150 millions d’euros afin d’amortir le coût d’un projet estimé à 600 millions d’euros. Le montant du financement nécessaire s’élevant à 650 millions d’euros, dont 200 millions d’euros de fonds propres et 450 millions d’euros d’emprunt garantis par le Conseil Général de l’Essonne auprès des banques, quand 50 millions d’euros seront versés par la Fédération Française de Rugby elle-même. Les 150 millions d’euros restant pourraient être apportés courant 2015 par du ‘’naming’’ (stratégie marketing qui consiste à donner le nom d’une entreprise à une enceinte sportive). Toutefois de nombreuses rumeurs courent autour de ce projet lesquelles si elles étaient avérées, ne manqueraient pas d’inquiéter (Sources : CALLISTO - dossier MIDI OLYMPIQUE - SPORT.FR - LATHLETE.FR - Le JDD - LE FIGARO - L’EQUIPE - LES ECHOS – LERUGBYNISTERE - RUGBYRAMA …). 1) En 2015, le projet du Grand Stade de la Fédération Française de rugby continuera d’avancer. Néanmoins, il ne fera toujours pas l’unanimité. La recherche d’un soutien populaire pourrait donc donner une once de légitimité supplémentaire et venir contredire les détracteurs. 2) Les sceptiques peuvent remballer leurs doutes. Et les frileux leurs craintes éternelles. Sauf improbable coup de frein de dernière minute, la Fédération française de rugby (FFR) aura bientôt son Grand Stade. Un ambitieux projet qui pourrait voir le jour à la date prévue, c’est dire dans le courant de l’année 2020 (Source F.F.R. : www.grandstaderugby.fr). 3) Présenté comme cela le projet peut paraître alléchant. Le souci, c’est que trop pressé de mettre en action ses idées, la FFR s’est départie de la plus élémentaire prudence sur divers points cruciaux. 4) Un frein important se dresse devant le projet Grand Stade ; c’est celui du financement. Le coût de l’enceinte est évalué à six cent millions d’euros. Il faut que la F.F.R. en avance un tiers, soit deux cent milions d’euros et la F.F.R. sait par ailleurs qu’elle ne possède pas assez de fonds propres. Pour cela, elle s’est donnée pour mission d’augmenter ses fonds propres en réalisant des économies sur son fonctionnement … toutefois jusqu’à présent le budget de la F.F.R. qui était de 95 millions d’euros en 2012 a doublé en dix ans (50 millions d’euros en 1998/1999) avec ses 110 salariés permanents, ses 80 conseillers techniques, etc. 5) Revenons d’abord sur le financement. La FFR, comme indiqué plus haut, a expliqué avoir prévu un budget de 600 millions d’euros pour la construction du stade. L’un des arguments majeurs de Pierre Camou pour convaincre les réticents dans une période où les deniers publics se font de plus en plus rare a été d’expliquer que ces capitaux seraient intégralement privés. Seul souci, il oublie un peu facilement de préciser que le conseil général de l’Essonne s’est porté garant des emprunts liés à la construction du stade pour un montant de 450 m€, garantie qui lui a valu une dégradation de sa note par l’agence de notation Standard and Poor’s. On se retrouve donc dans le cas d’un projet à financement privé mais dont l’échec serait supporté financièrement par les finances publiques. De plus, l’apport lié à l’emprunt obligataire paraît assez utopique. En février dernier, la FFR a émis 499 obligations à 10000 euros chacune(1). Seules…35 ont trouvé preneur. Il faut dire que les contreparties n’étaient pas particulièrement engageantes. Remboursement à valeur faciale 60 ans plus tard, ce qui garantit une perte quasi systématique du fait de l’inflation et priorité sur l’achat de place pour les matchs du XV de France. En gros, un simple passe-droit à 10 000 euros pour des gens ayant de toute façon les moyens de se payer des places