L'ATELIER INTERNATIONAL D'ÉDUCATION ET D'ART-THÉRAPIE MICHEL DE LA CHENELIÈRE
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L’ATELIER INTERNATIONAL D’ÉDUCATION ET D’ART-THÉRAPIE MICHEL DE LA CHENELIÈRE Le MBAM dévoile le plus grand espace éducatif dans un musée d’art en Amérique du Nord, et son programme d’art-thérapie et de mieux-être Montréal, le 4 novembre 2016 – En parallèle avec l’inauguration du Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) dévoile l’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière et ses nouveaux espaces agrandis. Grâce à un don exceptionnel de 2 M$ de Michel de la Chenelière, annoncé en novembre 2015, le MBAM bénéficie d’aménagements sur mesure qui lui permettront d’accroître ses ambitieux programmes éducatifs et sociocommunautaires tout en élargissant son champ d’action par la mise en place de projets des plus innovants en santé et en art-thérapie validés par la recherche. Déployé sur 3 588 m2 à travers la cité muséale – dont deux niveaux du nouveau Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein –, l’Atelier international devient le plus grand espace éducatif dans un musée d’art en Amérique du Nord. Carrefour d’échange et de création imaginé pour les enfants, les familles, les adultes et les personnes à besoins particuliers, l’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière permet de répondre à une demande sans cesse croissante. Rappelons qu’en 2015 seulement, plus de 300 000 personnes ont pris part à ses activités éducatives, culturelles et sociocommunautaires – un record de fréquentation parmi les musées canadiens et une augmentation de 207 % en trois ans. Il a notamment ouvert ses portes plus de 72 000 élèves dans le cadre de son programme scolaire : une augmentation de 50 % depuis 2010. L’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière s’inscrit au cœur d’un musée humaniste et inclusif. Ce nouvel écrin permet d’amplifier les actions engagées depuis plusieurs années par le Musée, en collaboration avec plus de 450 organismes de milieux scolaires,
sociocommunautaires et de la santé, afin de lutter contre le décrochage scolaire, la stigmatisation, la violence, la discrimination, la pauvreté, l’analphabétisme, la radicalisation, le racisme, l’homophobie, l’itinérance, l’obsession du modèle unique, l’isolement, les handicaps et le suicide. Doté d’une salle de consultation médicale et d’espaces dédiés à des activités d’art-thérapie, l’Atelier international s’appuie également sur des programmes de recherche pour valider les bienfaits de l’art : un modèle unique au monde. Il consolide ainsi la réalisation des nombreux projets développés par le Musée en partenariat avec des art-thérapeutes, des médecins et des chercheurs des milieux universitaires, visant à étudier de façon scientifique les effets bénéfiques de l’art sur la santé, au même titre que l’exercice physique. « Un an après le lancement de l’Atelier international, nous célèbrerons, le 9 novembre, avec nos très nombreux partenaires du monde éducatif, associatif et de la recherche, l’inauguration de ses nouveaux espaces dans le Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein. Même si le MBAM se positionne déjà en tête pour ses fréquentations record au Canada, nous voulons aller encore plus loin pour porter la mission d’un musée humaniste et socialement engagé, vecteur de mieux-être individuel. De 2011 à 2016, ses espaces éducatifs ont triplé. Et rien de cela n’aurait été possible sans l’engagement exceptionnel de Michel de la Chenelière. La prochaine année s’annonce sous le signe de la paix, avec un éventail de projets qui seront lancés, notamment avec l’Université Concordia, dont la Zone Éducation-Culture, un lieu de vie et de rencontre nouvellement défini par la Ville de Montréal. », affirme Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM. « Créé en 1961, le département d’éducation du Musée n’a jamais été aussi dynamique et actuel. Que ce soit face à des problématiques liées à l’apprentissage, le vivre-ensemble, le décrochage scolaire et l’inclusion, nos programmes font la différence chaque jour pour bâtir un monde meilleur, peu importe que l’on ait 5 ou 99 ans. Grâce au soutien de notre ange Michel de la Chenelière, nous continuons d’agir et de valoriser les effets bénéfiques des projets du Musée en collaboration avec des partenaires d’expérience, autant au niveau local qu’international. L’art