La lettre des référents sécurité routière - Numéro 1 - 1 trimestre 2008
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
La lettre des
référents
sécurité routière
Numéro 1 — 1° trimestre 2008
PageLes jeunes et la sécurité routière
Editorial De l’université au livre blanc…
12 propositions pour agir
Avec cette deuxième lettre des référents, et après la
mise en place de la nouvelle modalité de passage des En novembre 2006, l’Université d’automne
épreuves test@SSR qui a permis à plus de 90% d’élèves « Jeunes et Sécurité routière » réunissait
d’obtenir les attestations scolaires sécurité routière de pendant un week-end 120 jeunes de toute
niveau 1 et 2 à la session 2007, il est nécessaire d’insis- la France de 17 à 25 ans. L’objectif de
ter cette année sur l’une des missions aujourd’hui priori- cette rencontre était de réfléchir aux
taire de l’école à savoir la prévention des différentes moyens de développer la mobilisation et la
conduites à risques chez les jeunes dont nous avons la sensibilisation des jeunes sur la Sécurité
charge. routière.
L’éducation nationale a une responsabilité d’autant plus
Le 19 décembre 2007, une journée co-
grande en matière de prévention qu’elle est en effet le
organisée par le ministère de l’Écologie, du
seul milieu qui regroupe la totalité des jeunes.
Développement et de l’Aménagement dura-
La sécurité routière est un de ces axes prioritaires, les bles, le ministère de la Santé, de la Jeu-
incivilités routières chez les adultes nous confortent à nesse et des Sports et le Conseil national
maintenir une certaine vigilance quant à l’éducation de de la Jeunesse (CNJ), a rassemblé plus de
nos élèves futurs citoyens. 200 personnes à Paris (salons de l’A-
De nombreux outils permettent à nos équipes éducatives veyron). Cécile Petit, déléguée interministé-
de remplir le rôle préventif qui consiste à permettre aux rielle à la Sécurité routière et Yann Dyèvre,
jeunes de rencontrer des adultes capables de les aider. directeur de la Jeunesse et de l’éducation
populaire, aux côtés de jeunes, ont présen-
L’éducation nationale n’est pas seule à s’engager dans té le produit d’un an de travail et d’échan-
cette voie, le travail s’effectue partout dans notre acadé- ges pour lutter contre la première cause de
mie en partenariat avec les différents acteurs concernés mortalité chez les jeunes : l’insécurité rou-
par les problèmes de sécurité routière et nous tenons à tière.
les remercier que se soient des acteurs des autres admi-
nistrations (préfectures, pôle d’animation PACA, santé, Les deux principaux enjeux des douze pro-
justice,…), des associations, des collectivités territoriales positions formulées et valorisées dans un
ou du monde économique. Le Comité interministériel de livre blanc « Jeunes et sécurité routière »
la sécurité routière du 12 février 2008 demande au minis- sont de faciliter l’accès à la formation pour
tère de l’éducation nationale de généraliser aux lycées, les jeunes et de réduire leur exposition aux
lycées professionnels et au CFA la désignation de per- risques routiers.
sonnels référents sécurité routière comme nous avons Le Livre blanc, fruit d’un an de colla-
commencé à le faire dans les collèges de l’académie.
boration entre les pouvoirs publics
Cette éducation à la sécurité routière est bien l’affaire de et les jeunes
tous. Pour répondre aux attentes exprimées lors
de l’université « Jeunes et Sécurité routière
Le correspondant académique sécurité routière » et retenir des propositions concrètes et
opérationnelles à court et moyen termes,
Marc NIGITA un groupe de travail a été constitué dès
novembre 2006. Il se compose de repré-
sentants de la Sécurité routière, de la direc-
tion de la Jeunesse et de l’Éducation popu-
laire, du CNJ, d’associations et d'un expert
en sécurité routière.
Douze propositions ont été retenues. Elles
portent sur la sensibilisation et la formation
des jeunes à la sécurité routière dans les
domaines aussi variés que sont l’éducation,
l’emploi, la mobilité, la santé, les excès et
comportements addictifs, l’insertion sociale.