dans les catégories les plus élevées, donc les moins demandées. De fait, le financement d’un tiers du projet par ce biais paraît être un objectif pour le moins irréel. Il est d’ailleurs à noter que lors du débat public sur ce projet qui s’est conclu au printemps dernier, la Fédération n’a pas été en mesure de fournir une solution de substitution à un échec éventuel, et avéré depuis, de ce mode de financement. (Source : LATHLETE.FR de Nov. 2014) 6) Au-delà des moyens choisi pour obtenir les fonds, il est aussi permis de revenir sur le prix de 600 m€. Il est à noter que ce prix n’a pas été fixé avec le constructeur puisque celui-ci ne sera choisir que le 14 novembre à l’issue de l’appel d’offres. Une telle pratique a tout de même de quoi étonner. (Source : LATHLETE.FR de Nov. 2014)
7) Si l’on en croit la synthèse de présentation du projet fournie par la FFR, le budget prévisionnel d’environ 600 m€ contient une provision pour dépenses imprévues d’environ 46m€, ce qui ramène donc le budget prévisionnel à 554m€. Seul problème, ce chiffrage date de 2010. Or la simple application de l’indice INSEE de la construction ramène le budget à 594m€. Pour simplifier la provision budgétaire, au demeurant prudente, destinée à faire face aux imprévus est déjà dépensée. De fait, ce budget se retrouve sans la moindre marge de manœuvre face aux inévitables aléas liés à la construction comme de probables retards. Il est d’ailleurs à noter à ce sujet que le site est en ce moment l’objet de fouilles archéologiques pouvant retarder le début du chantier. (Source : LATHLETE.FR de Nov. 2014) 8) Enfin, il existe un dernier point que la FFR évite souvent très soigneusement d’évoquer concernant le financement du projet, c’est la nécessité de fonds publics pour les infrastructures de transports évidemment indispensables pour sa réussite. Ce stade doit être construit à 33 kilomètres de Paris. S’il n’est pas question dans ce paragraphe contester le choix du site, il n’en reste pas moins que sa fréquentation va être très largement tributaire d’une desserte correcte par les transports en commun et les infrastructures routières. Selon le compte rendu du débat public, la fédération estime à 118 millions d’euros les seuls travaux de voirie nécessaires. Quant aux infrastructures de transport, le coût de 600 millions d’euros a été évoqué. Certes, il est encore trop tôt pour confirmer ou infirmer ce montant, diverses études de faisabilité n’ayant pas encore été réalisées. Mais, même si on le réduit de 25%, cela ramène malgré tout la facture à 450 millions d’euros. Tout en sachant, là encore, que ce n’est qu’un devis prévisionnel susceptible d’être augmenté en cas de retard divers. Logiquement, la FFR a argumenté sur le fait que ces financements pouvaient être issus des crédits alloués à l’amélioration du réseau RER existant prévus au budget du Grand Paris. Et que si cette desserte doit être faite, elle profitera également aux riverains et pas seulement au stade. Mais, comme l’ont fait remarquer certains détracteurs du projet, il est à craindre que celui-ci vampirise des crédits prévus pour des projets sur l’ensemble de la région Ile de France. Quoi qu’il en soit, il n’en reste pas moins qu’un projet vendu au public comme étant financé intégralement par des fonds privés a aussi besoin d’une mise de fonds publics équivalente pour pouvoir fonctionner. (Source : LATHLETE.FR de Nov. 2014) 9) Un deuxième point, sur lequel les arguments fédéraux sont pour le moins contestables, réside dans l’attractivité commerciale d’un pareil projet. 