L'EMPREINTE DU TEMPS ŒUVRE DE PIERRE LEBLANC

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L'EMPREINTE DU TEMPS ŒUVRE DE PIERRE LEBLANC
L’EMPREINTE DU TEMPS
                                ŒUVRE DE PIERRE LEBLANC

Description de la sculpture :

L’œuvre « L’empreinte du temps » a été réalisée dans le cadre du projet de construction de la
place commémorant notre 150ème anniversaire. Cette œuvre pour laquelle la Municipalité a fait
l’ensemble des démarches en vue de l’acquérir fait aujourd’hui partie intégrale du corpus des 3
œuvres d’envergure installées sur notre territoire.

Composée de 3 éléments, elle s’intègre parfaitement au paysage et fait partie des œuvres
majeures réalisées par cet artiste qui a réalisé plus d’une soixante d’œuvre sur le territoire
québécois et qui est reconnu pour ses installations en métal et ses grands travaux d’art public.

La sculpture monumentale L’Empreinte du temps consiste en un ensemble de trois pièces
signalétiques monumentales de plus de 9 mètres de hauteur, s’étendant sur 23 mètres de
largeur par plus de 5 mètres de profondeur. Rappelant les porte-étendards de navires, ces trois
mâts d’acier arborent, à leur tête, un entremêlement de tiges d’acier pointant dans différentes
directions et pouvant faire penser à un fanion. Ces figures, où s’entrecoupent les lignes droites
dans un déséquilibre expansif, inspirent, chez le spectateur, un effet d’ouverture dynamique
de l’espace autour, caractéristique de l’esthétique de Leblanc.
L'EMPREINTE DU TEMPS ŒUVRE DE PIERRE LEBLANC
La pièce positionnée la plus à l’est, Spirale, accueille à son sommet la représentation, découpée
avec précision au jet d’eau dans l’aluminium, d’une forme rappelant un « nautilus », symbole
de l’infinitude. Empreinte, au centre, présente pour sa part une forme qui peut ressembler à
un fossile ou à une empreinte digitale. Enfin, 1838, à l’ouest, met en évidence trois arbres, eux
aussi découpés dans l’aluminium, et l’inscription numérique « 1838 », faisant référence à
l’année où des combats armés ont ébranlé la Ville de Beauharnois. Ces éléments figuratifs, qui
ont la finesse d’une dentelle découpée dans le métal poli, sont autant de références directes
à l’histoire, à la géologie, à la faune et à la flore des environs.

La mixité des matériaux contribue à créer une tension entre le « nouveau » et
l’ « ancien ». L’acier satiné uniformément par l’oxydation rencontre ainsi le fini scintillant de
l’aluminium. Par le fait même, ce sont deux époques de l’œuvre de Leblanc qui dialoguent entre
elles à travers les différents matériaux utilisés dans cette pièce : l’époque de ses premiers
projets monumentaux en acier et celle, plus récente, du travail de l’aluminium.

À ces éléments s’ajoutent des inscriptions textuelles relatives au thème de l’évolution,
découpées elles aussi dans l’aluminium, placées sur les tiges transversales. On y lit : « lieu en
mutation », « empreinte du temps » et « traversant les âges» «afin de rejoindre l’histoire».
L’impact visuel de cette œuvre signalétique en fait une pièce emblématique doté d’un fort
pouvoir de symbolisation.

Créateur : Pierre Leblanc

Pierre Leblanc est né à Montréal en 1949. Citoyen canadien, il vit et travaille à Val-David depuis
1974.

La remarquable contribution de Pierre Leblanc à l’art public québécois en fait un des sculpteurs
les plus présents sur le territoire québécois : on retrouve une soixantaine de ses sculptures
dispersées sur le territoire. 14 musées à travers le Canada possèdent de ses œuvres, sans
compter les multiples collectionneurs privés au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Ses nombreuses réalisations d’art public ont contribué à faire connaitre surtout l’aspect
imposant de ses sculptures de pierre et d’acier. Si le travail de Leblanc se réfère souvent
directement à l’histoire de l’art et de la littérature, il affirme aussi le point de vue critique que
l’artiste adopte face à la civilisation contemporaine et à la société de consommation. Pierre
Leblanc est surtout reconnu pour ses installations en métal : Il est récipiendaire des grands Prix
de la Culture des Laurentides Catégorie créateur / Arts Visuels et du Prix à la création artistique
en région du Conseil des arts et des lettres (CALQ).
L'EMPREINTE DU TEMPS ŒUVRE DE PIERRE LEBLANC
Titre :
L’emprunte du temps,