Une meilleure formation pour diminuer les
risques
Faciliter l’accès à la formation initiale et
continue des jeunes. Sujet phare du Livre
(Suite page 3)
Page 2(Suite de la page 2)
Les grands thèmes
blanc, les principales propositions visent à com-
pléter et enrichir des actions existantes: de la sécurité routière en France
- Favoriser l’accès des jeunes au permis de Les enfants (0 à 14 ans)
conduire. Les moins de quinze ans représentent 18,4 % de la
- Faciliter l’accès à la conduite accompagnée population française et 2,7 % des tués sur la route.
pour les jeunes en apprentissage afin de partici- Le nombre de tués pour cette classe d’âge a été divi-
per à leur insertion professionnelle. sé par trois en onze ans.
- Développer la formation pré et post-permis pour
Sur l’ensemble des enfants tués, un enfant tué sur
enrichir la formation des jeunes et maintenir leur
vigilance face aux dangers de la route. quatre est un piéton, un sur douze un usager de bi-
cyclette ou de cyclomoteur et un sur deux un usager
Une prise de conscience des risques pour ré-
de voiture de tourisme.
duire l’exposition des jeunes à l’insécurité rou-
tière Chez les enfants âgés de moins de 15 ans, le nom-
bre annuel de victimes a donc nettement baissé sur
D’autres propositions du Livre blanc ont pour ob- la période 2002-2003.
jectif de renforcer la prise de conscience des ris- Les garçons sont toujours deux fois plus nombreux
ques pour une meilleure sécurité sur les routes : que les filles.
La gravité globale est restée la même, même si la
- Prévenir du danger des consommations addicti- proportion de décès est inférieure sur la dernière pé-
ves par les conducteurs (alcool, cannabis et mé- riode, mais il s’agit de petits effectifs ne permettant
dicaments). pas d’affirmer la robustesse de la tendance. La
- Sensibiliser les jeunes conducteurs de deux- baisse d’incidence porte sur tous les niveaux de gra-
roues motorisés sur les risques spécifiques aux- vité.
quels ils sont exposés.
Pour 10 enfants morts des suites d’un accident de la
- Renforcer la prévention par des actions de com-
route sur une période de huit ans (1996-2003), on
munication et par un accès facilité à l’information.
compte 12 porteurs de séquelles au moins sérieu-
- Promouvoir des modes de déplacements alter-
ses, 428 victimes avec des séquelles légères à un
natifs à la voiture, adaptés aux jeunes et à leur
an, et 1996 blessés qui ne conserveront probable-
mode de vie.
ment aucune séquelle, mais qui ont souffert d'au
moins une lésion ayant nécessité une intervention
Chacune des propositions comporte des pistes
médicale.
concrètes de mise en œuvre par les collectivités
et les jeunes, et des suggestions d’acteurs à mo- Les adolescents (15 à 17 ans)
biliser. De plus, le partage de bonnes pratiques Les 15 à 17ans représentent 4 % de la population
et d’expériences réussies devrait encourager les française et 5 % des tués sur la route.
acteurs locaux dans leur mission d’amélioration
de la sécurité routière. Le nombre de tués de cette classe d’âge a diminué
25 jeunes perdent la vie dans un accident de la de 34 % en onze ans.
route chaque semaine en France. Sur l’ensemble des adolescents tués, un adolescent
tué sur deux l’est en tant qu’usager de cyclomoteur
En France, les accidents de la route sont la pre- et qu’usager de voiture de tourisme.
mière cause de mortalité chez les 15-24 ans. Chez les adolescents âgés de 15 ans à 17 ans in-
Cette tranche d’âge représente 13 % de la popu- clus, le nombre annuel de victimes a baissé sur la
lation, mais 27% des personnes tuées sur la période 2002-2003 pour tous les types d’usagers,
route. excepté les garçons usagers de deux-roues à mo-
Les drames de la route sont aussi la principale teur, qui représentent les deux tiers des victimes
cause de décès chez les garçons de 15 à 19 ans mortes ou porteuses de séquelles graves. La morta-
(41 %). lité, nombre de décès ramené à la population, a net-
Les sorties de fin de soirée sont les périodes par- tement baissé également.