fait autant de bien au cœur, au corps qu’à l’esprit : nos recherches préliminaires le prouvent. », ajoute Thomas Bastien, chef de l’éducation et de l’action culturelle au MBAM. Ce projet d’expansion n’aurait pas été possible sans l’engagement et le généreux soutien de Michel de la Chenelière, mécène d’exception et expert du milieu scolaire, qui a offert en 2015 un don majeur de 2 M$, suivant un premier de 3 M$ (en 2011) qui a favorisé un redéploiement des espaces éducatifs en 2012. Ce deuxième cadeau inestimable pour le Musée a permis d’ajouter un étage supplémentaire aux plans initiaux du Pavillon pour la Paix, donc d’agrandir et de repenser les espaces éducatifs du Musée, en tenant compte des besoins spécifiques d’une variété de publics. « L’art fait du bien ! Oui, l’art peut changer, améliorer voire même transformer la vie d’une personne. C’est prouvé, affirme Michel de la Chenelière, grand mécène de l’éducation. Lancées par notre Musée en collaboration avec des chercheurs universitaires, plusieurs autres recherches viendront le confirmer. Cela dit, ce sont surtout les gens qui me racontent comment le Musée a
changé le cours de leur vie, qui me volcanisent, me motivent et m’inspirent. Oui, c’est pour l’éducation et le mieux-être des gens que je me suis engagé à faire deux dons majeurs au Musée des beaux-arts de Montréal. J’espère que les résultats positifs de ces actions éveilleront le “philanthrope qui sommeille en chacun de nous”, et en inciteront d’autres à donner. » D’ici 2020, le Musée prévoit d’accueillir 150 000 participants de plus par année, soit 450 000 personnes, en misant sur le développement de ses programmes de médiation culturelle, d’art-thérapie et de santé, ainsi que d’inclusion et d’accessibilité, permettant d’offrir de nouvelles expériences à ses visiteurs.
UN CARREFOUR UNIQUE D’ART, D’ÉDUCATION ET DE MIEUX-ÊTRE Depuis 2011, le Musée a triplé ses espaces dédiés aux programmes éducatifs et sociocommunautaires, passant de 3 à 7 ateliers en 2012, puis à 12 ateliers aujourd’hui. Les nouveaux espaces occupant deux étages du Pavillon pour la Paix s’ajoutent aux espaces éducatifs logés dans le pavillon Jean-Noël Desmarais, la salle de concert Bourgie et l’auditorium Maxwell Cummings, totalisant 3 588 m2. 12 ateliers Un espace ÉducExpo • 8 ateliers de création • 1 galerie de présentations éducatives • 1 salle de repas convertible de 300 places Un espace santé (l’Espace Arc-en-ciel) • 1 bureau de consultation pour • 1 atelier d’art-thérapie, les médecins et art-thérapeutes • 1 Ruche d’art (dès 2017) Des activités pluridisciplinaires • 1 laboratoire numérique • 1 salle de concert (la Salle Bourgie) (le Lab, dès 2017) • 1 auditorium Des espaces destinés aux familles (l’auditorium Maxwell-Cummings) • 1 carrefour multifonctionnel Un accueil sur mesure (l’Espace Famille) • 1 aire d’accueil pour les groupes • 1 aire de transition pour les familles • 1 débarcadère sécuritaire pour les autobus Une expérience éducative et familiale repensée L’entrée du Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein a été conçue pour mieux accueillir les groupes scolaires et les familles. Les trottoirs ont été élargis et aménagés pour faciliter l’arrivée des autobus scolaires. Les enfants, les adultes et les familles disposent à présent de deux espaces pour les familles, composé d’un lumineux carrefour multifonctionnel et d’une aire de transition ; d’une salle de repas spacieuse de 300 places qui peut également servir d’espace d’atelier ; d’une galerie de présentations éducatives ; ainsi que de 8 ateliers de création. En 2017, tous profiteront également d’un lieu destiné à la médiation numérique, le Lab. L’art-thérapie et la santé au cœur de l’Atelier international Trois espaces sont par ailleurs consacrés à l’art-thérapie et à la santé, une première dans un musée d’art : un bureau de consultation pour les médecins et les art-thérapeutes, un atelier d’art- thérapie et une Ruche d’art (dès 2017) en collaboration avec l’Université Concordia. La Zone Éducation-Culture : lien symbolique avec l’Université Concordia La Zone Éducation-Culture, promenade dynamique aménagée sur la rue Bishop, valorise les liens entre l’Université Concordia et le Musée. Ce nouvel aménagement, estimé à 4,8 M$, permettra bientôt l’expansion du Jardin de sculptures depuis l’avenue du Musée, et accueillera des activités de toutes sortes en saison estivale.