10) Le premier argument à ce sujet, souvent remâché par la FFR, consiste à faire remarquer qu’une ville comme Londres, d’une taille comparable à Paris, a beaucoup plus de grands stades. Citant Twickenham, Wembley, l’Emirates stadium et le stade olympique de 2012. L’argument est contestable pour plusieurs raisons. D’abord parce que sur ces quatre stades deux ont, ou vont avoir un club résident : Arsenal à l’Emirates et bientôt West Ham United au stade Olympique. Concernant Wembley et Twickenham, il faut tout de même rappeler que leurs constructions respectives ne sont pas récentes et que les deux stades sous leur forme actuelle sont le résultat d’années et d’années d’efforts et d’investissement étalés, là où la FFR veut rattraper son retard d’un seul coup. D’autre part, et la fédération se garde bien de communiquer là-dessus, les supporters anglais ont un panier moyen bien plus élevés que leurs homologues français lorsqu’ils se déplacent pour assister à un match, surtout au rugby qui est un sport suivi par les classes les plus aisées de la population anglaise. Partant de là, il est évidemment plus simple de rentabiliser les investissements structurels. Il est d’ailleurs possible de constater qu’une ville comme New York n’a que quatre stades de sport professionnel avec une population autrement plus conséquente que Paris ou Londres. Comme quoi, la demande n’est pas seulement corrélée à la taille de la ville. (Source : LATHLETE.FR de Nov. 2014) 11) De surcroit, il faut souligner que, selon des chiffres de la FFR repris dans un rapport du sénat, la rentabilité commerciale d’une structure de cette dimension repose sur l’organisation de 17 à 20 évènements chaque année, dont 5 à 6 matchs du XV de France. Au cours du débat public, la fédération a expliqué notamment qu’il s’y déroulerait des matchs de top 14 des clubs franciliens ainsi que des demi-finales de coupe d’Europe de rugby si des clubs français étaient qualifiés. Concernant les matchs des clubs franciliens, il faut tout de même noter que ceux organisés au stade de France drainent tout de même de moins en moins de spectateurs et que de fait, les deux clubs concernés en organisent de moins en moins. De plus, le Stade Français a désormais un stade fonctionnel (le stade Jean Bouin rénové, inauguré à l’été 2013) et surtout, le Racing Métro 92 est en train de faire construire pour son
propre usage un stade multimodal à toit rétractable dans les environs du quartier d’affaires de la défense aux portes de Paris dans une zone particulièrement bien desservie par les transports en commun. De fait, il apparaît de plus en plus improbable de voir ces clubs délocaliser leurs matchs dans un autre stade francilien. Sans compter que s’ils devaient continuer, rien ne prouve qu’ils privilégieraient le projet fédéral au Stade de France. Et concernant l’arena 92 du Racing Métro, on peut la considérer, de par sa conception, comme le principal rival du projet fédéral dans la concurrence exacerbée que vont bientôt se livrer les gestionnaires de ces sites, auxquels il convient bien évidemment de rajouter le stade de France. Il apparaît donc qu’excepté les évènements purement qu’elle organise elle-même, la Fédération Français de Rugby n’a absolument aucun moyen de garantir l’organisation d’évènements. La FFR s’est certes associée au tourneur AEG pour obtenir l’organisation de divers concerts. Mais un simple coup d’œil sur la liste des artistes en contrat avec AEG suffit vite pour comprendre qu’hormis Céline Dion, aucun d’entre eux (Tina Turner, Rod Stewart, Bon Jovi, entre autres…) ne suscite suffisamment d’engouement en France pour permettre l’organisation d’un concert dans une enceinte aussi grande, même couverte. Surtout dans une agglomération parisienne comportant déjà le