ticulièrement dangereuses pour les jeunes : 59 % Cependant les survivants sont plus souvent suscep-
des décès de jeunes de 18 à 24 ans se produi-
tibles de garder des séquelles, et on observe même
sent la nuit (contre 44 % pour l’ensemble de la
population) et 43 % le week-end (contre 32 %). une augmentation des effectifs et de l’incidence des
lésions responsables. Au total les garçons sont tou-
(Source : bilan 2006 de l’Observatoire national interministériel de la jours trois fois plus nombreux que les filles.
Sécurité routière / ONISR, 2007)
(Suite page 4)
Page 3(Suite de la page 3) Près d’un sur deux a été tué dans un accident à un
Pour 10 adolescents morts des suites d’un acci- seul véhicule sans piéton.
dent de la route sur une période de huit ans (1996- Les fins de semaines sont particulièrement dange-
2003), on compte 13 porteurs de séquelles au reuses puisque 57 % des jeunes se tuent à ce mo-
ment là, dont 63 % la nuit.
moins sérieuses, 370 victimes avec des séquelles
légères à un an, et 1 190 blessés qui ne conser- 22 % des conducteurs impliqués dans un accident
mortel avec un taux d’alcoolémie positif ont entre
veront probablement aucune séquelle, mais 18 et 24 ans contre 17 % pour l’ensemble des
qui ont souffert d'au moins une lésion ayant conducteurs.
nécessité une intervention médicale. 54 % des jeunes hommes conducteurs de 18 à 24
ans sont présumés responsables des accidents
Jeunes adultes (18 à 24 ans) dans lesquels ils sont impliqués (47 % pour les
Les 18 à 24 ans représentent 9 % de la population conductrices).
française mais 23 % des tués sur la route. Cette proportion étant de 46 % pour l’ensemble
En 2005, 65 % des jeunes de 18 à 24 ans tués des hommes (42 % pour les femmes).
l’ont été en tant qu’usagers de voiture de tourisme
et 28 % en tant qu’usagers de deux-roues à mo-
teur.
Le risque d’être tué en tant que passager est plus
élevé pour cette classe d’âge que pour les autres.
60 % des jeunes tués sur la route l’ont été dans un
accident de nuit.
Le continuum éducatif
Depuis 20 ans , des étapes importantes ont été fran- Dans ce contexte, la chaîne du continuum
chies dans la mise en place de l'éducation à la éducatif se met progressivement en place en
conduite automobile et à la sécurité routière. On peut trois grandes étapes :
citer, par exemple, à la fin des années 1980 , l'élabo-
À l’école et au collège
ration d'outils pédagogiques destinés aux enseignants
de la conduite , la mise en place de l'apprentissage A la fin de l'école primaire, une attesta-
anticipé de la conduite (AAC) qui permet d'acquérir tion de première éducation valide les premiè-
une expérience de la conduite automobile avant l'âge res acquisitions depuis l'école maternelle et
de 18 ans ou bien encore, en 1993, l'instauration d'un tout au long de l'enseignement primaire.
contrôle des connaissances des règles élémentaires Au collège , l'attestation scolaire de sécurité
de sécurité routière au collège et en 1996 la création routière passée en classe de 5ème est néces-
du brevet de sécurité routière. saire si l'on veut obtenir le brevet de sécurité
routière et conduire un cyclomoteur ; la se-
Mais il faut attendre 1997 pour voir se formaliser le "
conde attestation, passée en en classe de
continuum éducatif " qui repose sur trois principes
3ème est , pour les jeunes qui atteindront l'âge
fondamentaux :
de 16 ans à partir de 2004, obligatoire pour
l'éducation à la sécurité routière concerne l'ensemble
l'obtention du permis de conduire.