MÉDIATION CULTURELLE Une offre enrichie pour des activités adaptées à tous nos publics Grâce aux nouveaux espaces offerts par l’Atelier international, l’ensemble des publics de tous âges, qui participent à des activités éducatives au Musée y trouvera une offre élargie et bonifiée : Pour le préscolaire, le primaire et le secondaire Durant les dernières années seulement, le Musée a dû refuser plusieurs milliers d’écoliers à ses activités éducatives, faute de place. Grâce à ses nouveaux espaces, tous les élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire pourront vivre des expériences formatrices et amusantes au MBAM, par le biais d’ateliers et de visites de sa collection et de ses expositions temporaires en compagnie d’éducateurs. Le Musée travaille également au développement de parcours autonomes et semi- autonomes qui, grâce à l’utilisation d’outils numériques, pourront bonifier et diversifier ces expériences. Pour les familles En plus de camps de jour et d’activités pour la relâche scolaire, les enfants et les familles profitent tous les samedis et dimanches d’activités participatives ludiques et éducatives (ateliers de création, chasses au trésor, activités musicales, parcours interactifs de la collection et séances de cinéma jeunesse) offertes gratuitement au Musée dans le cadre des Week-ends familles. Des espaces de rencontres éducatives créés en marge des grandes expositions invitent dorénavant les visiteurs petits et grands à réfléchir et à participer à des activités thématiques. Enfin, une toute nouvelle École d’art permettra prochainement aux enfants d’explorer leur imaginaire créatif dans le cadre de cours d’art. Pour les adultes Les adultes bénéficient encore d’un riche programme d’activités. Plus de 375 concerts, programmés par la Fondation Arte Musica, conférences, rencontres et séances de cinéma se tiennent chaque année à l’auditorium Maxwell-Cummings et dans la Salle Bourgie, dotée de 462 places. Peu importe leur niveau, les adultes peuvent également parfaire leurs talents à travers une gamme de cours et d’ateliers d’art donnés par des artistes professionnels. Tous peuvent aussi découvrir les nombreuses expositions multidisciplinaires et la vaste collection du Musée en compagnie de l’un des 150 guides bénévoles du MBAM. Pour les aînés Depuis leur lancement, les Beaux-jeudis ont accueilli plus de 3 000 participants de 65 ans et plus à des conférences, des ateliers de création, des visites guidées des collections et des expositions- découvertes du Musée. Ce programme d’activités gratuites à l’attention des aînés sera bonifié en 2017 avec l’ajout de volets danse, musique et cinéma.
ART-THÉRAPIE ET MIEUX-ÊTRE AU MUSÉE L’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière permet au Musée de renforcer son axe de développement lié à l’art-thérapie et au mieux-être. Ses nouvelles installations – intégrant un atelier d’art-thérapie, une Ruche d’art et une salle de consultation médicale – offrent un cadre de pratique inédit pour les professionnels de l’art-thérapie et de la santé. Médiateurs culturels, art-thérapeutes, danse-thérapeutes, drama-thérapeutes et professionnels du monde médical et communautaire unissent ainsi leurs forces et leurs expertises afin de favoriser le mieux-être de nos publics, qu’ils aient des besoins particuliers ou non. Voici trois projets majeurs du Musée appuyant cette démarche de mieux-être : La première Ruche d’art dans un Musée En partenariat avec l’Université Concordia, le Musée inaugurera en 2017 un atelier d’art-thérapie du réseau international communautaire des Ruches d’art. Une Ruche d’art est un espace de création libre ou semi-dirigée, ouvert à tous. Il est supervisé et animé par des art-thérapeutes et des médiateurs du Musée, et offre du matériel artistique disponible en tout temps. Cet espace peut aussi être utilisé pour des discussions, des démonstrations et des expositions. Sensiblement différent des 11 autres ateliers du Musée, c’est un espace convivial que les participants sont libres d’aménager selon leurs besoins, facilitant l’interaction entre les générations, les classes sociales, les profils, les motivations : un espace visant à recréer un esprit de communauté et d’empathie, visant à briser l’isolement et la marginalisation. Un nouveau Comité Art-thérapie et Santé Le Musée annonce la création du Comité Art-thérapie et Santé, présidé par le Dr Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec et membre du conseil d’administration du MBAM. Ce comité est composé de 13 experts des milieux de la santé, de la recherche et des arts, qui se réuniront deux fois l’an pour partager leur vision au regard des projets en santé et mieux-être. Il permettra de forger des partenariats à long terme, et de favoriser la reconnaissance de cet axe de développement à l’échelle internationale. Des médecins au Musée Le MBAM travaille de plus au développement d’un programme de résidence médicale au Musée. En plus d’aiguiser les habiletés d’observation des futurs médecins, ce programme de consultation médicale in situ accompagnera les démarches thérapeutiques du Musée en offrant aux patients des « prescriptions artistiques » ciblées en fonction de leurs besoins.