Date de création
2005

Date d’installation de l’œuvre :
2017

Information détaillée sur les matériaux, y compris les apprêts
Acier inoxydable, aluminium, acier oxydé, base de béton

Numéro d’édition
Œuvre unique et originale

Signature :
Œuvre signée. Signature apparente sur la plaque d’acier soutenant chaque élément de l’œuvre.

Dimensions :
La sculpture monumentale L’Empreinte du temps consiste en un ensemble de trois éléments
signalétiques monumentaux de plus de 10 mètres de hauteur, s’étendant sur 23 mètres de
largeur par 6 mètres de profondeur

1er élément : (spirale)
Acier, aluminium et béton : 7.32 m X 4,88 m X 3,05 m
2ème élément empreinte)
Acier, aluminium et béton : 19,14 m X 8,23 m X 5.49 m
3ème élément (1838)
Acier, aluminium et béton : 7.62 m X 4,88 m X 4,27 m

Description de la base et/ou du support :

Bases de béton et plaques d’acier. Le mât de chacune des œuvres est fixé à une plaque d’acier
de 2 pouces d’épaisseur et d’une dimension de 3 pieds X 3 pieds. Chacune des plaques repose
sur une assise de béton de 24 pouces X 6 et est ancré par 4 tiges d’acier d’un pouce de diamètre
qui descend sous la surface du gel, sur un fond de gravier 0/3/4
L'EMPREINTE DU TEMPS ŒUVRE DE PIERRE LEBLANC
ARTEFACTS URBAINS
                           ŒUVRE D’ARMAND VAILLANCOURT

Description de la sculpture :

Ces trois œuvres, à peu près de mêmes dimensions, sont de même écriture, travaillées dans
des mêmes qualités esthétiques et selon la même technique : des formes géométriques toutes
différentes se superposent pour former une sorte de colonne irrégulière. Les éléments
paraissent liés entre eux par une soudure, laissée volontairement très apparente. Cette
superposition de blocs qui, au premier regard pourrait paraître lourde, respire et s’allège grâce
aux ouvertures et aux espaces laissés vides. Vaillancourt joue ainsi avec les pleins et les vides,
l’ombre et la lumière. Ces trois sculptures, de taille humaine, s’imposent dans l’espace avec
une composition bien équilibrée et une esthétique assurée. Elles se tiennent solidement
debout, affirmant toute leur force. Très architecturales, ces totems de métal ne peuvent que
captiver l’œil du spectateur par les multiples points de vue qu’il en découvre en en faisant le
tour. On reconnaît par la texture même du matériau et par les formes, des contenants de
styromousse. Dès le début des années 1950, Armand Vaillancourt a mis au point une technique
très innovatrice et très personnelle pour couler, en fonte ou en bronze, des formes de
styromousse. Cette technique lui permettait de réaliser de plus grands formats (ce que ne
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permet pas la fonte à cire perdue) et en même temps d’un matériau qui, dans la deuxième
moitié du XXe siècle, devient très largement utilisé et difficilement recyclable. Bien avant
l’heure, Vaillancourt, citoyen engagé, interpelle et pose cette question qui depuis quelques est
préoccupante : Que faire de tout ce styromousse ? Ces sculptures sont les témoins d’une façon
de vivre et de consommer propres à notre temps. Elles sont comme des traces, des fossiles
d’un matériau non réutilisable, qui a envahi notre environnement, omniprésent et
incontournable. Ces colonnes-­­totems pourraient même se comparer, à cause de la verticalité
de leur structure architecturale, à des buildings, très hauts, avec un minimum de surface au sol,
à ces gratte-­­ciel qui ont poussé en même temps que fleurissait le marché du styromousse.