des usagers de la route ( pas seulement les conduc-
Une attestation de sécurité routière, est égale-
teurs) du plus jeune âge jusqu'à la fin de la vie ;
ment mise en place pour ceux qui n'auront pu
l'éducation à la conduite et à la sécurité routière s'ins-
obtenir leur attestation dans le cadre scolaire.
crit dans un processus progressif et continu, en fa-
mille, à l'école, au moment du passage de l'examen du Le permis de conduire
permis de conduire et après son obtention, pendant la Il se transforme de deux façons, au niveau de
vie active et au-delà ; l'examen et dans ses principes généraux :
la plupart des accidents ayant à leur source un com-
portement inadapté de l'usager, l' éducation à la route * les principes généraux :
et à la sécurité routière doit , à tous les niveaux de la Le permis probatoire a été mis en place en
formation, prendre en compte les aspects comporte- 2004. Il vise à mieux encadrer les premières
mentaux de l'individu. années de conduite et à responsabiliser les
jeunes conducteurs et les conducteurs infrac-
tionnistes. Partant avec un capital de six
Page 4points, le conducteur qui vient d'obtenir son per- Après le permis de conduire
mis, a une période probatoire de trois ans (ou deux Des stages de formation et de sensibilisation post-
ans s'il a suivi la filière de la conduite accompa- permis se sont multipliés depuis quelques années.
gnée) pour acquérir son total de 12 points. S'il Ils se divisent schématiquement en deux groupes :
commet des infractions , à partir d'un retrait de 3 D'une part, des stages obligatoires sont organi-
points, il doit suivre une formation obligatoire. S'il sés : pour les conducteurs novices qui ont commis
perd son capital de 6 points en une seule fois, son une infraction grave (soit, dans le cadre du permis
permis est invalidé et il faut attendre un délai de 6 probatoire, un retrait de 3 points), et à l'apprécia-
mois pour pouvoir repasser l'ensemble des épreu- tion de la justice dans le cadre des mesures alter-
ves. natives de peines et des travaux d'intérêt général.
* au niveau de l'examen : D'autre part, sur la base du volontariat. Outre les
l'épreuve théorique générale (le code) qui stages de reconstitution partielle de points concer-
touche tous les apprentis conducteurs est rénovée. nant les infractionnistes, et souvent dans le cadre
Les situations présentées aux candidats prennent de l'entreprise, des formations complémentaires se
plus en compte les aspects liés aux facteurs de développent sous des formes variées : rendez-
risques et mettent davantage l'accent sur les attitu- vous d'évaluation pour les jeunes conducteurs,
des positives à avoir vis-à-vis des autres usagers rendez-vous de perfectionnement pour les conduc-
de la route (faisant appel aux acquis comporte- teurs expérimentés ou actions de sensibilisation
mentaux). aux risques routiers.
L'épreuve de conduite pour les véhicules légers
( catégorie B, la plus passée) se voit rallongée de
22 à 35 minutes et placée dans un contexte de sé-
curité routière (réforme en cours).
BREVES DU VAUCLUSE...
CONTRÔLES ÉDIFIANTS SEMAINE SR A Sorgues
Fin novembre 2007, une opéra- Les partenaires habituels ont Mise en place d’actions de pré-
tion de contrôle des 2 roues aux encore beaucoup donné durant ventions et de sensibilisation
abords de plusieurs établisse- cette semaine. avec le concours de l’Associa-
ments scolaires a été organisée tion de Prévention Routière, Co-
A Valréas mité de Vaucluse et de la Gen-
par la police d’Avignon. Les éta- Les élèves de 3ème de divers éta-
blissements en ont été avertis. darmerie Nationale : Voiture ton-
blissements ont participé aux neau, atelier du geste qui sauve
Voici le bilan concernant 7 éta- activités mises en place par la etc.
blissements : commune avec une sensibilisa-
tion particulière aux dangers
- Eclairage cycle : 8 infractions pour les conducteurs de 2 roues.
relevées Ils ont été interpellés sur les dan-
- Non présentation BSR : 2 gers de la conduite sous alcool
- Non port du casque : 9 et stupéfiants.