palais QPC de Bercy, d’ailleurs en cours de rénovation, le Parc des Princes, le Stade de France et bientôt l’arena 92 du Racing Metro. Enceintes toutes accessibles beaucoup plus facilement que le projet fédéral. Car, quoi qu’en dise la FFR la localisation de ce projet joue contre lui en matière d’attractivité commerciale. Les gens se déplaçant en Ile de France pour un évènement ponctuel profitant souvent de leur voyage pour s’offrir un séjour dans la capitale. Or, sauf à imaginer une réelle amélioration de la desserte transport améliorant sensiblement le temps de trajet entre Ris-Orangis et le centre de Paris, il faut toujours au moins une heure pour parcourir ce trajet. Hors, au cours du débat public de nombreux supporters de rugby ont manifesté leur hostilité à ce sujet, estimant que la « mythologie » du tournoi des six nations consiste aussi à ses troisièmes mi-temps organisées dans la capitale. Sans compter qu’il en va de probablement de même pour les supporters étrangers, même si ces derniers n’ont pas été consultés. Le problème est d’ailleurs suffisamment important pour qu’un connaisseur du dossier ait confié au quotidien les échos que « les banques ne signeront que s’il y a un plan de transport élargi ». La fédération rétorque que le projet contient aussi un « village rugby » contenant divers restaurants bars et hébergements sur le site, mais rien ne prouve que les supporters vont vouloir les utiliser et ainsi renoncer à l’aspect touristique de leur déplacement. (Source : LATHLETE.FR de Nov. 2014) 12) La F.F.R. table sur l’organisation de dix sept à vingt événements chaque année. Or à moins de siphonner la totalité des spectacles organisés au SDF, comment trouver dix grands évènements en dehors des matches de rugby à même de viabiliser le stade ? Comment croire que la construction d’un nouveau stade génèrera automatiquement un nouveau public ? Le contexte économique fait qu’il n’y a que cinq concerts par an au SDF ! Et cela ne va pas s’améliorer ; il y a de moins en moins de stars capables de remplir un stade. 13) De surcroit un autre argument fédéral sur ce projet consiste à dire que les autres stades Franciliens ne disposant pas d’un toit, ils sont inutilisables pour des concerts pendant la période hivernale. L’argument est certes recevable. Mais c’est oublier un peu facilement que tous les matchs du XV de France se déroulant sur le sol français se déroulent pendant la période automne hiver : les tests matchs contre les nations de l’hémisphère sud en novembre et le tournoi des six nations en février/mars. Et que le stade sera donc déjà occupé par la fédération elle-même à ce moment-là. (Source : LATHLETE.FR de Nov. 2014) 14) La F.F.R. a décidé d’attribuer la conception, la construction et l’entretien et la maintenance du Grand Stade au groupement Icade-Bésix-Cofely GDF Suez (projet Populous) au terme de 17 mois de mise en concurrence des offres selon la F .F.R. ; ce qui suscite de nombreux commentaires de la part de la société ‘’CALLISTO’’ et de l’entreprise ‘’BOUYGUES’’ (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015) 15) La F.F.R. semble avoir oublié le projet ‘CALLISTO’’ qui se veut, pour le même service, moins chers de 200 millions d’euros (www.callisto-stade.fr). La société ‘’CALLISTO’’ précise que la moyenne des stades de cette envergure revient à 300 millions d’euros. D’où vient que le Grand Stade coûte le double ? Il excède de 65% le coût du stade Pierre Mauroy de Lille, pourtant neuf qui est revenu à 282 millions d’euros et aurait coûté 370 millions d’euros s’il avait fait 83 000 places comme le Grand Stade (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015).