Créateur : Armand Vaillancourt

Surtout connu comme sculpteur, Armand Vaillancourt s’est aussi révélé par le dessin, la
gravure et la peinture, exploitant les possibilités esthétiques d’à peu près toutes les
techniques et tous les matériaux. L’artiste exprime ses idées par son œuvre, dénonçant
l’injustice, la violence et le racisme. Amoureux inconditionnel du Québec, reconnu hors de
nos frontières, il a préféré son pays à la fortune. Près du public et soucieux de voir les jeunes
développer leur potentiel artistique et leur liberté d’expression, il leur offre, depuis cinquante
ans, des ateliers de création spontanée.

Armand Vaillancourt est né à Black Lake, en 1929. Il a étudié à l'École des beaux-arts de
Montréal. Dès le début de ses études en arts, il cherche sa voie, observe le travail des autres,
tout en voulant se distinguer. En pétrissant la glaise, il se découvre une passion pour la
sculpture. Mais les murs, les matériaux sont trop étroits pour lui. Il sort de l'école et
transporte l'art dans la rue.

Armand Vaillancourt a créé plus de 3 000 œuvres. Parmi ses pièces monumentales,
mentionnons le monument contre la guerre à Chicoutimi (1959); L'Humain, une sculpture
commandée par l'École des arts et métiers d'Asbestos (1963); Justice !, sculpture-fontaine
contre l'apartheid au Palais de justice de Québec (1980); El Clamor, monument en hommage
aux peuples latino-américains à Santo Domingo, en République dominicaine (1985), sans
oublier la sculpture-fontaine pour l'Embarcadero Plaza de San Francisco (1967-1971). Au
cours des années 1990, l’artiste s'attaque à des œuvres d'envergure plus modeste qui
tendent à harmoniser nature et sculpture. Une récente exposition à la galerie Clair-Obscur de
Montréal, réunissant sérigraphies, gravures, acryliques et sculptures, démontre qu'à 74 ans,
ce militant de la première heure, réputé pour son franc-parler, est toujours en état d'urgence.
Titre :
Artefacts urbains

Date de création
Entre 1979 et 1983

Date d’installation de l’œuvre :
2013

Information détaillée sur les matériaux, y compris les apprêts
Fonte

Numéro d’édition
Œuvre unique et originale

Signature :
Œuvre signée. Signature apparente sur la plaque d’acier soutenant chaque élément de l’œuvre.

Dimensions :
La sculpture monumentale L’Empreinte du temps consiste en un ensemble de trois éléments
signalétiques monumentaux de plus de 10 mètres de hauteur, s’étendant sur 23 mètres de
largeur par 6 mètres de profondeur

1er élément
1979 – Fonte, 155 x 66 x 41 cm
2ème élément
1981 – Fonte, 175 x 51 x 61 cm
3ème élément
1983 – Fonte, 157.5 x 51 x 41 cm
CAMBRIEN
                                ŒUVRE DE L’ARTISTE BILL VAZAN

Description de la sculpture :

L’œuvre « Cambrien » a été réalisée dans le cadre du projet d’édification de la place commémorant
notre 150ème anniversaire. Cette œuvre pour laquelle la Municipalité a fait l’ensemble des
démarches en vue de l’acquérir fait aujourd’hui partie intégrale du corpus des 3 œuvres
d’envergure installées sur notre territoire.

Saisissante de par son ampleur et sa présence immanquable sur le territoire de Beauharnois
(500 tonnes de pierres de silice recueillie dans la région), l’œuvre Cambrien de l’artiste Bill
Vazan convoque l’imaginaire des vestiges, des monuments et des ruines de civilisations éteintes
(maya, aztèque, celtes) et la mémoire des temps néolithiques (pré écriture).
Cette forme spiralée, ce « nautile », est constitué de 120 pierres massives, pour une masse
globale de 500 tonnes. Sur la surface, 7 d’entre elles ont été gravé au jet de sable, directement
sur les lieux de leur découverte, des pétroglyphes et autres signes pouvant évoquer des
langages éteints ou mystérieux : inscriptions en sillons, courbes et bâtonnets, se situant à
l’intersection du dessin, de l’écriture et du graffiti.