- Echappement bruyant : 11 De jeunes personnes actuelle-
- Circulation d'engin non homolo- ment handicapées sont venues
gué sur la voie publique : 2 apporter leurs témoignages à
- Défaut de rétroviseur gau- travers des films.
che sur cyclo : 9
Les gendarmes et les pompiers
- Défaut optique cyclo : 5
étaient présents pour animer des
- Défaut de compteur cyclo : 2
discussions. Les élèves ont par-
ticipé activement aux ateliers et
Il est à noter que les jeunes élè-
ont exprimé leur satisfaction lors
ves n'étaient pas seuls en infrac-
d'un compte rendu, même si cer-
tion, quelques enseignants et
tains sont sortis "choqués" par
surveillants se sont aussi fait
certaines images (intervention
épingler ...
sur accidents). Monsieur le Pré-
fet est intervenu en clôture.
Page 5BREVES DU VAUCLUSE… (suite)
UNE APPROCHE ORIGINALE Documentation
La semaine de la Prévention Un recueil de 25 comédies sur le thème de la sécurité routière a été
Routière (22 au 26/10) a été édité récemment, il permet aux enseignants d'entreprendre, avec
marquée par des actions de pré- leurs élèves, une activité théâtre en choisissant les pièces selon
vention et de sensibilisation aux l'âge des enfants et les thèmes recherchés par l'enseignant.
dangers de la route. Ce livre, intitulé "Le Théâtre d'Anastase" comporte également un
Certains élèves ont pu assister à chapitre sur l'essentiel de la sécurité routière pour éduquer les en-
une approche originale de la Sé- fants et un chapitre de conseils sur la technique théâtrale, ce qui
curité Routière. Il s’agit d’un
permet de s'engager dans cette activité sans connaissances préala-
spectacle théâtral pédagogique
dont les thèmes principaux sont : bles.
Les comportements à risque L'auteur, Jacques ROBIN, est accidentologue, ingénieur et prési-
(alcool, vitesse, cannabis) dent de l'Institut national pour la sécurité des enfants ; il a été mem-
Les conséquences de la vio- bre du Conseil National de la Sécurité Routière et expert dans la
lence routière (pénales, corporel- commission RS7 de l'OCDE "Usagers vulnérables". Il dirige une
les et psychologiques). troupe de théâtre d'enfants "Les Tréteaux d'Anastase", ce qui a per-
mis de passer ses productions au crible de l'expérience et de les
Ces présentations donnent lieu à adapter aux facultés et aux aspirations des enfants.
des échanges entre les comé-
diens et les élèves. Certaines pièces, des saynètes, sont jouables par les 4 – 7 ans, la
majorité des autres pièces, plus longues, par des enfants de 7 – 15
Des références : ans et quelques unes par des jeunes adultes.
Cie IMPROCOM. Le "Théâtre d'Anastase", 260 pages, est disponible chez l'auteur au
Cie JADE prix de 19 euros (plus 3 euros de frais de port, soit 22 euros).
Commandes par courriel ( anastase@wanadoo.fr ), ou téléphone
(02 9775 2043) ou par courrier ( Collection Anastase, 3 rue du Gé-
néral de Gaulle – 56140 Malestroit ).
Le sommaire de l'ouvrage, avec la liste des pièces, peut être obtenu
par courriel.
Page 6AGIR « COLLEGES »
Les pôles d’animation de Sécurité Cette validation est assortie d'un avant tout à donner à la dé-
routière ont la charge de former contrat moral entre l'Intervenant marche pédagogique la meil-
des Intervenants Départementaux désigné et l'Institution. leure efficacité possible.