16) Le groupement CALLISTO ne désarme pas dans sa lutte contre la F.F.R. et a fait parvenir un courriel à l’ensemble des clubs de rugby Français. Il dénonce : « l’invraisemblable prévision du coût final de l’opération », mais aussi le peu de cas que fait la Fédération du bâtiment français : « Il paraîtrait préférable, par simple civisme, que les capitaux d’origine publique (subvention) et les garanties publiques dont va bénéficier l’opération, profitent en priorité, à nos entreprises et à l’emploi de nos travailleurs. L’attrait prononcé de la F.F.R. pour des partenaires étrangers s’est étonnamment manifesté, par un évaluateur américain, d’abord, un architecte londonien ensuite et maintenant un constructeur belge » (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015) 17) Selon CALLISTO, le groupe Belge BESIX en charge du projet, disposerait par ailleurs d’une forte implantation dans les Emirats et notamment au Qatar. (Source : www.callisto-stade.fr ou page Facebook Callisto stade) 18) Le coût global de l’opération est multiplié par 2,55 par rapport au stade Pierre Mauroy de Lille qui est pourtant construit sur le même modèle (Source : CALLISTO et Midi Olympique du 2 mars 2015). 19) Pour matérialiser l’énormité de l’écart de 280 millions d’euros, on peut, par exemple indiquer qu’il est à lui seul, supérieur au coût, toutes dépenses confondues, de l’ensemble des opérations d’agrandissement et de couverture qui viennent de se terminer au stade Vélodrome de Marseille qui se sont élevés à 267,273 millions d’euros (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015). 20) Le président du projet ‘’CALLISTO’’ déclare que Monsieur Paul de Keerle, directeur financier mandaté par la F.F.R. pour conduire le projet du Grand Stade agit davantage en représentant de la société ‘’POPULOUS’’ qu’en ardent défenseur des intérêts financier de la F.F.R. 21) Paul de Keerle, directeur financier mandaté par la F.F.R. pour conduire le projet du Grand Stade, fait parti de l’aéropage des directeurs salariés embauchés par Pierre Camou lesquels font ‘’un peu trop la pluie et le beau temps au sein de la F.F.R.’’ dixit certains dirigeants fédéraux. 22) Eiffage et Bouygues se sont détournés du projet parce qu’ils avaient un doute sur le financement et ne souhaitaitent pas s’engager sur deux ans d’études pour s’apercevoir à la fin, que la FFR ne donnerait pas suite … (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015) 23) De plus, Bouygues s’étonne du choix fédéral et ne s’interdit pas de faire un recours contre l’attribution de ce marché, si la F.F.R. ne lui fournit pas des explications autrement fiables que celles données jusqu’ici. (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015) 24) La société ‘’CALLISTO’’ et l’entreprise Bouygues affirme que le projet Populous était, dès l’origine, imposé à chaque participant. 25) JEAN-LUC MATHIEU, magistrat honoraire à la Cour des comptes, président de la commission particulière de débat public (CPDP) relative au projet grand stade de la Fédération française de rugby. "L’omerta est partout. D’abord, on la ressent dans le monde du rugby, où très peu de personnes ont accepté de me rencontrer. Ensuite, parmi les élus de l’Essonne, pour lesquels il est difficile, au vu de la conjoncture économique, de questionner un projet censé générer des emplois. Au Consortium enfin, qui gère le Stade de France et qui vient de resigner pour quatre ans avec la FFR. "À la Fédération, ils ont mis très longtemps à livrer des informations sur les points essentiels du dossier et ont tardé à indiquer sur leur site l’existence même du débat public. Si, aujourd'hui, le dossier peut être considéré comme complet, il reste des points peu explicites, comme l'affectation éventuelle de douze hectares devant permettre de développer un projet commercial recouvrant des activités complémentaires à la vie du stade, comme il est indiqué dans le projet mis en débat. J’espère qu’il va y avoir enfin un peu de 'buzz' autour de ce projet et que des gens s'exprimeront." (Source L’EQUIPE du mardi 8 octobre 2013) 26) Le rapport sénatorial sur le financement public des grandes infrastructures