ACCESSIBILITÉ ET INCLUSION : UN MUSÉE ENGAGÉ, ACTEUR DE CHANGEMENTS Le MBAM favorise de nouvelles approches de l’art en mettant ses installations et sa collection au service de la communauté, dans le cadre de programmes favorisant l’accessibilité, l’inclusion et l’intégration. C’est aussi un Musée socialement engagé et sensible aux besoins particuliers de ses visiteurs. Ses activités sont adaptées et ses programmes s’appuient sur l’art comme agent de cohésion sociale, permettant aux personnes marginalisées de tous âges de profiter des bienfaits de l’art. Voici quatre projets qui témoignent de l’engagement du Musée à cet égard : Ainsi, grâce au programme Le Musée en partage, davantage de visiteurs habituellement exclus de l’expérience culturelle (jeunes à risque, personnes âgées, immigrantes et réfugiées, atteintes de problème de santé mentale, de handicap, aux prises avec des problèmes d’analphabétisme, provenant de quartiers défavorisés...), peuvent participer gratuitement aux multiples activités développées sur mesure pour eux en partenariat avec des organismes communautaires. L’autisme au Musée Dans le cadre de son programme L’art d’être unique, le Musée poursuit sa collaboration avec la Fondation Miriam, l’école Irénée-Lussier et la Fondation Les Petits Rois en œuvrant auprès des personnes autistes. Des visites de ses collections, des projets de créations artistiques et des stages d’intégration socioprofessionnelle au Musée permettent de valoriser la différence plutôt que de la stigmatiser. La diversité et le vivre-ensemble Le Musée poursuit sa mission de valoriser la diversité et le vivre-ensemble, notamment avec le projet 4e mur : rendre visible l’invisible, lancé en 2014 par la Fondation Michaëlle Jean. Cette année, de jeunes musulmans âgés de 15 à 30 ans ont été invités à briser le silence et à prendre la parole sur des sujets qui les touchent tels que l’islamophobie et l’exclusion sociale, terreau fertile à la radicalisation, et à présenter leur création au Musée, du 7 novembre 2016 au 8 janvier 2017. L’accessibilité et l’estime de soi pour les jeunes issus de milieux défavorisés Né d’une volonté de nourrir le cœur des enfants tout autant que leur corps, le projet éducatif Je suis l’artiste de ma vie ! permet à près d’une centaine de jeunes fréquentant des Clubs des petits déjeuners du Québec de vivre une expérience artistique favorisant le développement de l’estime de soi. Ces élèves issus de milieux défavorisés seront à nouveau invités à réaliser une création à l’école, qui sera présentée dans la salle d’exposition éducative du Musée. La lutte contre la violence par l’art Depuis plusieurs années, le Musée s’unit à LOVE (Leave Out Violence Quebec), un organisme qui contribue à réduire la violence et ses effets sur la vie d’adolescents qui se sentent exclus des institutions culturelles. Cette année, il donnera la voix à 12 jeunes à risque pour les inspirer à bâtir une société sans crainte et sans violence, par des ateliers de productions photographiques et écrites, qui se concluront par une ÉducExpo.