Sécurité Routière "Collèges", en Ainsi, il est expressément conve- Durant toute l'intervention, la
liaison avec les correspondants nu entre les parties que l'Interve- classe restera sous contrôle
départementaux de sécurité rou- nant ne pourra opérer devant la effectif du maître.
tière de l’Éducation Nationale et les classe qu'après accord du res-
Le responsable pédagogique
services de la Préfecture (chef de ponsable pédagogique et de sa
aura à cœur de faciliter la mise
projet et coordinateur de sécurité hiérarchie.
en œuvre de l'intervention par
routière). La contribution de l'Intervenant une préparation adéquate
Cet Intervenant Départemental Sé- sera définie en concertation avec (pré-requis, présentation pré-
curité Routière "Collèges" doit être l'enseignant (temps alloué, sup- alable,…) et la mise à disposi-
validé par le Préfet et l’Inspecteur ports utilisés). tion de la logistique souhaita-
d’Académie. Les interventions et ressources ble (locaux, matériel audio-
Ainsi, par la signature d’un docu- documentaires éventuelles se- visuel,…).
ment, les représentants de l'Institu- ront adaptées aux publics visés Une évaluation de l'interven-
tion déclarent autoriser, au terme et ne devront comporter aucun tion sera transmise aux autori-
de sa formation, l'Intervenant dési- message choquant (images ex- tés signataires du document
gné à présenter les compléments cessivement violentes, propos par le responsable pédagogi-
pédagogiques et/ou ressources déplacés par exemple). que d'une part (à destination
documentaires mis à disposition L'intervention sera réalisée dans de l'Inspection Académique) et
des élèves au titre de l'éducation un esprit de collaboration avec par l'intervenant d'autre part (à
routière en milieu scolaire. l'équipe éducative et veillera destination de la Préfecture).
Le séminaire des correspondants sécurité
routière des l’éducation nationale
Dans le cadre de ses missions, le Pôle d’Anima- cipé de la conduite, LABEL VIE, Documents Gé-
tion de Sécurité Routière PACA/Corse/La Ré- néraux d’Orientation, plans départementaux d’ac-
union, a organisé les mardi 13 et mercredi 14 tions de sécurité routière, les conseils départe-
novembre 2007, un séminaire d’information et mentaux de prévention, les conseils locaux de
d’échanges d’expériences sur la sécurité routière. sécurité et de prévention de la délinquance, les
Il a regroupé les correspondants académiques et conférences départementales de sécurité, les
départementaux du 1er et 2nd degré de l’Éducation pôles de compétence Etat, les pôles d’animation
Nationale (académies d’Aix-Marseille, de Nice, de sécurité routière, les programmes « enquêtes
Corse et de La Réunion), les Chargés de Mission comprendre pour agir » et « Agir pour la sécurité
de sécurité routière et les Coordinateurs sécurité routière », les Maisons de la Sécurité Routière,
routière des Préfectures. etc.).
Objectifs du séminaire : Mutualiser la démarche initiée dans l’Académie
d’Aix - Marseille (mise en place d’un réseau de
Créer un réseau par une meilleure connaissance
correspondants dans les établissements scolai-
des services, des missions et des personnes,
res, création d’un module de formation, forma-
tant au niveau régional que départemental.
tions de formateurs, formation des correspon-
Mettre à niveau l’ensemble des participants sur les dants, suivi, etc.).
organisations et les programmes en cours
Préparer les programmes d’actions dans le cadre
(attestation de première éducation à la route,
des documents généraux d’orientation départe-
attestation scolaire de sécurité routière 1 et 2,
mentaux 2004/2008 et du plan départemental
brevet de sécurité routière, apprentissage anti-
(Suite page 8)
Page 7(Suite de la page 7) POINTS DE PREVENTION
d’actions de sécurité routière 2008. « DROGUE ET SECURITE ROUTIERE »
Échanger sur les actions partenariales mises en
place dans le cadre des plans départementaux Dans le cadre du plan départemental de lutte
de sécurité routière et réfléchir à leurs évalua- contre les drogues illicites, le tabac et l'alcool
tions. Réfléchir à une réorientation éventuelle de
(MILDT) piloté par le préfet délégué pour l’égalité
ces actions.
Échanger sur les interventions extérieures qui se des chances et le plan départemental d'actions de
pratiquent en milieu scolaire (types d’interve- sécurité routière (PDASR) piloté par le préfet délé-
nants, contenu des interventions, pilotage, cré- gué pour la sécurité et la défense, une action expé-
dibilité, évaluation, ressenti des enseignants). rimentale est mise en œuvre dans le département
Initier des démarches projet pour la mise en place des Bouches-du-Rhône pour prévenir les risques
d’actions : de la conduite automobile sous l'emprise de la
* dans les lycées, drogue ou de l'alcool.