sportives s’est révélé contre le projet de construction du Grand Stade de la FFR : « Il serait déraisonnable que la région Ile-de-France compte sur son sol deux stades d'une capacité de plus de 80 000 places sans club résident: les deux enceintes entreraient nécessairement dans une compétition farouche afin d'accueillir aussi bien des événements sportifs d'envergure que des spectacles..., en nombre nécessairement limité. Une telle concurrence risquerait fort de mettre en péril le modèle économique d'au moins l'un des deux stades, sinon des deux, ce qui entraînerait un dommage financier considérable pour le(s) perdant(s) », peut-on lire
dans le rapport rendu public vendredi, cité par RUGBYRAMA avec l’AFP (Fabien Pomiès le 8/11/2013). 27) La convention entre la Fédération Française de rugby et le consortion du Stade de France arrivera à terme en juin 2017 avec toute la problèmatique des relations Ministère des sport/Consortion SDF/FFR (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015) 28) Liée jusqu'en 2017 au Stade de France par une convention, la FFR s'estime lésée par un contrat qui a déjà occasionné, selon elle, un préjudice de plus de 160 millions d'euros. En juin 2013, elle a même assigné en justice le Consortium du Stade de France, détenu par Vinci (67%) et Bouygues (33%), pour tenter d'obtenir réparation. 29) En coulisse, il semblerait que se noue une intrigue qui peut ébranler le sport français et son équilibre financier : la Fédération française de rugby (FFR), deuxième puissance économique du sport français, veut plaquer le SDF et s'en aller construire son propre stade. Eviter la guerre totale entre les deux camps est d'une complexité tentaculaire et le dossier se trouve tout en haut de la pile des priorités du Ministère des sports. 30) Bel embouteillage à l’horizon : Pour ne rien arranger, plusieurs nouvelles enceintes sportives sont déjà sorties de terre ou pointent à l’horizon. Le club de rugby du Racing-Métro (Arena 92), son homologue du Stade français à Jean Bouin situé à l'ombre d'un Parc des Princes que les Qataris, propriétaires du Paris-Saint-Germain, voudraient raser et remplacer par un avatar plus imposant. Sans oublier le stade Pierre Mauray de Lille, à une heure de TGV de la capitale, et le lifting programmé de la salle omnisports de Paris-Bercy. Les exigences du sport moderne : un club ou une fédération ne peut plus gagner d'argent sans être propriétaire de son outil de production : le stade. 31) Pourquoi la F.F.R. a-t-elle souhaité travailler dans le cadre d’un Partenariats public-privé dont le procédé est vilipendé par la Cour des comptes dans son dernier rappoprt annuel, laquelle dénonce le fonctionnement, ruineux pour les contribuables et qui laisse la porte ouverte aux ‘’chiffres truqués, estimations biaisées, règles de concurrence bafouées, contrats bâclées’’ dixit Le Canard Enchainés. La légalité même de son fonctionnement posant question … (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015) 32) Pourquoi avoir fait évaluer le coût du Grand Stade aux Etats Unis ? Le cabinet international d’ingéniérie Mott Mac Donald et Franklin Andrews s’est prononcé pour un montant hors taxe de 598 150 000 € (717 780 000 € TTC). Décliné en quatorze postes. Or, la surestimation de certains de ces postes est telle qu’elle fragilise la crédibilité du montant annoncé avec par exemple 63 300 000 € de frais d’études d’exécution (Source : Midi Olympique du 2 mars 2015). 33) Le financement sur ses fonds propres en recourant aux ‘’debentures’’, système d’emprunts obligatoires est un vrai ‘’bide’’ 34) Il n’y aurait pas de place pour deux grands stades : « Si le SDF et le stade de la FFR doivent cohabiter, les deux mourront ». Cette conclusion catastrophique émane il est vrai de Philippe Auroy, le directeur général délégué du stade de France. 