Bill Vazan, avec une humilité admirable et un profond respect de la nature, cherche à rendre
visible et éloquente la matière brute de la pierre sans en altérer la forme, sinon en « écrivant »
sur sa surface comme on tatouerait la peau d’une matrice originelle. La force brute et la
mémoire longue de la pierre se retrouvent ainsi mises en valeur par une série d’interventions
subtiles soucieuses de révéler la puissance inhérente au matériau.

L’ensemble des pierres posées sur le sol forme une spirale de plus de 50 mètres de diamètre à
l’intérieur de laquelle le spectateur est invité à déambuler. Vue à vol d’oiseau, la sélection et la
position de chaque pierre participent à la représentation d’une gigantesque ammonite, ou d’un
nautile. Plusieurs de ces pierres sont naturellement imprimées d’ichnofossiles — dont un
« complet » à l’entrée du nautile — ayant inspiré la forme de l’œuvre et des gravures. Cambrien
est, en quelque sorte, la transposition en format monumental de ce fossile qui inaugure la
spirale ; l’œuvre le reprend, l’épouse et le faire renaître sous les yeux des visiteurs.

Bill Vazan

Bill Vazan est un artiste canadien, né à Toronto en 1933. Il vit et travaille à Montréal depuis
1957.
Photographe et sculpteur, cet artiste vise principalement à marquer, en séquences, le temps
et l’espace. Conscient des formes et des histoires de la terre et des éléments spatiaux ainsi que
des milieux naturels avec leurs besoins maintenant accélérées, Bill Vazan a été l'un des
précurseurs du conceptuel et Land Art au Québec. Depuis 1969, il réalise plusieurs projets de
Land Art dans différents pays de la planète, dont le Cambodge, le Japon, Israël et New York.

Bill Vazan s’illustre sur la scène des arts visuels, il est sans contredit une figure marquante du
land art et l’un des pionniers de l’art conceptuel au Canada. La valeur de ses œuvres éphémères
réalisées à grande échelle en plusieurs points de la planète, de ses sculptures, lourds amas de
blocs de pierres gravées inscrites dans le paysage, et de son impressionnant travail
photographique a été largement reconnue

Dans les années 1960, Vazan se démarque par des projets d’envergure qui s’inscriront dans
l’art conceptuel canadien : Canada in Parentheses (1969), en collaboration avec l’artiste
vancouvérois Ian Wallace, Canada Line (1969-1970), reliant de manière virtuelle huit villes
canadiennes, et Word Line (1969-1971), dont le tracé d’une ligne mondiale implique la
participation de 25 galeries et musées dans 18 pays à travers le monde.
Après avoir enseigné à l’Université Concordia de 1978 à 1982, il a été professeur de sculpture
à l’Université du Québec à Montréal de 1981 à 2010 où Il s’est plu à transmettre aux jeunes sa
passion pour les arts dans sa relation à l’environnement et aux sciences.

L’artiste a introduit une manière différente de faire et de réfléchir l’art. Les œuvres de Bill Vazan
ont été largement exposées en Amérique du Nord et à l’étranger et sa pratique a fait l’objet de
nombreuses analyses critiques dans les revues spécialisées et les catalogues d’exposition. Que
ce soit avec le land art, les nombreux marquages sur la pierre ou sur les routes, les dessins sur
papier, sur le sable ou sur la neige, son œuvre trace un voyage dans le temps et évoque les
mouvements de l’homme à travers l’évolution de la vie.
Le prix Paul-Émile-Borduas qui sera remis le 9 novembre à Bill Vazan témoigne de l’importance
de son œuvre, remarquable tant par son originalité, sa beauté que par l’énergie qui s’en
dégage.
Les œuvres de Bill Vazan sont conservées dans toutes les grandes collections publiques
canadiennes.

Date de création
2011

Date d’installation de l’œuvre
2013

Information détaillée sur les matériaux, y compris les apprêts
120 Pierres de silice fossilisées de Beauharnois, pierres de rivières, pierres 0 .3/4 et poussière
de pierre.

Signature
Signée sur une pierre gravée.
Vue d’une roche fossilisée

Travail de l’artiste (gravure) au jet de sable

Informations sur le site où est installée la sculpture :

L’œuvre Cambrien est installé sur le terrain de la nouvelle place commémorant le 150ème
anniversaire de la Municipalité, terrain jouxtant l’Hôtel de ville situé au 660 rue Ellice.
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