* auprès des parents d’élèves Elle se concrétise par l'installation d'un espace de
* dans le premier degré prévention dans une dizaine d'établissements de
* pour les étudiants nuit volontaires, choisis au regard de leur implica-
* dans les activités extra scolaires tion lors des opérations départementales "nuit zéro
* dans le cadre des plans de prévention des
accident".
risques routiers.
Cet espace est constitué de panneaux d'informa-
tion et d'une borne éthylotest qui resteront à de-
meure dans l'établissement. Il sera animé réguliè-
rement à raison d'une intervention hebdomadaire
par des jeunes formés à ces deux thématiques.
Le 26 janvier 2008, la premier espace prévention a
été inauguré en présence du Préfet Délégué pour
la Sécurité et la Défense dans la discothèque "le
Warm UP", à MARSEILLE (8ème).
Jean-Luc MARX, Préfet Délégué pour la Sécurité et la Dé-
fense inaugure le point de prévention "drogues et sécurité
routière"
Page 8Accidentologie des régions en 2006
Comme pour les départements, depuis 2001, l’Observatoire publie des données comparatives
interrégionales fondées sur le calcul des indicateurs d’accidentologie locale.
L’accidentologie des régions Parmi les meilleurs résultats, on un parcours assez faible sur le
présente un très net gradient trouve logiquement les régions à réseau des routes départemen-
Nord Sud puisque les régions forte caractéristique urbaine Ille tales sont-ils parmi les facteurs
les plus mal classées sont la de France (0,81), Nord-Pas-de- explicatifs.
Corse (1,66), PACA (1,25), le Calais (0,83) et Alsace (0,85). En-
Languedoc-Roussillon (1,22), suite, pour la Bretagne (0,82),
l’Auvergne (1,17) et la région c’est pour l’essentiel, la forte part
Poitou Charentes (1,14). du réseau de routes nationales à
Plus au Nord, trois régions se 2 x 2 voies qui explique ce bon
détachent avec de mauvais ré- résultat. En ce qui concerne la
sultats : la Picardie (1,25), le Basse-Normandie (0,85), sans
Centre (1,24) et la région doute l’augmentation sensible de-
Champagne-Ardenne (1,14). puis 2003 de la circulation sur les
routes nationales à 2 x 2 voies et
Quelques sites internet relatifs à la sécurité routière
1 - Sites Métiers
Le site métier Action Locale
http://actionlocale.equipement.gouv.fr ou http://acl.application.i2
Portail mener une action de sécurité routière
www.meneruneaction.securiteroutiere.gouv.fr
2 - Sites d’information publics
http://www.securiteroutiere.gouv.fr
http://www.equipement.gouv.fr/
L’INRETS Institut National d’Etudes et de Recherches sur les Transports et leur Sécurité
http://www.inrets.fr
L’INSERR Institut National de Sécurité Routière et de Recherches
http://www.inserr.org
Education Nationale – Enseignement de la Sécurité Routière à l’école et au collège
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/40/default.htm
Education Scolaire : http://eduscol.education.fr/D0162/default.htm
L’INRS : http://www.inrs.fr
FNAUT Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports : http://perso.wanadoo.fr/
fnaut/
3 - Sites étrangers
USA NHTSA : http://www.nhtsa.dot.gov
Grande Bretagne : http://www.roads.detr.gov.uk/roadsafety/strategy/speedmanagement/index.htm
4 - Sites associatifs
Fondation Anne Cellier : http://www.fondation-annecellier.org
LCVR Ligue Contre la Violence Routière : http://perso.wanadoo.fr/lcvr
La Prévention Routière : http://www.preventionroutiere.asso.fr
La Prévention MAIF : http://www.maif.fr/site2/prevention/prevsom.htm
Page 9Vous pouvez aussi lire