35) L’assurance vindicative du duo Camou-Blanco, que nourrissent les radieuses perspectives promises par les entreprises de consulting, laisse de marbre une frange fédérale par ailleurs plutôt effrayée par les 700 000 euros déjà dépensés pour les études de faisabilité. D'autres craignent de voir la fédération prise au piège sous le poids des millions à rembourser et des coûts de fonctionnement. Jean-René Bouscatel, président du Stade toulousain et vice- président de la Ligue de rugby, a un autre plan : "Je suis favorable à ce que le rugby se dote de son propre stade mais qu'on le construise à Toulouse, la capitale du rugby, et pas à côté du Stade de France. Mais à la FFR, il n'y a même pas eu de débat." (Source : LE FIGARO SPORT) 36) Nous rappelons que le projet Grand Stade a été voté grâce au ‘’tripatouillage’’ du système des procurations c’est-à-dire par les 32 présidents des comités territoriaux alors que tous les clubs auraient dû être consultés individuellement par référendum pour un tel projet. C’est le projet d’un seul homme, le président Camou. (Source : UCRAF) 37) Il est difficile de faire précisémment la part entre la volonté farouche d’offrir son autonomie économique au rugby français et le désir de relever le gant d’une grande entreprise de vanité permettant de passer à la prospérité pour au moins un siècle. 38) Contrairement à la Fédération Française de Football qui a renégocié son contrat, la FFR ne veut plus entendre parler du consortion du stade de France
39) Il est vrai toutefois que la FFR paye la bagatelle de 1,3 millions d’euros de loyer par match et ne peut retirer que de maigres bénéfices (2 millions d’euros) des matches de l’équipe de France contre 6 millions d’euros pour la Fédération anglaise qui posséde le stade de Twickenham. 40) Dans le MIDOL du 7 juillet 2014, Bernard Laporte consulté sur le projet Grand Stade émet des réserves en tant qu’ancien secrétaire d’Etat aux Sports : « Dans la conjoncture actuelle, ceux qui souhaitent lancer le grand stade devraient s’engager comme caution personnelle sur le futur emprunt et sur le fonctionnement du stade pendant 20 ans » ; « Il est très difficile de gagner de l’argent avec un stade » ; « C’est trop facile de construire avec l’argent des autres et surtout des pouvoirs publics » 41) Les présidents de club du rugby amateur n’accepteront pas que le Grand Stade se fasse au détriement des aides financières destinées à assurer la continuité des programmes, des actions des CRT et du fonctionnement des clubs. 42) L’Etat ne participera pas au financement : L'ultime obstacle auquel se heurte la FFR peut être dressé par le gouvernement. Même si Paul de Keerle se veut encore une fois très rassurant - "Notre projet est 100 % privé. L'Etat ne pourra pas nous empêcher de le construire, et nous retirer sa délégation de service public serait du jamais-vu" -, le SDF a déjà coûté 300 millions d'euros au contribuable. Depuis quelques jours, la ministre des sports reçoit les différents acteurs du dossier pour tenter de trouver une issue à ce casse-tête chinois et précise : « l'Etat sera dans l'impossibilité de participer au financement de l'éventuelle construction d'un nouveau stade." » 43)Alors que l'Etat diminuera ses dotations aux collectivités de 11 milliards d'euros d'ici à 2017 et que le financement de l'accès au stade ne figure pas dans le dernier plan voté jeudi par la région, le Grand Stade peut difficilement espérer voir le jour sans raccordement efficace au réseau. "Faute d'enveloppe pour les transports, le stade sera déficitaire", confirme le maire de Fleury-Mérogis David Derrouet. (Source AFP le 22 novembre 2014) 44) Pour Julien Bayou, conseiller régional d'Ile-de-France, le projet "est assez proche d'un modèle à la Sivens (le barrage controversé du Tarn, ndlr) ou à la tour Triangle" à Paris. "Il y a un problème sur l'opportunité du projet, qui va accroître le déficit du Stade de France", souligne à l'AFP l'élu EELV. Le Stade de France pourrait d'ailleurs faire capoter le projet en renégociant à la baisse ses tarifs de mise à disposition (Source : SUD OUEST avec AFP du 8 avril 2015). 45) Jacques Archimbaud, qui a présidé le débat public, questionne également la validité du modèle financier du projet, même s'il identifie plutôt sa faiblesse dans "la fragilité de la gouvernance interne de la FFR", à savoir le maintien à sa tête de Pierre Camou et Serge Blanco, les principaux défenseurs du Grand Stade (Source : SUD OUEST avec AFP du 8 avril 2015). 