DES PROGRAMMES DE RECHERCHE INNOVANTS AU MUSÉE Véritable laboratoire d’innovation, le Musée fait figure de précurseur en matière de recherche. L’agrandissement de ses espaces éducatifs lui permet d’impulser de nombreuses études dirigées par des experts provenant de milieux universitaires et de la santé, destinées entre autres à mesurer l’impact de l’art sur l’état de santé physique ou mental des individus. Ces projets de recherche serviront de ressources pour valider les différents programmes réalisés en éducation et en mieux-être du Musée. En voici trois exemples concrets : Institut universitaire en santé mentale Douglas : les troubles de l’alimentation Partager le Musée – Partager le Douglas, soutenu par l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et des chercheurs de l’Université Concordia, vient en aide aux personnes vivant avec des troubles de l’alimentation tels que l’anorexie et la boulimie. L’humeur et les préoccupations des participants seront étudiées dans le cadre de visites en groupes au Musée, composées d’ateliers de création et de repas animés par une équipe d’experts pluridisciplinaires, afin d’observer les bienfaits réels d’une activité au Musée. CHU Sainte-Justine : la stigmatisation chez des jeunes de 14-25 ans présentant des problèmes de santé mentale Lancé en 2014 en collaboration avec le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, le projet de réadaptation sociale Espace transition au Musée a pour objectif de favoriser le mieux- être et diminuer la stigmatisation chez des jeunes de 14 à 25 ans aux prises avec des problèmes de santé mentale, dans le cadre d’activités évaluées de groupes qui intègrent des individus avec troubles psychiatriques contrôlés et des participants sans psychopathologie. Université Concordia : les personnes marginalisées Le Musée comme espace d’inclusion identitaire, projet mené par l’Université Concordia, s’intéresse aux sentiments d’appartenance communautaire et de valorisation individuelle produits par des activités muséales telles que celles proposées dans le programme d’accessibilité Le Musée en partage, auprès de personnes marginalisées.
UN ENVIRONNEMENT LUDIQUE ET COLORÉ Des œuvres du MBAM vues par les artistes de MU. Photo : Denis Farley Les enfants et les familles qui entrent au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) pénètrent dans un univers ou l’art est partout ; le contact est immédiat et l’expérience, significative. Avec la pédagogie au cœur de sa démarche, le Musée a pensé l’habillage de ses espaces éducatifs afin de créer un environnement immersif accueillant, vivant et coloré. Il a ainsi fait appel aux collectifs Mu et En Masse pour la réalisation de murales hautes en couleur. Des œuvres murales des collectifs MU et En Masse Les talentueux artistes du collectif montréalais MU ont créé une fresque inspirée d’œuvres de la collection du MBAM, qui occupe tout l’espace Arc-en-ciel du Pavillon pour la paix Michal et Renata Hornstein. En tout, 15 artistes et plus de 1 500 heures ont été requis pour créer cet environnement joyeusement coloré qui accueillera les enfants et les familles. Les visiteurs pourront s’amuser à y reconnaître les 74 pièces de la collection réinterprétées, parmi lesquelles des œuvres de Jean Paul Lemieux, de David Altmejd et de James Tissot. Le groupe de dessinateurs collaboratifs En Masse a pour sa part créé non pas une, mais deux nouvelles murales : l’une habille les murs de l’espace Bell, et l’autre surplombe une portion de la salle J.-A. DeSève qui héberge notamment des présentations éducatives. MC Baldassari, Raphaële Bard, Jason Botkin, Rupert Bottenberg, Jeremy Shantz et Jason Wasserman ont dessiné dans un style « street art » et ad lib d’impressionnantes murales noir et bleu uniques en leur genre, attirantes pour les jeunes et qui insufflent rythme et gaieté en ces lieux. Il s’agit de la deuxième collaboration du collectif avec le MBAM, qui avait décoré en 2012 la Promenade et le Lounge des familles dans le pavillon Jean-Noël Desmarais.
MICHEL DE LA CHENELIÈRE Un partenaire d’exception pour le mieux-être et l’éducation Michel de la Chenelière. Photo Natacha Gysin C’est grâce à l’engagement et au soutien indéfectible de Michel de la Chenelière, grand mécène de l’éducation et fidèle ami du Musée, que le plus grand espace éducatif dans un Musée en Amérique du Nord ouvre aujourd’hui ses portes. Après avoir fait un premier don de 3 M$ au Musée en 2011, don ayant financé un premier agrandissement des espaces éducatifs du MBAM de 900 à 1 500 m2, Michel de la Chenelière a offert un deuxième don exceptionnel de 2 M$ en 2015, qui a permis de repenser et de redéployer les espaces éducatifs du Musée afin que tous – enfants, adultes, familles, aînés, personnes à besoins particuliers – puissent profiter des bienfaits de l’art. Grâce à sa contribution, le Musée a maintenant un lieu taillé à la mesure de ses ambitions en matière d’éducation, de santé et d’art-thérapie, un lieu unique au monde, nommé en l’honneur d’un partenaire inestimable. À propos de Michel de la Chenelière Michel de la Chenelière est né près d’Évreux, en Normandie. En 1969, à l’âge de 20 ans, il s’installe à Montréal où il est embauché par une maison d’édition américaine. Après 15 ans de travail et un bref retour en France, il fonde sa propre maison d’édition spécialisée dans les manuels scolaires en français. Après avoir acquis d’autres entreprises (McGraw-Hill Éditeur (Montréal), Gaétan Morin Éditeur, Graficor et Beauchemin), Chenelière Éducation devient l’éditeur francophone le plus important en Amérique du Nord dans le domaine de l’éducation, du préscolaire à l’université. En 2006, il vend son entreprise, et se consacre à des activités philanthropiques. Son soutien permet notamment, en 2012, de doubler les espaces éducatifs du MBAM, et la création d’un programme de bourses offert chaque année à un étudiant pour récompenser la qualité de son mémoire de maîtrise en relation avec les collections du Musée ; et, en 2016, l’inauguration de l’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière. Michel de la Chenelière préside le Comité Éducation et siège aux conseils d’administration et de la Fondation du MBAM. Il est de plus membre philanthropique de FRAME (French Regional American Museum Exchange) qui regroupe 16 musées français et 15 musées nord-américains, dont le MBAM.