46) La FFR pourrait tout miser sur la présence au gouvernement de Manuel Valls, premier ministre et ancien maire d’Evry. 47) La FFR mise pour le moment sur la présence au gouvernement de Manuel Valls, premier ministre et ancien maire d’Evry (Site du Grand Stade) qui pourrait débloquer certains situations notamment celles liées aux infrastructures routières, ferroviaires qui devront desservir le stade mais aussi d’Olivier Keraudren, ancien directeur des activités sportives et juridiques au sein de la FFR détaché actuellement auprès de monsieur Thierry Brouillard, actuel secrétaire d’Etat aux Sports, mais aussi enfin de Bernard Lapasset qui a institutionnalisé le mode de gouvernance opaque de la FFR lorsqu’il était Président et actuel président de l’IRB et surtout missionné par le gouvernement pour l’organisation des jeux olympique en 2024. Mais les petits arrangements entre amis s'accommoderaient mal de la "République irréprochable" promise par François Hollande. 48) Il apparait donc clairement que ce projet présente de grosses faiblesses tant dans son financement que dans sa rentabilité commerciale supposée. Mais la FFR peut-elle renoncer pour autant ? Cela paraît difficile, tant Pierre Camou a fait de ce projet son cheval de bataille pour la pérennité de la fédération. Néanmoins, si les doutes persistant encore sur l’attractivité commerciale de son projet ne semblent suffisants pour lui faire renoncer, il est probable que si annulation du projet il devait y avoir, elle ne pourrait venir que d’un défaut
de financement, notamment pour compenser l’échec avéré du projet de debentures. Ou alors, d’un veto ferme des pouvoirs publics. Actuel premier ministre et ancien élu de la communauté de communes Evry-centre-Essonne dont relève le site de Ris Orangis, Manuel Valls a longtemps été un des plus fervents soutiens de ce projet qu’il appuie encore de tout son poids, de même que Thierry Braillard, l’actuel secrétaire d’état au sport. Mais il faut aussi se souvenir que Valérie Fourneyron, pourtant issue de la même majorité parlementaire, avait manifesté une certaine hostilité envers ce projet avant de céder son poste à Thierry Braillard. Enfin, il ne faut pas négliger le fait que la desserte transport n’est à l’heure actuelle qu’au stade des études préliminaires et que leur résultat n’est pas encore acquis. Enfin, il convient aussi de préciser que certaines organisations écologistes estimant que le site choisi pourrait être utilisé pour des cultures maraîchères en circuit court, pourraient être tentées d’appeler à la création d’une ZAD comme sur le site du barrage de Sivens ou de l’aéroport notre dame des landes. Si Pierre Camou dit à qui veut l’entendre que « le train est parti et (qu’)il arrivera en gare », il ne peut ignorer que la réalisation de ce projet présente encore beaucoup trop d’incertitudes pour être considérée comme acquise. Même si un dernier élément récent est venu à son secours, François Hollande ayant déclaré être très favorable à la candidature de Paris pour les jeux olympiques de 2024, le stade pourrait devenir prioritaire dans le but d’accueillir certaines épreuves, notamment le rugby à sept devenu olympique. 49) Ce qui est le plus inquiétant sont les nombreuses récriminations des clubs qui remontent vers l'UCRAF qui prend connaissance des inquiétudes des clubs de rugby amateurs qui supposent que la FFR va demander encore aux clubs de faire un effort important "même à ceux qui sont un peu long à comprendre" dixit un dirigeant fédéral pour financer ce projet. « Il devient incompréhensible que les sous-entendus, confusions, polémiques qui touchent désormais la construction du Grand Stade, soient stoppés net par la F.F.R., à la faveur d’une mise au point claire, dénuée de toute ambiguïté, afin que cesse la part de fantasme à laquelle nous renvoient les différentes prises de position à ce jour. Las un doute subsiste, qui ne renoncera pas tant qu’une voix autorisée, allergique aux ‘’éléments de langage’’, ne vienne y mettre un terme avec toute la dignité idoine » MIDI OLYMPIQUE du 9 mars 2015
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