REMERCIEMENTS L’Atelier International d’Éducation et d’Art-thérapie Michel de la Chenelière n’aurait pu voir le jour sans le généreux et essentiel soutien de la Fondation Michel de la Chenelière. Le Musée souhaite souligner l’engagement de la Caisse de dépôt et placement du Québec envers les activités scolaires, avec le concours du CN, de la Banque CIBC, de Cominar, de Desjardins et de la Fondation Molson qui apportent leur appui à ces initiatives éducatives, sans oublier l’Association des bénévoles ainsi que le partenaire Keolis. Le programme Le Musée en partage est rendu possible grâce au soutien majeur de Bell et de la Fondation J.-A. DeSève, en collaboration avec la Fondation familiale Trottier. Le Musée souligne également le concours de : Borden Ladner Gervais, Great-West Life, London Life et Canada-Vie. Les Fonds Lethbridge, Fonds Merlin et Fonds de la Famille Malouf soutiennent les clientèles à besoins particuliers. Pour ses activités familles, le Musée salue l’apport essentiel de BMO Groupe Financier et DeSerres pour leur soutien aux ateliers. La participation du Fonds de la famille Fournelle, de Michal et Renata Hornstein, d’Erin et Joe Battat, du Fonds Anne D. Fish, de la Fondation Jacques et Michel Auger ainsi que de la Succession Shirley Baerwald sont dignes de mention. Les activités culturelles du Musée profitent de l’important soutien de Domtar Soins personnels, présentateur des programmes culturels destinés aux adultes, et du Réseau Sélection, présentateur des Beaux-jeudis du Musée pour les personnes âgées ainsi que de la contribution de Magdeleine Loevenbruck. Le Groupe Banque TD est le fier présentateur de la programmation musicale de la salle Bourgie. Le programme Art-thérapie et mieux-être du Musée, incluant la Ruche d’art, bénéficie d’un soutien majeur de la Fondation familiale Rossy.
– 30 – Dossier et visuels de presse : mbam.qc.ca/media Source et renseignements : Patricia Lachance Elisabeth-Anne Butikofer Attachée de presse | MBAM Attachée de presse | MBAM T. 514 285-1600, poste 315 T. 514 285-1600, poste 205 C. 514 235-2044 C. 514 272-4653 plachance@mbamtl.org ebutikofer@mbamtl.org À propos du Musée des beaux-arts de Montréal Le MBAM accueille un million de visiteurs chaque année. Il est le musée le plus visité au Québec, l’un des plus fréquentés au Canada, et se classe 12e parmi les musées d’art en Amérique du Nord. Avec leurs scénographies originales, ses expositions temporaires croisent les disciplines artistiques (beaux-arts, musique, cinéma, mode, design) et sont exportées à travers le monde. Sa riche collection encyclopédique, répartie dans cinq pavillons, inclut l’art international, les cultures du monde, les arts décoratifs et le design, et l’art québécois et canadien. Le complexe du MBAM est de plus doté d’une salle de concert et d’un auditorium. Le MBAM est l’un des plus importants éditeurs canadiens de livres d’art en français et en anglais, diffusés à l’international. Il héberge également l’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière, le plus grand complexe éducatif dans un musée d’art en Amérique du Nord, logé dans Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein. Suivez-nous : mbam.qc.ca @mbamtl #mbam
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